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TD1 1
CS/CIC 1A - EDP Énoncés 2017-2018
Exercice 6
R R
Soit ω ∈ . Soit A ∈ Mq ( ) une matrice inversible telle que
A = (1 + ω ) P − ( N + ωP),
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CS/CIC 1A - EDP Correction 2017-2018
Raisonnons par récurrence sur i pour montrer que les éléments extra-diagonaux de T sont nuls
jusqu’à la ligne i :
— pour i = 1, on a :
q
∑ |T1k |2 = |T11 |2 .
k =1
q
D’où | T1k = 0 et ∀k ≥ 2, T1k = 0.
∑ k =2 |2
— Hypothèse de récurrence : supposons que, pour i ≥ 1, pour tout p ≤ i, k ̸= p, Tpk = 0.
Montrons que la propriété est vraie au rang i + 1, c’est-à-dire que, pour tout k ≤ i, Ti+1,k = 0 :
On a, sachant que, pour tout k ̸= i + 1, Tk,i+1 = 0,
q i +1
∑ | Ti+1,k |2 = ∑ |Tk,i+1 |2 = |Ti+1,i+1 |2
k = i +1 k =1
q
d’où ∑k=i+2 | Ti+1,k |2 = 0. On en conclut que, pour tout k ̸= i + 1, Ti+1,k = 0.
— Conclusion : on a bien montré que la matrice T est diagonale. On note T = D.
Montrons que D contient les valeurs propres de A. Pour tout i ∈ {1, . . . , q}, notons vi la i-ème
C
colonne de la matrice U, c’est-à-dire vi = Uei , avec ei le i-ème vecteur canonique de q . Rappelons
que U unitaire implique vi∗ v j = δij . Alors
∗
v1 v i
..
.
∗
Avi = UDU vi = UD
∗
vi vi = UDei = Dii Uei = Dii vi .
..
.
v∗q vi
Les vecteurs vi sont donc des vecteurs propres de A associés à Dii valeur propre et les vecteurs vi
C
forment une base orthonormale de q , car ce sont les colonnes de U. On a donc trouvé exactement
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CS/CIC 1A - EDP Correction 2017-2018
q vecteurs propres formant une base de Cq et q valeurs propres associées : on en conclut que
Sp( A) = { Dii , i ∈ {1, . . . , q}}.
Solution de Q. 1.4 Si A est unitaire, alors AA∗ = Iq = A∗ A, donc A est normale. D’après
la question 1.2, A est diagonalisable dans une base de vecteurs propres orthogonaux car il existe
C
U ∈ Uq ( ) et D diagonale telles que A = UDU ∗ . Comme AA∗ = Iq , on a DD ∗ = Iq et on a donc
pour tout i ∈ {1, . . . , q}, | Dii |2 = 1, d’où | Dii | = 1 : le spectre de A est contenu dans le cercle-unité.
Solution de Q. 2.1 On prend comme convention qu’un vecteur d’indices vides est nul :
x (1 : 0) = 0.
L11 x1 = b1
..
.
i
∑ Lik xk = bi
k =1
..
.
q
∑ Lqk xk = bq
k =1
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CS/CIC 1A - EDP Correction 2017-2018
Solution de Q. 2.2 La seule différence de raisonnement avec la question précédente est le fait
qu’on doive partir de la dernière composante de x !
Solution de Q. 2.3 On fait le calcul pour L triangulaire inférieure, le calcul étant le même pour
une matrice triangulaire supérieure.
La ligne 3 nécessite
• i − 1 multiplications et i − 1 additions (en fait, i − 2 additions et une soustraction)
• une division.
En sommant ces opérations sur i, on obtient : q(q − 1)/2 additions, q(q + 1)/2 multiplications (en
fait, q(q − 1)/2 multiplications et q divisions). La complexité est donc en O(q2 ) (quadratique).
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CS/CIC 1A - EDP Correction 2017-2018
en Pz = b (linéaire car il suffit de changer les coefficients de place), puis Ly = z et enfin Ux = y, ces
deux opérations étant en O(q2 ). Le calcul de la matrice A2 nécessite q2 fois q − 1 additions et q mul-
tiplications, soit de l’ordre de 2q3 opérations. Notons Nmult ce nombre d’opérations. La complexité
de la décomposition PLU est de l’ordre de q3 également. Notons NPLU le nombre d’opérations
requis. On a montré dans l’exercice 2 que la résolution des deux systèmes triangulaires a une com-
plexité de l’ordre de q2 , que nous notons Ntriang . En calculant A2 puis en décomposant A2 = P1 L1 U1
puis en résolvant P1 L1 U1 x = b, on a donc besoin de faire Nmult + NLU + Ntriang = O(q3 ) opérations.
clear
for n=1:500
A=rand(q);
b=rand(q,1);
t1=tic;
B=A*A;
[L1,U1,P1]=lu(B);
z1=P1*b;
y1=L1\z1;
x1=U1\y1;
tmult=toc(t1);
t2=tic;
[L2,U2,P2]=lu(A);
zz2=P2*b;
yy2=L2\zz2;
xx2=U2\yy2;
z2=P2*xx2;
y2=L2\z2;
x2=U2\y2;
tplu=toc(t2);
t3=tic;
x=B\b;
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tml=toc(t3);
end
Solution de Q. 4.1 Ceci est un calcul classique qui sera très utile par la suite !
Solution de Q. 4.3 Il suffit de faire le calcul de ( BB T )i,j pour i ≥ j, car BB T est symétrique.
On a immédiatement ( BB T )1,1 = ( B1,1 )2 = 2.
Soient i ∈ {2, . . . , q} et j ≥ i.
Alors
q
( BB T )i,j = ∑ Bi,k Bj,k = Bi,j−1 Bj,j−1 + Bi,j Bj,j .
k =1
— si j − i ≥ 2, ( BB T )i,j = 0,
√ √
i+1 i
— si i ≤ q − 1 et j = i + 1, ( BBT ) i,i +1 = Bi,i Bi+1,i = − = −1,
i i+1
i−1 i+1
— si i = j, ( BB T )i,i = Bi,i
2 2
−1 + Bi,i = + = 2.
i i
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Montrons que la matrice A T A est SDP. Elle est clairement symétrique. Soit v ∈ q . Notons R
que v T A T Av = ( Av)T Av = ∥ Av∥22 . Donc v T A T Av > 0 si Av ̸= 0. Or A est inversible donc Av = 0
est équivalent à v = 0. La matrice A T A est donc bien SDP. D’après le théorème du cours, il existe
donc R ∈ Tq,sup à diagonale strictement positive telle que A T A = R T R.
Pour i ∈ {1, . . . , q}, notons f i : ω 7→ (λi + ω )/(1 + ω ). Il est clair que, pour tout i ∈ {1, . . . , q},
| f i |]−∞,−1[ | > 1.
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| f1 |
| f2 |
| fq |
−1 0 −λq ω
De plus, ][
1 + λi
{ω ∈] − 1, +∞[/| f i (ω )| < 1} = − , +∞ .
2
On en conclut donc que
] [ ] [
∩ 1 + λi 1 + λq
{ω ∈] − 1, +∞[ : ρ(M(ω )) < 1} = − , +∞ = − , +∞ .
1≤ i ≤ q
2 2
| λ 1 + ω0 | = λ 1 + ω0 = | λ q + ω0 | = − λ q − ω0
c’est-à-dire
λ1 + λ q
ω0 = − .
2
Le taux minimal de convergence vaut donc
λ1 − λ q
ρ(M(ω0 )) = .
2 − ( λ1 + λ q )
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