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TP 1 : Gaz Parfait

Objectif :

Dans cette séance de TP, nous nous proposons de vérifier les lois de Boyle-Mariotte,
Gay-Lussac et de Charles et de calculer les coefficients thermoélastiques. Autrement, nous
nous concentrons sur la caractérisation d’un gaz sous faible pression.

Principe :

L’état d’un gaz est déterminé par la connaissance de sa température T, sa pression P et


sa quantité de matière n contenue dans un volume V. Notons que ces variables d’état sont
liées par une relation dite équation d’état. Au cours de cette séance de travaux pratiques, trois
manipulations sont proposées :

 𝑉 = 𝑓(𝑇) ∶ 𝑛 𝑒𝑡 𝑝 sont des constants


 𝑃 = 𝑓(𝑉) : n et T sont des constantes
 𝑃 = 𝑓(𝑇) : n et V sont des constants

Pour réaliser les manipulations, on utilise le dispositif expérimental représenté ci-


dessous :

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 Manipulation 1 :

Pour vérifier la loi de Boyle-Mariotte, on fixe la température (𝑇 = 25°𝐶) et on étudie


la pression en fonction du volume. Pour cela, nous créons une dépression en faisant varier la
hauteur ℎ et en relevant la pression du gaz à étudier. Cette pression est définie comme
suivant :

𝑃(𝑐𝑚𝐻𝑔) = 𝜌𝑔ℎ1 + 𝑃𝑎

Avec 𝑃𝑎 = 76𝑐𝑚𝐻𝑔, 𝜌 = 13.6𝑔. 𝑐𝑚−3 est la masse volumique du mercure (Hg), 𝑔 =


9.81𝑚. 𝑠 −2 et ℎ1 est la différence entre le niveau de l’interface mercure/gaz et la surface
libre de Hg. Le volume du gaz étudié est donné par la relation suivante :

11.4𝑚𝑚 2
𝑉 = 𝜋( ) . 𝐿 + 1.01𝑚𝑙
2

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𝑉
La quantité de matière du gaz étudié peut être déduite à partir du rapport : à température
𝑉𝑚

ambiante et sous une atmosphère.

Sous une pression externe de 𝑝𝑎 = 100,3 𝐾𝑃𝑎 et une température de 298,15 𝐾


la quantité de matière est 𝑛 = 0,9536 𝑚𝑚𝑜𝑙. (A vérifier)

Les résultats seront présentés sous forme d’un tableau :

ℎ1 (𝑐𝑚)
𝑃(𝑐𝑚𝐻𝑔)
∆𝑃 (𝑐𝑚𝐻𝑔)
𝑉 (𝑐𝑚3 )
∆𝑉 (𝑐𝑚3 )
𝑃𝑉
𝑅 (𝑆𝐼)

Exploitation des résultats :

En utilisant Excel :

1
1. Tracer sur le même graphe les courbes 𝑃 = 𝑓 ( ) et 𝑃 = 𝑓(𝑉).
𝑉

2. Modéliser vos résultats par des équations adéquates et déterminer les coefficients de
proportionnalité dans chaque cas.
3. En déduire la constante des gaz parfaits sous forme : 𝑅 = 𝑅𝑚 ± ∆𝑅
4. Tracer la courbe 𝑃𝑉 = 𝑓(𝑃). Que peut-on déduire.
5. En déduire la valeur du coefficient de compressibilité isotherme pour chaque valeur de
pression. Présenter les résultats sous forme d’un tableau. Commenter

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 Manipulation 2 :

Dans cette manipulation, on fixe le volume 𝑉 = 20.4𝑐𝑚3 et ℎ = 20𝑐𝑚 (Par


exemple) et en faisant varier la température de l’eau, on relève chaque fois la pression
correspondante.

Les résultats seront présentés sous forme d’un tableau :

𝑇(°𝐶) 25 30 35 40 45 50 55 60 65
ℎ1 (𝑐𝑚)
𝑃 (𝑐𝑚𝐻𝑔)
∆𝑃 (𝑐𝑚𝐻𝑔)

Exploitation des résultats :

En utilisant Excel ou un papier millimétré :

1. Tracer la courbe = 𝑓(𝑇) . Conclure quant à la nature de la courbe.


2. En déduire les valeurs de la constante des Gaz 𝑅.
3. Déterminer le coefficient d’augmentation de pression isochore (𝛽) pour chaque
pression. Présenter les résultats sous forme d’un tableau. Commenter

 Manipulation 3 :

Pour vérifier la loi de Gay-Lussac, on fixe d’abord la pression du gaz à 1𝑎𝑡𝑚 et on


varie la température tout en relevant chaque fois la hauteur ℎ du gaz dans le tube cylindrique.
Notons que le volume du segment du tube de mesure en marron est en première approximation
vaut 𝑉𝑅 = 1.01𝑚𝑙. Le volume total est la somme de cette valeur avec celle calculé à partir
de la longueur de la colonne d’air et du diamètre du cylindre (𝑑 = 11.4 𝑚𝑚). Notons que la
quantité de matière du gaz peut être obtenu par le rapport entre le volume 𝑉 et le volume
molaire à 25°𝐶.

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Présenter les résultats sous forme du tableau suivant :
𝑇 (°𝐶) 20 25 30 40 45 50 55 60 65
ℎ(𝑐𝑚)
𝑉 (𝑐𝑚3 )
∆𝑉 (𝑐𝑚3 )

Exploitation des résultats :

En utilisant Excel :

1. Tracer la courbe 𝑉 = 𝑓(𝑇). Interpréter vos résultats.


2. En extrapolant la courbe vers les basses températures, en déduire la valeur du volume
𝑉0 correspondant à la température 0°𝐶.
3. En déduire les valeurs de la constante des gaz et le coefficient de dilatation isobare
pour chaque valeur de la température. Présenter les résultats sous forme d’un tableau.
Commenter.

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TP 2 : Calorimétrie
Objectif : Dans cette séance, en se basant sur le premier principe on se propose de déterminer :
 La masse en eau du calorimètre (𝜇).
 la capacité thermique (calorifique) de l’aluminium, de l’acier , du cuivre et du
laiton.

Principe :
Le but de la calorimétrie est de mesurer des quantités de chaleur. Elle se repose sur le premier principe
de la thermodynamique ou principe de conservation. Il existe plusieurs types de calorimètres. Le dispositif
utilisé dans notre laboratoire est celui de Berthelot. Il s’agit donc du calorimètre le plus courant constitué
d’un vase en matériau isolant, d’un agitateur et d’un thermomètre. Ses composants sont imbriqués de telle
façon à limiter au maximum tout échange de chaleur avec le ME à travers la conduction, convection ou même
rayonnement.

Pour des expériences nécessitant une grande précision, on


utilise un vase calorimétrique de type « Dewar » : Parois isolantes
en verre, argentées et séparées par du vide.

Constituants du calorimètre

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Méthode des mélanges :
C’est la méthode la plus utilisé pour déterminer pour déterminer les capacités thermiques et les chaleurs
latentes de changement d’état des corps purs.

 Manipulation N°1 : La masse en eau du calorimètre :

En pratique, une expérience préalable est nécessaire afin de déterminer la valeur en eau 𝜇 du calorimètre
et ses accessoires. Cette valeur sera utilisée dans les expériences suivantes.

On mélange deux masses d’eau (50, 100 g), de capacité thermique massique 𝑐0 = 4.187𝐽. 𝐾/𝑔, portées
à des températures différentes 𝑇1 , 𝑇2 et on attend l’établissement de l’équilibre thermique correspondant à la
température 𝑇𝑒 .

La transformation étant monobare et adiabatique :

∆𝐻𝑆𝑦𝑠𝑡 = ∆𝐻𝑐𝑎𝑙 + ∆𝐻𝑚1 + ∆𝐻𝑚2 = 0

𝑚2 𝑐0 (𝑇𝑒 − 𝑇2 ) + (𝑚1 + 𝜇)𝑐0 (𝑇𝑒 − 𝑇1 ) = 0

𝑚2 (𝑇2 − 𝑇𝑒 ) − 𝑚1 (𝑇𝑒 − 𝑇1 )
𝜇=
(𝑇𝑒 − 𝑇1 )

 Mesurer la température 𝑇1 ~20°𝐶 après avoir introduit une masse 𝑚1 de l’eau dans le calorimètre.
 Ajouter une masse 𝑚2 de l’eau chaude de température 𝑇2 ~50°𝐶 dans le calorimètre.
 Présenter les résultats sous forme du tableau suivant :

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𝑇1 𝑇2 𝑇𝑒 𝜇
Expérience 1
Expérience 2
Expérience 3

1. Donner le résultat concernant la masse en eau sous forme : 𝜇 = 𝜇𝑚 ± ∆𝜇.


2. En déduire la capacité thermique du calorimètre sous forme : 𝐶𝑐 = 𝐶𝑐𝑚 ± ∆𝐶𝑐
Comparer ce résultat avec celui donné par le fabriquant : (𝐶𝑐 = 66 ± 1 J/K). Commenter
3. Il arrive quelque fois qu’on néglige la capacité thermique du calorimètre devant celles des solides
étudiés. Qu’en pensez-vous !??
4. Qu’en pensez-vous de la précision de l’expérience ??

 Manipulation N°2 : La capacité thermique des métaux

On porte un solide de masse 𝑚1 de capacité thermique massique 𝑐1 à une température 𝑇1 (100°C) en le


mettant dans l’eau bouillante de la casserole. On plonge ce solide dans un calorimètre contenant une masse
d’eau 𝑚2 de capacité thermique massique 𝑐0 de température 𝑇2 . On accélère les échanges thermiques par un
agitateur thermique. Les échanges s’arrêtent lorsque le système atteint un état d’équilibre caractérisé par une
température finale (𝑇𝑓 = 𝑇𝑒 ).

La transformation étant une monobare et le bilan énergétique relatif à ce système isolé du ME est :

∆𝐻𝑆 = 𝑄𝑃 = 0

∆𝐻𝑆 = ∆𝐻𝑐𝑎𝑙 + ∆𝐻𝑒𝑎𝑢 + ∆𝐻𝑚é𝑡𝑎𝑙 = 0

𝑚1 𝑐1 (𝑇𝑒 − 𝑇1 ) + (𝑚2 + 𝜇)𝑐0 (𝑇𝑒 − 𝑇2 ) = 0

(𝑚2 + 𝜇)(𝑇2 − 𝑇𝑒 )
𝑐1 = 𝑐0
𝑚1 (𝑇𝑒 − 𝑇1 )

Présenter les résultats concernant le cuivre, l’aluminium, l’acier et le laiton sous forme du tableau suivant :
𝑇1 𝑇2 𝑇𝑒 𝐶1
Expérience N°1
Expérience N°2
Expérience N°3

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1. Donner la capacité thermique du métal sous forme : 𝐶1 = 𝐶1𝑚 ± ∆𝐶1
2. Comparer vos résultats avec ceux donnés dans la littérature (𝐽. 𝑔−1 𝐾 −1 ).
𝑐𝐴𝑙 = 0.897 , 𝑐𝐴𝑐𝑖𝑒𝑟 = 0.469, 𝑐𝐿𝑎𝑖𝑡𝑜𝑛 = 0.387, 𝑐𝑐𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒 = 0.385
3. Interpréter vos résultats.

 Facultatif : Manipulation N°3


Pour plus de précision, la détermination des températures initiale et finale (d’équilibre) s’effectue
autrement. Reprendre la manipulation 1 et noter l’évolution de la température en fonction du temps. Présenter
les résultats sous forme du tableau suivant :

t(mn) 0 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 6 6.5 7 7.5 8 9 10


θ(°C)

1. Tracer la courbe 𝜃(𝑡).


2. Déterminer graphiquement la température initiale et celle qui correspond à l’équilibre thermique.
3. Déterminer la valeur de masse en eau du calorimètre.
4. Comparer vos résultats avec ceux de la manipulation N°1. Commenter

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TP 3: Changement d’état
Objectif :
Dans cette séance, on se propose de déterminer la chaleur latente de changement d’état de l’eau en se
basant sur deux principes différents.

 Chaleur latente de vaporisation.


 Chaleur latente de fusion.

Principe:
La chaleur latente de changement d’état d’un corps pur est définie comme étant la quantité de chaleur
nécessaire pour faire passer l’unité de masse d’un état à un autre d’une façon réversible à température et
pression constantes.

D’après la définition, l’enthalpie libre est :

𝐺 = 𝐻 − 𝑇𝑆 et par suite 𝑑𝐺 = 𝑉𝑑𝑃 − 𝑆𝑑𝑇

En introduisant les grandeurs massiques, on obtient : 𝑑𝑔 = 𝑣𝑑𝑃 − 𝑠𝑑𝑇

A l’équilibre : 𝐴𝑙 ⇌ 𝐴𝑔 , on a 𝑔𝑙 (𝑇, 𝑃) = 𝑔𝑣 (𝑇, 𝑃) ⇨ 𝑑𝑔𝑙 = 𝑑𝑔𝑣

↳ 𝑣𝑙 𝑑𝑃 − 𝑠𝑙 𝑑𝑇 = 𝑣𝑔 𝑑𝑃 − 𝑠𝑔 𝑑𝑇

𝑑𝑃
(𝑣𝑔 − 𝑣𝑙 )𝑑𝑃 = (𝑠𝑔 −𝑠𝑙 )𝑑𝑇 ⇨ ∆𝑠𝑙→𝑔 = 𝑠𝑔 −𝑠𝑙 = (𝑣𝑔 − 𝑣𝑙 ) 𝑑𝑇 )
𝑙→𝑔

𝑙𝑙→𝑔
En tenant compte de la relation : ∆𝑠𝑙→𝑔 = 𝑇

On obtient alors l’expression de la chaleur latente massique de changement de phase comme suivant :

𝑑𝑃
𝑙𝑙→𝑔 = 𝑙𝑣 = 𝑇(𝑣𝑔 − 𝑣𝑙 ) )
𝑑𝑇 𝑙→𝑔

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𝑅𝑇
En général , le volume massique du liquide est négligeable devant celui du gaz : 𝑣𝑔 = 𝑃𝑀 ≫ 𝑣𝑙

𝑑𝑃 𝑀𝑙𝑣 𝑑𝑇
=
𝑃 𝑅 𝑇2
𝑀𝑙𝑣 1
Par conséquent : 𝐿𝑛(𝑃) = − + 𝐶𝑡𝑒
𝑅 𝑇

Manipulation 1:
Le dispositif expérimental utilisé pour réaliser la
manipulation est représenté ci-contre.

Chauffer le système jusqu’à la pression atteint 40bar


(4MPa) puis arrêter le chauffage. Noter la température
et la pression au fur et à mesure que le système se
refroidit sur des périodes de 5mn. Présenter les résultats
sous forme du tableau suivant :

T (K)
P(MPa)
Ln(P)

En utilisant Excel :

1
1. Tracer la courbe 𝐿𝑛(𝑃) = 𝑓(𝑇).
2. Modéliser les résultats expérimentaux par une équation adéquate (Linéaire) .
3. En déduire la chaleur latente de vaporisation de l’eau. Comparer vos résultat à celui donné dans la
littérature (𝑙𝑣 = 2260𝐾𝐽/𝐾𝑔).
4. En extrapolant la courbe, déterminer la température de vaporisation de l’eau sous la pression
atmosphérique. Commenter

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Manipulation 2 :
Le dispositif expérimental utilisé pour déterminer la chaleur latente de fusion de l’eau est celui déjà
utilisé au niveau de la calorimétrie. On peut utiliser l’une des méthodes suivantes: des mélanges ou électrique.

1. 1er méthode :

Une résistance électrique R est immergée dans un liquide (eau) de masse 𝑚1 de capacité thermique
massique 𝑐0 contenant un morceau de glace de masse 𝑚𝑔 de capacité thermique massique 𝑐𝑔 dont on veut
connaitre la chaleur latente de fusion. Le passage du courant pendant un certain temps permet, par effet
Joule, de fournir l’énergie au système étudié pour la fondre. La mesure de la température finale (équilibre)
permet de remonter à 𝐿𝑓 . Pour les applications numériques, la capacité thermique du calorimètre vaut : 𝐶𝑐 =
66 ± 1 𝐽/𝐾.

Le bilan énergétique, pour cette transformation monobare, se traduit par :

∆𝐻𝑆𝑦𝑠𝑡 = ∆𝐻𝑐𝑎𝑙 + ∆𝐻𝑚1 + ∆𝐻𝑚2 = 𝑄𝑝

Avec : ∆𝐻𝑐𝑎𝑙 = 𝜇𝑐0 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑖 ), ∆𝐻𝑚1 = 𝑚1 𝑐0 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑖 )

Pour déterminer l’expression de ∆𝐻𝑚2 , on adopte le schéma suivant pour la masse de glace :

𝑚𝑔 (𝑇𝑔 ) glace ⇨ 𝑚𝑔 (𝑇1 = 0°𝐶) glace ⇨ 𝑚𝑔 (𝑇1 = 0°𝐶) liquide ⇨ 𝑚𝑔 (𝑇𝑓 ) liquide

∆𝐻𝑚2 = 𝑚2 𝑐𝑔 (𝑇1 − 𝑇𝑔 ) + 𝑚𝑔 𝐿𝑓 (0) + 𝑚𝑔 𝑐0 (𝑇𝑓 − 𝑇1 )

∆𝑡
Le système reçoit de l’extérieur une quantité de chaleur par effet joule : 𝑄𝑃 = ∫0 𝑅𝑖(𝑡)2 𝑑𝑡 = 𝑅𝐼 2 ∆𝑡

𝑅𝐼 2 ∆𝑡 𝜇+𝑚1
Par conséquent : 𝐿𝑓 (0) = − 𝑐𝑔 (𝑇𝑔 − 𝑇1 ) − 𝑐0 (𝑇1 − 𝑇𝑓 ) − ( ) 𝑐0 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑖 )
𝑚𝑔 𝑚𝑔

1. Présenter les résultats comme suivant :

Expérience (1) (2) (3)


∆𝑡
𝑇𝑓
𝐿𝑓

2. Donner le résultat concernant la chaleur latente de fusion sous forme : 𝐿𝑓 = 𝐿𝑓𝑚 + ∆𝐿𝑓

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3. Comparer vos résultats à celui donné dans la littérature : 𝐿𝑓 = 333,6 𝐽/𝑔

2. 2ème méthode :

On met dans un calorimètre une masse d’eau chaude (𝑚𝑒 = 50𝑔, 100𝑔), de capacité thermique
massique 𝑐0 = 4.187𝐽. 𝐾/𝑔, portée à une températures 100°𝐶 . On attend l’établissement de l’équilibre
thermique avec le calorimètre et ses accessoires, puis on mesure la température 𝑇𝑖 . On ajoute une masse de
glace 𝑚𝑔 (50𝑔, 100𝑔) dans le calorimètre. En agitant doucement le système jusqu’ à la fusion de la glace,
puis on attend l’établissement de l’équilibre thermique correspondant à la température 𝑇𝑓 .

Le bilan énergétique, pour cette transformation monobare, se traduit par :

∆𝐻𝑆𝑦𝑠𝑡 = ∆𝐻𝑐𝑎𝑙 + ∆𝐻𝑚𝑒 + ∆𝐻𝑚𝑔 = 𝑄𝑝 = 0

𝑚𝑔 (𝑇𝑔 ) glace ⇨ 𝑚𝑔 (𝑇0 = 0°𝐶) glace ⇨ 𝑚𝑔 (𝑇0 ) liquide ⇨ 𝑚𝑔 (𝑇𝑓 ) liquide

∆𝐻𝑚2 = 𝑚𝑔 𝑐𝑔 (𝑇0 − 𝑇𝑔 ) + 𝑚𝑔 𝐿𝑓 (0) + 𝑚𝑔 𝑐0 (𝑇𝑓 − 𝑇0 )

 Déterminer l’expression de la chaleur latente de fusion de la glace à partir du bilan énergétique ci-
dessus.
 Présenter les résultats sous forme d’un tableau

𝑇𝑖 𝑇𝑓 𝐿𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛
Expérience 1
Expérience 2
Expérience 3

1. Déterminer la valeur de la chaleur latente de fusion de la glace sous forme :


𝐿𝑓 = 𝐿𝑓𝑚 + ∆𝐿𝑓
2. Comparer vos résultats à celui donné dans la littérature : 𝐿𝑓 = 333.6 𝐽/𝑔
3. Commenter vos résultats.

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TP 4 : Machine thermique
Objectif :

Dans cette séance de travaux pratiques, on s’intéresse à l’étude d’une machine thermique fonctionnant
en contact avec deux sources de chaleur. On se propose de mesurer la pression et la température dans différent
points du circuit ainsi que dans les deux réservoirs d’eau, du côté du condenseur et du côté du vaporisateur.
Déterminer ensuite l’énergie libérée et prélevée ainsi que l’efficacité de la machine.

Principe :

On mesure la pression et la température en fonction du temps dans le circuit d’une machine thermique
fonctionnant comme étant pompe à chaleur eau/eau à compression électrique (Réfrigérateur). A partir de
l’échauffement et du refroidissement des deux réservoirs d’eau, on remonte aux énergies prélevée et cédée.

Pour réaliser cette manipulation, on utilise le dispositif expérimental suivant :

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Aperçu théorique :
La machine thermique étudiée est la pompe à chaleur (réfrigérateur) dans laquelle le fluide qui subit les
transformations cycliques est le fréon R134a de formule chimique 𝐶2 𝐻2 𝐹4 (Tétrafluoéthane). Le schéma de
principe de la machine thermique est représenté ci-dessous :

 Le fluide caloporteur sort à l’état gazeux du serpentin de l’évaporateur (température de la source


froide).
 Il traverse ensuite le compresseur qui le comprime de façon isentropique : le fréon s’échauffe.
 En arrivant dans le serpentin du condenseur, il se refroidit jusqu’à la température de la source chaude
et se liquéfie.
 Il passe ensuite dans la vanne d’un détendeur capillaire qui le ramène à la pression de vaporisation
dans l’évaporateur.
 A l’arrivée dans le serpentin de l’évaporateur, il se vaporise à la température de la source froide.

Bilan énergétique :

Le fréon :
 Reçoit le travail 𝑊 du compresseur.
 Cède à la source chaude une quantité de chaleur 𝑄𝑐 dans le condenseur où il se
liquéfie.
 Reçoit de la source froide une quantité de chaleur 𝑄𝐹 dans l’évaporateur
pour se vaporiser.

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Etude de l’efficacité de la machine thermique (pompe à chaleur et réfrigérateur)
Pendant le fonctionnement qui dure 30 mn, on prélève chaque 2mn (1mn):

 L’énergie et la puissance consommées par le compresseur.


 La température 𝑇𝐹 de l’eau de la source froide où se trouve le serpentin de l’évaporateur.

 La température 𝑇𝐶 de l’eau de la source chaude où se trouve le serpentin d condenseur.

Manipulation :

 Notez les températures initiales des deux réservoirs : Elles doivent être les mêmes.
 Reliez la boite de raccordement au secteur et déclencher le chronomètre. Immédiatement,
mettez le commutateur de commande du Joule-mètre sur ‘’RUN’’. La mesure de l’énergie
électrique débute.

Les résultats seront présentés sous forme d’u tableau :

T (mn) 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30
𝑃𝑐
Condenseur

𝑇𝑐
𝑇𝑒𝑐
𝑇𝑠𝑐
𝑃𝐹
Evaporateur

𝑇𝐹
𝑇𝑒𝐹
𝑇𝑠𝐹
𝐸𝑒
𝑃𝑒

𝑃𝑐 : Pression du côté condenseur, 𝑇 : température dans le réservoir chaud, 𝑇𝑒𝑐 : température à l’entrée du
condenseur, 𝑇𝑠𝑐 : température à la sortie du condenseur , 𝑃𝐹 : Pression du côté évaporateur, 𝑇𝑒𝐹 : température
à l’entrée de l’évaporateur, 𝑇𝑠𝐹 température à la sortie de l’évaporateur, 𝑇 : température de l’eau dans le
réservoir froid. 𝐸𝑒 et 𝑃𝑒 : énergie électrique et puissance électrique délivrées par le Joule-mètre.

On se propose de déterminer l’efficacité réelle ou indice de performance de la machine thermique.

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Pendant un intervalle de temps 𝑑𝑡, le réservoir d’eau chaude reçoit de la part du fréon une quantité
de chaleur 𝑑𝑄𝑐 est :

𝑑𝑄𝑐 = 𝑚𝐶𝑒 𝑑𝑇𝑐

Avec 𝑚 est la masse d’eau chaude et 𝐶𝑒 la capacité thermique massique de l’eau (𝐶𝑒 = 4.18𝐽. 𝑔−1 𝐾 −1).

𝑑𝐸𝑒
La puissance électrique apportée est donnée par : 𝑃𝑒 = 𝑑𝑡

𝑑𝑄𝑐
La puissance thermique reçue par la source chaude est donnée par : 𝑃𝑡ℎ = (Pompe à chaleur)
𝑑𝑡

𝑑𝑄𝐹
La puissance thermique fournie par la source froide est donnée par : 𝑃𝑡ℎ = (Réfrigérateur)
𝑑𝑡

𝑃𝑡ℎ
L’efficacité réelle de la machine thermique est définie comme étant : 𝜂 = 𝑃𝑒

En utilisant Excel :

 Tracer sur le même graphe les deux courbes 𝑇𝑐 (𝑡) et 𝑇𝐹 (𝑡). En déduire la puissance thermique au
niveau des deux réservoirs.
 Tracer la courbe représentative de 𝐸𝑒 (𝑡). En déduire la puissance électrique 𝑃𝑒
 Présentez les résultats sous forme du tableau :
t(mn) 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30
𝑇𝑐
𝑇𝐹
𝑃𝑡ℎ
𝑃𝑒
𝜂
𝜂𝑚

𝑇𝐶
 Représenter l’allure des courbes : 𝜂 = 𝑓(𝑡) et 𝜂𝑚𝑝 = 𝑇 = 𝑔(𝑡) pour la pompe à chaleur.
𝐶 −𝑇𝐹

𝑇𝐹
 Représenter l’allure des courbes : 𝜂 = 𝑓(𝑡) et 𝜂𝑚𝑓𝑟𝑖𝑔 = 𝑇 = 𝑔(𝑡) pour le réfrigérateur.
𝐶 −𝑇𝐹

𝑇𝐶 𝑇𝐹
 Sachant que le rapport (𝑇 ) n’est que l’efficacité idéale (fonctionnement réversible) de la
𝑇𝐶 −𝑇𝐹 𝐶 −𝑇𝐹

pompe à chaleur (Réfrigérateur). Commenter vos résultats.

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