Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Objectif :
Dans cette séance de TP, nous nous proposons de vérifier les lois de Boyle-Mariotte,
Gay-Lussac et de Charles et de calculer les coefficients thermoélastiques. Autrement, nous
nous concentrons sur la caractérisation d’un gaz sous faible pression.
Principe :
𝑃(𝑐𝑚𝐻𝑔) = 𝜌𝑔ℎ1 + 𝑃𝑎
11.4𝑚𝑚 2
𝑉 = 𝜋( ) . 𝐿 + 1.01𝑚𝑙
2
ℎ1 (𝑐𝑚)
𝑃(𝑐𝑚𝐻𝑔)
∆𝑃 (𝑐𝑚𝐻𝑔)
𝑉 (𝑐𝑚3 )
∆𝑉 (𝑐𝑚3 )
𝑃𝑉
𝑅 (𝑆𝐼)
En utilisant Excel :
1
1. Tracer sur le même graphe les courbes 𝑃 = 𝑓 ( ) et 𝑃 = 𝑓(𝑉).
𝑉
2. Modéliser vos résultats par des équations adéquates et déterminer les coefficients de
proportionnalité dans chaque cas.
3. En déduire la constante des gaz parfaits sous forme : 𝑅 = 𝑅𝑚 ± ∆𝑅
4. Tracer la courbe 𝑃𝑉 = 𝑓(𝑃). Que peut-on déduire.
5. En déduire la valeur du coefficient de compressibilité isotherme pour chaque valeur de
pression. Présenter les résultats sous forme d’un tableau. Commenter
𝑇(°𝐶) 25 30 35 40 45 50 55 60 65
ℎ1 (𝑐𝑚)
𝑃 (𝑐𝑚𝐻𝑔)
∆𝑃 (𝑐𝑚𝐻𝑔)
Manipulation 3 :
En utilisant Excel :
Principe :
Le but de la calorimétrie est de mesurer des quantités de chaleur. Elle se repose sur le premier principe
de la thermodynamique ou principe de conservation. Il existe plusieurs types de calorimètres. Le dispositif
utilisé dans notre laboratoire est celui de Berthelot. Il s’agit donc du calorimètre le plus courant constitué
d’un vase en matériau isolant, d’un agitateur et d’un thermomètre. Ses composants sont imbriqués de telle
façon à limiter au maximum tout échange de chaleur avec le ME à travers la conduction, convection ou même
rayonnement.
Constituants du calorimètre
En pratique, une expérience préalable est nécessaire afin de déterminer la valeur en eau 𝜇 du calorimètre
et ses accessoires. Cette valeur sera utilisée dans les expériences suivantes.
On mélange deux masses d’eau (50, 100 g), de capacité thermique massique 𝑐0 = 4.187𝐽. 𝐾/𝑔, portées
à des températures différentes 𝑇1 , 𝑇2 et on attend l’établissement de l’équilibre thermique correspondant à la
température 𝑇𝑒 .
𝑚2 (𝑇2 − 𝑇𝑒 ) − 𝑚1 (𝑇𝑒 − 𝑇1 )
𝜇=
(𝑇𝑒 − 𝑇1 )
Mesurer la température 𝑇1 ~20°𝐶 après avoir introduit une masse 𝑚1 de l’eau dans le calorimètre.
Ajouter une masse 𝑚2 de l’eau chaude de température 𝑇2 ~50°𝐶 dans le calorimètre.
Présenter les résultats sous forme du tableau suivant :
La transformation étant une monobare et le bilan énergétique relatif à ce système isolé du ME est :
∆𝐻𝑆 = 𝑄𝑃 = 0
(𝑚2 + 𝜇)(𝑇2 − 𝑇𝑒 )
𝑐1 = 𝑐0
𝑚1 (𝑇𝑒 − 𝑇1 )
Présenter les résultats concernant le cuivre, l’aluminium, l’acier et le laiton sous forme du tableau suivant :
𝑇1 𝑇2 𝑇𝑒 𝐶1
Expérience N°1
Expérience N°2
Expérience N°3
Principe:
La chaleur latente de changement d’état d’un corps pur est définie comme étant la quantité de chaleur
nécessaire pour faire passer l’unité de masse d’un état à un autre d’une façon réversible à température et
pression constantes.
↳ 𝑣𝑙 𝑑𝑃 − 𝑠𝑙 𝑑𝑇 = 𝑣𝑔 𝑑𝑃 − 𝑠𝑔 𝑑𝑇
𝑑𝑃
(𝑣𝑔 − 𝑣𝑙 )𝑑𝑃 = (𝑠𝑔 −𝑠𝑙 )𝑑𝑇 ⇨ ∆𝑠𝑙→𝑔 = 𝑠𝑔 −𝑠𝑙 = (𝑣𝑔 − 𝑣𝑙 ) 𝑑𝑇 )
𝑙→𝑔
𝑙𝑙→𝑔
En tenant compte de la relation : ∆𝑠𝑙→𝑔 = 𝑇
On obtient alors l’expression de la chaleur latente massique de changement de phase comme suivant :
𝑑𝑃
𝑙𝑙→𝑔 = 𝑙𝑣 = 𝑇(𝑣𝑔 − 𝑣𝑙 ) )
𝑑𝑇 𝑙→𝑔
𝑑𝑃 𝑀𝑙𝑣 𝑑𝑇
=
𝑃 𝑅 𝑇2
𝑀𝑙𝑣 1
Par conséquent : 𝐿𝑛(𝑃) = − + 𝐶𝑡𝑒
𝑅 𝑇
Manipulation 1:
Le dispositif expérimental utilisé pour réaliser la
manipulation est représenté ci-contre.
T (K)
P(MPa)
Ln(P)
En utilisant Excel :
1
1. Tracer la courbe 𝐿𝑛(𝑃) = 𝑓(𝑇).
2. Modéliser les résultats expérimentaux par une équation adéquate (Linéaire) .
3. En déduire la chaleur latente de vaporisation de l’eau. Comparer vos résultat à celui donné dans la
littérature (𝑙𝑣 = 2260𝐾𝐽/𝐾𝑔).
4. En extrapolant la courbe, déterminer la température de vaporisation de l’eau sous la pression
atmosphérique. Commenter
1. 1er méthode :
Une résistance électrique R est immergée dans un liquide (eau) de masse 𝑚1 de capacité thermique
massique 𝑐0 contenant un morceau de glace de masse 𝑚𝑔 de capacité thermique massique 𝑐𝑔 dont on veut
connaitre la chaleur latente de fusion. Le passage du courant pendant un certain temps permet, par effet
Joule, de fournir l’énergie au système étudié pour la fondre. La mesure de la température finale (équilibre)
permet de remonter à 𝐿𝑓 . Pour les applications numériques, la capacité thermique du calorimètre vaut : 𝐶𝑐 =
66 ± 1 𝐽/𝐾.
Pour déterminer l’expression de ∆𝐻𝑚2 , on adopte le schéma suivant pour la masse de glace :
𝑚𝑔 (𝑇𝑔 ) glace ⇨ 𝑚𝑔 (𝑇1 = 0°𝐶) glace ⇨ 𝑚𝑔 (𝑇1 = 0°𝐶) liquide ⇨ 𝑚𝑔 (𝑇𝑓 ) liquide
∆𝑡
Le système reçoit de l’extérieur une quantité de chaleur par effet joule : 𝑄𝑃 = ∫0 𝑅𝑖(𝑡)2 𝑑𝑡 = 𝑅𝐼 2 ∆𝑡
𝑅𝐼 2 ∆𝑡 𝜇+𝑚1
Par conséquent : 𝐿𝑓 (0) = − 𝑐𝑔 (𝑇𝑔 − 𝑇1 ) − 𝑐0 (𝑇1 − 𝑇𝑓 ) − ( ) 𝑐0 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑖 )
𝑚𝑔 𝑚𝑔
2. Donner le résultat concernant la chaleur latente de fusion sous forme : 𝐿𝑓 = 𝐿𝑓𝑚 + ∆𝐿𝑓
2. 2ème méthode :
On met dans un calorimètre une masse d’eau chaude (𝑚𝑒 = 50𝑔, 100𝑔), de capacité thermique
massique 𝑐0 = 4.187𝐽. 𝐾/𝑔, portée à une températures 100°𝐶 . On attend l’établissement de l’équilibre
thermique avec le calorimètre et ses accessoires, puis on mesure la température 𝑇𝑖 . On ajoute une masse de
glace 𝑚𝑔 (50𝑔, 100𝑔) dans le calorimètre. En agitant doucement le système jusqu’ à la fusion de la glace,
puis on attend l’établissement de l’équilibre thermique correspondant à la température 𝑇𝑓 .
Déterminer l’expression de la chaleur latente de fusion de la glace à partir du bilan énergétique ci-
dessus.
Présenter les résultats sous forme d’un tableau
𝑇𝑖 𝑇𝑓 𝐿𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛
Expérience 1
Expérience 2
Expérience 3
Dans cette séance de travaux pratiques, on s’intéresse à l’étude d’une machine thermique fonctionnant
en contact avec deux sources de chaleur. On se propose de mesurer la pression et la température dans différent
points du circuit ainsi que dans les deux réservoirs d’eau, du côté du condenseur et du côté du vaporisateur.
Déterminer ensuite l’énergie libérée et prélevée ainsi que l’efficacité de la machine.
Principe :
On mesure la pression et la température en fonction du temps dans le circuit d’une machine thermique
fonctionnant comme étant pompe à chaleur eau/eau à compression électrique (Réfrigérateur). A partir de
l’échauffement et du refroidissement des deux réservoirs d’eau, on remonte aux énergies prélevée et cédée.
Bilan énergétique :
Le fréon :
Reçoit le travail 𝑊 du compresseur.
Cède à la source chaude une quantité de chaleur 𝑄𝑐 dans le condenseur où il se
liquéfie.
Reçoit de la source froide une quantité de chaleur 𝑄𝐹 dans l’évaporateur
pour se vaporiser.
Manipulation :
Notez les températures initiales des deux réservoirs : Elles doivent être les mêmes.
Reliez la boite de raccordement au secteur et déclencher le chronomètre. Immédiatement,
mettez le commutateur de commande du Joule-mètre sur ‘’RUN’’. La mesure de l’énergie
électrique débute.
T (mn) 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30
𝑃𝑐
Condenseur
𝑇𝑐
𝑇𝑒𝑐
𝑇𝑠𝑐
𝑃𝐹
Evaporateur
𝑇𝐹
𝑇𝑒𝐹
𝑇𝑠𝐹
𝐸𝑒
𝑃𝑒
𝑃𝑐 : Pression du côté condenseur, 𝑇 : température dans le réservoir chaud, 𝑇𝑒𝑐 : température à l’entrée du
condenseur, 𝑇𝑠𝑐 : température à la sortie du condenseur , 𝑃𝐹 : Pression du côté évaporateur, 𝑇𝑒𝐹 : température
à l’entrée de l’évaporateur, 𝑇𝑠𝐹 température à la sortie de l’évaporateur, 𝑇 : température de l’eau dans le
réservoir froid. 𝐸𝑒 et 𝑃𝑒 : énergie électrique et puissance électrique délivrées par le Joule-mètre.
Avec 𝑚 est la masse d’eau chaude et 𝐶𝑒 la capacité thermique massique de l’eau (𝐶𝑒 = 4.18𝐽. 𝑔−1 𝐾 −1).
𝑑𝐸𝑒
La puissance électrique apportée est donnée par : 𝑃𝑒 = 𝑑𝑡
𝑑𝑄𝑐
La puissance thermique reçue par la source chaude est donnée par : 𝑃𝑡ℎ = (Pompe à chaleur)
𝑑𝑡
𝑑𝑄𝐹
La puissance thermique fournie par la source froide est donnée par : 𝑃𝑡ℎ = (Réfrigérateur)
𝑑𝑡
𝑃𝑡ℎ
L’efficacité réelle de la machine thermique est définie comme étant : 𝜂 = 𝑃𝑒
En utilisant Excel :
Tracer sur le même graphe les deux courbes 𝑇𝑐 (𝑡) et 𝑇𝐹 (𝑡). En déduire la puissance thermique au
niveau des deux réservoirs.
Tracer la courbe représentative de 𝐸𝑒 (𝑡). En déduire la puissance électrique 𝑃𝑒
Présentez les résultats sous forme du tableau :
t(mn) 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30
𝑇𝑐
𝑇𝐹
𝑃𝑡ℎ
𝑃𝑒
𝜂
𝜂𝑚
𝑇𝐶
Représenter l’allure des courbes : 𝜂 = 𝑓(𝑡) et 𝜂𝑚𝑝 = 𝑇 = 𝑔(𝑡) pour la pompe à chaleur.
𝐶 −𝑇𝐹
𝑇𝐹
Représenter l’allure des courbes : 𝜂 = 𝑓(𝑡) et 𝜂𝑚𝑓𝑟𝑖𝑔 = 𝑇 = 𝑔(𝑡) pour le réfrigérateur.
𝐶 −𝑇𝐹
𝑇𝐶 𝑇𝐹
Sachant que le rapport (𝑇 ) n’est que l’efficacité idéale (fonctionnement réversible) de la
𝑇𝐶 −𝑇𝐹 𝐶 −𝑇𝐹