CONTRIBUTION
NTRIBUTION A LA CONCEPTION
D’UN BANC D’ESSAI ENERGETIQUE
POUR MOTEUR A ESSENCE
Présenté par :
Enseignant Chercheur.
Promotion 2013
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
Ce mémoire à pu être mené à terme grâce à ceux qui ont de près ou de loin, voulu nous
apporter leurs aides et conseils.
D’abord, louons l’Eternel, le Seigneur tout puissant de nous avoir donné la force, la
santé et le courage pour la réalisation de ce travail.
Mes pensées particulières vont à mes parents : ces quelques lignes ne sauraient
exprimer toute ma gratitude et mon affection. Vos soutiens que ce soit spirituel, affectif ou
matériel sont les piliers du temps présent.
Enfin, je tiens à témoigner toutes mes gratitudes et mes vifs remerciements à tous mes
amis, à tous ce qui de près ou de loin m’ont assisté et m’ont témoigné leur encouragement et
leur soutien dans l’accomplissement de ce travail.
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
Echantillonneur-bloqueur....................................................................................... 58
5.2.2 Transformation de données .................................................................................. 58
5.2.3 Traitement de données. ........................................................................................ 58
5.3 Le PIC 16 F 877 A ...................................................................................................... 61
5.3.1 Principales caractéristiques du PIC 16F877 : ....................................................... 62
5.3.2 Architecture interne : ............................................................................................ 63
5.3.2.1 Cœur du PIC : le microprocesseur :............................................................... 63
5.3.3 Mémoires du PIC : ............................................................................................... 64
5.3.3.1 Mémoire FLASH : ......................................................................................... 65
5.3.3.2 Mémoire RAM : ............................................................................................ 65
5.3.3.3 Mémoire EEPROM : ..................................................................................... 65
5.3.4 Architecture Externe : .......................................................................................... 66
5.3.5 Ports d’Entrées Sorties : ....................................................................................... 67
5.3.5.1 Port A :........................................................................................................... 67
5.3.5.2 Port B : ........................................................................................................... 68
5.3.5.3 Port C ............................................................................................................. 69
5.3.5 Port D :.4........................................................................................................... 70
5.3.5.5 Port E : ........................................................................................................... 70
5.3.6. Module de conversion A/N : ............................................................................... 71
5.3.6.1 Caractéristiques générales du module A/D : ................................................. 71
PARTIE 3 : APPLICATIONS ................................................................................................. 74
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHPIE
ANNEXES
d : diamètre de la vis
P : puissance
Sv : section de la vis
u : facteur de frottement
INTRODUCTION
C’est pour cela que ce projet de mémoire intitulé « Contribution à la réalisation d’un
banc d’essais énergétique d’un moteur à essence » explique pratiquement les différentes
mesures qui sont réalisées lors des laboratoires.
Ce travail se subdivise en trois parties. La première définit le contexte général d’un banc
d’essais. Dans la 2nde partie décrit la conception et la réalisation du banc d’essai avec la carte
d’acquisition. La dernière partie est surtout basée sur l’application, l’étude économique du
projet et de l’impact environnemental.
PARTIE 1 :
CONTEXTE
GENERAL
1.1.1 Introduction
Les moteurs thermiques ont pour rôle de transformer l'énergie thermique à l'énergie
mécanique. Ils sont encore appelés les moteurs à combustion qui sont généralement distingués
en deux types :
• Les moteurs à combustion interne où le système est renouvelé à chaque cycle.
Le système est en contact avec une seule source de chaleur (I' atmosphère).
• Les moteurs à combustion externe où le système (air) est recyclé, sans
renouvellement, ce qui nécessite alors 2 sources de chaleur, entrent par exemple dans
cette dernière catégorie : les machines à vapeur, le moteur Stirling...
La chaleur est produite par une combustion dans une chambre à volume variable et
elle est utilisée pour augmenter la pression au sein d' un gaz qui remplit cette chambre (ce gaz
est d'ailleurs initialement composé du combustible et du comburant : air). Cette augmentation
de pression se traduit par une force exercée sur un piston, force qui transforme le mouvement
de translation du piston en mouvement de rotation d'arbre (vilebrequin).
Dans les moteurs à allumage par compression, le carburant est du gazole. On l' injecte
sous pression dans la chambre de combustion contenant de l'air, préalablement comprimé et
chaud, au contact duquel il s'enflamme spontanément. Ces moteurs sont appelés moteur
Diesel.
Figure 2: Turbomachine
La chaleur est produite par une combustion dans une chambre de combustion d'un
combustible généralement liquide (kérosène par exemple). Cette combustion augment la
pression du gaz (air + combustible). Ce gaz sous pression traverse une chambre de détente à
volume constant constituée d'un arbre moteur doté d'ailettes (turbine de détente). De l'énergie
est alors fournie à cet arbre sous forme d'un couple moteur qui sera utilisé d'une part vers les
consommateurs, d'autre part vers un compresseur (turbine de compression) qui permet la
puissance fournie. En effet la pression de l'air augmentant, la masse d'air aspirée augmente, on
peut brûler davantage de kérosène, et la puissance disponible est donc augmenté (par rapport à
une turbine qui ne disposerait pas d'étage compresseur en entrée).
Avantages :
Inconvénients :
Le rendement élevé : fonction, il est vrai, des températures des sources chaudes et
froides. Comme il est possible de le faire fonctionner en cogénération (puissance mécanique
et calorique),le rendement global peut être très élevé.
Inconvénients :
• Le prix : le frein à son développement est aujourd'hui probablement son coût,
non encore compétitif par rapport aux autres moyens bien implantés. Une
généralisation de son emploi devrait pallier ce problème inhérent à toute
nouveauté.
• La méconnaissance de ce type de moteur par le grand public. Seuls quelques
passionnés en connaissent l'existence.
• La variété des modèles empêche une standardisation et par conséquent une
baisse de prix.
Les problèmes technologiques à résoudre : les problèmes d'étanchéité
sont difficiles à résoudre dès qu'on souhaite avoir des pressions de fonctionnement élevées. Le
choix du gaz ' idéal', à savoir l'hydrogène pour sa légèreté et sa capacité à absorber les
calories, se heurte à sa faculté de diffuser au travers des matériaux. Les échanges de chaleur
avec un gaz sont délicats et nécessitent souvent des appareils volumineux.
On peut considérer que la puissance injectée, soit le maximum de puissance disponible [W],
est le produit du débit massique de carburant [kg/s] par son pouvoir calorifique [J/kg].
Notes sur moteurs 7 un régime moteur rencontré régulièrement lorsque le véhicule circule en
en légère montée à 90-100 km/h.
Le banc d’essais moteurs est un moyen complexe et onéreux qu’il convient de définir
avec soin par un cahier des charges précis et dont la gestion devra être rigoureuse afin
d’assurer un engagement maximal, la maintenance et l’organisation étant des éléments
essentiels de cette gestion.
On distingue généralement quatre grandes familles de bancs d’essais moteurs : les bancs de
fin de chaîne, les bancs de recherche, les bancs de mise au point et les bancs d’endurance.
Dressons, ci-après, les particularités de chacune de ces familles sans en détailler les
caractéristiques précises.
Ce sont les bancs qui permettent la rotation des moteurs à l’issue de leur fabrication
sur les chaînes de montage. Le moteur y effectue une rotation à vide d’environ un quart
d’heure afin de pouvoir procéder aux différents réglages (ralenti, culbuteurs, courroies, etc.)et
aux diverses vérifications de fonctionnalité (nuisances, fuites, etc.).
Ils n’ont, en général, pas d’élément de mise en charge. Leur cahier des charges est axé
sur l’automaticité et la rapidité de mise en œuvre .Les circuits de refroidissement et d’huile
sont portés à une température de l’ordre de 50 à 60 °C par une source de chaleur extérieure,
de façon à réduire le temps de mise en température du moteur.
Les cellules d’essais sont fermées et équipées d’un seul banc, leur superficie
importante (30 à 40 m2) permet l’installation de machines ou de montages d’essais
particuliers.
Les moyens d’essais pour la mise au point du moteur au bancs ont composés :
L’automatisation des essais sur les bancs de mise au point comme sur les bancs de
recherche est l’un des axes de recherche principaux au niveau des moyens d’essais. Il est, dès
à présent, possible deréaliser automatiquement des études paramétriques complètes
:enregistrements des points de fonctionnement (températures, pressions, régime, couple,
concentrations des divers polluants, etc.)en fonction de paramètres tels que le régime, le
couple, les températures d’eau, d’huile ou d’air, le taux de suralimentation, l’avance à
l’injection, la richesse, etc. Des études sont actuellement menées afin de pouvoir déterminer
physiquement, d’une façon fiable, l’apparition du cliquetis.
Une autre voie importante de recherche sur les moyens d’essai concerne la précision
des mesures. En effet, la course pour la réduction de la consommation et de la pollution,
engagée depuis déjà plusieurs années, arrive maintenant dans une phase proche de
l’asymptote, tout au moins en ce qui concerne les moteurs à combustion interne, ce qui
signifie que les gains escomptables dans les divers domaines de recherche sont de plus en plus
faibles et donc difficiles à détecter. Précision et dynamique importante se contrariant
mutuellement, une des solutions actuellement utilisées est la multiplication des gammes de
mesures de façon à assurer, dans chacune d’entre elles, une précision optimale et adaptée aux
besoins.
La fonction mesures est moins développée que pour les bancs de recherche ou de mise
au point mais doit quand même répondre aux exigences de qualité et de quantité requises par
la nécessité d’analyses précises post essai. Par contre, la fonction pilotage est très développée
pour permettre la réalisation de nombreux cycles nécessitant le pilotage automatique d’un
grand nombre de fonctions.
Outre les bancs d’essais classiques, on trouve quelques bancs dits « de choc
thermique » pouvant réaliser des cyclages thermiques sévères (variation brutale de – 20 °C)
sur le liquide de refroidissement. Ils utilisent, pour cela, une réserve importante (500 à 600 L)
de liquide de refroidissement porté à une température voisine de
– 30 °C, ainsi qu’un système de circulation forcée autonome. Un système pilotable de vannes
permet l’aiguillage sur le circuit banc classique ou sur la réserve froide.
rotation sur un banc à vide afin de vérifier sa fonctionnalité ou être rodé sur un banc simple de
façon à ne pas occuper une cellule spécifique par des essais sans rapport avec son équipement.
L’installation dans la cellule est alors réalisée très rapidement (environ 1/2 h).
La règle de l’engagement maximal conduit également à travailler 24 h sur 24, soit en
assurant une présence humaine permanente, soit, et c’est ce qui devient la règle actuellement
grâce aux développements de l’informatique, en automatisant au maximum toutes les
fonctions de pilotage, d’acquisition et de sécurité. Le taux d’utilisation du banc est en
moyenne de l’ordre de 50 à 60 % et peut atteindre 85 à 90 % ponctuellement en endurance
(600 à 650 h de rotation par mois).
Les freins d’absorption de puissance se caractérisent par la manière dont est dissipée
l’énergie. L’élément de mise en charge assurant l’absorption de puissance du moteur est une
machine hydraulique ou électrique.
Avant les années 60, l’élément de mise en charge des moteurs thermiques était
essentiellement le frein hydraulique type Froude : la variation de charge était obtenue par la
modification, de façon mécanique, de l’orientation des aubages internes. Ce type de frein était
robuste, fiable mais peu précis ; la stabilité en régime était médiocre, les fuites d’eau
importantes et le pilotage délicat. Pour toutes ces raisons, mais aussi grâce aux progrès
importants réalisés en électronique, les années 60-70 ont vu l’avènement du frein électrique à
courants de Foucault, beaucoup plus souple d’utilisation et permettant une régulation et un
pilotage précis.
Ils utilisent, dans la plupart des cas, le principe de Föttinger : un rotor, solidaire de
l’arbre du frein et comportant des aubages droits ou inclinés, est situé entre deux chambres de
turbulence alimentées en permanence par une arrivée d’eau sous pression, le réglage de la
charge étant réalisé par une vanne placée en aval. L’arbre est relié au stator par l’intermédiaire
de roulements. Le stator pivote par rapport au bâti, soit sur des roulements oscillants, soit sur
des lames de flexion (brevet Schenck), la réaction aux efforts de freinage est réalisée par
l’intermédiaire du système de mesure de couple (peson électronique ou balance mécanique),
le frein est dit : monté en balance.
Le domaine d’utilisation est limité vers les bas régimes par la courbe de saturation
hydraulique et le couple maximal admissible (résistance mécanique), ensuite par la puissance
maximale déterminée par les conditions limites de refroidissement, puis par le régime
maximal de rotation (limites mécanique et hydraulique) et, enfin, vers les faibles charges par
les courbes de traînées avec ou sans eau.
L’alimentation en eau du frein est assurée par un circuit ouvert (le circuit aval étant à
la pression atmosphérique) avec une pression amont de 0,4 à 0,5 bar. Le débit nominal est de
l’ordre de 0,5 L/min par kilowatt nominal moteur. Un soin particulier sur la qualité de l’eau
est nécessaire afin de garantir la longévité du frein (dureté de CaO/L, filtrée et traitée). La
différence de températures maximales entre l’entrée et la sortie du frein est de l’ordre de 40 à
50 °C, et la température maximale admissible en sortie varie de 60 à 80 °C en fonction de la
dureté de l’eau. La commande du frein est réalisée en agissant sur la vanne de sortie d’eau. Le
frein classique à aubages inclinés ne permet qu’un seul sens de rotation. Des rotors à aubages
droits permettent la rotation dans les deux sens mais au détriment des caractéristiques.
La construction du frein permet en général la rotation dans les deux sens. L’eau de
refroidissement est, comme pour les freins hydrauliques, très surveillée en qualité. Le débit
est du même ordre (0,5 L/min par kilowatt nominal moteur). Le pression d’alimentation est,
par contre, plus élevée en raison de la perte de charge interne beaucoup plus importante
(pression d’alimentation de 2 à 4 bar).
Le prix
Le frein hydraulique est d’environ 30 à 50 % moins cher que le frein électrique.
La fiabilité
La fiabilité en endurance est à l’avantage du frein hydraulique, d’autant que le frein électrique
est beaucoup plus sensible aux variations de conditions de fonctionnement. Il faut, en général,
limiter sa puissance nominale entre 60 et 70 % de sa valeur réelle dans le cas de cycles
alternant des phases à faibles charges et des phases à fortes charges (cycles très utilisés en
essais d’endurance).
La régulation
La régulation du régime de rotation est plus aisée dans le cas du frein électrique, le frein
hydraulique étant sensible aux fluctuations de la pression amont.
Nous nous contenterons, dans le cadre de cet article, d’énumérer les dispositifs les plus
usuels utilisés pour la mesure du couple. Le lecteur pourra se reporter à l’article Force.
Couple. [R 1 820] dans le traité Mesures et Contrôle. Il existe actuellement trois types
principaux de dispositifs de mesure de couple :
On désigne par plate-forme d’essais l’ensemble sur lequel sont agencés le moteur et le
frein d’absorption de puissance. Elle est composée d’un marbre métallique en fonte ou en
acier, rainuré de façon à pouvoir fixer rigidement le système support moteur et le frein
d’absorption de puissance, la tendance actuelle étant en effet de disposer moteur et frein (ou
génératrice) sur le même support. Ce marbre est fixé rigidement sur une dalle en béton, le tout
reposant sur des plots élastiques permettant d’isoler des vibrations le reste du bâtiment.
Le système support moteur doit également être étudié de façon à garantir un maximum
de représentativité vis-à-vis du comportement vibratoire du moteur et de ses accessoires ;
c’est pourquoi il devra permettre une mise en place identique à celle du véhicule. Il est
souvent indispensable d’utiliser le carter de la boîte de vitesses quand celui-ci est employé
pour la fixation du groupe motopropulseur sur le véhicule. La liaison moteur/frein se fait par
un accouplement élastique adapté, directement fixé sur le volant moteur. On vérifie, à chaque
nouveau montage, que la fréquence propre de celui-ci soit située en dehors de la plage
d’utilisation du moteur de façon à éviter toute résonance parasite due au montage lui-même.
Il faut enfin disposer sur la ligne les prises de température, de pression, de fumées et
d’analyse de gaz. On prendra soin également de disposer autour de la ligne, aux endroits
propices, une gaine protectrice de façon à éviter tout accident de brûlure.
Le circuit est composé d’une réserve d’eau importante, d’un groupe de motopompes
assurant la circulation d’eau et d’un système de réfrigération. Un soin particulier est porté au
traitement de l’eau de façon à garantir la longévité des échangeurs et des freins (dureté, anti
algues, antibactéries, etc.).
Le circuit d’eau moteur doit être adaptable à tous les types de circuits existants de
façon à garantir des conditions de fonctionnement du moteur représentatives (débit, pressions,
températures). Il est le plus court possible afin de diminuer les pertes de charge et permettre
d’optimiser les caractéristiques dynamiques de régulation. La perte de charge globale est
ajustée à l’aide d’une vanne. L’échangeur est généralement tubulaire du type eau/eau. La
puissance à évacuer peut varier de 60 % de la puissance nominale pour un moteur à essence
suralimenté, à 110 % de la puissance nominale pour un moteur Diesel à préchambre.
Les matériaux des différents éléments constitutifs sont étudiés en fonction de leur
sensibilité à la corrosion électrochimique vis-à-vis du liquide de refroidissement utilisé. Les
sécurités sont multiples : niveau d’eau minimal et pression maximale dans le vase
d’expansion, température d’eau maximale sortie moteur et température maximale de la
culasse. Pour la réalisation de cycles thermiques particuliers, on a recours à un circuit
spécifique avec un réservoir d’eau glycolée froide (– 20 à – 30°C) et une pompe auxiliaire de
circulation.
— des cuves de stockage (capacités de 10 000 à 40 000 L) ; leur implantation fait l’objet de
spécifications dans le cas de réglementations des installations classées ;
Les carburants utilisés pour les essais de recherche et de mise au point sont spécifiques
avec des tolérances de fabrication très serrées. Pour les essais d’endurance, les carburants sont
issus des spécifications commerciales avec néanmoins des fourchettes de tolérances resserrées
de façon à garantir l’homogénéité des résultats d’essais.
Il existe différents types d’appareils de mesures, mais, dans tous les cas, il faut prévoir
un système de dégazage performant :
—la balance : on mesure le temps de consommation d’une masse donnée de carburant. C’est
le moyen le plus répandu. Sa précision est bonne (de l’ordre de 1 %) ;
—les compteurs volumétriques : l’élément de mesure est une pompe volumétrique à palettes,
à engrenages, où à piston. La mesure du débit est réalisée par la mesure de la vitesse de
rotation de la pompe. Ce dispositif peut être très précis (erreur inférieure à 1%) mais nécessite
une régulation parfaite de la température et une mesure très précise de la densité ;
La plupart des bancs d’essais sont actuellement gérés par informatique, ce qui permet
l’acquisition et le traitement d’un grand nombre de paramètres, le pilotage de fonctions
multiples et la surveillance précise des fonctions à risques du moteur et du banc. Les données
sont recueillies à l’aide de capteurs analogiques tels que : thermocouples type K, sondes à
résistances (100 Ω ) pour des mesures précises de température de fluides, capteurs de pression
à jauges de contraintes sur couche mince, capteurs inductifs pour les mesures des régimes de
rotation, et pont de jauges de contraintes pour les mesures de couple moteur. Le signal
analogique est alors conditionné et converti en signal numérique pour le stockage et
l’exploitation ultérieure sur ordinateur. Celui-ci assure la gestion des périphériques, le calcul
de paramètres à partir des données acquises, le pilotage du frein, du positionneur de papillon,
etc., et la surveillance des paramètres moteur et banc pour garantir la sécurité de l’essai et du
matériel.
La figure ci- dessous donne le schéma de principe d’un banc d’essais moteurs pour
pilotage manuel avec les niveaux de mécanique, de commande et de régulation.
Les risques
La protection
La détection
— un détecteur optique de flamme UV couvrant un angle de 120° placé soit au plafond, soit
au mur face au moteur ;
L’extinction
RANAIVOMANANA Mamitiana James Page 26
Promotion 2013
Contribution à la conception d’un banc d’essai énergétique d’un moteur à essence 2013
»
PARTIE 2 :
CONCEPTION ET
REALISATION DU
BANC D’ESSAI.
Elle fut conçue pour concurrencer les BMW série 3, en attirant une clientèle plus jeune
et ne possédant pas forcement des moyens élevés.
On va utiliser un moteur à essence existant déjà dans notre garage au bloc technique
avec les informations suivantes :
Type : 124
Marque : MERCEDES-BENZ
Description générale :
• Nombre de temps : 4
Dimensions :
Nombre de soupapes : 8
Mais pour le technicien comme pour le conducteur avisé, c’est la masse de la voiture,
son couple moteur et le régime auquel il est disponible qui sont les données essentielles, car
elles conditionnent le comportement du véhicule en situation réelle, le service qu’il peut
rendre et son prix de revient. Voici quelques explications…
L’origine du mouvement
Cette force qui accélère la masse de la voiture, c’est la force de traction. Elle s’exerce
au contact du sol grâce à la rotation des roues motrices. Mais qu’est-ce qui fait tourner les
roues motrices ? C’est le couple moteur.
Ainsi par exemple, un camion délivrant un couple moteur de 2000 Nm pour une masse
de 40 tonnes dispose d’un couple spécifique de 50 Nm/t. Une voiture délivrant un couple
moteur de 300 Nm pour une masse de 1,5 tonne dispose d’un couple spécifique de 200 Nm/t,
soit quatre fois plus.
D’ailleurs la puissance revendiquée par les constructeurs est toujours une valeur
maximale, disponible uniquement au régime indiqué, et à condition que la commande des gaz
soit grande ouverte…
Si l’une de ces deux conditions n’est pas remplie ou a fortiori les deux, le conducteur
ne disposera que d’une partie seulement de la puissance annoncée. Mais cela, les publicitaires
se gardent bien de le préciser…
Cette disponibilité peut évidemment varier d’un modèle à l’autre, et surtout d’une
motorisation à une autre, mais elle obéit globalement aux mêmes règles, quels que soient les
marques ou les modèles de véhicules. Les valeurs de couple et de régime moteur priment sur
la puissance car elles conditionnent les performances réelles, comme par exemple celle
consistant à tracter une charge en montée.
C’est là tout l’intérêt des motorisations diesel dont le couple est plus généreux,
disponible à des régimes moins élevés, et sur une plage souvent plus étendue que celle des
moteurs à essence.
…….
La valeur du couple moteur dépend de l’aptitude d’un moteur à introduire dans les
cylindres un mélange air-carburant parfaitement homogène, et surtout de sa capacité à en tirer
le maximum d’énergie au moment de la combustion.
C’est pourquoi le couple moteur, toujours relativement modeste à bas régime, atteint
sa valeur maximale aux régimes intermédiaires pour décroître ensuite inexorablement au fur
et à mesure que la vitesse de rotation augmente, comme si le moteur finissait par
s’asphyxier…
Pour ces mêmes raisons, tant que le moteur fonctionne dans sa plage de régime de
couple maximum, la consommation de carburant, la pollution de l’environnement et donc le
prix de revient du kilomètre parcouru se maintiennent aux valeurs les plus basses dont le
véhicule est capable.
Pour donner une idée de ce rôle, il suffit de savoir que la combinaison correspondant à
la première vitesse multiplie le couple moteur en moyenne par 15 pour les voitures de
tourisme, en moyenne par 50 pour les poids lourds. Certains camions disposent alors d’un
couple de traction d’une valeur supérieure à 100 000 Nm !…
Ici une roue de 16 dents (flèche verte) entraîne une roue de 24 dents (flèche rouge).
Dans cet exemple, la démultiplication est le quotient 24/16 = 1,5 : ça signifie que le couple
moteur est multiplié par 1,5 tandis que la vitesse de rotation est divisée par 1,5.
Le couple antagoniste est le terme technique qui désigne ce que les conducteurs
appellent couramment le ‘‘frein moteur’’. En effet, tout moteur thermique en rotation délivre
inévitablement un couple antagoniste dès qu’on supprime son alimentation en carburant.
Dès lors, dès qu’on cesse d’alimenter le moteur, ces résistances créent un couple
antagoniste largement suffisant pour ralentir la voiture, même si son efficacité n’égale jamais
celle des freins.
La disponibilité du couple antagoniste n’obéit pas aux mêmes lois que celles du couple
moteur. En effet, le couple antagoniste est toujours proportionnel à la vitesse de rotation du
moteur, ce qui signifie que la valeur la plus élevée est obtenue au régime maximal fixé par le
constructeur. D’où l’intérêt de disposer d’un compte-tours…
De même que le couple moteur, le couple antagoniste est relayé et donc multiplié par
la transmission, ce qui amène la nécessaire distinction entre couple antagoniste (vilebrequin)
et couple de retenue (arbres de roues)…
Et une fois ces paramètres connus, il serait enfin possible d’isoler la valeur du couple
antagoniste…
Le second intérêt de cette manœuvre est d’éviter le recours aux freins, leur usure et
l’émission de microparticules dans l’atmosphère.
Cm = F . D
Démultiplication de la transmission :
Couple de traction :
Ct = Cm . X
Force de traction :
F = Ct / R
Force de retenue :
F=C.X/R
Accélération :
ϒ=F/M
ϒ : accélération,[m.s-2]
M : masse, [kg]
Le frein à tambour fonctionne aussi simplement qu’on l’imagine, une fois qu’on
appuie sur la pédale de frein, ce dernier actionne le centrale de freinage et fait circuler le
liquide de frein dans le tuyau jusqu’au cylindre de la roue. De là, elle pousse sur le segment
de freins qui vient frotter sur le tambour via les garnitures. Rappelons-le, le tambour tourne
avec la roue, donc si on va appuyer et frotter au dessus, il va s’arrêter et la roue avec. Et le
déplacement des mâchoires avec les garnitures est donné par la figure suivante.
Avantage :
L’avantage principal du frein à tambour est son prix, il revient beaucoup moins cher de
le fabriquer par rapport à un frein à disque. C’est la raison pour laquelle il équipe en majorité
les voitures Low-Cost et les petites voitures. Pour ces dernières, le frein à tambour convient
parfaitement car les énergies à dissiper sont plus faibles du fait de la légèreté du véhicule.
Le frein à tambour a aussi un avantage bien souvent oublié : c’est un excellent frein de
parking, ce qui rend le frein à disque plus performant en fonctionnement dynamique (en
roulant…) c’est sa très grande capacité à échanger rapidement la chaleur. Par contre, en
fonctionnement statique, quand on fait garer un véhicule dans une pente, c’est la surface des
garnitures qui rentre en jeu puisqu’il n’y a plus d’échange thermique.
Plus les surfaces en contact sont grandes, plus c’est mieux. Hors sur un frein à disque la
surface bloquée sur le disque est très petite comme celle d’une pince à linge donc c’est pas du
tout sûr. Il est donc beaucoup plus performant sur des pentes raides en mode parking.
Du point de vue de la sécurité, l’élément le plus important d’une voiture est son
système de freinage. Il est donc important que les freins soient correctement réglés et que les
garnitures soient rapidement remplacées lorsqu’elles sont usées.
L’élément essentiel d’un banc d’essai moteur est l’installation du frein moteur ainsi que les
moyens de mesure et le système de refroidissement.
En générale, le moteur tourne à vide et on ne peut pas évaluer ses propriétés ou ses
caractéristiques donc on adopte le système de freinage pour une étude beaucoup plus
approfondie.
On installe le tambour qui sera fixé directement sur le volant moteur de notre moteur à
l’aide de 4 vis M10 de qualité 8.8 avec une petite modification pour assurer une bonne liaison
entre ces deux derniers c'est-à-dire la contact directe pour éviter une excentricité lors de la
rotation du moteur et du jeu axial.
Le volant moteur joue le rôle de la roue d’une voiture qui est liée au tambour par des
goujons comme le cas des deux (2) roues arrière.
Dans la suite de cette étude, la boite de vitesse ne sera plus d’aucune utilité car le
système de freinage prendra sa place et réduira l’encombrement dans l’ensemble de toute
l’installation. On a fait en sorte que l’ensemble flasque et accessoire puisse entrer dans le
carter de la boite de vitesse sans modifier le dernier car c’était déjà le concept original.
L’arbre peut glisser à l’intérieur de son logement avant tout réglage pour assurer la
garantie du montage et éviter les risques potentiels.
On utilisera :
Le tambour
Le flasque et accessoires
Maitre cylindre avec bocal ( réservoir)
Manomètre hydraulique 6 Bar
3.1.1 Boulonnerie :
C’est une tige filetée avec tête (ou corps) associée à un écrou.
Un effort de serrage est réalisé par le boulon entre deux pièces qu’il traverse.
Mode d’action :
Les deux pièces à assembler sont en contact par adhérence, suite à une pression
exercée par la tête de boulon et de l’écrou.
Caractéristiques du boulon :
.portage : par force interne de la tête du boulon et face d’appui de l’écrou.
.Manœuvre : immobilisation du corps, par forme appropriée de la tête et serrage de l’écrou.
.Résistance : -A l’extension : prévoir le diamètre en fonction de serrage.
-A l’arrachement des filets : hauteur de l’écrou suffisante.
.Type de boulon :
Tête de boulon et écrou de forme hexagonale H.
Dimension :
->Dans l’étude de notre ensemble frein, au niveau du tambour et du volant moteur,
nous sommes en présence d’un boulon en acier C25 et admettons un effort de serrage de
1800[N].
-Diamètre d : à déterminer après calcul de la section minimale de la tige du boulon, en
fonction de l’effort de serrage.
ிೡ ݒܨ గ.ௗ²
Soit : σ ≥ et ܵ௩ ≥ =
ௌೡ ఙ ସ
Avec :
-d : diamètre de la vis
=>d ≥ 9,57
On prend d= 10[mm]
Avec :
Mcs : moment du couple de serrage.
Qn : effort normal presseur entre les pièces à assembler.
Rm : rayon moyen du filet.
ݎ : rayon moyen de la surface d’appui sous la tête.
Tableau 2 : Abaque pour la relation entre les classes de qualité, l’effort et le diamètre de la
vis
Caractéristiques de l’écrou :
Ce sont des écrous manœuvrés par clés.
• Type de l’écrou : écrous hexagonaux
d Pas a h
M 10 1,5 16 8,4
M14 2 21 12,8
Efforts de serrage :
Les pièces à réunir sont simplement percées de trous lisses, débouchant pour la boulonnerie.
Si un serrage est trop énergique, une vis risque :
-De faire éclater la tête ;
-De décoller la tête du corps de la vis ;
-De sectionner les filets
Pour obtenir donc un serrage efficace, les vis doivent être immobilisées en rotation et on
utilise la clé dynamométrique, qui permet d’évaluer et de mesurer la valeur du couple de
serrage.
3.1.2 Soudures :
Caractères fondamentaux :
-Echauffement rapide et local du métal.
-Apparition du métal liquide dont une partie au moins provient de la fusion partielle de
la pièce à assembler.
-Formation d’un bain liquide unique.
-Refroidissement rapide de l’assemblage.
La forme et les qualités d’un assemblage soudé dépendent du procédé de soudage, des
paramètres de soudage, de la matière à souder, du métal d’apport, et autres facteurs (ex : la
qualité du soudeur).
On obtient un assemblage hétérogène.
Avantage :
Le soudage est un assemblage avec de bonne qualité thermique et mécanique.
Il est très économique par rapport aux autres procédés d’assemblages permanents.
mode d’action :
Le dépôt de métal réunissant pour souder les deux éléments d’un assemblage
s’appelle cordon ; il peut être assimilé à un obstacle ou à un lien s’opposant au déplacement
des éléments réunis.
types de soudures :
o Soudures d’équerre : sur tranche, sur face ou tranche sur face.
o Soudures bout à bout : avec chanfrein en V ou en X.
Types de cordons :
Le cordon présenté en congé ou en bombé « a » est la gorge.
ܮ௨ = L – 2a
L : Longueur effective
a : gorge : généralement a = e (épaisseur de la tôle la plus mince).
° Section résistance :
ܵ௦ = a x ܮ௨
Sollicitation :
-Contrainte admissible pour le métal d’apport : R=14 [daN/mm²]
-Section résistance de la soudure : Ss [mm²] , c’est la section maximale.
-Efforts appliqués à la soudure : Fs [daN]
On doit avoir :
ிೞ
≤ R.α
ௌೞ
α = 0,65 : coefficient appliqué dans le cas de soudure bout à bout, avec cisaillement, et
soudure d’angle toutes sollicitations.
5.1 Principe
Le principe consiste à recueillir dans un poste d’ordinateur des grandeurs physiques ou
chimiques délivrées par toute installation quelconque. Cependant ces installations peuvent
rarement communiquer directement en raison de la différence de langage utilisé. D’où la
nécessité d’implanter un dispositif appelé « carte d’acquisition de données » permettant de
traduire les grandeurs provenant des installations vers des signaux compréhensibles par
l’ordinateur, et vis versa.
- extraction de l’information
Capteur
Lorsque l’on souhaite traduire une grandeur physique en une autre grandeur, on fait
appel à ce que l’on nomme classiquement « capteur ». Son rôle est de donner une image
interprétable d’un phénomène physique de manière à pouvoir l’intégrer dans un processus
plus vaste. La « mesurande » est le nom de la grandeur physique que l’on souhaite connaître.
Echantillonneur-bloqueur
Le rôle d’un échantillonneur bloqueur (E/B) est de maintenir constante
l’amplitude de l’échantillon prélevé toutes les périodes d’échantillonnage Te durant le temps
nécessaire à sa conversion.
• BUS
Tout système informatique est constitué d’une carte mère. Sur ces cartes mères, outre
les composants principaux tels que le processeur, le BIOS, la RAM ou la mémoire cache, il
faut absolument que ceux-ci puissent communiquer entre eux. C’est le rôle des BUS.
• Port Parallèle
Conçu à l'origine pour liaisons en sortie vers une imprimante, il est utilisé pour bien
d'autres choses, aussi bien en sortie (usage standard) qu'en entrée-sortie (les données d'entrée
transitent via les lignes de contrôle).
L'usage normal consiste à sortir 8 lignes (1 octet) de données sous forme parallèle et
de contrôler les échanges au moyen de 5 lignes en entrée (Busy, _Ack, PE, Slct, Error) et 4 en
sortie (_Slctin, _init, _afdx, _strobe). Le port parallèle a subi des évolutions qui lui ont permis
de considérer (sous sa forme actuelle) les lignes de données bidirectionnelles.
• Port série
Utilisé pour connecter une grande variété de périphériques (imprimante série, souris,
appareils industriels, etc.). Il peut être configuré de différentes manières, tant en ce qui
concerne la rapidité des échanges, qu'en ce qui concerne le format des mots transmis ou le
contrôle de la parité. Ceci nécessite de la part de l'utilisateur une bonne connaissance des
réglages de l'appareil connecté. Le Port série est destiné aux liaisons entre 2 appareils, ce n'est
donc pas exactement un bus.
L'échange de donnée se fait par ligne unique. Les bits sont donc envoyés à la suite. Les
ports séries actuels sont bidirectionnels (2 lignes, une par sens de communication).
Interface logiciel
Les signaux reçus par l’intermédiaire des ports d’Entrées/Sorties sont en général de
type numérique. L’ordinateur peut ainsi les comprendre grâce au langage machine. Cependant
l’utilisateur ne peut percevoir ces informations sans l’aide d’un outil permettant d’afficher ces
données via l’écran de son ordinateur.
Il est de ce fait nécessaire de créer une interface afin que l’utilisateur puisse
communiquer avec l’ordinateur. Cette interface doit permettre la visualisation des données
acquises par le biais de l’écran ainsi que la saisie d’instructions à exécuter grâce au clavier.
• Langage de programmation
La création des applications nécessite l’écriture des programmes que celles-ci pourront
utiliser afin de satisfaire les besoins de l’utilisateur. L’écriture de ces programmes diffère en
fonction du langage employé ainsi que du logiciel de programmation choisi. Les logiciels de
programmation les plus utilisés actuellement sont :
C et C++
Borland Delphi
Visual Basic
Turbo Pascal
JAVA
Assembleur
• Fonctionnalités
Après avoir écrit et compilé les programmes à exécuter, on obtient une application
exécutable au niveau de l’ordinateur. Cette application est un logiciel qui devrait ainsi avoir
les fonctionnalités suivantes :
Accéder aux signaux captés par la carte d’acquisition via les ports E/S
Traduire ces signaux en un langage compréhensible par l’utilisateur
Afficher les informations à l’écran de l’ordinateur
Transmettre les instructions fournies par l’utilisateur à la carte d’acquisition
- Une mémoire morte EEPROM de 256 octets pour la sauvegarde des données. Une mémoire
de type FLASH de 8 Kmots (1mot = 14 bits) .
- 33 lignes d'entrées /sorties. Chaque sortie peut sortir un courant maximum de 25 mA. - 3
Temporisateurs :
· TIMER 1 (compteur 16 bits avec prédiviseur et possibilité d'utiliser une horloge externe
réseau RC ou QUARTZ).
· L'ALU (Unité Arithmétique et Logique) : Exécute les opérations sur les donnés.
· Le multiplexeur « MUX ».
5.3.2.2 Horloge :
L'horloge peut être soit interne soit externe. L'horloge interne est constituée d'un
oscillateur à quartz ou d'un oscillateur RC. Avec l'oscillateur à quartz, on peut avoir des
fréquences allant jusqu'à 20 MHz selon le type de microcontrôleur.
Le filtre passe bas (Rs, C1, ) limite les harmoniques dus à l'écrêtage et réduit l'amplitude de
l'oscillation. Avec un oscillateur RC, la fréquence de l'oscillation est fixée par Vdd, Rext et
Cext. Elle peut varier légèrement d'un circuit à l'autre.
Dans certains cas, une horloge externe au microcontrôleur peut être utilisée pour synchroniser
le PIC sur un processus particulier. Quelque soit l'oscillateur utilisé, l'horloge système dite
aussi cycle d'instruction est obtenue en divisant la fréquence par 4. Le terme Fosc/4 désigne
l'horloge système. Par exemple on obtient un cycle d'instruction de 1 MHz, en utilisant un
quartz de 4 MHz.
Cette mémoire n'est pas reliée au bus de données (DATA Bus), elle sert à stocker le
programme du PIC, mais pas les variables du programme. L'avantage de cette mémoire c'est
qu'on peut l'effacer et la réécrire facilement.
- La broche MCLR sert à initialiser le pic qui dispose de plusieurs sources de RESET
(POR: la mise sous tension, EXTERNAL RESET: remise à zéro externe, WDT: chien de
garde, BOR : baisse de tension d'alimentation).
- Les broches VDD (Broche 11 et 32) et VSS (Broche 12 et 31) servent à alimenter le PIC.
- Les broches OSC1 (Broche 13) et OS (Broche 14) permettent de faire fonctionner
l'oscillateur interne du PIC qui peut être (un quartz, un résonateur céramique, un oscillateur
externe ou un réseau RC).
5.3.5.1 Port A :
Le PORTA est un port de six bits donc six entrées/sorties numérotées de RA0 à RA5 qui
peuvent être utilisées comme des entrées pour le : (Convertisseur Analogique Numérique, le
TIMER0, dans ce cas la pin RA4 sera utilisé comme entrée pour configurer TOCKI est de
type drain ouvert). Les registres associés avec le port A sont :
Registre TRISA :
TRISA=1 : les lignes du PORTA sont configurées en ENTREES, et le driver de sortie est
placé en haute impédance.
Registre ADCON1 :
On retiendra seulement que pour configurer les 5 bits du Port A en entrées sorties digitales, il
faut positionner les 4 bits PCFG à 0110.
5.3.5.2 Port B :
C'est un port bidirectionnel de 8 bits (RB0 à RB7). Ses registres associés sont
Registre TRISB :
Le PORTB est configuré en entré si TRISB est mis à 1 et lorsque ce dernier est mis 0 le
PORTB est en sortie.
En mode entrée chaque broche du PORTB doit être maintenue à un niveau haut par
l'intermédiaire de résistances de 10 k pour ne pas déclencher d'interruptions imprévues qui
peut être activé ou désactivé par la mise à 1 ou a 0 du 7èmè bit du registre OPTION.
Au reset, le tirage est désactivé. Il est inactif quand le port est configuré en sortie.
En entrée, les broches RB4 à RB7 peuvent déclencher l'interruption. On parlera là- dessus
dans le paragraphe réservé aux interruptions.
Registre OPTION :
Ce registre en lecture écriture permet de configurer les prédiviseurs du Timer et du Watchdog,
la source du Timer, le front des interruptions et le choix du Pull up sur le Port B.
5.3.5.3 Port C
Il s'agit d'un PORT de 8 bits bidirectionnels. Il est partagé avec le module de transmission
synchrone I2C et l'USART. La configuration de direction se fait à l'aide du registre TRISC.
Registre TRISC:
Au reset toutes les broches sont configurées en entrée. Toutes les broches du port C peuvent
être utilisées soit comme E/S normales soit comme broches d'accès à différents modules
comme le timer1, les modules de comparaison et de capture CCP1/2, le timer 2, le port I2C ou
le port série, ceci sera précisé au moment de l'étude de chacun de ces périphériques.
Registre TRISD :
Chaque broche est configurable en entrée ou en sortie. Pour la configurer en entrée le TRISD
doit être mis à 1, sinon 0 en sortie.
Le PORTD peut être utilisé dans un mode particulier appelé " parallel slave port " pour cela il
faut placer le bit 4 (PSPMODE) de TRISE à 1. Dans ce cas les 3 bits de PORTE deviennent
les entrées de control de ce port (RE, WE et CS)
5.3.5.5 Port E :
Le PORTE contient seulement 3 bits RE0, RE1 et RE2. Les 3 bits sont configurables en
entrée ou en sortie à l'aide du registre TRISE.
Les 3 bits de PORTE peuvent être utilisés soit comme E/S numériques soit comme entrées
analogiques du CAN. La configuration se fait à l'aide du registre ADCON1. Les registres
associés sont :
Registre TRISE : Si TRISE est placé à 1, Les trois bits de ce port deviennent les entrées de
control du PORTD qui fonctionne en mode " parallel slave port ".A la mise sous tension
(RESET), les 3 broches du PORTE sont configurés en entrées analogiques.
Registre ADCON1 :
Les pattes AN2 et AN3 peuvent être utilisées comme références de tension ou comme entrées
analogiques standard. Les tensions de référence haute et basse peuvent être choisies par
programmation parmi: VDD (broche PA3) pour VREF+ et VSS (broche PA2) pour VREF-
.On peut donc numériser jusqu'à 8 signaux analogiques.
Pas tous en même temps, étant donné qu'il n'y a qu'un seul module de conversion
pour 8 signaux d'entrées multiplexées. Mais si les signaux n'évoluent pas trop vite (fréquence
basse), la numérisation du signal se fait sur la patte AN0, puis sur AN1...
· La résolution du convertisseur. Ici 10 bits, donc meilleur qu'un convertisseur 8 bits, mais
moins précis qu'un 12 bits.
· Le temps de conversion.
· La rapidité d'évolution des signaux présents sur les entrées (leur fréquence pour des signaux
périodiques).
PARTIE 3 :
APPLICATIONS
PARTIE 3 : APPLICATIONS
Avant tout programmation du PIC, voici les différents élément qui constituent la carte
d’acquisition de donnée :
PIC 16F877A
Capteur tachymétrique
Port parallèle
Diode zener
Condensateur
Quartz 4Mhz
L’alimentation
Lorsque l’on souhaite traduire une grandeur physique en une autre grandeur, on fait
appel à ce que l’on nomme classiquement « capteur ». Son rôle est de donner une image
interprétable d’un phénomène physique de manière à pouvoir l’intégrer dans un processus
plus vaste. La « mesurande » est le nom de la grandeur physique que l’on souhaite connaître.
cas, nous allons employer une petite générateur de courant à tension continue qui varie de 0 à
5V en évoluant sur la plage de régime de 0 à 5000tr/min comme le montre la figure suivante :
Son rôle est de faire circuler le courant dans un même sens, mais permet le passage du
courant dans le sens inverse à partir d’une certaine tension inverse sans destruction de la
diode. Une diode zener correspond à un clapet anti-retour équipée d’une soupape de sécurité
dans un circuit.
1.1.2 Programmation
Une fois que la carte est prête à utilisée, on installe le microcontrôleur sur le
programmateur PIC pour le donner une mémoire qu’il va employer. Afin de programmer ce
microcontrôleur, il est nécessaire d’écrire des lignes de codes écrits en assembleur. L’outil
requis est le logiciel MPLAB IDE v8.36 fourni par Microchip Technology Inc. Après avoir
écrit le programme, on le compile pour obtenir un fichier Assembleur *.asm. Ce fichier doit
ensuite être converti en un fichier objet *.hex qui est écrit en code hexadécimale, langage
compréhensible par les microcontrôleurs PICs.
Programmation du composant
Après avoir été programmé, le PIC pourra être ensuite disposé sur la carte.
Avant chaque utilisation, vérifier que toutes les connections au niveau du moteur et le
frein sont parfaites pour éviter les risques potentielles d’accident c'est-à-dire que la tige du
piston du maitre-cylindre est en position repos et le tambour tourne sans contact avec le
flasque et les mâchoires.
Une fois que le moteur démarre et que les capteurs sont mise en place sur l’axe du
compteur de tour moteur et sur l’axe de l’aiguille du manomètre, on accélère le moteur
jusqu’au nombre de tour moteur désiré, puis on actionne le frein petit à petit afin que la
pression nécessaire puisse bloquer le moteur et le fasse arrêter. On prendra cette mesure en
cliquant sur « résume » et les données sont cumulées dans un tableau à 6 (six) lignes et de
2(deux) colonnes qui comporte respectivement le tr/min et la pression de freinage.
L’environnement est l’ensemble des conditions naturelles et culturelles agissant sur les
organismes vivants et les activités humaines.
Maintenant, en ce 3ème millénaire, nous en sommes déjà les témoins d’une grave déclin
concernant le changement climatique dû aux émissions à très grande échelles de gaz à effet de
serre. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
(GIEC), publié en 2007, fait le constat suivant : Le réchauffement du système climatique est
sans équivoque, car il ressort désormais des observations de l’augmentation des températures
moyennes mondiales de l’atmosphère et de l’océan, de la fonte généralisée des neiges et des
glaces, et de l’élévation du niveau moyen mondial de la mer.
Alors que le diesel en émet 2,77 kg. En tenant compte du cycle de vie, de l’extraction à
l’émission en bout de tuyau, ces combustibles en émettent respectivement 2,5 kg et 3 kg par
litre.
CONCLUSION
Le travail de mémoire de fin d’étude est le fruit d’une rude formation de cinq années et
qui rassemble en général tous les différentes cours concernant la partie mécanique sur la mise
en place du système de freinage commençant par le type d’assemblage tels que permanent ou
démontable et différents travaux sur les Machines-Outils. Ensuite, il y a la partie électronique
pour la conception de la carte d’acquisition ainsi que l’alimentation de cette dernière. Enfin, la
plus dure c’’est de numériser ses données mécaniques en utilisant l’informatiques qui est
l’élément clé.
Mais le point le plus important est la dernière partie qui est l’association de
l’électronique et de l’informatique car on a utiliser beaucoup de composants très important
tels que le PIC 16F877A ou le microcontrôleur qui est le cerveau de la carte d’acquisition et
de tout le projet en général.
Investir pour une bonne cause est la moindre des choses, pour mieux aidées les
nouvelles générations durant l’accomplissement des autres travaux de recherches , il a permis
de savoir d’une part des solutions concernant comment les grands constructeurs évaluent
leurs produits avant de les lancées sur le marché international. Et c’est grâce à ses types de
banc d’essai qu’on améliore d’autres gammes de produits.
(6) Henri LE GUEN, Claude FORTIN, Pascal GREMEZ, Jean-Louis MAGNET, Jean-Pierre
POUILLE, Fernand ROUX-« Moyens spécifiques d’ essais»
(11) RAYNAL (K.). – « les essais moteurs à combustion interne. » IFP 22481-1 et 22485-2
[2] http://ourspace418.wordpress.com/2008/06/06/le-frein-a-tambour-pour-les-nuls/
[3] http://www.autobrico.com/reparation-entretien-automobile/freins/
[4] http://wiki.mercedes-benz-classic.com/index.php/Kategorie:W201/en
[5] http://www.ifp.com
[6] http://www.hobbyprojects.com
[7]http://www.memoireonline.com/09/09/2679/m_Programmation-en-C-du-micro-controleur-PIC-
16F877
[8]http://www.Technique-Ingénieurs.fr
[9]http://montage-schema-electronique.blogspot.com/2011/05/tous-les-schemas-du-blog-par-
categorie.html
ANNEXES :
VOCABULAIRE DES GAMMISTES :
A: Avance
FR : Fraiseuse universelle
Ma : Mouvement d’avance
Mc : Mouvement de coupe
M.O : Machines-outils
PC : Pied à coulisse
PE : Perceuse en colonne
PS : Poste soudure
SR : Surface de référence
Vc : Vitesse de coupe
Z: Nombre de dent
Phase Sous-phases Machines-outils croquis de la pièce à ses divers stades d'usinage
N° Opérations Appareillages
outil-vérification
100 Contrôle brute:
réglet pour
la longueur
Avec Vc=15m/min
réglage de la
vitesse à
N=1000.Vc/ π.Φ
N= 80 tr/min
Avec Vc=15m/min
chariotage du
Φ 17 sur une
longueur L=15 mm
N=240 tr/min
N= 75 tr/min outil à
dresser
N= 75 tr/min
PC 1/50
avec gauge
de
profondeur
Phase Sous-phases Machines-outils croquis de la pièce à ses divers stades d'usinage
N° Opérations Appareillages
outil-vérification
400 Perçage: TR//
410: -Centrage
Perçage sur forêt à
tour du trou de centrer Φ10
centrage sur SR2
montage sur
N=500 tr/min 3mors à
serrage
concentrique
430:Perçage d'une
trou de Φ 20
débouchant
avant exécution
de l'alésage
500 Tournage:
410: réalisation
de l'alésage pour
acceuillir l'axe
fixation du
flasque
outil à
N=150 tr/min aléser
PC 1/50
avec gauge
de
profondeur
Phase Sous-phases Machines-outils croquis de la pièce à ses divers stades d'usinage
N° Opérations Appareillages
outil-vérification
600 Soudage: PS
Mise en place poste de
des 4 semelles de soudure
fixation sur la
boite de vitesse. réglet, pince
universelle
marteau à
piquer
E-mail : rmjameslebr@yahoo.fr
Titre du mémoire :
Nombre de page : 85
Nombre de figure : 48
Nombre de tableaux : 7
RESUME
ABSTRACT