finalité : créer de la richesse, Ce qui change aujourd’hui, C’est la manière de créer la richesse,
Jusqu’à la fin des années 70 Le principe du fordisme a pu gouverner l’ensemble du monde
industriel : production de masse dans un contexte de forte demande, passivité relative de
client, haut degré de rationalisation des processus de production, stabilité et lisibilité de
l’environnement de l’entreprise , Mais la révolution des technologies de l’information qui
casse les hiérarchies internes et inaugure un nouvel art de produire ,aussi le durcissement du
jeu concurrentiel sur l’ensemble des marchés, Qui transfère au client une partie du pouvoir
détenu par les arbitres de l’offre (industriel et investissement), sont venus de perturbé ce
paysage harmonieux. Et la conséquence de ces changements radicaux : la création de richesse
nouvelle qui se heurte à une définition dépassée du rôle de l’homme dans l’entreprise.
Et ainsi cette révolution ou ces changements comme un champ illimité aux nouvelles activités
de services premier constat pour les dirigeants confronter à la vague (l’instabilité créatrice)
qui déferle alors sur l’Entreprise trois acteurs clé reprennent une partie du pouvoir jusque-là
détenu son partage par les techniciens et les gestionnaires : le client, l’actionnaire, et le
salarié. Le contrôle de gestion a été créé dans les années 1920 mais il connait des mutations
important dans les entreprises françaises au début des années 1970. La principale mission du
contrôle de gestion est d’identifier et de maîtriser les sources de la création de valeur dans un
environnement économique devenu de plus en plus turbulent. Chaque entreprise justifie son
existence à travers la poursuite de ses objectifs. Et c'est en fonction de ces objectifs qu'on peut
mener un contrôle. Il est inséparable de toute activité humaine, toujours susceptible d'erreurs
et fraudes. Le contrôle s'avère dès lors indispensable en vue de prévenir ou de découvrir les
erreurs. Le contrôle de gestion, a évolué avec les nouvelles stratégies d’entreprises. Dans un
environnement incertain et à risques, participant à la mise en œuvre et à l’émergence des
stratégies d’entreprise, Le contrôle de gestion est un dispositif d’aide au pilotage qui concourt
à sa réactivité, Il permet d’optimiser l’efficacité, l’efficience et la qualité de service d’une
entité. De ce fait, il contribue à améliorer le rapport entre les objectifs, les moyens engagés et
les résultats obtenus, dans un contexte budgétaire contraint. S’appuyant sur une stratégie, il
contribue à en expliciter les objectifs. Dans la sphère publique, il participe par sa
transversalité au pilotage global et cohérent des politiques ministérielles.
Le contrôle de gestion résulte d’une démarche essentiellement interne visant à assurer une
meilleure maîtrise des moyens humains, financiers et matériels des services au regard de leurs
missions, c’est un Instrument orienté vers le progrès, il s’exerce en continu, en amont et en
aval de l’action.
En comptabilité, le coût de revient d'un produit est la somme des charges engagées pour la
production d'un bien ou d'un service. Sa formule de calcul est : somme des charges directes et
indirectes/quantité produite.
La formule de calcul du coût de revient est la suivante : coût de revient = somme des
charges directes et indirectes/quantité produites. Afin de calculer un coût de revient, il
convient donc de distinguer et de calculer les charges directes et les charges indirectes.
Une charge est dite directe par rapport au coût du produit considéré si son affectation est
possible sans calcul conventionnel, grâce à un moyen de mesure effectivement disponible
(compteur, chronomètre, pointage, ...). Une charge est dite directe par rapport au coût du
produit considéré si son affectation est possible sans calcul conventionnel, grâce à un moyen
de mesure effectivement disponible (compteur, chronomètre, pointage, ...).
Une charge est dire indirecte dans le cas contraire. Son traitement comprend alors trois
opérations successives (cf. Schéma 1 ci-après) :
1. Ventilation sur des centres d'analyses - on parle aussi souvent de section -, correspondant
dans la comptabilité analytique traditionnelle à des centres de travail (services, magasins,
ateliers,...) tels qu'ils résultent de la division physique de l'entreprise ; on s'efforce qu'ils
correspondent également le plus possible à des lieux d'exercice d'une responsabilité de
gestion, en vue de permettre le contrôle.
Un centre de travail peut être, si besoin est, scindé en plusieurs centres; on parle là aussi
d'affectation et de charges semi-directes en cas d'existence d'un moyen de repérage, de
répartition entre les centres dans le cas contraire ; on utilise alors dans ce cas des clés de
répartition conventionnelles (prorata des nombres de m2 occupés, des effectifs, des puissances
installées, etc.).
Les coûts calculés à base d’activités sont plus pertinents pour différentes raisons :
• la répartition des charges indirectes est plus crédible car elle traduit mieux la consommation
des différentes ressources,
Schéma de principe :
La méthode de calcul des coûts à base d’activités
Le traitement des charges directes est identique à celui de la méthode classique des coûts
complets : les charges directes sont affectées sans ambiguïté aux coûts.
La répartition des charges indirectes et leur imputation aux coûts des produits ou aux objets de
coût s’effectuent en six étapes : Diviser ; Décomposer ; Rechercher ; Réunir ; Calculer ;
Imputer
La méthode de l’imputation rationnelle consiste à imputer aux coûts que les charges fixes
calculées d’après le rapport entre le niveau réel d’activité et le niveau normal d’activité.
Le montant des charges fixes imputées rationnellement est égal à :
Charges fixes réelles x Activité réelle / Activité normale
L’activité normale peut être définie en tenant compte des éléments suivants :
la capacité maximale ou nominale de production, elle correspond à la capacité théorique des
équipements fixée selon les normes du constructeur
l’activité courante, habituelle : L’activité normale correspond à la capacité de production dans
des conditions normales de travail
l’activité pour laquelle les investissements ont été réalisés
l’activité prévue pour la période, etc.
Lorsque le niveau d’activité de l’entreprise est supérieur à la normale, une partie des facteurs
de production reste inemployée. Il s’agit de facteurs structurels dont le coût est fixe qu’il soit
utilisé ou non.
La méthode de l’imputation rationnelle élimine donc une faiblesse de la méthode des coûts
qui impute aux coûts des produits l’ensemble des charges que ces charges correspondent à des
facteurs employés ou non.
Le Calcul des coûts avec imputation rationnelle :
Il consiste à :
imputer aux coûts non pas le montant réel F des charges de structure mais un montant F'
corrigé par le taux t, soit F' = F x t.
L’imputation rationnelle des charges indirectes :
La méthode de l’imputation rationnelle peut être employé dans le cadre des sections et ce en :