Cours N° :2
Le béton armé est l’un de plusieurs matériaux utilisés en Génie Civil, il est constitué de Béton+Acier.
Figure-01-
Le Béton : un matériau hétérogène, élastique, non linéaire, un mélange de granulats, eau, ciment “ la colle“.
Il est caractérisé par ça bonne résistance à la compression et à la mauvaise résistance à la traction « on peut
la négliger ».
L’acier : un matériau homogène, élastique, linéaire, constitué de fer + % d’acier. Il est caractérisé par ça
Résistance à la traction.
Figure-02-
L’acier assure la résistance à la traction par les liants atomiques.
Figure-03-
Figure-03-
Ces matériaux ont presque le même coefficient de délitation :
Finalement, tous les matériaux déférents hétérogènes ont le même caractère au béton ft=1/13 fe. On conclue
que ces matériaux se complètent.
On peut donc renforcer le béton par l’acier ou des barres d’armatures dans les zones tendues du
béton.
l: la langueur de la poutre.
Encrage
f = la flèche Fissuration
Zone tendue Mt
lu
Figure-04-
-Les zones tendues de ce système (poutre-poteau) sont dans le risque de fissuration, cette dernière joue un
rôle très important sur la durabilité de l’ouvrage.
- La résistance reste conservée si les fissurations touchent le béton ou la zone tendue d’une poutre mais on
a un risque de corrosion des armatures qui pose un autre problème à résoudre.
f Mt=q*l²/24
En conclusion on peut mettre n’importe quel moment sur appuis ou sur travée, mais il faut que tous les
moments soient égales à M0 parce qu’il ya une redistribution des moments.
Avec : M 0 = q*l²/8
Cette hypothèse est juste théoriquement mais il ya toujours un risque d’application c’est pour cela qu’on
se base sur Le D.T.R qui nous donne un point de vue réglementaire qui va assurer la stabilité de l’ouvrage.
LA METHODE FORFAITAIRE.
Cette méthode peut calculer les éléments fléchis (poutre ou dalle ‘plancher’) la flexion dans un seul sens.
Les dalles :
Est une élément horizontale en béton d'une surface pouvant être très importante et un épaisseur fini . On
l'appelle aussi plancher béton.
dalle en
corp creux
dalle pleine
BA≥ 40 mm « permet a 40% »
Zone comp
A.N
5 cm
Z 15 cm 20 cm
15 mm
3 cm
4 cm
1.5 cm
Figure-06-
1- Carrelage :
Figure-07-
Dans les systèmes hyperstatiques, des phénomènes d’adaptation entre sections peuvent se produire. Ils se
traduisent par le fait que la distribution réelle des moments en travée et sur appuis peut différer notablement
de la distribution résultant de la théorie élastique.
Ce qui importe n’est donc pas la valeur des sections d’armatures en travée et sur appui considérées
isolément, mais leur total, qui doit dépasser sensiblement la section nécessaire pour équilibrer le moment
isostatique. La déformation des sections s’accompagne en effet de leur fissuration. Il faut cependant noter
que l’adaptation n’étant pas un phénomène réversible, il ne peut y être fait appel en cas de charges
d’exploitation élevées, rapidement variables ou alternées.
Cette méthode forfaitaire s’applique essentiellement aux éléments fléchis (poutres ou dalles calculées en
flexion dans un seul sens) des planchers « des constructions courantes» ‘’les valeurs de ces charges sont
alors au plus égales à deux fois celles des charges permanentes ou à 5 000 N/m²’’, c’est-à-dire ceux dans
lesquels la somme QB des charges variables et celle QB des charges permanentes sont telles que :
- Il faut atténuer les moments sur appuis dus aux seules charges permanentes par application aux valeurs
trouvées d'un coefficient compris entre 1 et 2/3 ; les valeurs des moments en travée sont majorées en
conséquence.
La méthode consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travée et des moments sur appuis à
des fractions, fixées forfaitairement, de la valeur maximale du moment fléchissant M0 dans la « travée de
comparaison ».
Le premier cas :
a. Les moments d’inertie des sections transversales sont les mêmes dans les différentes travées
en continuité.
b. Les portées successives sont dans un rapport compris entre 0,8 et 1,25.
c. La fissuration ne compromet pas la tenue du béton armé ni celle de ses revêtements. Soit :
Mw, Me : respectivement les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et de droite.
α : le rapport des charges d’exploitation à la somme des charges permanentes et des charges
d’exploitation.
= QB/G+QB
Les valeurs de Mt, Mw et Me prises en compte dans les calculs de la travée considérée doivent satisfaire
aux conditions suivantes (tableau 1) :
Me ≥ 0,50 M0 et Mw ≥ 0,50 M0 sur les appuis voisins des appuis de rive d’une poutre à plus
de deux traves.
Me ≥ 0,40 M0 et Mw ≥ 0,40 M0 sur les autres appuis intermédiaires d’une poutre à
plus de trois través.
Le deuxième cas :
*Si l’un de ses conditions n’est pas vérifie on peut appliquée la méthode de calcul des planchers à charge
d'exploitation relativement élevée, quelles été appliquée essentiellement aux planchers des « constructions
industrielles », tels qu'ils sont définis en (charge d'exploitation supérieure à deux fois la charge permanente
ou 5 000 N/m²). Mais en multipliant les valeurs trouvées pour les moments sur appuis dus aux seules
charges permanentes par un coefficient compris entre 1 et 2/3 (méthode dite « Caquot minorée »).
Normalement, la longueur des chapeaux et les arrêts des barres inférieures de second lit sont déterminés
à partir du tracé des courbes enveloppes. Celui-ci peut être effectué en affectant à chaque cas de charge
(charge permanente seule ou charge permanente plus charge d’exploitation) la part des moments sur appuis
qui lui correspond – dans l’hypothèse des travées adjacentes soumises ou non à la charge d’exploitation –
par une règle de proportionnalité appliquée aux moments retenus. Toutefois, lorsque les charges peuvent
être considérées comme uniformément réparties et que QB≤ G, on peut se dispenser du tracé des courbes
enveloppes sous réserve de prendre les dispositions suivantes (Figure -07-).
La moitié au moins des armatures inférieures nécessaires en travée est prolongée jusqu’aux appuis
(premier indice : n° de la travée ; deuxième indice : no du lit) : Dans chaque travée ;
Figure -07-