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Qu’est ce qu’un béton armé ?

Cours N° :2

Le béton armé est l’un de plusieurs matériaux utilisés en Génie Civil, il est constitué de Béton+Acier.

Figure-01-

Donc nous nous interrogeons !

Pour quoi ces deux constituants seulement ?


On peut répondre à cette question si on a connu la
définition de ces constituants :

Le Béton : un matériau hétérogène, élastique, non linéaire, un mélange de granulats, eau, ciment “ la colle“.
Il est caractérisé par ça bonne résistance à la compression et à la mauvaise résistance à la traction « on peut
la négliger ».

L’acier : un matériau homogène, élastique, linéaire, constitué de fer + % d’acier. Il est caractérisé par ça
Résistance à la traction.

D’après ces définitions, chaque matériau a une résistance à chaque sollicitation :


Le béton résiste à la compression grâce à la colle de ciment qui fais un liant entre les constituants.
Figure-02-

Figure-02-
L’acier assure la résistance à la traction par les liants atomiques.
Figure-03-

Figure-03-
Ces matériaux ont presque le même coefficient de délitation :

Cd Béton =10-5 ; Cdacier = 1.1*10-5

Ce coefficient assure l’Adhérence entre l’acier et le béton.

Finalement, tous les matériaux déférents hétérogènes ont le même caractère au béton ft=1/13 fe. On conclue
que ces matériaux se complètent.

On peut donc renforcer le béton par l’acier ou des barres d’armatures dans les zones tendues du
béton.

POUR MIEUX COMPRENDRE:

lu : distance entre nus.

l: la langueur de la poutre.

Ma Zone comprimée Ma Ma : moment d’appuis.

Zone tendue Mt : moment de travers.


Aa Aa

Encrage

f = la flèche Fissuration

Zone tendue Mt

lu

Figure-04-

-Les zones tendues de ce système (poutre-poteau) sont dans le risque de fissuration, cette dernière joue un
rôle très important sur la durabilité de l’ouvrage.

- La résistance reste conservée si les fissurations touchent le béton ou la zone tendue d’une poutre mais on
a un risque de corrosion des armatures qui pose un autre problème à résoudre.

Quand des fissurations apparaissent sur le béton, il y’aura automatiquement un changement de la


géométrie c’est à dire de la section qui provoque un changement d’inertie. Le béton dans ce cas fait une
redistribution des charges on peut dire ici que le béton est un matériau intelligent il sait de ça nature
comment équilibrer les charges.
Dans la présence des fissurations il faut connaitre la distribution de ferraillage d’après les zones
tendues et comprimées d’un système.
o Si on met un faible ferraillage au niveau des appuis :
Ma=0 ; Ma=0 et Mt≠0 ; M0=tous le moment de travers.
Une rupture de ferraillage.
Si non la poutre seule peut résister la charge.
o Si on met un fort ferraillage au niveau des appuis :
Ma≠0 ; Mt=0
La poutre résiste grâce au moment des appuis.
Ma

Ma=M encastrement= q*l²/12 Ma M moy

f Mt=q*l²/24

Poutre bi-encastrée f Mt= q*l²/8 Mt

Poutre articulée Figure-05-

Mmoy =Ma+Ma /2 M0 =Mmoy + Mt M0 = q*l²/8

En conclusion on peut mettre n’importe quel moment sur appuis ou sur travée, mais il faut que tous les
moments soient égales à M0 parce qu’il ya une redistribution des moments.

Avec : M 0 = q*l²/8

Cette hypothèse est juste théoriquement mais il ya toujours un risque d’application c’est pour cela qu’on
se base sur Le D.T.R qui nous donne un point de vue réglementaire qui va assurer la stabilité de l’ouvrage.

Dans ce cas on va calculer les sollicitations de la poutre d’après :

LA METHODE FORFAITAIRE.

Cette méthode peut calculer les éléments fléchis (poutre ou dalle ‘plancher’) la flexion dans un seul sens.

Les dalles :

Si on parle des dalles on distingue deux types :

Qu’est ce qu’une dalle ?

Est une élément horizontale en béton d'une surface pouvant être très importante et un épaisseur fini . On
l'appelle aussi plancher béton.

dalle en
corp creux

dalle pleine
BA≥ 40 mm « permet a 40% »

Zone comp

A.N

5 cm

Z 15 cm 20 cm

Zone tendue Les armatures 15% de ce béton qui ne sert à rien .

15 mm

3 cm

4 cm

1.5 cm

Figure-06-

Les différentes couches :

1- Carrelage :

Monocouche (15 mm de ciment).


Bicouche (1ier couche : ciment ; 2éme couche : ).
2- Mortier de pose.
3- Sable.
4- Béton armée.
5- L’enduit.
Les masses volumiques de DTR de 1 m3:

Dalles pleines en béton-armé par (cm) :

1- La couche de carrelage d’épaisseur : 2 cm 0.4KN/m²


2 cm= 0.02 m
ρ =2000 Kgf/m3 = 20 KN/m3.
2- La couche de mortier de pose : ép =3 cm 0.6KN/m²
3cm= 0.03 m
ρ =2000 Kgf/m3 = 20 KN/m3.
3- La couche de sable : ép =3 cm 0.54KN/m²
3cm= 0.03 m
ρ =1800 Kgf/m3 = 18 KN/m3.
4- Le béton : ép =15 cm 3.75KN/m²
15 cm= 0.15 m
ρ =2500 Kgf /m3 = 25 KN/m3.
5- Enduit : ép =2 cm 0.2KN/m²
2cm= 0.02 m
ρ =1000 Kgf/m3 = 10 KN/m3.

Donc le poids volumique de 1 ml est la somme des poids surfacique :


G= 5.49 KN/m² =559.82 Kgf/m²

Figure-07-

Planchers corps creux : 12 + 4 ………….. 2,50 - 2,60 (KN/m²).

16 + 4 ………….. 2,75 - 2,85

20 + 4 ………….. 3,10 - 3,30

25 + 5 ………….. 3,60 - 4,00


La méthode forfaitaire : Résumé d’Annexe E.1 & BAEL :

I. Adaptation entre sections :

Dans les systèmes hyperstatiques, des phénomènes d’adaptation entre sections peuvent se produire. Ils se
traduisent par le fait que la distribution réelle des moments en travée et sur appuis peut différer notablement
de la distribution résultant de la théorie élastique.

Ce qui importe n’est donc pas la valeur des sections d’armatures en travée et sur appui considérées
isolément, mais leur total, qui doit dépasser sensiblement la section nécessaire pour équilibrer le moment
isostatique. La déformation des sections s’accompagne en effet de leur fissuration. Il faut cependant noter
que l’adaptation n’étant pas un phénomène réversible, il ne peut y être fait appel en cas de charges
d’exploitation élevées, rapidement variables ou alternées.

II. Domaine d’application :

Cette méthode forfaitaire s’applique essentiellement aux éléments fléchis (poutres ou dalles calculées en
flexion dans un seul sens) des planchers « des constructions courantes» ‘’les valeurs de ces charges sont
alors au plus égales à deux fois celles des charges permanentes ou à 5 000 N/m²’’, c’est-à-dire ceux dans
lesquels la somme QB des charges variables et celle QB des charges permanentes sont telles que :

QB ≤ 2G ou QB≤ 5kN ⁄ m².

- Il faut atténuer les moments sur appuis dus aux seules charges permanentes par application aux valeurs
trouvées d'un coefficient compris entre 1 et 2/3 ; les valeurs des moments en travée sont majorées en
conséquence.

III. Principe de la méthode :

La méthode consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travée et des moments sur appuis à
des fractions, fixées forfaitairement, de la valeur maximale du moment fléchissant M0 dans la « travée de
comparaison ».

IV. Les conditions d’application de la méthode forfaitaire :

Le premier cas :

Ces conditions sont :

a. Les moments d’inertie des sections transversales sont les mêmes dans les différentes travées
en continuité.
b. Les portées successives sont dans un rapport compris entre 0,8 et 1,25.
c. La fissuration ne compromet pas la tenue du béton armé ni celle de ses revêtements. Soit :

M0 : la valeur maximale du moment isostatique.

Mw, Me : respectivement les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et de droite.

Mt : le moment maximal dans la travée étudiée.

α : le rapport des charges d’exploitation à la somme des charges permanentes et des charges
d’exploitation.
= QB/G+QB

Les valeurs de Mt, Mw et Me prises en compte dans les calculs de la travée considérée doivent satisfaire
aux conditions suivantes (tableau 1) :

1. Mt + (Mw +Me)/2 ≥ Max [(1 + 0.3α) M0 ; 1.05 M0].


2. Mt ≥ (1+0.3α /2) M0 dans une travée intermédiaire.
3. Mt ≥ (1.2 + 0.3α /2) M0 dans une travée de rive.
4. Me≥ 0,60 M0 et Mw ≥ 0,60 M0 sur l’appui intermédiaire d’une poutre à deux travées.

Me ≥ 0,50 M0 et Mw ≥ 0,50 M0 sur les appuis voisins des appuis de rive d’une poutre à plus
de deux traves.
Me ≥ 0,40 M0 et Mw ≥ 0,40 M0 sur les autres appuis intermédiaires d’une poutre à
plus de trois través.

Tableau n°1 : quelques valeurs numériques.

Valeurs numériques des coefficients des seconds membres des conditions 1, 2 et 3 de la


méthode forfaitaire en fonction de α
QB ≤G/5 QB=G/4 QB=G/2 QB= G QB=3/2 G QB= 2G
α ≤ 1/6 1/5 1/3 1/2 3/5 2/3
1+ 0.3 α 1.05 1.06 1.10 1.15 1.18 1.20
(1+ 0.3α)/2 0.525 0.53 0.55 0.575 0.59 0.60
(1.2 + 0.3 α)/2 0.625 0.63 0.65 0.675 0.69 0.70

Le deuxième cas :

*Si l’un de ses conditions n’est pas vérifie on peut appliquée la méthode de calcul des planchers à charge
d'exploitation relativement élevée, quelles été appliquée essentiellement aux planchers des « constructions
industrielles », tels qu'ils sont définis en (charge d'exploitation supérieure à deux fois la charge permanente
ou 5 000 N/m²). Mais en multipliant les valeurs trouvées pour les moments sur appuis dus aux seules
charges permanentes par un coefficient compris entre 1 et 2/3 (méthode dite « Caquot minorée »).

Longueur des chapeaux et arrêts des barres inférieures de second lit :

Normalement, la longueur des chapeaux et les arrêts des barres inférieures de second lit sont déterminés
à partir du tracé des courbes enveloppes. Celui-ci peut être effectué en affectant à chaque cas de charge
(charge permanente seule ou charge permanente plus charge d’exploitation) la part des moments sur appuis
qui lui correspond – dans l’hypothèse des travées adjacentes soumises ou non à la charge d’exploitation –
par une règle de proportionnalité appliquée aux moments retenus. Toutefois, lorsque les charges peuvent
être considérées comme uniformément réparties et que QB≤ G, on peut se dispenser du tracé des courbes
enveloppes sous réserve de prendre les dispositions suivantes (Figure -07-).

la longueur des chapeaux, à partir du nu des appuis, est au moins égale :

- à leur longueur d’ancrage, dans tous les cas et ;


- à 1/5 de la portée la plus grande des deux travées encadrant l’appui considéré, s’il s’agit d’un appui
n’appartenant pas à une travée de rive, ou ;
- à 1/4 de la portée la plus grande des deux travées encadrant l’appui considéré, s’il s’agit d’un appui
intermédiaire voisin d’un appui de rive.

La moitié au moins des armatures inférieures nécessaires en travée est prolongée jusqu’aux appuis
(premier indice : n° de la travée ; deuxième indice : no du lit) : Dans chaque travée ;

A1, 1 ≥ A1, 2 ; A2, 1 ≥ A2, 2 ; ... ; etc.

Figure -07-

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