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- ESSABIR Mohamed
- ASSAM Mohamed Mr. BENGRICH Mustapha
- BLAI Imane
- BATTI Intissar
- EL OUASSIF Nouhaila
Nous remercions notre cher professeur de nous avoir permis de donner ce travail.
Vous avez été un auditoire attentif et vous avez rendu notre tâche très agréable.
Introduction :
Or, ce point peut intéresser tant l’analyste financier externe que le gestionnaire de
l’entreprise. En effet, en analysant son bilan, le chef d’entreprise est souvent amené à
s’interroger sur la localisation de son bénéfice dans le patrimoine.
De même, il peut être perplexe devant une certaine discordance entre l’augmentation de sa
production et de son chiffre d’affaire et le volume de sa trésorerie. Il peut enfin avoir du mal à
évaluer ses possibilités d’investissement et les moyens à mettre en œuvre.
Pour combler ces lacunes, et répondre à ces besoins, l’analyse financière propose un outil
particulièrement intéressant : Le Tableau de Financement (TF).
Chapitre I : tableau de financement
Selon l’article 10 de la loi comptable, le tableau de financement est un document qui « met en
évidence l’évolution financière de l’entreprise au cours de l’exercice en décrivant les
ressources dont elle a disposé et les emplois qu’elle en a effectué ».
La notion de flux :
Un flux économique traduit un mouvement qui affecte un élément du patrimoine. Tous les
flux réels qu’ils soient physiques ou financiers se traduisent par un mouvement de fonds
affectant le patrimoine.
Les différents types des mouvements patrimoniaux peuvent être classés en se référant aux
critères suivants:
- L’incidence sur la position externe de l’entreprise : les flux externes modifient laposition de
l’entreprise vis-à-vis de ses partenaires externes (alors que les flux internes ne modifient pas
cette position)
-La durée des mouvements : permettant de différencier les flux à court, moyen et à long
terme.
- La nature des éléments en mouvement : donnant lieu à des flux physiques ou des flux
financiers.
Le tableau de financement est un état qui ne figurait pas parmi les documents comptables
annuels du plan comptable de 1957. Le PCM, en le prévoyant parmi les états de synthèse
devant être produits par les entreprises, marque un pas considérable en mettant à la disposition
des analystes financiers un outil efficace d’analyse et de contrôle. Toutefois, nous regrettons
que la loi comptable n’ait rendu obligatoire la production de cet état que pour les entreprises
dont le chiffre d’affaire est supérieur à 7,5 millions de dirhams.
Le tableau de financement présente pour les analystes financiers un certain nombre d’intérêts :
Quelles sont les ressources qui ont permis de financer ces investissements ?
Ensuite, aucune séparation n’est prévue, dans ce modèle, entre les investissements qui sont
destinés à l’exploitation et ceux qui sont hors exploitation, cette séparation, recommandée
d’ailleurs par la septième norme de l’IASC (IAS7), est très importante d’un point de vue
économique et financier dans la mesure où elle permet de juger de la capacité de l’entreprise à
dégager de la trésorerie par le seul fait de son exploitation.
Enfin, le tableau de financement du Plan Comptable Marocain, qui aurait pu sortir un peu des
sentiers battus, en raison de son élaboration relativement récente, ne nous semble pas avoir
tiré parti des évolutions enregistrées ces dernières années en matière d’analyse financière. De
même qu’il ne nous semble pas, malgré les affirmations de ses acteurs, avoir suffisamment
marqué son arrimage aux normes internationales, en l’occurrence l’IAS 7 qui précise que «
dans tous les cas, les variations des éléments de fond de roulement, tels que les stocks et
travaux en cours, clients, fournisseurs et trésorerie, doivent être mentionnés » dans le tableau
de financement ; et que les emplois et ressources provenant des opérations d’exploitation
doivent être distingués de autres emplois et ressources.
Section 2 : Présentation du TF du Plan Comptable Marocain :
Il est axé principalement sur la présentation des trois indicateurs d’équilibre financier de
l’entreprise : le fonds de roulement fonctionnel, le besoin en fonds de roulement et la
trésorerie nette ainsi que leurs variations entre le début et la fin de l’exercice.
Le tableau de synthèse des masses du bilan se base sur la relation fondamentale d’équilibre
financier formulée de la façon suivante :
Δ FRF = Δ BFR + Δ TN
Cette relation signifie que la situation du cycle de trésorerie dans l’entreprise est conséquence
des situations des cycles d’investissement et des opérations courantes ; en d’autres termes, la
variation de la trésorerie dépend des variations du FRF et du BFR.
Mass Exercice Exercice Variation(a-b)
es a b Emplo Ressource
is s
1 Financement
2 permanent(-)Actif
immobilisé
3 =Fond de roulement fonctionnel(1-2)
(A)
4 Actif circulant
5 (-)Passif circulant
6 Besoin de financement global(4-5)(B)
Pour élaborer le tableau de synthèse des masses du bilan, il est intéressant de préciser que :
Les augmentations d’éléments du passif, du FRF ainsi que les réductions d’éléments
de l’actif, du BFR et de la TN constituent des ressources de financement.
Il s’agit d’un tableau visant à interpréter les variations trouvées dans le tableau de synthèse
des masses du bilan. Il est constitue de quatre masses fondamentales :
Les deux premières masses sont analyses en termes de flux de l’exercice ; les deux dernières
apparaissent pour leurs variations nettes globales.
Les flux de ressources et d’emplois stables mettent en évidence les politiques
d’investissement, d’investissement, de remboursement et de financement à caractère
permanent de l’entreprise survenue au cours de l’exercice ; ils expliquent la variation du FRF
trouvée dans le tableau de synthèse des masses du bilan.
La base est l’analyse fonctionnelle du bilan, en ce sens qu’il faut apporter à ce tableau
(même chose pour le tableau de synthèse des masses du bilan) les mêmes corrections
que celles pour le bilan fonctionnel ;
Exercice Exerciceprécédent
Emplo Ressourc Emplo Ressourc
is es is es
RESSOURCESSTABLES(FLUX)DEL’EXERCICE
AUTOFINANCEMENT(A) X X
Capacité d’autofinancement(-)
Distributiondesbénéfices
CESSION&REDUCTIOND’IMMOBILISATIONS(B) X X
Cessionsd’immobilisationsincorporelles
Cessionsd’immobilisationscorporelles
Cessionsd’immobilisationsFinancières
Récupérationsurcréancesimmobilisées
AUGMENTATIONDESCAPPROPRES&ASSIMILES(C) X X
Augmentationdecapital,apports.
Subventiond’investissement
AUGMENTATIONDESDETTESDEFINANCEMENT
(Nettedeprimederemboursement) X X
TOTALDESRESSOURCES STABLES X X
EMPLOISSTABLESDEL’EXERCICE
ACQUISITION&AUGMENTATIONDES
IMMOBILISATIONS X X
Acquisitionsd’immobilisationsincorporelles
Acquisitionsd’immobilisationscorporelles
Acquisitionsd’immobilisationsfinancières
Augmentationdescréancesimmobilisées
REMBOURSEMENTDESCAPITAUXPROPRES X X
REMBOURSEMENTDESDETTESDEFINANCEMENT X X
EMPLOISENNONVALEUR X X
TOTALEMPLOISSTABLES X X
VARIATIONDEBESOINDEFINANCEMENTGLOBAL X O X O
U U
X X
VARIATIONDELATRESORERIE X O X O
U U
X X
TOTALGENERAL X X X X
Certaines rubriques du tableau des emplois et des ressources nécessitent des explications :
• Détermination de la CAF: elle peut être calculée par deux méthodes différentes :soit a partir
du résultat net, soit a partir de l’excédent brut d’exploitation;
• Cessions ou réductions d’immobilisations: les cessions d’immobilisations sont enregistrées
pour leurs prix de vente (≪ produits de cessions des immobilisations cédées ≫ dans le CPC).
Il ne faut pas donc inscrire au tableau des emplois et des ressources la valeur d’origine des
immobilisations cédées. S’agissant des réductions d’immobilisations, elles concernent les
prêts immobilises ou les dépôts et cautionnement rembourses pendant l’exercice ;
• Augmentation des dettes de financement: IL s’agit des emprunts nouveaux contractes par
l’entreprise au cours de l’exercice (compte tenu du retraitement des opérations de crédit-bail
et déduction faite des primes de remboursement des obligations émises au cours de
l’exercice).
• Distribution des dividendes: il s’agit des dividendes verses au cours de l’exercice provenant
du résultat de l’exercice précédent
• Remboursement des capitaux propres: Il s’agit des prélèvements effectues par les
actionnaires sur les fonds propres de l’entreprise (cas assez rare dans la réalité);
Les tableaux de flux de trésorerie s’appuient, le plus souvent, sur la structure par cycles
d’opération et permettent de mettre en évidence les flux qui se produisent entre l’entreprise et
les apporteurs de capitaux. Un tel tableau peut être établi en reprenant les flux de trésorerie
figurant dans la première colonne du tableau de variation de l’encaisse.
La trésorerie constitue sans aucun doute un indicateur central pour l’analyse et la gestion
financière de l’entreprise ; dans le sens ou elle constitue le résultat à la fois de l’équilibre
financier et de la rentabilité des opérations de l’entreprise, par rapport au concept
d’autofinancement qui ne représente qu’un potentiel de liquidité disponible .
L’analyse de la trésorerie de l’entreprise privilégie la liquidité du résultat plutôt que le résultat
lui-même et permet d’établir les liens entre la trésorerie disponible et les emplois effectués
par l’entreprise dans son cycle investissement / exploitation . Le concept de trésorerie
disponible constitue donc un indicateur beaucoup plus accessible, même à des non initiés ,
que le concept de d’autofinancement et de fonds de roulement fonctionnel repris dans le
tableau de financement du plan comptable marocain.
Notons que le recours à l’analyse de la trésorerie permet d’éviter également les limites du
concept de fonds de roulement fonctionnel qui ne tient pas compte du passif à court terme à
caractère revolving
Les tableaux de flux de trésorerie présentent l’avantage majeur de mettre en évidence la
capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie et l’affectation de ces flux. De ce point de
vue, ils constituent un instrument privilégie d’aide à la décision pour le management en
matière de la politique d’investissement , de financement et de dividendes , pour les
créanciers, les tableaux de flux de trésorerie permettent de vérifier la capacité de l’entreprise à
faire face au remboursement de ses dettes .
Description du TPFF
Le tableau pluriannuel des flux de trésorerie financiers, conçu dés 1977 par un auteur
français, Geoffroy de Murard, a constitué incontestablement une des premières formes de
tableau de flux financiers. Ce tableau repose sur une notion centrale qui est l’excédent de
trésorerie d’exploitation ( ETE), l’entreprise qui dispose d’une trésorerie suffisante pourra
autofinancer sans problème ses investissement industriels. Dans le cas contraire, elle devra
recourir à l’endettement pour réaliser ses investissements et elle compromettra à terme sa
pérennité.
Le tableau pluriannuel des flux financiers est généralement établit sur 4 à 5 exercices
successif et distingue au niveau des flux financiers de l’entreprise : les flux relatifs à
l’exploitation, à la croissance et au résultat, les flux liés au financement de la croissance par le
résultat, l’endettement net et ses contreparties, les autres flux.
Le point de départ est le résultat brut d’exploitation selon la terminologie du plan comptable
1957 qui correspond à l’excédent brut d’exploitation (l’EBE ).
Rappelons que l’EBE traduit le surplus monétaire potentiel sécrète par l’exploitation avant
prise en compte de la politique financière de l’entreprise, de sa politique d’amortissement et
de la fiscalité. L’excédent de trésorerie d’exploitation ( ETE) est ensuite dégagé par la
différence entre l’EBE et la variation du BFR induit par l’exploitation.
ETE = EBE +/- ∆ BFRE
Le solde d’exploitation est obtenu par la différence entre ETE et les investissements en
immobilisation. ce solde est encore appelé solde interne ou disponible après financement de la
croissance(DAFIC) .
Ce solde permet de savoir, dans qu’elle mesure la trésorerie dégagée par l’exploitation
permet’ elle le financement des investissements ?
Le solde financier ou solde externe s’obtient en déduisant de la variation dette totale les
charges financières et l’impôt sur le résultat.
Solde externe = variation nette de la dette – charges financières – impôt sur bénéfices –
participation des salariés (éventuellement prévue par la loi )
Le solde financier est la balance de toutes les opérations en relation avec le système financier
On calcul par la suite le solde courant ou solde de gestion, en faisant la somme algébrique du
solde d’exploitation et du solde financier :
Solde courant = solde d’exploitation ou DAFIC + solde financier
Si ce solde est structurellement négatif, cela signifie que l’activité courante de l’entreprise
(exploitation et financière) ne suffit pas pour financer la croissance de l’entreprise et donc
l’entreprise est contrainte de rechercher des ressources exceptionnelles : augmentation du
capital, cession d’éléments d’actif ……
Les autres flux financiers regroupent tous les éléments qui n’ont pas été pris en compte
précédemment et qui sont très hétérogènes ( charges exceptionnelles , investissement hors
exploitation, produit financiers, produits exceptionnels, produits de cession d’éléments d’actif,
augmentation de capital, variation du BFR hors exploitation ……).
Le bouclage de la variation de trésorerie se fait en corrigeant le solde courant des autres flux
financiers :
Analyse du TPFF
Un solde financier légèrement négatif est le signe d’un endettement équilibré. Un solde
financier positif signifie que les nouveaux crédits contractés ont permis de dégager des
excédents qui ont servi au financement des investissements et à l’amélioration des
disponibilités de l’entreprise. Un solde négatif indique un faible recours à l’endettement
qui peut être justifié par l’importance du flux de trésorerie d’exploitation ou par la
difficulté de l’entreprise à lever du crédit. Dans ce cas, l’entreprise doit rechercher
d’autres ressources (augmentation du capital, cession d’actifs,….) pour faire face à ses
besoins de financement.
Le raisonnement est donc tout à fait contestable dans la mesure où la décision d’investir
dans l’entreprise doit être essentiellement fondée sur l’appréciation des flux de trésorerie
générés par le projet. Par ailleurs, le TPFF privilégie les opérations industrielles et classe
au second plan les investissements financiers qui sont regroupés avec les autres flux
financiers. Ceci revient à occulter les stratégies de croissance externe de l’entreprise, alors
qu’elles occupent une place de plus en plus importante dans les restructurations
industrielles et financières observées par le monde.
Sur le plan de financement ensuite, l’endettement joue un rôle marginal, dans le sens ou il
n’exerce qu’un rôle d’ajustement dans le financement de la croissance. L’entreprise
s’endette en effet pour rembourser ses dettes anciennes, payer ses charges financières et
régler ses impôts.
Tout d’abord, le FITREX est issu des critiques adressées au concept de capacité
d’autofinancement qui, compte tenu de son caractère de flux de trésorerie potentiel, ne
constitue pas un indicateur pertinent d’appréciation de la solvabilité de l’entreprise. Ensuite,
le FITREX fixe également une règle planchée pour apprécier le risque financier de
l’entreprise.
L’autofinancement brut d’exploitation : est calculé par la différence entre, d’une part la
production, et d’autre part la consommation de matières ainsi que toutes les charges internes
décaissables de l’entreprise, exclusion faite des charges financières.
Il doit bien étendu être positif car « une entreprise qui ne remplit pas cette condition de
manière régulière en moyenne période n’est manifestement pas viable et est appelée à
apparaitre à plus ou moins brève échéance » .
Le flux de trésorerie disponible : est déterminé par la différence entre le FITREX et les
charges financières.
La solvabilité de l’entreprise est assurée quand le FITREX permet de faire face aux charges
financières. Une entreprise disposant d’un flux de trésorerie positif sera en position favorable
pour obtenir de nouveaux crédits bancaires. A contrario, une situation déséquilibrée implique
pour l’entreprise le recours au crédit pour régler ses charges financières, cette situation étant
difficilement acceptable sur un plan bancaire.
Par ailleurs, l’existence d’un flux de trésorerie disponible positif tenant compte du
remboursement de la dette en principal et en intérêts ne saurait constituer une base de la
capacité d’endettement complémentaire de l’entreprise. Il faut en effet tenir compte non
seulement de sa capacité de remboursement et d’endettement bilantielle ; mais aussi du degré
de risque compte tenu du taux d’intérêt de la dette.
Le tableau des flux de trésorerie de l’ordre français des experts comptables et des
comptables agréés (OECCA)
Une recommandation de l’OEC du 5 octobre 1988 propose un cadre d’analyse des flux
financiers qui s’appuie sur une norme américaine axée sur la variation de trésorerie.
Cette approche est confirmée en 1997 par l’avis n° 30 de l’OEC qui remplace la
recommandation. L’avis préconise l’établissement d’un tableau des flux de trésorerie divisé
en trois fonctions : l’activité, l’investissement et le financement.
La réglementation européenne impose aux sociétés cotées de publier leurs comptes consolidés
en normes IASB depuis le 1er janvier 2005, incluant obligatoirement un tableau de flux de
trésorerie. Le tableau de l’OEC, conforme à ces normes, apparaît dans les états financiers
annuels de tous les grands groupes cotés.
Les objectifs du tableau des flux de trésorerie de l’OEC sont les suivants :
Fournir une information sur la capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie par
son activité : la maîtrise de la comptabilité n’est pas nécessaire pour comprendre les
notions de recettes et dépenses.
Évaluer la solvabilité de l’entreprise et son risque de faillite : une entreprise qui
génère régulièrement une trésorerie importante est en même temps solvable, rentable
et apte à assurer son développement.
Apprécier les conséquences des choix stratégiques des dirigeants sur la trésorerie de
l’entreprise : la séparation des flux par fonction explique mieux la politique
d’investissement et de financement.
Étudier la rentabilité d’exploitation, la maîtrise du BFR, le niveau d’endettement, la
liquidité, le financement et l’utilisation des ressources de trésorerie.
Présentations du tableau
La vie de l’entreprise est découpée en trois grandes fonctions : l’exploitation, l’investissement
et le financement.
La fonction exploitation
Correspond aux produits encaissés et aux charges décaissées. En partant du compte de
résultat, on déduit les variations du BFR pour tenir compte des décalages de trésorerie
La fonction investissement :
Regroupe les opérations d’investissement et de désinvestissement portant sur les
immobilisations incorporelles, corporelles et financières.
Les opérations d’investissement comprennent les encaissements et décaissements destinés
à :
acquérir ou céder des immobilisations corporelles et incorporelles ;
acquérir ou céder des titres de participation ;
consentir des prêts ou des avances ou en obtenir le remboursement ;
acquérir ou céder d’autres immobilisations financières (dépôts, cautionnements,
VMP…).
La fonction financement :
La fonction financement recouvre les mouvements de capitaux propres (augmentation ou
diminution, exclusion faite des incorporations des réserves au capital), des mouvements
d’endettement (exclusion faite de la trésorerie passif), de même que les dividendes mis en en
paiement au cours de l’exercice et les avances reçues des tiers.
Interprétation
Le tableau de flux de trésorerie est une des informations obligatoires de l’annexe des comptes
consolidés. L’objectif de ce tableau est d’expliquer les variations entre la trésorerie consolidée
d’ouverture et celle de clôture. Les sociétés sous influence notable sont consolidées par la technique de
la mise en équivalence. L’influence notable est présumée lorsque la société mère possède directement
➢substituer à la valeur comptable des titres détenus la quote-part dans les capitaux propres y compris
➢éliminer les opérations et comptes entre l’entreprise mise en équivalence et les autres entreprises
consolidées.
L'élaboration du tableau consolidé des flux de trésorerie pose des problèmes particuliers liés aux
taux de change, mais également de certains traitements comptables propres aux comptes consolidés,
tels que les impôts différés, le retraitement des contrats de crédit-bail et la quote-part dans le résultat
*Les impôts différés : doivent être considérés comme des éléments calculés et sont, à ce titre, exclus
*Les biens pris en location-financement doivent également être exclus des flux d’investissement.
Dans ce dernier cas, les redevances de l’exercice figurent dans les flux de financement et
Les incidences des variations de périmètre et des variations des cours des
monnaies
Les variations de périmètre ont une incidence sur le cash-flow réel sur opérations d’investissement. Il
s’agit d’inscrire dans cette partie du tableau des flux de trésorerie la différence entre l’effort financier
consenti pour entrer dans le capital d’une société, ou pour accroitre une participation initiale, et la
consolidation
Lorsque la variation du périmètre est la conséquence d’une diminution des intérêts ou d’une
sortie, le cash-flow sur opérations d’investissement est corrigé de la différence entre prix
perçu et trésorerie cédée.
B -Les variations des cours des monnaies étrangères :
IAS 21, Effets des variations des cours des monnaies étrangères fournit des directives sur la
comptabilisation des transactions en monnaie étrangère et des établissements à l’étranger dans les états
financiers et sur la manière de convertir des états financiers dans une monnaie de présentation. Une
entité doit déterminer sa monnaie fonctionnelle (pour chacun de ses établissements, au besoin) en
fonction de l’environnement économique principal dans lequel elle exerce ses activités et dans lequel
comptant entre cette monnaie fonctionnelle et la monnaie étrangère à la date de la transaction. Il peut
arriver que dans le périmètre de consolidation, se trouvent des sociétés étrangères dont les données
cours moyen de la période. Leur trésorerie d’ouverture est convertie au cours de clôture de l’année
précédente et leur trésorerie de clôture au cours de clôture de l’exercice. Comme les comptes de la
filiale étrangère sont a convertir dans la monnaie de la société mère, on a quasi toujours un gap entre,
d’une part, la somme des flux nets sur opérations d’exploitation, d’investissement et de financement
et, d’autre part, la variation de trésorerie calculée avec les bilans d’ouverture et de clôture. L’incidence
des variations de cours est positive lorsque la variation de trésorerie calculée avec les bilans successifs
est supérieure à celle obtenue en additionnant des flux nets sur opérations étalées dans le temps. Dans
Le tableau de flux de trésorerie est un document de synthèse, à part entière, qui explique la variation
flux de trésorerie est relativement récente, de multiples approches tentent de cerner les flux financiers
ou les flux de trésorerie qui parcourent l’entreprise. Finalement, une tendance forte s’oriente vers un
concepts et des méthodes d’analyse financière. Chaque modèle répond à une logique et correspond à
des normes d’équilibre financier qui trouvent leur fondement dans les théories financières.
Progressivement le tableau de flux de trésorerie se généralise dans les normes et dans la pratique. Il
s’aligne sur les besoins des utilisateurs de l’information comptable. Il donne les moyens d’évaluer les
sociétés sur leurs capacités à sécréter des liquidités et à respecter leurs engagements. Ce tableau
présente l’avantage de fournir un indicateur objectif, la trésorerie, qui est couramment utilisée dans les
risque de défaillance. Ce tableau est de plus, bien adapté à une démarche prévisionnelle…
Bibliographie
Dunod »
Table de matière