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Module 

: Diagnostic financier des groupes

Rapport sous le thème :

Analyse à partir des tableaux de flux des groupes :

Tableau de financement et tableau de flux de trésorerie

Réalisé par : Encadré par :

- ESSABIR Mohamed
- ASSAM Mohamed Mr. BENGRICH Mustapha
- BLAI Imane
- BATTI Intissar
- EL OUASSIF Nouhaila

Année universitaire : 2021/2022


Remerciement

Nous remercions notre cher professeur de nous avoir permis de donner ce travail.

Et nous tenons à vous remercier, vous, nos camarades de classe.

Vous avez été un auditoire attentif et vous avez rendu notre tâche très agréable.
Introduction :

Ni l’étude du bilan ni celle du compte de résultat ne permet de d’obtenir une vision


dynamique de la structure financière de l’entreprise.

Or, ce point peut intéresser tant l’analyste financier externe que le gestionnaire de
l’entreprise. En effet, en analysant son bilan, le chef d’entreprise est souvent amené à
s’interroger sur la localisation de son bénéfice dans le patrimoine.

De même, il peut être perplexe devant une certaine discordance entre l’augmentation de sa
production et de son chiffre d’affaire et le volume de sa trésorerie. Il peut enfin avoir du mal à
évaluer ses possibilités d’investissement et les moyens à mettre en œuvre.

Pour combler ces lacunes, et répondre à ces besoins, l’analyse financière propose un outil
particulièrement intéressant : Le Tableau de Financement (TF).
Chapitre I  : tableau de financement

Section 1 : Présentation du Tableau de Financement :


Définition :
Le tableau de financement est un état de synthèse qui explique les variations du patrimoine et
de la situation financière de l’entreprise au cours de l’exercice L’objectif étant d’en déduire
les implications pour l’équilibre financier de l’entreprise. Ainsi une évolution plus importante
des ressources par rapport aux emplois se traduit par une amélioration des stocks de
l’équilibre financier ce tableau est destiné à décrire l’articulation des politiques
d’investissement de financement de l’entreprise.

Le tableau de financement est destiné à décrire l’articulation des politiques


D’investissement et de financement de l’entreprise. Il s’agit d’un état explicitant la relation :

Investissement + remboursement de dettes = Autofinancement + financement externe


(nouvelles dettes)

Selon l’article 10 de la loi comptable, le tableau de financement est un document qui « met en
évidence l’évolution financière de l’entreprise au cours de l’exercice en décrivant les
ressources dont elle a disposé et les emplois qu’elle en a effectué ».

La notion de flux :

Un flux économique traduit un mouvement qui affecte un élément du patrimoine. Tous les
flux réels qu’ils soient physiques ou financiers se traduisent par un mouvement de fonds
affectant le patrimoine.

Les différents types des mouvements patrimoniaux peuvent être classés en se référant aux
critères suivants:

- L’incidence sur la position externe de l’entreprise : les flux externes modifient laposition de
l’entreprise vis-à-vis de ses partenaires externes (alors que les flux internes ne modifient pas
cette position)
-La durée des mouvements : permettant de différencier les flux à court, moyen et à long
terme.

- La nature des éléments en mouvement : donnant lieu à des flux physiques ou des flux
financiers.

Quel que soit le type de flux, il se traduit en termes d’emplois ou de ressources

Utilité du tableau de financement :

Le tableau de financement est un état qui ne figurait pas parmi les documents comptables
annuels du plan comptable de 1957. Le PCM, en le prévoyant parmi les états de synthèse
devant être produits par les entreprises, marque un pas considérable en mettant à la disposition
des analystes financiers un outil efficace d’analyse et de contrôle. Toutefois, nous regrettons
que la loi comptable n’ait rendu obligatoire la production de cet état que pour les entreprises
dont le chiffre d’affaire est supérieur à 7,5 millions de dirhams.

Le tableau de financement présente pour les analystes financiers un certain nombre d’intérêts :

- Il explique les variations du patrimoine de l’entreprise au cours d’un exercice. Il renseigne


sur les politiques d’investissement, de désinvestissement, de remboursement,
d’autofinancement et de financement externe (emprunt ou augmentation du capital social) de
l’entreprise.

- Le tableau de financement constitue un précieux instrument d’élaboration du plan


d’investissement et de financement qui caractérise la politique générale à moyen et long terme
de l’entreprise. En effet, toutes les prévisions se basent sur une vision préalable du passé ; le
plan d’investissement et de financement n’est donc qu’un prolongement prévisionnel du
tableau de financement.

- Dans le cadre toujours de la gestion prévisionnelle, le tableau de financement est un outil


efficace de contrôle de l’exécution du plan d’investissement et de financement. Ce contrôle
consiste à comparer les réalisations aux prévisions et à analyser les écarts éventuels qui
apparaissent afin de redéfinir les conditions de l’équilibre financier prévisionnel et mettre à
jour le plan d’investissement et de financement.
En général, nous pouvons admettre qu’un tableau de financement permet de mieux répondre
aux trois questions suivantes :

 Quel sont les investissements de l’entreprise ?

 Quelles sont les ressources qui ont permis de financer ces investissements ?

 Y a-t-il une bonne adéquation des ressources aux emplois ?

Interprétation du tableau de financement :

Le tableau de financement permet de rapprocher les besoins financiers de l’entreprise


(immobilisations et BFR) aux ressources collectées pour les couvrir (autofinancement, capital,
endettement). L’ajustement se fait par la trésorerie.

Un tableau de financement établi sur plusieurs permet de caractériser :

- La stratégie de croissance (ou de décroissance) interne (acquisitions d’immobilisations


corporelles et incorporelles) ou externe (acquisition d’immobilisations financières : titres de
participations) de l’entreprise.

- La stratégie de financement : financement interne (autofinancement, cessions


d’immobilisations) ou externe (augmentation de capital, recours à l’endettement).

- La politique de dividendes en étudiant l’évolution des dividendes distribués.

Quelques limites du tableau de financement :

Le tableau de financement est un état indispensable pour comprendre l’évolution de la


structure financière de l’entreprise entre deux années successives, or le modèle préconisé par
le Plan Comptable Marocain présente quelques imperfections nécessitant ainsi certaines
adaptations.
Tout d’abord, le modèle adopté par le PCM présente, de la même façon que pour le bilan, un
compromis entre l’approche fonctionnelle dont il s’inspire largement et l’approche
patrimoniale. Un exemple est donné par les biens acquis en crédit-bail qui ne sont pas intégrés
dans les emplois stables du tableau des emplois et des ressources. D’où la nécessité d’apporter
certains retraitements pour obtenir une représentation réelle du montant des investissements
réalisés.

Ensuite, aucune séparation n’est prévue, dans ce modèle, entre les investissements qui sont
destinés à l’exploitation et ceux qui sont hors exploitation, cette séparation, recommandée
d’ailleurs par la septième norme de l’IASC (IAS7), est très importante d’un point de vue
économique et financier dans la mesure où elle permet de juger de la capacité de l’entreprise à
dégager de la trésorerie par le seul fait de son exploitation.

En plus, ce modèle ne permet pas d’analyser de manière détaillée la variation du BFR ; Il ne


peut pas déterminer le ou les élément(s) responsable(s) de la détérioration de la trésorerie ou à
l’origine de son amélioration. Comme dans le Plan Général Français de 1982, les valeurs
mobilières de placement sont considérées comme une composante du besoin en fond de
roulement hors exploitation alors qu’elles peuvent être une utilisation d’excédents de
trésorerie. La liquidité qui caractérise de nos jours, nombre d’entre elles (SICAV de
trésoreries, titres de créances négociables,...) doit en faire une composante de la trésorerie.

Enfin, le tableau de financement du Plan Comptable Marocain, qui aurait pu sortir un peu des
sentiers battus, en raison de son élaboration relativement récente, ne nous semble pas avoir
tiré parti des évolutions enregistrées ces dernières années en matière d’analyse financière. De
même qu’il ne nous semble pas, malgré les affirmations de ses acteurs, avoir suffisamment
marqué son arrimage aux normes internationales, en l’occurrence l’IAS 7 qui précise que «
dans tous les cas, les variations des éléments de fond de roulement, tels que les stocks et
travaux en cours, clients, fournisseurs et trésorerie, doivent être mentionnés » dans le tableau
de financement ; et que les emplois et ressources provenant des opérations d’exploitation
doivent être distingués de autres emplois et ressources.
Section 2 : Présentation du TF du Plan Comptable Marocain :

Le modèle normal du tableau de financement proposé par le PCM comporte deux


tableaux :
 Le tableau de synthèse des masses du
bilan ;

 Le tableau des emplois et ressources ;

Le tableau des synthèses des masses du bilan :

Il est axé principalement sur la présentation des trois indicateurs d’équilibre financier de
l’entreprise : le fonds de roulement fonctionnel, le besoin en fonds de roulement et la
trésorerie nette ainsi que leurs variations entre le début et la fin de l’exercice.

Le tableau de synthèse des masses du bilan se base sur la relation fondamentale d’équilibre
financier formulée de la façon suivante :
Δ FRF = Δ BFR + Δ TN

Cette relation signifie que la situation du cycle de trésorerie dans l’entreprise est conséquence
des situations des cycles d’investissement et des opérations courantes ; en d’autres termes, la
variation de la trésorerie dépend des variations du FRF et du BFR.
Mass Exercice Exercice Variation(a-b)
es a b Emplo Ressource
is s
1 Financement
2 permanent(-)Actif
immobilisé
3 =Fond de roulement fonctionnel(1-2)
(A)
4 Actif circulant
5 (-)Passif circulant
6 Besoin de financement global(4-5)(B)

7 Trésorerie nette (actif–Passif)=(A-B)

Pour élaborer le tableau de synthèse des masses du bilan, il est intéressant de préciser que :

 Les augmentations d’éléments de l’actif, du BFR et de la TN ainsi que les réductions


d’éléments du passif et du FRF correspondent à des emplois à financier ;

 Les augmentations d’éléments du passif, du FRF ainsi que les réductions d’éléments
de l’actif, du BFR et de la TN constituent des ressources de financement.

Le tableau des emplois et des ressources :

Il s’agit d’un tableau visant à interpréter les variations trouvées dans le tableau de synthèse
des masses du bilan. Il est constitue de quatre masses fondamentales :

- Les ressources stables de l’exercice ;

- Les emplois stables de l’exercice ;

- La variation du besoin en fonds de roulement ;

- La variation de la trésorerie nette.

Les deux premières masses sont analyses en termes de flux de l’exercice ; les deux dernières
apparaissent pour leurs variations nettes globales.
Les flux de ressources et d’emplois stables mettent en évidence les politiques
d’investissement, d’investissement, de remboursement et de financement à caractère
permanent de l’entreprise survenue au cours de l’exercice ; ils expliquent la variation du FRF
trouvée dans le tableau de synthèse des masses du bilan.

Présentation du tableau des emplois et des ressources :


Le modèle de tableau des emplois et des ressources présenté ici est basé sur celui du PCM
duquel il se distingue légèrement. Pour construire ce tableau, il convient de préciser que:

 La base est l’analyse fonctionnelle du bilan, en ce sens qu’il faut apporter à ce tableau
(même chose pour le tableau de synthèse des masses du bilan) les mêmes corrections
que celles pour le bilan fonctionnel ;

 Les virements de compte à compte ne doivent pas être retenus ;


 Les flux ne doivent pas être compensés, les augmentations et les réductions doivent
être analysées séparément.

Exercice Exerciceprécédent
Emplo Ressourc Emplo Ressourc
is es is es
RESSOURCESSTABLES(FLUX)DEL’EXERCICE
AUTOFINANCEMENT(A) X X
Capacité d’autofinancement(-)
Distributiondesbénéfices
CESSION&REDUCTIOND’IMMOBILISATIONS(B) X X
 Cessionsd’immobilisationsincorporelles
 Cessionsd’immobilisationscorporelles
 Cessionsd’immobilisationsFinancières
 Récupérationsurcréancesimmobilisées
AUGMENTATIONDESCAPPROPRES&ASSIMILES(C) X X
 Augmentationdecapital,apports.
 Subventiond’investissement
AUGMENTATIONDESDETTESDEFINANCEMENT
(Nettedeprimederemboursement) X X
TOTALDESRESSOURCES STABLES X X
EMPLOISSTABLESDEL’EXERCICE
ACQUISITION&AUGMENTATIONDES
IMMOBILISATIONS X X
 Acquisitionsd’immobilisationsincorporelles
 Acquisitionsd’immobilisationscorporelles
 Acquisitionsd’immobilisationsfinancières
 Augmentationdescréancesimmobilisées
REMBOURSEMENTDESCAPITAUXPROPRES X X
REMBOURSEMENTDESDETTESDEFINANCEMENT X X
EMPLOISENNONVALEUR X X
TOTALEMPLOISSTABLES X X
VARIATIONDEBESOINDEFINANCEMENTGLOBAL X O X O
U U
X X
VARIATIONDELATRESORERIE X O X O
U U
X X
TOTALGENERAL X X X X

Certaines rubriques du tableau des emplois et des ressources nécessitent des explications :

• Détermination de la CAF: elle peut être calculée par deux méthodes différentes :soit a partir
du résultat net, soit a partir de l’excédent brut d’exploitation;
• Cessions ou réductions d’immobilisations: les cessions d’immobilisations sont enregistrées
pour leurs prix de vente (≪ produits de cessions des immobilisations cédées ≫ dans le CPC).
Il ne faut pas donc inscrire au tableau des emplois et des ressources la valeur d’origine des
immobilisations cédées. S’agissant des réductions d’immobilisations, elles concernent les
prêts immobilises ou les dépôts et cautionnement rembourses pendant l’exercice ;

• Augmentation des capitaux propres: seules les augmentations de capital en numéraire et en


nature ainsi que les primes d’émission ou de fusion qui sont retenues.

• Subventions d’investissement: On doit retenir les augmentations des capitaux propres


assimiles (nouvelle subvention d’investissement obtenue ou a obtenir par l’entreprise au cours
de l’exercice);

• Augmentation des dettes de financement: IL s’agit des emprunts nouveaux contractes par
l’entreprise au cours de l’exercice (compte tenu du retraitement des opérations de crédit-bail
et déduction faite des primes de remboursement des obligations émises au cours de
l’exercice).

• Distribution des dividendes: il s’agit des dividendes verses au cours de l’exercice provenant
du résultat de l’exercice précédent

• Acquisitions et augmentations d’immobilisations: Il s’agit essentiellement des nouvelles


acquisitions (y compris celles par crédit-bail), des productions immobilisées, des dépôts et
cautionnement et des prêts immobilises accordes au cours de l’exercice. Il ne faut pas prendre
en compte les augmentations provenant de virements de poste (transferts d’immobilisation en
cours vers un poste d’immobilisations).

• Remboursement des capitaux propres: Il s’agit des prélèvements effectues par les
actionnaires sur les fonds propres de l’entreprise (cas assez rare dans la réalité);

• Remboursement des dettes de financement: Il s’agit de la part des annuités correspondant au


capital payées par l’entreprise au cours de l’exercice (y compris la part des redevances de
crédit-bail correspondant au capital versées au cours de l’exercice). Les dettes de financement
incorporelles dans le capital ne sont pas prises en compte.
Chapitre II  : Tableau de flux de trésorerie

Section 1 : le tableau de flux de trésorerie :


Alors que l’objectif du tableau de financement du plan comptable est d’expliquer en termes
d’emplois et de ressources la variation du patrimoine et de la situation financière de
l’entreprise, les tableaux de flux de trésorerie ont davantage pour vocation de fournir une
explication de la variation de trésorerie.

Le tableau de flux de trésorerie

Les tableaux de flux de trésorerie s’appuient, le plus souvent, sur la structure par cycles
d’opération et permettent de mettre en évidence les flux qui se produisent entre l’entreprise et
les apporteurs de capitaux. Un tel tableau peut être établi en reprenant les flux de trésorerie
figurant dans la première colonne du tableau de variation de l’encaisse.

L’intérêt des tableaux de flux de trésorerie

La trésorerie constitue sans aucun doute un indicateur central pour l’analyse et la gestion
financière de l’entreprise ; dans le sens ou elle constitue le résultat à la fois de l’équilibre
financier et de la rentabilité des opérations de l’entreprise, par rapport au concept
d’autofinancement qui ne représente qu’un potentiel de liquidité disponible .
L’analyse de la trésorerie de l’entreprise privilégie la liquidité du résultat plutôt que le résultat
lui-même et permet d’établir les liens entre la trésorerie disponible et les emplois effectués
par l’entreprise dans son cycle investissement / exploitation . Le concept de trésorerie
disponible constitue donc un indicateur beaucoup plus accessible, même à des non initiés ,
que le concept de d’autofinancement et de fonds de roulement fonctionnel repris dans le
tableau de financement du plan comptable marocain.
Notons que le recours à l’analyse de la trésorerie permet d’éviter également les limites du
concept de fonds de roulement fonctionnel qui ne tient pas compte du passif à court terme à
caractère revolving
Les tableaux de flux de trésorerie présentent l’avantage majeur de mettre en évidence la
capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie et l’affectation de ces flux. De ce point de
vue, ils constituent un instrument privilégie d’aide à la décision pour le management en
matière de la politique d’investissement , de financement et de dividendes , pour les
créanciers, les tableaux de flux de trésorerie permettent de vérifier la capacité de l’entreprise à
faire face au remboursement de ses dettes .

La présentation des principaux modèles de tableaux de flux de trésorerie

Nous étudierons successivement les modèles suivants :

- Le tableau pluriannuel des flux financiers (TPFF)


- Le modèle FITREX (flux interne de trésorerie d’exploitation)
- Le tableau des flux de trésorerie de l’OECCA (ordre français des experts comptables
et des experts agréés)

Le tableau pluriannuel des flux financiers (TPFF)

Description du TPFF

Le tableau pluriannuel des flux de trésorerie financiers, conçu dés 1977 par un auteur
français, Geoffroy de Murard, a constitué incontestablement une des premières formes de
tableau de flux financiers. Ce tableau repose sur une notion centrale qui est l’excédent de
trésorerie d’exploitation ( ETE), l’entreprise qui dispose d’une trésorerie suffisante pourra
autofinancer sans problème ses investissement industriels. Dans le cas contraire, elle devra
recourir à l’endettement pour réaliser ses investissements et elle compromettra à terme sa
pérennité.

Le tableau pluriannuel des flux financiers est généralement établit sur 4 à 5 exercices
successif et distingue au niveau des flux financiers de l’entreprise : les flux relatifs à
l’exploitation, à la croissance et au résultat, les flux liés au financement de la croissance par le
résultat, l’endettement net et ses contreparties, les autres flux.

Les flux relatifs à l’exploitation, à la croissance et au résultat :

Le point de départ est le résultat brut d’exploitation selon la terminologie du plan comptable
1957 qui correspond à l’excédent brut d’exploitation (l’EBE ).

Rappelons que l’EBE traduit le surplus monétaire potentiel sécrète par l’exploitation avant
prise en compte de la politique financière de l’entreprise, de sa politique d’amortissement et
de la fiscalité. L’excédent de trésorerie d’exploitation ( ETE) est ensuite dégagé par la
différence entre l’EBE et la variation du BFR induit par l’exploitation.
ETE = EBE +/- ∆ BFRE

Ce solde est disponible pour couvrir le besoin d’investissement de maintien ou de croissance.

Les flux liés au financement de la croissance par le résultat :

Le solde d’exploitation est obtenu par la différence entre ETE et les investissements en
immobilisation. ce solde est encore appelé solde interne ou disponible après financement de la
croissance(DAFIC) .

DAFIC = ETE – investissement en immobilisation

Ce solde permet de savoir, dans qu’elle mesure la trésorerie dégagée par l’exploitation
permet’ elle le financement des investissements ?

Signe du solde Signification


Solde d’exploitation > 0 Toute la trésorerie n’est pas utilisée au
financement de la croissance, l’entreprise est
donc en sous régime de croissance
Solde d’exploitation < 0 L’entreprise a donc besoin de financement
externe

L’endettement net et ses contreparties :

Le solde financier ou solde externe s’obtient en déduisant de la variation dette totale les
charges financières et l’impôt sur le résultat.

Solde externe = variation nette de la dette – charges financières – impôt sur bénéfices –
participation des salariés (éventuellement prévue par la loi )

Le solde financier est la balance de toutes les opérations en relation avec le système financier

Signe du solde Signification


Solde financier > 0 Il exprime une politique d’endettement
croissant de l’entreprise.
Solde financier < 0 Il exprime une politique d’autofinancement
(pas d’emprunts nouveaux)

On calcul par la suite le solde courant ou solde de gestion, en faisant la somme algébrique du
solde d’exploitation et du solde financier :
Solde courant = solde d’exploitation ou DAFIC + solde financier

Si ce solde est structurellement négatif, cela signifie que l’activité courante de l’entreprise
(exploitation et financière) ne suffit pas pour financer la croissance de l’entreprise et donc
l’entreprise est contrainte de rechercher des ressources exceptionnelles : augmentation du
capital, cession d’éléments d’actif ……

Les autres flux financiers :

Les autres flux financiers regroupent tous les éléments qui n’ont pas été pris en compte
précédemment et qui sont très hétérogènes ( charges exceptionnelles , investissement hors
exploitation, produit financiers, produits exceptionnels, produits de cession d’éléments d’actif,
augmentation de capital, variation du BFR hors exploitation ……).
Le bouclage de la variation de trésorerie se fait en corrigeant le solde courant des autres flux
financiers :

Variation du disponible = solde courant +/- Autres flux financiers

Analyse du TPFF

Selon l’auteur, l’équilibre de l’entreprise se caractérise par :

 Un solde d’exploitation légèrement positif


 Un solde financier légèrement négatif
 Un solde courant proche de 0

Une croissance équilibrée nécessite un solde économique légèrement positif, cependant, un


solde d’exploitation largement positif peut traduire une politique de sous-investissement ou de
déstockage, qui peut être tout à fait préjudiciable à l’entreprise.

De la même façon, un solde d’exploitation structurellement négatif est l’indice d’une


rentabilité insuffisante, l’entreprise devant recourir à l’endettement pour faire face à ses
engagements (remboursement de dettes, paiement des charges financières, règlement des
impôts ……) .

Un solde financier légèrement négatif est le signe d’un endettement équilibré. Un solde
financier positif signifie que les nouveaux crédits contractés ont permis de dégager des
excédents qui ont servi au financement des investissements et à l’amélioration des
disponibilités de l’entreprise. Un solde négatif indique un faible recours à l’endettement
qui peut être justifié par l’importance du flux de trésorerie d’exploitation ou par la
difficulté de l’entreprise à lever du crédit. Dans ce cas, l’entreprise doit rechercher
d’autres ressources (augmentation du capital, cession d’actifs,….) pour faire face à ses
besoins de financement.

Les limites du TPFF

Malgré ses apports intéressants au niveau de l’analyse financière, le TPFF souffre de


plusieurs critiques. En matière d’investissement tout d’abord, le TPFF conduit l’entreprise
à s’engager dans la voie de l’investissement sur la base de l’ETE. L’application de cette
règle peut conduire l’entreprise à sur-investir dans des projets non rentables en cas d’ETE’
suffisant, ou de refuser des investissements à forte rentabilité en cas d’ETE insuffisant.

Le raisonnement est donc tout à fait contestable dans la mesure où la décision d’investir
dans l’entreprise doit être essentiellement fondée sur l’appréciation des flux de trésorerie
générés par le projet. Par ailleurs, le TPFF privilégie les opérations industrielles et classe
au second plan les investissements financiers qui sont regroupés avec les autres flux
financiers. Ceci revient à occulter les stratégies de croissance externe de l’entreprise, alors
qu’elles occupent une place de plus en plus importante dans les restructurations
industrielles et financières observées par le monde.

Sur le plan de financement ensuite, l’endettement joue un rôle marginal, dans le sens ou il
n’exerce qu’un rôle d’ajustement dans le financement de la croissance. L’entreprise
s’endette en effet pour rembourser ses dettes anciennes, payer ses charges financières et
régler ses impôts.

Ce principe va à l’évidence à l’encontre des observations empiriques qui montrent au


contraire que l’endettement joue un rôle fondamental dans le financement du cycle
d’investissement et du cycle d’exploitation de l’entreprise. De la meme façon, il est
surprenant de relever que l’augmentation du capital est classée comme ressource
exceptionnelle alors qu’elle constitue une ressource normale pour le financement de la
croissance de l’entreprise.
Le modèle FITREX

Description et analyse du modèle

La notion de flux interne de trésorerie d’exploitation (FITREX) a été développée par


J.Guillou à la fin des années soixante-dix. Le modèle FITREX procède d’une démarche
comparable à celle du tableau pluriannuel des flux financiers à deux niveaux.

Tout d’abord, le FITREX est issu des critiques adressées au concept de capacité
d’autofinancement qui, compte tenu de son caractère de flux de trésorerie potentiel, ne
constitue pas un indicateur pertinent d’appréciation de la solvabilité de l’entreprise. Ensuite,
le FITREX fixe également une règle planchée pour apprécier le risque financier de
l’entreprise.

Le tableau de flux de J.Guillou permet de mettre en évidence trois agrégats :

L’autofinancement brut d’exploitation, le flux interne de trésorerie d’exploitation (FITREX)


et le flux de trésorerie disponible.

L’autofinancement brut d’exploitation  : est calculé par la différence entre, d’une part la
production, et d’autre part la consommation de matières ainsi que toutes les charges internes
décaissables de l’entreprise, exclusion faite des charges financières.

Il doit bien étendu être positif car « une entreprise qui ne remplit pas cette condition de
manière régulière en moyenne période n’est manifestement pas viable et est appelée à
apparaitre à plus ou moins brève échéance » .

Le flux interne de trésorerie d’exploitation (FITREX)  : égale à l’autofinancement brut


d’exploitation corrigé de la variation structurelle du besoin de financement de l’exploitation.

FITREX = Autofinancement brut d’exploitation +/- variation structurelle du besoin de


financement de l’exploitation

Malgré quelques nuances de calculs ou différences, on remarque que le FITREX s’apparente


à l’ETE, qui est calculé par la différence entre l’EBE et la variation du BFR.

Une particularité du FITREX mérite d’être soulignée, il s’agit de la variation structurelle du


besoin de financement du cycle d’exploitation qui doit être financé par le résultat. Ceci
signifie que les besoins conjoncturels peuvent être satisfaits par des concours bancaires
courants.

Le flux de trésorerie disponible : est déterminé par la différence entre le FITREX et les
charges financières.

Flux de trésorerie disponible : FITREX – charges financières (y compris leasing)

La solvabilité de l’entreprise est assurée quand le FITREX permet de faire face aux charges
financières. Une entreprise disposant d’un flux de trésorerie positif sera en position favorable
pour obtenir de nouveaux crédits bancaires. A contrario, une situation déséquilibrée implique
pour l’entreprise le recours au crédit pour régler ses charges financières, cette situation étant
difficilement acceptable sur un plan bancaire.

Les limites du FITREX


Le modèle FITREX de J.Guillou n’est pas exempt de critiques. En effet, ce modèle exclut
des remboursements à effectuer, les dettes, en partant du principe que celle-ci sont
remboursées au moyen de nouveaux crédits car les entreprises ne dégagent pas suffisamment
de trésorerie pour faire face à leurs engagements vis-à-vis des banques. Cette position s’inscrit
en rupture totale par rapport aux règles classiques garantissant la solvabilité et l’équilibre
financier de l’entreprise. C’est pourquoi le modelé FITREX pourrait être affiné en intégrant la
totalité des flux à couvrir par l’entreprise.

FITREX > charges financières + remboursement des dettes

Par ailleurs, l’existence d’un flux de trésorerie disponible positif tenant compte du
remboursement de la dette en principal et en intérêts ne saurait constituer une base de la
capacité d’endettement complémentaire de l’entreprise. Il faut en effet tenir compte non
seulement de sa capacité de remboursement et d’endettement bilantielle ; mais aussi du degré
de risque compte tenu du taux d’intérêt de la dette.
Le tableau des flux de trésorerie de l’ordre français des experts comptables et des
comptables agréés (OECCA)

Une recommandation de l’OEC du 5 octobre 1988 propose un cadre d’analyse des flux
financiers qui s’appuie sur une norme américaine axée sur la variation de trésorerie.
Cette approche est confirmée en 1997 par l’avis n° 30 de l’OEC qui remplace la
recommandation. L’avis préconise l’établissement d’un tableau des flux de trésorerie divisé
en trois fonctions : l’activité, l’investissement et le financement.
La réglementation européenne impose aux sociétés cotées de publier leurs comptes consolidés
en normes IASB depuis le 1er janvier 2005, incluant obligatoirement un tableau de flux de
trésorerie. Le tableau de l’OEC, conforme à ces normes, apparaît dans les états financiers
annuels de tous les grands groupes cotés.
Les objectifs du tableau des flux de trésorerie de l’OEC sont les suivants :
 Fournir une information sur la capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie par
son activité : la maîtrise de la comptabilité n’est pas nécessaire pour comprendre les
notions de recettes et dépenses.
 Évaluer la solvabilité de l’entreprise et son risque de faillite : une entreprise qui
génère régulièrement une trésorerie importante est en même temps solvable, rentable
et apte à assurer son développement.
 Apprécier les conséquences des choix stratégiques des dirigeants sur la trésorerie de
l’entreprise : la séparation des flux par fonction explique mieux la politique
d’investissement et de financement.
 Étudier la rentabilité d’exploitation, la maîtrise du BFR, le niveau d’endettement, la
liquidité, le financement et l’utilisation des ressources de trésorerie.

Présentations du tableau
La vie de l’entreprise est découpée en trois grandes fonctions : l’exploitation, l’investissement
et le financement.
La fonction exploitation
Correspond aux produits encaissés et aux charges décaissées. En partant du compte de
résultat, on déduit les variations du BFR pour tenir compte des décalages de trésorerie
La fonction investissement :
Regroupe les opérations d’investissement et de désinvestissement portant sur les
immobilisations incorporelles, corporelles et financières.
Les opérations d’investissement comprennent les encaissements et décaissements destinés
à :
 acquérir ou céder des immobilisations corporelles et incorporelles ;
 acquérir ou céder des titres de participation ;
 consentir des prêts ou des avances ou en obtenir le remboursement ;
 acquérir ou céder d’autres immobilisations financières (dépôts, cautionnements,
VMP…).

La fonction financement :
La fonction financement recouvre les mouvements de capitaux propres (augmentation ou
diminution, exclusion faite des incorporations des réserves au capital), des mouvements
d’endettement (exclusion faite de la trésorerie passif), de même que les dividendes mis en en
paiement au cours de l’exercice et les avances reçues des tiers.

La variation de la trésorerie est égale à la somme des flux de trésorerie provenant de


l’exploitation, l’investissement et le financement.
Variation de trésorerie = flux de trésoreries provenant de l’exploitation + flux de trésorerie
provenant des opérations d’investissement + flux de trésorerie provenant des opérations de
financement

Interprétation

L’analyse du tableau de financement des flux de trésorerie constitue un instrument intéressant


d’analyse et de diagnostic financier de l’entreprise.
L’examen de l’évolution des flux de trésorerie provenant des opérations d’exploitation fournit
un excellent indicateur de la situation de liquidité de l’entreprise. L’analyse des flux de
trésorerie affectés aux opérations d’investissements renseigne sur l’effort d’investissement de
l’entreprise et sur la stratégie de croissance poursuivis (interne ou externe). Enfin, l’analyse
des opérations de financement fournit des informations intéressantes sur le choix de la
politique financière pratiquée par l‘entreprise.
L’examen des soldes est également riche d’enseignements :
- Une trésorerie d’exploitation supérieure aux besoins d’investissement est un signe de
liquidité. Aussi, est-il intéressant d’examiner l’utilisation de l’excédent de liquidité.
- En cas d’insuffisance de trésorerie, il est important d’analyser le mode de financement
retenu (augmentation de capital, endettement ….) et de s’assurer de l’équilibre
financier et de la solvabilité de l’entreprise.
- Une identité entre la trésorerie d’exploitation et les besoins d’investissement signifie
que l’entreprise est en mesure d’assurer l’autofinancement de ses investissements.
Section 2 : Tableau de flux de trésorerie consolidé

Particularités du tableau des flux de trésorerie consolidé

Le tableau de flux de trésorerie est une des informations obligatoires de l’annexe des comptes

consolidés. L’objectif de ce tableau est d’expliquer les variations entre la trésorerie consolidée

d’ouverture et celle de clôture. Les sociétés sous influence notable sont consolidées par la technique de

la mise en équivalence. L’influence notable est présumée lorsque la société mère possède directement

ou indirectement au moins 20 % des droits de vote. La mise en équivalence consiste à :

➢substituer à la valeur comptable des titres détenus la quote-part dans les capitaux propres y compris

le résultat de l’exercice déterminé d’après les règles de consolidation ;

➢éliminer les opérations et comptes entre l’entreprise mise en équivalence et les autres entreprises

consolidées.

L'élaboration du tableau consolidé des flux de trésorerie pose des problèmes particuliers liés aux

spécificités de la consolidation. Il s'agit en particulier de l'incidence des variations de périmètre et de

taux de change, mais également de certains traitements comptables propres aux comptes consolidés,

tels que les impôts différés, le retraitement des contrats de crédit-bail et la quote-part dans le résultat

des sociétés mises en équivalence.

*Les impôts différés : doivent être considérés comme des éléments calculés et sont, à ce titre, exclus

des flux de trésorerie;

*Les biens pris en location-financement doivent également être exclus des flux d’investissement.

Dans ce dernier cas, les redevances de l’exercice figurent dans les flux de financement et

d’exploitation respectivement pour la part correspondant au remboursement en capital et pour celle

relative aux intérêts


*La quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence est remplacée par le dividende reçu qui

est le véritable flux de trésorerie.

Les incidences des variations de périmètre et des variations des cours des

monnaies

A –Incidences des variations de périmètre

Les variations de périmètre ont une incidence sur le cash-flow réel sur opérations d’investissement. Il

s’agit d’inscrire dans cette partie du tableau des flux de trésorerie la différence entre l’effort financier

consenti pour entrer dans le capital d’une société, ou pour accroitre une participation initiale, et la

trésorerie acquise par suite de l’opération.

Les variations de périmètre concernent :

Les entrées dans le périmètre ;

Les sorties de périmètre ;

Les variations du pourcentage d’intérêt du groupe avec ou sans changement de méthode de

consolidation
Lorsque la variation du périmètre est la conséquence d’une diminution des intérêts ou d’une
sortie, le cash-flow sur opérations d’investissement est corrigé de la différence entre prix
perçu et trésorerie cédée.
B -Les variations des cours des monnaies étrangères :

IAS 21, Effets des variations des cours des monnaies étrangères fournit des directives sur la

comptabilisation des transactions en monnaie étrangère et des établissements à l’étranger dans les états

financiers et sur la manière de convertir des états financiers dans une monnaie de présentation. Une

entité doit déterminer sa monnaie fonctionnelle (pour chacun de ses établissements, au besoin) en

fonction de l’environnement économique principal dans lequel elle exerce ses activités et dans lequel

elle comptabilise habituellement ces transactions étrangères en appliquant le cours de change au

comptant entre cette monnaie fonctionnelle et la monnaie étrangère à la date de la transaction. Il peut

arriver que dans le périmètre de consolidation, se trouvent des sociétés étrangères dont les données

comptables initiales étaient dans une devise différente de celle de la consolidation.


Les flux de trésorerie de ces entités étrangères sont convertis au cours du jour de l’opération ou au

cours moyen de la période. Leur trésorerie d’ouverture est convertie au cours de clôture de l’année

précédente et leur trésorerie de clôture au cours de clôture de l’exercice. Comme les comptes de la

filiale étrangère sont a convertir dans la monnaie de la société mère, on a quasi toujours un gap entre,

d’une part, la somme des flux nets sur opérations d’exploitation, d’investissement et de financement

et, d’autre part, la variation de trésorerie calculée avec les bilans d’ouverture et de clôture. L’incidence

des variations de cours est positive lorsque la variation de trésorerie calculée avec les bilans successifs

est supérieure à celle obtenue en additionnant des flux nets sur opérations étalées dans le temps. Dans

le cas contraire, l’incidence sur le solde global de trésorerie est négative.


Conclusion

Le tableau de flux de trésorerie est un document de synthèse, à part entière, qui explique la variation

de trésorerie tout comme le compte de résultat explique la formation du résultat. La trésorerie

constitue un indicateur prépondérant pour la gestion et l’analyse financière. L’adoption du tableau de

flux de trésorerie est relativement récente, de multiples approches tentent de cerner les flux financiers

ou les flux de trésorerie qui parcourent l’entreprise. Finalement, une tendance forte s’oriente vers un

tableau de flux de trésorerie. Les recherches en comptabilité et en finance ont abouti à un

foisonnement de modèles de tableaux de financement. Cette diversité témoigne du renouvellement des

concepts et des méthodes d’analyse financière. Chaque modèle répond à une logique et correspond à

des normes d’équilibre financier qui trouvent leur fondement dans les théories financières.

Progressivement le tableau de flux de trésorerie se généralise dans les normes et dans la pratique. Il

s’aligne sur les besoins des utilisateurs de l’information comptable. Il donne les moyens d’évaluer les

sociétés sur leurs capacités à sécréter des liquidités et à respecter leurs engagements. Ce tableau

présente l’avantage de fournir un indicateur objectif, la trésorerie, qui est couramment utilisée dans les

méthodes de valorisation de la firme. La trésorerie est aussi fondamentale pour l’appréciation du

risque de défaillance. Ce tableau est de plus, bien adapté à une démarche prévisionnelle…
Bibliographie

- R.BELKAHIA ; H.OUADAD ; Finance d’entreprise ; Edition «  Edit consulting »

- S.KABBAJ ; S.YOUSSEF ; Gestion financière, Edition «  Edisoft »

- J.BARREAU ; J.DELAHAYE ;F.DELAHAYE ; Gestion financière DECF 4 ; Edition « 

Dunod »
Table de matière

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