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IUG DE BAFANG
Cours de Comptabilité Générale
Niveau : 1
1
Tel : 671 630 262 / 694 026 137 Email : pulcherietatang@yahoo.fr
Chapitre 1 : les généralités
Introduction
Fort de cette importance, l’entreprise se doit d’être gérée de façon rationnelle car, la
défaillance est préjudiciable pour la société toute entière. C’est la raison pour laquelle une
panoplie d’outils de gestion a été inventée au service de l’entreprise. Parmi ces outils, on note
la comptabilité générale : objet de ce cours.
Elle est de plus en plus un moyen de calcul économique et un puissant outil de gestion.
Ce puissant outil est aujourd’hui répandu dans toutes les entreprises quelque soit la forme
juridique.
2- Définition
Toutes les opérations effectuées par une entreprise donnent naissance à des comptes
que l’on suit dans leurs évolutions chronologiques grâce à l’enregistrement comptable, ce qui
permet aux chefs d’entreprises ou à tout autre partenaire de l’entreprise d’avoir des
renseignements sur la bonne marche de celle-ci, de calculer en fin d’année un résultat
(Bénéfice ou Perte).
Les informations sont exprimées en unités monétaires (par exemple, en franc CFA), et
sont saisies, classées et retraitées en vue de produire des documents qui montrent le détail des
opérations mais aussi des informations plus globales.
Notons que les états de synthèse permettent d’avoir une vision plus globale et
périodique de l’activité de l’entreprise. Ils sont obligatoirement établis à la fin de chaque
exercice comptable (en général, un exercice comptable dure un an et se termine lors de la
clôture comptable). Selon l’article 137 de l’acte uniforme portant droit des sociétés
commerciales (AUDSC), à la clôture de chaque exercice, le gérant doit établir et arrêter les
états financiers de synthèses conformément aux dispositions de l’acte uniforme
Documents de synthèse
(Comptes annuels)
3- Rôle de la comptabilité
Cet outil permet d’informer les dirigeants, les gestionnaires ainsi que les partenaires
économiques de l’Entreprise. La comptabilité ne prend en considération que ce qui peut être
exprimée en terme monétaire. Il existe cependant de nombreux éléments dans l’entreprise
qui ne peuvent pas être exprimés en argent (la santé des cadres, l’état d’esprit des employés,
la situation des marchés), etc.
Les informations comptables aident les parties prenantes (dirigeants de l'entité, les
propriétaires du capital social et les autres personnes intéressées) à prendre des décisions de
management, notamment sur l'affectation des ressources de l'entité et de ses résultats. Dans la
plupart des entités et, notamment dans les entreprises commerciales, la tenue d'une
comptabilité est une obligation légale pour des raisons juridiques, sociales ou fiscales.
Parfois, les comptes des entreprises ne reflètent pas forcément leur véritable état de
santé, en raison de la possibilité d'opérer une certaine comptabilité créative et des opérations
complexes hors-bilan
La comptabilité sert de moyen de preuve dans la vie des affaires. Le droit commercial,
tout comme le droit fiscal et le droit comptable dans son article 19 font obligation aux
commerçants personnes physiques ou morales de tenir des livres comptables selon des règles
formelles dont le respect confère à la comptabilité une valeur probante.
Les informations fournies par la comptabilité permettent d’orienter les décisions des
dirigeants dans la gestion quotidienne et dans les perspectives à long terme telles que les
décisions d’investissement et de leur financement.
Les informations contenues dans les déclarations fiscales et sociales des entreprises
sont utilisées par l’Etat (Direction Générale de l’Économie) pour réaliser des synthèses et des
prévisions macro-économiques.
Un livre journal
Un livre d’inventaire
Un grand-livre
Une balance
1- Les sources
a- Les traités internationaux
Le droit comptable, dans ses dispositions générales définit les objectifs et fixe les
règles de la tenue de comptabilité.
Selon l’article 1 de la loi, toute entreprise doit mettre en place une comptabilité
destinée à l’information externe tout comme à information interne. La comptabilité générale
est donc obligatoire à toutes les entreprises soumises aux dispositions du droit commercial, les
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Cours de Comptabilité Générale IUG
entreprises publiques, parapubliques, les coopératives et plus généralement, les entités
produisant des biens et services marchands ou non marchands à l’exception de celles
soumises aux règles de la comptabilité publique.
La comptabilité doit satisfaire aux obligations de régularité, de sincérité et de
transparence ; elle doit garantir la fiabilité, la compréhension et la comparabilité en :
respectant la terminologie et principes communs à toutes les entreprises ;
mettant en œuvre des conventions, méthodes et procédures normalisées par secteur ;
mettant en place une organisation répondant aux exigences de collecte, tenue,
contrôle, présentation et communication des informations comptables.
b- Les textes législatifs
Ils portent sur les dispositions comptables résultant de la législation nationale (lois,
règlements etc.)
c- La jurisprudence
Il s’agit des arrêtés dans lesquels les tribunaux ont précisé les règles comptables
applicables
La doctrine en droit désigne les travaux contenant les opinions exprimées par des
juristes et résultant d’une réflexion sur une règle ou sur une situation. Avec la mondialisation
de l’économie, le besoin des mettre au point des normes comptables internationales est
apparu. Les investisseurs doivent pouvoir disposer d’informations fondées sur un système
unifié.
Pour que la comptabilité puisse jouer pleinement son rôle, elle doit être normalisée
(pour garantir le respect d’un certain nombre de règles ou elle facilité la comparaison dans le
temps pour la même entreprise et dans l’espace, aussi d’une entreprise à l’autre) afin que
toutes personnes intéressées puissent s’y retrouver.
a- Les postulats
b- Les conventions
Le coût historique
Exemple : une entreprise a acheté, il y’a 5 ans un terrain à 10 000 000 francs. Selon ce
principe, le terrain doit en ce jour figurer au bilan pour ce même montant de 10 000 000.
Comme on peut le constater, ce principe ne prend pas en compte l’évolution du niveau
générale de prix. C’est la raison pour laquelle les pouvoirs publics autorisent souvent les
entreprises à réévaluer leur bilan.
La prudence
Exemple : une entreprise a été trainée en justice par un client. Le comptable, conscient
du fait qu’en cas de perte du procès, l’entreprise devra payer des dommages et intérêts,
constitue dès à présent une provision pour faire face à cette éventualité le moment venu.
Ce principe stipule que le bilan de clôture de l’exercice précédent est égal au bilan
d’ouverture de l’exercice en cours.
Le postulat de l’importance significative
L’information est significative lorsque son omission et/ou sa déformation pourra
influencer l’opinion des utilisateurs des états financiers. D’où la notion de seuil de
significative.
3- Le fonctionnement des comptes du système comptable OHADA
2
Il s’agit du résultat de l’année n-1 qui est reporté au bilan au 1er janvier n
Il s’agit des autres charges et produits qui sont identifiés dans les comptes 6 et 7.
Rappelons que l’un des objectifs de la comptabilité est de permettre aux dirigeants de
connaitre la situation patrimoniale de leurs entreprises à tout moment voulu. Le bilan est par
excellence le document comptable leurs permettant d’y parvenir. Il s’agit donc d’éclaircir la
notion de patrimoine d’abord, ensuite présenter une méthode de calcul avant de terminer par
présenter le bilan.
1- Notion du patrimoine
En droit, le patrimoine d’une personne physique ou morale est formé par l’ensemble
des droits et des obligations. Autrement dit, le patrimoine représente l’ensemble des biens que
l’entreprise a sous son contrôle et des dettes contractées en vue de réaliser son exploitation.
Les biens et dettes d’une entreprise peuvent être consignés dans un tableau appelé bilan.
Cependant, les biens représentent les éléments de l’actif et les dettes les éléments du passif.
Un bien est par définition toute chose dont on est propriétaire. Les biens peuvent être
classés comme suit :
Les immobilisations : ces sont les biens destinés à durer dans l’entreprise (terrains,
bâtiments, matériels informatique, le mobilier de bureau, les matériels de transports, le
personnel, etc.). On distingue à cet effet :
- Les immobilisations Incorporelles : clientèle, achalandage (ensemble de marchandises
qu’un commerçant propose à sa clientèle), droit au bail, brevets, licences.
- Les immobilisations Corporelles : terrains, bâtiments, installation et agencements,
matériels.
- Les immobilisations Financières : les prêts.
Les stocks : ce sont les biens qui interviennent dans le cycle d’exploitation de l’entreprise
pour être vendus (marchandises, Matières Premières, Produits Finis, et les Produits
Intermédiaires).
Des créances clients : sont des sommes dues par les tiers.
Des disponibilités : (la caisse, banques, compte courant postal, chèque à encaisser, chèque
a l’encaissement etc.).
b- Les dettes
2- Notion de bilan
a- Structure du bilan
- La partie droite, appelée passif correspond aux ressources c’est à dire aux moyens de
financement qui ont permis l’acquisition des biens.
- La partie gauche, appelée actif correspond à l’emploi, c’est-à-dire l’utilisation faite des
ressources.
- Les charges immobilisées (les frais d’établissement, les charges à répartir sur plusieurs
exercices, les primes de remboursement d’obligations)
- Les immobilisations incorporelles (le fonds commercial, les logiciels, les brevets, les
licences)
- Les immobilisations corporelles (terrains, bâtiments, matériels, mobiliers etc. …)
- Les immobilisations financières (les avances versées, les dépôts et cautionnements, les
prêts, les titres de participation, les titres immobilisés)
(3) Trésorerie-actif
C’est l’ensemble des disponibilités de l’entreprise. Il s’agit :
- Capital
- Des réserves
- Report à nouveau
- Résultat net
- Les subventions etc…
3- Le passif circulant
Il représente les dettes à court terme ou le passif à court terme. Il est composé de
plusieurs comptes tel que :
- Fournisseur d’investissement
- Fournisseur d’exploitation
- Dettes sociales et fiscales etc…
4- La trésorerie-passif
Ce sont les engagements pris auprès des établissements financiers et qui doivent se
dénouer dans un bref délai. Les comptes qui matérialisent cette masse sont :
Total Total
N.B : Il faut noter que selon le principe de la partie double, total Actif = total Passif
Exercice 1 : Le 1/10/2019, NGUEPKEP décide de créer son entreprise. Il apporte une somme
globale de 400 000 Frs dont 280000 sont déposées en caisse et le reste en banque
Exercice 3:
Fond commercial : 400 000 Mobilier : 6 200 000 CCP : 1 750 000
TAF :
a. Calculer le résultat
b. Présenter le bilan de l’entreprise TCHAKOUA
c. S’agit-il d’un bilan d’ouverture ou de clôture et pourquoi ?
d. Calculer sa situation nette par deux méthodes
Exercice 4 : sachant que le bilan de clôture de l’année 2017 est par défaut celui d’ouverture
de l’année 2018, l’entreprise TCHAKOUA a en la date du 2/01/2018 réalisé l’opération
suivante :
La majorité des opérations d’une entreprise consiste à échanger avec les autres agents
économiques que sont : les fournisseurs, les clients, l’État, les établissements financiers, les
ménages, les associés. Analyser une opération, c’est préciser son origine (Ressource) et sa
destination (Emploi).
Notons cependant que pour une même opération, l’Emploi doit être égal à la Ressource.
Ainsi, on peut dire que tout emploi est financé par une ressource et toute ressource finance un
emploi.
Exercice 7 : Mr KOUASSI achète des marchandises à crédit à Mlle KOFFI pour un montant
de 100 000 F en espèce.
TAF : analyser cette opération en terme d’emploi- ressource et présenter le schéma des flux
Exercice 8 : A achète à crédit des marchandises auprès de B pour un montant de 1 000 000 et
donc les ¾ sont payés en espèce et le reste sera payé dans deux mois.
TAF : analyser cette opération en terme d’emploi- ressource et présenter les schéma des flux.
Exercice 9 :
L’Entreprise MAYA est créé le 01/11/2019 et vous disposez des opérations suivantes :
Le 14/11 : Règlement par chèque bancaire de votre dette envers notre fournisseur Renauld
6.000.000
Vente de marchandises au
comptant par chèque Banque Vente de marchandises
(remise du chèque en banque)
II- Le Compte
1- Définition
Le compte est un tableau dans lequel sont notées les modifications apportées à un
poste du bilan. Il permet de suivre l’évolution d’un élément particulier du bilan. L’ensemble
des comptes d’un exercice s’appelle le grand livre ou encore compte en T
Le compte donne une présentation numérique des augmentations ou diminutions qui ont
affecté les éléments du patrimoine. Il a deux colonnes :
- Une colonne à gauche : qui enregistre les Emplois, est appelé « Débit ». Elle enregistre les
augmentations des éléments de l’actif ainsi que les diminutions des éléments du passif.
- Une colonne à droite : qui enregistre les Ressources, est appelé « Crédit ». Elle enregistre
les augmentations des postes du passif et les diminutions des éléments de l’actif.
Si les débits sont supérieurs aux crédits, il va apparaitre un solde qui prendra le nom de
solde débiteur. Ainsi, il sera inscrit du côté des crédits pour égaliser les comptes ;
Si les crédits sont supérieurs au débit, il va apparaitre cette fois ci un solde qui prendra le
nom de solde créditeur. Ainsi, il sera inscrit du côté des débits pour égaliser les comptes
Les comptes d’actifs ou les comptes emplois constatent leur augmentation au débit et
leur diminution au crédit.
D Compte d’actif C
-
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Les comptes du passif constatent leur augmentation au crédit et leur diminution au
débit. D Compte du passif C
+
Exercice 10 : retrait par NGUEPKEP d’une somme de 100 000 de la banque pour alimenter
la caisse.
TAF : enregistrer cette opération dans les comptes concernés et l’analyser en termes
d’Emploi-Ressource.
TAF : enregistrer cette opération chez le client et le vendeur puis, l’analyser en termes
d’E-R
Chez l’acheteur :
Chez le vendeur :
Pour une ressource de 500 000 provenant d’une vente de marchandises, a été accordée à un
client une créance du même montant.
Exercice 12 : achat de marchandises pour un montant de 500 000 donc 300 000 sont payées
en espèce et le reste dans 8 jours.
On distingue :
Total Total
Le 15/10, retrait de la caisse par Mr NANA pour ses besoins personnels : 100 000
TAF : présenter
Montants
Date Libellés Solde
Débit Crédit
Cette présentation améliore la précédente car, elle permet de connaitre la situation nette après
chaque opération. Ici, pas besoin de faire les totaux.
Exercice 14 : enregistrer les opérations suivantes dans le compte banque des Ets
MARIMAR :
TAF : présenter
Exercice 15 : La société MDG a vendu les marchandises au client Mube d’une valeur de
1 200 000fcfa. Il ressort des termes convenus entre le fournisseur et le client que la moitié
sera payée à crédit, les 2/3 du reste par chèque bancaire et le dernier reste au comptant en
espèce.
Solution
Débit 411 Client Mube Crédit Débit 701 Vente de m’se Crédit
Total des sommes débitées = 600 000 + 400 000 + 200 000 = 1 200 000
C’est une opération qui consiste à transférer une somme du débit ou crédit d’un
compte au débit ou crédit d’un autre compte.
Il consiste à transférer une somme du débit ou crédit d’un compte au débit ou crédit
d’un autre compte. Il se présente comme suit :
Débit 571 Caisse Crédit Débit 521 Banque Crédit
A l’observation, nous constatons qu’il s’agit d’un retrait de la banque pour alimenter la caisse.
A la limite, nous parlerons ici d’un virement interne ou virement simple.
b- Le virement analytique
Il consiste à ventiler une somme d’un compte collectif vers les comptes individuels. Il
se présente comme suit :
600 000
c- Le virement synthétique
1 000 000
Débit 241 Matériel Crédit
400 000 400 000 SD
Deux comptes sont dits réciproques lorsqu’ils sont tenus dans deux comptabilités différentes.
Ils enregistrent les créances et les dettes qui naissent à l’occasion des relations entre les deux
entreprises. (Le compte entreprise tenu par la banque et vice versa par exemple)
Exemple : les opérations suivantes ont été réalisées par l’entreprise NANA avec le client
MDG.
Elles peuvent être externes : c’est le cas des quittances, des factures d’achats, des avis
de débit et de crédit.
Le livre journal
Définition
C’est un livre comptable obligatoire dans lequel sont enregistrées de façon
chronologique les opérations réalisées par l’entreprise.
Il doit être tenu sans blanc, sans rature et sans surcharge. De plus, il doit être côté et
paraphé par le greffe du tribunal de commerce. Il doit être conservé pendant au moins 10 ans
car c’est un moyen de preuve en cas de conflit entre agents économiques
: Libellé de l’opération
Remarques :
1) Lorsque plusieurs opérations sont enregistrés le même jour, la date n’est plus
mentionné à partir de la 2ème opération ; elle est remplacé par l’expression dito = d°
2) En bas de page du journal ; on totalise le débit et le crédit précédé de la mention
« reporter » ou « totaux à reporter ». Ces totaux sont repris sur la page suivante
précédé de la mention « report » ou « report à nouveau ».
3) Il est strictement interdit de couper un article de journal ; c’est-à-dire mettre la partie
débit sur une page et la partie crédit sur une autre.
Les corrections d’erreurs
Il arrive parfois que le comptable :
2 / 09 : Achat de marchandises chez le fournisseur OKCA 14 000 000 à crédit. Fact. N° 021
3 / 09 : Vente de marchandises en espèce au client lady 500 000, donc la moitié est payée au
comptant et le reste par orange money. Fact N° 003
Travail à faire : Enregistrer ces opérations dans le livre journal de l’entreprise M. AKPESS
Le grand livre
Le grand livre est l’ensemble des comptes ouvert par une entreprise sur une période
donnée. Il est l’organe essentiel de la comptabilité de l’entreprise. Il permet de faire un
regroupement du journal à la balance. Le grand livre a pris tour à tour la forme d’un registre à
feuillet cousu d’où son nom de grand livre de feuillet mobile et la mémoire d’un matériel
informatique.
La balance
Définition
La balance est un tableau récapitulatif de l’ensemble des opérations réalisées par une
entreprise sur une période. Elle permet de vérifier le principe de la partie double. Elle est un
moyen de contrôle pour les dirigeants de l’entreprise ; car elle permet d’avoir les soldes des
différents comptes.
La balance à 6 colonnes
La balance à 4 colonnes présente quelques inconvénients, notamment l’amalgame
(mélange) des soldes en début de période et des mouvements de la période. Pour éviter ces
amalgames, le SYSCOHADA a préconisé la balance à 6 colonnes. Elle se présente comme
suit :
N°
Intitulés Solde en début Mouvement Solde en fin
comptes
Total d = C D = C d’ = c’
2- Le système centralisateur
Dans le système classique, un seul livre journal est tenu pendant toute l’année.
Cependant, dans le système centralisateur, il existe plusieurs journaux dénommés journaux
auxiliaires. Exemple : JA des achats, de banque, de fournisseur etc.
A la fin de l’année, les contenus des divers journaux doivent être regroupés dans un
journal unique d’où le terme de système centralisateur octroyé à ce mode d’organisation de
la comptabilité. Toutefois, ne perdons pas de vue qu’ici, il va existe le grand livre, la balance
des comptes ainsi que les états financiers de synthèse.
Introduction
La plupart des opérations courantes réalisées par une entreprise concernent les achats
et ventes. Ces transactions se réalisent en quatre étapes : la commande, la livraison, la
facturation et le règlement. Seules les deux dernières étapes font l’objet d’écritures
comptables.
D’un point de vue comptable, les achats sont des biens ou services destinés à être
utilisés au cours d’un processus de production, consommés au premier usage ou revendus en
l’état.
I- Généralités
La vie d’une entreprise est basée sur les opérations d’achat et de vente. Toutes ces
opérations sont accompagnées de plusieurs pièces comptables ou documents commerciaux
tels que : le bon de commande, de livraison, l’accusé de réception, la facture, le reçu, le
chèque, la lettre de change, le billet à ordre etc….
La facture est la pièce comptable qui matérialise les opérations d’achat et de vente de
marchandises que nous allons voir plus loin.
Débit 601 Acht m’ses Crédit Débit 401 / 521 / 571 Crédit
On débite le compte 601 par le crédit du compte 401 (si l’chat est à crédit), 521 (si
l’achat est par chèque) ou encore par 571 (si l’achat est en espèces) ou un compte de trésorerie
(5…).
Ce sont des charges additionnelles occasionnées par l’achat d’un bien ou service. Il
peut s’agit des frais de transport sur achat, des commissions, des honoraires routiers etc. dans
ce cas, on doit débiter les comptes suivants par le crédit d’un compte de trésorerie ou de tiers.
6324 : honoraires
Vente de marchandises
Exemple : Mr Zena achète des marchandises en espèce pour une valeur de 1 000 000.
La commission sur achat est de 50 000 et les frais de transport sont de 25 000.
Supposons qu’il vende en espèce une quantité de ces marchandises et facture au client
à 800 000 sachant que le coût d’achat est de 600 000.
Comptabilisation de la vente proprement dite : on débite l’un des comptes suivant 411
(si la vente est à crédit), 521 ou 571 (si la vente est réglée par chèque ou en espèces
respectivement) par le crédit du compte 701 (vente de marchandise).
Supposons que le client a émis un chèque de 500 000 et a payé le reste en espèces, on va
débiter le compte 513 (chèque à encaisser) de 500 000, débiter également le compte 57
(caisse) de 300 000 et on va créditer le compte 701 (vente de marchandises) de 800 000.
Déstockage : 6031/311
b- Inventaire intermittent
Pour comptabiliser le stock final, on débite le compte 311 par le crédit du compte 6031
SF= SI+entrées-sorties
Achat de matières premières : on débite le compte 602 par le crédit de l’un des
comptes suivants 401, 521, 571
Les frais accessoires sur achat de matières premières (idem qu’un inventaire
permanant pour les entreprises commerciales)
Entrée en stock des matières premières au coût d’achat : on débite le compte 321 par
le crédit du compte 6032
Sortie des stocks des matières premières pour l’usine en vu de la transformation : on
débite le compte 6032 par le crédit du compte 321 au coût d’achat des matières
déstockées.
Détermination du coût de production des biens fabriqués : ce coût nous est donné
par la comptabilité analytique d’exploitation. Au niveau de la comptabilisation, on
va débiter le compte 36 (produit finis) par le crédit du compte 736 (variation du
stock de produit finis) du coût de production.
La vente des produits finis : ici, on constate
- Le déstockage des produits finis à vendre au coût de production. Pour cela, on débite le
compte 736 par le crédit du compte 36 au coût de production.
- Pour la facturation au client, on débite l’un des compte suivant 411 (si la vente est à
crédit), 521 ou 57 (si la vente est réglée par chèque ou en espèces respectivement) par le
crédit du compte 702 (vente de produit finis).
b- Inventaire intermittent
En inventaire permanent
Vente de produits finis : 411/52 /702 (8 000 000/ 7 000 000/15 000 000)
En inventaire intermittent
Vente de produits finis : 411/52 /702 (8 000 000/ 7 000 000/15 000 000)
II- La facturation
1- Définition et présentation :
Une facture est un écrit par lequel le vendeur fait connaître à l’acheteur le détail et le
prix des marchandises vendues et précise les conditions de livraison et de paiement.
Une facture peut comporter des réductions de prix accordées par le fournisseur. Il peut
s’agir de réduction commerciale et ou financière. Les différentes réductions sont :
Le rabais : réduction accordée pour compenser un défaut de qualité, un retard ou une erreur
sur la marchandise livrée ou pour écouler les fins de séries.
La ristourne : réduction accordée en fonction d’un niveau de chiffre d’affaires net réalisé
avec un client. Elle a pour objectif de fidéliser le client.
Les trois premiers sont des réductions commerciales et le dernier en est une réduction
financière.
La facture doit est établie par le fournisseur pour signifier à son client qu’il a livré les
biens commandés ou exécuté la prestation de service demandée.
La facture avoir est établie par le fournisseur pour :
Constater un retour de marchandises par le client ;
Constater un retour d’emballages consignés ;
Accorder un rabais ou une remise supplémentaire après facturation ;
Accorder un rabais, une remise ou un escompte oublié sur la facture initiale.
Adresse du f’sseur :
DOIT
Nom ou raison sociale
Forme juridique
n° du RCCM Adresse du client :
Tel : Nom ou raison sociale
n° du RCCM, Tel :
Total
Remise, Rabais
Escompte
Port (facturé ou payé)
TVA
Net à payer
Arrêter la présente facture à la somme de (en lettre) ………………………
………………………………………………………………………………
……………………………………. Mode de paiement Mode de transport
………………… …………………..
L’entrée en stock
La sortie de stock
b- En inventaire intermittent
Seule l’écriture d’achat est enregistrée chez le client et celle de la vente chez le fournisseur.
En inventaire permanant
3/10/2016
601 achat de m’ses 100 000
52 banque 100 000
Suivant chèque n°…
dito
31 m’ses 100 000
6031 variation stock m’ses 100 000
Entrée en stock
5/10/2016
602 achat de mp 50 000
571 caisse 50 000
PC n° pour achat de mp
dito
32 mp 50 000
6032 variation stock mp 50 000
Entrée en stock
6/10/2016
601 achat de m’ses 500 000
401 f’sseur 500 000
Suivant facture n°…
dito
31 m’ses 500 000
6031 variation stock m’ses 500 000
Entrée en stock
En inventaire intermittent
3/10/2016
601 achat de m’ses 100 000
52 banque 100 000
Suivant chèque n°…
5/10/2016
602 achat de mp 50 000
57 caisse 50 000
PC n° pour achat de mp
6/10/2016
601 achat de m’ses 500 000
401 f’sseur 500 000
Suivant facture n°…
Solution
En inventaire permanant
3/10/2016
6031 variation stock m’ses 600 000
31 m’ses 600 000
Sortie de stock
dito
411 clients 600 000
701 vente de m’ses 600 000
Suivant facture n°…
5/10/2016
736 variation de produit finis 1 200 000
361 produit finis 1 200 000
Sortie de produit finis
dito
571 caisse 1 200 000
702 vente de produit finis 1 200 000
Facture n°… vente de PF
En inventaire intermittent
3/10/2016
411 clients 600 000
701 vente de m’ses 600 000
Suivant facture n°…
5/10/2016
57 caisse 1 200 000
702 vente de produit finis 1 200 000
Facture n°… vente de PF
31 m’ses SF
6031 variation stock m’ses SF
Constatation du SF
Il s’agit des 3 R (rabais, remise et ristourne). Le montant obtenu après les déductions
commerciales est appelé Net Commercial (le compte 601 ou 701 porte le dernier net
commercial). Notons que le rabais et la remise s’appliquent sur les factures alors la ristourne
se calcule sur le chiffre d’affaires réalisé sur une période de temps donnée.
Application
L’entreprise El Tchoco a réalisé un chiffre d’affaire de 4 500 000 avec les brasseries
du Cameroun. Le barème de calcul des ristournes aux brasseries se présente comme suit :
Solution
Tranches de chiffres
Valeur tranche % par tranche Ristourne
d’affaire
0 - 500 000 500 000 0 % 0
500 000 - 1 000 000 500 000 2% 10 000
1 000 000 - 2 000 000 1 000 000 3% 30 000
2 000 000 - 3 000 000 1 000 000 5% 50 000
3 000 000 - 4 500 000 1 500 000 10 % 150 000
Total 240 000
b- Les réductions à caractère financier
Il s’agit plus précisément de l’escompte commercial, qui est une réduction accordée à
un client qui a réglé sa facture avant l’échéance ou au comptant. Le montant obtenu après
déduction de l’escompte est appelé le Net financier.
Application
Les brasseries ont accordé une remise de 10%, un rabais de 5% ainsi qu’un escompte
de 2%. El tchoco payera sa facture par chèque pour moitié et le reste en espèces dans 3 jours.
Le numéro de la facture est ET 152.
TAF :
Solution
1- La facture DOIT
6/10/2016
601 achat m’ses 4 180 950
52 Banque 2 048 666
57 Caisse 2 048 666
773 Escompte obtenu 83 619
Facture n° ET 152
Brasseries du Cameroun
AVOIR
SA
n°RCCM : 795861
Tel : 33457865 El Tchoco
n°RCCM : 245875
Tel : 676517417
Donc, pour notre cas, l’entreprise El Tchoco versera en définitif aux brasseries du
Cameroun la somme de 3 234 294 francs CFA soit (4 097 331- 863 037) « on y reviendra plus
loin »
La TVA est un impôt qui frappe les consommations de biens et services sauf les
exceptions faites par la loi. Exemple : la TVA ne frappe pas les transactions sur les
médicaments, les livres.
Si cette différence est >0, il s’agit de la TVA due que l’entreprise aura à verser dans
les caisses du trésor public au plus tard le 15 du mois M.
Si cette différence est <0, il s’agit du crédit de TVA. En d’autre terme, c’est
l’entreprise qui va réclamer de l’argent au trésor public.
443/411/701 (1000000/192500/1192500)
601/4452/57 (1000000/192500/1192500)
b- Le port
Il s’agit des frais de transport sur achat. On distingue ici deux situations : Soit le
transport est à la charge du fournisseur, soit le transport est à la charge du client.
Le fournisseur effectue le transport par ses propres moyens. Ces frais sont enregistrés
comme des charges par nature dans les comptes concernés.
Le fournisseur fait effectuer le transport par l’intermédiaire d’un tiers. Les frais sont
enregistrés au débit du compte 612 (transport sur vente) par le crédit d’un compte de tiers
ou de trésorerie. La TVA facturée par le transporteur est une TVA déductible qui
s’enregistre dans le compte 4453 (état TVA récupérable sur les transports).
Le transport à la charge du client
Deux cas se présentent également :
1er cas : Le fournisseur effectue lui-même le transport et le facture à son client. On
parle de « port facturé » et il supporte la TVA car, c’est un service vendu. Dans ces
conditions, chez le client, les frais de transport s’enregistrent au débit du compte 611
(transport sur achat) par le crédit d’un compte de tiers (401) ou de trésorerie (52 ou 57). Chez
le fournisseur, c’est au crédit du compte 707 (produit accessoire) par le débit d’un compte de
tiers (411) ou de trésorerie (52 ou 57)
Application :
L’entreprise El Tchoco a acheté par chèque des marchandises à SKT pour un montant de
600 000fcfa. Le port facturé est de 20 000fcfa et la TVA est de 19,25%.
Solution :
SKT DOIT
El Tchoco
m’ses 600 000
port facturé 20 000
total 620 000
TVA 119 350
net à payer 739 350
Chez El Tchoco
6/10/2016
601 achat de m’ses 600 000
611 transport sur achat 20 000
4452 Etat TVA récupérable 119 350
521 Banque 739 350
Chez SKT
6/10/2016
57 Caisse 739 350
443 état TVA facturé 119 350
701 vente de m’ses 600 000
707 produits accessoire 20 000
Facture n° V-124
2ème cas : le fournisseur sollicite les services d’un transporteur et règle les frais pour le
compte de son client. On parle alors de « port payé ». Dans ces conditions, chez le client, les
frais de transport s’enregistrent au débit du compte 611 (transport sur achat) par le crédit d’un
compte de tiers (401) ou de trésorerie (52 ou 57). Chez le fournisseur, l’opération se fait en
deux temps :
Dans un 1er temps, on enregistre les frais de transport réglés par le fournisseur en débitant
le compte 613 (transport pour le compte d’un tiers) par le crédit d’un compte de trésorerie
(52 ou 57).
Dans un 2ème temps, on enregistre la vente proprement dite. Cependant, les frais de
transport sont au crédit du compte 781 (transfert de charges d’exploitation) par le débit
d’un compte de tiers (411) ou de trésorerie (52 ou 57)
Application : Ets BOMO adresse à son client El Tchoco la facture V-458 suivante :
Ets BOMO a réglé les frais de transport le même jour
en espèce (PC n° 6).
Ets BOMO DOIT
TAF : enregistrez cette facture dans les deux comptes 6/10/2016 El Tchoco
M’ses 800 000
NB : l’opération est faite à crédit TVA (19,25%) 154 000
total 954 000
port payé 25 000
net à payer 979 000
Chez El Tchoco
6/10/2016
601 achat de m’ses 800 000
611 transport sur achat 25 000
4452 Etat TVA récupérable 154 350
401 fournisseur 979 000
Facture n° V-458
Chez le client, ces réductions s’enregistrent au crédit du compte 6019 (RRR obtenus pour
les marchandises) ou 6029 (RRR obtenus pour les matières premières). L’écriture est la
suivante.
401/6019 ou 6029/4452 (des montants se trouvant sur la facture AVOIR)
Chez le fournisseur, ils s’enregistrent au débit du compte 7019 (RRR accordés sur vente
de marchandises) ou 7029 (RRR accordés sur vente de matières premières). L’écriture est
la suivante.
701 ou 702/4431/411 (des montants se trouvant sur la facture AVOIR)
6- Les retours de marchandises
Application :
Solution :
Chez le client
6/10/2016
601 achat de m’ses 4 275 000
521 Banque 2 094 750
571 Caisse 2 094 750
773 escomptes obtenus 85 500
Facture n° ET 152
10/10/2016
401 f’sseur 863 037
773 escomptes obtenus 17 613
601 achat de m’ses 880 650
Facture avoir n° ET 152
Chez le fournisseur
TAF : passez les écritures de consignation d’emballages chez le client ainsi que le
fournisseur.
Chez le client
6/10/2016
4094 f’sseur créance d’emb … 30 000 Mtant emb=150x200=30 000
445 Etat TVA récupérable 5 775
401 fournisseur 35 775 TVA=30 000x19,25%=5775
Pour consig d’emb
Mtant consig TTC=35 775
Chez le fournisseur
6/10/2016
411 client 35 775
4194 clt dette pr emb consig 5 775
443 TVA facturée 30 000
Pour consig d’emb
Présentez la facture n° V-124 adressée au client El Tchoco Enregistrez cette facture chez les 2
Solution :
SKT DOIT
facture n° V-124El Tchoco
m’ses 1 000 000 200x500=100 000
remise 10% 100 000
Net Com 900 000
escompte 2% 18 000 Puisque la TVA
Net fcier 882 000 sur achat et celle
port facturé 50 000 de consignation
emb consig 100 000 s’enregistrent
total 1 032 000 presque dans le
TVA sur vte 169 785 même compte
(4452) raison pour
TVA sur trport 9 625
laquelle on a fait :
TVA emb consig 19 250
169 785+19 250=1
net à payer 1 230 660 89 035
on pouvait aussi
Chez El Tchoco séparer en mettant :
445 et 4452
Chez SKT
6/10/2016
411 Client 1 230 660
673 escomptes accordé 18 000
4194 client dette pour emballages et matériels consignés 100 000
443 état TVA facturé 189 035
4432 état TVA facturé sur prestation de service 9 625
701 vente de m’ses 900 000
7071 port facturé 50 000
Facture n° V-124
Chez le client, le montant de la consignation hors taxe (HT) s’e registre au crédit du
compte 4094 (fournisseur, créance d’emballage à rendre). On passe donc l’écriture
suivante : 401/52/57 / 4094/445
Chez le fournisseur, le montant de la consignation hors taxe (HT) s’e registre au débit du
compte 4194 (client dette pour emballages et matériels consignés). On passe donc
l’écriture suivante : 4194/443/ 411/52/57
Application :
Reprenons l’application 1 précédente. Et supposons qu’en la date du 10/10/2016, El
Tchoco retourne les bouteilles telles qu’elles. Passez les écritures.
Chez le client
6/10/2016
401 fournisseur 35 775
4094 f’sseur créance d’emb … 30 000
Année académique 2019-2020 50
Cours de Comptabilité Générale IUG
445 Etat TVA récupérable 5 775
Pour restitution d’emb
Chez le fournisseur
6/10/2016
4194 clt dette pr emb consig 30 000
443 TVA facturée 5 775
411 client 35 775
Pour restitution d’emb
Application : supposons encore qu’au lieu de retourner les 150 bouteilles, El Tchoco décide
de retourner 80. Passez les écritures
Chez le client
6/10/2016
401 fournisseur 19 080 Mtant emb restitués
4094 f’sseur créance d’emb … 16 000 =80x200=16 000
445 Etat TVA récupérable 3 080
Pour restitution d’emb TVA=16 000x19,25%= 3080
Chez le client, il s’agit d’un malis sur emballage à enregistrer au débit du compte 6224
(malis sur emballage). Par contre, chez le fournisseur, il s’agit d’un bonis sur reprise et
cession d’emballage à porter au crédit du compte 7074 (bonis sur reprise d’emballages).
Chez le client
6/10/2016
401 fournisseur 26 831,25 Mtant emb restitués
6224 malis sur emballage 7 500 =150x150=22 500
4094 f’sseur créance d’emb … 30 000
445 Etat TVA récupérable 4 331,25 TVA=22 500x19,25%=
Pour restitution d’emb 4 331,25
Mtant restitution
Année académique 2019-2020 TTC=26 831,25 51
Cours de Comptabilité Générale IUG
Malis=150x50=7 500
Chez le fournisseur
6/10/2016
4194 clt dette pr emb consig 30 000
443 TVA facturée 4 331,25
411 client 26 831,25
7074 bonis sur reprise d’emb 7 500
Pour restitution d’emb
Chez le client
10/10/2016
6082 achat d’emb récupérables 30 000
445 Etat TVA récupérable 5 775
4094 f’sseur créance d’emb … 35 775
Achat d’emb
Chez le fournisseur
10/10/2016
4194 clt dette pr emb consig 35 775
443 TVA facturée 5 775
7074 emb perdus facturés 30 000
Vente d’emb
Chez le client
10/10/2016
6584 Emb à rendre perdus ou détruits 7 500
445 Etat TVA récupérable 1 443,75
4094 f’sseur créance d’emb … 8 943,75
Destruction d’emb
Chez le fournisseur
10/10/2016
4194 clt dette pr emb consig 8 943,75
443 TVA facturée 1 443,75
7074 emb perdus facturés 7 500
Vente d’emb
Notons que la comptabilité enregistre dans les journaux les mouvements des
marchandises. Le coût d’achat des produits est connu et facilement déterminé mais, les prix
facturés varient et le problème se pose de savoir quel est le prix à appliquer aux sorties des
produits. En magasin, il est difficile de faire des lots différents de marchandises identiques
achetées à des prix différents. Il est donc pratiquement impossible de déterminer le coût
d’achat particulier d’une marchandise au moment de la sortie. D’où la nécessité d’adopté un
procédé cohérent de valorisation des stocks. Il en existe plusieurs :
a- Le coût moyen pondéré calculé après chaque entrée
Après chaque entrée, on fait le rapport suivant :
stock précédent en valeur + entrée en valeur
CMUP è é =
stock précédent en quantité + entrée en quantité
Ce rapport donne le coût moyen unitaire.
b- Le coût moyen pondéré calculé en fin de période
Application : On vous donne la fiche de stock d’une marchandise et cette fiches de stock
doit être valorisées selon quatre méthodes : Coût moyen pondérée après chaque entrée, Coût
moyen pondérée en fin de période, FIFO ; LIFO.
Entrées Sorties Stocks
Date Libellés
Qtés PU Mtants Qtés PU Mtants Qtés PU Mtants
1/1 Stock initial 1000 1200 1 200 000
5/4 Entrée 500 1 400 700 000
7/4 Sortie bon n°12 800 …. …..
15/4 Sortie bon n°13 400 …. ……
18/4 Entrée 800 1 800 1 440 000
22/4 Entrée 600 2 000 1 200 000
28/4 Sortie bon n°14 500 …. …..
REMARQUE : l’entreprise ne tient de fiche de stock que pour les emballages qui lui
appartiennent.
TAF : sachant qu’au matin du 3/10, El Tchoco disposait de 350 bouteilles donc 150
bouteilles étant en consignation et le reste en stock, présentez la fiche de stock des bouteilles.