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: MT9030

Maintenance : concepts et
Date de publication :
10 avril 2007 définitions

Cet article est issu de : Génie industriel | Maintenance

par Bernard MECHIN

Résumé La fonction maintenance a été conçue pour tenter d'éviter ou de ralentir les
phénomènes de dégradation et d'usure constatés sur les machines en fonctionnement.
Les différents éléments du système productif sont abordés : produit, agent, outil, relations
entre les éléments du système productif, entretien et maintenance, etc. Les définitions des
termes fondamentaux sont fournies et sont une aide à la compréhension du concept. Par
la suite, les propriétés des biens (disponibilité et vie utile), ainsi que les états et
évènements relatifs à un bien (défaillance, panne et état d’un bien) sont détaillés. Les
types et stratégies de maintenance couramment rencontrés sont proposés pour finir.

Abstract The aim of maintenance is to avoid or slow down degradation and wear
phenomena observed in machines in operation. The various elements of the productive
system are dealt with: product, agent, tool, relationships between the elements of the
productive system, servicing and maintenance, etc. The definitions of the fundamental
terms are provided in order to enable a better understanding of the concept. The
properties of the goods (in the sense of any element, component, mechanism,
sub-system, functional unit, equipment or system that can be considered individually) such
as availability and useful life as well as events related to the goods (fault, breakdown and
state) are detailed. This article concludes on maintenance types and strategies.

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Maintenance : concepts
et définitions

par Bernard MECHIN


Directeur du Centre International de Maintenance Industrielle

1. Éléments du système productif ........................................................... MT 9 030 – 2


1.1 Produit .......................................................................................................... — 2
1.2 Agent ............................................................................................................ — 2
1.3 Outil .............................................................................................................. — 2
1.4 Relations entre les éléments du système productif.................................. — 2
1.5 Entretien et Maintenance............................................................................ — 3
1.6 Système de maintenance Intégré .............................................................. — 3
2. Termes fondamentaux ............................................................................ — 4
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2.1 Maintenance ................................................................................................ — 4


2.2 Management de la maintenance................................................................ — 4
2.3 Fonction requise .......................................................................................... — 4
2.4 Sûreté de fonctionnement .......................................................................... — 4
3. Propriétés des biens................................................................................ — 5
3.1 Bien............................................................................................................... — 5
3.2 Disponibilité ................................................................................................. — 5
3.3 Vie utile......................................................................................................... — 5
4. États et évènements relatifs à un bien .............................................. — 5
4.1 Défaillance.................................................................................................... — 5
4.2 Panne ............................................................................................................ — 6
4.3 État d’un bien............................................................................................... — 6
5. Types et stratégies de maintenance................................................... — 6
5.1 Types de maintenance ................................................................................ — 6
5.2 Activités de maintenance............................................................................ — 7
5.3 Termes relatifs au temps............................................................................. — 9
6. Conclusion ................................................................................................. — 9

epuis que l’homme a exercé sa capacité de création pour concevoir et utili-


D ser des outils, puis des dispositifs divers et variés jusqu’aux machines et
installations techniques que l’on connaît de nos jours, il a découvert, et subi
les phénomènes de dégradation et d’usure qui peu à peu rendait l’objet en ques-
tion inutilisable. Très vite donc, il a été conduit à envisager des actions pour :
— soit éviter, ou au moins ralentir, ces phénomènes de dégradation et leur
évolution ;
— soit remettre cet objet dans un état tel qu’il puisse accomplir de nouveau la
fonction ou rendre le service pour lequel il avait été conçu lorsque le développe-
ment trop important d’une dégradation avait entraîné sa mise hors d’usage.
L’évolution des objets et des matériels d’origine industrielle a été, dès le com-
mencement de l’ère industrielle, caractérisée par une recherche permanente de
l’amélioration des performances. Qu’y a-t-il de commun par exemple entre
l’avion des années 1930 qui transportait quelques passagers dans des conditions
précaires et les avions actuels tels que l’AIRBUS A 380, ou entre un générateur

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électrique du début du XXe siècle et une centrale nucléaire de 1 300 MW ? La


création de dispositifs techniques de plus en plus complexes et dont les dysfonc-
tionnements génèrent des risques de plus en plus inacceptables, tant au point de
vue du coût que de la sécurité, a donc suscité rapidement la naissance de nou-
veaux concepts qui ont atteint de nos jours leur pleine maturité. Ces concepts
s’inscrivent dans la conception actuelle des systèmes productifs, qu’ils soient
purement industriels (usine) ou qu’ils soient orientés vers la production de ser-
vices (aéroports, hôpitaux, …). Très vite, on s’est aperçu que l’une des conditions
indispensable à satisfaire pour maîtriser la maintenance était d’en maîtriser les
concepts en s’appuyant sur des mots dont le sens sera parfaitement défini. En
effet, un livre de recettes ne suffit pas ! Celui qui ne sait ni ce que c’est qu’un
« œuf », ni le sens du mot « dur » ne saura pas se préparer un œuf à la coque
même avec un bon livre de cuisine. Au-delà des recettes qui, même en mainte-
nance, sont légion, on s’intéressera aux méthodes qui, peu nombreuses, per-
mettent de créer des recettes ou des opérations de maintenance. Ces quelques
méthodes seront bien sûr reliées entre elles par une seule et même méthodo-
logie, qui faite de langage, de mode de raisonnement, d’appréciation partagés,
est d’abord une façon de penser sous peine d’incohérence et d’éclatement.
C’est à partir de ce constat que dès la fin des années 1970, une démarche nor-
mative, soutenue par le Ministère de l’Industrie a été entreprise par l’AFNOR
pour établir un corpus normatif relatif à la maintenance. L’une des premières
normes établie fut celle du vocabulaire de maintenance qui allait servir à définir
tous les concepts. Cette démarche, reprise au niveau européen par le CEN
(Comité Européen de Normalisation) en 1993 a permis d’établir, entre autres,
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une norme européenne de terminologie de maintenance dont la publication en


2002 a permis d’homogénéiser au niveau européen les concepts et le vocabu-
laire associé.

1. Éléments du système agents, auxquels on demande de plus en plus de polyvalence et/ou


de polycompétences, seront, entre autres, ceux sur qui va reposer
productif la lourde responsabilité de « faire fonctionner » le système pour
atteindre les objectifs définis dans le cadre de la politique générale
de l’entreprise.
Lorsque l’on pénètre dans une usine industrielle ou, plus généra-
lement dans une structure dont le fonctionnement s’appuie sur des
installations techniques, on perçoit rapidement l’existence de trois 1.3 Outil
éléments fondamentaux qui constituent l’essentiel du système en
question. Le troisième élément incontournable est bien sûr représenté par
l’ensemble des installations techniques mises en œuvre pour que
les agents, en les faisant fonctionner, puissent garantir la fourniture
1.1 Produit du produit ou du service, au coût prévu, dans les délais et avec le
niveau de qualité requis. C’est bien sûr sur cet outil que la mainte-
nance sera effectuée afin d’assurer le niveau requis de sûreté de
La raison d’être du système que nous appelons « productif » est
fonctionnement du système productif. La caractéristique essentielle
de fournir un produit matériel ou un service. Ce « produit » est
attachée à cet outil va donc être la composante de la sûreté de fonc-
d’ailleurs connu avant même que l’on pénètre dans les locaux et il
tionnement que l’on appelle « disponibilité ». On comprend facile-
est courant que la première vision que l’on ait d’une usine soit la
ment qu’il est devenu indispensable de définir tous ces concepts. En
show room qui est là pour montrer au visiteur tout le savoir-faire de
effet, l’efficacité de la fonction Maintenance, telle que nous serons
l’entreprise. Les exigences des marchés actuels conduisent à
conduits à la définir, va se concrétiser par cette disponibilité requise
demander au produit en question une conformité à certaines spéci-
pour l’outil de production.
fications, tout en respectant les critères classiques de coût et de
délai. Sans les deux éléments qui suivent, le produit n’existerait pas.
1.4 Relations entre les éléments
1.2 Agent du système productif

Le système dans lequel on pénètre met en œuvre des acteurs Les différents éléments du système productif sont bien sûr en
humains, que nous appellerons plus simplement des « agents », et interaction les uns avec les autres :
qui, quelle que soit leur fonction, sont les éléments vitaux assurant — le process assure la relation entre l’outil et le produit. C’est le
le fonctionnement du système auquel ils appartiennent. Ces process en effet qui permet, grâce à l’outil, de fabriquer le produit

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lorsque toutes les données d’entrée nécessaires sont réunies. Le d’entrée indispensable au fonctionnement du système productif.
process lui-même est un élément de la politique R&D de l’entreprise Cette donnée d’entrée, la disponibilité opérationnelle, n’est pas un
qui englobe les nouveaux produits, les nouveaux outils nécessaires dû ; elle doit se construire au quotidien, être maintenue au fil du
et les nouveaux process à mettre en œuvre ; temps et répondre aux exigences de l’utilisateur dans le cadre de la
— la fabrication représente la liaison entre l’agent et le produit. politique générale de l’entreprise.
L’agent concerné par cette relation (principalement mais pas uni- La figure 1 tente de représenter simplement comment la fonction
quement les opérateurs de production, …) est celui qui, même dans Maintenance, considérée elle-même comme un système (on parlera
les installations automatisées, est présent pour piloter, au sens le alors du Système de Maintenance intégré), contribue à l’accomplis-
plus large du terme, l’installation. Très fréquemment de nos jours, sement de la mission générale du système productif. On remar-
ce pilotage est constitué essentiellement d’actions de surveillance, quera dans ce schéma que le produit est considéré comme la
de réglages, d’alimentation de l’installation en matières diverses donnée de sortie du système technique constitué par les installa-
(fournitures, composants, …) ; tions techniques pilotées par les agents. Cette donnée de sortie ne
— la dernière relation qui vient boucler le système est la relation peut exister que si un certain nombre de données d’entrée sont réu-
qui relie l’agent à l’outil. Cette relation est celle qui va nous intéres- nies en quantité suffisante, avec le niveau de performances et la
ser tout particulièrement car il s’agit là de la relation « entretien » qualité requis. Dans la plupart des entreprises actuellement, et
qui est l’une des composantes de la maintenance. On introduit ici le depuis déjà de nombreuses années, les données d’entrée que sont
concept d’entretien, que l’on définira ci-après, et qui surtout ne doit la main d’œuvre, l’énergie et les achats (matières, composants, four-
pas être confondu avec la maintenance que l’on définira également nitures diverses, …) ont donné lieu à la mise en œuvre de politiques
et que nous développerons. d’optimisation mobilisant de nombreuses forces vives de l’entre-
prise. Malgré tous ces efforts, malgré l’investissement temps que
cela demande, on constate trop souvent que les résultats ne sont
pas au rendez-vous. Pourquoi ? La réponse est le plus souvent très
1.5 Entretien et Maintenance simple. On n’a pas tenu compte de l’existence d’une 4e donnée
d’entrée, aussi indispensable que les trois premières mais qui est
trop souvent ignorée car considérée comme allant de soi… ce qui
La Maintenance, dans l’entreprise industrielle, s’intéresse essen- n’est jamais le cas ! Souvenons-nous de la loi de Murphy qui peut se
tiellement à la question « Pourquoi ? ». Cette question « pourquoi ? » résumer à : Tout ce qui peut casser cassera ! Cette donnée d’entrée
est la première à se poser lorsqu’on est confronté au problème de n’est autre que la disponibilité opérationnelle du système technique
l’optimisation de l’efficacité d’un système productif. Aujourd’hui en qui est elle-même la donnée de sortie, le « produit » d’un autre sys-
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effet, on prend conscience que l’efficacité n’est plus automatique. tème qui n’est autre que le Système de Maintenance Intégré.
Les « y a qu’à » et les « faut qu’on », c’est terminé ! Acheter une
machine parce qu’on a un problème conduit, si l’on y prend garde, à
avoir deux problèmes, le problème que l’on avait et le problème de
la machine. Cette réflexion préalable conduit à se poser les bonnes 1.6 Système de Maintenance Intégré
questions « pourquoi ? ». Pourquoi en effet ce niveau de disponibilité
est-il requis ? Pourquoi faudrait-il acheter une nouvelle machine
alors que notre ligne de production a un rendement global de 50 % ?
Pourquoi faut-il passer d’un taux d’engagement de 85 % à 90 % sur On appelle système un ensemble évolutif d’éléments reliés
telle machine ? Si l’on veut gagner ces 5 points de disponibilité, cela entre eux et orienté vers un but. On le qualifie d’intégré car on
peut coûter très cher si on n’a pas défini au préalable les enjeux et la doit prendre en compte globalement :
finalité de la décision. Par contre, si on sait pourquoi on veut le faire, — ses relations avec son environnement sociologique, tech-
on peut envisager, par exemple, d’investir dans un système expert nique et économique ;
ou dans d’autres actions appropriées. — les liens qui existent entre ses différents éléments
constitutifs.
C’est ensuite l’Entretien qui, à partir des réponses aux questions
« pourquoi ? », va travailler sur les questions « comment ? ». Com-
ment en effet obtenir ces 5 points supplémentaires de taux
d’engagement ? La réponse aux questions « comment ? » conduit Ce système de maintenance ne peut fournir son produit que si un
l’Entretien à mettre en place les moyens, les outils et les procédures certain nombre de données d’entrées sont présentes et là encore en
nécessaires. Il raisonne en termes d’actions techniques à réaliser et quantité suffisante, avec le niveau de performance nécessaire (le
de moyens associés et/ou d’investissements à budgéter. C’est pour- « juste nécessaire » au sens de l’analyse de la valeur) et le niveau de
quoi les premières définitions que l’on peut donner pour différencier qualité requis. Ce produit « disponibilité » rentre dans le cadre d’une
ces deux concepts sont les suivantes. relation client/fournisseur qui doit s’établir entre le fabricant de dis-
ponibilité qu’est la fonction Maintenance et le consommateur de
cette disponibilité qu’est l’exploitant du système technique. Dans
Entretien : ensemble d’actions techniques permettant de tenir certaines structures, cette relation fait l’objet d’un contrat écrit, mais
un matériel en bon état de fonctionnement ou de reconstituer la dans la plupart des cas il ne s’agit que d’un contrat moral. Malgré
capacité de vie d’un système. cela, comme dans toute relation de ce type, chacune des parties a
Maintenance : fonction ayant pour mission d’assurer la per- des droits mais également des obligations.
formance des équipements de production, au coût prévu et dans En particulier, l’utilisateur a deux obligations fondamentales :
le délai prévu. — tout d’abord, l’obligation de bien définir son besoin de disponi-
bilité et de le quantifier auprès de son interlocuteur en ayant
On définit bien ici la Maintenance comme une fonction dans le conscience du prix à payer pour obtenir cette « quantité » de dispo-
système productif, fonction qui va s’inscrire dans un cadre managé- nibilité requise ;
rial bien défini. Cette fonction, de par sa mission, est une fonction — ensuite respecter les conditions d’obtention de cette disponibi-
stratégique dans l’entreprise. Pourquoi ? Tout simplement parce lité afin de ne pas la gaspiller.
que, contrairement à ce qui est parfois encore vécu dans certaines La fonction maintenance, quant-à-elle en tant que fournisseur, se
entreprises, on considère, à juste titre que loin d’être uniquement un doit de fournir le service attendu, dans les délais prévus, au coût
centre de coûts, la fonction Maintenance est surtout, et avant tout, optimal et avec le niveau de qualité requis. Ces obligations récipro-
une fonction productive. Elle produit en effet l’une des données ques conduisent les deux fonctions à conclure un « contrat de

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en application par des moyens tels que la planification, la maîtrise et


Achats
le contrôle de la maintenance, l’amélioration des méthodes dans
(matières, l’entreprise, y compris dans les aspects économiques.
fournitures, ...)

Main-d´œuvre Système technique Produit


2.2.1 Objectifs de maintenance
Énergie
Ce sont les buts fixés et acceptés pour les activités de
Relation maintenance.
client/fournisseur
Main-d´œuvre Ces buts peuvent comprendre par exemple la disponibilité, les
coûts, la qualité du produit, la protection de l’environnement, la
Système intégré Pièces de sécurité, … Ils doivent être exprimés à l’aide d’indicateurs permet-
Disponibilité rechange, tant la mesure objective de la performance.
de maintenance achats

Contrats
2.2.2 Stratégie de maintenance
Figure 1 – Système de Maintenance intégré (doc. CIMI) Méthode de management utilisée en vue d’atteindre les objectifs
de maintenance.

prestations de service » s’inscrivant dans le cadre de leurs politi-


ques respectives. On conçoit aisément que ces deux politiques –
politiques de production et politique de maintenance – qui sont 2.3 Fonction requise
deux éléments constitutifs du système productif, doivent être en
interaction étroite et définies l’une en cohérence avec l’autre.
La fonction requise est la fonction, ou l’ensemble des fonc-
tions d’un bien, considérée(s) comme nécessaire(s) pour fournir
2. Termes fondamentaux un service donné.
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À la lumière des réflexions précédentes, la démarche de normali- Autrement dit, c’est ce pourquoi le bien a été conçu, calculé, la
sation européenne a conduit à définir un ensemble de termes qui, technologie sélectionnée, ses matériaux et composants choisis, ses
représentant des concepts jugés importants, ont donné lieu à des modes de réalisation et de montage définis, les conditions d’exploi-
définitions qui ont maintenant valeur internationale. Les définitions tation préconisées, … C’est ce que l’on peut appeler aussi le « profil
qui sont rappelées ici sont pour la plupart extraites de la norme de mission » du bien.
NF EN 13306 (AFNOR X60-319) de juin 2001 et du fascicule de
Pour un bien donné, la détermination de la fonction requise est
documentation AFNOR FD X60-000 de mai 2002. On retiendra plu-
donc primordiale. En effet, on constate trop souvent qu’un certain
sieurs familles de termes en les regroupant par thèmes principaux.
nombre de défaillances proviennent du fait que, dans l’ignorance de
Ces différentes familles sont analysées dans ce paragraphe et ceux
cette fonction requise, on a exploité ce bien au-delà de ses limites
qui le suivent.
structurelles. La définition de la maintenance est claire sur ce point
Les termes fondamentaux sont ceux relatifs à la fonction en géné- réellement très important. La principale finalité de la maintenance
ral et à son management. est de faire en sorte que le bien puisse accomplir sa fonction
requise. Faut-il encore la connaître avec précision. Il est toujours
possible de faire évoluer la fonction requise d’un bien, mais cette
évolution doit être faite en connaissance de cause, doit donner lieu
2.1 Maintenance dans la plupart des cas à une modification du bien.

La maintenance est l’ensemble de toutes les actions tech- 2.4 Sûreté de fonctionnement
niques, administratives et de management durant le cycle de vie
d’un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un état
dans lequel il peut accomplir la fonction requise.
La sûreté de fonctionnement d’un bien est l’ensemble des
propriétés qui décrivent la disponibilité et les facteurs qui la
Cette définition introduit plusieurs concepts importants, tels que conditionnent : fiabilité, maintenabilité et logistique de
le « cycle de vie d’un bien », la notion même de « bien » et de son maintenance.
« état », le concept de fonction requise dont on verra l’importance
lorsqu’on parlera de modification ou d’amélioration, ainsi que le
concept de « Management de la maintenance » que l’on a déjà évo- La sûreté de fonctionnement est une notion générale sans carac-
qué précédemment. tère quantitatif. On y associe le plus souvent la sécurité des biens et
des personnes en y intégrant les problèmes relatifs à l’environne-
ment. Ce concept de sûreté de fonctionnement prend de plus en
plus d’importance dans le monde industriel en conséquence des
2.2 Management de la maintenance accidents industriels qui, dans les 20 dernières années, ont défrayé
la chronique. Les industries, surtout celles qui présentent des ris-
ques pour la santé et la sécurité, sont soumises à des réglementa-
Le management de la maintenance comprend toutes les activités tions de plus en plus sévères dans les pays développés, pour éviter
des instances de direction qui déterminent les objectifs, la stratégie le renouvellement des catastrophes industrielles connues depuis la
et les responsabilités concernant la maintenance et qui les mettent fin du XXe siècle.

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3. Propriétés des biens La fiabilité comme la maintenabilité sont des concepts extrême-
ment importants qui doivent être pris en compte dans toute poli-
tique de maintenance. Il ne faut cependant pas oublier que dans la
fiabilité d’un matériel doit être prise en compte la fiabilité humaine,
c’est-à-dire la fiabilité de ceux qui sont conduits à avoir des actions
3.1 Bien sur ce même matériel et ce à hauteur de 50 % (une défaillance sur
deux dans le monde industriel est d’origine humaine !). Il faut pren-
dre conscience également que la fiabilité et la maintenabilité d’un
matériel ne sont pas immuables et ont toutes les deux de bonnes
Tout élément, composant, mécanisme, sous-système, unité raisons de se dégrader au fur et à mesure de l’utilisation du matériel.
fonctionnelle, équipement ou système qui peut être considéré Le management de la maintenance doit donc tenir compte de ce
individuellement. paramètre.

À partir de cette définition générale, il appartient aux utilisateurs 3.3 Vie utile
de définir la liste des « biens » qui composent leur système techni-
que et qui vont être l’objet de la politique de maintenance. Cette
liste, où à chacun des biens considérés est associée sa fonction
requise, sert de base à la relation client/fournisseur évoquée au § 1.6 La vie utile d’un bien est l’intervalle de temps qui, dans des
ou au contrat qui est éventuellement établi avec un prestataire de conditions données, commence à un instant donné et se termine
maintenance. lorsque le taux de défaillance devient inacceptable ou lorsque le
bien est considéré comme irréparable à la suite d’une panne ou
Un bien peut bien sûr être qualifié de façon plus précise et on pour d’autres raisons pertinentes.
introduit, sans reprendre ici les définitions, les notions de bien répa-
rable, bien réparé, bien consommable, …
Ce concept de vie utile est intéressant à considérer car il peut être
utilisé pour définir une politique de maintenance sur le bien consi-
déré et établir son plan de maintenance mais également dans le
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3.2 Disponibilité cadre de la définition d’une politique d’investissement.

La disponibilité d’un bien est définie comme étant l’aptitude


de ce bien à être en état d’accomplir sa fonction requise dans 4. États et évènements
des conditions données, à un instant donné ou durant un inter-
valle de temps donné, en supposant que la fourniture des
relatifs à un bien
moyens extérieurs nécessaires est assurée.

4.1 Défaillance
Cette définition, qualitative mais représentant bien la nature de la
disponibilité, peut être traduite de façon plus opérationnelle que ce
soit dans une démarche prévisionnelle ou dans une démarche Le principal évènement qui peut survenir sur un bien est
d’exploitation du retour d’expérience. Pour ce faire, on utilise les l’évènement défaillance défini comme étant la cessation de
concepts de fiabilité et de maintenabilité définis ci-après. l’aptitude du bien à accomplir sa fonction requise. Après l’appa-
rition d’une défaillance, le bien sera en état de panne, défini au
La fiabilité est l’aptitude d’un bien à accomplir une fonction § 4.2.
requise, dans des conditions données, durant un intervalle de
temps donné.
Selon que la défaillance concerne la fonction requise principale
du bien ou l’une des fonctions secondaires, on dit que la défaillance
Concrètement, elle s’exprime par la probabilité de n’avoir aucune est totale ou partielle. Dans ce cas, le bien peut parfois être encore
défaillance pour le bien pendant un intervalle de temps donné, à exploité en mode dégradé.
condition que ce bien soit exploité dans les conditions déterminées Exemple : la perte de la fonction « essuie-glaces » sur un véhicule
dans sa fonction requise. On remarque aussi que ce concept de fia- peut ne pas avoir d’impact sur l’utilisation de ce véhicule si les condi-
bilité n’est pas absolu car il est associé à un intervalle de temps ou à tions atmosphériques sont favorables. Dans le cas contraire, le véhi-
un nombre donné d’unités d’usage (tonnes produites, nombre de cule est inutilisable.
cycles, …). On doit donc se garder de parler de fiabilité sans associer
automatiquement un intervalle de temps. Mathématiquement On peut caractériser une défaillance selon un certain nombre de
d’ailleurs, toutes les lois de fiabilité, qui sont des lois probabilistes, critères tels que :
s’expriment par des fonctions mathématiques dont la variable
essentielle est le temps « t ». — la cause d’apparition (usure, dégradation, mauvais emploi, fai-
blesse inhérente, défaillance primaire ou secondaire, …) ;
— la rapidité d’apparition (défaillance progressive ou soudaine) ;
Dans des conditions données, la maintenabilité est l’aptitude — son amplitude (défaillance partielle ou défaillance totale) ;
du bien à être maintenu ou rétabli dans un état dans lequel il — l’époque de la vie du bien où la défaillance apparaît
peut accomplir une fonction requise, lorsque la maintenance est (défaillance précoce, aléatoire ou d’usure …) ;
accomplie dans des conditions données, en utilisant des procé-
— son aptitude à être constatée (défaillance permanente, inter-
dures et des moyens prescrits. mittente ou aléatoire) ;

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MAINTENANCE : CONCEPTS ET DÉFINITIONS ________________________________________________________________________________________________

— ses effets sur le système et son environnement (défaillance — état d’incapacité externe ; le bien pourrait accomplir sa fonc-
mineure, majeure, critique ou même catastrophique). tion requise mais il manque de ressources externes.
Une démarche d’analyse de défaillance, utilisant les outils méthodo-
logiques classiques, permet de qualifier et de caractériser les défaillan- État d’indisponibilité : un bien est considéré comme indispo-
ces comme défini ci-avant et de décider ainsi des actions à mener et nible si son état est caractérisé soit par une panne, soit par une
des moyens à mettre en œuvre pour réduire la probabilité d’apparition incapacité éventuelle à accomplir une fonction requise durant la
de ces défaillances ou les traiter avec efficacité lorsqu’elles se produi- maintenance préventive.
sent. Cette démarche est la base de la définition de la stratégie de
maintenance qui est mise en place sur le bien considéré.
On se reportera avec profit aux normes et documents référencés État dégradé : l’état dégradé d’un bien qui a été évoqué au
dans l’encadré qui comprennent les définitions des principaux § 4.1 est l’état dans lequel ce bien continue à accomplir une
termes cités. fonction avec des performances acceptables inférieures aux
valeurs nominales de ses fonctions requises.
Normes de référence

NF EN 13306 (X60-319) – juin 2001 : Terminologie de la Dans certains cas, cet état dégradé est considéré comme accepta-
maintenance ble moyennant parfois des dérogations par rapport aux spécifica-
FD X60-000 – mai 2002 : Maintenance industrielle : Fonction tions d’origine et permet d’attendre éventuellement le moment où
maintenance une intervention de maintenance sera possible (planning de produc-
FD X60-012 – 2006 : Termes et définitions des éléments tion, attente de pièces de rechange, …).
constitutifs des biens et de leur approvisionnement
NF EN 13460 – avril 2003 : Documents pour la maintenance
FD X60-008 – août 2002 : Projet d’externalisation de la main-
tenance. Démarche précontractuelle 5. Types et stratégies
de maintenance
4.2 Panne Dans le cadre d’une politique de maintenance relative à un sys-
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tème technique donné, les responsables sont conduits à envisager


plusieurs stratégies de maintenance adaptées aux enjeux tech-
La panne d’un bien est l’état du bien inapte à accomplir une niques et économiques de ce système et se traduisant sur le terrain
fonction requise, excluant l’inaptitude due à la maintenance pré- par des méthodes et des outils adaptés. C’est dans le cadre de ces
ventive ou à d’autres actions programmées ou à un manque de stratégies que l’on définit l’ensemble des types de maintenance qui
ressources extérieures. sont appliquées.

À l’image des défaillances, les pannes peuvent être qualifiées de


la même façon et avec les mêmes critères. Les définitions corres- 5.1 Types de maintenance
pondantes sont semblables.

5.1.1 Maintenance préventive


4.3 État d’un bien
Maintenance exécutée à des intervalles prédéterminés ou
L’état d’un bien se définit par rapport aux caractéristiques de selon des critères prescrits et destinée à réduire la probabilité de
ce bien à un instant donné. défaillance ou la dégradation du fonctionnement d’un bien.

La maintenance étant définie par rapport à l’état du bien, il est Maintenance programmée : maintenance préventive exécutée
donc très important de définir cet état avec autant de précision que selon un calendrier préétabli ou selon un nombre défini d’unités
possible. C’est d’ailleurs l’une des données de base du « contrat » d’usage.
liant les utilisateurs et les mainteneurs. Il est en particulier néces-
saire de bien qualifier l’état de disponibilité et l’état d’indisponibilité. Maintenance systématique : maintenance préventive exécutée à
des intervalles de temps préétablis ou selon un nombre défini d’uni-
tés d’usage mais sans contrôle préalable de l’état du bien. On note
État de disponibilité : état d’un bien caractérisé par le fait qu’il que cette maintenance systématique, très pratiquée dans le monde
peut accomplir une fonction requise, si la fourniture des moyens industriel, est par essence une maintenance programmée. Par
extérieurs éventuellement nécessaires est assurée. contre, toute action de maintenance programmée n’est pas obliga-
toirement de la maintenance systématique.

Ces moyens extérieurs sont tout autant les moyens humains (opé- Exemple : une action de révision pouvant inclure des améliorations
rateurs, pilotes, …) que les moyens matériels et logistiques du bien (actions de niveau 4 voire 5) est bien sûr programmée, mais
(matières premières, fournitures, énergie, …). n’est pas systématique et peut n’être réalisée qu’une seule fois pen-
dant la vie du bien.
Cet état de disponibilité peut se décomposer en différents états
comme indiqué sur la figure 2 extraite de la norme NF EN 13306 et Maintenance conditionnelle : maintenance préventive basée sur
qui présente l’articulation des différents états d’un bien en relation une surveillance du fonctionnement du bien et/ou des paramètres
avec les temps associés. Dans cette acceptation, le temps est syno- significatifs de ce fonctionnement intégrant les actions qui en
nyme de durée : découlent. Comme la maintenance systématique, la maintenance
— état vacant ; le bien, est disponible mais non sollicité ; préventive peut souvent être considérée comme programmée. En
— état d’attente ; le bien est disponible mais attend d’être particulier, la surveillance dont il est fait état peut être exécutée
sollicité ; selon un calendrier, comme elle peut l’être à la demande ou même
— état de fonctionnement ; le bien accomplit sa fonction requise ; en continu dans certains process.

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5.2 Activités de maintenance


État
d´indisponibilité État de disponibilité
Parmi toutes les activités de maintenance que doit réaliser
État concrètement le personnel en charge du bien considéré, nous ne
État État État de
vacant d´attente fonctionnement d´incapacité retenons que les plus importantes ou les plus spécifiques.
externe

Temps Temps 5.2.1 Dépannage


Temps non Temps non
requis requis requis requis
Le dépannage regroupe toutes les actions physiques exé-
Figure 2 – Différents états d’un bien (doc. CEN/AFNOR) cutées pour permettre à un bien en panne d’accomplir sa fonc-
tion requise pendant une durée limitée jusqu’à ce que la
réparation soit exécutée.
Maintenance prévisionnelle : maintenance conditionnelle exé-
cutée en suivant les prévisions extrapolées de l’analyse et de l’éva-
luation de paramètres significatifs de la dégradation du bien. On comprend dans cette définition que le dépannage, par
Lorsqu’elle est techniquement réalisable et économiquement renta- essence, présente un caractère provisoire et doit être suivi d’une acti-
ble, cette forme de maintenance est sûrement la plus élaborée et vité à caractère permanent telle que la réparation définie en § 5.2.2.
conduit à la meilleure optimisation de la maintenance. C’est le cas en effet lorsque une ou plusieurs des données d’entrée
nécessaires à la réalisation de la réparation ne sont pas disponibles à
l’instant t.
5.1.2 Maintenance corrective Exemple : la pièce de rechange nécessaire n’est pas disponible, les
outillages spécifiques requis sont déjà utilisés ailleurs, le technicien
compétent est occupé sur un autre chantier plus important et plus
Maintenance exécutée après la détection d’une panne et des- urgent, … Dans ce cas-là, on se « débrouille » avec les moyens du bord
tinée à remettre un bien dans un état dans lequel il peut accom- en acceptant éventuellement un fonctionnement du bien en mode
plir la fonction requise. dégradé.
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Cette maintenance corrective peut être décomposée encore en : 5.2.2 Réparation


— maintenance palliative. Cette maintenance est celle qui
consiste à pallier provisoirement l’effet d’une défaillance afin de per-
mettre la continuité de l’exploitation du bien sans pour autant traiter La réparation est une action physique exécutée pour rétablir la
les causes. L’action exécutée est presque toujours une action de fonction requise d’un bien en panne. Si elle est bien conduite,
dépannage (tel que défini au § 5.2.1). Si cette maintenance n’est pas cette réparation présente un caractère permanent et peut succé-
complétée par une action de fond destinée à traiter la cause pre- der rapidement à un dépannage effectué dans l’urgence.
mière, on est conduit à constater la répétition de la défaillance en
question et on parle alors de défaillance répétitive ;
— maintenance curative. Il s’agit là d’une maintenance qui s’atta- 5.2.3 Surveillance de fonctionnement
que réellement au fond du problème en essayant de « soigner » le
mal et traitant la cause première, si tant est que le diagnostic ait per-
mis de remonter jusqu’à cette cause première. La surveillance de fonctionnement d’un bien, qui est l’une des
premières activités de maintenance préventive que l’on peut
mettre en place, est une activité exécutée manuellement ou
5.1.3 Automaintenance automatiquement et dont l’objet est d’observer l’état réel d’un
bien.

Maintenance exécutée par un utilisateur ou un personnel


d’exploitation du bien. Il est évident que cette surveillance ne peut être réalisée que si le
bien est en état de disponibilité. Elle peut être réalisée en continu sur
un intervalle de temps ou après un nombre donné d’opérations.
Contrairement à une idée couramment répandue qui attribue la Moyennant quelques dispositions pratiques (formation, …), elle
paternité de ce concept aux japonais des années 1970, ce concept peut être confiée, dans la plupart des cas, aux exploitants eux-
n’est pas récent et a été mis en pratique dès le début de l’ère indus- mêmes. Cette surveillance permet de déceler, parfois très tôt,
trielle. L’époque n’est pas encore si lointaine où l’ouvrier entretenait l’apparition d’une défaillance qui pourrait aboutir à une panne si
sa machine, ou au moins participait à son entretien. Les actions rien n’est fait.
confiées au personnel d’exploitation sont en général des actions de
faible niveau (niveaux 1 et 2) ne demandant pas le déploiement de
moyens logistiques importants (pièces de rechange, outillage, 5.2.4 Inspection
documentation, compétences, …).
Implanter l’automaintenance dans un système productif est un L’inspection, qui peut être également réalisée par les exploi-
acte de management majeur qui, dans tous les cas, remet en cause tants, est un contrôle de conformité réalisé en mesurant, obser-
l’organisation et le fonctionnement du système productif. Cette mise vant, testant ou calibrant les caractéristiques significatives d’un
en œuvre doit donc être intégrée à un projet d’entreprise, initialisé et bien.
soutenu par la Direction, tel qu’un projet TPM Total Productive Main-
tenance. L’automaintenance est d’ailleurs considérée à juste titre
comme l’un des piliers de la TPM telle qu’elle est communément Elle peut être conduite soit pendant le fonctionnement du bien,
envisagée. soit pendant les temps d’arrêt, quelle qu’en soit la cause.

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5.2.5 Essai de fonctionnement rations de maintenance et de définir en fonction de certains critères


qui fait quoi, quand, comment, … ? Dans le cadre de ces relations
Parfois appelé « essai fonctionnel », l’essai de fonctionnement est contractuelles, il est important que les deux parties définissent de
souvent la dernière étape de l’intervention de maintenance. C’est façon précise les niveaux concernés par le contrat qui les lie compte
une action destinée à vérifier que le bien est capable d’accomplir la tenu du contexte. Les critères généralement retenus sont les
fonction requise. Il est en général effectué après un état d’indisponi- suivants :
bilité pour qualifier l’intervention de maintenance corrective qui — personnel qui réalise l’action (personnel de production, de
vient d’avoir lieu. maintenance ou prestataire) ;
— complexité de l’action ;
— outillage et pièces de rechange nécessaires ;
5.2.6 Amélioration — documentation associée.
Le tableau 1 donne un exemple de classification des niveaux
L’amélioration d’un bien consiste à réaliser un ensemble de selon ces critères.
mesures techniques, administratives et de gestion, destinées à Nous retiendrons ici les définitions qui ont été données par la
améliorer la sûreté de fonctionnement d’un bien sans changer commission AFNOR tout en sachant qu’au niveau européen ce
sa fonction requise. concept de niveau de maintenance n’a pas été retenu. Le document
AFNOR FD X60-000 de mai 2002 donne pour chacun des niveaux
Cette activité ne doit en aucun cas être confondue avec la modifi- des exemples d’application tant dans le domaine industriel (utilités
cation qui, elle, est principalement destinée à changer la fonction et process) que dans le domaine des patrimoines immobiliers.
requise d’un bien. Cette distinction a beaucoup d’importance en par-
■ 1er niveau de maintenance
ticulier au niveau économique. En effet, une amélioration, dans le
cadre d’une même fonction requise, est une activité de maintenance Ce niveau rassemble les actions simples nécessaires à l’exploita-
et, à ce titre, doit être considérée comme faisant partie du coût de tion et réalisées sur des éléments facilement accessibles en toute
maintenance du bien considéré. A contrario, une modification ne sécurité à l’aide d’éléments de soutien intégrés au bien. Ce type
peut en aucun cas être prise en charge par le budget maintenance, d’action est généralement effectué par l’utilisateur du bien et peut
même si elle réalisée, comme c’est souvent le cas, par le personnel concerner des actions de maintenance préventive comme des
de maintenance qui, dans l’entreprise, est souvent le seul à en avoir actions de maintenance corrective simples.
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les compétences.
■ 2e niveau de maintenance
Ce niveau caractérise des actions qui nécessitent des procédures
5.2.7 Niveaux de maintenance simples et/ou des équipements de soutien (intégrés au bien ou exté-
rieurs) de mise en œuvre ou d’utilisation simple. Elles sont réalisées
Les activités de maintenance peuvent être classées sur une par un personnel qualifié, reconnu apte pour l’exécution des travaux
échelle de cinq niveaux définis par la commission AFNOR. Cette qui lui sont confiés de par ses compétences et son expérience. Ces
répartition, très utilisée depuis plusieurs années, en particulier dans actions concernent des actions de maintenance préventive et/ou de
le cadre de relations contractuelles, permet de hiérarchiser les opé- maintenance corrective.
(0)

Tableau 1 – Classification des niveaux de maintenance (Doc. CIMI)


Niveau Actions Intervenants Documentation associée Moyens logistiques
– Réglages, contrôles Exploitant (opérateur, – Modes opératoires – Petit outillage
et inspections simples régleur…) d’automaintenance – Consommables
– Opérations élémentaires – Procédures Assurance
1
de maintenance préventive Qualité
– Remplacement
consommables et accessoires
– Maintenance préventive Technicien ou exploitant – Procédures détaillées – Équipements de soutien
2 systématique habilité (régleur, chef de ligne, – Instructions de maintenance d’utilisation simple
– Réparations par échanges conducteur…) – Documents de gestion – Pièces de rechange portables
standards simples
– Maintenance corrective : Technicien de maintenance – Procédures détaillées – Équipements de soutien
diagnostic dépannage, qualifié – Dossier machine complexes : outillages,
3 réparation – Documents de gestion moyens de contrôle et
– Maintenance préventive d’essais, pièces de rechange
complexe
– Travaux importants – Techniciens spécialisés – Dossier machine – Gros outillage
de maintenance corrective et professionnels d’un atelier – Documentations spécifiques – Moyens importants
4 ou préventive central de maintenance – Dossier de préparation de contrôle et/ou d’essai
– Améliorations importantes – Société spécialisée – Documents de gestion – Pièces de rechange et sous-
ensembles
– Rénovation Constructeur du matériel – Documentation spécifique – Moyens logistiques
5 – Reconstruction ou société spécialisée (constructeur) importants et/ou spécifiques
– Gros travaux d’amélioration

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■ 3e niveau de maintenance — le temps vacant pendant lequel le bien, disponible, attend


On classe dans ce niveau toutes les opérations qui nécessitent d’être sollicité pour pouvoir fonctionner. Le temps vacant fait partie
des procédures complexes et/ou des équipements de soutien porta- du temps non requis.
tifs, d’utilisation ou de mise en œuvre complexes. Ce niveau intègre
le diagnostic, action qui suffit à considérer l’opération comme étant
de niveau 3. Comme les précédents niveaux, ce dernier concerne 5.3.3 Temps de maintenance
toujours des actions de maintenance préventive mais surtout des
actions de maintenance corrective intégrant le diagnostic. Les
actions relevant de ce niveau sont réalisables par des techniciens Le temps de maintenance est très important à déterminer car c’est
qualifiés. Ce sont donc des opérations qui relèvent essentiellement lui qui est générateur d’une bonne partie du coût de maintenance.
du personnel de maintenance qu’il soit interne ou qu’il appartienne On dit couramment que le temps passé, donc le coût de main
à un prestataire extérieur. d’œuvre, représente environ 60 % du coût global de maintenance.
C’est donc l’un des indicateurs importants du tableau de bord de
■ 4e niveau de maintenance pilotage de la fonction maintenance.
Ce niveau caractérise des opérations dont les procédures de réa-
lisation impliquent la maîtrise d’une ou plusieurs technologies parti-
culières avec la mise en œuvre d’équipements de soutien Ce temps de maintenance est la durée pendant laquelle une
spécialisés. Ce sont donc des opérations « lourdes » qui sont action de maintenance est exécutée sur un bien en y incluant les
confiées soit à des techniciens spécialisés du service maintenance, délais techniques et logistiques (préparation, …).
soit le plus souvent à des prestataires extérieurs spécialisés. Elles
peuvent encore être relatives à de la maintenance préventive (ana-
lyse vibratoire, thermographie, …) mais surtout à de la maintenance Dans une analyse plus détaillée, on prend en compte :
corrective.
— le temps de maintenance préventive, qui mesure le temps
■ 5e niveau de maintenance affecté aux actions relevant de ce type de maintenance ;
Ce dernier niveau de maintenance concerne des opérations très — le temps de maintenance corrective qui prend en compte le
importantes telles que la rénovation ou la reconstruction d’un équi- temps consacré aux actions relevant de ce type de maintenance.
pement ou d’une machine. Ce sont donc des opérations dont les
procédures impliquent un savoir-faire, faisant appel à des tech-
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niques ou technologies particulières et mettent en œuvre des pro- 5.3.4 Temps de fonctionnement entre défaillances
cessus et/ou équipements de soutien industriels. Ces opérations
sont généralement menées par le constructeur ou par une société
spécialisée. Ce temps, durée cumulée des temps de fonctionnement entre
deux défaillances consécutives d’un bien, est le paramètre qui sert à
calculer cet estimateur de la fiabilité qu’est la MTBF (moyenne des
5.3 Termes relatifs au temps temps de bon fonctionnement entre deux défaillances consé-
cutives), analogue à l’indicateur anglo-saxon MOTBF (Mean Opera-
ting Time Between failures). Ce paramètre lié à la fiabilité est l’une
La maîtrise des coûts passe par la maîtrise des temps. C’est pour-
des données de base qui permet d’optimiser une politique de main-
quoi il est apparu indispensable de définir également de façon très
tenance. C’est dire l’importance que l’on doit accorder à sa détermi-
précise les temps associés aux activités de maintenance et à l’état
nation et à son suivi.
des biens. Là encore, nous ne tiendrons pas une liste exhaustive de
tous les temps qui peuvent être utilisés dans le cadre de la mainte-
nance. Dans ce cas, comme dans beaucoup d’autres, le mieux est
l’ennemi du bien et la multiplication des temps rend leur acquisition,
leur traitement et leur exploitation difficiles. Il convient donc de se
limiter à l’essentiel en fonction des objectifs que l’on cherche à
6. Conclusion
atteindre. Parmi les principaux temps d’usage courant, on peut rete-
nir les temps listés ci-après.
Nous venons de présenter au lecteur l’essentiel des concepts
actuels attachés à la fonction maintenance en précisant les princi-
5.3.1 Temps requis paux mots du vocabulaire associé. Il est bien évident que nous
n’avons pas eu la prétention de faire œuvre exhaustive. Toute l’acti-
vité de maintenance ne se résume pas à ces quelques mots dont
Le temps requis est la durée pendant laquelle l’utilisateur nous avons rappelé la définition. Que ce soit dans le domaine de la
demande que le bien soit en état d’accomplir une fonction documentation, dans celui des éléments constitutifs des biens (piè-
requise. Dans le cas contraire, il s’agit de temps non requis. ces détachées, pièces de rechange, …), ou dans le champ des rela-
tions contractuelles (externalisation), il existe là aussi des textes
officiels, normes ou autres documents, qui précisent pour les utilisa-
teurs le sens à retenir pour chacun des mots employés. On ne sau-
5.3.2 Temps de disponibilité
rait trop conseiller au lecteur de s’y reporter en cas de besoin.
Comme nous l’avons déjà exprimé, l’utilisation du « bon » mot dont
Ce temps est la durée pendant laquelle un bien est en état de le sens est partagé par tous, pour exprimer un concept évite bien
disponibilité. des quiproquos et garantit une compréhension réciproque permet-
tant d’éviter nombre de conflits qui naissent de malentendus.

Ce temps de disponibilité comprend lui-même :


Sites Internet à consulter
— le temps de fonctionnement, pendant lequel le bien accomplit
sa fonction requise ; il appartient au temps requis ;
— le temps d’attente, pendant lequel le bien, disponible, attend http://www.cimi.fr
que telle ou telle donnée d’entrée (matières, fournitures, main http://www.afim.asso.fr
d’œuvre, énergie) soit présente pour pouvoir fonctionner. Le temps http://www.maintexpert.com
d’attente fait partie du temps requis ; http://www.maintenance.enligne-fr.com

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