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OBJECTIFS 

-POUVOIR DEFINIR LE CONCEPTE DE CONCENTEMENT

-CONNAITRE LES CARACTERISTIQUES DU CONSENTEMENT

-POUVOIR DEFINIR LE CONCEPTE ETHIQUE

-CONNAITRE LES TENSIONS ETHIQUES

-CONNAITRE LES PRINCIPES DE DIGNITE

-POUVOIR DEFINIR LA DEONTOLOGIE

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION ............................................................................................................................. 3

I-CONSENTEMENT................................................................................................................ 3

A- DEFINITION....................................................................................................................... 3
B- CARACTERISTIQUES DU CONSENTEMENT.......................................................................... 3
C- CADRES LEGAUX.............................................................................................................. 4

II. ETHIQUE............................................................................................................................. 5

A. DEFINITION ..................................................................................................................... 5

B. TENSIONS ETHIQUES....................................................................................................... 5

III. LE REFUS DU SOIN........................................................................................................... 5

IV. PRINCIPES DE DIGNITE .................................................................................................... 6

V. DEONTOLOGIE……………………………………………………………………………………………………………….6

CONCLUSION............................................................................................................................ 6
Introduction

La Psychologie (du grec PSUKHE = âme, et LOGOS = parole, discours), est une discipline scientifique
qui s'intéresse à l'étude du corpus des connaissances sur les faits psychiques, des comportements et
des processus mentaux.

Autrement dit, elle est la connaissance empirique ou intuitive des sentiments, des idées, des
comportements d’une personne et des manières de penser, de sentir, d'agir qui caractérisent un
individu ou un groupe. En effet la psychologie médicale est l’étude des données cognitives, affectives
et relationnelles, conséquences de la situation de soin, mises en jeu tant chez le patient que chez le
soignant.

La complexité des situations psychologiques s'oppose à l'application automatique des règles. Le


respect des règles de code de déontologie des psychologues repose sur une réflexion éthique et une
capacité de discernement, dans l’observance des grands principes suivants:

-Respect des droits de la personne

-Compétence Responsabilité et autonomie

-Rigueur Intégrité et probité

-Respect du but assigné.

I. CONSENTEMENT

A- DEFINITION

Le consentement se définit comme l’acte autorisant le médecin en mettre en œuvre un traitement


spécifique qu’il a, au préalable, expliquer au patient.

Plus précisément, pour le patient, donner son consentement à un traitement médical, c’est fait le
choix, en connaissance de cause, d’une part, d’accepter d’entreprendre se traitement particulier
(principe d’autodétermination), et d’autre part, d’autoriser la mise en œuvre de ce traitement sur
son propre corps (principe du respect de l’intégrité physique). Ce traitement peut être de nature
thérapeutique ou expérimental.

B-CARACTERISTIQUES DU CONSENTEMENT

Le consentement doit être litre et éclairé. Cela signifie qu’il ne doit être obtenu sous la contrainte. Le
patient doit donner son consentement après avoir reçu préalablement du médecin une information
claire, Complete, compréhensible et approprier à sa situation. Les actes médicaux justifiant un
consentement doivent être entendus au sens large: en commençant par l’examen clinique habituel
dont certains gestes peuvent être désagréables, comprenant d’éventuelles investigations
complémentaires, différents traitement, la surveillance du traitement et ces suites. Aussi donc le fait
d’intervenir sur un patient sans son consentement est pour un psychologue une faute qui engage sa
responsabilité civile et l’expose à une sanction disciplinaire.
On distingue deux situations dans lesquelles le recueil du consentement obéir à des règles
particulières:

LE MINEUR: Ce sont des titulaires de l’autorité parentale qui prennent les décisions relatives à la
santé du mineur. Mais s’il est apte à exprimer sa volonté, son consentement doit être
systématiquement recherché et les titulaires de l’autorité parentale doivent concerter leur volonté
avec seule du mineur.

LE MAJEUR sous tutelle : S’il est apte à exprimer sa volonté son consentement doit être recherché.
S’il est hors d’état de consentement au soin en raison d’une altération de ses facultés mentales le
tuteur prend alors le relais mais de façon encadré. Donc en résumé, le consentement doit être libre,
éclairé, et conscient. ET aussi l’information éclairant le consentement doit être simple,
approximatives, intelligible, loyale et nécessite d’apporter la preuve que l’information a été donnée
donc passage automatique à l’épreuve.

Ex: consentement pour ECT (ELECTROCONVULSIVOTHERAPIE).

C – CADRES LEGAUX

PRINCIPE :

1. Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre
toute personne qui y participe.

2. Une atteinte est illicite, à moins qu’elle ne soit justifiée par le consentement de la victime, par un
intérêt prépondérant prive ou public, ou par la loi.

Cadre légal du consentement:

1. Aucun soin ne peut fourni sans le consentement libre ou éclaire du patient capable de
discernement, sous réserve des exceptions prévues par la législation fédérale et cantonale.

2. Le patiente peut retirer son consentement en tout temps.

3. Si le patient est incapable de discernement, le professionnel de sante recherche si celui-ci a rédigé


des directives anticipées ou désigné un représentant légal.

4. Si le patient refuse un traitement contre l’avis du professionnel de la sante, ce dernier a le droit de


demander au patient de confirmer sa décision par écrit, après l’avoir clairement informe des risques
que celui-ci encoure.

5. En cas d'urgence, le professionnel de la santé doit agir conformément aux intérêts objectifs du
patient, en tenant compte de sa volonté présumée.

Cadre légal de l’information :

L‘information doit porter sur:

• le diagnostic;

• le pronostique (avec ou sans traitement);


• le traitement (nature : intervention ou non, manière d’agir, conséquences, avantages
inconvénients);

• les risques (ceux considérés statistiquement significatifs/fréquents, et ceux rares mais susceptibles
d’entrainer une atteinte grave et durable à l’intégrité physique);

• les alternatives au traitement;

• les aspects financiers (notamment le risque de la non prise en charge par l’assurance maladie);

• la conduite thérapeutique adéquate (ex: risques liés à l’automédication);

Cadre légal de la capacité de discernement:

Toute personne qui n’est pas privée de la faculté d’agir raisonnablement en raison de son jeune âge,
de déficience mentale, de troubles psychiques, d’ivresse ou d’autres choses semblables est capable
de discernement au sens de la présente loi (art. 16 code civil).

II. ETHIQUE

A. DEFINITION

L’éthique est une discipline philosophique portant sur les jugements normaux. Au sens large
l’éthique est tout ce qui a trait aux mœurs ; aux règles de conduite et à leur justification. On peut
ainsi dire que l’éthique a pour but de définir ce qui doit être, car elle exprime des énoncés normatifs,
prescriptifs ou encore évolutifs parmi lesquels on trouve des impératifs catégoriques.

B. TENSIONS ETHIQUES

D’une part, la transmission des informations pour rendre possible une prise de décision en
connaissance de cause est nécessaire à l’exercice de l’autonomie.

D’autre part, la transmission d’informations exhaustives (risques, incertitudes) est susceptible


d’augmenter l’anxiété et la souffrance de la personne concernée.

Les professionnels sont donc pris entre la nécessité de respecter (et favoriser la formation) de la
volonté du patient, et celle de ne lui nuire.

III. LE REFUS DU SOIN

Le patient peut, même en mettant sa vie en danger, refuser des soins ou retirer à tout moment son
consentement. Ce refus est prévu par la loi (art. L.1111-4 du code de la sante publique).

a) PATIENTS EN ETAT D’EXPRIMER SA VOLONTE:

Si le patient, en état d’exprimer sa volonté, refuse ce qui lui est proposé au risque de sa vie, le
médecin ne doit pas se satisfaire d’un seul refus. Il doit s’efforcer de le convaincre en lui apportant à
nouveau toutes les précisions nécessaires, en s'assurant qu’elles soient bien comprises. Le patient
peut solliciter l’avis d’un autre médecin.
Il peut être indiqué parfois, en cas de refus du patient, de lui consigner ce refus par écrit, ne serait-ce
que pour lui signifier d’une autre manière la gravité de sa décision. Un tel document qui doit figurer
au dossier ne décharge pas le médecin de ses responsabilités mais peut attester que le patient a bien
été informé.

Le médecin doit respecter la volonté du patient après l’avoir informé des conséquences de sa
décision et de sa gravité. Dans tous les cas, le patient doit réitérer sa décision dans un délai
raisonnable, laquelle sera inscrite dans son dossier médical.

En cas de refus de soins de la part des titulaires de l’autorité parentale ou du tuteur, susceptible
d’avoir des conséquences graves pour la santé du mineur ou du majeur sous tutelle, le médecin est
autorisé à passer outre ce refus et à donner les soins indispensables.

b) PATIENT HORS D’ETAT D’EXPRIMER SA VOLONTE :

Sauf urgence ou impossibilité, le médecin doit alors consulter la personne de confiance ou la famille
ou à défaut un des proches du patients avant d’intervenir.

Dans le cas où tout retard serait préjudiciable au patient (urgence ou impossibilité de joindre qui que
ce soit), le médecin est autorisé à prodiguer les soins nécessaires à la survie du patient sans avoir
obtenu le consentement requis habituellement.

c) BIAIS POTENTIELS OU FACTEURS SUSCEPTIBLES DE POSER PROBLEME :

Ces facteurs se posent le plus souvent du côté du patient et ce sont : • la langue; • le niveau de
scolarisation;

• le QI;

• la capacité de se former sa propre opinion;

• les expériences maladies;

• l’état émotionnel;

• les facteurs de personnalité…

Et bien d’autres biais « plus cachés », propres à l’être humain propulsé dans l’univers de la
médecine: Les biais de compréhension et les distorsions cognitives qui ne touchent pas que les
patients !

IV. PRINCIPES DE DIGNITE

Le principe de dignité de la personne humaine est un principe qui a été inscrit dans le code civil en
1994 à l’occasion du vote des lois dites « de bioéthique ». La formulation de ce principe est insérée
entre la reconnaissance de la primauté de la personne et le respect de l’être humain dès le
commencement de sa vie.

Ces trois affirmations juxtaposées peuvent, en fait, se lire de la manière suivante : la primauté de la
personne est fondée sur la reconnaissance de sa dignité et la dignité de la personne implique le
respect de l’être humain dès le commencement de sa vie. Il définit clairement les droits de l’humain
et implique que la personne humaine ne soit pas traitée comme un objet à une fin qui lui est
étrangère.

V. DEONTOLOGIE

C'est en 1825 que le mot «  déontologie » apparaît pour la première fois en langue française, dans la
traduction de l'ouvrage du philosophe utilitariste anglais Jeremy Bentham intitulé l'Essai sur la
nomenclature et la classification des principales branches d'Art et Science. Il écrit : «  L'éthique a reçu
le nom plus expressif de déontologie ».

Aujourd'hui la déontologie rassemble les éléments d'un discours sur les devoirs. La déontologie
médicale concerne le médecin qui exerce une profession - au sens strict du terme, qui suppose une
certaine autonomie de pratique et de régulation - à laquelle les lois françaises donnent depuis
longtemps un monopole dans le domaine de la santé. Elle sert de référence aux instances
juridictionnelles de l'Ordre des médecins, mais d'abord de guide aux médecins dans leur pratique
quotidienne, au service des patients.

Le Code de déontologie médicale n'est pas seulement établi par la profession. Si celle-ci, représentée
en l'occurrence par l'Ordre national des médecins, est chargée de l'élaborer, le texte qui en découle
est soumis à l'Administration, au Conseil d'État et finalement au gouvernement, chacun ayant la
charge de vérifier sa conformité avec les lois et autres règlements régissant la société où exercent les
médecins et la possibilité d'y apporter des modifications. Enfin, le code est publié au Journal
officiel sous la signature du Premier ministre.

Le code de déontologie précise ainsi des dispositions réglementaires concernant un exercice


professionnel. Elles sont subordonnées à d'autres textes plus importants, la Constitution et les lois ;
elles doivent être compatibles avec d'autres décrets et commandent d'autres textes de moindre
portée, en particulier les arrêtés.

Comme les autres citoyens, les médecins sont soumis aux lois — concernant par exemple le respect
de la vie ou le secret professionnel — mais le bon fonctionnement de leur corps professionnel est
favorisé par des règles propres.

CONCLUSION

L’objectif de ce travail est, finalement, de définir un processus de décision tenant compte des
capacités de patient tout en satisfaisant autant que possible ses besoins et ses préférences. Donc,
que le patient soit capable de discernement ou non au moment de la décision, sa volonté est le fil
conducteur de la suite du processus médical. « Le consentement possède par lui-même une valeur
morale intrinsèque : lorsque je demande à quelqu’un son consentement, je le traite comme une
personne et non comme un instrument » (A. Jaunait)

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