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El Conjunto Nueve[modifier 

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Astor Piazzolla et Horacio Ferrer en 1970

Piazzolla s'associe ensuite avec le poète Horacio Ferrer (es), avec qui il crée les tangos les plus
connus de son répertoire : Chiquilín de Bachín et Balada para un loco. Au tout début des années
1970, Piazzolla part pour l'Italie. Ils écrivent ensemble l'opérette Maria de Buenos Aires qui ne
remporte aucun succès. Il se lie avec Amelita Baltar qui est l'égérie de toutes ces chansons, plus
inspirées par la variété que par le tango.
Piazzolla monte un nouvel ensemble le nonetto avec lequel il enregistre deux disques. Il tourne en
Europe. La batterie apparaît à cette époque dans sa musique. Il écrit le Concierto de Nácar para 9
tanguistas y orquesta (concerto grosso).
El Conjunto Electrónico[modifier | modifier le code]
En 1974, il monte en Italie le Conjunto Electrónico, avec orgue Hammond, marimba, flûte, guitare
basse électrique, batterie, guitare électrique, percussions et violons. En font partie des musiciens
comme Hugo Heredia à la flûte, Umberto Benedetti Michelangeli, premier violon, Pino Presti à la
basse électrique, Tullio De Piscopo à la batterie (on retrouve aussi les deux derniers dans l'album
Summit). La même année Piazzolla et son Conjunto Electrónico, enregistrent l'album Libertango5,
qui est publié dans le monde entier, États-Unis compris. Dans les années qui suivent, il compose de
nouveaux tangos à succès (Suite Troileana, Lumière, pour le film de Jeanne Moreau) et se
rapproche à nouveau du jazz, par l'album Summit/Reunion Cumbre composé avec le
saxophoniste Gerry Mulligan.
Le Quinteto Tango Nuevo (seconde époque)[modifier | modifier le code]
De 1979 à 1988, Astor Piazzolla renoue avec son quintette d'avant avec Pablo Ziegler au piano,
Hector Console à la basse, Oscar Lopez Ruiz puis Horacio Malvicino à la guitare et Fernando
Suárez Paz au violon. Le succès est fulgurant. Il multiplie les tournées à l'étranger. Les commandes
d'écriture affluent (films, suites pour flûte et guitare, concertos Aconcagua et Homenaje a
Liège, Five Tango Sensations (Kronos quartet) et la sonate Le Grand Tango pour Rostropovitch).
Mais Astor Piazzolla n'est pas vraiment conscient de cette reconnaissance. Il devra se battre jusqu'au
bout contre ses détracteurs alors que le tango nuevo reçoit enfin la considération qu'il mérite.
Le Sex-teto[modifier | modifier le code]
En 1988, Piazzolla dissout le quintette qui lui donna une notoriété mondiale. Après dix années de
concerts et de tournées internationales, il décide de former un groupe qui rappelle l'Octeto Buenos
Aires, un sextuor qu'il organise dès 1989. Deux bandonéons, Astor et Julio Pane (très vite remplacé
par Daniel Binelli). Il conserve du quintette le contrebassiste Hector Console et le guitariste Horacio
Malvicino. Il convoque Gerardo Gandini, pianiste-compositeur atypique et spécialisé dans les
musiques contemporaines écrites ou improvisées. Il rappelle son vieux complice de toujours, José
Bragato au violoncelle remplacé par Carlos Mozzi. Lors des premiers concerts, Piazzolla ressort
deux vieilles compositions de son vaste répertoire pour les adapter à cette nouvelle formation : Tres
minutos con la realidad et Tango ballet. La musique est sombre et résolument contemporaine. Il
écrit aussi de nouvelles pièces (sex-tet et Preludio y Fuga). Mais rapidement, l'ambiance se dégrade
au sein du groupe et Piazzolla n'est pas convaincu par ce projet qu'il abandonne en 1990.
Il passe le début des années 1990 en tournée en soliste d'orchestre classique jouant ses concertos et
ses pièces pour orchestre.

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