Vous êtes sur la page 1sur 17

Optimisez votre chaîne de valeur (1) Le

souci croissant d’amélioration de la


qualité
Avec la demande croissante de traçabilité et de formation pertinente, il est
essentiel aujourd'hui d'optimiser votre chaîne de valeur. Il existe différents
moyens, que nous décrirons dans les séries à venir, de maximiser le
potentiel génétique de l'œuf afin d'obtenir les poussins d'un jour les plus
rentables pour chaque personne impliquée dans la filière avicole.

Par Jason Cormick, Spécialiste en couvoirs chez Petersime

Dans la série mensuelle « Obtenez les poussins les plus rentables possible en optimisant votre chaîne de

valeur », nous mettrons l'accent sur

1. Le souci croissant d’améliorer la qualité


2. L'aide de la nature pour exprimer tout le potentiel génétique de l'œuf
3. La température et son influence sur le taux de croissance et la santé de l’oiseau (+
liste de vérifications pour les conditions de température optimales lors de l’incubation)
4. Le CO2 et son influence sur le développement du système vasculaire et pulmonaire (+
liste de vérifications pour les conditions de CO2 optimales lors de l’incubation)
5. La perte pondérale et son influence sur le comportement du poussin (+ liste de
vérifications pour les conditions d'humidité optimales lors de l’incubation)
La volonté croissante d'optimiser la chaîne de valeur
Aujourd'hui, il est essentiel d'optimiser votre chaîne de valeur. D'abord parce que la population ne cesse de

croître. Plus il y a de gens sur la planète, plus nous devons produire de nourriture. Pour répondre à la

demande croissante, les sociétés avicoles sont de plus en plus internationales et industrialisées et la

production de volaille est de plus en plus complexe. Chaque élément de la chaîne dépend du fournisseur

précédent : le supermarché ou la boucherie où le consommateur final achète sa viande dépend des


livraisons de l'entreprise de transformation des viandes, qui dépend de l'abattoir, qui dépend de la ferme de

poulets de chair, qui dépend du couvoir, et ainsi de suite. Chaque maillon a la responsabilité de livrer de la

qualité au maillon de la chaîne suivant, de sorte qu'à la fin, la qualité globale soit garantie. C'est pourquoi

chaque maillon doit optimiser sa propre production et travailler en collaboration avec les autres maillons de

la chaîne pour fournir des poussins en bonne santé, de qualité uniforme. De préférence de la manière la

plus efficace et la plus rentable qui soit.

En attendant, nous devons garantir de hauts niveaux de biosécurité et répondre au nombre croissant de

consommateurs attachant une importance particulière à la sécurité alimentaire et au bien-être animal. La

traçabilité est un aspect important de nos jours. Le consommateur final veut connaître l'origine de sa

nourriture. Et cette tendance ne fera que s'amplifier. Le jour viendra où le consommateur pourra tracer

facilement chaque poule depuis la ferme, il découvrira son origine ainsi que chaque étape de la chaîne de

valeur, et vérifiera si elle a été élevée dans les bonnes conditions qui garantissent le bien-être des animaux

et des humains qui les consomment. De plus, les fournisseurs de la chaîne de valeur exigent une

traçabilité, afin de pouvoir vérifier leurs résultats et tracer les performances suboptimales dans la chaîne. Il

sera possible d'examiner de plus près chaque élément de la chaîne pour évaluer sa performance.

Le besoin de formation pertinente va augmenter. Dans le couvoir, mais aussi dans les autres parties de la

chaîne de valeur, nous devons comprendre ce que l'oiseau exprime. Se fier uniquement aux données et à

la technologie sans observer les oiseaux est une erreur. Les problèmes sont généralement visibles sur les

oiseaux. En répondant aux signaux que nous donnent les oiseaux, nous pouvons optimiser leur bien-être,

leur performance et leur rendement. Cela génère au final des poules plus performantes et plus rentables.

Quelle est la meilleure façon d'ajouter de la valeur à la chaîne ?


Selon Petersime, il faut s'inspirer de la nature pour répondre à cette question. Nous devons écouter les

besoins des embryons et y répondre comme une mère poule le ferait. En imitant son comportement naturel,

non seulement nous garantissons le bien-être des embryons de la meilleure façon possible, mais nous

faisons aussi éclore les meilleurs poussins, avec des taux de mortalité inférieurs. Nous n'avons jamais

fourni de poussins à la filiaire avicole avec une telle valeur ajoutée.

Depuis des millénaires, les fermiers, les professeurs, les ingénieurs, et même les anciens Egyptiens ont

étudié la question : « Comment faire éclore les poussins les plus rentables ? » Nous savons désormais que

les facteurs les plus déterminants dans le processus d'incubation sont la température, le CO 2 et la perte

pondérale des œufs. Et maintenant, nous pouvons contrôler ces facteurs avec précision, à 0,1 °F et au

gramme près. Ceci signifie-t-il que nous avons enfin trouvé le meilleur mode d'incubation ? Que nous

sommes arrivés au bout de nos peines ? Bien sûr que non. Chez Petersime, nous examinons l'influence

d'autres variables dans le processus d'incubation, en étudiant la nature. L'avenir de l'incubation promet

d'être plus intéressant que jamais.

Dans la prochaine édition de Petersime E-News : L'aide de la nature à maximiser le potentiel


génétique de l'œuf

Optimisez votre chaîne de valeur (2) -


L’aide de la nature pour maximiser le
potentiel génétique
Dans la dernière édition d'E-news, nous vous parlions du souci croissant
d'améliorer la qualité de la chaîne de valeur dans l'industrie avicole. Dans
cette édition, nous allons examiner plus en détail comment les résultats
d'incubation peuvent être maximisés avec l'aide de la créatrice la plus
ingénieuse sur Terre : la nature.  

Fondamentalement, le couvoir doit maximiser le potentiel génétique à l'intérieur de l'œuf, qui résulte des

étapes précédentes de la chaîne, afin de maximiser la valeur transmise aux étapes réalisées plus en aval.

Pour maximiser le potentiel génétique, nous sommes guidés par la plus ingénieuse de toutes les créatrices

sur Terre : la nature. La nature a programmé la mère poule de telle sorte qu'elle sait instinctivement

comment s'occuper au mieux de sa progéniture, ce qui garantit la transmission de ses gènes. L'attention de

la mère poule envers son nid varie au cours de l'incubation, entraînant ainsi des variations de température,

des niveaux de CO2 et d'humidité.


S'inspirant de la nature, Petersime fabrique des incubateurs et les équipe de technologies permettant

d'écouter les signaux de l'embryon comme une mère poule et d'y répondre en conséquence. Au moyen

d'un suivi automatique, le système interagit en continu avec l'environnement d'incubation et utilise des

données en temps réel pour ajuster les paramètres afin de créer un environnement optimal adapté à

chaque lot d'œufs. Des recherches scientifiques et un grand nombre de tests approfondis réalisés in situ

ont révélé une amélioration de la qualité et du taux d'éclosion des poussins ainsi que des performances

post-éclosion grâce au contrôle actif durant l'incubation. Petersime a judicieusement baptisé cette

technologie Embryo-Response Incubation™.

Pour mieux comprendre comment nous pouvons maximiser le potentiel génétique d'un œuf à éclore,

étudions d'abord le comportement naturel des poules au cours de l'incubation, puis examinons comment

nous pouvons nous inspirer de ce processus naturel pour améliorer les résultats de notre couvoir.

 
1.       Jour 1 – 9 : couvaison intensive
Dans la nature, une fois que tous les œufs sont pondus, la mère poule se met à les couver intensément

pendant environ neuf jours. L'oiseau chauffe les œufs, dont la température augmente jusqu'à se stabiliser à

100 °F au cours du processus d'incubation. À ce signal, les embryons commencent à se développer. Assise

sur les œufs, la poule limite toute aération. De ce fait, les échanges gazeux et liquides des œufs sont

limités et les niveaux de CO2 et d'humidité sont très élevés. De la même manière, les technologies Embryo-

Response Incubation™ de Petersime contrôlent précisément l'environnement en préservant la température

des coquilles d'œufs à 100 °F et en maintenant des niveaux élevés de CO2 et d'humidité lors des premiers

jours d'incubation, qui correspondent à la phase dite endothermique.


 
2.       Jours 10 – 18 : moins d'attention
Au bout de neuf jours, lorsque les œufs commencent à produire de la chaleur, la poule quitte régulièrement

le nid pour chercher de la nourriture et de l'eau. Davantage d'air frais entoure dès lors les œufs, ce qui

permet aux embryons de mieux évacuer leur surplus de chaleur afin de maintenir une température de

100 °F. L'apport d'oxygène n'est plus limité car la poule ne couve plus les œufs aussi vigoureusement.

Ainsi, l'accumulation de CO2 diminue et l'air entourant les œufs devient moins humide. Reposant sur un

suivi en temps réel des embryons, la technologie Embryo-Response Incubation™ adapte l'environnement

de la même manière, en maintenant les coquilles d'œufs à la bonne température et en abaissant les

niveaux de CO2 et d'humidité.


 
3.       Jours 18-21 : attention intense et éclosion
Au 20e jour, les œufs commencent à éclore. La poule souhaite alors réduire le plus possible la fenêtre

d'éclosion de tous les poussins. Cet objectif est important car la poule ne souhaite pas que les poussins

nés les premiers meurent de faim dans l'attente que les autres poussins éclosent. Et elle ne souhaite pas

non plus les laisser s'éloigner seuls du nid à la recherche de nourriture car les prédateurs pourraient

chasser ces poussins à peine éclos et vulnérables. Elle amorce alors une nouvelle couvaison intensive

jusqu'à déclencher l'éclosion simultanée de tous les poussins en répondant à leurs signaux et en ajustant

les conditions du nid.


L'attention de la mère poule envers son nid varie au cours de l'incubation, entraînant ainsi des variations de

température, des niveaux de CO2 et d'humidité.

Comment la température, le CO2 et l'humidité contribuent-ils à optimiser le potentiel génétique déjà présent

dans l'œuf, vous permettant ainsi d'obtenir les poussins les plus viables ? Et comment pouvez-vous vérifier

si votre couvoir et vos techniques de gestion de couvoir sont toujours efficaces ? Vous le découvrirez en

septembre dans notre prochaine édition d'E-news, qui vous expliquera comment influencer la santé et le

taux de croissance des embryons en régulant la température et vous indiquera où trouver une liste des

meilleures pratiques en matière de gestion de la température.

Optimisez votre chaîne de valeur (3) –


Vos conditions de température sont-
elles toujours adéquates ?
Le mois dernier, nous avions vu qu'il fallait suivre l'exemple de la nature
pour optimiser les résultats d'incubation. Aujourd'hui, nous allons voir
comment la température influence le taux de croissance et la santé des
embryons pendant l'incubation. Vérifions si les pratiques de votre couvoir
sont toujours adéquates.

La température influence le taux de croissance et la santé


Une gestion précise de la température est vitale pour obtenir de bons résultats d'incubation. Si les

embryons dans les œufs se développent à une température inférieure à 100 °F, leur taux de croissance

sera réduit. Si la température atteint 102 °F, les embryons montrent une croissance accélérée dans un

premier temps, mais par la suite, ces poussins se développent plus lentement que les autres. À une

température supérieure à 104 °F, le risque de tuer les embryons est imminent. En outre, l'exposition à une

température inappropriée pendant la dernière période de l'incubation peut entraver la rétraction du sac

vitellin. L'ombilic des poussins risque alors de ne pas cicatriser. Le maintien d'une bonne température

permet d'obtenir des poussins avec des ombilics parfaitement cicatrisés et un taux de croissance optimal. Il

est donc essentiel de mesurer et d'ajuster la température de coquille d'œuf.


Pendant le processus de couvaison naturel, la poule veille à ce que les coquilles d'œuf soient exposées à

une température constante de 100 °F (37,8 °C) en couvant plus ou moins intensivement. Pour maintenir

une température de coquille d'œuf stable dans un incubateur, les technologies Embryo-Response

Incubation™ mesurent la température de coquille d'œuf et contrôlent en ligne les systèmes de

refroidissement et de chauffage, en réponse à la production de chaleur de l'embryon, comme le ferait une

poule en réchauffant ou en refroidissant les œufs au besoin.

Maintenant, voyons si votre couvoir et vos pratiques sont adéquats. Utilisez la liste de contrôle pour une

régulation thermique optimale.

Liste de contrôle pour des conditions


thermiques optimales
 Utilisez-vous le mode de chargement recommandé par votre fournisseur d'équipement de

couvoir ? Utilisez le bon mode de chargement pour répartir uniformément les besoins en eau de

refroidissement dans l'ensemble du couvoir. Cela permet d'éviter qu'une zone spécifique du

couvoir présente un besoin en eau de refroidissement très élevé et entraîne une pénurie.
Incubateurs - Chargement

 Vos œufs sont-ils tous de la même taille ? Veillez à charger votre incubateur le plus uniformément

possible. Évitez de charger votre incubateur avec des œufs dont l'âge de troupeau présente un

décalage supérieur à dix semaines pour avoir des œufs de même taille. Si les œufs sont de

tailles très différentes, ils ne produiront pas la même chaleur et le contrôle de la température sera

plus complexe.

 Vos œufs ont-ils une température constante de 100 °F ? Le meilleur moyen de garantir cette

température est d'utiliser une technologie qui surveille et contrôle en permanence la température

des œufs, comme la technologie OvoScan™ Embryo-Response Incubation™ de Petersime.

 Vérifiez que le flux de votre eau de refroidissement n'a pas été altéré par un changement de

pompe ou de chargement.

 Vérifiez que votre eau de refroidissement est de bonne qualité et qu'elle n'est pas souillée par de

l'eau dure ou sale pour éviter de boucher les circuits de refroidissement et d'altérer la capacité de

refroidissement.
 Tous les incubateurs sont-ils exposés à la même température d'air ? Vérifiez que c'est le cas.

 Tous les éléments chauffants travaillent-ils au même rythme ou certains d'entre eux sont-ils

cassés ? Tous les éléments chauffants doivent produire la même quantité de chaleur.

 Vérifiez que la courroie du pulsateur a suffisamment de tension.

Le mois prochain, dans Petersime E-news : pourquoi et quand augmenter ou baisser les
niveaux de CO2 ?
 

Lisez les autres articles de la série « Optimisez votre chaîne de valeur »

Optimisez votre chaîne de valeur (4) –


Pourquoi et quand augmenter ou
baisser les niveaux de CO2
Le mois dernier, nous avons vérifiési le contrôle de la température dans
votre couvoir était toujours adéquat. Aujourd'hui, nous expliquerons
pourquoi il convient d'adapter les niveaux de CO2 en fonction du stade de
développement des embryons. 
Pourquoi et quand augmenter ou baisser les niveaux de CO2 ?
Les échanges gazeux sont fondamentaux pour la survie de l'embryon. L'oxygène (O 2), qui est indispensable

au fonctionnement de son métabolisme, s'infiltre dans l'œuf àtravers les pores de la coquille, et le gaz

carbonique (CO2) issu de l'activitémétabolique se propage hors de l'œuf en prenant le même chemin en

sens inverse. Les échanges gazeux entre l'embryon et l'environnement s'effectuent àtravers les pores de la

coquille d'œuf.

Le niveau d'O2 est directement liéau niveau de CO2. Les systèmes de contrôle intégrés dans les incubateurs

surveillent le niveau de CO2 dans l'incubateur, et non celui de l'O 2, car le CO2 est plus facile àmesurer.

Pourquoi le contrôle du taux de CO2 pendant la totalitédu cycle d'incubation a-t-il un effet bénéfique sur le

développement de l'embryon et dans quelles circonstances faut-il relever ou baisser le taux de CO 2 ?
Jours 1 –9 : taux de CO2 élevés

Comme décrit précédemment dans la série « Optimisez votre chaîne de valeur », les œufs sont

intensivement couvés par la mère poule lors des neuf premiers jours d'incubation, ce qui limite toute

aération. De ce fait, les niveaux d'oxygène sont faibles et le taux de CO 2 dans le nid est élevé. C'est tout

sauf un hasard si la mère poule agit précisément ainsi, car la limitation du taux d'oxygène au début du

développement embryonnaire permet un meilleur développement de la membrane chorio-allantoïde

(vasculaire), des poumons et du cœur. Par analogie, les athlètes issus des régions montagneuses sont
avantagés par rapport aux athlètes vivant au niveau de la mer. En effet, leur capacitépulmonaire est

meilleure et leur cœur plus robuste, car les niveaux d'oxygène en haute altitude sont plus faibles et leur

corps se développe de manière àcompenser ce phénomène.

Évolution du taux de CO2 dans l'incubateur. Un taux de CO2 initialement élevéa une incidence positive sur le

développement du système cardiovasculaire.


Jours 10 –17 : faibles taux de CO2

Àl'issue des neuf premiers jours d'incubation, les embryons requièrent davantage d'oxygène pour se

développer et ils produisent plus de CO2. Àcette étape, l'embryon est dotéd'une meilleure membrane

chorio-allantoïde et peut donc extraire davantage d'oxygène àtravers la coquille. La mère poule quitte alors

le nid de plus en plus souvent pour chercher de la nourriture, ce qui permet aux embryons d'absorber plus

d'oxygène àtravers leur coquille. De la même manière, la ventilation dans les incubateurs est accrue, ce qui

réduit le taux de CO2 et augmente ainsi la quantitéd'oxygène disponible.


Jours 18 –21 : taux de CO2 variables

Le taux de CO2 peut également exercer un impact sur le processus d'éclosion, dans la mesure oùil peut

retarder ou déclencher le bêchage interne et externe. Ainsi, le taux de CO 2 peut être régléde manière

àaccélérer ou ralentir certaines phases du cycle d'éclosion, ce qui se traduit par de nettes améliorations en

matière de timing d'éclosion et d'uniformitédes poussins. 


Évolution du taux de CO2 dans l'éclosoir permettant de nettes améliorations en matière de timing d'éclosion et

d'uniformitédes poussins.
Stimuler la croissance grâce au contrôle du taux de CO2

Résultats du contrôle du CO2 obtenus sur le terrain


Le graphique démontre qu'un taux de CO2 initialement élevéralentit la croissance durant les premiers jours

suivant l'éclosion. L'énergie est alors essentiellement consacrée àla croissance des organes du poussin.

Ensuite, la croissance connaît une forte hausse jusqu'àfinalement dépasser la croissance des poussins

incubés sans contrôle du CO2.

Vérifions àprésent si votre couvoir et vos pratiques sont toujours efficaces. Utilisez la liste de contrôle pour

un contrôle optimal du CO2.


Liste de contrôle pour des conditions de CO2 optimales
 Vos capteurs de CO2 sont-ils propres afin de réaliser des mesures exactes ?

 Il y a moins d'oxygène en haute altitude. Ainsi, vous devez adapter les conditions de CO 2 en

fonction de votre altitude. Contactez le centre de service àla clientèle de Petersime si vous n'êtes

pas sûr(e) que vos conditions de CO2 sont (toujours) adéquates.


Le mois prochain, dans Petersime E-news : Comment distinguer un bon et un mauvais
contrôle de l'humiditédans l'incubateur
 
Lisez les autres articles de la série « Optimisez votre chaîne de valeur  »

Optimisez votre chaîne de valeur (5)


Optimisez votre chaîne de valeur (5) – Comment distinguer une bonne
régulation de l'humidité d'une mauvaise régulation de l'humidité dans
l'incubateur - Dans l'édition du mois dernier, nous avons expliqué pourquoi
et à quel moment augmenter ou baisser les niveaux de CO2. Aujourd'hui,
nous allons voir comment reconnaître les signaux associés à une bonne ou
à une mauvaise régulation de l'humidité dans l'incubateur. Nous vérifierons
également si la maîtrise de l'humidité dans votre incubateur est toujours
adéquate.
La régulation de l'humidité est un facteur clé en matière de perte pondérale des
œufs. Elle vous permettra d'obtenir les poussins les plus rentables et d'optimiser
votre chaîne de valeur. En perdant de l'eau à travers sa coquille, l'embryon crée une
chambre à air interne qui est utilisée pour enclencher la respiration pulmonaire après
le bêchage interne.

La coquille d'œuf est constituée d'un matériau imperméable aux gaz et à l'eau pour
éviter que son contenu ne sèche. Ainsi, l'échange d'humidité s'effectue à travers ses
pores. Le niveau de perte d'eau et, donc, de perte de poids, dépend de la différence
entre les valeurs d'humidité relative à l'intérieur et à l'extérieur de l'œuf. Au début du
cycle d'incubation, le taux d'humidité relative dans l'œuf est égal à 100 %. Plus la
différence entre les valeurs d'humidité à l'intérieur de l'œuf et dans son voisinage est
grande, plus la perte d'humidité sera importante. Dès lors, un taux d'humidité élevé
limitera la perte pondérale, tandis qu'un faible taux l'augmentera. Les incubateurs
Petersime sont dotés d'une coque hermétique permettant à l'humidité de s'accumuler
naturellement. Dans les climats secs, il est possible d'augmenter le taux d'humidité à
l'aide d'une buse de pulvérisation d'eau.

Quelle valeur de perte pondérale doit être atteinte et à quel moment


Du chargement à l'éclosion, le rendement du poussin, soit le rapport entre le poids
du poussin et le poids de l'œuf, doit osciller autour de 68 %. Le profil de perte
pondérale idéal s'observe dans la nature et augmente de façon non linéaire. Au
cours des neuf premiers jours, l'œuf perd peu de poids. Dans la mesure où la mère
poule est très souvent en train de couver ses œufs, le taux d'humidité autour de ces
derniers est plutôt élevé, ce qui se traduit par une faible perte pondérale.

Comme vous le savez, la mère quitte le nid plus régulièrement à partir du 10 e jour,
avec pour conséquence la présence de plus d'air frais autour des œufs (voir
l'article « Optimisez votre chaîne de valeur (2) – S'inspirer de la nature pour
maximiser le potentiel génétique de l'œuf »). Ainsi, à l'issue de la première phase
d'incubation, la perte pondérale des embryons s'accélère à la faveur d'un taux
d'humidité relative plus faible autour des œufs, jusqu'à atteindre un niveau idéal
auquel les embryons sont prêts à éclore. 
Profil de perte pondérale non linéaire, comme dans la nature

Aujourd'hui, grâce à la technologie Embryo-Response Incubation™, il est possible de mesurer en continu la

perte pondérale des œufs et d'adapter automatiquement le taux d'humidité en aérant la salle de manière à

assurer le bon développement des embryons.

Comment distinguer une bonne régulation de l'humidité d'une


mauvaise régulation de l'humidité dans l'incubateur
L'œuf doit avoir perdu la bonne quantité d'eau lorsqu'il atteint l'étape du bêchage interne. S'il a conservé

trop d'eau, l'embryon risque d'être trop faible pour effectuer le bêchage externe. Les poussins qui n'ont pas

évacué suffisamment d'humidité ont le ventre dur et se retrouvent au fond des paniers d'éclosion. Ils sont

léthargiques et peu réactifs.

S'il a perdu trop d'eau, l'embryon risque d'être déshydraté. Des pattes rouges indiquent souvent que le

poussin n'a pas perdu suffisamment de poids au cours du processus d'incubation. À la ferme, ces oiseaux

ne partent pas à la recherche d'eau et de nourriture.

En revanche, un oiseau qui est parvenu à une bonne perte pondérale se tient droit et se montre curieux.

Poussin en bonne santé se tenant droit et se montrant curieux / Poussin léthargique avec des pattes rouges
Liste de contrôle pour des conditions d'humidité optimales
→ Le sol de votre incubateur est-il parfaitement de niveau ? Si l'eau pénètre à l'intérieur
de l'incubateur, elle peut en sortir et vous éviter ainsi l'accumulation d'humidité non
désirée.
→ Y a-t-il des fuites dans votre couvoir ? Vérifiez l'absence de fuites d'eau pour éviter
l'accumulation d'humidité non désirée.
→ Ne pas pulvériser ou ajouter d'humidité, car cela nuit à la répartition de la
température dans l'incubateur.
→ Ne pas instaurer un taux d'humidité élevé dans la salle d'incubation, sous peine de
réduire sa capacité à l'évacuer au cours de la ventilation.
Tous les paramètres combinés
Dans la série « Optimisez votre chaîne de valeur », nous avons examiné la meilleure façon d'ajouter de la

valeur à la chaîne de l'industrie avicole. Selon Petersime, il faut s'inspirer de la nature pour répondre à cette

question. Nous devons écouter les besoins des embryons et y répondre comme une mère poule le ferait.

En imitant son comportement naturel, non seulement nous garantissons le bien-être des embryons de la

meilleure façon possible, mais nous faisons aussi éclore les meilleurs poussins, avec des taux de mortalité

inférieurs. Nous n'avons jamais fourni de poussins à la filière avicole avec une telle valeur ajoutée. Nous

savons désormais que les facteurs les plus déterminants dans le processus d'incubation sont la

température, le CO2 et la perte pondérale des œufs. Petersime a développé divers profils d'incubation

adaptés à différents types de volaille et à des troupeaux d'âges différents. 

Exemple de profil d'incubation

Tous ces paramètres doivent être surveillés et régulés conjointement de manière à obtenir les poussins les

plus rentables à chaque maillon de la chaîne. Ceci signifie-t-il que nous avons enfin trouvé le meilleur mode

d'incubation ? Que nous sommes arrivés au bout de nos peines ? La réponse est non. Chez Petersime,

nous examinons l'influence d'autres variables sur le processus d'incubation, en étudiant la nature. L'avenir

de l'incubation promet d'être plus intéressant que jamais.

Lisez les autres articles de la série «  Optimisez votre chaîne de valeur »


1.  Le souci croissant de fournir de la qualité
2.  S'inspirer de la nature pour maximiser le potentiel génétique de l'œuf
3.  Vos conditions de température sont-elles toujours adaptées   ?
4.  Pourquoi et quand augmenter ou baisser les niveaux de CO2

Vous aimerez peut-être aussi