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A ENTRETIEN COURANT
D'une manière générale, les travaux d'entretien courant sont entrepris dès l'arrivée au
mouillage, et ils concernent les circuits suivants:
1 Circuit de graissage.
- Décanter les caisses à huile, centrifuger la charge d'huile et nettoyer les filtres.
- Nettoyage du réfrigérant d'huile et contrôler son étanchéité.
2 Eau de réfrigération.
3 Combustible.
- Décanter les soutes et faire le plein des caisses journalières après centrifugation.
- Nettoyage des filtres.
- Contrôler les injecteurs et effectuer leur remise en état.
- Nettoyer le réfrigérant du circuit de réfrigération des injecteurs.
4 Air de lancement.
5 Balayage et échappement.
B MANŒUVRES PERIODIQUES.
Elles ont pour but d'éviter le gommage des organes en renouvelant le graissage et
visant d'autre part à contrôler l'état de bon fonctionnement.
1 Manœuvres journalières.
2 Manœuvres hebdomadaires.
2.1 Graissage.
- Manœuvrer la robinetterie et graisser ( burette ) tous les points ne recevant pas
d'huile sous pression.
- Serrer ou alimenter ( pompe ) les graisseurs à graisse: Técalémit, lub, stauffer.
- Graisser les cylindres ( oléopolymètres ).
2.2 Réfrigération.
- Manœuvrer la robinetterie et mettre ES une pompe de circulation eau douce en
vérifiant étanchéité du circuit.
- Contrôler le pH de l'eau de réfrigération et la traiter si nécessaire.
C VERIFICATION ET RECTIFICATION DE LA
REGULATION.
Remarque.
Si le remplacement d'une came très usée est impossible, il faut chercher à maintenir
une valeur correcte du croisement de soupapes, en modifiant son calage ( came
amovible ), de façon à conserver un bon balayage du cylindre.
Ce calage a pour effet de modifier soit le point d'ouverture à l'échappement, soit le
point de fermeture à l'admission ce qui a des inconvénients moins graves qu'un mauvais
balayage.
2 Vérification de la distribution.
Les repères des engrenages sont gravés sur les roues et pignons en cours d'usinage.
Ces organes ne nécessitent aucun entretien particulier hormis les examens visuels et
contrôles dimensionnels préconisés au programme d'entretien.
Les repères doivent coïncider pour une position donnée d'un cylindre ( en général
la manivelle du n° 1 ) d'où un positionnement correct par rapport au vilebrequin.
Lors de ces visites, il faut s'assurer que le graissage s'effectue correctement en tous
points, en particulier aux paliers des arbres à cames et aux buses de graissage des
engrenages.
Vérifier l'aspect des dentures des roues et des pignons. ( ~ 1200 h )
Contrôler le jeu des dentures. ( ~ 5000 h )
Entretien E5
2.30 Galet.
- Il doit être brillant sur toute sa largeur en contact avec la came.
- Des traces brillantes sur les bords des galets d'admission et d’échappement des
moteurs réversibles indiquent un mauvais fonctionnement du système de relevage des
poussoirs mais elles sont acceptables.
- Si des anomalies de portages ou des usures anormales entre galet et ses flasques sont
constatées, il faut contrôler le parallélisme came/galet d'où visite complète du galet, de
son axe ...
- Des piqûres, écaillage, traces de grippage entraînent le remplacement du galet.
2.31 Came.
- Le contrôle des surfaces est identique à celui du galet.
- Un aspect plus brillant au raccordement des rayons ou au sommet de la came est
normal. (Moteur non réversible )
- En cas de piqûres... enfoncement, changer la came.
- Vérifier les pentes de raccordement des chemins de roulement sur les moteurs
réversibles:
* Si un enfoncement de la couche cémentée est décelé au toucher sur le rayon de
raccordement avec le bec de came, il faut effectuer un ressuage: si des fissures
apparaissent, changer la came.
* En dehors de cette zone, des arrachements légers ou des enfoncements sont
acceptables et adoucis par pierrage.
Entretien E6
1 Travaux d'entretien.
a) Principe de l'essai.
- Placer le piston en fin de course refoulement.
- Relier la pompe d'épreuve à l'aspiration de la pompe d'injection.
- Enlever le clapet de refoulement et obturer les différents orifices.
- Faire le plein de combustible de la pompe et bien purger l'air.
b) Mode opératoire.
Deux méthodes sont utilisées pour apprécier les fuites:
1ère méthode.
- Monter la pression à 500 bars, et maintenir cette pression aussi constante que
possible en agissant à la demande sur le levier de la pompe d'essai, et on mesure le débit
de fuite entre piston et chemise:
* soit par la quantité de combustible recueillie dans une éprouvette graduée.
* Soit en comptant le nombre de gouttes/min. qui s'écoulent le long du fourreau
du piston. Si ce nombre est conforme aux normes du constructeur, l'ensemble piston-
chemise est encore utilisable, sinon il est rebuté.
- Par exemple, pour un piston de pompe de 26 mm de diamètre:
* 30 à 50 gouttes/min. sur une pompe neuve.
* 50 à 80 gouttes/min. sur une pompe en service.
* Au-delà de 120 gouttes/min., l'ensemble est à rebuter.
2me méthode.
- Placer un manomètre sur le refoulement et établir la pression à 500 b.
- Isoler la pompe d'épreuve.
- Observer la chute de pression au manomètre en fonction du temps.
Cette pression doit descendre lentement et se stabiliser au-dessus d'un certain seuil
minimum pour que la pompe soit encore utilisable.
Pour cela:
- Mettre le cran de combustible sur la position de réglage et virer le moteur pour
positionner le piston de la pompe à son PMI.
- Actionner la pompe à la main pour bien purger l'air.
- Recueillir le combustible refoulé par N coups de pompe ( 30 à 50 ) dans une
éprouvette graduée.
- Noter le nombre de cm3 recueillis et corriger le réglage individuel de la pompe pour
égaliser les débits des pompes.
Lorsque toutes les pompes sont égalées, il faut effectuer un contrôle à trois crans
différents pour s'assurer que l'égalité des débits persiste.
La position en hauteur des corps de pompes par rapport à l'arbre à cames étant
réglée et le calage de ce dernier par rapport à l'arbre-manivelles étant supposé correct,
il faut régler la position du piston pour tenir compte des résultats des essais au banc.
Dans ce but, il faut relever pour un cran de combustible fixé par le constructeur les
positions angulaires de l'arbre-manivelles pour lesquelles le refoulement commence ( AI
) et se termine ( FI ).
Le relevé des éléments de la régulation d'une pompe à entaille ( AI fixe et FI
variable ) s'effectue suivant le procédé ci-dessous:
- Démonter le tuyau reliant la pompe à l'injecteur et enlever le clapet de refoulement.
- Monter à la place un tube en verre de faible section ( tube capillaire ).
- Mettre le cran de pétrole à la position de réglage.
- Placer le piston moteur correspondant à la pompe dans une position voisine du début
de la phase injection ( aux environ du PMS ).
- Ouvrir la communication pompe-caisse à combustible en charge.
- Virer en AR très lentement: quand le combustible commence à s'écouler franchement
au refoulement de la pompe, arrêter le virage.
- Reprendre le virage en marche AV par très petits coups: arrêter de virer aussitôt que
l'écoulement cesse.
- Noter la position: c'est le début de refoulement ( AI ).
- Reprendre ensuite le virage en marche AV très lentement, une petite quantité de
combustible chassé par le piston plongeur ( combustible injecté ) s'écoule dans le tube.
- Stopper le virage du moteur dés l'apparition d'un écoulement franc.
- Revenir, par très petits coups en AR jusqu'à obtenir la fin de l'écoulement.
- Noter la position: c'est la fin de refoulement ( FI ).
- Mesurer les valeurs angulaires et les comparer avec les données d'essai.
Entretien E 11
Nota.
Il faut toujours commencer le réglage des pompes individuelles ( action sur la
crémaillère ) par celle qui se trouve prés de l'organe de commande ( cran ou régulateur
).
Entretien E 12
1° Méthode PIELSTICK.
- Virer le moteur en marche AV jusqu'au repère " injection " du volant.
- Relever la cote A, entre tête de piston et haut de chemise à l'aide d'une jauge de
profondeur.
- Noter et comparer avec la cote X gravée sur la chemise de pompe.
- Il faut que A-X= ± 0,25 mm: le piston de pompe se situe sensiblement arête pour
arête avec les orifices.
- Cette valeur est réglée en modifiant l'épaisseur des cales en conséquence ( il y a un
ensemble de cales de diverses épaisseurs livrées à bord ).
2° Méthode BURMEISTER et WAIN.
- La course "a" qui est une image de l'avance à l'injection est mesurée par la course du
plongeur entre le début d'injection et le piston moteur au PMS.
La référence angulaire est donc le PMS.
- Le début d'attaque de la came est mesuré par la course "c" du plongeur entre sa
position limite inférieure et le piston moteur au PMS.
- Le "o" de la jauge correspond à la position arête pour arête donc au début d'injection
d'une pompe dont la came est réglée à sa valeur d'origine.
- Mettre le moteur en marche AV ou AR selon l'avance qui doit être contrôlée.
a) Mesure de l'avance.
- Fermer l'arrivée de combustible, vidanger la pompe et démonter le tuyau de
refoulement; virer pour mettre le piston moteur au PMS.
- Mettre la jauge en place et lire la mesure "a" avec son signe.
b) Modification de l'avance.
- La référence de positionnement des lumières est la tête de pompe: le début
d'injection est réglé en positionnant les lumières par rapport au plongeur.
- Si l'on veut augmenter Pmax ⇒ plus d'avance ⇒ augmenter la course "a" ⇒
descendre la chemise, il faut ajouter des cales; et inversement.
c) Mesure du début d'attaque de la came.
Si la Pmax doit encore être augmentée mais que le nombre de cales insérées a
atteint sa valeur maximale, il faut retoucher la position de la came.
- Mesurer comme précédemment la course "a".
- Virer le moteur afin que le galet soit sur la partie concentrique: le plongeur est à son
PMI.
- Lire la course "b" ( avec son signe ) sur la jauge.
- La course de la came jusqu'au PMS moteur est c = a-b.
d) Modification de l'avance.
Si la came est tournée dans son sens de rotation, l'avance est augmentée donc la
Pmax augmente.
Après réglage, mesurer les nouvelles valeurs de "a" et "c".
Entretien E 13
Le calage de l'arbre à cames par rapport à l'arbre moteur étant supposé correct, il
faut régler la commande des clapets des pompes.
Dans ce but, on relève pour un cran de combustible fixé par le constructeur:
- Les positions angulaires de l'arbre-manivelles pour lesquelles les clapets d'aspiration
et/ou de décharge assurant la régulation s'ouvrent et se ferment ( début et fin de la
course utile ).
- La course utile de refoulement des pistons ( comparateur ).
- Un contrôle supplémentaire indispensable consiste à vérifier qu'au cran "zéro",
toutes les pompes sont bien désamorcées.
b) Mode opératoire.
A partir de la fin de la course utile, c'est-à-dire à l'immobilisation de l'aiguille du ,
sans virer:
- Ramener lentement le cran de pétrole vers "zéro", en observant .
- Quand le levier est à "zéro", le clapet d'aspiration doit être soulevé de 5/10 mm: d'où
désamorçage.
ferme.
* Noter la position de l'arbre-manivelles: c'est le début de refoulement effectif (
AI ) ∠° avant PMS.
- Virer en AV jusqu'à ce que atteigne la valeur de la fin de la course utile X2:
Nota. Des modifications des courses utiles effectives ne doivent être entreprises que
lorsqu'aux contrôles il est constaté des divergences inadmissibles par rapport aux
indications figurant au PV.
Entretien E 16
En service courant, lors de la visite des pompes à combustible, leur essai au banc et
leur réglage géométrique ont eu pour but d'égaliser les débits avec le même point de
début d'injection. Mais, même si cette égalisation était rigoureuse, il n'en résulterait pas
celle des puissances développées, car il faudrait de plus:
- Admission de la même masse d'air à la même température.
- Même compression.
- Même réfrigération.
- Même injection ( pulvérisation ) et même combustion.
Or, il est matériellement impossible d'obtenir ces résultats.
D’ailleurs de légères différences de puissance entre les cylindres n'ont aucun
inconvénient pratique; elles ne seraient gênantes que si elles entraînaient une irrégularité
inacceptable du couple moteur.
Le réglage définitif des pompes à combustible consiste donc à effectuer des retouches
en vue d'équilibrer, aux fortes charges:
- Les pressions maxima atteintes.
- Les températures individuelles d'échappement.
Une variation du débit se traduit principalement par une variation, dans le même
sens, de la température d'échappement.
Entretien E 17
Les retouches faites au système de réglage individuel d'une pompe ont donc des
conséquences différentes selon le type de pompe.
En utilisant la courbe de la loi du mouvement du piston de pompe en fonction de la
rotation q de l'arbre à cames.
a) Pompe à clapet: en agissant sur les deux ridoirs pour faire varier la CU,
l'angle d'injection et/ou l'avance à l'injection.
b) Pompe à rampe: action sur la crémaillère d'où modification simultanée du
débit et de l'avance, ou par changement de la position du piston de pompe dans son
cylindre ce qui modifie l'avance sans modifier la CU.
Entretien E 18
Il faut, pour effectuer le réglage, tenir compte à la fois des deux caractéristiques:
pression maximum et température d'échappement.
Quand les pressions maximum diffèrent sensiblement d'un cylindre à l'autre, il faut
prendre les pressions de compression pour vérifier qu'elles sont à peu près égales ( 1 à
2 bars près ). Dans le cas contraire, des contrôles d'espaces morts, des visites de pistons
ou de soupapes pourraient être à décider.
Les premières retouches doivent, en principe, se faire en agissant uniquement sur
l'avance des pompes sans modifier leur débit pour égaliser à quelques bars près les
pressions.
Quand le résultat est obtenu, il faut tenir compte des températures d'échappement
pour réduire les débits des pompes des cylindres dont les échappements seraient trop
chauds, ou augmenter ceux des pompes des cylindres trop froids. Les écarts de
température doivent être, au maximum, de 50°C/70°C à pleine charge.
Dans le cas des pompes dont l'avance et le débit augmentent simultanément, les
retouches de leur réglage doivent être effectuées avec prudence. Les premières
retouches se font en commençant à faible charge et elles seront reprises une dernière
fois au voisinage du cran maximum.
Lorsque le réglage est terminé, il faut bloquer et freiner les écrous et les vis qui
assurent la tenue en position des organes de réglage.
Tracer des repères ce qui permettra de constater les déréglages en service et de
faciliter les remontages après visite.
Entretien E 19
1 Opérations préliminaires.
Tout injecteur enlevé du moteur doit, avant remontage, être testé à la pompe
d'essai sans qu'aucun organe n'ait été desserré. Pour cela, après mise en place sur le
banc d'essai, donner quelques coups de pompe pour purger le tuyautage. Puis, noter la
pression d'ouverture de l'aiguille. Quand cette pression est normale, contrôler
l’étanchéité et la pulvérisation ( voir plus loin ).
Si ces trois résultats sont satisfaisants, l'injecteur peut-être remis en service, après
un nettoyage externe du pulvérisateur pour enlever les dépôts qui ont pû se former.
Dans le cas contraire, il faudra entreprendre son démontage et sa remise en état.
2 Visite d'entretien.
Au démontage:
- Détarer le ressort avant de desserrer la boîte à aiguille pour éviter de marquer le
siège de l'aiguille.
- Examiner les divers organes:
* Filetage: de l'écrou de tenue de la boîte à aiguille.
* Aiguille et guide: portage d’extrémité du guide sur le corps et le pulvérisateur.
Si l'aiguille est gommée dans son guide, faire tremper le tout dans du gas-oil ou du
solvant; ne jamais forcer ( rayures ). Une aiguille en bon état doit coulisser sans point
dur et descendre sous son propre poids dans son guide.
Vérifier le bon état de l'aiguille: bleuissement, manque de poli.
* Pulvérisateur: nettoyage des trous obstrués qui peuvent être débouchés à l'aide
de forets spéciaux ou d'une corde à piano calibrée.
Au remontage:
Changer tous les joints et observer la plus grande propreté.
Entretien E 20
Mode opératoire:
- Purger le tuyautage et l'injecteur.
- Faire ensuite monter la pression en manœuvrant la pompe d'essai le plus lentement
possible.
- La pression d'ouverture doit être atteinte sans qu'il y ait fuite: il y a alors levée
brutale, puis retombée immédiate de l'aiguille sur son siège.
- Une seule course du piston de la pompe d'essai doit permettre plusieurs levées et
retombées successives, l'aiguille sautant sur son siège.
- L'injecteur doit donc pulvériser par saccades; sa buse ne doit pas suinter et aucune
goutte ne doit se former à sa sortie.
Pendant les essais d’étanchéité, il faut contrôler l'importance de la fuite entre
aiguille et son guide, et, l'absence de fuite entre le guide et le porte-injecteur.
Si l’étanchéité est satisfaisante, la pression pourra être maintenue constante en
appliquant un effort constant sur le levier, ou à la rigueur en le manœuvrant très
lentement.
Il convient de noter qu'un injecteur " goutte " d'autant plus facilement que l'on
pompe lentement et que la pression d'épreuve est inférieure à la pression d'ouverture;
aussi, il est indiqué de faire le contrôle à une pression inférieure à celle de tarage. Un
injecteur est en excellent état s'il ne goutte pas avec une tension de ressort égale aux
3/4 du tarage normal.
Remarque.
Lorsque l'injecteur est réfrigéré à l'eau, il y a lieu d'effectuer un essai d’étanchéité
du circuit de réfrigération, car suivant son tracé, celui-ci peut être en communication
avec le circuit d'injection ( P essai = P tarage ) ou avec la chambre de combustion (
P essai = Pression maximale de combustion ).
3.2 Tarage.
Nota.
Si au cours de la visite, le ressort de tarage est à remplacer (cassé ou avachi ),
utiliser un rechange ayant les mêmes caractéristiques que celui d'origine.
Après tarage, vérifier par quelques coups de pompe rapides que tous les trous
débitent et que les jets de combustible se transforment en brouillard.
Toute strie apparente dans un jet est l'indice d'un défaut.
Pour pratiquer cet essai, il faut prendre les précautions suivantes:
- Isoler le manomètre de la pompe d'essai afin de le soustraire aux oscillations de
pression qui pourraient compromettre sa longévité.
- En général, tous les jets doivent être identiques: même longueur, même forme du
cône, même angle de l'axe du jet par rapport à l'axe de l'injecteur.
De grandes différences se remarquent facilement.
De petites différences peuvent être mises en évidence en faisant " cracher "
l'injecteur sur une feuille de papier ou de carton placée au-dessus du pulvérisateur,
perpendiculairement à l'axe de l'injecteur, et sur laquelle il sera observé ensuite la
répartition et la forme des impacts des jets.
- Ne jamais exposer les mains au contact direct d'un jet de combustible sous pression (
les gouttelettes pénétrant dans le sang provoquent des accidents graves ).
Entretien E 22
1.1 Préparatifs.
Desserrer les écrous de culasse, après les avoir repérés, à l'aide de vérins
hydrauliques ou clés pneumatiques.
Si tous les écrous ne sont pas desserrés ensemble ( hydrauliquement ) respecter
l'ordre prescrit.
Décoller la culasse de la chemise à l'aide de vis casse-joint puis la déposer.
Après nettoyage, obturer les orifices avec l'outillage prévu, puis éprouver à 6 bars
soit pneumatiquement ( culasse immergée ) soit hydrauliquement.
Pendant cet essai, examiner en particulier les conduits d'air et de gaz et le ciel de
culasse. Effectuer un ressuage si nécessaire.
1.6 Remontage.
2.1 Contrôle.
2.2 Démontage.
2.3 Remontage.
Quand la chemise à remonter est neuve, un premier emmanchement sans joint est
effectué et l' on prend des repères.
Au moment du remontage définitif:
- Monter des joints d’étanchéité neufs au savon et présenter la chemise.
- S' il existe des ceintures de cuivre et qu' elles soient usées, les évaser à nouveau.
- Enduire de suif toutes les surfaces de guidage.
- Descendre la chemise en respectant les repères; même emmanchée, si une rotation de
la chemise est nécessaire ( coïncidence des repères ) ceci ne doit être effectué que
lorsqu' en même temps la chemise de cylindre est poussée vers le bas.
- Bien appuyer la chemise en posant la culasse et en serrant cette dernière à l' aide de
quatre écrous en égalisant les efforts.
- Mettre en place les tubulures de graissage.
- Mesurer les diamètres intérieurs et les noter à l'h istorique.
- Effectuer une épreuve d’étanchéité: pression circuit de réfrigération.
- Effectuer un contrôle de bon fonctionnement du graissage cylindres.
Entretien E 26
- Virer le piston au PMI, dévisser et retirer l'écrou de tige de piston de la crosse. ( sur
2 Ts )
- Virer le piston au PMS, après avoir meuler la ressette dans le haut de la chemise et
enlever le chapeau de tête de bielle. ( 4 Ts )
- Extraction du piston après démontage des tuyaux de réfrigération, en montant un
cache de protection du filetage de la tige dès son dégagement de la crosse. ( 2 Ts )
- Dès sa sortie, le piston est examiné:
* Noter l'état de la tête: coup de feu, dépôts, chocs, érosions, fêlures,
déformations.
* Noter la forme du fond de piston avec gabarit.
* Noter l'état des segments: cassés, libres, pincés ou gommés.
* Noter l'état du fourreau: encrassement, traces de grippage ou échauffement.
- Démontage des segments en les repérant et les nettoyer.
- Nettoyage du piston.
- Mesurer l'usure des segments:
* Jeux en hauteur dans leur gorge (jeu de battement).
* Jeu à la coupe: dans une chemise neuve, dans une fausse chemise ou dans la
zone la moins usée de la chemise en service.
* Examiner soigneusement les racleurs: la consommation d'huile en dépend.
- Examiner l'intérieur des gorges pour contrôler l'absence d'amorce de fêlure et de
ressaut sur la lèvre inférieure.
- Si le jeu de battement, relevé avec un segment neuf, est trop important, il faudra
réusiner les gorges (atelier) lesquelles seront alors montées avec des segments aux
"cotes réparations".
- Sur les pistons à fourreau avec axe, on démonte ce dernier pour examen du portage
et du logement, et, on mesure les jeux.
- Contrôler la tenue et les jeux des tubes mobiles de refroidissement de piston.
- Mettre en place le cône de guidage sur la chemise pour éviter de détériorer les
segments, et bien le lubrifier.
- Monter également un cône de guidage sur la tige de piston pour éviter de détériorer
le presse-étoupe de tige. ( 2 Ts )
- Enlever le cache de protection du filetage de la tige et mettre un disque de centrage
sur l’extrémité inférieure de la tige.
- Monter les segments de piston.
- Lubrifier abondamment les segments de piston, la chemise de piston, la tige de
piston, la chemise de cylindre.
- Ne pas monter les tubes fixes pour refroidissement du piston ainsi que le segment
racleur et l' anneau d’étanchéité du groupe de presse-étoupe supérieur. ( Sulzer )
- Le piston sera amené au-dessus de la chemise et descendu lentement:
ajuster les coupes des segments à 120° environ l' un de l' autre.
- Les tubes de refroidissement doivent pénétrer dans leur p.é sans heurts.
- Le cône de guidage sur la tige sera enlevé dés le passage de la tige de piston au-delà
du groupe inférieur de p.é de tige.
- Une fois le piston descendu et la tige dans la crosse, retirer le disque de centrage.
- Virer l' arbre-manivelles au PMI et monter ensuite l' écrou de tige, le bloquer et le
freiner.
- Monter: tubes fixes refroidissement piston ainsi que les p.é de tige de piston et des
tubes de refroidissement du piston.
Les p.é pour tubes mobiles sont également équipés de segments râcleurs et de
bagues de joints. Le démontage des p.é peut s' effectuer en profitant d' une révision de
pistons, mais en cas d' urgence un démontage est également possible avec piston monté.
A l' occasion de chaque révision de pistons ou si une augmentation croissante de
fuite d' eau de refroidissement est constatée, il faut extraire les tubes fixes de
refroidissement.
Entretien E 28
6 Visite de l'attelage.
- Mesurer le diamètre des soies et des tourillons pour relever l'usure et l'ovalisation.
- Rechercher les amorces de fêlures ( congé de soie ).
- Examiner les boulons de serrage ( allongements, filets ).
- Contrôler l'état du portage des coussinets ou des douilles: fêlures, grippures,
décollement de l'antifriction.
- Vérifier le libre débouché des arrivées d'huile de graissage et l'état des canaux de
répartition d'huile.
- Reprendre le portage des coussinets sur les soies: portage au bleu et grattage des
points durs.
- Contrôler le parallélisme de la bielle en mesurant l'épaisseur du coussinet supérieur.
- Régler les jeux de montage ( cales de réglage ). Le jeu radial est mesuré à l'aide de fil
de plomb, les écrous étant serrés à leur repère primitif.
- Contrôler les jeux longitudinaux.
Nota.
A défaut d'indications, on peut adopter pour valeur du jeu de montage ( moteur 2
temps ):
D < 150 mm J0 = D_
1000
D >= 150 mm J0 = D_
1200
1° Moteur 2 temps.
a) Mesure des jeux ( jeu de cales ) de battement C1 et C2 et les jeux a3, a4 et b1.
b) Examen des paliers et soies.
- Virer le moteur au PMI, desserrer les boulons.
- Virer la manivelle vers le haut jusqu'à obtenirr un angle "a".
- Dans cette position, engager quatre tourillons dans les glissières et les tourner de façon qu'ils
viennent en contact avec les patins.
- Sortir les chapeaux supérieurs.
- Maintenir la bielle avec un palan et une élingue et virer la manivelle vers le bas jusqu'à 90° tout
en ajustant constamment la longueur de l'élingue.
- Dans cette position, possibilité d'examiner crosse, soie et coussinets:
* Soie: grippage, rayures, épreuve de ressuage et mesurer son ovalisation.
* Coussinets: possibilité de les retirer ( inspection ou remplacement ).
- Après inspection, et si tout est normal, virer la manivelle vers le haut jusqu'à délestage des
tourillons dans les glissières et leur extraction, après avoir remonter les chapeaux de palier.
2° Moteur 4 temps.
- Débloquer les écrous de tête de bielle sans les retirer.
- Placer le piston au PMS: monter un plateau d'accrochage sur la tête et frapper un palan.
- Démonter les écrous et le chapeau de tête de bielle.
- Sortir le piston et la bielle.
- Démonter les plaques de fermeture de l'axe du piston et retirer ce dernier à l'aide d'un
extracteur.
- Contrôler les logements de l'axe de piston.
- Mesurer les diamètres extérieurs de l'axe et pratiquer un ressuage.
- Mesurer l'alésage de la douille de pied de bielle: son remplacement pourra être envisagé, dans
ce cas il faudra l'extraire à la presse hydraulique.
1° Moteur 2 temps.
a) Mesure des jeux. (Jeu de cales ) de battement g1 et g2.
b) Examen des paliers et soies.
- Virer le moteur au PMS, desserrer les boulons et sortir le chapeau de palier de tête de bielle en
examinant le 1/2 coussinet.
- Virer en AV jusqu'à obtenir l'angle "a".
- Placer les quatre tourillons et maintenir la bielle à l'aide de l'élingue.
- Virer la manivelle pour obtenir l'angle c = 105°.
- Contrôler le 1/2 coussinet supérieur, ainsi que la soie de manivelle ( ovalisation, rayures,
ressuage ).
- Effectuer le remontage dans le sens inverse.
2° Moteur 4 temps.
- Extraire l'attelage comme pour une visite du pied de bielle.
- Eliminer toutes traces éventuelles de rayures, bavures...
- Le critère de rebut est la disparition de la couche mince d'étain-plomb laissant voir le cupro-
plomb ( métal rose ) sur plus des 2/3 de la surface.
Dans les deux cas, après remontage et serrage de la tête de bielle, cotrôler à la paillette le jeu
de la tête sur son maneton: attention de ne pas rayer le coussinet ou de casser une paillette.
Entretien E 30
H VERIFICATION DE L'ARBRE-MANIVELLE
1 Contraintes de flexion.
2 Pratique de la mesure.
- Les relevés se font: navire à flot, différence nulle si possible; boulons d'assise du
moteur serrées; paliers porteurs de l'arbre-manivelle montés et serrés; pistons et
embiellages en place.
- Lors des relevés le moteur est viré uniquement en AV.
- Monter un comparateur ( ou une jauge micrométrique ) entre les joues de manivelle
( repères ) dans une position qui est généralement suivant la génératrice de l'arbre du
côté opposé au maneton.
- Les contraintes correspondant à une flexion de l'arbre en arc sont affectées d’un
signe - et celles correspondant à une flexion en contre-arc d’un signe + .
- Mettre la manivelle légèrement après le PMI.
- Mise en place du comparateur et son indicateur réglé à 0.
- Virer un tour en AV et arrêter la manivelle légèrement avant le PMI.
- Effectuer le relevé pour plusieurs positions angulaires du comparateur.
0 1 -1 1 0 -2 0
Nota.
Si la mesure est effectuée à une distance supérieure au rayon de la soie, il faut
apporter une correction telle que l'écart à considérer est:
L'usure des coussinets inférieurs des paliers d'arbre-manivelle peut être mesurée
sans qu'il soit procédé au démontage des chapeaux de paliers. Pendant la mesure, le
serrage des tirants et des goujons de pression des paliers devra répondre aux
prescriptions.
Un pont de mesure sera disposé entre le chapeau de palier et le bras de manivelle
de façon à reposer sur la plaque de base.
Une jauge de profondeur, par un alésage dans le pont de mesure et le collet du
coussinet, permet de mesurer la distance de l'arête supérieure du pont jusqu'au tourillon
de palier. En comparant cette valeur aux relevés précédents, on pourra déterminer
l'abaissement du tourillon d'arbre, c'est-à-dire l'usure dans le palier correspondant.
Nota.
Sur certaines installations un pont-jauge est utilisé; pour cela il faut démonter le
coussinet supérieur, c'est-à-dire le chapeau supérieur du palier.
Elle se fait avec un jeu de cales. Les cales seront engagées avec soin entre le
tourillon de palier et le coussinet.
Dans le cas de rupture d'une lame du jeu de cales, il faudra démonter le chapeau de
palier et extraire le morceau cassé. Si une réduction du jeu s'avère nécessaire, il faudra
enlever des cales.
1 Pompes de balayage.
- Visiter le dispositif d'entraînement ( tension des chaînes, denture des pignons ) et les
paliers ( jeux ).
- Examiner les garnitures d’étanchéité des arbres des rotors afin d'éviter le passage de
l'huile de graissage dans l'air de balayage.
- Examiner les rouets: corrosion, érosion.
- En cas de vibrations, demander l'équilibrage du rotor.
- Vérifier les jeux d'engrènement des rotors ( Roots ).
- Mesurer les jeux longitudinaux ( butée ).
2 Turbo-soufflante de suralimentation.
Contrôle.
Remplacer les plaques de soupapes cassées ou fêlées.
Les corps de soupapes ( en aluminium ) ne doivent présenter ni bavures, ni fentes,
et leurs surfaces de portée être lisses.
Assemblage.
Si un groupe de soupapes a été démonté:
- Assembler ce groupe sans serrage en observant la courbure des plaques de soupapes,
côté concave vers le canal d'air.
- Si appui correct des plaques sur les corps, freiner les écrous d’extrémité.
Nota.
Il est recommandé de profiter de ce démontage pour nettoyer les lumières de
balayage.
Dans le cas de dépôts solides, non détachables avec l'écouvillon, utiliser un jet
d'eau sous forte pression par l'intermédiaire de pulvérisateur avec tuyères spéciales.
1° Sans démontage.
- Même procédé que précédemment, mais en circuit fermé: le bac de produit plus
important, filtre, pompe, tuyères d'injection et retour au récipient ( fermer la vidange à
la cale ).
- Après arrêt de la pompe ouvrir la vidange à la cale.
- Rincer le refroidisseur avec de l'eau douce.
2° Démontage complet.
Même procédé que celui du nettoyage côté eau.
Entretien E 41
6.10 Généralités.
Le compresseur peut être nettoyé par injection d'eau pendant qu'il est en ES.
Ce procédé convient pour autant que l'encrassement du compresseur soit faible.
Par contre, les dépôts importants et durcis ne peuvent être enlevés qu'après
démontage.
L'eau n'agit pas comme solvant mais par effet mécanique de l'impact des
gouttelettes sur les dépôts à enlever.
Il faut, de ce fait, utiliser de l'eau pure sans adjonction de solvant. Cette eau ne doit
pas non plus contenir des adoucissants qui pourraient former un dépôt sur le
compresseur.
Le nettoyage par injection d'eau empêche ou tout au moins retarde l'encrassement,
mais ne remplace nullement les révisions périodiques exigeant le démontage du
turbocompresseur.
6.11 Procédé.
L'injection doit se faire lorsque le moteur est chaud et tourne à pleine charge. le
turbocompresseur tournant alors à vitesse élevée.
L'injection par un récipient doseur, mis sous pression par l'air de suralimentation.
La capacité du récipient correspond à la quantité d'eau admissible pour le
turbocompresseur donné.
Toute la quantité d'eau doit être injectée en 4 à 5 secondes.
6.12 Prescriptions.
Pour être efficace et pour éviter tout déséquilibre des parties tournantes, les
lavages de la partie "gaz" doivent être effectués entre 100 et 150 h de marche et à
chaque constatation d'une augmentation de la pression d'air après réfrigérant ≥ 100 mm
Hg dans les conditions de marche du régime repère.
6.20 Dispositif.
Des turbines encrassées conduisent à des températures de gaz brûlés plus élevées
et à de plus hautes charges sur les paliers par suite de balourd.
Des turbines déjà fortement encrassées, et non lavées périodiquement dès le début
ou après une révision, ne peuvent plus être nettoyées de cette façon.
La quantité d'eau nécessaire par unité de temps dépend essentiellement de la
quantité de gaz et de la température et doit être ajustée de telle façon qu'environ 50 à
70% s'évapore et s'échappe par la cheminée et que le reste s'écoule par la purge du bâti
de sortie des gaz.
Cette eau est de l'eau douce, non traitée, ni solvant et ni détergent.
Il est important que l'eau ne s'évapore pas entièrement vu que l'effet de nettoyage
est basé:
- d'une part, sur la solubilité des dépôts.
- et d'autre part, sur l'effet mécanique des gouttes d'eau.
Elle n'est pas soumise à forte usure mais néanmoins elle devra être démontée pour
nettoyage et inspection.
A l'occasion, remplacer certaines bagues en caoutchouc qui ont durci et le joint de
siège de soupape.
Contrôle de l’étanchéité par mise en pression de l'arrivée sur la soupape.
Sur certaines soupapes, effectuer un léger rodage sur le portage conique.
- Par temps très froid, vidanger les chemises d’eau et les réfrigérants à l’arrêt du
compresseur, et vérifier avant la mise en marche que l’huile est suffisamment fluide
pour effectuer le graissage. On fera tourner la machine pendant un certain temps pour
qu’elle s’échauffe avant de la mettre en charge.
- Au bout des 50 premières heures de marche, vidanger le carter et le nettoyer
sérieusement avec du chiffon ( jamais avec des déchets de coton ).
- Vidanger et nettoyer le carter par la suite, toutes les 200 heures de marche environ.
- Purger la bouteille de purge et les réfrigérants intermédiaires de temps en temps, et
au moins toutes les 4 heures, ou plus souvent, si les condensations sont abondantes.
- Purger le réservoir d’air au moins une fois par jour.
- Nettoyer les filtres à air en temps utile.
- Resserrer les presse-étoupe et changer leurs garnitures quand cela est nécessaire.
Lorsque le bourrage est neuf, il faut attendre que le compresseur soit chaud pour serrer
convenablement le presse-étoupe et empêcher les fuites.
- Vérifier les clapets au moment de chaque vidange de carter.
Faire une autre visite entre chaque vidange.
Un clapet doit porter parfaitement sur son siège et être propre, le roder si
nécessaire avec une pâte abrasive fine. Le joint de siège, quand il existe, doit être en
bon état et bien placé dans un logement parfaitement nettoyé au préalable.
Entretien E 45
Lors du démontage des clapets, on n’intervertira pas les clapets proprement dits et
leurs sièges. Les ensembles butée-clapet-siège sont maintenus en place par des tiges
vissées dans un bouchon ou une plaque de fermeture rendus solidaire de la culasse. Ils
peuvent être également maintenus par une pièce de butée, de forme cylindrique, percée
de trous ( lanterne ). Il faut veiller au moment du remontage, à ne pas faire de telle
sorte qu’un serrage exagéré de la tige ou de la lanterne puisse se faire sur l’ensemble
clapet-butée-siège, ce serrage pouvant entraîner la rupture de la partie de la culasse qui
supporte le siège de clapet.
Vérifier soigneusement au remontage des joints des clapets et des bouchons.
Procéder à la vérification du blocage du clapet au bout de quelques heures de
marche, dans le cas où les clapets seraient montés avec des joints de siège neufs.
- Toutes les 2500 heures faire une révision générale. Changer les segments si
nécessaire. Vérifier le jeu des paliers ou des roulements qui en tiennent lieu. Les
organes de mouvement des compresseurs ne sont pas particuliers à ces machines et ne
donnent pas lieu à des prescriptions spéciales.
- Au moment de la révision générale, les chemises de circulation seront
détartrées, les réfrigérants nettoyés et éprouvés, les joints des tuyauteries qui présentent
des fuites seront refaits. La tuyauterie de refoulement où des dépôts de matières solides
peuvent se produire sera nettoyée sérieusement.
- Les soupapes de sûreté seront réglées, à la première mise en marche et après
chaque révision, à une pression légèrement supérieure ( 5% ) à la P de refoulement.
- Les manomètres devront être vérifiés, au moyen de manomètres témoins, à
intervalles réguliers, afin de faire les corrections nécessaires.
1 Collecteur d'échappement.
Il faut:
- Effectuer la visite et le nettoyage intérieur, en notant:
* les débuts de corrosion, en particulier, dans les coudes;
* l'absence d'humidité;
* la présence de morceaux de segments.
- Examiner les pipes de sortie de chaque cylindre ( gaine de thermomètre ).
- Vérifier le libre débouché des purges.
- Contrôler la fixation du collecteur, les joints de compensation de dilatation, le
calorifugeage.
- Vérifier périodiquement l'état de la grille de protection directement à l'entrée des gaz
d'échappement dans la turbine: le degré d'encrassement dépend beaucoup de la conduite
du moteur. Nettoyer les deux côtés du grillage à la brosse métallique. Au remontage,
enduire les filetages des vis de fixation de la grille de graisse résistant aux fortes
chaleurs.
- Détartrer ( acide ) éventuellement l'enveloppe de réfrigération et vérifier l'état des
zincs de protection.
2 Chaudière de récupération.
Pour les parties eau et vapeur, les règles d'entretien sont identiques à celles des
chaudières à mazout. Visiter en plus la pompe de brassage.
Côté gaz d'échappement, il faut:
- Contrôler les surfaces externes des tubes et serpentins.
- Vérifier les emmanchements et la tenue du faisceau sur ses supports.
- Contrôler la tenue des écrans et des chicanes.
- Visiter éventuellement les volets.
- Visiter la robinetterie de distribution aux serpentins.
- Maintenir le calorifugeage en bon état.
Entretien E 47
2 Détartrage.
Nota.
Procéder de manière identique lorsque l'acide est remplacé par des produits du
commerce.
Entretien E 48
Ce lessivage n'est pas à effectuer sur les moteurs lubrifiés à l'huile détergente.
En général, c'est le réfrigérant qui s'encrasse le plus et la transmission de chaleur
est compromise.
Les produits les plus efficaces sont le trichloréthylène ou le tétrachlorure de carbone,
mais leur emploi à bord est interdit; il existe des dégraissants du commerce.
Après vidange complète de toute l'huile en service, il faut:
- Introduire une solution spéciale de rinçage en mettant une pompe à huile en service.
- Virer constamment pour empêcher l'accumulation des impuretés.
- Vidanger, après circulation pendant plusieurs heures, en refoulant dans une caisse à
huile polluée.
- Ouvrir les purges pour évacuer au maximum les impuretés ( filtres, réfrigérants ).
- Après vidange, effectuer un rinçage à l'huile.
Sur certains navires, il est prévu une installation permettant, non seulement la
circulation forcée du dégraissant, mais également son réchauffage.
Nota.
Pour éviter l'entraînement des impuretés dans les articulations, le circuit est rincé
uniquement entre caisse, pompe, réfrigérant et carter. Il faut démonter alors les tuyaux
d'arrives d'huile aux paliers moteurs.
Dans ce cas, il ne faut pas remonter les tuyaux sur les paliers après rinçage; l'huile
neuve en s'écoulant entraînera le restant des impuretés vers les filtres et les
centrifugeuses qu'on aura mis en service.
Entretien E 49
1 Généralités.
L'eau employée doit être parfaitement limpide, afin d'éviter le dépôt des particules
en suspension aux endroits du circuit ou la vitesse de l'eau est faible.
Elle doit présenter en outre, les caractéristiques suivantes:
2.1 Dureté.
pH toujours > 7.
3 Traitement de l'eau.
3.1 But.
Quel que soit le traitement adopté, son application doit se conformer formellement
aux prescriptions du fournisseur.
Les chromates, de soude et de potassium, exercent une protection très efficace sur
le fer. L'addition de substances organiques accroît l'efficacité de leur action anti-
incrustante.
En doses relativement importantes, le phénomène de cavitation est combattu.
Ils sont corrosifs vis à vis de l'aluminium et du cuivre, mais par addition de borates
une certaine compatibilité peut être obtenue.
Les chromates sont incompatibles avec les antigels à base d'éthylène-glycol; en leur
présence, la couleur jaune vire au vert.
L'huile soluble se dépose sur les surfaces et forme une pellicule protectrice qui affecte très
peu les échanges thermiques. Elle exerce un effet anti-incrustant très efficace. Quand à son effet
inhibiteur de la corrosion, il est d'autant plus accentué que la dureté de l'eau utilisée est plus
élevée.
L'eau du circuit doit avoir une 4 < dureté < 10 ° F. Pour une valeur supérieure à 10° F, il
peut y avoir un accroissement du risque de dépôts incrustants, et de plus la solution est instable et
son efficacité diminue très rapidement dans le temps.
Une dureté inférieure à 4° F entraîne un risque de moussage.
L'efficacité du traitement dépend beaucoup de l'état de propreté initial du circuit sinon l'huile,
jouant le rôle de liant, forme avec les impuretés des dépôts importants ce qui provoque un
encrassement rapide du circuit.
L'émulsion doit être préparée en versant l'huile dans l'eau.
La concentration de l'huile dans l'eau est de 0,5 à 1% en volume.
Les concentrations supérieures à 1% rendent l'émulsion moins stable et entraînent la
formation de dépôts gras qui encrassent les circuits; si la présence de tels dépôts est constatée en
service, il faut dégraisser en faisant circuler une solution chaude de détergent. Une concentration
supérieure à 2% rend l'émulsion dangereuse vis-à-vis de l'aluminium et du cuivre; une
concentration trop faible n’aggrave pas la corrosion.
Le contrôle chimique de la concentration doit être effectué fréquemment en début
d'utilisation, car la concentration a alors tendance à diminuer fortement en raison de la formation
du film protecteur.
Par la suite, contrôle à prévoir tous les mois ou en cas de pollution du circuit; dans
l'intervalle, un simple contrôle visuel hebdomadaire suffit, l'émulsion doit avoir une couleur
laiteuse.
La teneur en chlorures et le pH de l'émulsion ( 7,5 à 9 ) doivent également être vérifiés tous
les mois.
L'émulsion se détériore avec le temps, et il faut la renouveler au maximum tous les ans. Un
dégraissage complet du circuit est alors effectué par circulation d'une solution chaude de
détergent.
- Effectuer l' appoint pour maintenir un niveau normal dans le ballast de retour d'h uile.
- Procéder aux mêmes vérifications que pour l' eau.
- Contrôler le débit d'h uile aux différents points à graisser ( pied et tête de bielle )
ainsi que les retours de pistons.
- Nettoyer les filtres.
3 Circuit de combustible.
- Après gonflage des bouteilles à pression réduite, il faut admettre l' air aux
détendeurs, puis aux soupapes de lancement sur culasses dont on contrôlera
l’étanchéité par les robinets de décompression.
- Recommencer la même opération, les bouteilles étant à leur pression normale.
Nota.
Débrayer le vireur, précaution en cas de non-étanchéité du circuit.
Entretien E 54
1 Epreuves de résistance.
2 Epreuves d’étanchéité.
Les chiffres donnés sont une moyenne de ceux préconisés par différents
constructeurs, sur la base de fonctionnement de 6000 h/an.
Dans le cas fréquent où le moteur et le récepteur ont des arbres distincts, il faut les
remonter séparément et les accoupler en prenant certaines précautions.
Il faut:
- Effectuer le réglage des positions longitudinales des arbres du moteur et de
l'appareil récepteur.
- Vérifier le lignage ce qui peut entraîner la reprise du calage du moteur ou du
récepteur sur le carlingage.
Nota.
Il est toujours recommandé de prendre des repères ou de placer des broches de
centrage avant de commencer un Démontage. Cette manière de procéder facilite le
remontage et évite d'avoir à entreprendre le lignage des appareils, opération qui est
parfois délicate à effectuer.
Entretien E 58
1 Accouplements élastiques.
Ces accouplements ont pour but d'éliminer les principales vitesses critiques en
dehors de la plage d'utilisation du moteur et d'amortir les vibrations de torsion grâce à
la combinaison de l'élasticité de ses ressorts à lames et de l'amortissement visqueux
résultant du laminage de l'huile.
De plus, les caractéristiques élevées d'amortissement de ces accouplements
réduisent, en général, les contraintes dans tous les arbres et roues menées par le
moteur.
1.2 Entretien.
Nota.
Les lames de ressorts détériorées sont remplacées par paquets entiers.
Bien graisser les lames avant montage.
Entretien E 60
2 Accouplements hydrauliques.
3 Accouplements électromagnétiques.
Il faut:
- Mesurer les jeux des paliers supports.
- Contrôler la denture du réducteur ( jeux, pitting ).
- Examiner l'embrayeur et relever les jeux mesurables ( courses ).
Il faut alors:
- Démonter et remettre en état les surfaces frottantes ( ferrodos ) et les articulations
de manœuvre.
- Examiner les clavetages et la butée.
Entretien E 62
SOMMAIRE
Page
A Entretien courant.
Entretien des différents circuits. E1
B Manœuvres périodiques.
1) Manœuvres journalières. E2
2) Manœuvres hebdomadaires. E2
H Vérification de l'arbre-manivelles.
1) Contraintes de flexion. E 31
2) Pratique de la mesure. E 32
3) Interprétation des résultats. E 33
4) Mesure de l'usure du palier d'arbre-manivelles. E 36
Entretien E 63