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INSTITUT AGRONOMIQUE ET
معهد الحسن الثاني للزراعة والبيطرة
VETERINAIRE HASSAN II
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COMPLEXE HORTICOLE D'AGADIR
مركب البستنة بأكادير
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Réalisé par : Badr-eddine BOUKHATIR Encadrer par : PR. Ahmed AIT OUBAHOU
Imane HMIDI
Tarik SAADALLAH
Mohamed FARHAN
INTRODUCTION :
Faire de l’agriculture un moteur de croissance économique et un outil efficace de lutte
contre la pauvreté rurale ; tel est l’objectif de la nouvelle stratégie Plan Maroc Vert.
L’agriculture est réellement au centre des préoccupations de développement durable et de
sécurité alimentaire. En plus de sa contribution à l’économie de près de 14%, son impact
socioéconomique est largement supérieur grâce, notamment, à ses effets d’entrainement à
l’amont (intrants agricoles) et à l’aval (agro-industrie) et à travers la consommation finale
des ménages.
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L’infrastructure de Golden Plant :
Chambre de germination : sert à l’élevage des semences toute en gardant des conditions
favorables de température et d’humidité pour l’espèce cultivée
Les serres : un endroit qui crée les conditions favorables de la plante pour suivre la
croissance
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Station d’irrigation et de fertigation : sert à apporter les besoin en eau et les éléments
nutritifs sous forme d’une solution à fin d’améliorer le développement de la plante.
Chambre d’essai : c’est une chambre d’expérimentation spécifique pour les cultures des
tomates.
L’hygiène et sécurité :
En hiver golden plant cultive les cucurbitacées (pastèque et le melon) avec une période de
6 mois d’élevage et les solanacées (tomate) pendant l’été et qui dure entre 3 mois et 4 mois.
Rôle du centre :
Partenaires :
ONUDI ;
Ministère de l’Agriculture ;
APEFEL ;
Organigramme du Centre :
Directeur ;
Assistante de direction ;
Ingénieurs Chargés du suivi technique des essais en plus de l’activité de compostage ;
Techniciens ;
Responsable de la maintenance ;
Chauffeur ;
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Station de tête :
L’utilisation du compost prend de plus en plus d’importance non pas uniquement par le
rôle de la matière organique qu’elle constitue mais de plus en plus par la diversité et la
myriade des micros organismes qu’elle renferme.
Le volume important des restes de cultures éjectées chaque année dans la nature
constitue non seulement un continuum d’une situation phytosanitaire aigue mais crée aussi
un sérieux souci environnemental.
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MISE EN PLACE D’UNE COMPOSTIÈRE ET D’UN LABORATOIRE D’ANALYSE :
Il y a lieu de rappeler que dans la région du Souss Massa, les productions horticoles
génèrent des sous-produits végétaux estimés à 52000T/an. La bonne gestion de ces déchets
sera un bon moyen de résolution de la problématique d’appauvrissement des sols en
matières organiques.
L’apport de ces déchets organiques compostés aux sols constituera donc un grand moyen
pour lutter contre la dégradation de la surface du sol et permettra d’améliorer ses
caractéristiques physico-chimiques, ce qui, induira une amélioration de la nutrition et la
croissance des plantes et surtout une augmentation du potentiel de survie des sols en
période de stress.
L’utilisation du compost constitue aussi une alternative au bromure de méthyle. C’est dans
cette optique que cette plateforme de compostage a été mise en place avec l’appui et le
soutien de l’ONUDI.
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Cette unité qui est au service de la profession est dotée d’un laboratoire permettant de
réaliser plusieurs analyses comme le rapport C/N, le taux d’oxygène, et autres analyses pour
caractérisation des différentes étapes du compostage.
Compostage :
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Surface : Le domaine a une surface de 32 hectares.
1/
Variété : CHERRY ;
Superficie : 1.20 ha ;
2/
Variété : CELIA ;
Superficie : 1.08 ha ;
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Contrôle et verificartion du materiel d’irrrigation/Fertigation :
On compare les valeur affichées sur le programmateur avec celles mesurées avec l’EC
mètre et PH mètre portatifs dèjà bien étalonnés. Si les résultats ne sont pas conformes, on
procéde à l’étalonnage des conductimètres et PH mètre fixès au niveau des stations de
pompage en suivant la meme procédure que pour les appareils portatifs.
Pour calculer le débit moyen d’un goutteur, on prend un récipient qu’on met sous ce
goutteur et on calcule le volume d’eau récupéré pendant 36 secondes pour déduire le débit
moyen en L/h.
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Liste Des Engrais
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Visite N4 unité de production des fruits rouges :
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Visite N5 : station de recherche INRA
A moyen terme, les projets de recherche conduits au niveau du centre s’articulent autour
de :
L’Amélioration de la productivité et de la qualité des fruits et légumes ;
La Diversification et identification de nouvelles niches de production agricole ;
Unité de Recherche :
Agronomie et Qualité.
Ressources Naturelles et Produits de Terroir.
Domaine Expérimental :
Melk Zhar.
Service de Recherche-Développement.
Service Administratif.
Tableau qui résume les principales informations :
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Aussi l’INRA fait des essais sur la culture de cactus qui est attaquée ces dernières années
au Maroc.
Pour garantir un bon produit EMPORIO VERDE est certifié de nombreux certificats de
qualité, parmi eux on cite BRC (norme de propreté de la station).
Le produit comme étant l’élément principal dans la station doit passer par nombreuse
étapes afin d’arriver a l’assiette du consommateur :
Réception : l’entrée du produit est basée sur le BL bon de livraison : contient les
informations du produit venant de la verge (masse, date de récolte, heure de réception,
tare, l’immatriculation du camion ….) et les traitements phytosanitaires qu’il a subit. Aussi le
système de traçabilité du produit.
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Agréage : se fait à l’aide de 3 étiquette ; blanche : donné pour les fruits du début de
récolte, vert ; et marron : fruits de la fin de la récolte, généralement désigné au marché le
plus proche.
Mise en colis : le met des produits dans des sacs en plastique chacun avec une masse bien
déterminée (450g….).
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Pesage 1 (colis & détails) :
Etiquetage : titré les produits avec une étiquette montrant la masse du produit son
origine…
Palettisation : consiste au classement des caisses selon leur type et le type de la palette.
Pesage 2 (palettes) : le pesage des colis regroupé dans des palettes bien déterminées.
Mise en frigo (haricot) : la chambre de froid consiste à conserver la maturité des produits
et les préparé au froid des camions frigorifique.
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Visite N8 : Visite du domaine agricole
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Les ouvriers :
40 permanents ;
250 occasionnels ;
Président : Mr Driss.
Des efforts considérables ont été consentis en matière d’amélioration de qualité afin de
répondre aux exigences du consommateur des marchés internationaux.
Les installations en place répondent aux dernières innovations technologiques et aux
normes réglementaires les plus pointues en matière d’hygiène et de sécurité alimentaire
dans le but de délivrer une prestation de conditionnement de premier ordre.
Variétés d’agrumes :
Clémentines :
Oranges:
Mandarines :
Nova,Nadorcott.
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Procit s’engage pour vous en proposant le meilleur des agrumes répondant aux normes
internationales.
Les variétés de produits cultivés dans les vergers sont soigneusement sélectionnées par
une équipe d’ingénieurs et techniciens dédiés à la production. L’ensemble des vergers est
certifié Global GAP, garantissant ainsi le respect de la sécurité alimentaire et de
l’environnement.
Un contrôle rigoureux et minutieux de chaque processus de la chaine de conditionnement
et de la marchandise travaillée est assuré par le département qualité chargé de valider la
conformité des produits.
Certifications
Global GAP :
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Stockage et refroidissement
Avec un potentiel de stockage de 1450 tonnes (dont une partie en atmosphère contrôlée),
la chaîne de froid est maintenue tout au long de la vie du produit afin de garantir une qualité
optimale, la conservation des arômes et des valeurs nutritives du produit.
L’automatisation du système de déverdissage assure une meilleure maitrise des variables
(humidité, CO2, éthylène, température, etc.) qui permettent une coloration optimale sans
détériorer la qualité du fruit.
Traitement :
C’est en veillant en permanence à s’équiper d’outils de tri, de calibrage et de
conditionnement performants que Procit garantit une qualité de travail optimale.
L’ensemble de la production est conditionné manuellement par une main d’œuvre
expérimentée et compétente pour une présentation optimale.
Emballage :
Les exigences des clients poussent à présenter des emballages adéquats pour répondre
aux demandes spécifiques. Des solutions sur-mesure sont proposées dans ce sens.
Le choix des emballages se fait en tenant compte de la durée et conditions des expéditions
ainsi que l’impact environnemental.
Traçabilité :
La traçabilité des produits est assurée par système informatisé, de la réception en station
jusqu’à l’expédition des commandes, ce qui offre au client une connaissance profonde de
chacune des pratiques qu’il effectue et apporte des garanties de qualité et de sécurité.
Contrôle Qualité :
Des contrôles rigoureux sont systématiquement réalisés tant au niveau des produits (pré-
récolte, agréage, qualité interne, triage, cirage, calibrage, produit fini, température
précédente à la charge, etc.) que celui des processus de conditionnement (drencher,
déverdissage, stockage au froid, application des traitements fongicides et cires, triage, poids,
étiquetage, etc.).
Un laboratoire est mis à disposition du département qualité qui procède aux analyses
d’échantillons avant de valider la conformité du produit.
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Une démarche qualitative :
Conciliant qualité des fruits, santé du consommateur et pratiques respectueuses de la
nature, notre démarche est fondée sur la qualité.
Avec un cahier des charges de production respecté, une protection phytosanitaire
contrôlée et des analyses systématiquement réalisées, le client est assuré de la qualité
sanitaire et la conformité des fruits avant d’être conditionnés et mis sur le marché.
La réception :
Le Drencher :
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Les fruits récoltés vont subir un prétraitement qui correspond à un traitement préventif
par des fongicides afin de protéger les agrumes contre le développement des champignons
surtout le Pénicillium spp, Phytophtora, Géotrichum et Alternaria. Le traitement s’effectue
par une machine appelée DRENCHER, qui désigne un lavage, dont le but est de traiter les
fruits en palettes, avec une solution à base de fongicides lors de leur arrivée en station de
conditionnement au niveau du tunnel de douchage.
Les palettes passent sur une chaîne à rouleaux et subissent le traitement chimique. La
solution fongicide est récupérée en vue de sa réutilisation qui se fait à l’aide d’une pompe
électrique donnant une pression au jet d’eau.
Déverdissage :
Le déverdissage consiste à créer un microclimat dans une chambre chaude (20 à 22°C),
avec une forte hygrométrie (90 à 96%), et une quantité variée d’éthylène afin d’accélérer la
coloration des fruits », explique le responsable de la station de conditionnement.
Traitement des fruits par un fongicide avant l’entrée au déverdissage car les
conditions de la chambre sont favorables et optimales pour le développement de
pourritures
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Désinfection de la chambre à l’aide d’un nettoyant pour éviter les attaques des
microorganismes.
Démarrage du système de chauffage et de l’humidification avant le remplissage pour
assurer les bonnes conditions dans la chambre.
Remplissage de la chambre avec respect de la distance entre les palettes. Par la suite
la porte est fermée avec le démarrage du système de renouvellement d’air et le
système d’injection de l’éthylène pour permettre une bonne circulation de l’air.
Les palettes doivent passer une durée de 2 à 5 jours selon la coloration des fruits.
Chaine de conditionnement :
Après la sortie de la chambre du déverdissage, les palettes sont déposées pendant 48h
pour le ressuyage des fruits et subissent un premier triage. Ainsi, les fruits passent sur une
table à rouleaux où les trieuses éliminent les débris végétaux, les fruits pourris ou présentant
des défauts très visibles, les fruits verts et les fruits gaufrés.
L’élimination/Le calibrage :
Cette étape nécessite l’utilisation d’un éliminateur (en forme de tamis circulaire) pour
écarter les fruits de petits calibres qui ne seront pas exploitables, ainsi que les débris
végétaux.
Opération permettant l’élimination de tous les résidus des produits appliqués sur les fruits.
Elle consiste à les laver avec un détergent et des brosses nettoyantes afin de faire disparaître
les cochenilles, la poussière et tout ce qui peut influencer la présentation des fruits. Ces
derniers sont ensuite rincés avec de l’eau pulvérisée dans le but d’éliminer les résidus du
détergent.
L’essorage :
Les fruits lavés, et qui vont être traités aux fongicides durant la phase suivante, doivent
d’abord être égouttés afin de réduire le risque que l’eau de lavage résiduelle dilue le
fongicide en dessous de sa concentration efficace. Les agrumes sont essorés par l’utilisation
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de rouleaux en PVC revêtus d’éponges et en se servant de ventilateurs pour renforcer le
travail de la machine.
Le pré-séchage :
Cette opération consiste à sécher les fruits par un air chaud à une température de 45 à
50°C. Le séchage est nécessaire pour une meilleure application des produits lustrant.
Cette étape implique l’utilisation de cires. On utilise des cires de qualité alimentaire et qui
sont des additifs autorisés en tant qu’agents d’enrobage comme revêtement extérieur pour :
L’enrobage des agrumes se fait par pulvérisation au moyen d’un système ‘‘va et vient’’. En
plus des cires, d’autres fongicides sont utilisés. En plus des cires, des fongicides, dont le
principal est à base de Thiabendazole, sont également appliqués sur les fruits.
Le deuxième séchage :
Les fruits passent par des tunnels de séchage, avec de l’air sec à 70 °C pour une meilleure
adhésion de la cire.
Le deuxième triage :
Consiste à éliminer toutes sortes de fruits qui présentent des défauts de qualité : les
maladies, défauts physiologiques, fruits verts, pourritures… et qui ont échappé aux trieuses.
Il complète de ce fait l’opération de prétraitement. Le travail est renforcé dans ce poste pour
éviter le passage inaperçu de fruits non exportables. Les fruits éliminés sont alors destinés
soit au marché local soit à l’extraction de jus.
Le calibrage :
Cette opération consiste à répartir les fruits selon leur calibre. Elle est assurée par une
machine dite calibreur centrale qui se compose d’un double rouleau pour assurer le
transport des fruits, séparés entre eux par une distance bien déterminée qui représente le
diamètre du fruit. Elle est assurée par une machine dite calibreuse. Les calibreuses
électroniques permettent la sélection automatique des calibres selon le diamètre et le poids
et parfois même la couleur des fruits.
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L’emballage :
Après le calibrage, les fruits sont envoyés par le transporteur général à canaux
(transporteur de distribution) vers les tables d’emballage par calibre séparé et mis
manuellement en colis. Il s’agit d’un poste qui emploie un grand nombre d’ouvrières pour les
calibres dominants. Il faut veiller à ce que les ongles des emballeuses soient coupés ou
mieux porter des gants. Comme l’emballage est le dernier stade, les fruits non exportables
doivent être éliminés.
L’étiquetage :
Les fruits sont marqués par des logos convenables. Les fruits sont marqués par des logos
dont le nombre dépend des exigences du cahier des charges. Les étiquettes doivent avoir
une bonne adhérence aux fruits et la nature de la colle doit respecter les normes sanitaires.
Après l’application des étiquettes, les emballeuses mettent les colis (sur les colis en bois
seulement) sur un tapis roulant qui les transporte vers les ouvriers qui agrafent les
complexes à l’aide d’un pistolet. Cette opération vise l’amélioration de la présentation du
fruit et la tenue du produit.
Le marquage :
Les ouvriers collent des étiquettes sur les emballages qui comportent de nombreux
renseignements sur le produit : variété, catégorie, calibre/ nombre de fruits, référence du
producteur, traitement, … En outre, les étiquettes collées sur les palettes fournissent des
informations du genre : Groupe exportateur, Nom et référence de la station, nombres de
colis par palette, référence de contrôle, jour de fabrication, N° de la palette, etc.
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La palettisation :
Cette opération est nécessaire pour le classement des caisses selon leur type (PEG 310, PB
23, PCA 222…) et le type de la palette (7 chevrons, 6 chevrons…), tout en respectant le cahier
des charges. La palettisation permet de :
Après palettisation, un élévateur reprendra les palettes terminées pour les mettre en frigo
d’attente (pour garder la bonne qualité des fruits), ou pour les charger dans les véhicules de
transport (conteneur ou camion) à destination des points de vente.
Dans une logique très industrielle, les stations sont automatisées au maximum,
dépalettisation$ des palox en entrée de chaîne de calibrage, triage des couleurs et des
défauts par imagerie numérique, calibrage très poussé et fiable.
Le transport :
Le camion est pour l’Europe de l’Ouest un des moyens les plus fréquemment utilisés. Du
Maroc, d’Espagne, d’Italie, de Grèce, ou de Turquie, toutes ces origines utilisent les camions
pour livrer en moins d’une semaine en Europe du Nord, et dans les pays de l’est européen
ou la Russie.
Les palettes d’agrumes sont transportées sous température dirigée, (navires réfère) entre
4 et 8°C, de préférence. Les agrumes sont considérés comme très stables en froid positif s’ils
sont bien préparés en station (pulvérisation d’un fongicide de conservation) et si on ne lui
inflige pas de choc, tant thermique qu’hydrique (condensation) ou mécanique.
CONCLUSION :
Tous ces sorties programmés pour la découverte du milieu professionnels ont représentés
une application des cours qu’on a étudies durant cette années.
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