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Les obligations et valeurs assimilées sont enregistrées pour leur prix d’acquisition coupon couru
à l’achat exclu. Le coupon couru est enregistré dans un compte de créances rattachées (3125).
Ensuite, lors de chaque arrêté comptable :
Les intérêts courus de la période, calculés au taux facial (taux nominal) sur la valeur
nominale du titre, seront rapportés au résultat de l’OPCVM (en net de la retenue à la
source libératoire).
Ces intérêts sont calculés selon la formule suivante : RF= [(VN x tf x n)/(360 ou 365)] où ;
En date
d’abonnement
3125 Intérêts courus sur obligations RFx80
702 Revenus des obligations & valeurs % RFx80
assimilées %
Les primes seront étalées et rapportées à l’actif net de l’OPCVM par lissage actuariel (en
net de la retenue à la source libératoire).
La quote-part de la prime rattachée à la période sera déterminée selon la formule suivante : RA-
RF
En date
d’abonnement
3129 DE sur obligations & valeurs assimilées (RA-
10512 VDE sur obligations & valeurs RF)x80% (RA-
assimilées RF)x80%
A l’échéance des obligations, le cumul des primes imputées en capital parmi les
différences d’estimation sera viré, toujours à l’actif net, en plus value réalisée (en net
de la retenue à la source libératoire).
A
l’échéance
312 Obligations & valeurs assimilées (VR-
3129 DE sur obligations & valeurs VE)x80% (VR-
assimilées VE)x80%
10512 VDE sur obligations & valeurs assimilées (VR-
10612 +/- values réalisées sur obligations VE)x80% (VR-
&VA VE)x80%
Institués par le décret n° 2006-1028 du 24 avril 2006, les BTZc sont des bons du trésor émis
par voie d’adjudication mensuelle pour un nominal de 1.000 DT et pour une durée supérieure ou
égale à deux ans. Ils peuvent être négociables à la bourse des valeurs mobilières de Tunis.
Il s’agit de titres de créances qui ne donnent pas droit à détachement de coupon, d'où le
terme "zéro coupon". L'acquéreur souscrit le bon à un prix inférieur à sa valeur faciale,
laquelle est payée à l'échéance du contrat.
Correspondant, sur le plan financier, à une décote, le rendement des BTZc exprimé par le
différentiel entre leur prix d’acquisition et la valeur de remboursement (1.000 DT) est assimilé,
fiscalement, à des intérêts échus devant faire l’objet, à l’échéance, d’une retenue à la source
sur les revenus de capitaux mobiliers. (Article 2 du décret n° 2007-1870 du 17 juillet 2007 et
note commune n° 01/2008).
En cas de cession des BTZc, avant échéance, le différentiel entre le prix de cession et le prix
d’acquisition est assimilé, fiscalement, à des intérêts courus passibles de la retenue à la source
sur les revenus de capitaux mobiliers au moment de la cession.
Dans la pratique, et en raison de cette assimilation fiscale, les OPCVM de la place, imputent les
décotes sur BTZc parmi les résultats distribuables en net de retenue à la source libératoire au compte de
produits "702 revenus des obligations et valeurs assimilées".
A notre avis, la particularité fiscale des BTZc ne doit pas justifier un traitement comptable
divergeant par rapport aux autres titres de créance. En substance, le différentiel entre la
valeur de remboursement de ces bons et leur prix d’acquisition constitue une décote qu’il y a
lieu d’inscrire, à l’instar des autres obligations et valeurs assimilées, parmi les sommes non
distribuables en net de retenue à la source libératoire (10512 VDE sur obligations et valeurs
assimilées). L’absence de rendement facial pour les BTZc (zéro coupon) justifie, à notre avis,
une neutralité par rapport aux éléments du résultat distribuable de l’OPCVM.
Le capital d’une SICAV est affecté par plusieurs opérations que nous pouvons regrouper
comme suit :
L’entrée et la sortie des actionnaires :
Compte 104 - Frais de négociation : Les frais occasionnés par l’acquisition des titres
en portefeuille sont constatés au débit de ce compte.
Compte 105 - Variations des différences d’estimation : Lors de chaque évaluation du
portefeuille à la valeur du marché, les plus values latentes sont constatées au crédit
de ce compte alors que les moins values latentes sont portées à son débit.
Compte 106 - Plus ou moins value réalisées : Lors de la cession des titres détenus en
portefeuille, les plus values réalisées sont portées au crédit de ce compte et les moins
values réalisées sont portées à son débit.
Bien que les comptes mouvementés lors d’une opération de souscription diffèrent selon la
situation comptable au moment de l’opération (au cours de l’exercice, avant la décision
d’affectation du résultat ou avant la distribution des dividendes), l’analyse de l'opération et
son traitement obéit toujours aux mêmes principes.
En effet, toute opération de souscription est effectuée sur la base d’une valeur liquidative
connue, augmentée éventuellement de commissions de souscription ou droit d’entrée.
La valeur liquidative doit dans un premier temps être défalquée entre sa part revenu et sa
part capital.
La part capital est défalquée entre la quote-part dans le capital de début d’exercice et dans la
quote- part dans les sommes non distribuables de l’exercice en cours (comptes 103 à 106).
La part revenu est défalquée entre la quote-part dans les résultats des exercices antérieurs
non distribués, la quote-part dans le résultat de l’exercice clos et la quote-part dans le
résultat de l’exercice en cours.
Une fois cette analyse faite, l’opération de souscription est traitée ainsi :
A la souscription :
5331 Avoirs en ∑
banque 1021 a
Souscriptions
151 Régularisation des SND de l’exercice en cours b
152 Régularisation des résultats reportés
153 Régularisation du résultat de l’exercice clos c
77 Régularisations du résultat de l’exercice en
cours 1031 Commissions de souscription d
Le traitement comptable d’une opération de rachat obéit aux mêmes règles que celles prévues pour
une opération de souscription.
Lors du rachat :
1022 Rachats a
151 Régularisation des SND de l’exercice en cours
152 Régularisation des résultats reportés b
153 Régularisation du résultat de l’exercice clos
77 Régularisations du résultat de l’exercice en c
cours 5331 Avoirs en banque ∑
1032 Commissions de rachat d -
α
α
e
Les règles spécifiques régissant la présentation des états financiers des SICAV, et
notamment le contenu de chaque poste et sous poste des différentes composantes de synthèse
sont fixées par la norme NC 16.
Chapitre 2
La présente section ne va pas s’appesantir sur cet aspect, mais plutôt se propose de mettre
en exergue les principales divergences du cadre de présentation appliqué aux SICAV par rapport
à celui édicté par la norme générale NC 01. Ces divergences sont récapitulées dans le
tableau suivant :