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THÈME :
MONNAIES DIGITALES : ENJEUX ET DÉFIS
MEMBRES DU GROUPE :
1* EDJE Bérénice
2* AKPOVO Lesly
3* HOUETO Islamiath
4* COUTHON Mirabelle
5*WOURO Nékima
6*VODOUNNON Mariano
7* KOULIHO Judith
II- Définitions
A-Monnaie digitales
Comparativement aux paiements électroniques, la monnaie
électronique consiste en une valeur monétaire authentique qui
est stockée sur un support électronique, comme un ordinateur,
un téléphone portable, une tablette, une carte à puce, ou encore,
un serveur (il suffit de penser à l’informatique en nuage, ou «
infonuagique »). La monnaie électronique a une valeur
monétaire qui lui est attribuée dans une monnaie nationale,
souvent par un émetteur qui s’en porte garant. Elle diffère ainsi
des paiements électroniques qui donnent accès aux fonds
détenus dans un compte bancaire.
B-Mobile money
Le Mobile Money est une technologie qui permet aux gens de
recevoir, garder et dépenser de l’argent en utilisant un
téléphone portable.
De manière simple, le mobile money permet aux individus de
recevoir, conserver et dépenser de l’argent en utilisant leur
téléphone portable. Avec le mobile money, votre numéro de
téléphone correspond à votre numéro de compte ! Vous l’aurez
aussi peut être vu sous le nom de « portefeuille mobile », ou
sous le nom commercial de l’intermédiaire! A savoir qu’il existe
plus de 260 services de portefeuille mobile autour du monde, la
plupart d’entre eux situés en Afrique, Asie ou Amérique Latine.
Le mobile money répond à plusieurs besoins de paiement du
quotidien. Il est aussi bien possible de transférer de l’argent à
ses amis pour les rembourser que de payer des factures ou une
note de restaurant ! Dans certains pays, il existe un lien entre
les paiements mobiles et le des agences physiques, puisqu’il est
possible d’y retirer votre argent. Les utilisateurs apprécient
particulièrement la simplicité d’utilisation, la sécurité, et la
facilité de ces solutions : un simple signal téléphonique suffit à
envoyer ou recevoir de l’argent.
C- Le concept de cryptomonnaie
Une cryptomonnaie est une monnaie électronique permettant
d’effectuer des transactions en passant par une validation
cryptographique. Ces cryptomonnaies peuvent ensuite être
échangées sur les plateformes d’échange, elles permettent
également de rémunérer les nœuds du réseau qui valident les
transactions sur le réseau, ce qui permet de se libérer des tiers
de confiance : Banques, institutions financières, États, sociétés.
III- DIFFÉRENTS TYPES DE CRYPTOMONNAIE ET
LEURS FONCTIONNEMENT
LES MONNAIES NON VIRTUELLES
Les monnaies du quotidien (Euro, Dollar, etc) fonctionnent avec
des banques centrales qui sont là pour appliquer la politique
monnaie d'un ou plusieurs états.
Les banques sont des institutions financières en chargent des
opérations bancaires (prêts, recevoir des dépôts, etc).
Ainsi, lorsque vous effectuez un paiement, la banque se doit de
vérifier que la transaction bancaire est valide.
La banque joue le rôle d'intermédiaire de confiance.
Le fonctionnement de ces monnaies sont centralisés à travers
les banques.
Pour faire un parallèle informatique, on peut donc voir les
banques comme des hébergeurs qui sont en chargent des
échanges entre utilisateurs.
Comprendre les crypto-monnaie et monnaie virtuelle : Bitcoin,
Ethereum, etc
LES CRYPTO-MONNAIES OU MONNAIE VIRTUELLE
C'est là que les crypto-monnaie ou monnaie virtuelle font leurs
distinctions.
Le but est de se passer des banques et de permettre des
paiements non centralisés entre utilisateurs.
On peut résumer le fonctionnement d'une monnaie virtuelle
assez simplement.
Chaque utilisateur possède un porte-feuille chiffré qui stocke sa
monnaie virtuelle.
Toutes les transactions effectuées ainsi que les soldes des
comptes sont stockés de manière chiffrés dans la blockchain.
Cette blockchain est répartie sur l'ensemble des ordinateurs du
réseau bitcoin.
Lorsqu'une transaction est effectuée, le blockchain est mis à
jour.
La falsification de la blockchain est difficile puisque toutes les
données sont réparties et chiffrées pour assurer la sécurité du
contenu.
La blockchain est donc une sorte de livre géant des transactions
effectuées en crypto-monnaie.
1. Bitcoin
Lancement : 2009
Capitalisation boursière au 10 avril 2017 : 19,4 milliards de
dollars
Fonctionnement du Bitcoin : transfert d’argent entre personnes
sur internet.
2. Ethereum
Lancement : 2015
Capitalisation boursière en avril 2017 : 3,9 milliards de dollars
Fonctionnement : l’Ethereum est le protocole d’échange
décentralisé, l’Ether est son unité de compte et moyen de
paiement.
3. Ripple
Lancement : 2012
Capitalisation boursière en avril 2017 : 1,2 milliard de dollars
Fonctionnement de Ripple : à la fois système de règlement brut
réel, marché des changes et réseau d’envois de fonds.
4. Litecoin
Lancement : 2011
Capitalisation boursière en avril 2017 : 449, 8 millions de
dollars
Fonctionnement : comme Bitcoin, elle fonctionne sous licence
libre, le code du Litecoin est une modification du code Bitcoin.
5. Dash
Lancement : 2014
Capitalisation boursière en avril 2017 : 443,6 millions de dollars
Fonctionnement : mot valise de digital et cash. Ex Darkoin, elle
veut s’affranchir des limitations du Bitcoin et promet
l’anonymat.
6. Monero
Lancement : 2014
Capitalisation boursière en avril 2017 : 304,5 millions de dollars
Fonctionnement : se dit totalement anonyme, contrairement
aux autres crypto-monnaies qui sont des clones de Bitcoin,
Monero repose sur un fonctionnement cryptographique
différent, et utilise des signatures en cercle. Un utilisateur ne
peut connaître le contenu ni l’historique des transactions.
7. Ethereum Classic
Capitalisation boursière en avril 2017 : 234 millions de dollars
Fonctionnement : à la différence de l’Ethereum, l’Ethereum
classic est “unstoppable”.
8. NEM
Lancement : 2015
Capitalisation boursière en avril 2017 : 186,6 millions de dollars
Fonctionnement : Nem pour New Economic Movement. Sa
monnaie est le Xem. Nem réécrit le code de zéro.
9. Augur
Capitalisation boursière en avril 2017 : 104 millions de dollars
10. MadeSafeCoin
Capitalisation boursière en avril 2017 : 88, 5 millions de dollars
IV- Enjeux et défis des monnaies digitales
Blockchain : quels enjeux sociétaux ?
Introduites par Satoshi Nakamoto avec la création de Bitcoin en
2008, les blockchains ont depuis fait l’objet de nombreux cas
d’études. Les enjeux des blockchains se posent à diverses
échelles, et doivent être appréciés d’un point de vue global qui
tienne compte de leurs défis technologiques, juridiques, fiscaux,
mais aussi et surtout culturels.
Les registres décentralisés publics posent les bases d’une
nouvelle économie en s’appuyant sur plusieurs piliers :
La décentralisation et la désintermédiation des sociétés,
qui redessinent un nouveau paradigme de confiance.
L’immutabilité et la transparence totale des registres
distribués, rendant l’information accessible à tous et traçable.
Des concepts portés par les valeurs profondément
libertariennes des puristes du crypt-écosystème, qui devront
relever de nombreux défis pour imposer leur vision du monde.
Blockchain et décentralisation : vers un monde plus juste
La décentralisation est l’un des premiers objectifs de la
blockchain Bitcoin conçue par Satoshi Nakamoto en 2008.
La crise des subprimes montre à l’époque les dérives d’un
système accordant une confiance et un pouvoir considérable
aux banques, poussant le créateur de Bitcoin à inventer un
système d’échange décentralisé laissé aux mains de ses
utilisateurs. La cryptomonnaie est donc le premier cas d’usage –
et à l’heure actuelle, le plus utile et le seul révolutionnaire – de
décentralisation grâce aux registres blockchain, en permettant à
toute personne du monde entier d’envoyer de l’argent en temps
réel à n’importe qui, sans avoir à ouvrir de compte en banque.
Peu à peu, de plus en plus d’experts se sont également
intéressés à des cas où la décentralisation pourrait profiter à
tout type d’organisation économique, en posant les bases
éthiques d’un nouveau modèle de gouvernance, qui pourrait
donc tout aussi bien s’appliquer en politique.
La décentralisation du web en est un exemple intéressant. La
découverte et le développement du cyber-espace dans les
années 1990 annonçaient la promesse d’un nouveau monde,
dont on se souviendra grâce à la fameuse Déclaration
d’Indépendance de J.P. Barlow en 1996 :
« Grâce à internet, nous créerons une civilisation plus humaine
et juste. Nous créerons un monde dans lequel chacun peut
entrer, sans privilège ou préjudice dus à la race, à la puissance
économique, à la force militaire, ou au lieu de naissance ».
Quelques réalisations manquent à l’appel 20 ans plus tard, et les
citoyens s’interrogent précisément sur l’injustice et le manque
d’éthique du web actuel : centralisation et sur-
commercialisation de la donnée personnelle, concentration du
marché avec l’apparition de géants tout-puissants (Amazon,
Google, Facebook), et montée en puissance d’une économie de
plateforme, tirant un profit gargantuesque du travail des uns et
des autres à partir d’un simple espace de mise en relation.
Ajoutons à cela la réglementation de la navigation et le blocage
de certains sites dans de nombreux pays, qui relativise
fortement la prétendue égalité d’accès « sans privilège ou
préjudice dus à la race, à la puissance économique, à la force
militaire ou au lieu de naissance ».
C’est en partie à ces dérives que certains experts souhaitent
répondre en s’appuyant sur les technologies de blockchain pour
proposer un nouvel espace d’échange décentralisé, sans autorité
de contrôle, sans tiers de confiance, et sans hiérarchie.
L’objectif final étant de démocratiser la transaction, quelle que
soit sa nature, en offrant à tout un chacun la possibilité d’être
maître de son destin sans avoir à le confier entre les mains
d’une autorité tierce. A l’heure actuelle, les trois principaux cas
d’application de ces principes concernent :
La transaction monétaire grâce aux cryptomonnaies, en
offrant à tous les citoyens du monde, même débancarisés et
quelles que soit leur ressources, d’accéder à des services
financiers,
Conclusion
Les crypto-monnaies bénéficient d’une technologie que l’on
pense révolutionnaire.
On peut donc constater que le Bitcoin et d’autres altcoins* ont
de nombreux avantages par rapport au système monétaire
actuel comme les faibles frais de transactions, la rapidité des
échanges, l’anonymat ou encore la forte divisibilité.
Mais le Bitcoin possède aussi des inconvénients comme sa très
forte volatilité et son coût énergétique. Il pourrait aussi devenir
obsolète suite au développement de crypto-monnaies plus
récentes permettant de corriger les “défauts” du Bitcoin.
De plus, il est encore faiblement utilisé dans la vie quotidienne
car il est peu accepté par les commerçants ou les grandes
enseignes. Ce sont des obstacles qu’il devra surmonter. Mais il
se développe de plus en plus.
Néanmoins les crypto-monnaies et notamment le Bitcoin ne
sont pas considérées comme des monnaies, ne remplissant pas
les critères d’unité de comptes, de réserve de valeur et
d’intermédiaire d’échanges qui sont nécessaires pour être
considérées comme des monnaies.
Suite à cette analyse sur les crypto-monnaies, nous pouvons
nous demander quelles places occuperont les crypto-monnaies
dans les années à venir ? Et auront-elles réussi à convaincre
tous les acteurs économiques ?