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Valeurs mobilières
- Les actions
- Les obligations
- Les OPCVM
Ce sont des actions mais sans droit de vote. Les certificats sont
crées lors d’augmentation de capital. Ils ne doivent pas représenter
plus du quart du capital social de l’entreprise et procurent la même
rémunération que des actions classiques.
- Les Warrants
- Les options
Une option est un contrat qui donne à son détenteur le droit et non
l'obligation d'acheter et de vendre, à une certaine échéance et à un
certain prix, le prix d'exercice, une quantité d'un actif sous-jacent à un
vendeur qui assure le risque, en contrepartie du paiement d'une
prime. Comme les warrants ils offrent la possibilité d’acheter ou de
vendre (call et put) différents supports pendant une période et à un
prix déterminée à l’avance. Ils diffèrent de ceux-ci sur deux points, à
savoir qu’ils sont émis par une bourse et non un établissement
financier et qu’il est possible de vendre à découvert. Nous aurons
l'occasion de revenir dans ce même chapitre sur ces produits.
- Les stock options
Po = D1/1+Ke + P1/1+Ke
70/(1+0,12)60 = 0,03
Il faut donc pour le calcul de la valeur actualisée d'une action tenir
compte uniquement de la valeur actualisée des flux des dividendes.
∞
Po = 𝑡=1 Dt/ 1 + Ke t
- Le modèle de Gordon-Shapiro
Dans le modèle de Gordon-Shapiro, on introduit l'hypothèse que
les entreprises versent tous les ans des dividendes qui augmentent à
un taux constant.
1
La théorie des anticipations rationnelles a été introduite par John Muth dès
1961. Elle a été largement développée par Robert Lucas (1972), puis
Thomas Sargent (1981). Les anticipations rationnelles occupent une place
importante dans la Nouvelle économie classique.
Si X est la variable dont le futur doit être anticipé, X p l'anticipation
de l'agent concernant X et Xo la meilleure anticipation de X compte
tenu des informations disponibles, on Xp = Xo.
Les anticipations sur les marché financiers correspondent à la
meilleure prévision possible tout en utilisant l'information disponible.
La théorie des anticipations rationnelles sur les marchés financiers
est appelée l'hypothèse d'efficience des marchés.
- La genèse du krach
Les épargnants attirés par des profits de plus en plus importants
sont incités à participer aux emprunts et augmentation de capital de
sociétés qui parfois cachent leurs situations désastreuses liées à une
rentabilité faible ou inexistence, une concurrence ardue des autres
sociétés qui les ont dépassées par leur innovation ou autres
situations risquées. La demande des titres augmente de manière
importante ce qui entraine une hausse de leur cours et encore plus
d'attrait des autres épargnants. Cette hausse se transforme en
spéculation qui est encouragée par une expansion excessive de la
quantité de monnaie en circulation rendue nécessaire par l'essor des
transactions boursières. Car d'une part, les actions s'échangent à des
cours de plus en plus élevés et il faut donc plus de liquidité pour
garantir les règlements. Et d'autres part, certaines opérations
financières se font à découvert car les acteurs sur le marché croyant
que les titres ont atteint leur maximum, spéculent à la baisse en
vendant des actions qu'ils ne possèdent pas. Il leur faut donc
emprunter soit pour acheter ces titres soit de se reporter en attendant
la chute. Et enfin une troisième raison à cette expansion monétaire,
c'est que les épargnants se sentent de plus en plus riches cherchent
à s'endetter pour acheter de nouvelles actions leur permettant à
échéance de rembourser leurs dettes car leurs cours auraient
augmentés entre temps. Ils consomment davantage aussi, ce qui
pousse les entreprises à augmenter leurs investissements et donc à
réclamer plus de moyens de financement. Cette situation favorise
aussi la croissance économique ce qui rassure davantage les
spéculateurs et chauffe encore plus les marchés financiers.