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@cas Gérer Les Rapports de Force
@cas Gérer Les Rapports de Force
Vers midi, Edouard FORT, caissier dans une succursale de la caisse populaire, se trouva
soudain confronté à un homme armé d'un pistolet, qui lui demanda l'argent de sa caisse.
Monsieur FORT accéda à la demande et lui transmit tout l'argent de sa caisse, dans un sac.
Le bandit quitta rapidement la banque par la porte principale et prit la fuite en voiture.
Monsieur FORT, sans perdre un instant, décida de le poursuivre. Il sortit son véhicule et
rattrapa le bandit. Au cours de l'affrontement, Edouard reçu une balle dans la jambe mais
réussit quand même à reprendre l'argent.
La presse locale et les médias en général furent très favorables à Edouard, et se plurent à
souligner ses exploits, son acte de bravoure et son courage.
Cependant, les autorités de la banque n'avaient pas toutes la même réaction face à cet
événement. La banque soutenait la politique suivante : "lorsqu'un caissier est confronté à un
voleur, il doit se soumettre aux demandes des agresseurs pour ne pas mettre en péril les
autres employés de la banque et les clients".
En outre, chaque caissier avait reçu les instructions de ne sonner l'alarme qu'au moment
approprié, en tenant compte de la sécurité des collègues et des clients. Puis, le caissier
devait attendre l'arrivée des policiers et des représentants des assurances. Tout employé qui
ne se conformerait pas à cette politique devrait être immédiatement congédié.
Le Directeur du Personnel pensait que la bravoure, le sens du devoir, ainsi que la loyauté
d'Edouard envers la banque devraient justifier une dérogation à la politique établie.
La Direction Commerciale fit savoir qu'il convenait de rassurer la clientèle quant aux
précautions prises pour sauvegarder les personnes et les dépôts.