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ANNEE ACADEMIQUE
2020/2021
TABLE DE MATIERE
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Faculté des Mines et des Industries Pétrolières de l’Université de Maroua (FMIP /Uma)
LISTE DES FIGURES
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Faculté des Mines et des Industries Pétrolières de l’Université de Maroua (FMIP /Uma)
INTRODUCTION
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I- RAPPELS THEORIQUES
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Figure 2: Capteurs sismiques
La réalisation d’un dispositif sismique obéit à une certaine normalisation ainsi en fonction
de l’objectif viser on distingue : des dispositifs d’acquisition minimal dans ce cas on a cinq tirs et
vingt traces par section ; les dispositifs vingt-quatre traces sept tirs et ainsi de suite jusqu’à des
dispositifs de quatre-vingt-seize traces.
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I 3- Acquisition des données de sismique réfraction
La configuration sur le terrain pour l'acquisition des données est illustrée à la figure ci-
après. Un sismographe numérique peut être utilisé pour l'acquisition des données pour une étude.
Les géophones sont généralement régulièrement espacés et fermement fixés verticalement au sol
à des stations correctement délimitées le long de chaque profil. Pour garantir une acquisition des
données suffisantes pour l'inversion tomographique, une distance de décalage suffisante doit être
choisie avant le premier groupe de géophones et après le dernier groupe de géophones, pour
donner une longueur fixe à chaque profil.
Les tirs consistent à frapper une plaque de métal avec un marteau de 6 kg à 8 kg cinq (5)
fois de suite, et cela à chaque station de géophone, et à une distance de décalage avant et après les
premières et dernières stations de géophone, respectivement (Figure 11). Les ondes sismiques
générées par les tirs sont captées par les géophones et transmises pour enregistrement par le
sismographe, qui numérise automatiquement les signaux sismiques entrants et les stocke pour un
traitement ultérieur.
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II- LOGICIEL RAYFRACT TRIAL V 3.36
II.1- Généralités
Deltat-V n'exige pas que l'utilisateur attribue subjectivement des temps de parcours à des
réfracteurs hypothétiques. La méthode image naturellement la plupart des caractéristiques des
distributions de vitesse 2D sous la surface, y compris les anomalies locales, les failles, les
pincements, les affleurements, etc. L'augmentation de vitesse systématique résultante avec la
profondeur est modélisée de manière réaliste avec l'hypothèse Deltat-V d'un gradient de vitesse
constant par morceaux. Les vitesses et les épaisseurs de couche estimées sont automatiquement
corrigées pour les inversions de vitesse déduites.
Deltat-V permet, et parfois déduit et modélise des inversions de vitesse tout en détectant
automatiquement les retards systématiques sur les courbes CMP et les modélise comme des
inversions de vitesse
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Figure 7:Resultat Deltat-V (en haut) et modèle de gradient simple généré par celui -ci (en bas) pour
le modèle de vitesse(m/s)
La méthode Plus-Minus est une étape de base de l'interprétation graphique. Elle permet,
d'une part, de déterminer par le MINUS la vitesse de fond, c'est-à-dire celle de la couche la plus
profonde atteinte, et d'autre part, d’estimer par le PLUS les variations d'épaisseurs des horizons
surmontant la couche de fond.
La méthode Plus-Minus consiste à faire la différence des temps de deux tirs lointains
opposés. Lorsque le substratum est plan (avec ou sans pendage), cette courbe est une droite dont
l’inverse de la pente donne la vitesse vraie du substratum. Elle consiste à pointer les temps des
premières arrivées (dromochroniques) pour des tirs aux deux extrémités du profil et de les tracer
dans des sens contraires. Par exemple, si le profil est Ouest - Est, une onde est générée à
l'extrémité Ouest du profil et on pointe les temps t1 des premières arrivées aux géophones, que
l'on affiche suivant un x croissant. Une onde est générée ensuite à l'extrémité Est du profil et l'on
enregistre les temps t2 des premières arrivées aux géophones que l'on fait figurer suivant un x
décroissant (cf. Figure 15). Une différence des temps d'arrivée permet alors d'accéder à la
véritable vitesse des ondes dans la couche sous-jacente.
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La vitesse de la couche superficielle est obtenue avec les temps d'arrivées des ondes
directes.
La méthode Plus-Minus consiste à faire la demi-somme des temps des tirs lointains. Cette
valeur est, à une constante près, égale au délai sismique. Si la répartition verticale des vitesses
sismiques peut être étalonnée par sondage mécanique, on peut ainsi calculer la profondeur en tout
point de réception.
A l’issue de cette interprétation, nous établissons les coupes sismiques (vitesse sismique
en fonction de la profondeur) dessinées à l’aide du logiciel Surfer 12 (Golden Software).
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II. 2- PRISE EN MAIN DU LOGICIEL RAYFRACT TRIAL
V 3.36
II .2-1- Présentation de l’interface
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II .2-2- Configuration du logiciel
L’étape de configuration de données ne se fait pas d’un clic.Il faudrait entre autres créer un
profile, extraire et importer les données en précisant l’extension .
Notons que les valeurs de configuration présentées plus haut ne sont pas insérées dans le
logiciel de façon hasardeuse ; il s’agit ici, des paramètres avec lesquelles on a configuré la
machine sur le terrain lors de l’acquisition de données et logiciel étant en connexion direct avec
Surfer11, c’est grâce à lui qu’on pourra afficher nos résultats.
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II .2-3- Affichage des données et prétraitement
La palette de données à notre disposition compte dix (10) sections comptant chacune
quarante-neuf (49) traces et présentent deux tirs e bout et 8 tirs centrales. Ces différentes sections
présentent des signaux remplis de bruit alors, il a tout d’abord été question de faire un traitement
afin d’éliminer le bruit sur nos sections.
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Figure 11:Exemples de données dépourvues de bruit et pointage
Il est important de noter ici que le pointage ou picking se fait sur les premières arrivées
c’est-à-dire au niveaux des tous premiers points d’inflexion sur les traces sismiques avec une
précision suffisamment élevée pour que les cartes à obtenir puisses nous donner des informations
correctes.
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III- RESULTATS, INTERPRETATION ET
COMMENTAIRE
Après avoir effectué le picking, nous avons appliqué la méthode de Smooth Inversion qui utilise la
méthode WET inversion et qui permet de ressortir 3 cartes dont : la carte du gradient de vitesse, du
modèle de couverture et du veloide.
Résultats obtenus à travers la méthode SMOOTH inversion dans Surfer
Figure 12:Carte du Gradient de vitesse obtenue par le modèle SMOOTH inversion sur Surfer 11
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Figure 13:Carte du modèle de couverture obtenue par le modèle SMOOTH inversion sur Surfer 11
Figure 14:Carte du veloide obtenue par le modèle SMOOTH inversion sur Surfer 11
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Méthode Deltat-V
Il s’agit d’un mode de traitement de données sismiques qui utilise la méthode XTV
(Distance entre les offsets, temps de propagation et vitesse apparente).
Figure 15: Gradient de vitesse obtenu par le modèle Delta-V sur Surfer 11
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Figure 16:Veloide obtenue par le modèle Deltat-V sur Surfer 11
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Méthode plus-minus ou temps-profondeur
Ici il est question de sortir un modèle de profondeur. Pour ce faire, il sera question
d’effectuer un second picking sur nos hodochrones avec les commandes appropriées avec pour
objectif de délimiter les ondes directes des premières ondes réfractées puis les premières des
secondes réfractées, ce qui divisera notre section en trois domaines : le socle, le sédiment et une
couche superficielle.
Commandes entre autres utilisées :
Touche de direction pour orienter le picking
Ctrl F1, Ctrl F2 pour effectuer le picking
F7, F8 pour quitter un hodochrone à un autre
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VITESSE en m /ms
Distance en m
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Figure 21:Modèle de vitesse obtenu avec la méthode plus-minus sur Surfer11
Le constat effectué au niveau du modèle et du gradient de vitesse est tel que : De 0 à 10m, la
vitesse des ondes est inférieure à 2500m/s ; de 10 à 20m, la vitesse est comprise de 2500 à
3500 m/s et enfin de 20 à 70m, la vitesse d’onde arrive de plus de 4500m/s.
Trois couches sont identifiées sur nos différentes cartes de modèles de couverture obtenus via
les Trois méthodes de traitement : le socle, les sédiments et la couche superficielle.
Nos différents modèles peuvent améliorer la résolution dans les tomogrammes résultants.
Nous le montrons avec des données synthétiques où le sommet du sous-sol est plus
nettement photographié avec un contraste de vitesse plus fort entre surcharge et sous-sol.
Plus la fréquence est basse avec une erreur moindre, plus le contraste de vitesse au sommet
du sous-sol est fort et plus le haut du sous-sol est peu profond, plus le dessus du sous-sol est
photographié.
Les modèles de vitesse obtenus ici peuvent aussi être interprétés sur deux bases : une base
géophysique qui consiste à faire des corrélations entre les vitesses de nos modèles et celles
théoriques et la seconde est géologique et consiste à faire une correspondance entre les vitesses
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du modèles et leur équivalent en terme de couche ou corps géologique. Elle est donc basée sur
les abaques de vitesse suivant :
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Figure 22:Abaques de vitesse
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CONCLUSION
La sismique réfraction est un outil particulièrement efficace utilisée dans le cadre de nombreux
projets de génie civil ; de prospection minière, d’hydrogéologie, d’environnement et/ou d’archéologie. Sa
rapidité de mise en œuvre et son cout raisonnable en font un outil indispensable à l’optimisation d’un
programme de reconnaissance. Avec le traitement manuel des données de réfraction sismique, il convient
de modéliser distribution de vitesse souterraine avec seulement quelques réfracteurs à vitesse verticale
constante. Cependant, avec de puissants ordinateurs de bureau et portables, nous trouvons qu'il est
approprié d'assouplir la modélisation conventionnelle de la vitesse de couche discrète en une modélisation
quasi-continue de la vitesse souterraine. En conséquence, les défauts et autres vitesses locales et les
anomalies structurelles associées peuvent désormais être imagés de manière plus fiable. Il a été démontré
que la véritable tomographie 2D basée sur les modèles initiaux obtenus avec la méthode Deltat-V
fonctionne bien .
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BIBLIOGRAPHIE
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