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MINISTERE DE L'HABITAT
(D.T.R.E6-1)
TRAVAUX D'ENDUITS
POUR BATIMENTS
2000
Président du Groupe :
Rapporteur :
Membres :
LE MINISTRE DE L'HABITAT,
ARRETE
Le Ministre de l'Habitat
Abdelkader BOUNEKRAF
PREAMBULE
Le Document Technique Réglementaire (DTR E6.1) -Travaux d'Enduit pour Bâtiment définit
les techniques de préparation et de mise en oeuvre des mortiers d'enduits à base de ciment,
chaux hydraulique naturelle, chaux hydraulique artificiel, chaux aérienne et de mélange plâtre
chaux aérienne, appliqués sur les supports ci-après :
SOMMAIRE
CHAPITRE I
1. Objet ................................................................................................................................7
2. Domaine d'application ......................................................................................................7
3. Règles générales .............................................................................................................7
CHAPITRE II
MATERIAUX ........................................................................................................................8
1. Liants ................................................................................................................................8
2. Sables, ................................................................: ...........................................................8
3: Eau ...................................................................................................................................9
4. Produits d'addition ............................................................................................................9
5. Colorants ........................................................................................................................10
6. Armatures d'accrochage .................................................................................................10
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
1. Généralités ……………………………………………………………………………………..29
2. Application ……………………………………………………………………………………...29
3. Protection des enduits à base de chaux – plâtre…………………………………………...30
CHAPITRE VI
1. Généralités ………………………………………………………………………………………31
2. Préparation du support …………………………………………………………………………31
3. Dosage du mélange ........................................................................................... ……….31
4. Application ……………………………………………………………………………………….31
CHAPITRE VII
ANNEXES
CHAPITRE I
1. OBJET
Commentaire 1 :
On entend par maçonnerie de petits éléments : les maçonnerie en pierres, briques ou blocs
de terre cuite, blocs en béton, blocs en béton cellulaire autoclave.
1.3. Maçonneries anciennes montées aux mortiers peu résistants à l'exclusion des
supports en terre crue (adobe, pisé, torchis).
2. DOMAINE D'APPLICATION
Ce document technique réglementaire s'applique aux enduits suivants :
Commentaire 2 :
3. REGLE GENERALE
Tous les supports, enduits et matériaux utilisés doivent être conformes aux
prescriptions techniques réglementaires en vigueur à savoir les D.T.R., normes et avis
techniques,
-7-
CHAPITRE II
MATERIAUX
1. LIANTS
Les liants utilisés ne doivent pas être éventés. Ils doivent être stockés à l'abri des
intempéries et de l'humidité.
Commentaire 3 :
Tout sac de liant entamé doit être utilisé rapidement ou refermé hermétiquement.
1.1. Ciments
Commentaire 4 :
Les ciments de classes de résistances élevées et les ciments spéciaux exigent des
précautions particulières lors de leur emploi. Ils doivent être utilisés sous forme de mortier
bâtard pour éviter les risques de fissuration.
1.2. Chaux
Les différentes chaux recommandées sont les chaux hydrauliques artificielles ou naturelles
et la chaux aérienne éteinte pour le bâtiment.
Commentaire 5 :
L’utilisation de la chaux aérienne produite dans les fours artisanaux est admise, à condition
qu 'elle soit convenablement éteinte avant son utilisation.
Le plâtre recommandé doit être un plâtre gros de construction, fabriqué sans aucun ajout.
2. SABLES
Les sables d'origine non naturelle ou issus de matériaux recyclés sont proscrits.
-8-
2.1. Granulométrie :
La granulométrie des granulats utilisés pour un effet décoratif doit être compatible avec
l'épaisseur de la couche dans laquelle ils sont scellés.
Commentaire 6 :
L’influence du taux de fines sur la qualité de l'enduit est importante. Ce taux de fines varie
selon la nature de la couche de l'enduit.
2.2. Propreté :
Le sable doit être propre. La propreté du sable employé doit être conforme aux
exigences de l'essai d'équivalent de sable. Dans le cas contraire, il doit répondre aux
exigences de l’essai au bleu de méthylène.
Le sable ne doit pas contenir de matières organiques, ni de sels nocifs et/ou solubles.
Commentaire 7 :
L’emploi de sable de mer insuffisamment lavé à l'eau douce risque de provoquer des
efflorescences.
3. EAU
L’eau de gâchage doit être propre, et ne doit pas contenir de produits nocifs tels que les
acides, les sulfates ou les matières organiques, qui peuvent modifier de façon importante
la prise du liant.
Son dosage doit être approprié â la fois à la nature du liant, du sable utilisé et de la couche
de l'enduit confectionné.
4. PRODUITS D'ADDITION
4.1. Adjuvants :
Les adjuvants seront choisis en fonction des caractéristiques que l'on veut améliorer,
notamment l'adhérence et l'imperméabilité.
Ils ne doivent pas présenter d'effets secondaires susceptibles d'altérer la qualité de l'enduit.
Ils doivent être compatibles avec le type d'enduit envisagé.
Commentaire 8 :
Chaque adjuvant doit faire l'objet d'un .avis technique et sera utilisé conformément aux
prescriptions de cet avis technique.
-9-
Les produits d'accrochage, le cas échéant incorporés à la première couche des enduits,
doivent être compatibles avec le support.
En outre ils doivent être utilisés conformément aux spécifications de leurs avis techniques,
ou celles fournies par le fabricant.
5. COLORANTS
Le dosage doit être conforme aux spécifications de leurs avis techniques, ou celles fournies
par le fabricant.
6. ARMATURES D'ACCROCHAGE
Les grillages et treillis métalliques doivent être protégés contre la corrosion par un traitement
du métal. Les dimensions des mailles sont comprises entre 15 et 30 mm. Les diamètres
des fils varient de 0,6 à 1,5 mm.
D’autres armatures telles que les treillis en fibres de verre et les armatures en P.V.C. peuvent
être utilisées.
Ces armatures doivent être utilisées conformément aux prescriptions de leurs avis
techniques.
-10-
CHAPITRE III
1. LES SUPPORTS
La surface du support doit être propre. Elle doit être débarrassée de toutes les salissures par
un nettoyage approprié. Selon la nature du support, on effectuera un lavage à grande eau ou
à la brosse métallique.
Selon leur nature et les conditions climatiques, les supports doivent être humidifiés
suffisamment à l'avance.
Commentaire 9 :
Les supports ne doivent présenter aucune pathologie (fissures actives par exemple) ou défaut,
de nature à compromettre le comportement de l'enduit.
Ces supports doivent être conformes aux prescriptions des documents techniques
réglementaires les concernant.
Les travaux d'enduits ne doivent être commencés que sur des maçonneries terminées
depuis un délai minimal d'un mois.
Les maçonneries enduites doivent être débarrassées de tout revêtement ancien friable ou
non adhérent, par un brossage à l'aide d'une brosse métallique.
Les joints sont dégarnis sur une profondeur de 10 à 30 mm selon leur état.
La maçonnerie est humidifiée 24 heures avant regarnissage des joints.
-11-
La tranche supérieure de l'enduit doit être protégée. Cette protection est assurée par :
- soit une toiture débordante;
- soit une saillie (comportant un rejingot et un larmier);
- soit une bavette ou couvertine.
Afin d'éviter les nuançages, il faut toujours utiliser la même quantité d'eau et garder le même
temps de malaxage d'une gâchée à l'autre. L'excès d'eau de gâchage doit être évité dans
tous les cas, car il donne des mortiers peu résistants qui se fissurent après séchage. En
aucun cas, le mélange ne doit être remouillé ou rebattu.
L'emploi de mortier ayant effectué un début de prise avec ou sans apport de liant frais est
interdit.
Les dosages en liant du mortier de chacune des couches constituant l'enduit doivent être
dégressifs, le plus fort étant pour la première couche.
Quel que soit le procédé choisi, l'application de l'enduit peut se faire suivant la méthode dite
"au jeté" ou "entre nus et repères", et ce, suivant l'état du support à enduire.
Les essais de convenance du mortier d'enduit avec la machine à projection doivent être
effectués avant le démarrage des travaux.
Cette méthode est utilisée pour les travaux courants lorsque le support est suffisamment
plan.
-12-
Après exécution des repères judicieusement placés et mis à l'aplomb, on applique une
règle sur les repères maintenus par des chevillettes.
Les nus sont alors exécutés en garnissant derrière la règle. Puis ces nus sont dressés,
leur épaisseur courante est fonction de, l'épaisseur de l'enduit. (Voir fig. 1).
L'enduit sera appliqué entre les nus et uniformisé à la règle.
Commentaire 10 :
On admet habituellement que les travaux d'enduit peuvent être effectués lorsque la
température est comprise entre 5 et 30°C.
Parmi les précautions spéciales à prendre au-dessus de 30°C on a
− la protection des supports contre un échauffement excessif,
− l'humidification dans la masse des supports desséchés.
Dans le cas de pluie persistante, il faut protéger l'enduit contre le délavage.
- 13 -
4.1.1. Joints :
Au droit des joints propres au gros oeuvre, l'enduit doit être interrompu sur toute son
épaisseur. Il ne doit pas recouvrir les dispositifs destinés à masquer ou protéger les joints
(voir fig. 2). Les dispositifs prévus à cet effet doivent être scellés ou fixés avant de réaliser
l'enduit.
Les joints à effet décoratif ne concernent que la dernière couche de l'enduit (voir fig. 3).
Extérieur
Dans le cas de la jonction entre supports de nature différente (poteau, chaînage, poutre), il
faut disposer à l'aplomb de cette discontinuité une armature d'accrochage (conforme au
paragraphe 6 du chapitre 2) débordant d' au moins 150 mm de part et d'autre de la jonction,
avant d'appliquer l’enduit. Cette armature est fixée au support au moyen d'agrafes
galvanisées ou tout autre moyen (voir fi g. 4).
Pour les autres cas se référer au D.T.R. E.2.4. "Travaux de maçonnerie de petits
éléments".
a) Cas d'un poteau d'angle(vue en plan) b) Cas d'une poutre (vue en élévation)
Fig. 4 - Jonction entre supports de nature différente
-14-
Dans le cas particulier des pièces métalliques ou en bois de faibles dimensions (5.150 mm) il faut
isoler le grillage du support par un papier (kraft) ou de la toile de verre (voir fig. 5).
Maçonnerie
Les arêtes (ou angles saillants) doivent être exécutées impérativement en même temps que
l'enduit. Elles peuvent être éventuellement protégées par des baguettes ou cornières
métalliques traitées contre la corrosion.
Dans les arêtes, on fixe une règle sur une face de l'angle pour réserver sur le retour
l’épaisseur de l'enduit (voix fig. 6).
Les cueillies (ou angles rentrants) doivent être exécutées lors de la mise en oeuvre des
premières couches de manière à ce que la couche de finition n'ait pas à jouer un rôle de
correction au droit de l'angle.
-15-
Dans les cueillies, il faut utiliser une règle dite à cueillie (règle de section canée de 40 à 50
mm de côté) ; voir fig. 7.
Maçonnerie
Les enduits intérieurs doivent être exécutés avant les enduits extérieurs.
Les enduits intérieurs avec une fonction d'imperméabilisation doivent être exécutés
conformément aux prescriptions prévues pour les enduits extérieurs.
Lorsque la fonction d’imperméabilisation n’est pas requise, ils peuvent être appliqués en
une ou deux couches en fonction de la nature du support et de l’aspect recherché.
Les enduits intérieurs horizontaux concernent les plafonds traditionnels constitués par la
sous -face du plancher destinée à recevoir l'enduit de manière à obtenir une surface plane.
Les plafonds présentant un aspect parfaitement lisse ne nécessitent pas l'application d'un
enduit, une peinture suffit pour leur habillage.
Les enduits intérieurs horizontaux doivent être exécutés avant les enduits intérieurs
verticaux.
- 16 -
Dans le cas du plafond plafonné, les enduits muraux sont réalisés à partir du raccord avec le
plafond jusqu'à 100 m m au - dessus du plancher (voir fig.8a).
Si un faux plafond non enduit est prévu, la partie du mur à enduire est comprise entre 100 mm au-
dessus du plancher et 100 mm au-dessus du niveau du faux plafond (voir fig.8b).
Les radiateurs et autres éléments installés devant les surfaces à enduire doivent être
démontés en temps opportun et les conduites en attente bouchées pour éviter la pénétration
du mortier d'enduit.
En présence des ébrasements de portes et de fenêtres, l'enduit doit se terminer au droit des
arêtes des baies de portes et de fenêtres. Dans le cas contraire, l'enduit se prolonge contre le
châssis, moyennant l'interposition d'un profilé d'arrêt de l'enduit.
Commentaire 11 :
Les éléments en menuiserie et le vitrage placés dans les locaux à enduire, doivent être
protégés : cette protection ne doit pas être complètement étanche à l'air.
-17-
CHAPITRE IV
EXECUTION DES ENDUITS
1. PRESCRIPTIONS GENERALES
Les enduits extérieurs à base de liants hydrauliques (ciment et/ou chaux) doivent être mis en
oeuvre soit :
- en trois couches dans le cas d'une application manuelle,
- en deux couches dans le cas d'une application mécanique.
Les enduits intérieurs à base de liants hydrauliques (ciment et / ou chaux) peuvent être mis
en oeuvre avec un nombre de couches réduit.
Les reprises dans l'exécution de grandes surfaces doivent être évitées en préconisant
l'appareillage en panneaux délimités par des joints créés au moyen de baguettes, et par
les éléments saillants (bandeaux ou autres). A défaut, les reprises doivent être faites dans
les endroits convenablement choisis pour les masquer.
Après sa mise en oeuvre, un enduit frais doit être immédiatement protégé de l'action des
intempéries et en particulier des rayons solaires et des vents desséchants. Cette
protection peut se faire par l'application d'un produit de cure, bâchage ou arrosage de
l'enduit encore humide tôt le matin ou tard le soir.
Ces dispositions sont complétées par l'Annexe 2 " Règles pratiques de mise en oeuvre ".
-18-
Commentaire 12 :
Dans les mortiers bâtards, à dosage global égal, la proportion de ciment du mélange doit être
d'autant plus faible que la classe du ciment est plus forte, tout en restant dans les limites
fixées.
-19-
Commentaire 13 :
L’annexe 4 du présent document technique réglementaire donne à titre indicatif les dosages
pratiques.
-20-
Les supports en blocs de béton, briques et blocs de terre cuite peuvent recevoir un enduit prêt
à l'emploi à base de liants hydrauliques, bénéficiant d'un avis technique favorable à leur
emploi sur ces types de supports.
-21-
Les supports en béton brut n'ont pas l'aptitude à recevoir directement sans préparation un
enduit de finition, en raison des tolérances de planéité et des difficultés fréquentes
d'accrochage qu'ils présentent. Pour y remédier, il est recommandé d'interposer un enduit
de dressement qui doit être appliqué avant l'enduit de finition.
Les supports en béton lisse nécessitant un enduit de dressement sont piqués ou sablés ou
simplement brossés ou lavés à l'eau à haute pression au décoffrage.
Commentaire 14
Lorsque le support en béton ne présente pas d'irrégularités de surface, le béton peut rester
brut.
Les enduits de dressement sont destinés à rattraper les irrégularités de surface des
parois et à assurer l'adhérence nécessaire à la bonne tenue de l'enduit de finition.
Ils peuvent servir de couche de finition ou être recouverts par les enduits de finition définis à
l'article 2.1.3 du présent. Chapitre.
L'enduit de dressement est constitué d'une seule couche de mortier de ciment adjuvante
(produits de reprise).
Lorsque les irrégularités du support ne nécessitent pas d'être corrigées par un enduit de
dressement, on peut appliquer :
• soit un enduit prêt à l'emploi à base de liants hydrauliques, bénéficiant d'un
avis technique favorable à leur emploi sur béton;
• soir une couche de finition tel que définie à l'article 2.1.3 du présent chapitre
Commentaire 15
Pour la finition à la tyrolienne les dosages en liant doivent être supérieurs à 350 kg tn3 de
sable sec.
-22-
Les enduits sur support en blocs ou éléments de béton cellulaire autoclave sont réalisés
obligatoirement en trois couches.
- 23 -
Les supports en blocs ou éléments de béton cellulaire autoclave peuvent recevoir un enduit
prêt à l'emploi à base de liants hydrauliques, bénéficiant d'un avis technique favorable à leur
emploi sur ces types de maçonneries.
L'exécution des enduits sur murs de soubassement anciens doit être effectuée après une
étude préalable au cas par cas. Elle doit tenir compte notamment de :
- l'état de dégradation du support,
- la nature et les caractéristiques du support,
- le type et la composition des joints.
Commentaire 16 :
La protection des murs de soubassement en béton cellulaire ne relève pas du présent DTR.
5.2.1. Enduits à base de liants hydrauliques appliqués sur la face intérieure enterrée des
murs de soubassement :
Les enduits sur la face intérieure enterrée du mur de soubassement peuvent être appliqués
dans les mêmes conditions que les enduits en deux ou trois couches suivant les prescriptions
indiquées au paragraphe 2 du chapitre 4.
Commentaire 17
5.2.2. Enduitsà base de liants hydrauliques appliqués sur la face extérieure enterrée
des murs de soubassement :
L'enduit est appliqué en deux couches. L'épaisseur moyenne cumulée des deux couches
doit être de 20 à 25 mm suivant les tolérances du type de support de façon à assurer en tout
point un recouvrement d'au moins 15 mm. L'enduit peut être appliqué manuellement ou à la
machine.
-24-
Ces enduits sont exclusivement réservés à des réfections sur des maçonneries
anciennes de moellons, briques, hourdées avec des mortiers de résistance médiocre et
éventuellement enduites.
Les joints friables ou non adhérents aux supports en briques ou moellons doivent être
dégarnis comme indiqué aux sous -paragraphe 1.3. Du chapitre 3.
Les joints et parements sont ensuite nettoyés à la brosse métallique, ou par sablage, ou
avec de l'eau sous pression. Vingt-quatre heures (24 h) avant regarnissage des joints ils
seront humidifiés par pulvérisation d'eau.
Les briques ou moellons altérés doivent être reprisés et remplacés.
Le regarnissage des joints dégarnis est exécuté avec un mortier de hourdage ayant la
même composition que le corps d'enduit.
Ils doivent être exécutés dans des conditions climatiques favorables : période ni trop
sèche, ni trop humide, température comprise entre 8 et 30 C.
Lors de la mise en oeuvra, et après coup, l'enduit doit être protégé contre la pluie, le soleil
et le vent par bâchage ou tous autres moyens pendant plusieurs jours.
-25-
L'emploi de ce type d'enduit nécessite une humidification du support entre chaque couche.
Ils doivent être exécutés dans des conditions climatiques favorables : température comprise
entre 8 et 30 °C.
La mise en oeuvre de ces enduits en période hivernale est à éviter. Leur protection contre la
pluie, et le vent par bâchage ou tous autres moyens est nécessaire au minimum un jour
après exécution.
-26-
Cette couche peut être réalisée avec la chaux aérienne comme indiqué au sous -paragraphe
6.1. Du chapitre 4.
Ces enduits peuvent être exécutés en deux outrais couches. La réalisation par projection
mécanique en deux couches pourra nécessiter l'incorporation d'adjuvant (plastifiant).
Le ciment prompt ne doit pas être utilisé seul, ni mélangé avec un autre ciment, ni avec de la
chaux hydraulique artificielle.
-27-
-28-
CHAPITRE V
1. GENERALITES
Ces enduits sont recommandés dans les régions à climat sec caractérisé par une faible
pluviométrie. Ils doivent être exécutés dans des conditions climatiques favorables :
température comprise entre 8 et 30 C.
Ces enduits peuvent être appliqués sur les mêmes supports que ceux indiqués dans le
présent D.T.R.
Le mélange de la chaux aérienne, plâtre et sable doit être effectué à sec ; ce mélange peut
se faire sur le chantier dans un malaxeur à axe vertical.
2. APPLICATION
-29-
Commentaire 18 :
Après l'enduction du mur, la maçonnerie ne doit pas être le siège d'infiltrations d'eau, qui
seraient la cause d'une dégradation de l'enduit.
- le ruissellement d’eau, la façade doit être recoupée dans sa hauteur à chaque niveau de
plancher par un bandeau recouvert de zinc muni d'une goutte d'eau. La pente de ce bandeau
doit être importante et tournée vers l'extérieur (voir fig.9).
Bandeau de
façade
Hauteur
d'étage
-30-
CHAPITRE VI
EXECUTION DES BADIGEONS A LA CHAUX AERIENNE OU
CHAUX HYDRAULIQUE NATURELLE
1. GENERALITES
Les peintures à la chaux autrement appelées badigeons sont réalisées sur des supports
enduits, lissés, frottés ou décoratifs pour donner un aspect uniforme aux couleurs et aux
matériaux.
Ils peuvent avoir un effet curatif de bouchage sur les enduits micro -fissurés ou faïencé, et
rattraper des défauts d'aspect (gâchage, plan d'échafaudage, mauvaise dispersion des
colorants). Ils sont réalisés en deux ou trois couches.
2. PREPARATION DU SUPPORT
Les badigeons s'appliquent sur des fonds solides, propres et non farineux. Ils ne peuvent
trouver leur adhérence sur des enduits contenant des imperméabilisants et sur les
peintures aux résines de synthèse. Ils sont exécutés 2 à4 heures après la couche de
finition. Ils sont, dans ce cas appelés "à la fresque". Passé ce délai, ils ne pourront être
appliqués avant complète siccité du support (pour que le liant ait bien carbonaté). Dans ce
cas, les badigeons sont "à sec". L'humidification du support avant chaque couche est
nécessaire en période sèche, très ensoleillée ou ventée, sur fond très absorbant.
3. DOSAGE DU MELANGE
4. APPLICATION
Dans un récipient adapté aux quantités à préparer, le mélange doit être remué
fréquemment pour éviter le dépôt.
Ils s'appliquent à la brosse pour assurer une bonne adhérence, par couches croisées pour
garantir un bon aspect.
Les délais d'application entre couches varient selon les conditions climatiques et la nature
du support. Ils sont généralement de 6 à 24 h.
Il n'y a pas de délai d'ouvrabilité pour la chaux aérienne mais, après 6 h, les mélanges à
la chaux hydraulique deviennent farineux et instables.
Commentaire 19 :
Il faut éviter d'appliquer les badigeons pendant les périodes de grand froid, de forte
chaleur ou en périodes de pluie.
-31-
CHAPITRE VII
1. EXIGENCES DE QUALITE
1.1. Aspect :
Un enduit fini doit présenter un état de surface régulier, de teinte uniforme, soigné. Il doit être
exempt de cloques, soufflures, gerçures, fissures, et de traces de reprise. Les arêtes doivent
être sans écornures, ni épaufrures. La mise en place des joints doit avoir un aspect final
décoratif. Les joints doivent être rectilignes.
Pour le cas des enduits à deux couches,' l'uniformité d'aspect ne peut être garantie sans
peinture ou couche de finition.
1.2. Planéité :
La tolérance de planéité mesurée par la flèche prise sous une règle de 2 m doit être au plus
égale aux valeurs suivantes :
- enduit courant exécuter suivant la méthode dite "au jeté" : 10 mm
- enduit courant exécuté suivant la méthode dite "entre nus et repères" : 5 mm
- enduit décoratif :2,5 mm
Cette spécification ne s'applique qu'aux enduits exécutés entre nus et repères. L'enduit
appliqué dans ces conditions sur des supports verticaux doit présenter une tolérance de
verticalité de 15 mm par hauteur de 3 m.
1.4. Adhérence
Les enduits doivent adhérer au support. L'adhérence s'apprécie par des coups portés sur
l'enduit à l'aide d'un maillet, les coups ne doivent pas sonner le creux. En cas de doute
persistant, la vérification est faite par surface d'enduit d'au moins 50 m2, en effectuant trois
carottages traversant toute l'épaisseur de l'enduit en des points choisis au hasard. Le taux
d'adhérence est la moyenne arithmétique des taux d'adhérence constatés en chacun des
points ; ce taux d'adhérence ne devra pas être inférieur à 0,3 MP a.
-32-
1.5. Imperméabilité:
Il s'agit d'une exigence essentielle pour les enduits extérieurs. Elle doit être assurée de
manière uniforme sur toute la façade, et particulièrement aux points singuliers. La teinte
foncée, l'apparition de fissures, de traces d'humidité ou de lessivage peuvent constituer des
indices d'insuffisance de la perméabilité. En cas de doute, la vérification est faite â l'essai dit
de (la boite de perméabilité).
2. ESSAIS DE CONTROLE
En cas de non conformité aux exigences de qualités des enduits réceptionnés, on aura
recours à des essais de contrôle qui devront être menés par un laboratoire agréé.
- 33 -
ANNEXES
ANNEXE 1
Dans les différents dosages, les volumes indiqués pour les sables supposent qu'ils sont à
l'état sec. Cependant dans la pratique, les sables sont toujours plus ou moins humides ; il en
résulte que leur volume est à majorer par suite du foisonnement qu'entraîne la présence
de l'eau.
Ce foisonnement peut atteindre des valeurs relativement importantes et, si l'on n'en tient pas
compte dans le cas de sables humides, le dosage réel de celui-ci en volume conduit à un
sous -dosage en sable préjudiciable à la bonne composition du mortier et à son ouvrabilité
en particulier. Le foisonnement est fonction du degré de finesse du sable et de sa teneur
en eau.
Des études ont permis d'avoir des précisions à ce sujet, en particulier le foisonnement des
sables usuels 0/5 mm en fonction de leur module de finesse jusqu'à une teneur en eau de
12 °/a.
Les sables fins présentant une surface spécifique beaucoup plus grande que les sables
grossiers, il en résulte que leur foisonnement est beaucoup plus important.
Le foisonnement du sable de granularité habituelle 0/5 mm a été étudié en faisant varier le
degré de finesse de ce sable en le c o m p o s a n t à partir des sables élémentaires en
proportions diverses. Les résultats sont représentés sur la figure ci-dessous.
Il est à remarquer que, pour ces sables, le module de finesse le plus usuel est en général
de l'ordre de 2,5 à 3,0 et que leur teneur en eau est souvent de 3 à 6 % ; on peut en
conclure que, sauf étude plus détaillée du problème, on peut, en première et grossière
approximation, considérer qu'il faut prendre en compte un coefficient de foisonnement de +
25 %.
Le tableau ci-dessous donne à titre indicatif les corrections à apporter pour des dosages
au seau ou à la brouette, en fonction de la teneur en eau du sable.
Nature du sable Sable sec Sable Sable saturé
Teneur en eau du (5 à 10 %) (10 à 20 %) (20 à 25 %)
Seau de 10 litres 0 - 1 litre 1 - 2 litres 2 - 2,5 litre
Brouette de 60 litres 0 - 6 litre 6 - 12 litres 12 - 15 litres
-35-
ANNEXE II
2. Lors du choix des rapports des mélanges, il faut éviter les mortiers riches en liants qui ne
donnent pas la solidité requise, lequel ont tendance à poudrer en surface.
3. Quant on choisit un type de mortier, il faut se rappeler qu'un enduit extérieur doit non
seulement offrir une protection contre l'humidité provenant des précipitations, mais permettre
un échange suffisant d'humidité avec l'air du local.
4. Dans le cas des enduits lissés, il ne doit pas se former à la surface une couche riche en
eau et en liants, laquelle contrarie la progression du durcissement du mortier et provoque
des fissures de retrait. Il faut donc attendre que le mortier "tire" avant de le talocher.
5. Les surfaces des enduits frais doivent être protégées contre une dessiccation trop rapide
à la suite de rayonnement solaire ou de vent sec.
6. Il ne faut pas appuyer fortement sur le bouclier, le lait de ciment superficiel forme une
pellicule qui risque de se faïencer du fait du dosage excessif, d'où les précautions suivantes :
7. Il est interdit de poudrer l'enduit au ciment pur sous prétexte de hâter ou de faciliter le
talochage, ce qui donne un lissage trompeur qui se traduit infailliblement par un faïençage.
-36-
ANNEXE III
-37 -
-38-
ANNEXE IV
DOSAGES PRATIQUES
Dosages exprimés en seau de IO litres pour un volume de 100 litres de sable sec
Nature
de Nature DOSAGES RECOMMANDES
de la couche
du liant en liant en mélange de liants en volume
Première 50 à 60 Kg 50 à 60 Kg
Ciment 4 seaux de ciment
(gobetis)
3 seaux de chaux
Chaux hydraulique 25 à 35 Kg 25 à 35 Kg hydraulique
(corps de finition)
Ciment 5 à 20 Kg 1 seaux de
et 25 à 35 Kg Avec 2 seaux de
Chaux hydraulique 10 à 30 Kg chaux aérienne
-39-
ANNEXE V
OUTILLAGE DE L'ENDUISEUR
-40-
ANNEXE VI
TERMINOLOGIE
A
Adjuvant : Produit chimique que l ' o n incorpore en faible proportion dans le béton et mortier,
afin de modifier, d'améliorer, ou de compléter certaines de leurs caractéristiques.
Adobe : Petite brique d'argile, de sable avec une faible quantité de paille hachée ou d'un
autre liant et d'eau puis séchées au soleil dans son moule de bois.
B
Baies : Désigne toute ouverture pratiquée dans un mur ou dans une toiture, ayant pour
objet le passage ou l'éclairage des locaux.
Balèvre : C'est une saillie, ressaut ou désaffleurement, sur le parement des bétons, des
pierres ou du bois. Elle peut correspondre aussi à des bavures de mortier séché dans les
joints des planchers de coffrage.
Bandeau : Bande horizontale saillante qui règne sur le pourtour d'un bâtiment.
Bavette : Bande ou feuille étroite de métal rapportée sur un ouvrage ou une jonction
d'ouvrage, pour les abriter des ruissellements de l'eau de pluie.
Berthelée : Truelle à deux tranchants, dont un dentelé et l'autre droit, utilisée pour
dresser par raclage, puis pour couper les enduits frais.
Béton caverneux : C'est un béton dont la faible proportion ou même l'absence de sables,
charges et matières fines, a pour effet l’enrobage seulement partiel des granulats par le liant,
avec pour conséquence la formation de nombreuses cavités.
Béton cellulaire : C'est un matériau léger constitué d'un mortier fluide de liant (ciment ou
chaux), de sable fin et d'un ajout tel que la poudre d'aluminium, qui génère par réaction
avec la chaux, la formation de petites inclusions gazeuses. Après moulage les blocs sont
autoclaves.
Béton de granulats légers : C'est un béton léger comportant une proportion importante de
granulats de faible densité.
Bouclier : Taloche rigide de maçon à semelle de bois ou d'acier. Il sert d'une part à porter
le mortier ou l'enduit à appliquer à la truelle, d'autre part à dresser, à resserrer l'enduit.
Brique de terre cuite : Matériau céramique préfabriqué, à base d'argile cuite, dont les
formes géométriques sont obtenues soit par moulage, soit par extrusion (filage). Elles
peuvent être pleines ou perforées horizontalement ou verticalement.
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C
Calepin : Le plan de détail d'un revêtement ou d'une surface à enduire dans laquelle on
doit tracer des joints.
Calfeutrement : Garnissage d'un espace étroit et allongé (joint, fente, etc.), avec un
matériau en général compressible, éventuellement étanche ou isolant.
Châssis : Cadre rectangulaire de menuiserie mobile ou parfois fixe, qui compose le vantail
d'un volet, d'une porte, etc.
Chemin de fer : Grattoir composé de lames d’acier, non parallèles à dents fines serties dans un
socle à poignée. Il sert à dresser et à ragréer la pierre de taille, et à divers raclages en
maçonnerie.
Cloison : Désigne toute paroi verticale de distribution des locaux et de séparation verticale
entre les volumes intérieurs d'un bâtiment, à l'exception des murs de refends.
Cloison de doublage (contre -cloison) : Ce n' est pas une cloison à proprement parler, mais une
paroi rapportée contre ou a quelques centimètre de la face intérieure d'un mur de
maçonnerie porteuse, ou d'une cloison séparative.
Cornière métallique : C'est un profilé de métal méplat plié dans le sens de sa longueur. La
cornière est un des composants usuels de toute ossature ou charpente métallique.
Couvre joint : Profilé à dispositif d'ancrage inséré dans les joints de structure et de
dilatation ménagés dans les dallages de béton et les murs des façades.
Cuvelage : Ouvrage d'étanchéité des parois d'un local souterrain, d'une cuve, d'un
réservoir, etc, réalisé avec un enduit étanche (mortier fortement hydrofugé, ou de résines
synthétique).
D
Dresser un enduit : Rendre plan, mais pas nécessairement lisser l'enduit.
Dressage : Action de dresser, aplanissage, équarrissage ou équerrage d'enduit.
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E
Ebrasement : Il désigne seulement l'évasement des tableaux intérieurs d'une ouverture
à partir des montants latéraux du bâti dormant.
Enduit de lissage : Nom donné aux enduits fins à caractère autonivelant ou autolissant
spécialement formulés pour constituer rapidement une couche de préparation très plane
sur les planchers en béton et chapes inégales avant la pose de revêtement de sols.
Enduit de ragréage : Mortier hydraulique fin destiné à corriger les défauts et accidents de
planéité les maçonneries de béton.
F
Foisonnement : Accroissement du volume apparent des minéraux, consécutif à leur
fragmentation par extraction ou à leur manipulation en vrac. Dans le cas du sable, le
foisonnement est lié à leur humidification : l'eau cheminant par capillarité enrobe chacune
des particules et s'interpose entre elles, les espaçant légèrement les unes des autres ;
d'où un gonflement apparent (plus le sable est fin, plus il foisonne).
G
Gerçure : Craquelure, ou fissure de retrait d'un enduit.
Goutte d'eau : Petit canal en quart-de-rond à la sous -face d'un élément saillant exposé à la
pluie (appui, bandeau, etc.). Elle interrompt le cheminement de l'eau et le contraint à
tomber au lieu de ruisseler sur la façade.
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Granulat : Tout cons d tuant inerte d'un mortier ou d'un béton est appelé granulat (plutôt que
agrégat qui est l'appellation ancienne). Selon leurs dimensions, les granulats prennent les noms
de cailloux, de gravillons, de sables ou de fillers.
I
Imperméabilisant : Désigne certains produits dont l'application améliore l'imperméabilité
superficielle des parois et matériaux.
J
Joint de fractionnement : C'est un joint ménagé dans les grandes surfaces de façon à les
recouper en panneaux d'une douzaine de m2, pour éviter les défauts de reprise.
Joint de gros oeuvre (de dilatation ou de rupture) : Joint prévu entre deux parties d'une
construction afin que puissent se produire des mouvements relatifs, perpendiculairement à
ces joints, en raison de la dilatation thermique.
L
Larmier : En maçonnerie à l'origine, moulure saillante d'une corniche, d'un bandeau ou de
tout élément en entablement dont le profil comportait une goutte d'eau contraignant les eaux
pluviales. à s'égoutter vers l'extérieur au lieu de ruisseler sur la façade. Aujourd'hui le larmier
désigne souvent la goutte d'eau elle-même, ou coupe -larme, c'est-à-dire la cannelure
creuse, contre-profil d'un quart-de-rond ménagée en sous -face des appuis et ouvrages
saillants d'une façade.
Lissage : Suppression de toute aspérité à la surface d'un enduit ou d'un joint avant
durcissement; avec un outil métallique (taloche, truelle ou fer à joints).
M
Moellon : Petit bloc de pierre calcaire, soit brut, soit équarri et plus ou moins taillé, utilisé pour
la construction des murs en pierre maçonnés.
N
Nuançage : Altération plus ou moins localisée de la couleur d'un revêtement, caractérisée
par une modification graduelle de sa teinte.
Ossature : Ensemble des éléments de stabilité qui composent la structure porteuse, le squelette
ou la carcasse d'un édifice, d'une voûte et qui assurent leur rigidité et leur stabilité. Les poteaux
et les chaînages composent l'ossature des façades.
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P
Pignon : Mur extérieur qui porte les pannes d'un comble, et dont les contours épousent la forme
des pentes de ce comble.
Pisé : Maçonnerie rurale rustique en terre grasse argileuse, triturée avant l'emploi. La terre
à pisé était soit utilisée telle quelle soit additionnée de cailloux, tuileau pilé, sable, etc.
Plasticité : Aptitude du matériau à épouser les formes des banches, coffrage et moules, ou à
se prêter aux formes que lui imprime un outil (truelle, lisseuse, taloche, etc.).
Produit d'accrochage : C'est un produit appliqué sur un subjectile avant la mise en oeuvre du
revêtement, pour favoriser ou améliorer son adhérence sur le support.
R
Rabotage : Action de corroyer, de tirer, d'élégir, d'ajuster, avec un rabot et son résultat.
Elimination d'une certaine épaisseur de matériau par fines couches successives, par
déplacement sur la surface, d'un outil qui ne travaille que dans un sens (rabot) ou par
déplacement de la pièce contre un outil à lames (raboteuse).
Ragréage : Enduction partielle ou discontinue sur une maçonnerie d'un mortier fin spécial
pour obturer les cavités (bullage, épaufrures) et niveler les défauts de surface afin d'obtenir
une surface plane et unie et de pouvoir y appliquer une peinture ou un enduit plastique.
Rejingot : Bord relevé à l'arrière d'un appui de baie, sur lequel repose la pièce d'appui
traverse basse du dormant d’une croisée.
Renformis : Mortier appliqué en forte épaisseur sur tout ou une partie d'une maçonnerie
pour la dresser et corriger d'importants défauts de planéité, avant l'application de l'enduit.
S
Sablon : Appareil portatif de projection pneumatique des mortiers fins.
Saigne : Petite tranchée rectiligne pratiquée dans une paroi murale, en particulier pour y
encastrer un conducteur électrique sous tube.
Saillie : Elément, corps d'ouvrage, membre d'architecture qui est en avant de l’alignement ou
du nu d'une façade. Ce sont les balcons, corbeaux, corniches, etc.
Serrage : Opération essentielle de la mise' n place des mortiers sur les parois, qui consiste à
améliorer leur compacité. Le serrage des enduits se fait par talochage, un bon serrage doit
avoir pour effet de supprimer les interstices, d’évacuer au maximum les inclusions d'air du
matériau, et d'améliorer l’enrobage des granulats.
Siccité : Etat, qualité de ce qui est sec. Résultat d'une dessiccation, d'une déshydratation.
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T
Taloche : Planchette de bois munie d'un manche utilisée pour porter et appliquer les enduits.
Talochage : Effectuer avec une taloche l'étalement, la répartition ou le surfaçage d'un enduit.
Terre crue Qualifie la terre utilisée comme matériau de construction, soit sous forme de
blocs de terre comprimée, non stabilisée ou stabilisée, soit sous forme de briquettes
moulées, simplement séchées au soleil.
Torchis : Mortier de terre grasse mélangée avec la paille ou du foin haché, et parfois avec de
la chaux.
Truelle : Outil utilisé surtout par le maçon, le plâtrier, etc. Pour maçonner des scellements,
obturations, etc.
Tyrolienne : Machine portative de projection des mouchetis (tyroliens), elle projette des
gouttelettes de mortier gâché clair à travers un large orifice tenu face au mur.
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C.N.E.R.IB.
PAO - CNERIB