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I-Introduction
V-Turbomachine
VI- La turbine
VII- Rendement de la turbine
conclusion
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, nous tenons à remercier tout d’abord ALLAH pour
nous avoir éclairé notre vie, renforcé notre courage pour achever notre formation et
atteindre nos objectifs dans les meilleures conditions.
I-Introduction :
L'énergie électrique est sans conteste l'une des formes d'énergie les plus utilisées
de nos jours. Depuis sa première production au XVII" siècles elle a marqué de façon
considérable le mode de vie des hommes et est devenue l'une des sources d'énergie les
plus courantes dans la vie quotidienne. Ses domaines d'applications sont nombreux et
elle est préférée à beaucoup d'autres. D’une pan parce que pas, ou peu polluante et
aussi parce qu'elle s'est révélée être l'une des formes les plus faciles à produire.
I1 existe en effet différents moyens de production de j'énergie électrique. Dans
les centrales hydroélectriques par exemple on utilise à la source l'énergie hydraulique
qui sen à produire de l'énergie mécanique convertie par la suite en électricité. Dans les
centrales thermiques, C’est l'énergie calorifique qui est utilisée pour produire de
l'énergie cinétique, loque Ile sera convertie en énergie mécanique, puis en énergie
électrique.
Les centrales les plus répandues dans le monde (plus de 64%) sont Les centrales
thermiques à flamme comme celle de JIJEL, car le gaz, le charbon ou le fioul qu’elles
utilisent, comme combustibles, sont des ressources naturelles abondantes. ces
centrales constituent pour l’un des moyens les plus efficaces pour faire face aux
variations de demande d’électricité, et notamment aux pics de consommation.
Flexibles et réactives, elles sont capables de produire de l’électricité très rapidement
et peuvent donc être sollicitées à tout moment.
La centrale de JIJEL est située au bord de la mer méditerranée, elle est implantée à
10 km à l’est de chef lieu de wilaya à proximité : du port de DJENDJEN , L’aéroport
FARHAT ABBAS et de La route nationale 43.
La centrale de JIJEL est une centrale thermique à flamme fonctionne grâce à la
combustion de gaz naturel ou de fuel dans une chaudière à vapeur. La chaleur des gaz
de fumées et des flammes sert à chauffer la tuyauterie de la chaudière et transforme
progressivement l'eau qui y circule en vapeur. Les gaz de fumées s’échappent par la
cheminée. La vapeur fait tourner la turbine à vapeur, qui à son tour entraîne
l’alternateur pour produire l’électricité. Le transformateur élève la tension du courant
produit, avant qu’il ne soit injecté dans le réseau de transport.
Cette centrale est composée principalement de 3 groupes chacun ayant une puissance
nominale de (210 MW).
IV- Les auxiliaires de la centrale :
Avant d'être utilisée pour la chaudière dans des conditions extrêmes de
température et de pression, l'eau de mer est préalablement dessalée et déminéralisée
puis conditionnée de sorte à obéir pour respecter les normes strictes d’exploitation.
- Méthode du multiflash :
C’est un procédé développé dans les années 70. Il est aujourd’hui le procédé le
plus utilisé au monde. L’intérêt du multi flash réside dans son faible coût énergétique.
En effet, plus la pression est basse, plus la température à laquelle l’eau passe à l’état
gazeux est faible.
- l’osmose inverse :
- Le Lit Mélangé met en œuvre un seul réservoir chargé d’un mélange de résine
cationique forte régénérée sous forme H+ et de résine anionique forte
régénérée sous forme OH-, Les lits mélangés permettent d’obtenir des fuites
ioniques extrêmement faibles, c'est-à dire: Des eaux dont le pH est très proche
de 7, des teneurs en silice dissoute inférieures à 10 μg/litre et une conductivité
comprise entre 1 et 0,055 μs.
L’hydrogène est produit par électrolyse de l’eau.qui est l’une des technologies les
plus anciennes et maîtrisées, L’hydrogène est donc produit sur le site par un
électrolyseur qui décompose l’eau en hydrogène et en oxygène selon les réactions
suivantes :
- à la cathode (négative) 4 H + 4 e- 2 H2
- -
- à l’anode (positive) 4 OH + 4 e O2 + 2 H2O
- soit globalement 2 H2O 2 H2 + O2
Une fois redressé, le courant continu parcourt des électrodes (anode et cathode)
placées dans une solution alcaline. L'oxygène est rejeté dans l’atmosphère et
l'hydrogène est purifié dans un "déoxy-sécheur" (qui élimine les traces d'oxygène et
de vapeur d'eau). On obtient ainsi un hydrogène de haute pureté. Le rendement global
est d'environ 65% compte tenu des consommations des auxiliaires (pompes,
redresseur, échangeur).
V-Turbomachine
Une turbomachine est une machine tournante qui réalise un transfert d’énergie
entre son arbre propre, et un fluide en mouvement. Ce transfert peut s’effectuer dans
les deux sens :
- une récupération de l’énergie du fluide sur l’arbre de la machine (fonction
réalisée par les machines de type turbine) ;
- une augmentation de l’énergie du fluide par fourniture d’énergie mécanique
sur l’arbre de la machine (fonction réalisée par les machines de type
compresseur, ventilateur, pompe…).
VI- La turbine :
La turbine transforme l’énergie thermique disponible de la vapeur provenant de la
chaudière en un mouvement de rotation de l’arbre. Le travail mécanique produit sert à
entrainer l’alternateur.
*) Les turbines à réaction : dans lesquelles la détente est répartie entre les
aubages fixes et mobiles. Le degré de réaction est défini par la répartition de la détente
entre les aubages. Elles se prêtent mieux aux étages à basse pression et leur coût est
plus faible.
Constitution et fonctionnement
La turbine est une machine à une ligne d’arbre composée de corps HP, MP et BP.les
rotors de la turbine et de l’alternateur sont accouples rigidement.il sont en acier
forge.la vitesse nominale de la turbine et de 3000 tr/min.
Le corps HP est équipé d’un étage de réglage pour régulation par groupes de tuyères,
soupapes de réglage, des clapets de nom retour pour empêcher le reflux de vapeur
chaude du resurchauffeur ver le corps HP
La vapeur resurchauffée est admise un corps MP après avoir franchi des ensembles
combines vanne d’interception-soupape moderatrice.des gaines de liaison relient le
corps MP au corps BP.des soutirages de vapeur sont prévus en plusieurs endroits de la
turbine
Les diaphragme :Ce sont des disques en deux pièces, à joint diamétral, portant les
aubages distributeurs à leur périphérie. On les réalise soit en fonte ou acier moulés,
soit en tôle soudées
Le vireur : Le vireur a pour rôle de faire tourner l’arbre de la turbine avant le démarrage
et à l’arrêt pour soit pour un refroidissement (à l’arrêt) ou pour un échauffement (au
démarrage) afin de prévenir une déformation du rotor. Il existe différents types électrique,
hydraulique , Vireur à embrayage et cliquet. La ventilation est assurée par les aubages
pendant la rotation de manière à assurer un équilibre thermique entre les différentes parties de
la turbine. L’opération de virage au démarrage est précédée d’un soulèvement de la ligne
d’arbre afin de réduire le couple de démarrage. Le vireur est situé au niveau d’un palier, le
plus souvent en bout d’arbre dans le palier de commande.
. Boites étanches :
Les boites étanches sont des garnitures à labyrinthes qui sont parcourues axialement
par la vapeur. Au niveau des sorties du rotor ou traversées d’arbres la vapeur risque de sortir
le long de l’arbre (fuites externes). Ces garnitures ou labyrinthes ont pour but de réduire les
fuites. Ils sont constitués de lamelles en acier introduites de part et d’autre dans la partie
mobile et partie fixe. Les labyrinthes sont insuffisantes pour assurer une étanchéité parfaite,
alors de la vapeur dite vapeur de brassage est introduite pour s’opposer aux fuites
efficacement. Pour certains corps BP, on trouve des labyrinthes uniquement dans la partie
fixe.
Condenseur : est un échangeur de chaleur traversé par l’eau de mer qui représente
la source froide du cycle thermodynamique conditionné par le vide dans l’enceinte où
se condense la vapeur provenant de l’échappement du corps BP.
Pompe d’extraction : 1ere et 2eme étages pompe l’eau condensée vers la bâche
alimentaire en passant par le poste de purification turbine et les réchauffeurs basse
pressions, l’éjecteur, le condenseur de buées à éjecteur et le condenseur de buées sans
éjecteur.
Dégazeur :
-assurant un dégazage physique de l’eau d’extraction (extrait les gaz dissout par
pulvérisation pour empêcher toute oxydation ou corrosion).
2)-Variation du nombre des tuyères actives à l’admission la premier roue (réglage par
admission partielle).
Surveillance de la turbine
Outre les capteurs et indicateurs de pression, de température, de vitesse
et de position des robinetteries, le système de surveillance de la turbine
comprend des équipements permettant de mesurer et d’indiquer les
paramètres suivants :
- dilatations absolues mesurées sur les corps de paliers avant et
arrière du corps HP
- dilatation différentielles entre la ligne d’arbre et les corps de la
turbine mesurée en différents points
- vibrations absolues des corps de paliers mesurées sur tous les corps
de paliers de la turbine
- vibrations relatives de l’arbre mesurées sur tous les corps de paliers
de la turbine
-
1 Cylindre HP
2 Cylindre MP
3 Cylindre BP
4 Paliers d’appui
5 Palier d’appui – axial
6 Accouplement des rotors HP, MP
7 Endroits d’appui des moteurs des corps de la turbine sur les corps des palies par
les clavettes transversales
8 Capteur de l’allongement relatif du rotor HP
9 Capteur de l’allongement relatif du rotor MP
10 Capteur de l’allongement relatif du rotor BP
11 Point fixe de la turbine
12 Appuis glissants
13 Indicateur de l’allongement absolus du cylindre MP et la partie BP
14 Indicateur de l’élargissement absolu des cylindres HP et MP
15 Capteur du déplacement axial
-
Alimentation en huile
Un circuit d’huile commun est prévu pour le graissage, le
refroidissement des paliers, la commande et régulation , la
manœuvre des servo-moteurs réglantes hydraulique et dispositifs de
sécurité et de protection ainsi que l’entrainement du vireur
hydraulique.la pompe principale entrainée par l’arbre de la turbine,
aspire l’huile dans la cuve a huile. Les pompe de secours assurent
l’alimentation en huile pendant les démarrages et les mises à l’arrêt,
en virage et en cas de défaillance de la pompe principale
Pompe atelée
Rendement thermique :
p
ηt =
∑ ( m j . Δh j )
¿
m j : Sont les débits masse des fluides auxquels la chaleur est ajoutée.
pb
ηt = ¿ ¿
m 1 . (h1 −h1l )+m3 ( h3 −h2 )
¿
Pour limiter l’importance des corrections, il peut être judicieux d’inclure dans
le calcul, par des termes supplémentaires, des débits importants en masse ou en
chaleur contenue qui existent dans le cycle pour des raisons techniques.
1
Cs=
ηt
La consommation spécifique de chaleur ainsi calculée s’exprime en kW/kW =
kJ/kW.s = 1. Les valeurs de consommation spécifique de chaleur exprimées avec
d’autres unités peuvent être facilement converties en valeurs de rendement thermique
par des formules appropriées.
Rendement thermodynamique :
Pour une turbine recevant la totalité de la vapeur dans un seul état initial et
l’évacuant à une pression inférieure (turbine à contre – pression ou à condensation
sans réchauffage de l’eau alimentaire et sans resurchauffe) le rendement
thermodynamique est la mesure la plus appropriée de la performance. Il est définie
comme étant le rapport entre la puissance fournie par la turbine et la puissance
isentropique (produit du débit de masse de vapeur et de la chute d’enthalpie qui serait
obtenue pour une détente isentropique entre les conditions initiales de vapeur et la
pression à l’échappement).
p
ηtd = ¿
m Δh S
Correction du rendement thermique ou thermodynamique :