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GÉNIE CIVIL OPTION GÉOMÈTRE TOPOGRAPHE
GÉNIE CIVIL OPTION BÂTIMENT
GÉNIE CIVIL OPTION TRAVAUX PUBLICS

PREPA BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR / SESSION 2020

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MATHÉMATIQUES
MATHÉMATIQUES 
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‘’échec et mat’’ aux MATHS en GENIE CIVIL Par M. INHDRHEINH au 59882287


PREPA BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR / SESSION 2020

FILIÈRES INDUSTRIELLES:
- GENIE CIVIL OPTION GÉOMÈTRE TOPOGRAPHE
- GENIE CIVIL OPTION BÂTIMENT
- GENIE CIVIL OPTION TRAVAUX PUBLICS

EPREUVE COMMUNE: MATHEMATIQUES

SUJET 1
EXERCICE 1
Les trois parties de cet exercice peuvent être traitées indépendamment.

Partie A: RÉSOLUTION D’UNE ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE.

On considère l’équation différentielle (𝑬): 𝒚′ − 𝟐𝒚 = 𝒆𝟐𝒙


où 𝒚 est une fonction de la variable réelle 𝒙, définie et dérivable sur ℝ, et 𝒚′ sa fonction
dérivée.
1. Résoudre sur ℝ l’équation différentielle: (𝑬𝟎 ): 𝒚′ − 𝟐𝒚 = 𝟎
2. Soit 𝒉 la fonction définie sur ℝ par 𝒉(𝒙) = 𝒙𝒆𝟐𝒙 .
Démontrer que 𝒉 est une solution particulière de (𝑬)
3. En déduire l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (𝑬)
4. Déterminer la solution particulière 𝒇 de l’équation différentielle (𝑬) qui vérifie la
condition 𝒇(𝟎) = −𝟏

Partie B: ÉTUDE D’UNE FONCTION.

Soit 𝒇 la fonction définie sur ℝ par 𝒇(𝒙) = (𝒙 − 𝟏)𝒆𝟐𝒙


Le plan est rapporté à un repère orthonormé (𝑶, 𝑰, 𝑱). (Unité graphique: 𝟐 𝒄𝒎 ).
On désigne par (𝑪) la courbe représentative de 𝒇.
1.
a) Calculer 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙).
𝒙→+∞
b) On admet que 𝒍𝒊𝒎 𝒙𝒆𝟐𝒙 = 𝟎.
𝒙→−∞
En déduire 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙).
𝒙→−∞
c) Interpréter géométriquement le résultat obtenu en b).
2.
a) Démontrer que, pour tout 𝒙 de ℝ, 𝒇′ (𝒙) = (𝟐𝒙 − 𝟏)𝒆𝟐𝒙 .
b) Résoudre dans ℝ l’inéquation 𝒇′ (𝒙) ≥ 𝟎.
c) En déduire le sens de variation de 𝒇 sur ℝ
3.
a) À l’aide du développement limité au voisinage de 𝟎 de la fonction exponentielle
𝒕 ⟼ 𝒆𝒕 , donner le développement limité, à l’ordre 𝟑, au voisinage de 𝟎 de la
fonction 𝒙 ⟼ 𝒆𝟐𝒙 .

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b) En déduire que le développement limité, à l’ordre 𝟑, au voisinage de 𝟎 de la fonction
𝟐
𝒇 est: 𝒇(𝒙) = − 𝟏 − 𝒙 + 𝒙𝟑 + 𝒐(𝒙𝟑 )
𝟎 𝟑
c) En déduire une équation de la tangente (𝑻) à la courbe (𝑪), au point d’abscisse 𝟎.
d) Préciser la position relative de (𝑻) et (𝑪) au voisinage de ce point.
e) Construire (𝑪) et (𝑻) dans le repère (𝑶, 𝑰, 𝑱).

Partie C: CALCUL INTÉGRAL.

Soit 𝜶 un réel strictement négatif. On pose:


𝟎
𝑰(𝜶) = ∫𝜶 𝒇(𝒙)𝒅𝒙.
𝟑 𝟏 𝟑
1. À l’aide d’une intégration par parties, démontrer que: 𝑰(𝜶) = − 𝟒 − (𝟐 𝜶 − 𝟒) 𝒆𝟐𝜶 .

2.
a) Calculer 𝑨(𝜶), l’aire en 𝒄𝒎𝟐 de la partie du plan délimitée par (𝑪), (𝑶𝑰), les droites
d’équation 𝒙 = 𝜶 et 𝒙 = 𝟎.
b) Calculer 𝒍𝒊𝒎 𝑰(𝜶)
𝜶→−∞
c) Donner une interprétation graphique de ce résultat.

EXERCICE 2
L’espace est muni d’un repère orthonormé (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗, ⃗𝒌⃗).
On considère:
𝟏 𝟑
Les points 𝑨 (𝟏𝟏) et 𝑩 (𝟐𝟎)
Le plan (𝑷𝟏 ) contenant le point 𝑩 et admettant ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 pour vecteur normal.
Le plan (𝑷𝟐 ) d’équation 𝒙 − 𝒚 + 𝟐𝒛 + 𝟒 = 𝟎
La droite (𝑫), l’intersection des plans (𝑷𝟏 ) et (𝑷𝟐 ). (i-e {(𝑫)} = (𝑷𝟏 ) ∩ (𝑷𝟐 ) )
La sphère (𝑺) de centre 𝑨 et de rayon 𝑨𝑩
1. Montrer qu’une équation cartésienne de (𝑷𝟏 ) est: 𝟐𝒙 + 𝒚 − 𝒛 − 𝟖 = 𝟎.
2. Déterminer une équation de (𝑺).
3.
a) Calculer 𝒅(𝑨, (𝑷𝟐 )), la distance du point 𝑨 au plan (𝑷𝟐 ).
b) En déduire que le plan (𝑷𝟐 ) est tangent à la sphère (𝑺).
c) Justifier que le plan (𝑷𝟏 ) est aussi tangent à la sphère (𝑺).
4.
a) Montrer que les plans (𝑷𝟏 ) et (𝑷𝟐 ) sont sécants.
b) Montrer qu’une représentation paramétrique de la droite (𝑫) est:
𝒙=𝒕
{𝒚 = 𝟏𝟐 − 𝟓𝒕 , 𝒕 ∈ ℝ
𝒛 = 𝟒 − 𝟑𝒕

EXERCICE 3
Dans tout le problème, 𝒎 désigne un réel non nul différent de 𝟏,
et 𝒆 un réel strictement positif.
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (𝑶, 𝑰, 𝑱). (Unité graphique: 𝟑 𝒄𝒎 ).

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L’objet du problème est l’étude de la conique (𝑪𝒎 ) de foyer le point 𝑶, de directrice
associée la droite (𝑫𝒎 ) dont une équation est: 𝒙 = 𝒎, et d’excentricité 𝒆.
On considère que la conique (𝑪𝒎 ) passe par le point 𝑰(𝟏𝟎).
1. Écrire 𝒆 en fonction de 𝒎.
2. On pose 𝒎 = 𝟐
a) Déterminer la nature de la conique (𝑪𝟐 )
b) Écrire une équation de la conique (𝑪𝟐 ) dans le repère (𝑶, 𝑰, 𝑱)
𝟏
3. On pose 𝒎 = 𝟐.
a) Écrire une équation réduite de la conique (𝑪𝟏 ), dans un repère dont on précisera
𝟐
l’origine.
b) Préciser les éléments caractéristiques de (𝑪𝟏 ):
𝟐
L’axe focal, le centre, les sommets, les foyers et les asymptotes.
𝟏
4. On considère que 𝒎 ∈ ℝ\ {𝟎; 𝟐 ; 𝟏; 𝟐}
a) Démontrer qu’une équation de (𝑪𝒎 ) est de la forme:
𝒎(𝒎 − 𝟐)𝒙𝟐 + (𝟏 − 𝒎)𝟐 𝒚𝟐 + 𝟐𝒎𝒙 − 𝒎𝟐 = 𝟎
b) Étudier la nature de (𝑪𝒎 ), suivant les valeurs de 𝒎, et préciser dans chaque cas, les
demi-axes.

CORRIGÉ
EXERCICE 1
Partie A:
(𝑬): 𝒚′ − 𝟐𝒚 = 𝒆𝟐𝒙

1. Résolvons (𝑬𝟎 ): 𝒚′ − 𝟐𝒚 = 𝟎
𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 ⟺ 𝑦 = 𝑘𝑒 − ∫ −2𝑑𝑥 , 𝑘∈ℝ
et 𝑦 = 𝑘𝑒 2𝑥

La solution de (𝐸0 ) est de la forme: 𝒚𝟎 = 𝒌𝒆𝟐𝒙 , 𝒌 ∈ ℝ

2. Démontrons que 𝒉 est une solution particulière de (𝑬).


Puisque ℎ(𝑥) = 𝑥𝑒 2𝑥 ,
alors ℎ′ (𝑥) = 𝑒 2𝑥 + 2𝑥𝑒 2𝑥
′ (𝑥)
et ℎ − 2ℎ(𝑥) = (𝑒 2𝑥 + 2𝑥𝑒 2𝑥 ) − 2(𝑥𝑒 2𝑥 )
i-e 𝒉′ (𝒙) − 𝟐𝒉(𝒙) = 𝒆𝟐𝒙
Ce qui démontre que 𝒉 est une solution particulière de (𝑬)
3. Déduisons l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (𝑬)
Puisque 𝑦0 est la solution de (𝐸0 ), l’équation homogène associée à (𝐸),
ℎ est une solution particulière de (𝐸),
alors l’ensemble des solutions de (𝐸) est de la forme: 𝑦 = 𝑦0 + ℎ

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D’où 𝑦 = 𝑘𝑒 2𝑥 + 𝑥𝑒 2𝑥 , 𝑘 ∈ ℝ

Autrement, 𝒚 = (𝒙 + 𝒌)𝒆𝟐𝒙 , 𝒌 ∈ ℝ

4. Déterminons 𝒇
Puisque 𝑓 est solution de (𝐸),
alors 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 𝑘)𝑒 2𝑥
et 𝑓(0) = 𝑘
Ainsi 𝑓(0) = −1 ⟺ 𝒌 = −𝟏

Par conséquent, la fonction 𝒇 est définie par: 𝒇(𝒙) = (𝒙 − 𝟏)𝒆𝟐𝒙

Partie B:
𝒇(𝒙) = (𝒙 − 𝟏)𝒆𝟐𝒙

1.
a) Calculons 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙).
𝒙→+∞

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 (𝑥 − 1)𝑒 2𝑥 ⟹ 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 (𝑥 − 1) × 𝑙𝑖𝑚 𝑒 2𝑥


𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

𝑙𝑖𝑚 (𝑥 − 1) = +∞
et 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = +∞ , car {𝑥→+∞ 2𝑥
𝒙→+∞ 𝑙𝑖𝑚 𝑒 = +∞
𝑥→+∞

b) Déduisons 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙).


𝒙→−∞

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 (𝑥 − 1)𝑒 2𝑥 ⟹ 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 (𝑥𝑒 2𝑥 − 𝑒 2𝑥 )


𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
et 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 2𝑥 − 𝑙𝑖𝑚 𝑒 2𝑥
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 2𝑥 = 0
𝑥→−∞
D’où 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝟎 , car {
𝒙→−∞ 𝑙𝑖𝑚 𝑒 2𝑥 = 0
𝑥→−∞

c) Interprétons géométriquement le résultat obtenu en b).


Puisque 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 0,
𝑥→−∞

alors l’axe (𝑶𝑰) d’équation: 𝒚 = 𝟎 est asymptote horizontale à (𝑪) en −∞


2.
a) Démontrons que, pour tout 𝒙 de ℝ, 𝒇′ (𝒙) = (𝟐𝒙 − 𝟏)𝒆𝟐𝒙 .
𝑓 est dérivable sur ℝ comme composée et produit de fonctions dérivables sur ℝ.
Pour tout 𝑥 de ℝ, 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 1)𝑒 2𝑥 ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 2𝑥 + 2(𝑥 − 1)𝑒 2𝑥
et 𝑓 ′ (𝑥) = (1 + 2𝑥 − 2)𝑒 2𝑥
Ce qui démontre que , pour tout 𝒙 de ℝ, 𝒇′ (𝒙) = (𝟐𝒙 − 𝟏)𝒆𝟐𝒙
b) Résolvons dans ℝ l’inéquation 𝒇′ (𝒙) ≥ 𝟎.
𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0 ⟺ (2𝑥 − 1)𝑒 2𝑥 ≥ 0
et 2𝑥 − 1 ≥ 0
1
i-e 𝑥≥2
𝟏
La solution de l’inéquation est donc: 𝓢 = [𝟐 ; +∞[

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c) Déduisons-en le sens de variation de 𝒇 sur ℝ
1 𝟏
 ∀𝑥 ∈ ]2 ; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) > 0. D’où 𝒇 est strictement croissante sur ]𝟐 ; +∞[
1 𝟏
 ∀𝑥 ∈ ]−∞; 2[ , 𝑓 ′ (𝑥) < 0. D’où 𝒇 est strictement décroissante sur ]−∞; 𝟐[
1 1 𝑒
 𝑓 ′ (2) = 0 et 𝑓 (2) = − 2

3.
a) Donnons le 𝑫𝑳𝟑 (𝟎) de la fonction 𝒙 ⟼ 𝒆𝟐𝒙 .
1 1
Puisque 𝑒 𝑡 = 1 + 𝑡 + 2 𝑡 2 + 6 𝑡 3 + 𝑜(𝑡 3 )
0
1 1
alors 𝑒 2𝑥 = 1 + 2𝑥 + 2 (2𝑥)2 + 6 (2𝑥)3 + 𝑜(𝑥 3 )
0
𝟒
et 𝒆𝟐𝒙 = 𝟏 + 𝟐𝒙 + 𝟐𝒙𝟐 + 𝒙𝟑 + 𝒐(𝒙𝟑 )
𝟎 𝟑

𝟐
b) Déduisons-en que le 𝑫𝑳𝟑 (𝟎) de la fonction 𝒇 est: 𝒇(𝒙) = − 𝟏 − 𝒙 + 𝟑 𝒙𝟑 + 𝒐(𝒙𝟑 )
𝟎
2𝑥
Puisque 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 1)𝑒 ,
4
alors 𝑓(𝑥) = (−1 + 𝑥) (1 + 2𝑥 + 2𝑥 2 + 𝑥 3 ) + 𝑜(𝑥 3 )
0 3
4
et 𝑓(𝑥) =− 1 − 2𝑥 − 2𝑥 2 − 3 𝑥 3 + 𝑥 + 2𝑥 2 + 2𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
0
𝟐
D’où 𝒇(𝒙) = − 𝟏 − 𝒙 + 𝟑 𝒙𝟑 + 𝒐(𝒙𝟑 )
𝟎

c) Déduisons-en une équation de la tangente (𝑻) à la courbe (𝑪), au point d’abscisse 𝟎.


2
Puisque 𝑓(𝑥) = − 1 − 𝑥 + 3 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
0
alors une équation de (𝑻) est: 𝒚 = −𝒙 − 𝟏

d) Précisons la position relative de (𝑻) et (𝑪) au voisinage du point d’abscisse 𝟎


2
Puisque 𝑓(𝑥) = − 1 − 𝑥 + 3 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
0
2
alors 𝑓(𝑥) − (−𝑥 − 1) = 3 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
0
2 3
𝑥<0 ⟹ 3
𝑥 <0
Or { 2 3
𝑥>0 ⟹ 3
𝑥 >0

𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒙 < 𝟎 , (𝑪) 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒖 − 𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒆 (𝑻)


Donc {
𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒙 > 𝟎 , (𝑪) 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒖 − 𝒅𝒆𝒔𝒔𝒖𝒔 𝒅𝒆 (𝑻)

e) Construisons (𝑪) et (𝑻) dans le repère (𝑶, 𝑰, 𝑱).

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Partie C: CALCUL INTÉGRAL.
𝟎
𝜶 < 𝟎, 𝑰(𝜶) = ∫𝜶 𝒇(𝒙)𝒅𝒙

𝟑 𝟏 𝟑
1. Démontrons que: 𝑰(𝜶) = − 𝟒 − (𝟐 𝜶 − 𝟒) 𝒆𝟐𝜶 .
0 0
𝐼(𝛼) = ∫𝛼 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ⟹ 𝐼(𝛼) ∫𝛼 (𝑥 − 1)𝑒 2𝑥 𝑑𝑥
Posons 𝑢(𝑥) = 𝑥 − 1 et 𝑣 ′ (𝑥) = 𝑒 2𝑥
1
alors 𝑢′ (𝑥) = 1, 𝑣(𝑥) = 𝑒 2𝑥
2
1 0 1 0
et 𝐼(𝛼) = [2 (𝑥 − 1)𝑒 ] − 2 ∫𝛼 𝑒 2𝑥 𝑑𝑥
2𝑥
𝛼
1 1 0
i-e 𝐼(𝛼) = [2 (𝑥 − 1)𝑒 2𝑥 − 4 𝑒 2𝑥 ]
𝛼
1 1 1 1
D’où 𝐼(𝛼) = − 2 − 4 − 2 (𝛼 − 1)𝑒 2𝛼 + 4 𝑒 2𝛼
3 1 1 1
Ainsi 𝐼(𝛼) = − 4 − (2 𝛼 − 2 − 4) 𝑒 2𝛼

𝟑 𝟏 𝟑
Ce qui démontre que 𝑰(𝜶) = − 𝟒 − (𝟐 𝜶 − 𝟒) 𝒆𝟐𝜶

2.
a) Calculons 𝑨(𝜶)
Puisque ∀𝑥 ∈ [𝛼; 0], 𝑓(𝑥) < 0
0
alors 𝐴(𝛼) = |∫𝛼 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 | × (2 × 2)𝑐𝑚2
et 𝐴(𝛼) = 4|𝐼(𝛼)|𝑐𝑚2
𝟑 𝟏 𝟑
Par conséquent, 𝑨(𝜶) = 𝟒 (|− − ( 𝜶 − ) 𝒆𝟐𝜶 |) 𝒄𝒎𝟐
𝟒 𝟐 𝟒

b) Calculons 𝒍𝒊𝒎 𝑰(𝜶)


𝜶→−∞
3 1 3
Puisque 𝐼(𝛼) = − − ( 𝛼 − ) 𝑒 2𝛼 ,
4 2 4
3 1 3
alors 𝐼(𝛼) = − 4 − 2 𝛼𝑒 2𝛼 + 4 𝑒 2𝛼
3 1 3
et 𝑙𝑖𝑚 𝐼(𝛼) = − 4 − 2 𝑙𝑖𝑚 𝛼𝑒 2𝛼 + 4 𝑙𝑖𝑚 𝑒 2𝛼
𝛼→−∞ 𝛼→−∞ 𝛼→−∞

𝟑
𝑙𝑖𝑚 𝛼𝑒 2𝛼 = 0
𝛼→−∞
Par conséquent, 𝒍𝒊𝒎 𝑰(𝜶) = −𝟒 , car {
𝜶→−∞ 𝑙𝑖𝑚 𝑒 2𝛼 = 0
𝛼→−∞

c) Donnons une interprétation graphique du résultat précédent.


3 1 3
Soit (Γ), la courbe représentative de la fonction I définie par 𝐼(𝛼) = − 4 − (2 𝛼 − 4) 𝑒 2𝛼 .
3
Puisque 𝑙𝑖𝑚 𝐼(𝛼) = − 4
𝛼→−∞
𝟑
alors la droite d’équation 𝒚 = − 𝟒 est asymptote horizontale à (𝚪) en −∞

EXERCICE 2
𝟏 𝟑
𝑨 (𝟏𝟏) et 𝑩 (𝟐𝟎)

1. Montrons qu’une équation cartésienne de (𝑷𝟏 ) est: 𝟐𝒙 + 𝒚 − 𝒛 − 𝟖 = 𝟎.

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2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( 1 )
𝐴𝐵 −1
Puisque ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 est un vecteur normal de (𝑃1 ),
alors une équation de (𝑃1 ) est de la forme: 2𝑥 + 𝑦 − 𝑧 + 𝑑 = 0
3
Or 𝐵 (20) ∈ (𝑃1 )
Donc 2(3) + 1(2) − 1(0) + 𝑑 = 0
et 𝒅 = −𝟖
Ce qui montre qu’une équation cartésienne de (𝑷𝟏 ) est: 𝟐𝒙 + 𝒚 − 𝒛 − 𝟖 = 𝟎
2. Déterminons une équation de (𝑺).
𝑥
Soit 𝑀 (𝑦𝑧) ∈ (𝑆)
alors (𝑥 − 1)2 + (𝑦 − 1)2 + (𝑧 − 1)2 = 𝐴𝐵2
2
Or ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ( 1 ) ⟹ 𝐴𝐵 = √22 + 12 + (−1)2
−1
et 𝑨𝑩 = √𝟔
𝟐
Donc (𝑺): (𝒙 − 𝟏) + (𝒚 − 𝟏)𝟐 + (𝒛 − 𝟏)𝟐 = (√𝟔)
𝟐

Autrement, (𝑺): 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟐𝒚 − 𝟐𝒛 − 𝟑 = 𝟎

3.
a) Calculons 𝒅(𝑨, (𝑷𝟐 )).
1
𝐴 (11)
Puisque { ,
(𝑃2 ): 𝑥 − 𝑦 + 2𝑧 + 4 = 0
|1(1)−1(1)+2(1)+4|
alors 𝑑(𝐴, (𝑃2 )) = 2 2 2
√+1 +(−1) +2
6
et 𝑑(𝐴, (𝑃2 )) =
√6

i-e 𝒅(𝑨, (𝑷𝟐 )) = √𝟔

b) Déduisons-en que le plan (𝑷𝟐 ) est tangent à la sphère (𝑺).


𝑑(𝐴, (𝑃2 )) = √6
Puisque {
𝐴𝐵 = √6
alors 𝑑(𝐴, (𝑃2 )) = 𝐴𝐵
et l’intersection de (𝑃2 ) et (𝑆) est réduite à un unique point.
Par conséquent, le plan (𝑷𝟐 ) est tangent à la sphère (𝑺)
c) Justifions que le plan (𝑷𝟏 ) est aussi tangent à la sphère (𝑺).
𝐵 ∈ (𝑃1 )
Puisque { ,
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑣𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙 𝑑𝑒 (𝑃1 )
alors 𝑑(𝐴, (𝑃1 )) = 𝐴𝐵
et l’intersection de (𝑃1 ) et (𝑆) est réduite à un unique point.
Par conséquent, le plan (𝑷𝟏 ) est aussi tangent à la sphère (𝑺)
4.
a) Montrons que les plans (𝑷𝟏 ) et (𝑷𝟐 ) sont sécants.
2
Soit ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (−1 1 ) un vecteur normal de (𝑃 )
1

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1
𝑛⃗⃗ (−1
2
) un vecteur normal de (𝑃2 )

2 1
1 −1
|−1 2 1
alors |−5.
| 2 1 −3
1 −1
−1 2
1
D’où ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ∧ 𝑛⃗⃗ (−5 )
−3

Ainsi ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 ∧ 𝑛⃗⃗ ≠ 𝑂 𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝑛⃗⃗ 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑛𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
Ce qui montre que les plans (𝑷𝟏 ) et (𝑷𝟐 ) sont sécants
b) Montrons qu’une représentation paramétrique de la droite (𝑫) est:
𝒙=𝒕
{𝒚 = 𝟏𝟐 − 𝟓𝒕 , 𝒕 ∈ ℝ
𝒛 = 𝟒 − 𝟑𝒕
Puisque {(𝐷)} = (𝑃1 ) ∩ (𝑃2 ),
𝟏
alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝒏
un vecteur directeur de la droite (𝐷) est: 𝑨𝑩 ⃗⃗ (−𝟓)
−𝟑
𝟎
Soit 𝑴 (𝟏𝟐) un point de l’espace,
𝟒
alors 2(0) + 1(12) − 1(4) − 8 = 0 ⟹ 𝑀 ∈ (𝑃1 )
1(0) − 1(12) + 2(4) + 4 = 0 ⟹ 𝑀 ∈ (𝑃2 )
𝑀 ∈ (𝑃1 )
Ainsi { ⟹ 𝑀 ∈ (𝑃1 ) ∩ (𝑃2 )
𝑀 ∈ (𝑃2 )
i-e 𝑴 ∈ (𝑫)
Ce qui montre qu’une représentation paramétrique de la droite (𝑫) est:
𝒙=𝒕
{𝒚 = 𝟏𝟐 − 𝟓𝒕 , 𝒕 ∈ ℝ
𝒛 = 𝟒 − 𝟑𝒕

EXERCICE 3
𝒎 ∈ ℝ\{𝟎; 𝟏}; 𝒆 ∈ ℝ∗+ ; (𝑫𝒎 ): 𝒙 = 𝒎
i-e (𝑫𝒎 ): 𝒙 − 𝒎 = 𝟎
1. Écrivons 𝒆 en fonction de 𝒎.
Puisque 𝐼(10) ∈ (𝐶𝑚 ),
alors 𝑂𝐼 = 𝑒 × 𝑑(𝐼, (𝐷𝑚 ))
𝑂𝐼 = 1
et 1 = 𝑒|1 − 𝑚| , car {
𝑑(𝐼, (𝐷𝑚 )) = |1 − 𝑚|
i-e 𝑒 2 (1 − 𝑚)2 = 1
𝟏
D’où 𝒆 = √(𝟏−𝒎)𝟐

2. 𝒎=𝟐
a) Déterminons la nature de (𝑪𝟐 )

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1
Pour 𝑚 = 2, on a 𝑒 = √(1−𝑚)2 ⟹ 𝑒 = 1
Par conséquent, (𝑪𝟐 ) est une parabole.
b) Écrivons une équation de (𝑪𝟐 ).dans le repère (𝑶, 𝑰, 𝑱)
Soit 𝑀 (𝑦𝑥 ) ∈ (𝐶2 )
et (𝐷): 𝑥 − 2 = 0
alors 𝑂𝑀 = 𝑑(𝑀, (𝐷))
i-e √𝑥 2 + 𝑦 2 = |𝑥 − 2|
D’où 𝑥 2 + 𝑦 2 − (𝑥 − 2)2 = 0
Ainsi 𝑥 2 + 𝑦 2 − 𝑥 2 + 4𝑥 − 4 = 0

Par conséquent, (𝑪𝟐 ): 𝒚𝟐 + 𝟒𝒙 − 𝟒 = 𝟎


𝟏
3. 𝒎= .
𝟐
a) Écrivons une équation réduite de la conique (𝑪𝟏 ), dans un repère dont on
𝟐
précisera l’origine
1
𝑒 = √(1−𝑚)2 ⟹ 𝑒 = √4
i-e 𝒆=𝟐
𝟏
(𝐷𝑚 ): 𝑥 − 𝑚 = 0 ⟹ (𝑫𝟏 ) : 𝒙 − =𝟎
𝟐 𝟐

Soit 𝑀 (𝑦𝑥 ) ∈ (𝐶1 )


2

alors 𝑂𝑀 = 𝑒 × 𝑑 (𝑀, (𝐷1 ))


2

1 1
et √𝑥 2 + 𝑦 2 = 2 |𝑥 − 2|, car 𝑑 (𝑀, (𝐷1 )) = |𝑥 − |
2
2
1 2
D’où 𝑥 2 + 𝑦 2 − 4 (𝑥 − 2
) =0
2 2 2
i-e 𝑥 + 𝑦 − 4𝑥 + 4𝑥 − 1 = 0
Autrement, 3𝑥 2 − 𝑦 2 − 4𝑥 + 1 = 0
2 2 4
Ainsi, 3 [(𝑥 − 3) − 9] − 𝑦 2 = −1
2 2 4
et 3 (𝑥 − 3) − 𝑦 2 = −1 + 3
2 2
(𝑥− ) 𝑦2
3
i-e 1 − 1 =1
9 3

2
Posant 𝑋 = 𝑥 − 3 et 𝑌 = 𝑦,
2
on a 𝑥 = 𝑋+3, 𝑦=𝑌

𝑿𝟐 𝒀𝟐
et 𝟏 𝟐
− 𝟐 =𝟏
( ) √𝟑
𝟑 ( )
𝟑
𝟐
C’est une équation réduite de (𝐶1 ), une hyperbole,dans un repère d’origine 𝛀 (𝟎𝟑 )
2

b) Précisons les éléments caractéristiques de (𝑪𝟏 )


𝟐

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𝟏
L’axe transverse est: 𝒂 =
𝟑
√𝟑
L’axe non transverse est: 𝒃 = 𝟑
2
1 2 √3 𝟐
La distance focale est: 𝑐 = √( ) + ( ) , i-e 𝒄 =
3 3 𝟑

Par conséquent,
L’axe focal est: (Δ): 𝑌 = 0. D’où (𝚫): 𝒚 = 𝟎 dans (𝑶, 𝑰, 𝑱)
𝟐
Le centre est: Ω(0; 0). D’où 𝛀 ( ; 𝟎) dans (𝑶, 𝑰, 𝑱)
𝟑
1
𝐴 ( ; 0) 𝑨(𝟏; 𝟎)
3
Les sommets sont: { . D’où { 𝟏 dans (𝑶, 𝑰, 𝑱)
1
𝐴′ (− ; 0) 𝑨′ (𝟑 ; 𝟎)
3
2
𝐹 ( ; 0) 𝟒
𝑭 ( ; 𝟎)
3
Les foyers sont: { 2
. D’où { 𝟑 dans (𝑶, 𝑰, 𝑱)
𝐹′ (− 3 ; 0) 𝑭′ = 𝑶
√3
(𝐿): 𝑌 = 3
1 𝑋 (𝑳): 𝒚 = √𝟑 𝒙 − √𝟑
𝟐
3 (𝐿): 𝑌 = √3 𝑋 𝟑
Les asymptotes sont: , i-e { . D’où { 𝟐
√3
(𝐿′): 𝑌 = −√3 𝑋 (𝑳′): 𝒚 = −√𝟑 𝒙 + √𝟑
(𝐿′): 𝑌 = − 3
1 𝑋 𝟑
{ 3
dans (𝑶, 𝑰, 𝑱)
𝟏
4. 𝒎 ∈ ℝ\ {𝟎; 𝟐 ; 𝟏; 𝟐}
a) Démontrons qu’une équation de (𝑪𝒎 ) est de la forme:
𝒎(𝒎 − 𝟐)𝒙𝟐 + (𝟏 − 𝒎)𝟐 𝒚𝟐 + 𝟐𝒎𝒙 − 𝒎𝟐 = 𝟎
Soit 𝑀 (𝑦𝑥 ) ∈ (𝐶𝑚 )
alors 𝑂𝑀 = 𝑒 × 𝑑(𝑀, (𝐷𝑚 ))
1
et √𝑥 2 + 𝑦 2 = √(1−𝑚)2 |𝑥 − 𝑚|
1
D’où 𝑥 2 + 𝑦 2 − (1−𝑚)2 (𝑥 − 𝑚)2 = 0
i-e (1 − 𝑚)2 𝑥 2 + (1 − 𝑚)2 𝑦 2 − (𝑥 2 − 2𝑚𝑥 + 𝑚2 ) = 0
Autrement, (1 − 𝑚 − 1)(1 − 𝑚 + 1)𝑥 2 + (1 − 𝑚)2 𝑦 2 + 2𝑚𝑥 − 𝑚2 = 0
Ainsi −𝑚(2 − 𝑚)𝑥 2 + (1 − 𝑚)2 𝑦 2 + 2𝑚𝑥 − 𝑚2 = 0
Ce qui démontre qu’une équation de (𝑪𝒎 ) est de la forme:
𝒎(𝒎 − 𝟐)𝒙𝟐 + (𝟏 − 𝒎)𝟐 𝒚𝟐 + 𝟐𝒎𝒙 − 𝒎𝟐 = 𝟎
b) Étudions la nature de (𝑪𝒎 ), suivant les valeurs de 𝒎, et précisons dans chaque cas,
les demi-axes.
(𝐶𝑚 ): 𝑚(𝑚 − 2)𝑥 2 + (1 − 𝑚)2 𝑦 2 + 2𝑚𝑥 − 𝑚2 = 0
∆= 02 − 4𝑚(𝑚 − 2)(1 − 𝑚)2 ⟹ ∆= −𝟒𝒎(𝒎 − 𝟐)(𝟏 − 𝒎)𝟐
𝟏
𝒎 −∞ 𝟎 𝟏 𝟐 +∞
𝟐
𝒎 − 0 + + + +
𝒎−𝟐 − − − − 0 +
∆ − 0 + + + 0 −

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Puisque 𝑚(𝑚 − 2)𝑥 2 + (1 − 𝑚)2 𝑦 2 + 2𝑚𝑥 − 𝑚2 = 0,
2
alors 𝑚(𝑚 − 2) (𝑥 2 + 𝑚−2 𝑥) + (1 − 𝑚)2 𝑦 2 = 𝑚2
1 2 1
et 𝑚(𝑚 − 2) [(𝑥 + ) − (1−𝑚)2 ] + (1 − 𝑚)2 𝑦 2 = 𝑚2
𝑚−2
1 2 𝑚
i-e 𝑚(𝑚 − 2) (𝑥 + 𝑚−2) + (1 − 𝑚)2 𝑦 2 = 𝑚2 + 𝑚−2
1 2 𝑚2 (𝑚−2)+𝑚
D’où 𝑚(𝑚 − 2) (𝑥 + 𝑚−2) + (1 − 𝑚)2 𝑦 2 = 𝑚−2
1 2 𝑚(𝑚−1)2
Ainsi 𝑚(𝑚 − 2) (𝑥 + 𝑚−2) + (1 − 𝑚)2 𝑦 2 = 𝑚−2
1 2
(𝑥+ ) 𝑦2
𝑚−2
Autrement 𝑚−1 2 + 𝑚 =1
( ) 𝑚−2
𝑚−2

1
Posant 𝑋 = 𝑥 + 𝑚−2 et 𝑌 = 𝑦,
1
on a 𝑥=𝑋− 𝑚−2
, 𝑦=𝑌
𝑋2 𝑌2
et 𝑚−1 2
+ 𝑚 =1
( ) 𝑚−2
𝑚−2

𝟏
𝒎 −∞ 𝟎 𝟏 𝟐 +∞
𝟐
𝒎 − 0 + + + +
𝒎−𝟐 − − − − 0 +
𝒎
+ 0 − − − +
𝒎−𝟐

 Pour 𝒎 ∈ ]−∞; 𝟎[ ∪ ]𝟐; +∞[


𝑚 𝑚−1 2
on a > 0, ( ) >0
𝑚−2 𝑚−2
𝑋2 𝑌2
et 𝑚−1 2
+ 2 =1 C’est une équation réduite d’une ellipse.
( ) 𝑚
(√𝑚−2)
𝑚−2

Par conséquent, (𝑪𝒎 ) est une ellipse


𝒎−𝟏
Le demi-grand axe est: 𝒂 = 𝒎−𝟐
𝑚
Le demi-petit axe est: 𝒃 = √𝑚−2

𝟏
 Pour 𝒎 ∈ ]𝟎; 𝟐[\ {𝟐 ; 𝟏}

𝑚−1 2 𝑚
on a: (𝑚−2) > 0, 𝑚−2
<0
𝑚
d’où − >0
𝑚−2
𝑋2 𝑌2
et 𝑚−1 2
− 2 =1 C’est une équation réduite d’une hyperbole.
( ) (√− 𝑚−2)
𝑚
𝑚−2

Par conséquent, (𝑪𝒎 ) est une hyperbole

𝒎−𝟏 𝒎
L’axe transverse est: 𝒂 = |𝒎−𝟐| , L’axe non transverse est: 𝒃 = √− 𝒎−𝟐

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SUJET 2
EXERCICE 1:
Partie A :
On considère l’équation différentielle (𝑬) définie par:

𝒆−𝟐𝒙
𝒚 +𝒚=
(𝟏 + 𝒆−𝒙 )𝟐
où 𝒚 est une fonction inconnue de la variable réelle 𝒙, définie et dérivable sur ℝ, et 𝒚′ la
fonction dérivée de 𝒚.
1. Déterminer les solutions de l’équation différentielle (𝑬𝟎 ) définie par:
𝒚′ + 𝒚 = 𝟎
𝒆−𝒙
2. Soit 𝒈 la fonction définie sur ℝ par 𝒈(𝒙) = 𝟏+𝒆−𝒙 − 𝒆−𝒙
Démontrer que la fonction 𝒈 est une solution particulière de (𝑬).
3. En déduire l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (𝑬).
4. Déterminer la solution 𝒇 de l’équation différentielle (𝑬) qui vérifie la condition
𝟏
initiale 𝒇(𝟎) = 𝟐.

Partie B :
𝒆−𝒙
Soit la fonction 𝒇 définie sur ℝ par: 𝒇(𝒙) = 𝟏+𝒆−𝒙
Le plan est rapporté à un repère orthonormal (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗).
On désigne par (𝑪) la courbe représentative de 𝒇.
1.
𝟏
a) Vérifier que ∀𝒙 ∈ ℝ, 𝒇(𝒙) = 𝒆𝒙 +𝟏
b) Étudier le sens de variation de 𝒇
c) Préciser les limites de 𝒇 en −∞ et en +∞, et interpréter géométriquement les
résultats.
2.
a) Déterminer le développement limité, à l’ordre 𝟑, de la fonction f, au voisinage de 𝟎.
b) Déduire une équation de la tangente (𝑻) à (𝑪), au point d’abscisse 𝟎.
c) Préciser la position de (𝑪) par rapport à (𝑻), au voisinage du point d’abscisse 𝟎.
3. Tracer (𝑪), (𝑻) et les asymptotes dans le repère (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗).
Partie C :
1.
a) Soit 𝒖(𝒙) = 𝟏 + 𝒆−𝒙 . Calculer 𝒖′ (𝒙)
b) En déduire la primitive 𝑭 de 𝒇 qui prend la valeur − 𝒍𝒏 𝟐 en zéro.
𝟏
2. On pose 𝑨 = ∫𝟎 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙. Calculer 𝑨.
3. Pour tout entier naturel 𝒏 non nul, on pose:
𝟏
𝟏+
𝒏
𝒗𝒏 = ∫ 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙
𝟏
𝒏

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a) Exprimer 𝒗𝒏 en fonction de 𝒏.
b) Calculer 𝒍𝒊𝒎 𝒗𝒏 .
𝒏→+∞

EXERCICE 2 H G
On considère un cube 𝑨𝑩𝑪𝑫𝑬𝑭𝑮𝑯 d’arête de longueur 𝟑.
⃗⃗) tel que:
On choisit le repère orthonormal (𝑫; 𝒊⃗, 𝒋⃗, 𝒌
𝟏 𝟏 𝟏
𝑫𝑪, ⃗𝒌⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑫𝑨, 𝒋⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒊⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑫𝑯 E F
𝟑 𝟑 𝟑

1. D C
a) Donner les coordonnées des points 𝑨, 𝑪 et 𝑬.
b) Déterminer les coordonnées du point 𝑰,
barycentre des points pondérés (𝑪; 𝟐) et (𝑬; 𝟏).
c) Déterminer les coordonnées des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑬 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑫𝑰. A B

2. Soit (𝒂, 𝒃), un couple de réels. On note:


𝑴, le point de la droite (𝑨𝑬) tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑴 = 𝒂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑨𝑬
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑵, le point de la droite (𝑫𝑰) tel que 𝑫𝑵 = 𝒃 𝑫𝑰 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
a) Montrer que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑵 est orthogonal aux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑬 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑫𝑰, si, et seulement si
𝟑𝒂 − 𝒃 = 𝟎
le couple (𝒂, 𝒃) vérifie le système {
−𝒂 + 𝟐𝒃 = 𝟏
b) En déduire qu’il existe un seul point 𝑴′ de (𝑨𝑬) et un seul point 𝑵′ de (𝑫𝑰) tels que
la droite (𝑴′ 𝑵′ ) est orthogonale aux droites (𝑨𝑬) et (𝑫𝑰).
c) Déterminer les coordonnées des points 𝑴′ et 𝑵′ .
d) Calculer la distance 𝑴′ 𝑵′ .

EXERCICE 3
Dans le plan orienté rapporté au repère orthonormal direct (𝑶; 𝒖 ⃗⃗, 𝒗
⃗⃗), on considère:
la courbe (𝑪) d’équation: 𝒙𝒚 − 𝟐𝒙 − 𝟑𝒚 − 𝟏 = 𝟎,
et la transformation 𝒇 du plan qui, à tout point 𝑴 d’affixe 𝒛, associe le point 𝑴′ d’affixe 𝒛′
𝟏−𝒊
telle que: 𝒛′ = 𝟐 𝒛 − 𝟐 + 𝟐𝒊.

1. Démontrer que 𝒇 admet un unique point invariant, noté 𝛀, que l’on déterminera.
2. Reconnaitre la nature de 𝒇 et donner ses éléments caractéristiques.
3. Exprimer les coordonnées (𝒙, 𝒚) de 𝑴 en fonction des coordonnées (𝑿, 𝒀) de 𝑴′.
4. Démontrer que l’image de la courbe (𝑪) par 𝒇 est la courbe (𝑪′) d’équation:
𝑿𝟐 − 𝒀𝟐 − 𝑿 + 𝟑𝒀 − 𝟗 = 𝟎
5. Démontrer que la courbe (𝑪′) est une hyperbole dont on donnera, dans le repère
(𝑶; 𝒖
⃗⃗, 𝒗
⃗⃗), une équation de l’axe focal, les coordonnées du centre, des sommets et
des foyers.

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CORRIGÉ
EXERCICE 1:
Partie A :


𝒆−𝟐𝒙
(𝑬): 𝒚 + 𝒚 =
(𝟏 + 𝒆−𝒙 )𝟐
1. Déterminons les solutions de l’équation différentielle (𝑬𝟎 ): 𝒚′ + 𝒚 = 𝟎
𝑦 ′ + 𝑦 = 0 ⟺ 𝑦 = 𝑘 𝑒 − ∫ 𝑑𝑥 , 𝑘 ∈ ℝ
Les solutions de (𝐸0 ) sont donc de la forme:
𝒚𝟎 = 𝒌 𝒆−𝒙 , 𝒌 ∈ ℝ

2. Démontrons que la fonction 𝒈 est une solution particulière de (𝑬).


𝑒 −𝑥
Puisque 𝑔(𝑥) = − 𝑒 −𝑥
1+𝑒 −𝑥
−𝑒 (1+𝑒 −𝑥 )−𝑒 −𝑥 (−𝑒 −𝑥 )
−𝑥
alors 𝑔′ (𝑥) = (1+𝑒 −𝑥 )2
+ 𝑒 −𝑥
𝑒 −𝑥
et 𝑔′ (𝑥) = 𝑒 −𝑥 − (1+𝑒 −𝑥 )2
𝑒 −𝑥 𝑒 −𝑥
Ainsi 𝑔′ (𝑥) + 𝑔(𝑥) = 𝑒 −𝑥 − (1+𝑒 −𝑥 )2 + − 𝑒 −𝑥
1+𝑒 −𝑥
−𝑥 −𝑥
𝑒 (1+𝑒 )−𝑒 −𝑥
i-e 𝑔′ (𝑥) + 𝑔(𝑥) = (1+𝑒 −𝑥 )2
𝒆 −𝟐𝒙
D’où 𝒈′ (𝒙) + 𝒈(𝒙) = (𝟏+𝒆−𝒙 )𝟐

Ce qui démontre que la fonction 𝒈 est une solution particulière de (𝑬)


3. Déduisons-en l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (𝑬).
Puisque 𝑦0 est la solution de (𝐸0 ), équation homogène associée à (𝐸)
𝑔 est une solution particulière de (𝐸),
alors l’ensemble des solutions de (𝐸) est de la forme: 𝑦 = 𝑦0 + 𝑔
𝒆−𝒙
D’où 𝒚 = 𝒌 𝒆−𝒙 + 𝟏+𝒆−𝒙 − 𝒆−𝒙 , 𝒌 ∈ ℝ

4. Déterminons 𝒇.
Puisque 𝑓 est solution de (𝐸),
𝑒 −𝑥
alors 𝑓(𝑥) = 𝑘 𝑒 −𝑥 + 1+𝑒 −𝑥 − 𝑒 −𝑥
1
et 𝑓(0) = 𝑘 − 2
1 1 1
Ainsi 𝑓(0) = 2 ⟺ 𝑘 − 2 = 2
et 𝒌=𝟏
𝒆−𝒙
Par conséquent, la fonction 𝒇 est définie par: 𝒇(𝒙) =
𝟏+𝒆−𝒙

Partie B :
𝒆−𝒙
𝒇(𝒙) =
𝟏 + 𝒆−𝒙

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1.
𝟏
a) Vérifions que ∀𝒙 ∈ ℝ, 𝒇(𝒙) = 𝒆𝒙+𝟏
𝑒 −𝑥
Puisque ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 1+𝑒 −𝑥
𝑒 −𝑥
alors 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 (𝑒 𝑥 +1)
𝟏
Ce qui vérifie que ∀𝒙 ∈ ℝ, 𝒇(𝒙) =
𝒆𝒙 +𝟏

b) Étudions le sens de variation de 𝒇


1
𝑓(𝑥) =
𝑒𝑥 + 1
𝑓 est dérivable sur ℝ, comme somme et inverse de fonctions dérivables sur ℝ
𝒆𝒙
et ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝒇′ (𝒙) = − (𝒆𝒙
+𝟏)𝟐

∀𝑥 ∈ ]−∞; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) < 0.


D’où 𝒇 est strictement décroissante sur ]−∞; +∞[
c) Précisons les limites de 𝒇 en −∞ et en +∞, et interprétons géométriquement les
résultats.
 Puisque 𝑙𝑖𝑚 (𝑒 𝑥 + 1) = +∞
𝑥→+∞
1
alors 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→+∞ 𝑒 𝑥 +1

D’où 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝟎


𝒙→+∞

Par conséquent, la droite d’équation 𝒚 = 𝟎 est asymptote horizontale à (𝑪) en +∞


 Puisque 𝑙𝑖𝑚 (𝑒 𝑥 + 1) = 1
𝑥→−∞
1
alors 𝑙𝑖𝑚 =1
𝑥→−∞ 𝑒 𝑥 +1

D’où 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝟏


𝒙→−∞

Par conséquent, la droite d’équation 𝒚 = 𝟏 est asymptote horizontale à (𝑪) en −∞


2.
a) Déterminons le 𝑫𝑳𝟑 (𝟎) de f.
1 1
Puisque 𝑒 𝑥 = 1 + 𝑥 + 2 𝑥 2 + 6 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
0
1 1
alors 𝑒 + 1 = 2 + 𝑥 + 2 𝑥 2 + 6 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
𝑥
0

Or la division suivant les puissances croissantes de 𝑥, à l’ordre 3 de


1 1
1 par 2 + 𝑥 + 2 𝑥 2 + 6 𝑥 3 donne:
1 1 1 1 1 1 1 1
1 = (2 + 𝑥 + 2 𝑥 2 + 6 𝑥 3 ) (2 − 4 𝑥 + 48 𝑥 3 ) + 𝑥 4 (48 − 96 𝑥 − 288 𝑥 2 )
1 1 1 3
1 1 1 1 𝑥− 𝑥 2 −𝑥
Donc 1 1 = 2 − 4 𝑥 + 48 𝑥 3 + 𝑥 3 (48 96 288
1 2 1 3 )
2+𝑥+ 𝑥 2 + 𝑥 3 2+𝑥+ 𝑥 + 𝑥
2 6 2 6

𝟏 𝟏 𝟏
Par conséquent, 𝒇(𝒙) = 𝟐 − 𝟒 𝒙 + 𝟒𝟖 𝒙𝟑 + 𝒐(𝒙𝟑 )
𝟎

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b) Déduisons une équation de la tangente (𝑻) à (𝑪), au point d’abscisse 𝟎.
1 1 1
Puisque 𝑓(𝑥) = 2 − 4 𝑥 + 48 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
0

𝟏 𝟏
alors une équation de (𝑻) est: 𝒚 = − 𝟒 𝒙 + 𝟐

c) Précisons la position de (𝑪) par rapport à (𝑻), au voisinage du point d’abscisse 𝟎.


1 1 1
Puisque 𝑓(𝑥) = 2 − 4 𝑥 + 48 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 ),
0
1 1 1
alors 𝑓(𝑥) − (− 4 𝑥 + 2) = 48 𝑥 3 + 𝑜(𝑥 3 )
0
1 3
Or pour 𝑥 < 0, on a 48
𝑥 <0
1 3
pour 𝑥 > 0, on a 48
𝑥 >0

Donc pour 𝒙 < 𝟎, (𝑪) est en-dessous de (𝑻)


et pour 𝒙 > 𝟎, (𝑪) est en-dessus de (𝑻).
3. Traçons (𝑪), (𝑻) et les asymptotes dans le repère (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗).

𝑗⃗

𝑂 𝑖⃗

Partie C :
1.
a) Calculons 𝒖′ (𝒙)
Puisque 𝑢(𝑥) = 1 + 𝑒 −𝑥
alors 𝒖′ (𝒙) = −𝒆−𝒙

b) Déduisons-en la primitive 𝑭 de 𝒇 qui prend la valeur − 𝒍𝒏 𝟐 en zéro.


𝒆−𝒙
𝒇(𝒙) =
𝟏+𝒆−𝒙
𝑒 −𝑥
Puisque ∫ 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 = ∫ 1+𝑒 −𝑥 𝑑𝑥
− 𝑒 −𝑥
alors ∫ 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 = − ∫ 1+𝑒 −𝑥 𝑑𝑥
−𝑥 |
et ∫ 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 = − 𝑙𝑛|1 + 𝑒 + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ
i-e ∫ 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 = − 𝐥𝐧(𝟏 + 𝒆−𝒙 ) + 𝒌, 𝒌 ∈ ℝ
Ainsi 𝐹 primitive de 𝑓 ⟺ 𝐹(𝑥) = − 𝑙𝑛(1 + 𝑒 −𝑥 ) + 𝑘
et 𝐹(0) = − 𝑙𝑛 2 + 𝑘

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Par conséquent, 𝐹(0) = − 𝑙𝑛 2 ⟺ − 𝑙𝑛 2 + 𝑘 = − 𝑙𝑛 2
et 𝒌=𝟎
Par suite, 𝑭: 𝒙 ⟼ 𝑭(𝒙) = − 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒆−𝒙 )

2. Calculons 𝑨.
1
Puisque 𝐴 = ∫0 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥
alors 𝐴 = [− 𝑙𝑛(1 + 𝑒 −𝑥 )]10
1
et 𝐴 = − 𝑙𝑛 (1 + 𝑒) + 𝑙𝑛 2
𝑒+1
i-e 𝐴 = 𝑙𝑛 2 − 𝑙𝑛 ( 𝑒
)

𝟐𝒆
Par conséquent, 𝑨 = 𝒍𝒏 (𝒆+𝟏)

3. Pour tout entier naturel 𝒏 non nul, on pose:


𝟏
𝟏+
𝒗𝒏 = ∫𝟏 𝒏
𝒇(𝒙) 𝒅𝒙
𝒏

a) Exprimons 𝒗𝒏 en fonction de 𝒏.
1
1+
Puisque 𝑣𝑛 = ∫1 𝑛
𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 ,
𝑛
1
1+
alors 𝑣𝑛 = [− 𝑙𝑛(1 + 𝑒 −𝑥 )] 1 𝑛

𝑛
1 1
−1−
et 𝑣𝑛 = − 𝑙𝑛 (1 + 𝑒 𝑛) + 𝑙𝑛 (1 + 𝑒 − 𝑛 )
𝟏 𝟏
autrement 𝒗𝒏 = 𝒍𝒏 (𝟏 + 𝒆− 𝒏 ) − 𝒍𝒏 (𝟏 + 𝒆−𝟏− 𝒏 )

b) Calculons 𝒍𝒊𝒎 𝒗𝒏 .
𝒏→+∞

Méthode 1 Méthode 2
1
Puisque 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 (1 + 𝑒 − 𝑛 ) = 𝑙𝑛 2 Quand 𝑛 ⟼ +∞,
𝑛→+∞ 1
−1−
1
𝑒+1 ⟼0
𝑛
et 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 (1 + 𝑒 𝑛 )= 𝑙𝑛 ( 𝑒 ) { 1
𝑛→+∞ 1+𝑛 ⟼1
𝑒+1
alors 𝑙𝑖𝑚 𝑣𝑛 = 𝑙𝑛 2 − 𝑙𝑛 ( 𝑒
)
𝑛→+∞ 1
et 𝑣𝑛 ⟼ ∫0 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥
D’où 𝒍𝒊𝒎 𝒗𝒏 = 𝑨
𝒏→+∞
Ainsi 𝒍𝒊𝒎 𝒗𝒏 = 𝑨 ,
𝒏→+∞
1
car 𝐴 = ∫0 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥

EXERCICE 2
On considère un cube 𝑨𝑩𝑪𝑫𝑬𝑭𝑮𝑯 d’arête de longueur 𝟑.
On choisit le repère orthonormal (𝑫; 𝒊⃗, 𝒋⃗, ⃗𝒌⃗) tel que:
𝟏 𝟏 𝟏
𝒊⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑫𝑪, ⃗𝒌⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑫𝑨, 𝒋⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑫𝑯
𝟑 𝟑 𝟑

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H G

E F

D C

A B

1.
a) Donnons les coordonnées des points 𝑨, 𝑪 et 𝑬.
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐴 𝐷𝐴) ⟹ 𝑨(𝟑; 𝟎; 𝟎)
3
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 ( 𝐷𝐶
𝐷𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⟹ 𝑪(𝟎; 𝟑; 𝟎)
3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐷𝐻
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐷𝐴
𝐷𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 (1 𝐷𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝐷𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗) + 3 (1 𝐷𝐻
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
3 3
et 𝑬(𝟑; 𝟎; 𝟑)

b) Déterminons les coordonnées du point 𝑰,


barycentre des points pondérés (𝑪; 𝟐) et (𝑬; 𝟏).
Puisque 𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶; 2), (𝐸; 1)}
2 𝑥𝐶 +𝑥𝐸
𝑥𝐼 =
2+1
2 𝑦𝐶 +𝑦𝐸
alors 𝑦𝐼 = 2+1
, avec 𝐼(𝑥𝐼 ; 𝑦𝐼 ; 𝑧𝐼 )
2 𝑧𝐶 +𝑧𝐸
{ 𝑧𝐼 = 2+1
2 (0)+3
𝑥𝐼 = 3 𝑥𝐼 = 1
2 (3)+0
et 𝑦𝐼 = ⟹ {𝑦𝐼 = 2
3
2 (0)+3 𝑧𝐼 = 1
{ 𝑧𝐼 = 3

D’où 𝑰(𝟏; 𝟐; 𝟏)

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑫𝑰
c) Déterminons les coordonnées des vecteurs 𝑨𝑬 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗.
𝐴(3; 0; 0) 𝐷(0; 0; 0)
{ ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗(𝟎; 𝟎; 𝟑)
𝑨𝑬 { ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗(𝟏; 𝟐; 𝟏)
𝑫𝑰
𝐸(3; 0; 3) 𝐼(1; 2; 1)
2. Soit (𝒂, 𝒃), un couple de réels.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑴 = 𝒂 𝑨𝑬 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗; 𝑫𝑵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒃 𝑫𝑰
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
a) Montrons que le vecteur 𝑴𝑵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est orthogonal aux vecteurs 𝑨𝑬
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑫𝑰
⃗⃗⃗⃗⃗⃗, si, et seulement
𝟑𝒂 − 𝒃 = 𝟎
si le couple (𝒂, 𝒃) vérifie le système {
−𝒂 + 𝟐𝒃 = 𝟏
𝑀𝑁 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑁 ⟹ 𝑀𝑁 = − 𝑎 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐸 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐴 + 𝑏 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐼
et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (−3 + 𝑏; 2𝑏; −3𝑎 + 𝑏)
𝑀𝑁

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⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ainsi, {𝑀𝑁 ⊥ 𝐴𝐸 ⟺ {𝑀𝑁. 𝐴𝐸 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑁 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑁. ⃗⃗⃗⃗⃗𝐷𝐼 = 0
((−3 + 𝑏) × 0) + (2𝑏 × 0) + ((−3𝑎 + 𝑏) × 3) = 0
et {
((−3 + 𝑏) × 1) + (2𝑏 × 2) + ((−3𝑎 + 𝑏) × 1) = 0
−3𝑎 + 𝑏 = 0
i-e {
−3𝑎 + 6𝑏 = 3
3𝑎 − 𝑏 = 0
Autrement, {
−𝑎 + 2𝑏 = 1
Ce qui montre que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑵 est orthogonal aux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑬 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑫𝑰, si, et seulement si, le
𝟑𝒂 − 𝒃 = 𝟎
couple (𝒂, 𝒃) vérifie le système {
−𝒂 + 𝟐𝒃 = 𝟏
b) Déduisons-en qu’il existe un seul point 𝑴′ de (𝑨𝑬) et un seul point 𝑵′ de (𝑫𝑰) tels
que la droite (𝑴′ 𝑵′ ) est orthogonale aux droites (𝑨𝑬) et (𝑫𝑰).
3𝑎 − 𝑏 = 0 𝑏 = 3𝑎
{ ⟺ {
−𝑎 + 2𝑏 = 1 −𝑎 + 2(3𝑎) = 1
1
𝑎=
5
et { 3
𝑏=5

Par conséquent, il existe un seul point 𝑴′ de (𝑨𝑬) et un seul point 𝑵′ de (𝑫𝑰) tels que la
droite (𝑴′ 𝑵′ ) est orthogonale aux droites (𝑨𝑬) et (𝑫𝑰).
c) Déterminons les coordonnées des points 𝑴′ et 𝑵′ .
1
𝑎=5
Pour { 3 ,
𝑏=5
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑀′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐸 + 𝐷𝐴
5 5
on a { 3 ⟹ { 3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑁 ′ = 𝐷𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑁 ′ = 𝐷𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗
5 5
3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑀′ (3; 0; 5)
et { 3 6 3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑁 ′ (5 ; 5 ; 5)

𝟑 𝟑 𝟔 𝟑
Par conséquent, 𝑴′ (𝟑; 𝟎; 𝟓) et 𝑵′ (𝟓 ; 𝟓 ; 𝟓)

d) Calculons la distance 𝑴′ 𝑵′ .
2 2
3 6 3 3 2 12 2 6 2
′ √ ′
𝑀 𝑁 = ( − 3) + ( − 0) + ( − ) ⟹ 𝑀 𝑁 = √(−
′ ′
) +( )
5 5 5 5 5 5

180
et 𝑀′ 𝑁 ′ = √ 25

𝟔
Autrement, 𝑴′ 𝑵′ = √𝟓
𝟓

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EXERCICE 3:
(𝚪): 𝒙𝒚 − 𝟐𝒙 − 𝟑𝒚 − 𝟏 = 𝟎
𝟏−𝒊
𝒇: 𝑴(𝒛) ⟼ 𝑴′(𝒛′) tel que: 𝒛′ = 𝒛 − 𝟐 + 𝟐𝒊.
𝟐

1. Démontrons que 𝒇 admet un unique point invariant, à déterminer.


1−𝑖 1−𝑖
𝑧= 𝑧 − 2 + 2𝑖 ⟺ (1 − )𝑧 = −2 + 2𝑖
2 2
−2+2𝑖
et 𝑧= 1+𝑖
2
(1−𝑖)(1−𝑖)
i-e 𝑧 = −4 ((1+𝑖)(1−𝑖))
D’où 𝒛 = 𝟒𝒊
1−𝑖
4𝑖 est l’unique solution de l’équation 𝑧 = 2 𝑧 − 2 + 2𝑖
Ce qui démontre que 𝒇 admet un unique point invariant 𝛀(𝟒𝒊)
2.
 Reconnaissons la nature de 𝒇.
1−𝑖
Posons 𝑎 = et 𝑏 = −2 + 2𝑖
2
𝑎 ∈ ℂ∗ ∖ {1}
Puisque l’écriture complexe de 𝑓 est de la forme: 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏, avec {
𝑏∈ℂ
alors 𝒇 est une similitude directe
 Donnons les éléments caractéristiques de 𝒇
1 𝑖 √2 √2 √2 1 − 𝑖 √2 −𝑖𝜋
− = ( −𝑖 ) ⟹ = 𝑒 4
2 2 2 2 2 2 2

Par conséquent, 𝑓 est la similitude directe: de centre 𝛀(𝟒𝒊)


√𝟐
de rapport 𝒌 = 𝟐
𝝅
et d’angle de mesure 𝚯 = − 𝟒

3. Exprimons (𝒙, 𝒚) en fonction de (𝑿, 𝒀).


Soit 𝑀(𝑧) et 𝑀′(𝑧′)
Posons 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et 𝑧 ′ = 𝑋 + 𝑖𝑌
1−𝑖 1−𝑖
𝑧 ′ = 2 𝑧 − 2 + 2𝑖 ⟹ 2 𝑧 = 𝑧 ′ + 2 − 2𝑖
2 2
et 𝑧 = 1−𝑖 𝑧 ′ + 1−𝑖 (2 − 2𝑖)
i-e 𝑧 = (1 + 𝑖)𝑧 ′ + 4
D’où 𝑥 + 𝑖𝑦 = (1 + 𝑖)(𝑋 + 𝑖𝑌) + 4
Ainsi 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑋 − 𝑌 + 4 + 𝑖(𝑋 + 𝑌)
𝒙 = 𝑿−𝒀+𝟒
Par conséquent, {
𝒚=𝑿+𝒀

4. Démontrons que l’image de (𝚪) par 𝒇 est (𝚪′): 𝑿𝟐 − 𝒀𝟐 − 𝑿 + 𝟑𝒀 − 𝟗 = 𝟎


Soit 𝑀 (𝑦𝑥 ) ∈ (Γ)
alors 𝑀′(𝑋𝑌) ∈ (Γ′)
et 𝑥𝑦 − 2𝑥 − 3𝑦 − 1 = 0 ⟺ (𝑋 − 𝑌 + 4)(𝑋 + 𝑌) − 2(𝑋 − 𝑌 + 4) − 3(𝑋 + 𝑌) − 1 = 0
i-e 𝑋 2 + 𝑋𝑌 − 𝑌𝑋 − 𝑌 2 + 4𝑋 + 4𝑌 − 2𝑋 + 2𝑌 − 8 − 3𝑋 − 3𝑌 − 1 = 0

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D’où 𝑿𝟐 − 𝒀𝟐 − 𝑿 + 𝟑𝒀 − 𝟗 = 𝟎
Ce qui démontre que l’image de (𝚪) par 𝒇 est (𝚪′): 𝑿𝟐 − 𝒀𝟐 − 𝑿 + 𝟑𝒀 − 𝟗 = 𝟎
5.
 Démontrons que (𝚪′) est une hyperbole.
1 2 1 3 2 9
𝑋 2 − 𝑌 2 − 𝑋 + 3𝑌 − 9 = 0 ⟺ (𝑋 − ) − − [(𝑌 − ) − ] − 9 = 0
2 4 2 4
1 2 3 2
et (𝑋 − 2) − (𝑌 − 2) = 7
1 2 3 2
(𝑋− ) (𝑌− )
2 2
i-e 7
− 7
=1
1 3
Posant 𝑋 ′ = 𝑋 − 2 et 𝑌 ′ = 𝑌 − 2
1 3
on a 𝑋 = 𝑋′ + 2 , 𝑌 = 𝑌′ + 2
2 2
𝑋′ 𝑌′
et 2 − 2 = 1. C’est l’équation réduite d’une hyperbole équilatère.
(√7) (√7)

Ce qui démontre que (𝚪′) est une hyperbole


 Déterminons les éléments caractéristiques de (𝚪′) dans le repère (𝑶, 𝒖
⃗⃗, 𝒗
⃗⃗).
𝟐 𝟐
𝑿′ 𝒀′
(𝚪′): 𝟐
− 𝟐
=𝟏
(√𝟕) (√𝟕)

1 𝟏
𝑋′ = 𝑋 − 2 𝑿 = 𝑿′ + 𝟐
{ 3 ⟹ { 𝟑
𝑌′ = 𝑌 − 𝒀 = 𝒀′ +
2 𝟐
L’axe transverse est: 𝒂 = √𝟕
L’axe non transverse est: 𝒃 = √𝟕
La distance focale est: 𝑐 = √𝑎2 + 𝑏 2 , i-e 𝒄 = √𝟏𝟒
𝟑
L’axe focal est: (∆): 𝑌 ′ = 0. D’où (∆): 𝒀 = 𝟐 , dans (𝑶, 𝒖
⃗⃗, 𝒗
⃗⃗)
𝟏 𝟑
Le centre est: 𝐼(00). D’où 𝑰 (𝟐 ; 𝟐) , dans (𝑶, 𝒖
⃗⃗, 𝒗
⃗⃗)
𝟏 𝟑
𝐴(√7; 0) 𝑨 (𝟐 + √7; 𝟐)
Les sommets sont: { D’où { 𝟏 𝟑
, dans (𝑶, 𝒖
⃗⃗, 𝒗
⃗⃗)
𝐴′(−√7; 0) 𝑨′ (𝟐 − √7; 𝟐)
𝟏 𝟑
𝐹(√14; 0) 𝑭 (𝟐 + √14; 𝟐)
Les foyers sont: { D’où { 𝟏 𝟑
, dans (𝑶, 𝒖
⃗⃗, 𝒗
⃗⃗)
𝐹′(−√14; 0) 𝑭′ (𝟐 − √14; 𝟐)

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SUJET 3
EXERCICE 1
Soit l’équation différentielle (𝑬) définie sur ]𝟎; +∞[ par:
𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐
𝒚′′ − 𝟐𝒚′ + 𝒚 = −
𝒙𝟑
1.
a) Intégrer l’équation différentielle (𝑯), où (𝑯) est l’équation différentielle homogène
associée à l’équation différentielle (𝑬).
𝒄
b) Déterminer la constante 𝒄 pour que la fonction 𝝋 définie par: 𝝋(𝒙) = 𝒙 soit une
solution particulière de l’équation différentielle (𝑬).
c) Intégrer l’équation différentielle (𝑬).
𝒉(𝟏) = 𝒆 − 𝟏
d) Déterminer la solution 𝒉 de l’équation différentielle (𝑬) vérifiant { ′
𝒉 (𝟏) = 𝒆 + 𝟏
𝟏
2. Soit 𝒈 la fonction définie sur ]𝟎; +∞[ par 𝒈(𝒙) = 𝒆𝒙 − 𝒙
a) Dresser le tableau de variation de 𝒈 sur son ensemble de définition.
b) Montrer que l’équation 𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[, 𝒈(𝒙) = 𝟎 admet une unique solution 𝜶 et que
𝟎, 𝟓 < 𝜶 < 𝟎, 𝟔.
c) Déterminer le signe de 𝒈 sur ]𝟎; +∞[.
𝒇(𝒙) = 𝒆𝒙 − 𝒙 𝒍𝒏 𝒙 , 𝒔𝒊 𝒙 > 𝟎
3. Soit la fonction 𝒇 définie sur [𝟎; +∞[ par: {
𝒇(𝟎) = 𝟏
On désigne par (𝑪) la courbe représentative de 𝒇 dans le plan muni d’un repère
orthogonal (𝑶; 𝑰; 𝑱) (unité graphique: 𝑶𝑰 = 𝟒 𝒄𝒎 et 𝑶𝑱 = 𝟐 𝒄𝒎.)
a) La fonction 𝒇 est-elle continue à droite en 𝟎? Justifier.
b) Étudier la dérivabilité de 𝒇 à droite en 𝟎 et en déduire que la courbe (𝑪) admet au
point d’abscisse 𝟎 une demi-tangente verticale.
c) Calculer la limite de 𝒇 en +∞
4.
a) Calculer 𝒇′(𝒙), puis 𝒇′′(𝒙) pour 𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[
𝟏
b) 𝜶 étant le réel défini dans la question 𝟐. 𝒃), montrer que 𝒇′ (𝜶) = 𝜶 + 𝜶 − 𝟏.
c) Dresser le tableau de variation de 𝒇′ sur ]𝟎; +∞[ ( on ne demande pas de calculer les
limites de 𝒇′ aux bornes de ]𝟎; +∞[ )
d) En déduire le signe de 𝒇′(𝒙) suivant les valeurs de 𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[.
5.
a) Dresser le tableau de variation de 𝒇
b) Construire (𝑪)
c) Soit 𝑨 l’aire en 𝒄𝒎𝟐 de la partie du plan délimitée par (𝑪), (𝑶𝑰), les droites
d’équation 𝒙 = 𝟏 et 𝒙 = 𝟐.
Calculer 𝑨.

EXERCICE 2
Dans le plan orienté, on donne deux points distincts 𝑶 et 𝑨.
On note 𝒓 la rotation de centre 𝑶 et d’angle de mesure 𝜶, où 𝜶 ∈ ]𝟎; 𝝅[
Le point 𝑨′ est l’image du point 𝑨 par la rotation 𝒓 et 𝑰 est l’isobarycentre de 𝑶, 𝑨 et 𝑨′.

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Soit (𝑪) le cercle de centre 𝑨 et de rayon 𝑹, (𝑹 > 𝟎 ).
1.
a) Déterminer l’image (𝑪′) de (𝑪) par la rotation 𝒓.
b) Placer les points 𝑶, 𝑨 et 𝑨′, et tracer les cercles (𝑪) et (𝑪′) sur une même figure.
𝝅
(pour cette figure, on prendra 𝑶𝑨 = 𝟖 𝒄𝒎, 𝜶 = 𝟑 et 𝑹 = 𝟐 𝒄𝒎).
c) À tout point 𝑴 de (𝑪), on associe son image 𝑴′ par la rotation 𝒓. Soit 𝑮
l’isobarycentre de 𝑶, 𝑴 et 𝑴′.
Placer 𝑴, 𝑴′ et 𝑮 sur la figure précédente.
2. On suppose que 𝑴 ≠ 𝑶.
Soit 𝑺𝟏 la similitude directe de centre 𝑶 qui transforme 𝑨 en 𝑴.
a) Montrer que 𝑺𝟏 ∘ 𝒓 = 𝒓 ∘ 𝑺𝟏 .
b) En déduire que 𝑺𝟏 (𝑨′) = 𝑴′, puis que 𝑺𝟏 (𝑰) = 𝑮.
3. Soit 𝑺𝟐 la similitude directe de centre 𝑶 qui transforme 𝑨 en 𝑰.
a) Montrer que 𝑺𝟐 ∘ 𝑺𝟏 = 𝑺𝟏 ∘ 𝑺𝟐 .
b) En déduire que 𝑺𝟐 (𝑴) = 𝑮.
c) Déterminer l’ensemble (𝚪) décrit par 𝑮, lorsque 𝑴 parcourt (𝑪).
4. Montrer que les droites (𝑨𝑴) et (𝑨′𝑴′) sont sécantes en un point 𝑵 et que 𝑵
appartient au cercle circonscrit au triangle 𝑶𝑨𝑨′ et au cercle circonscrit au
triangle 𝑶𝑴𝑴′.

EXERCICE 3
Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct (𝑶; 𝒖
⃗⃗; 𝒗
⃗⃗). (unité: 𝟐 𝒄𝒎 )
Soit (𝑪) l’ensemble des points dont les coordonnées (𝒙; 𝒚) vérifient l’équation
𝟗𝒙𝟒 − 𝒚𝟒 + 𝟔𝒚𝟐 − 𝟗 = 𝟎.
1. Montrer que (𝑪) est la réunion d’une hyperbole (𝑯) et d’une ellipse (𝑬) que l’on
déterminera.
𝝅 𝝅
2. Soit l’équation (𝑬): 𝒛 ∈ ℂ, 𝒛𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜽 − 𝒛 𝒔𝒊𝒏 𝟐𝜽 + 𝟒 − 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜽 = 𝟎, où 𝜽 ∈ ]− 𝟐 ; 𝟐 [
a) Résoudre l’équation (𝑬).
b) Soit 𝑴 l’image de la solution de (𝑬) dont la partie imaginaire est positive.
𝝅 𝝅
Montrer que quand 𝜽 décrit ]− 𝟐 ; 𝟐 [, le point 𝑴 décrit une partie de l’hyperbole
(𝑯) que l’on précisera.
3. Soit 𝑨 et 𝑩 deux points d’affixes respectives 𝒛𝑨 = 𝟐 + 𝒊 et 𝒛𝑩 = 𝟑 − 𝒊
On note 𝑺 la similitude directe de centre 𝑶 qui transforme 𝑨 en 𝑩.
a) Montrer que l’écriture complexe de 𝑺 est: 𝒛′ = (𝟏 − 𝒊)𝒛.
b) Déterminer le rapport et la mesure de l’angle de 𝑺.
c) Soit (𝑬′) l’image de l’ellipse (𝑬) par la similitude directe 𝑺.
Montrer qu’une équation de (𝑬′) est: 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 − 𝒙𝒚 − 𝟑 = 𝟎

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CORRIGÉ
EXERCICE 1
𝒙𝟐 +𝟐𝒙+𝟐
(𝑬): 𝒚′′ − 𝟐𝒚′ + 𝒚 = − , 𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[
𝒙𝟑

1.
a) Intégrons (𝑯).
(𝐻): 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0
L’équation caractéristique associée à (𝐻): 𝑟 2 − 2𝑟 + 1 = 0,
i-e (𝑟 − 1)2 = 0
admet une racine réelle double: 𝑟 = 1.
Par conséquent, l’intégrale de (𝑯) est de la forme: 𝒚𝟎 = (𝑨𝒙 + 𝑩)𝒆𝒙 , 𝑨, 𝑩 ∈ ℝ

b) Déterminons 𝒄.
𝑐
Puisque 𝜑(𝑥) =
𝑥
𝑐
alors 𝜑′ (𝑥) = − 𝑥2
2𝑐
et 𝜑′′ (𝑥) = 𝑥 3
𝑥 2 +2𝑥+2
Ainsi 𝜑 solution de (𝐸) ⟺ 𝜑′′ (𝑥) − 2𝜑′ (𝑥) + 𝜑(𝑥) = − 𝑥3
2𝑐 𝑐 𝑐 𝑥 2 +2𝑥+2
et 𝑥3
− 2 (− 𝑥 2 ) + 𝑥 = − 𝑥 3
𝑐𝑥 2 +2𝑐𝑥+2𝑐 𝑥 2 +2𝑥+2
i-e 𝑥 3 = − 𝑥3
𝑥 2 +2𝑥+2 𝑥 2 +2𝑥+2
Autrement 𝑐 ( 𝑥3 ) = − ( 𝑥 3 )

Par conséquent, 𝒄 = −𝟏
𝟏
et 𝝋(𝒙) = − 𝒙

c) Intégrons (𝑬).
Puisque 𝑦0 est la solution de (𝐻),l’équation homogène associée à (𝐸)
et 𝜑 est une solution particulière de (𝐸),
alors l’intégrale de (𝐸) est de la forme:
𝑦 = 𝑦0 + 𝜑
𝟏
Par conséquent, 𝒚 = (𝑨𝒙 + 𝑩)𝒆𝒙 − , 𝑨, 𝑩 ∈ ℝ
𝒙

d) Déterminons 𝒉
Puisque ℎ est solution de (𝐸),
1
alors ℎ(𝑥) = (𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 𝑥 − 𝑥
1
et ℎ′ (𝑥) = (𝐴𝑥 + 𝐴 + 𝐵)𝑒 𝑥 +
𝑥2

ℎ(1) = 𝑒 − 1 (𝐴 + 𝐵)𝑒 − 1 = 𝑒 − 1
Ainsi { ′ ⟺ {
ℎ (1) = 𝑒 + 1 (2𝐴 + 𝐵)𝑒 + 1 = 𝑒 + 1
𝐴+𝐵 =1
i-e {
2𝐴 + 𝐵 = 1

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𝑨=𝟎
D’où {
𝑩=𝟏
𝟏
Par conséquent, la fonction 𝒉 est définie par: 𝒉(𝒙) = 𝒆𝒙 − 𝒙
𝟏
2. 𝒈(𝒙) = 𝒆𝒙 − 𝒙 , ∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[

a) Dressons le tableau de variation de 𝒈 sur son ensemble de définition.


 L’ensemble de définition de 𝑔 est: 𝑫𝒈 = ]𝟎; +∞[
1
 𝑙𝑖𝑚𝑔(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 (𝑒 𝑥 − 𝑥), et 𝒍𝒊𝒎𝒈(𝒙) = −∞
𝑥→0 𝑥→0 𝒙→𝟎
> > >

1
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 (𝑒 𝑥 − 𝑥), et 𝒍𝒊𝒎 𝒈(𝒙) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝒙→+∞

 La fonction 𝑔 est dérivable sur ]0; +∞[ comme somme de fonctions dérivables
sur ]0; +∞[,
𝟏
et ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝒈′ (𝒙) = 𝒆𝒙 + 𝒙𝟐

∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔′ (𝑥) > 0, et 𝒈 est strictement croissante sur ]𝟎; +∞[.
 D’où le tableau de variation suivant:
𝑥 0 +∞
𝑔′ (𝑥) +
+∞

−∞

b)
 Montrons que l’équation 𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[, 𝒈(𝒙) = 𝟎 admet une unique solution 𝜶
D’après le tableau de variation,
𝑔 est continue et strictement croissante sur ]0; +∞[.
Par conséquent, 𝑔 réalise une bijection de ]0; +∞[ sur 𝑔(]0; +∞[) = ]−∞; +∞[
et 0 ∈ ]−∞; +∞[
Ce qui montre que l’équation 𝒈(𝒙) = 𝟎 admet une unique solution 𝜶 ∈ ]𝟎; +∞[
 Montrons que 0,5 < 𝛼 < 0,6.
𝑔(0,5) ≈ − 0,351
Puisque { 𝑔(0,6) ≈ 0,155
𝑔(𝛼) = 0
et −0,351 < 0 < 0,155
alors 𝑔(0,5) < 𝑔(𝛼) < 𝑔(0,6)
De plus, la fonction 𝑔 est strictement croissante sur ]0; +∞[
Ce qui montre que 𝟎, 𝟓 < 𝜶 < 𝟎, 𝟔.

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c) Déterminons le signe de 𝒈 sur ]𝟎; +∞[.
Puisque 𝑔 est strictement croissante sur ]0; +∞[
et 𝑔(𝛼) = 0, 𝛼 ∈ ]0; +∞[
alors ∀𝒙 ∈ ]𝟎; 𝜶[, 𝒈(𝒙) < 𝟎
∀𝒙 ∈ ]𝜶; +∞[, 𝒈(𝒙) > 𝟎

3.
𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 𝑥 𝑙𝑛 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 > 0
{
𝑓(0) = 1
a) Continuité de 𝒇 à droite en 𝟎.
𝑙𝑖𝑚𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚(𝑒 𝑥 − 𝑥 𝑙𝑛 𝑥) ⟹ 𝒍𝒊𝒎𝒇(𝒙) = 𝟏
𝑥→0 𝑥→0 𝒙→𝟎
> > >

Or 𝒇(𝟎) = 𝟏
Donc 𝒇 est continue à droite en 𝟎
b) Étudions la dérivabilité de 𝒇 à droite en 𝟎 et en déduisons que la courbe (𝑪) admet
au point d’abscisse 𝟎 une demi-tangente verticale.
𝑓(𝑥)−𝑓(0) 𝑒 𝑥 −1 𝒇(𝒙)−𝒇(𝟎)
𝑙𝑖𝑚 ( 𝑥−0
) = 𝑙𝑖𝑚 ( 𝑥
− 𝑙𝑛 𝑥) ⟹ 𝒍𝒊𝒎 ( 𝒙−𝟎
) = +∞
𝑥→0 𝑥→0 𝒙→𝟎
> > >

Par conséquent, 𝒇 n’est pas dérivable à droite en 𝟎.


Ainsi, la courbe (𝑪) admet une demi-tangente verticale au point d’abscisse 𝟎.
c) Calculons la limite de 𝒇 en +∞
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 (𝑒 𝑥 − 𝑥 𝑙𝑛 𝑥)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
𝑒𝑥 𝑙𝑛 𝑥
= 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 ( − )
𝑥→+∞ 𝑥2 𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 = +∞
𝑥→+∞
𝑒𝑥
𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = +∞ , car 𝑙𝑖𝑚 = +∞
𝒙→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 2
𝑙𝑛 𝑥
𝑙𝑖𝑚
{ 𝑥→+∞ =0
𝑥

4.
a) Calculons 𝒇′(𝒙), puis 𝒇′′(𝒙) pour 𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[
 𝑓 est dérivable sur ]0; +∞[, comme produit et somme de fonctions dérivables sur
]0; +∞[.
1
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 𝑥 − (𝑙𝑛 𝑥 + 𝑥 (𝑥))
et 𝒇′ (𝒙) = 𝒆𝒙 − 𝒍𝒏 𝒙 − 𝟏

 𝑓 ′ est dérivable sur ]0; +∞[, comme somme de fonctions dérivables sur
]0; +∞[.
𝟏
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝒇′′ (𝒙) = 𝒆𝒙 − 𝒙

Ainsi, 𝒇′′ (𝒙) = 𝒈(𝒙), ∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[

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𝟏
b) Montrons que 𝒇′ (𝜶) = + 𝜶 − 𝟏.
𝜶

Puisque 𝑔(𝛼) = 0
1
alors 𝑒𝛼 − = 0
𝛼
𝟏
et 𝒆𝜶 = 𝜶
1
ainsi 𝑙𝑛(𝑒 𝛼 ) = 𝑙𝑛 (𝛼)
i-e 𝜶 = − 𝒍𝒏 𝜶
′ (𝑥)
D’où 𝑓 = 𝑒 𝑥 − 𝑙𝑛 𝑥 − 1 ⟹ 𝑓 ′ (𝛼) = 𝑒 𝛼 − 𝑙𝑛 𝛼 − 1
𝟏
Ce qui montre que 𝒇′ (𝜶) = 𝜶 + 𝜶 − 𝟏

c) Dressons le tableau de variation de 𝒇′ sur ]𝟎; +∞[


∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′′ (𝑥) = 𝑔(𝑥)
Par conséquent,
∀𝑥 ∈ ]0; 𝛼[, 𝑓 ′′ (𝑥) < 0. D’où 𝒇′ est strictement décroissante sur ]𝟎; 𝜶[
∀𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑓 ′′ (𝑥) > 0. D’où 𝒇′ est strictement croissante sur ]𝜶; +∞[
𝟏
𝒇′′ (𝜶) = 𝟎 et 𝒇′ (𝜶) = + 𝜶 − 𝟏 𝜶

D’où le tableau de variation suivant:


𝑥 0 𝛼 +∞
′′ (𝑥)
𝑓 0

𝑓′
𝑓 ′ (𝛼)

d) Déduisons le signe de 𝒇′(𝒙) suivant les valeurs de 𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[.


Puisque 0,5 < 𝛼 < 0,6
1 1 1
alors < <
0,6 𝛼 0,5
1 1 1
et 0,6
+ 0,5 − 1 < 𝛼 + 𝛼 − 1 < 0,5 + 0,6 − 1
7 8
i-e 1,16 < 𝑓 ′ (𝛼) < 1,6, (6 < 𝑓 ′ (𝛼) < 5 )
D’où 𝑓 ′ (𝛼) > 0
Or 𝑓 ′ (𝛼) est le minimum de 𝑓 ′ sur ]0; +∞[
Donc ∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[, 𝒇′ (𝒙) > 𝟎
5.
a) Dressons le tableau de variation de 𝒇
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) > 0. D’où 𝒇 est strictement croissante sur ]𝟎; +∞[
𝑥 0 +∞
′ (𝑥)
𝑓 +
+∞
𝑓
1

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b) Construisons (𝑪)

c) Calculons 𝑨.
Puisque 𝑓(𝑥) > 0 ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[
2
alors 𝒜 = (∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ) × 4 × 2 𝑐𝑚2
2 2
et 𝒜 = 8 (∫1 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 − ∫1 𝑥 𝑙𝑛 𝑥 𝑑𝑥 ) 𝑐𝑚2
2
Soit 𝐵 = ∫1 𝑥 𝑙𝑛 𝑥 𝑑𝑥
Posons 𝑢 = 𝑙𝑛 𝑥 et 𝑣 ′ = 𝑥
1 1
alors 𝑢′ = 𝑥 , 𝑣 = 2 𝑥 2
1 2 1 2
et 𝐵 = [2 𝑥 2 𝑙𝑛 𝑥] − 2 ∫1 𝑥 𝑑𝑥
1
1 1 2
i-e 𝐵= [2 𝑥 2 𝑙𝑛 𝑥 − 4 𝑥2]
1
1 2 1 2
𝑥
D’où 𝒜 = 8 ([𝑒 − 2
𝑥 𝑙𝑛 𝑥 + 4 𝑥 2 ] ) 𝑐𝑚2
1
1
Ainsi 𝒜 = 8 (𝑒 2 − 2 𝑙𝑛 2 + 1 − 𝑒 − 4) 𝑐𝑚2

𝟑
Par conséquent, 𝓐 = 𝟖 (𝒆𝟐 − 𝒆 − 𝟐 𝒍𝒏 𝟐 + 𝟒) 𝒄𝒎𝟐

EXERCICE 2
1.
a) Déterminons (𝑪′).
Puisque (𝐶′) = 𝑟[(𝐶)]
et que la rotation conserve la distance,
alors (𝑪′) est le cercle de centre 𝑨′ = 𝒓(𝑨) et de rayon 𝑹
b) Plaçons les points 𝑶, 𝑨 et 𝑨′, et traçons les cercles (𝑪) et (𝑪′) sur une même figure.
𝜋
𝑂𝐴 = 8 𝑐𝑚, 𝛼 = 3 et 𝑅 = 2 𝑐𝑚

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c) Plaçons 𝑴, 𝑴′ et 𝑮 sur la figure précédente.
Voir figure ci-dessus.
2. 𝑴 ≠ 𝑶.
a) Montrons que 𝑺𝟏 ∘ 𝒓 = 𝒓 ∘ 𝑺𝟏 .
Puisque 𝑟 est la rotation de centre 𝑂 et d’angle de mesure 𝛼,
alors 𝑟 est la similitude de centre 𝑂, d’angle de mesure 𝛼 et de rapport 𝑘 = 1
𝑂𝑀
Soit 𝑆1 la similitude de centre 𝑂, d’angle de mesure 𝛼1 et de rapport 𝑘1 =
𝑂𝐴
alors 𝑆1 ∘ 𝑟 est la similitude de centre 𝑂,
d’angle de mesure 𝛼 + 𝛼1
𝑂𝑀
et de rapport 𝑘 × 𝑘1 = 𝑂𝐴
De même 𝑟 ∘ 𝑆1 est la similitude de centre 𝑂,
d’angle de mesure 𝛼1 + 𝛼
𝑂𝑀
et de rapport 𝑘1 × 𝑘 = 𝑂𝐴

Ce qui montre que 𝑺𝟏 ∘ 𝒓 = 𝒓 ∘ 𝑺𝟏


b) Déduisons que 𝑺𝟏 (𝑨′) = 𝑴′, puis que 𝑺𝟏 (𝑰) = 𝑮.
 Puisque 𝐴′ = 𝑟(𝐴)
alors 𝑆1 (𝐴′) = 𝑆1 [𝑟(𝐴)]
et 𝑆1 (𝐴′) = 𝑆1 ∘ 𝑟(𝐴)
i-e 𝑆1 (𝐴′) = 𝑟 ∘ 𝑆1 (𝐴) , car 𝑆1 ∘ 𝑟 = 𝑟 ∘ 𝑆1
D’où 𝑆1 (𝐴′) = 𝑟[𝑆1 (𝐴)]
Ainsi 𝑆1 (𝐴′) = 𝑟(𝑀) , car 𝑆1 (𝐴) = 𝑀
Par conséquent, 𝑺𝟏 (𝑨′) = 𝑴′ , car 𝑟(𝑀) = 𝑀′

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𝑆1 (𝑂) = 𝑂
 Puisque { 𝑆1 (𝐴) = 𝑀
𝑆1 (𝐴′) = 𝑀′
𝐼 est l’isobarycentre de 𝑂, 𝐴 et 𝐴′.
alors 𝑆1 (𝐼) est l’isobarycentre de 𝑂, 𝑀 et 𝑀′
Par conséquent, 𝑺𝟏 (𝑰) = 𝑮

3.
a) Montrons que 𝑺𝟐 ∘ 𝑺𝟏 = 𝑺𝟏 ∘ 𝑺𝟐 .
Soit 𝑆1 la similitude de centre 𝑂, d’angle de mesure 𝛼1 et de rapport 𝑘1
Soit 𝑆2 la similitude de centre 𝑂, d’angle de mesure 𝛼2 et de rapport 𝑘2 .
Par propriété,
𝑆2 ∘ 𝑆1 est la similitude de centre 𝑂, d’angle de mesure 𝛼1 + 𝛼2 et de rapport 𝑘1 + 𝑘2
De même,
𝑆1 ∘ 𝑆2 est la similitude de centre 𝑂, d’angle de mesure 𝛼2 + 𝛼1 et de rapport 𝑘2 + 𝑘1
Or 𝛼1 + 𝛼2 = 𝛼2 + 𝛼1
𝑘1 + 𝑘2 = 𝑘2 + 𝑘1
Donc 𝑺𝟐 ∘ 𝑺𝟏 = 𝑺𝟏 ∘ 𝑺𝟐

b) Déduisons que 𝑺𝟐 (𝑴) = 𝑮.


Puisque 𝑀 = 𝑆1 (𝐴)
alors 𝑆2 (𝑀) = 𝑆2 [𝑆1 (𝐴)]
et 𝑆2 (𝑀) = 𝑆2 ∘ 𝑆1 (𝐴)
D’où 𝑆2 (𝑀) = 𝑆1 ∘ 𝑆2 (𝐴), car 𝑆2 ∘ 𝑆1 = 𝑆1 ∘ 𝑆2
et 𝑆2 (𝑀) = 𝑆1 [𝑆2 (𝐴)]
i-e 𝑆2 (𝑀) = 𝑆1 (𝐼), car 𝑆2 (𝐴) = 𝐼
Par conséquent, 𝑺𝟐 (𝑴) = 𝑮 , car 𝑆1 (𝐼) = 𝐺

c) Déterminons (𝚪).
Puisque 𝑆2 (𝑀) = 𝐺,
alors 𝑀 ∈ (𝐶) ⟹ 𝐺 ∈ 𝑆2 ((𝐶))
𝑆 (𝑂) = 𝑂
Or { 2
𝑆2 (𝐴) = 𝐼
𝑶𝑰
Donc (𝚪)est le cercle de centre 𝑰 = 𝑺𝟐 (𝑨) et de rayon 𝑹′ = 𝑶𝑨 × 𝑹

4.
 Montrons que les droites (𝑨𝑴) et (𝑨′𝑴′) sont sécantes en un point 𝑵.
𝑟(𝑂) = 𝑂
Puisque { 𝑟(𝐴) = 𝐴′
𝑟(𝑀) = 𝑀′
alors 𝑟[(𝐴𝑀)] = (𝐴′𝑀′)

et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝐴𝑀 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴′𝑀′) = 𝛼, 𝛼 ∈ ]0; 𝜋[

Ce qui montre que les droites (𝑨𝑴) et (𝑨′𝑴′) sont sécantes en un point 𝑵.

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 Montrons que 𝑵 appartient au cercle circonscrit au triangle 𝑶𝑨𝑨′.
𝑁 ∈ (AM)
Puisque { 𝑁 ∈ (A′ M ′ ) ,
(A′M′) = 𝑟[(𝐴𝑀)]
̂
alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑒𝑠 (𝑁𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁𝐴′) = 𝛼 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
̂
Or ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑒𝑠 (𝑂𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴′) = 𝛼
̂ ̂
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑒𝑠 (𝑁𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁𝐴′) = 𝑀𝑒𝑠 (𝑂𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴′) + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ ) [𝜋]
i-e 𝑀𝑒𝑠 (𝑁𝐴 𝑁𝐴′) ≡ 𝑀𝑒𝑠(𝑂𝐴 ; 𝑂𝐴

Ce qui montre que 𝑵, 𝑶, 𝑨 et 𝑨′ sont cocycliques,


i-e 𝑵 𝐚𝐩𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮 𝐜𝐞𝐫𝐜𝐥𝐞 𝐜𝐢𝐫𝐜𝐨𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐭 𝐚𝐮 𝐭𝐫𝐢𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞 𝑶𝑨𝑨′.
 Montrons que 𝑵 appartient au cercle circonscrit au triangle 𝑶𝑴𝑴′.
𝑁𝑀 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Puisque ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑁𝐴 sont colinéaires
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁𝑀′ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁𝐴′ sont colinéaires,
̂ ̂
alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑒𝑠 (𝑁𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁𝐴′) = 𝛼 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑒𝑠 (𝑁𝑀 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁𝑀′) = 𝛼 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
̂
Or ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑒𝑠 (𝑂𝑀 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′) = 𝛼
̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗) = 𝑀𝑒𝑠 (𝑂𝑀 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗) + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
Donc 𝑀𝑒𝑠 (𝑁𝑀 ; 𝑁𝑀′ ; 𝑂𝑀′
̂ ̂
i-e ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑒𝑠 (𝑁𝑀 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁𝑀′) ≡ 𝑀𝑒𝑠(𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀) [𝜋]

Ce qui montre que 𝑵, 𝑶, 𝑴 et 𝑴′ sont cocycliques,


i-e 𝑵 𝐚𝐩𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮 𝐜𝐞𝐫𝐜𝐥𝐞 𝐜𝐢𝐫𝐜𝐨𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐭 𝐚𝐮 𝐭𝐫𝐢𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞 𝑶𝑴𝑴′.

EXERCICE 3
(𝑪): 𝟗𝒙𝟒 − 𝒚𝟒 + 𝟔𝒚𝟐 − 𝟗 = 𝟎
1. Montrons que (𝑪) est la réunion d’une hyperbole (𝑯) et d’une ellipse (𝑬) que l’on
déterminera.
9𝑥 4 − 𝑦 4 + 6𝑦 2 − 9 = 0 ⟺ (3𝑥 2 )2 − [(𝑦 2 )2 − 2 × 3𝑦 2 + 32 ] = 0
et (3𝑥 2 )2 − (𝑦 2 − 3)2 = 0
D’où 3𝑥 2 − (𝑦 2 − 3) = 0 ou 3𝑥 2 + (𝑦 2 − 3) = 0
i-e 3𝑥 2 − 𝑦 2 + 3 = 0 ou 3𝑥 2 + 𝑦 2 − 3 = 0
𝑦2 𝑦2
Autrement −𝑥 2 + 3
=1 ou 𝑥 2 + 3
=1

𝒚𝟐 𝒙𝟐
(𝑯): 𝟐 − 𝟏𝟐 = 𝟏
(√𝟑)
Ce qui montre que (𝑪) = (𝑯) ∪ (𝑬), 𝒂𝒗𝒆𝒄
𝒙𝟐 𝒚𝟐
(𝑬): + 𝟐 =𝟏
{ 𝟏𝟐 (√𝟑)

𝝅 𝝅
2. (𝑬): 𝒛 ∈ ℂ, 𝒛𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜽 − 𝒛 𝒔𝒊𝒏 𝟐𝜽 + 𝟒 − 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜽 = 𝟎, où 𝜽 ∈ ]− ; [
𝟐 𝟐

a) Résolvons (𝑬).
Soit ∆ le discriminant de (𝐸)
alors ∆= (− 𝑠𝑖𝑛 2𝜃)2 − 4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃(4 − 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃)

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et ∆= (−2 𝑠𝑖𝑛 𝜃 cos 𝜃)2 − 4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃(4 − 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃)
i-e ∆= 4𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃(4 − 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃)
D’où ∆= 4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃(𝑠𝑖𝑛2 𝜃 + 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 4)
Ainsi ∆= −12𝑐𝑜𝑠 2 𝜃
2
Autrement, ∆= (2𝑖√3 cos 𝜃)
𝑠𝑖𝑛 2𝜃+2𝑖√3 cos 𝜃 𝑠𝑖𝑛 2𝜃−2𝑖√3 cos 𝜃
et 𝑧= ou 𝑧=
2𝑐𝑜𝑠2 𝜃 2𝑐𝑜𝑠2 𝜃
2 𝑠𝑖𝑛 𝜃 cos 𝜃+2𝑖√3 cos 𝜃 2 𝑠𝑖𝑛 𝜃 cos 𝜃−2𝑖√3 cos 𝜃
i-e 𝑧= 2𝑐𝑜𝑠2 𝜃
ou 𝑧= 2𝑐𝑜𝑠2 𝜃

L’ensemble des solutions de (𝐸) est donc:

√𝟑 √𝟑
𝑺 = {𝒕𝒂𝒏 𝜽 + 𝒊; 𝒕𝒂𝒏 𝜽 − 𝒊}
𝒄𝒐𝒔 𝜽 𝒄𝒐𝒔 𝜽
𝝅 𝝅
b) Montrons que quand 𝜽 décrit ]− 𝟐 ; 𝟐 [, le point 𝑴 décrit une partie de l’hyperbole
(𝑯) que l’on précisera.
Soit 𝑀(𝑋𝑌)
√3 𝜋 𝜋
Puisque cos 𝜃
> 0, ∀𝜃 ∈ ]− 2 ; 2 [
𝑋 = tan 𝜃
alors { √3
𝑌 = cos 𝜃
3
𝑌2 2 𝑠𝑖𝑛2 𝜃
et − 𝑋 2 = 𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 2
3 3 𝑐𝑜𝑠 𝜃
𝑌2 2 1−𝑠𝑖𝑛2 𝜃
i-e 3
− 𝑋 = 𝑐𝑜𝑠2 𝜃
𝑌2
D’où 3
− 𝑋2 = 1
Autrement, 𝑀(𝑋𝑌) ∈ (𝐻)
𝜋 𝜋
tan 𝜃 ∈ ℝ
Or ∀𝜃 ∈ ]− 2 ; 2 [, { √3
cos 𝜃
>0

Donc 𝑴 décrit la branche de (𝑯) située au-dessus de l’axe (𝑶, 𝒖


⃗⃗).
3. 𝒛𝑨 = 𝟐 + 𝒊 et 𝒛𝑩 = 𝟑 − 𝒊
a) Montrons que l’écriture complexe de 𝑺 est: 𝒛′ = (𝟏 − 𝒊)𝒛.
L’écriture complexe de la similitude 𝑆 est de la forme:
𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏, avec 𝑎, 𝑏 ∈ ℂ
𝑆(𝑂) = 𝑂
Puisque { ,
𝑆(𝐴) = 𝐵
0=𝑏
alors {
3 − 𝑖 = 𝑎(2 + 𝑖) + 𝑏
3−𝑖
𝑎 = 2+𝑖
et {
𝑏=0
(3−𝑖)(2−𝑖)
𝑎 = (2+𝑖)(2−𝑖)
i-e {
𝑏=0
𝒂=𝟏−𝒊
D’où {
𝒃=𝟎
Ce qui montre que l’écriture complexe de 𝑺 est: 𝒛′ = (𝟏 − 𝒊)𝒛

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b) Déterminons le rapport et la mesure de l’angle de 𝑺.
√2 √2
Puisque 1 − 𝑖 = √2 ( 2 − 2
𝑖)
𝜋
et 1 − 𝑖 = √2𝑒 −𝑖 4

alors le rapport de 𝑺 est 𝒌 = √𝟐


𝝅
et la mesure de l’angle de 𝑺 est 𝜽 = − 𝟒

c) Montrons qu’une équation de (𝓔′) est: 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 − 𝒙𝒚 − 𝟑 = 𝟎



Soit 𝑀 (𝑦𝑥 ) et 𝑀′ (𝑦𝑥 ′ ) tels que 𝑆(𝑀) = 𝑀′
alors (1 − 𝑖)(𝑥 + 𝑖𝑦) = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′
et 𝑥 + 𝑦 + 𝑖(−𝑥 + 𝑦) = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′
𝑥 + 𝑦 = 𝑥′
i-e {
−𝑥 + 𝑦 = 𝑦 ′
1
𝑥 = 2 (𝑥 ′ − 𝑦 ′ )
D’où { 1
𝑦 = (𝑥 ′ + 𝑦 ′ )
2

𝑆[(ℰ)] = (ℰ′)
Puisque {
𝑆(𝑀) = 𝑀′
alors 𝑀 ∈ (ℰ) ⟺ 𝑀′ ∈ (ℰ′)
𝑦2
Or 𝑀 ∈ (ℰ) ⟺ 𝑥 2 + = 1
3
i-e 3𝑥 2 + 𝑦 2 − 3 = 0
2 2
1 1
Donc 𝑀 ∈ (ℰ) ⟺ 3 [(2 (𝑥 ′ − 𝑦 ′ ))] + [(2 (𝑥 ′ + 𝑦 ′ ))] − 3 = 0
1 2 2 1 2 2
et 3 [4 (𝑥 ′ − 2𝑥 ′ 𝑦 ′ + 𝑦 ′ )] + 4 (𝑥 ′ + 2𝑥 ′ 𝑦 ′ + 𝑦 ′ ) − 3 = 0
1 2 2 2 2
i-e
4
(3𝑥 ′ − 6𝑥 ′ 𝑦 ′ + 3𝑦 ′ + 𝑥 ′ + 2𝑥 ′ 𝑦 ′ + 𝑦 ′ ) − 3 = 0
′2 2
D’où 4𝑥 − 4𝑥 ′ 𝑦 ′ + 4𝑦 ′ − 12 = 0
2 2
Autrement, 𝑥′ + 𝑦′ − 𝑥′𝑦′ − 3 = 0
Ce qui montre qu’une équation de (𝓔′) est: 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 − 𝒙𝒚 − 𝟑 = 𝟎

SUJET 4
EXERCICE 1
I. On considère la fonction numérique 𝒇 définie sur ]𝟎; +∞[ par :
𝟐 𝒙+𝟐
𝒇(𝒙) = 𝒙+𝟐 − 𝒍𝒏 ( 𝒙 ) .

1. Calculer les limites de 𝒇 aux bornes de l’intervalle ]𝟎; +∞[.


2. Interpréter graphiquement les résultats obtenus dans la question 1.
3. Étudier les variations de la fonction 𝒇 et dresser son tableau de variation.
4. En déduire que ∀ 𝒙 > 𝟎, 𝒇(𝒙) < 𝟎 .

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𝒙
𝑭(𝒙) = 𝒙 𝒍𝒏 ( ) , 𝒔𝒊 𝒙 ≠ 𝟎
II. Soit 𝑭 la fonction définie sur [𝟎; +∞[ par : { 𝒙+𝟐 .
𝑭(𝟎) = 𝟎
On note (𝑪) la courbe représentative de la fonction 𝑭 dans le plan rapporté au repère
orthonormé direct (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗) d’unité graphique 2 cm.
1. Étudier la continuité et la dérivabilité de la fonction 𝑭 en 𝟎.
2. Démontrer que la fonction 𝑭 est une primitive de la fonction 𝒇 sur l’intervalle
]𝟎; +∞[.
3.
a) Déterminer le développement limité au voisinage de 𝟎, à l’ordre 3 de la fonction:
𝑼 ⟼ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝑼)
b) En déduire que le développement limité au voisinage de +∞ , à l’ordre 2 de la
𝟐 𝟖 𝟏
fonction 𝑭 est: 𝑭(𝒙) = − 𝟐 + 𝒙 − 𝟑𝒙𝟐 + 𝒐 (𝒙𝟐 ).
+∞

c) En déduire une équation de l’asymptote à la courbe (𝑪) en +∞.


4. Dresser le tableau de variation de la fonction 𝑭.
−𝟐𝒙
III. On considère l’équation différentielle (𝑬) : −𝒙𝒚′ + 𝒚 = 𝒙+𝟐, où 𝒚 est une fonction
inconnue de la variable réelle 𝒙, définie et dérivable sur ]𝟎; +∞[ et 𝒚′ est la
fonction dérivée de 𝒚.
On note (𝑪𝑼 ) la courbe représentative de la fonction 𝑼 définie sur ]𝟎; +∞[ par:
−𝟐𝒙
𝑼(𝒙) = 𝒙+𝟐

1. Démontrer que la fonction 𝑭 est une solution particulière de l’équation


différentielle (𝑬).
2. En déduire sur ]𝟎; +∞[ , la position relative des courbes (𝑪) et (𝑪𝑼 ).
3. Déterminer l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (𝑬).
4. Construire la courbe (𝑪) dans le repère (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗).
5. A est l’aire de la partie du plan délimitée par la courbe (𝑪), les axes de
coordonnées, et la droite d’équation 𝒙 = 𝟐.
Démontrer que 𝑨 = 𝟖 𝒄𝒎𝟐 .
EXERCICE 2
Dans l’espace (𝓔) rapporté au repère orthonormé direct (𝟎; 𝒊⃗ ; 𝒋⃗ ; ⃗𝒌⃗), on considère les
points 𝑨(𝟏; 𝟑; 𝟎), 𝑩(𝟎; 𝟒; 𝟏) et 𝑪(𝟐; −𝟏; 𝟓).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒌 𝑨𝑩
On pose: 𝑨𝑫 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑪𝑬 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , où 𝒌 ∈ ℝ ∖ {𝟎; 𝟏 ; 𝟏}.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒌 𝑪𝑨
𝟐
Les points 𝑩′ , 𝑪′ et 𝑰 sont les milieux respectifs des segments [𝑨𝑪], [𝑨𝑩] et [𝑫𝑬].
1.
a) Déterminer les coordonnées des points 𝑫, 𝑬, 𝑰, 𝑩′ et 𝑪′.
b) Démontrer que le point 𝑰 est le barycentre du système {(𝑩′ ; 𝟐 − 𝟐𝒌); (𝑪′; 𝟐𝒌)}.
2.
a) Démontrer que les points 𝑨, 𝑩 et 𝑪 forment un plan.
b) Démontrer qu’une équation cartésienne du plan (𝑨𝑩𝑪) est: 𝟑𝒙 + 𝟐𝒚 + 𝒛 − 𝟗 = 𝟎 .

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3. Soit (𝑷) le plan d’équation cartésienne: 𝒙 + 𝒚 + 𝒛 + 𝟐 = 𝟎 .
⃗⃗ = 𝒊⃗ − 𝟐𝒋⃗ + ⃗𝒌⃗ pour les plans (𝑨𝑩𝑪) et (𝑷)?
a) Que représente le vecteur ⃗𝑼
b) Calculer une mesure de l’angle solide formé par les plans (𝑨𝑩𝑪) et (𝑷).
4. Soit (𝚫) la droite passant par le point 𝑶 et perpendiculaire au plan (𝑨𝑩𝑪).
a) Déterminer une équation paramétrique de la droit (𝚫).
b) 𝑯 est le projeté orthogonal du point 𝑶 dans le plan (𝑨𝑩𝑪).
Donner les coordonnées du point 𝑯.
5. On suppose 𝒌 = 𝟐 et on considère le point 𝑪′ barycentre du système
{(𝑫; 𝟐); (𝑬; 𝟑); (𝑪; 𝟑)}.
Déterminer l’ensemble (𝚪) des points 𝑴 de l’espace (𝓔) tels que:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝟑𝑬𝑴
‖𝟐𝑫𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = 𝟐𝟎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝟑𝑪𝑴

6. Étudier l’intersection de l’ensemble (𝚪) et du plan (𝑷) .


EXERCICE 3
Dans le plan muni du repère orthonormé direct (𝑶; 𝒊⃗; 𝒋⃗),
on considère la famille (𝑪𝒎 ) des courbes dont une équation cartésienne est:
𝒚𝟐 + 𝒙 − 𝟑 = 𝒎(𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟑), où 𝒎 est un paramètre réel.
On note:(𝑬) = (𝑪−𝟐 ) et (𝑯) = (𝑪𝟏 ).
𝑺 est la similitude directe du plan de centre le point 𝑶, de rapport 2 et d’angle orienté de
𝝅
mesure 𝟐 𝒓𝒂𝒅.
𝑻 est la translation de vecteur 𝒖⃗⃗ = 𝒊⃗ − 𝒋⃗
1.
a) Démontrer que l’ensemble (𝑬) est une ellipse .
b) Préciser les éléments caractéristiques de (𝑬).
2.
a) Démontrer que l’ensemble (𝑯) est une hyperbole .
b) Préciser les éléments caractéristiques de (𝑯).
3. Construire les courbes (𝑬) et (𝑯) dans le même repère.
4. Prouver que toutes les courbes (𝑪𝒎 ) passent par trois points fixes à déterminer.
5. On note (𝑬′) l’image de (𝑬) par la similitude directe du plan 𝑺.
a) Quelle est la nature de (𝑬′).
b) Montrer qu’une équation cartésienne de (𝑬′) est: 𝒙𝟐 + 𝟐𝒚𝟐 − 𝟔𝒚 − 𝟑𝟔 = 𝟎
6. On note (𝑯′) l’image de (𝑯) par la translation 𝑻 de vecteur 𝒖
⃗⃗ = 𝒊⃗ − 𝒋⃗ .
a) Justifier que (𝑯′) est une hyperbole.
b) Donner une équation réduite de (𝑯′).
7.
𝟐𝒎+𝟏 𝟐 (𝟒𝒎−𝟏)𝟐
a) Démontrer que pour tout réel 𝒎 non nul , (𝑪𝒎 ) ∶ 𝒎 (𝒙 − 𝟐𝒎 ) − 𝒚𝟐 = 𝟒𝒎 .
b) On suppose que 𝒎 ∈ ]−𝟏; 𝟎[. Démontrer que les courbes (𝑪𝒎 ) sont des ellipses.
c) Pour ces ellipses, préciser les excentricités et les sommets situés sur l’axe focal.

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CORRIGÉ
EXERCICE 1
I.
𝟐 𝒙+𝟐
𝒇(𝒙) = 𝒙+𝟐 − 𝒍𝒏 ( ), 𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[
𝒙

1. Calculons les limites de 𝒇 aux bornes de l’intervalle ]𝟎; +∞[.


2 𝑥+2
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 − 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 ( ) ⟹ 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = −∞
𝑥→0
>
𝑥→0
>
𝑥 + 2 𝑥→0>
𝑥 𝒙→𝟎
>

2 𝑥+2
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 − 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 ( ) ⟹ 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝟎
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 + 2 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞

2. Interprétons graphiquement les résultats obtenus dans la question 1.


Puisque 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = −∞,
𝑥→0
>
alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est asymptote verticale à la courbe représentative de 𝒇.
Puisque 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 0,
𝑥→+∞
alors la droite d’équation 𝒚 = 𝟎 est asymptote horizontale à la courbe représentative de 𝒇, au
voisinage de +∞.
3. Étudions les variations de la fonction 𝒇 et dressons son tableau de variation.
𝑥 − (𝑥 + 2)
2 𝑥+2 2 𝑥2
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓(𝑥) = − 𝑙𝑛 ( ) ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = − −
𝑥+2 𝑥 (𝑥 + 2)2 𝑥+2
𝑥
2 2
et 𝑓 ′ (𝑥) = − (𝑥+2)2 + 𝑥(𝑥+2)

𝟒
i-e 𝒇′ (𝒙) = 𝒙(𝒙+𝟐)𝟐

∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) > 0.


D’où 𝒇 est strictement croissante sur ]𝟎; +∞[

𝑥 0 +∞
𝑓 ′ (𝑥) +
0
𝑓
−∞

4. Déduisons-en que ∀ 𝒙 > 𝟎, 𝒇(𝒙) < 𝟎 .


D’après le tableau de variation,
𝑓 est continue et strictement croissante sur ]0; +∞[,
et 𝑓(]0; +∞[) = ]−∞; 0[
Par conséquent, ∀𝒙 > 𝟎, 𝒇(𝒙) < 𝟎

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𝒙
𝑭(𝒙) = 𝒙 𝒍𝒏 ( ) , 𝒔𝒊 𝒙 ≠ 𝟎
II. { 𝒙+𝟐 .
𝑭(𝟎) = 𝟎
1. Étudions la continuité et la dérivabilité de la fonction 𝑭 en 𝟎.

𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝐹(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 𝑙𝑛 ( ) ⟹ 𝑙𝑖𝑚 𝐹(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚(𝑥 𝑙𝑛 𝑥 − 𝑥 𝑙𝑛(𝑥 + 2))
𝑥→0 𝑥→0 𝑥+2 𝑥→0 𝑥→0

et 𝑙𝑖𝑚 𝐹(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 𝑙𝑛 𝑥 − 𝑙𝑖𝑚 𝑥 𝑙𝑛(𝑥 + 2)


𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0

i-e 𝒍𝒊𝒎 𝑭(𝒙) = 𝟎


𝒙→𝟎

Or 𝐹(0) = 0
Donc 𝒍𝒊𝒎 𝑭(𝒙) = 𝑭(𝟎)
𝒙→𝟎

Par conséquent, 𝑭 est continue en 𝟎



𝑥
𝐹(𝑥) − 𝐹(0) 𝑥 𝑙𝑛 ( ) 𝐹(𝑥) − 𝐹(0) 𝑥
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 + 2 ⟹ 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 ( )
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥+2
𝑭(𝒙)−𝑭(𝟎)
et 𝒍𝒊𝒎 𝒙
= −∞
𝒙→𝟎

Par conséquent, 𝑭 n’est pas dérivable en 𝟎


2. Démontrons que la fonction 𝑭 est une primitive de la fonction 𝒇 sur l’intervalle
]𝟎; +∞[.
𝑥+2−𝑥
𝑥 𝑥 (𝑥 + 2)2
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝐹(𝑥) = 𝑥 𝑙𝑛 ( ) ⟹ 𝐹 ′ (𝑥) = 𝑙𝑛 ( )+𝑥( 𝑥 )
𝑥+2 𝑥+2
𝑥+2
𝑥 2 𝑥+2
et 𝐹 ′ (𝑥) = 𝑙𝑛 (𝑥+2) + 𝑥 ((𝑥+2)2 × 𝑥
)
𝑥 2
i-e 𝐹 ′ (𝑥) = 𝑙𝑛 (𝑥+2) + 𝑥+2
𝟐 𝒙+𝟐
Autrement, 𝑭′ (𝒙) = 𝒙+𝟐 − 𝒍𝒏 ( 𝒙
)

Par conséquent, ∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[, 𝑭′ (𝒙) = 𝒇(𝒙)


Ce qui démontre que la fonction 𝑭 est une primitive de la fonction 𝒇 sur l’intervalle
]𝟎; +∞[.
3.
a) Déterminons le développement limité au voisinage de 𝟎, à l’ordre 3 de la fonction:
𝑼 ⟼ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝑼)
𝟏 𝟏
𝒍𝒏(𝟏 + 𝑼) = 𝑼 − 𝑼𝟐 + 𝑼𝟑 + 𝒐(𝑼𝟑 )
𝟎 𝟐 𝟑
b) Déduisons-en que le développement limité au voisinage de +∞ , à l’ordre 2 de la
𝟐 𝟖 𝟏
fonction 𝑭 est: 𝑭(𝒙) = − 𝟐 + 𝒙 − 𝟑𝒙𝟐 + 𝒐 (𝒙𝟐 ).
+∞
𝑥
Puisque 𝐹(𝑥) = 𝑥 𝑙𝑛 (𝑥+2)
𝑥+2
alors 𝐹(𝑥) = −𝑥 𝑙𝑛 ( 𝑥
)

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2
et 𝐹(𝑥) = −𝑥 𝑙𝑛 (1 + )
𝑥
2
Posant 𝑈 = 𝑥 ,
2
on a 𝑥=𝑈

Quand 𝑥 ⟶ +∞,
on a 𝑈⟶0
1 1 2 2 1 2 2 1 2 3 1
et 𝑙𝑛(1 + 𝑈) = 𝑈 − 2 𝑈 2 + 3 𝑈 3 + 𝑜(𝑈 3 ) ⟹ 𝑙𝑛 (1 + 𝑥) = − 2 (𝑥) + 3 (𝑥) + 𝑜 (𝑥 3 )
0 +∞ 𝑥

2 2 1 2 2 1 2 3 1
Ainsi, −𝑥 𝑙𝑛 (1 + 𝑥) = − 𝑥 (𝑥 − 2 (𝑥) + 3 (𝑥) + 𝑜 (𝑥 3 ))
+∞
2 2 8 1
i-e −𝑥 𝑙𝑛 (1 + ) = − 2 + − + 𝑜 ( 2)
𝑥 +∞ 𝑥 3𝑥 2 𝑥
𝟐 𝟖 𝟏
Par conséquent, 𝑭(𝒙) = − 𝟐 + − + 𝒐 ( 𝟐)
+∞ 𝒙 𝟑𝒙𝟐 𝒙

c) Déduisons-en une équation de l’asymptote à la courbe (𝑪) en +∞.


2 8 1
Puisque F(𝑥) = − 2 + 𝑥 − 3𝑥2 + 𝑜 (𝑥 2 )
+∞
2 1
alors F(𝑥) = − 2 + 𝑥 + 𝑜 (𝑥)
+∞
2 1
et F(𝑥) − (−2) = + 𝑜 (𝑥)
+∞ 𝑥

D’où 𝒍𝒊𝒎 [𝐅(𝒙) − (−𝟐)] = 𝟎


𝒙⟶+∞

Par conséquent, une équation de l’asymptote à (𝑪) en +∞ est: 𝒚 = −𝟐

4. Dressons le tableau de variation de la fonction 𝑭.


𝐹 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥), ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[
Puisque { ,
𝑓(𝑥) < 0, ∀𝑥 > 0
alors 𝐹 ′ (𝑥) < 0, ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[
et 𝑭 est strictement décroissante sur ]𝟎; +∞[
D’où le tableau de variation suivant:

𝑥 0 +∞
𝐹 ′ (𝑥) −
0
𝑓
−2

III.
−𝟐𝒙
(𝑬) : − 𝒙𝒚′ + 𝒚 = ,
𝒙+𝟐
−𝟐𝒙
𝑼(𝒙) = 𝒙+𝟐

1. Démontrons que la fonction 𝑭 est une solution particulière de l’équation


différentielle (𝑬).
𝑥
Puisque 𝐹(𝑥) = 𝑥 𝑙𝑛 (𝑥+2),
2 𝑥+2
alors 𝐹 ′ (𝑥) = − 𝑙𝑛 ( )
𝑥+2 𝑥

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2 𝑥
Autrement, 𝐹 ′ (𝑥) = + 𝑙𝑛 ( )
𝑥+2 𝑥+2
2 𝑥 𝑥
et −𝑥 𝐹 ′ (𝑥) + 𝐹(𝑥) = −𝑥 [𝑥+2 + 𝑙𝑛 (𝑥+2)] + 𝑥 𝑙𝑛 (𝑥+2)
−𝟐𝒙
i-e −𝒙 𝑭′ (𝒙) + 𝑭(𝒙) = 𝒙+𝟐

Ce qui démontre que 𝑭 est une solution particulière de (𝑬)


2. Déduisons-en sur ]𝟎; +∞[ , la position relative des courbes (𝑪) et (𝑪𝑼 ).
−2𝑥
Puisque −𝑥 𝐹 ′ (𝑥) + 𝐹(𝑥) =
𝑥+2
−2𝑥
alors 𝐹(𝑥) − (𝑥+2) = 𝑥 𝐹 ′ (𝑥)

Or ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[,
𝑥>0
on a { ′ (𝑥)
𝐹 <0
Donc ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑥 𝐹 ′ (𝑥) < 0
−2𝑥
et ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝐹(𝑥) − (𝑥+2) < 0

Par conséquent, (𝑪) est en-dessous de (𝑪𝑼 ) sur ]𝟎; +∞[


3. Déterminons l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (𝑬).
1
−𝑥𝑦 ′ + 𝑦 = 0 ⟺ 𝑦 ′ − 𝑦 = 0
𝑥
1
et 𝑦 = 𝑘𝑒 − ∫ −𝑥𝑑𝑥 , 𝑘 ∈ ℝ
1
i-e 𝑦 = 𝑘𝑒 ∫𝑥𝑑𝑥
D’où 𝑦 = 𝑘𝑒 𝑙𝑛|𝑥|
Autrement, 𝑦 = 𝑘|𝑥|
La solution de l’équation homogène associée à (𝐸) est:
𝒚𝑯 = 𝒌𝒙, 𝒌 ∈ ℝ, car 𝑥 ∈ ]0; +∞[ ⟹ |𝑥| = 𝑥.
De plus 𝐹 est une solution particulière de (𝐸).
Par conséquent, l’ensemble des solutions de (𝐸) est de la forme: 𝑦 = 𝑦𝐻 + 𝐹
𝒙
D’où 𝒚 = 𝒌𝒙 + 𝒙 𝒍𝒏 (𝒙+𝟐) , 𝒌 ∈ ℝ

4. Construisons la courbe (𝑪) dans le repère (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗).

𝑗⃗

𝑂 𝑖⃗

(𝐶)

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5. Démontrons que 𝑨 = 𝟖 𝒄𝒎𝟐 .
Puisque ∀𝑥 ∈ [0; 2], 𝐹(𝑥) < 0
2
alors 𝐴 = |∫0 𝐹(𝑥)𝑑𝑥 | × (2 × 2)𝑐𝑚2
2 𝑥
et 𝐴 = 4 (∫0 −𝑥 𝑙𝑛 ( ) 𝑑𝑥 ) 𝑐𝑚2
𝑥+2
𝑥
Posant 𝑢(𝑥) = 𝑙𝑛 (𝑥+2) et 𝑣 ′ (𝑥) = −𝑥
2 1
on a 𝑢′ (𝑥) = 𝑥(𝑥+2), 𝑣(𝑥) = − 2 𝑥 2
2 𝑥 1 𝑥 2 2 𝑥
et ∫0 −𝑥 𝑙𝑛 (𝑥+2) 𝑑𝑥 = [− 2 𝑥 2 𝑙𝑛 (𝑥+2)] + ∫0 𝑥+2
𝑑𝑥
0
2 𝑥 1 𝑥 22 2 1
i-e ∫0 −𝑥 𝑙𝑛 (𝑥+2) 𝑑𝑥 = [− 2 𝑥 2 𝑙𝑛 (𝑥+2)] + ∫0 𝑑𝑥 − 2 ∫0 𝑥+2 𝑑𝑥
0
2 𝑥 1 𝑥 2
D’où ∫0 −𝑥 𝑙𝑛 (𝑥+2) 𝑑𝑥 = [− 2 𝑥 2 𝑙𝑛 (𝑥+2) + 𝑥 − 2 𝑙𝑛|𝑥 + 2|]
0
2 𝑥 1
Ainsi ∫0 −𝑥 𝑙𝑛 (𝑥+2) 𝑑𝑥 = −2 𝑙𝑛 (2) + 2 − 2 𝑙𝑛 4 − (−2 𝑙𝑛 2)
2 𝑥
Autrement, ∫0 −𝑥 𝑙𝑛 (𝑥+2) 𝑑𝑥 = 2 𝑙𝑛 2 + 2 − 4 𝑙𝑛 2 + 2 𝑙𝑛 2
2 𝑥
i-e ∫0 −𝑥 𝑙𝑛 (𝑥+2) 𝑑𝑥 = 2

Par conséquent, 𝐴 = (4 × 2) 𝑐𝑚2


Ce qui démontre que 𝑨 = 𝟖 𝒄𝒎𝟐
EXERCICE 2
𝑨(𝟏; 𝟑; 𝟎), 𝑩(𝟎; 𝟒; 𝟏), 𝑪(𝟐; −𝟏; 𝟓).
𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑩 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑫 = 𝒌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑪𝑬 = 𝒌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑪𝑨 , où 𝒌 ∈ ℝ ∖ {𝟎; 𝟐 ; 𝟏}.
𝑩′ , 𝑪′ et 𝑰 sont les milieux respectifs des segments [𝑨𝑪], [𝑨𝑩] et [𝑫𝑬].
1.
a) Déterminons les coordonnées des points 𝑫, 𝑬, 𝑰, 𝑩′ et 𝑪′.
 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 = 𝑘 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑂𝐷 = 𝑘 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (−𝑘 + 1; 𝑘 + 3; 𝑘)
et 𝑂𝐷
D’où 𝑫(𝟏 − 𝒌; 𝟑 + 𝒌; 𝒌)

 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐸 = 𝑘 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐴 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐸 = 𝑘 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (−𝑘 + 2; 4𝑘 − 1; −5𝑘 + 5)
et 𝑂𝐸
D’où 𝑬(𝟐 − 𝒌; −𝟏 + 𝟒𝒌; 𝟓 − 𝟓𝒌)

𝐷(1 − 𝑘; 3 + 𝑘; 𝑘)
𝟑−𝟐𝒌 𝟐+𝟓𝒌 𝟓−𝟒𝒌
 { 𝐸(2 − 𝑘; −1 + 4𝑘; 5 − 5𝑘) ⟹ 𝑰( ; ; )
𝟐 𝟐 𝟐
𝐼 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 [𝐷𝐸]
𝐴(1; 3; 0)
𝟑 𝟓
 { 𝐶(2; −1; 5) ⟹ 𝑩′ (𝟐 ; 𝟏; 𝟐)
𝐵′ 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 [𝐴𝐶]
𝐴(1; 3; 0)
𝟏 𝟕 𝟏
 { 𝐵(0; 4; 1) ⟹ 𝑪′ (𝟐 ; 𝟐 ; 𝟐)
𝐶 ′ 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 [𝐴𝐵]

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b) Démontrons que le point 𝑰 est le barycentre du système {(𝑩′ ; 𝟐 − 𝟐𝒌), (𝑪′; 𝟐𝒌)}.
3 − 2𝑘 2 + 5𝑘 5 − 4𝑘
𝐼( ; ; ) 5𝑘
{ 2 2 2 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐵′ (𝑘; − ; 2𝑘)
3 5 2
𝐵′ ( ; 1; )
2 2
3 − 2𝑘 2 + 5𝑘 5 − 4𝑘
𝐼( ; ; ) 5 − 5𝑘
{ 2 2 2 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ (−1 + 𝑘;
𝐼𝐶 ; −2 + 2𝑘)
1 7 1 2
𝐶′ ( ; ; )
2 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ + 2𝑘𝐼𝐶
⃗⃗ = (2 − 2𝑘)𝐼𝐵
Posant 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ ,
5𝑘 5−5𝑘
on a ⃗⃗ [(2 − 2𝑘)𝑘 + 2𝑘(−1 + 𝑘); (2 − 2𝑘) (−
𝑢
2
) + 2𝑘 (
2
) ; (2 − 2𝑘)(2𝑘) + 2𝑘(−2 + 2𝑘)]

et 𝑢
⃗⃗(0; 0; 0)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ + 2𝑘𝐼𝐶
Ainsi, (2 − 2𝑘)𝐼𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ = 0
⃗⃗
Ce qui démontre que le point 𝑰 est le barycentre du système {(𝑩′ ; 𝟐 − 𝟐𝒌), (𝑪′; 𝟐𝒌)}
2.
a) Démontrons que les points 𝑨, 𝑩 et 𝑪 forment un plan.
𝐴(1; 3; 0) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵(−1; 1; 1)
{ 𝐵(0; 4; 1) ⟹ {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 (1; −4; 5)
𝐶(2; −1; 5)
−1 1
1 −4
|1 9
5
Ainsi, |6
|−1 1 3
1 −4
1 5
et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐴𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (9; 6; 3)

Par conséquent, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ≠ ⃗0⃗ ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 sont non colinéaires.
et les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 ne sont pas alignés.
Ce qui démontre que les points 𝑨, 𝑩 et 𝑪 forment un plan
b) Démontrons qu’une équation cartésienne du plan(𝑨𝑩𝑪) est: 𝟑𝒙 + 𝟐𝒚 + 𝒛 − 𝟗 = 𝟎 .
Puisque ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 (9; 6; 3) est un vecteur normal au plan (𝐴𝐵𝐶),
alors une équation de ce plan est de la forme:
9𝑥 + 6𝑦 + 3𝑧 + 𝑑 = 0
Or 𝐴(1; 3; 0) ∈ (𝐴𝐵𝐶)
Donc 9(1) + 6(3) + 3(0) + 𝑑 = 0 ⟹ 𝒅 = −𝟐𝟕
et 9𝑥 + 6𝑦 + 3𝑧 − 27 = 0 ⟺ 𝟑𝒙 + 𝟐𝒚 + 𝟑𝒛 − 𝟗 = 𝟎
Ce qui démontre qu’une équation cartésienne du plan(𝑨𝑩𝑪) est: 𝟑𝒙 + 𝟐𝒚 + 𝒛 − 𝟗 = 𝟎
3. Soit (𝑷) le plan d’équation cartésienne: 𝒙 + 𝒚 + 𝒛 + 𝟐 = 𝟎 .
⃗⃗ = 𝒊⃗ − 𝟐𝒋⃗ + ⃗𝒌⃗ pour les plans (𝑨𝑩𝑪) et (𝑷)?
a) Que représente le vecteur ⃗𝑼
Soit 𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗(3;
1 2; 1), un vecteur normal au plan (𝐴𝐵𝐶)
𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗(1;
2 1; 1), un vecteur normal au plan (𝑃)

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3 1
2 1
|1 1
1
alors |−2
|3 1
1
2 1
1 1
et 𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗1 ∧ 𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗(1;
2
⃗⃗ = 𝑛
−2; 1) ⟹ 𝑈 ⃗⃗⃗⃗⃗1 ∧ 𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗2
Par conséquent, ⃗𝑼
⃗⃗ est un vecteur directeur de la droite d’intersection des plans (𝑨𝑩𝑪) et (𝑷).

b) Calculons une mesure de l’angle solide formé par les plans (𝑨𝑩𝑪) et (𝑷).
‖𝑛⃗⃗⃗⃗⃗‖ 2 2 2
1 = √3 + 2 + 1
⃗⃗⃗⃗⃗(3; 2; 1)
𝑛
{ 1 ⟹ {‖𝑛⃗⃗⃗⃗⃗‖ 2
2 = √1 + 1 + 1
2 2
𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗(1;
2 1; 1)
𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗1 ⋅ 𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗2 = 6
‖𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗‖
1 = √14
et { ‖𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗‖
2 = √3
𝑛1 ⋅ 𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗2 = 6
Posant 𝛼, une mesure de l’angle solide formé par les plans (𝐴𝐵𝐶) et (𝑃),
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⋅𝑛
𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 2
on a 𝑛 𝑛2 = ‖𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗1 ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗ 1 × ‖𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗‖ ⃗⃗⃗⃗⃗‖
2 × 𝑐𝑜𝑠 𝛼 ⟹ 𝑐𝑜𝑠 𝛼 = ‖𝑛⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖×‖𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖
1 2

6
et 𝑐𝑜𝑠 𝛼 =
√14× √3

i-e 𝑐𝑜𝑠 𝛼 ≈ 0,9258


D’où 𝜶 ≈ 𝟐𝟐, 𝟐𝟏°
4. Soit (𝚫) la droite passant par le point 𝑶 et perpendiculaire au plan (𝑨𝑩𝑪).
a) Déterminons une équation paramétrique de la droite (𝚫).
Puisque 𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗(3;
1 2; 1) est un vecteur normal au plan (𝐴𝐵𝐶),
alors ⃗⃗⃗⃗⃗1 est un vecteur directeur de la droite (∆)
𝑛
et une équation paramétrique de la droite (∆) est:
𝒙 = 𝟑𝒕
(∆): {𝒚 = 𝟐𝒕 , 𝒕 ∈ ℝ
𝒛=𝒕
b) Donnons les coordonnées du point 𝑯.
Soit 𝐻(𝑎; 𝑏; 𝑐).
Puisque 𝐻 est le projeté orthogonal du point 𝑂 dans le plan (𝐴𝐵𝐶),
𝐻 ∈ (∆)
alors {
𝐻 ∈ (𝐴𝐵𝐶)
𝑎 = 3𝑡
𝑏 = 2𝑡
et { , 𝑡∈ℝ
𝑐 =𝑡
3𝑎 + 2𝑏 + 𝑐 − 9 = 0
9
Ainsi, 3(3𝑡) + 2(2𝑡) + 𝑡 − 9 = 0 ⟺ 𝑡=
14

‘’échec et mat’’ aux MATHS en GENIE CIVIL Par M. INHDRHEINH au 59882287 Page 43
27
𝑎=
14
9
D’où 𝑏= 7
9
{𝑐 = 14

𝟐𝟕 𝟗 𝟗
Par conséquent, 𝑯 (𝟏𝟒 ; 𝟕 ; 𝟏𝟒)

5. Déterminons l’ensemble (𝚪) des points 𝑴 de l’espace (𝓔) tels que:


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝟑𝑬𝑴
‖𝟐𝑫𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = 𝟐𝟎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝟑𝑪𝑴
Pour 𝑘 = 2,
on a: 𝐷(−1; 5; 2), 𝐸(0; 7; −5) et 𝐶(2; −1; 5)
Puisque 𝐶 ′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐷; 2), (𝐸; 3), (𝐶; 3)}
2(−1)+3(0)+3(2) 2(5)+3(7)+3(−1) 2(2)+3(−5)+3(5) 1 7 1
alors 𝐶′ ( ; ; ) ⟹ 𝐶′ ( ; ; )
2+3+3 2+3+3 2+3+3 2 2 2

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐸𝑀
2𝐷𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 8 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐶𝑀 𝐶′𝑀
et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐸𝑀
‖2𝐷𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = 20 ⟹ ‖8 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐶𝑀 𝐶 ′ 𝑀‖ = 20
i-e 8 𝐶 ′ 𝑀 = 20
𝟓
D’où 𝑪′ 𝑴 =
𝟐
𝟏 𝟕 𝟏 𝟓
Par conséquent, (𝚪) est la sphère de centre le point 𝑪′ (𝟐 ; 𝟐 ; 𝟐) et de rayon 𝑹 = 𝟐

6. Étudions l’intersection de l’ensemble (𝚪) et du plan (𝑷) .


1 7 1
𝐶′ ( ; ; )
Puisque { 2 2 2 ,
𝑃: 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 2 = 0
1 7 1
| + + +2| 13√3
alors 𝑑(𝐶 ′ ; (𝑃)) = 2 2 2
⟹ 𝑑(𝐶 ′ ; (𝑃)) =
√12 +12 +12 6
5
et 𝑑(𝐶 ′ ; (𝑃)) > 2

Par conséquent, (𝚪) ∩ (𝑷) = ∅

EXERCICE 3
(𝑪𝒎 ): 𝒚𝟐 + 𝒙 − 𝟑 = 𝒎(𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟑)
1.
a) Démontrons que l’ensemble (𝑬) est une ellipse.
Pour 𝑚 = −2,
on a (𝐶−2 ): 𝑦 2 + 𝑥 − 3 = −2(𝑥 2 − 2𝑥 − 3).
et 𝑦 2 + 𝑥 − 3 = −2(𝑥 2 − 2𝑥 − 3) ⟺ 2𝑥 2 − 3𝑥 + 𝑦 2 − 9 = 0
3
i-e 2 (𝑥 2 − 𝑥) + 𝑦 2 = 9
2
3 2 9
D’où 2 [(𝑥 − 4) − 16] + 𝑦 2 = 9
3 2 9
Autrement, 2 (𝑥 − 4) + 𝑦 2 = 9 + 8
3 2
(𝑥− ) 𝑦2
4
et 81 + 81 =1
16 8

3
Posant 𝑋 = 𝑥 − 4 et 𝑌 = 𝑦,

‘’échec et mat’’ aux MATHS en GENIE CIVIL Par M. INHDRHEINH au 59882287 Page 44
3
on a 𝑥=𝑋+ , 𝑦=𝑌
4
𝒀𝟐 𝑿 𝟐
et 𝟗 𝟐 + 𝟗 𝟐
= 𝟏 est une équation cartésienne réduite d’une ellipse.
( √𝟐) ( )
𝟒 𝟒

Ce qui démontre que (𝑬) est une ellipse.


b) Précisons les éléments caractéristiques de (𝑬).
𝒀𝟐 𝑿𝟐
𝟗 𝟐 + 𝟗 𝟐
=𝟏
( √𝟐) ( )
𝟒 𝟒

𝟗
Le demi grand-axe est: 𝒂 = 𝟒 √𝟐
𝟗
Le demi petit-axe est: 𝒃 = 𝟒

9 2 9 2 𝟗
La demi distance focale est: 𝑐 = √( √2) − ( ) , i-e 𝒄 =
4 4 𝟒
9
√𝟐
L’excentricité de (𝑬) est: 𝑒 = 9
4
, i-e 𝒆= 𝟐
4
√2

𝟑
L’axe focal de (𝑬) est: (∆1 ): 𝑋 = 0, i-e (∆1 ): 𝒙 = 𝟒 dans (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗)

𝟑
Le centre de (𝑬) est: Ω1 (0; 0), i-e Ω1 ( ; 𝟎) dans (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗)
𝟒

𝟗 𝟑 𝟗
𝐴1 (0; 𝟒 √𝟐)
𝑨𝟏 (𝟒 ; 𝟒 √𝟐)
Les sommets principaux de (𝑬) sont: { 𝟗
, i-e { 𝟑 𝟗
dans (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗)
𝐴′1 (0; − 𝟒 √𝟐) 𝑨′ 𝟏 (𝟒 ; − 𝟒 √𝟐)

9
𝑩𝟏 (𝟑; 𝟎)
𝐵1 ( ; 0)
4
Les sommets secondaires de (𝑬) sont: { , i-e { 𝟑 dans (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗)
9
𝐵′1 (− 4 ; 0) 𝑩′ 𝟏 (− 𝟐 ; 𝟎)

9 𝟑 𝟗
𝐹1 (0; ) 𝑭𝟏 ( ; )
4 𝟒 𝟒
Les foyers de (𝑬) sont: { 9
, i-e { 𝟑 𝟗
dans (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗)
𝐹 ′1 (0; − 4) ′
𝑭 𝟏 (𝟒 ; − 𝟒)

9 𝟗
(𝐷1 ): 𝑌 = (𝑫𝟏 ): 𝒚 =
2 𝟐
Les directrices de (𝑬) sont: { 9 , i-e { 𝟗 dans (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗)
(𝐷 ′1 ): 𝑌 = − (𝑫′ 𝟏 ): 𝒚 = −
2 𝟐

2.
a) Démontrons que l’ensemble (𝑯) est une hyperbole.
Pour 𝑚 = 1,
on a (𝐶1 ): 𝑦 2 + 𝑥 − 3 = 𝑥 2 − 2𝑥 − 3.
et 𝑦 2 + 𝑥 − 3 = 𝑥 2 − 2𝑥 − 3 ⟺ 𝑥 2 − 3𝑥 − 𝑦 2 = 0
3 2 9
i-e (𝑥 − ) − − 𝑦2 = 0
2 4
3 2
(𝑥− ) 𝑦2
2
D’où 9 − 9 =1
4 4
3
Posant 𝑋 = 𝑥 − 2 et 𝑌 = 𝑦,

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3
on a 𝑥=𝑋+ , 𝑦=𝑌
2
𝑿𝟐 𝒀𝟐
et 𝟑 𝟐
− 𝟑 𝟐
= 𝟏 est une équation cartésienne réduite d’une hyperbole équilatère.
( ) ( )
𝟐 𝟐

Ce qui démontre que (𝑯) est une hyperbole.


b) Précisons les éléments caractéristiques de (𝑯).
𝑿𝟐 𝒀𝟐
𝟑 𝟐
− 𝟑 𝟐
=𝟏
( ) ( )
𝟐 𝟐

3 2 3 2 𝟑
La demi distance focale de (𝐻) est: 𝑐 = √( ) + ( ) , i-e 𝒄 = √𝟐
2 2 𝟐

L’excentricité de (𝑯) est: 𝒆 = √𝟐


L’axe focal de (𝑯) est: (∆2 ): 𝑌 = 0, i-e (∆2 ): 𝒚 = 𝟎 dans (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗)
𝟑
Le centre de (𝑯) est: Ω2 (0; 0), i-e Ω2 (𝟐 ; 𝟎) dans (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗)

3
𝐴2 (2 ; 0) 𝑨 (𝟑; 𝟎)
Les sommets de (𝑯) sont: { , i-e { 𝟐′ dans (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗)
3
𝐴′2 (− ; 0) 𝑨 𝟐 (𝟎; 𝟎)
2

3 𝟑 𝟑
𝐹2 (2 √2; 0) 𝑭𝟐 (𝟐 + 𝟐 √𝟐; 𝟎)
Les foyers de (𝑯) sont: { 3
, i-e { 𝟑 𝟑
dans (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗)
𝐹 ′ 2 (− 2 √2; 0) 𝑭′ 𝟐 (𝟐 − 𝟐 √𝟐; 𝟎)

3 𝟑 𝟑
(𝐷2 ): 𝑋 = √2 (𝑫𝟐 ): 𝒙 = + √𝟐
4 𝟐 𝟒
Les directrices de (𝑯) sont: { 3 , i-e { 𝟑 𝟑 dans (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗)
(𝐷 ′ 2 ): 𝑋 = − √2 (𝑫′ 𝟐 ): 𝒙 = − √𝟐
4 𝟐 𝟒

𝟑
(𝐿): 𝑌 = 𝑋 (𝑳): 𝒚 = 𝒙 −
𝟐
Les asymptotes de (𝑯) sont: { ′ , i-e { dans (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗)
(𝐿 ): 𝑌 = −𝑋 (𝑳′ ): 𝒚 = −𝒙 +
𝟑
𝟐
3. Construisons les courbes (𝑬) et (𝑯) dans le même repère.
(L’) (L)
(D1)
A1

F1

B'1 F’2 B1

F2

F’1

A’1
(D2)

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4. Prouvons que toutes les courbes (𝑪𝒎 ) passent par trois points fixes à
déterminer.
𝑥
𝑀 ( ) ∈ (𝐶𝑚 ) ⟺ 𝑦 2 + 𝑥 − 3 = 𝑚(𝑥 2 − 2𝑥 − 3)
𝑦
et 𝑚(𝑥 2 − 2𝑥 − 3) − (𝑦 2 + 𝑥 − 3) = 0
𝑥 2 − 2𝑥 − 3 = 0
∀𝑚 ∈ ℝ, 𝑚(𝑥 2 − 2𝑥 − 3) − (𝑦 2 + 𝑥 − 3) = 0 ⟺ {
𝑦2 + 𝑥 − 3 = 0
(𝑥 − 3)(𝑥 + 1) = 0
D’où {
𝑦2 = 3 − 𝑥
𝑥 = 3 𝑜𝑢 𝑥 = −1
i-e { 2
𝑦 =3−𝑥
𝑥=3 𝑥 = −1
Ainsi, { 2 ou { 2
𝑦 =0 𝑦 =4
𝑥=3 𝑥 = −1 𝑥 = −1
Par conséquent, ∀𝑚 ∈ ℝ, 𝑀 (𝑦𝑥 ) ∈ (𝐶𝑚 ) ⟺ { 𝑜𝑢 { 𝑜𝑢 {
𝑦=0 𝑦 = −2 𝑦=2
Ce qui prouve que toutes les courbes (𝑪𝒎 ) passent par trois points fixes:
𝟑 −𝟏 −𝟏
( ) , ( ) 𝒆𝒕 ( )
𝟎 −𝟐 𝟐
5. On note (𝑬′) l’image de (𝑬) par la similitude directe du plan 𝑺.
a) Quelle est la nature de (𝑬′).
Puisque (𝐸 ′ ) est l’image de (𝐸) par 𝑆,
(𝐸) est une ellipse,
alors (𝑬′ ) est une ellipse
b) Montrons qu’une équation cartésienne de (𝑬′) est: 𝒙𝟐 + 𝟐𝒚𝟐 − 𝟔𝒚 − 𝟑𝟔 = 𝟎
𝜋
L’écriture complexe de 𝑆 est: 𝑧 ′ = 2 𝑒 𝑖 2 𝑧
i-e 𝑧 ′ = 2𝑖 𝑧
Soit 𝑀(𝑎; 𝑏) ∈ (𝐸)
𝑀′ (𝑎′ ; 𝑏 ′ ) ∈ (𝐸 ′ )
Posant, 𝑀′ = 𝑆(𝑀),
on a 𝑎′ + 𝑖𝑏 ′ = 2𝑖 (𝑎 + 𝑖𝑏)
et 𝑎′ + 𝑖𝑏 ′ = −2𝑏 + 𝑖 2𝑎
D’où 𝑎′ = −2𝑏
{ ′
𝑏 = 2𝑎
1
𝑎 = 2 𝑏′
Ainsi, { 1
𝑏 = − 𝑎′
2

Par suite, 𝑀(𝑎; 𝑏) ∈ (𝐸) ⟺ 𝑏 2 + 𝑎 − 3 = −2(𝑎2 − 2𝑎 − 3)


et 2𝑎2 + 𝑏 2 − 3𝑎 − 9 = 0
1 2 1 2 1
D’où 2 (2 𝑏 ′ ) + (− 2 𝑎′ ) − 3 (2 𝑏 ′ ) − 9 = 0
1 ′2 1 2 3
i-e 2
𝑏 + 4 𝑎′ − 2 𝑏 ′ − 9 = 0
′2 2
Autrement, 𝑎 + 2𝑏 ′ − 6𝑏 ′ − 36 = 0
Ce qui montre qu’une équation cartésienne de (𝑬′) est: 𝒙𝟐 + 𝟐𝒚𝟐 − 𝟔𝒚 − 𝟑𝟔 = 𝟎

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6.
a) Justifions que (𝑯′) est une hyperbole.
Puisque (𝐻 ′ ) est l’image de (𝐻) par 𝑇,
(𝐻) est une hyperbole,
alors (𝑯′ ) est une hyperbole.
b) Donnons une équation réduite de (𝑯′).
L’écriture complexe de 𝑇 est: 𝑧 ′ = 𝑧 + 1 − 𝑖
Soit 𝑀(𝑎; 𝑏) ∈ (𝐻)
𝑀′ (𝑎′ ; 𝑏 ′ ) ∈ (𝐻 ′ )
Posant, 𝑀′ = 𝑇(𝑀),
on a 𝑎′ + 𝑖𝑏 ′ = 𝑎 + 𝑖𝑏 + 1 − 𝑖
et 𝑎′ + 𝑖𝑏 ′ = 𝑎 + 1 + (𝑏 − 1)𝑖
D’où 𝑎′ = 𝑎 + 1
{ ′
𝑏 =𝑏−1
𝑎 = 𝑎′ − 1
Ainsi, {
𝑏 = 𝑏′ + 1
3 2 3 2
(𝑎− ) 𝑏2 (𝑥− ) 𝑦2
2
Par suite, 𝑀(𝑎; 𝑏) ∈ (𝐻) ⟺ 9
2
− 9 = 1, avec (𝐻): 9 − 9 =1
4 4 4 4
3 2 2
(𝑎 ′−1− ) (𝑏′ +1)
2
et 9 − 9 =1
4 4
5 2 2
(𝑎′ − ) ′
(𝑏 +1)
2
i-e 9 − 9 =1
4 4

5
Posant 𝑋 = 𝑎′ − et 𝑌 = 𝑏 ′ + 1
2

𝑿𝟐 𝒀𝟐
On a (𝑯′ ): 𝟑 𝟐
− 𝟑 𝟐
=𝟏 ,
( ) ( )
𝟐 𝟐
𝟓
équation cartésienne réduite de (𝑯′ ) dans un repère d’origine (𝟐 ; −𝟏)

7.
𝟐𝒎+𝟏 𝟐 (𝟒𝒎−𝟏)𝟐
a) Démontrons que pour tout réel 𝒎 non nul , (𝑪𝒎 ) ∶ 𝒎 (𝒙 − ) − 𝒚𝟐 = .
𝟐𝒎 𝟒𝒎

𝑦 2 + 𝑥 − 3 = 𝑚(𝑥 2 − 2𝑥 − 3) ⟺ 𝑚𝑥 2 − 2𝑚𝑥 − 3𝑚 − 𝑦 2 − 𝑥 + 3 = 0
2𝑚+1
et 𝑚 (𝑥 2 − 𝑥) − 𝑦 2 = −3
𝑚

2𝑚+1 2 (2𝑚+1)2
i-e 𝑚 [(𝑥 − 2𝑚
) − 4𝑚2
] − 𝑦 2 = −3

2𝑚+1 2 (2𝑚+1)2
D’où 𝑚 (𝑥 − ) − 𝑦2 = −3
2𝑚 4𝑚

2𝑚+1 2 4𝑚2 −8𝑚+1


Ainsi, 𝑚 (𝑥 − 2𝑚
) − 𝑦2 = 4𝑚

𝟐𝒎+𝟏 𝟐 (𝟒𝒎−𝟏)𝟐
Ce qui démontre que pour tout réel 𝒎 non nul , (𝑪𝒎 ) ∶ 𝒎 (𝒙 − 𝟐𝒎
) − 𝒚𝟐 = 𝟒𝒎

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b) Pour 𝒎 ∈ ]−𝟏; 𝟎[, démontrons que les courbes (𝑪𝒎 ) sont des ellipses.
2𝑚+1 2
2𝑚+1 2 2 (4𝑚−1)2 (𝑥− ) 𝑦2
Pour 𝑚 ∈ ]−1; 0[, 𝑚 (𝑥 − 2𝑚
) −𝑦 = 4𝑚
⟺ 2𝑚
(4𝑚−1)2
− (4𝑚−1)2
=1
4𝑚2 4𝑚
2𝑚+1 2
(𝑥− ) 𝑦2
2𝑚
et (4𝑚−1)2
+ (4𝑚−1)2
=1

4𝑚2 4𝑚
2𝑚+1 2
(𝑥− ) 𝑦2
2𝑚
i-e 4𝑚−1 2
+ 4𝑚−1 2
=1
( ) ( )
2𝑚 2√−𝑚

4𝑚−1 2 4𝑚−1 2
Pour 𝑚 ∈ ]−1; 0[, 2𝑚 < 2√−𝑚 ⟹ ( 2𝑚
) > (2 )
√−𝑚
2𝑚+1
Posant 𝑋 = 𝑥 − 2𝑚
et 𝑌 = 𝑦,
2𝑚+1
on a 𝑥=𝑋+ 2𝑚
, 𝑦=𝑌
𝑋2 𝑌2
et 4𝑚−1 2
+ 4𝑚−1 2
= 1 est une équation cartésienne réduite d’une ellipse.
( ) ( )
2𝑚 2√−𝑚

Ce qui démontre que les courbes (𝑪𝒎 ) sont des ellipses.


c) Pour ces ellipses, précisons les excentricités et les sommets situés sur l’axe focal.
𝑋2 𝑌2
(𝐶𝑚 ): 4𝑚−1 2
+ 4𝑚−1 2
=1
( ) ( )
2𝑚 2√−𝑚

4𝑚−1 𝟒𝒎−𝟏
Le demi grand-axe est: 𝑎 = | 2𝑚
|, i-e 𝒂 = 𝟐𝒎
4𝑚−1 𝟏−𝟒𝒎
Le demi petit-axe est: 𝑏 = |2 |, i-e 𝒃 = 𝟐
√−𝑚 √−𝒎

4𝑚−1 2 1−4𝑚 2 (4𝑚−1)2 (4𝑚−1)2


La demi distance focale est: 𝑐 = √( ) −( ) ⟹ 𝑐=√ +
2𝑚 2√−𝑚 4𝑚2 4𝑚

(𝒎+𝟏)(𝟒𝒎−𝟏)𝟐
i-e 𝒄=√ 𝟒𝒎𝟐

(𝑚+1)(4𝑚−1)2 (𝑚+1)(4𝑚−1)2
√ √
4𝑚2 4𝑚2
Les excentricités sont de la forme: 𝑒 = 4𝑚−1 ⟹ 𝑒=
(4𝑚−1)2
2𝑚 √
4𝑚2
(𝑚+1)(4𝑚−1)2 4𝑚2
et 𝑒=√ 4𝑚2
× (4𝑚−1)2

i-e 𝒆 = √𝒎 + 𝟏
4𝑚−1
𝐴( 2𝑚
; 0) 𝑨(𝟑; 𝟎)
Les sommets situés sur l’axe focal sont: { , i-e { ′ 𝟏−𝒎 dans (𝑶; 𝒊⃗, 𝒋⃗)
4𝑚−1
𝐴′ (− 2𝑚 ; 0) 𝑨 ( 𝒎 ; 𝟎)

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ANNEXE

A. PRIMITIVES USUELLES
𝑥 𝑚+1 𝑒 𝛼𝑥
∫ 𝒂𝒅𝒙 = 𝑎𝑥 + 𝑘, 𝑎, 𝑘 ∈ ℝ ∫ 𝒙𝒎 𝒅𝒙 = 𝑚+1
+ 𝑘, 𝑚 ≠ −1, 𝑘 ∈ ℝ . ∫ 𝒆𝜶𝒙 𝒅𝒙 =
𝛼
+ 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ, 𝛼 ≠ 0
𝟏 𝟏
∫ 𝒙 𝒅𝒙 = ln|𝑥| + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ ∫ 𝒅𝒙 = 2√𝑥 + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ
√𝒙
𝟏
∫ 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒙 𝒅𝒙 = ∫(𝟏 + 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝒙)𝒅𝒙 = tan 𝑥 + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ
𝟏
∫ 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝒙 𝒅𝒙 = ∫(𝟏 + 𝒄𝒐𝒕𝒈𝟐 𝒙)𝒅𝒙 = −cotg 𝑥 + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ
𝟏 𝑥 𝟏 𝑥 𝜋
∫ 𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = ln |tan 2| + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ ∫ 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒅𝒙 = ln |𝑡𝑔(2 + 4 )| + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ
1 1
∫ 𝐜𝐨𝐬(𝝎𝒙) 𝒅𝒙 = 𝜔 sin(𝜔𝑥) + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ . ∫ 𝐬𝐢𝐧(𝝎𝒙) 𝒅𝒙 = − 𝜔 cos(𝜔𝑥) + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ
𝑥 sin 2𝑥 𝑥 sin 2𝑥
∫ 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒙𝒅𝒙 = 2 + 4
+ 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ ∫ 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝒙𝒅𝒙 = 2 − 4
+ 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ
𝟏 𝟏 1 𝑥
∫ 𝟏+𝒙𝟐 𝒅𝒙 = 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑥 + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ ∫ 𝒂𝟐+𝒙𝟐 𝒅𝒙 = 𝑎 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 (𝑎) + 𝑘, 𝑎, 𝑘 ∈ ℝ
𝟏 𝟏
∫ 𝒅𝒙 = ln(𝑥 + √𝑥 2 + 1) + 𝑘 = 𝐴𝑟𝑔𝑠ℎ𝑥 + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ ∫ 𝒅𝒙 = 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛𝑥 + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ
√𝟏+𝒙𝟐 √𝟏−𝒙𝟐

𝟏 𝐴𝑟𝑔𝑐ℎ𝑥 + 𝑘, 𝑠𝑖 𝑥 > 1
∫ 𝒅𝒙 = ln|𝑥 + √𝑥 2 − 1| + 𝑘 = { ,𝑘 ∈ ℝ
√𝒙𝟐 −𝟏 −𝐴𝑟𝑔𝑐ℎ(−𝑥) + 𝑘, 𝑠𝑖 𝑥 < 1
∫ 𝒄𝒉𝒙 𝒅𝒙 = 𝑠ℎ 𝑥 + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ ∫ 𝒔𝒉𝒙 𝒅𝒙 = 𝑐ℎ𝑥 + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ
𝟏 𝟏 1
∫ 𝒄𝒉𝟐𝒙 𝒅𝒙 = ∫(𝟏 − 𝒕𝒉𝟐 𝒙)𝒅𝒙 = th 𝑥 + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ ∫ 𝒔𝒉𝟐𝒙 𝒅𝒙 = − 𝑡ℎ𝑥 + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ
𝒖′ 1 𝟏
∫ 𝒏𝒖′𝒖𝒏−𝟏 = 𝑢𝑛 , ∫− = , ∫ 𝒖′ (𝒗) × 𝒗′ = 𝑢 ∘ 𝑣, ∫ = 𝑢−1
𝒖𝟐 𝑢 𝒖′ ∘ 𝒖−𝟏
𝑢𝑛+1 𝒖′ 𝑢−𝑛+1 −1 𝒖′
∫ 𝒖′𝒖𝒏 = , ∫ 𝒏
= = , ∫ = 2√𝑢
𝑛+1 𝒖 −𝑛 + 1 (𝑛 − 1)𝑢𝑛−1 √𝒖

INTEGRATION PAR PARTIES

𝒃 𝒃
∫ 𝒖(𝒙)𝒗′ (𝒙)𝒅𝒙 = [𝒖(𝒙)𝒗(𝒙)]𝒃𝒂 − ∫ 𝒖′(𝒙)𝒗(𝒙)𝒅𝒙
𝒂 𝒂
N.B.:
 Le terme [𝒖(𝒙)𝒗(𝒙)]𝒃𝒂 est appelé “terme tout intégré”.
𝑥
 Lorsque l’intégration par parties permet de calculer l’intégrale ∫𝑎 𝑓(𝑡)𝑑𝑡, pour tout 𝑥 ∈ 𝐼,
cette intégrale détermine la primitive de 𝑓 sur 𝐼 qui s’annule en 𝑎.
 𝑷 étant une fonction polynôme,
Si 𝒇(𝒙) = 𝑷(𝒙) 𝒍𝒏 𝒙, on pose 𝒖(𝒙) = 𝒍𝒏 𝒙 et 𝒗′ (𝒙) = 𝑷(𝒙)
Si 𝒇(𝒙) = 𝑷(𝒙)𝒆𝒙, ou 𝒇(𝒙) = 𝑷(𝒙) 𝐬𝐢𝐧 𝒙, ou 𝒇(𝒙) = 𝑷(𝒙) 𝐜𝐨𝐬 𝒙, on pose 𝒖(𝒙) = 𝑷(𝒙)
 On peut utiliser aussi la méthode mnémotechnique: LPET (fonction 𝑙𝑛 L, fonction
polynôme P, fonction exponentielle e et fonction trigonométrique T)

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B. LIMITES DE RÉFÉRENCE

1. Fonctions 𝒙 ⟼ 𝒍𝒏 𝒙
𝒍𝒏𝒙 𝒍𝒏𝒙
lim 𝒍𝒏𝒙 = +∞ ; lim =𝟎 ; lim =𝟏
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝒙 𝑥→1 𝒙−𝟏

𝒍𝒏(𝟏+𝒙)
lim+𝒍𝒏𝒙 = −∞ ; lim+𝒙𝒍𝒏𝒙 = 𝟎 ; lim =𝟏
𝑥→𝟎 𝑥→𝟎 𝑥→0 𝒙

2. Fonctions 𝒙 ⟼ 𝒆𝒙
𝒆𝒙 𝒙
lim 𝒆𝒙 = +∞ ; lim = +∞ ; lim =𝟎
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝒙 𝑥→+∞ 𝒆𝒙

𝒆𝒙 −𝟏
lim 𝒆𝒙 = 𝟎 ; lim 𝒙 𝒆𝒙 = 𝟎 ; lim =𝟏
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→0 𝒙

3. Croissance comparée de 𝒍𝒏 𝒙, 𝒆𝒙 , 𝒙𝜶
Si 𝛼 < 0, alors:
𝑙𝑛𝑥 𝑒𝑥
lim+ 𝑥 𝛼 = +∞; lim 𝑥 𝛼 = 0; lim = +∞; lim = +∞
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝛼 𝑥→+∞ 𝑥 𝛼

Si 𝛼 > 0, alors:
𝑙𝑛𝑥 𝑒𝑥
lim+ 𝑥 𝛼 = 0 ; lim 𝑥 𝛼 = +∞ ; lim =0 ; lim = +∞ ;
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥𝛼 𝑥→+∞ 𝑥 𝛼
𝑥𝛼
lim = 0; lim 𝑥 𝛼 𝑙𝑛𝑥 =0
𝑥→+∞ 𝑒 𝑥 𝑥→0+

C. DÉVELOPPEMENTS LIMITÉS USUELS

𝑥2 𝑥3
𝒆𝒙 = 1 + 𝑥 + + +⋯
0 2! 3!

𝑥2 𝑥4 𝑥6
𝐜𝐨𝐬 𝒙 = 1 − + − +⋯
0 2! 4! 6!
𝑥3 𝑥5 𝑥7
𝐬𝐢𝐧 𝒙 = 𝑥 − + − +⋯
0 3! 5! 7!

𝑥2 𝑥3 𝑥4
𝐥𝐧(𝟏 + 𝒙) = 𝑥 − + − +⋯
0 2 3 4

𝛼(𝛼 − 1) 𝛼(𝛼 − 1)(𝛼 − 2)


(𝟏 + 𝒙)𝜶 = 1 + 𝛼𝑥 + 𝑥2 + 𝑥3 + ⋯
0 2! 3!

𝟏
= (𝟏 + 𝒙)−𝟏 = 1 − 𝑥 + 𝑥2 − 𝑥3 + ⋯
𝟏+𝒙 0
𝟏
= ( 𝟏 − 𝒙) −𝟏
= 1 + 𝑥 + 𝑥2 + 𝑥3 + ⋯
𝟏−𝒙 0
𝟏 1 1
√𝟏 + 𝒙 = (𝟏 + 𝒙)𝟐 =1+ 𝑥− 2 𝑥2 + ⋯
0 2 2 × 2!

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D. BRANCHES INFINIES ET ASYMPTOTES
 Si lim 𝑓(𝑥) = ∞, alors la courbe de 𝑓 admet une asymptote verticale d’équation 𝑥 = 𝑥0 .
𝑥→𝑥0
 Si lim 𝑓(𝑥) = 𝑦0 , alors la courbe de 𝑓 admet une asymptote horizontale d’équation 𝑦 = 𝑦0 .
𝑥→∞
en ∞
𝑓(𝑥)
 Si lim 𝑓(𝑥) = ∞, alors on étudie lim :
𝑥→∞ 𝑥→∞ 𝑥
𝑓(𝑥)
 Si lim = ∞, alors la courbe de 𝑓 admet une branche parabolique de direction l’axe
𝑥→∞ 𝑥
des ordonnées: l’axe (𝑂𝐽).
𝑓(𝑥)
 Si lim = 0, alors la courbe de 𝑓 admet une branche parabolique de direction l’axe
𝑥→∞ 𝑥
des abscisses: l’axe (𝑂𝐼).
𝑓(𝑥)
 Si lim = 𝑚, 𝑚 ∈ ℝ∗ , alors la courbe de 𝑓 admet une direction asymptotique de
𝑥→∞ 𝑥
coefficient de direction 𝑚
Si lim [𝑓(𝑥) − 𝑚𝑥] = ∞, alors la courbe de 𝑓 admet une branche parabolique de
𝑥→∞
direction la droite d’équation 𝑦 = 𝑚𝑥.
Si lim [𝑓(𝑥) − 𝑚𝑥] = 𝑝, 𝑝 ∈ ℝ, alors la courbe de 𝑓 admet une asymptote oblique, en ∞,
𝑥→∞
d’équation 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝.

E. CONIQUES. Éléments caractéristiques et formulaires


1. PARABOLE
 Une Directrice (𝑫), un Foyer 𝑭, Excentricité 𝒆 = 𝟏
 Axe focal (Δ): 𝐹 ∈ (𝛥) , (𝛥) ⊥ (𝐷) et (𝛥) ∩ (𝐷) = {𝐾}
 Paramètre 𝑝: 𝑝 = 𝐹𝐾
𝑝
 Un sommet S: milieu du segment [𝐹𝐾], i-e 𝑆𝐹 = 𝑆𝐾 = 2
 Équation réduite dans un repère orthonormé d’origine 𝑆, d’axes parallèles à (Δ) et à (𝐷):
- Si (Δ) est l’axe des abscisses, orienté du sommet 𝑆 vers le foyer 𝐹:
𝑝
𝑝
alors: 𝒀𝟐 = 𝟐𝒑𝑿 , (∆): 𝑌 = 0, 𝐹 ( 2 ), (𝐷): 𝑋 = −
0 2
et (𝑇): 𝑌𝑌0 = 𝑝(𝑋 + 𝑋0 ), i-e (𝑇): 𝑝𝑋 − 𝑌0 𝑌 + 𝑝𝑋0 = 0
- Si (Δ) est l’axe des abscisses, orienté du sommet 𝑆 vers la directrice (𝐷):
𝑝
− 𝑝
alors: 𝒀𝟐 = −𝟐𝒑𝑿 , (∆): 𝑌 = 0, 𝐹 ( 02 ), (𝐷): 𝑋 = 2
et (𝑇): 𝑌𝑌0 = −𝑝(𝑋 + 𝑋0 ), i-e (𝑇): 𝑝𝑋 + 𝑌0 𝑌 + 𝑝𝑋0 = 0
- Si (Δ) est l’axe des ordonnées, orienté du sommet 𝑆 vers le foyer 𝐹:
𝑝
alors: 𝑿𝟐 = 𝟐𝒑𝒀 , (∆): 𝑋 = 0, 𝐹 (𝑝0⁄ ), (𝐷): 𝑌 = − 2
2
et (𝑇): 𝑋𝑋0 = 𝑝(𝑌 + 𝑌0 ), i-e (𝑇): 𝑋0 𝑋 − 𝑝𝑌 − 𝑝𝑌0 = 0
- Si (Δ) est l’axe des ordonnées, orienté du sommet 𝑆 vers la directrice (𝐷):
0 𝑝
alors: 𝑿𝟐 = −𝟐𝒑𝒀 , (∆): 𝑋 = 0, 𝐹 (−𝑝⁄ ), (𝐷): 𝑌 = 2
2
et (𝑇): 𝑋𝑋0 = −𝑝(𝑌 + 𝑌0 ), i-e (𝑇): 𝑋0 𝑋 + 𝑝𝑌 + 𝑝𝑌0 = 0

(𝑇) désigne la tangente de la parabole au point 𝑀 (𝑋𝑌0 )


0

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2. ELLIPSE
 Axes: axe focal (Δ) et axe non focal (Δ′): (Δ) ⊥ (Δ′), (Δ) et (Δ′) sont axes de symétrie.
 Deux sommets (principaux) sur l’axe focal (Δ): 𝐴 et 𝐴′
 Deux sommets (secondaires) sur l’axe non focal (Δ′): 𝐵 et 𝐵′
 Un centre: le milieu Ω de [𝐴𝐴′ ] et [𝐵𝐵′ ]. On pose 𝒂 = 𝛀𝐀 = 𝛀𝐀′, et 𝒃 = 𝛀𝐁 = 𝛀𝐁′
 Deux foyers: 𝐹, 𝐹 ′ ∈ (Δ), symétriques par rapport à Ω. On pose 𝒄 = 𝛀𝐅 = 𝛀𝐅′
𝒂𝟐
 Deux directrices: (𝐷) et (D′), symétriques par rapport (Δ′). 𝛀𝐊 = 𝛀𝐊 ′ = 𝒄
𝒄
 Excentricité 𝒆 = 𝒂
 Le nombre réel positif 𝒃 < 𝑎 est défini par: 𝒃𝟐 = 𝒂𝟐 − 𝒄𝟐 . D’où 𝒂𝟐 = 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐
 Grand axe: 𝑨𝑨′ = 𝟐𝒂 et petit axe: 𝑩𝑩′ = 𝟐𝒃
 Équation réduite dans un repère orthonormé d’origine Ω, d’axes parallèles à (Δ) et à (𝐷):
- Si (Δ) est l’axe des abscisses,
𝑿𝟐 𝒀𝟐
alors: + = 𝟏 , (∆): 𝑌 = 0; 𝐴(𝑎0); 𝐴′ (−𝑎
0
); 𝐵(0𝑏); 𝐵′ (−𝑏
0
); 𝐹(0𝑐 ); 𝐹′(−𝑐
0
);
𝒂𝟐 𝒃𝟐
𝑎2 𝑎2 𝑋0 𝑌
(𝐷): 𝑋 = ; (𝐷 ′ ): 𝑋 = − et (𝑇): 𝑋 + 𝑏02 𝑌 = 1
𝑐 𝑐 𝑎2
- Si (Δ) est l’axe des ordonnées,
𝒀𝟐 𝑿𝟐
alors: + = 𝟏 , (∆): 𝑋 = 0; 𝐴(0𝑎); 𝐴′ (−𝑎
0
); 𝐵(𝑏0); 𝐵′ (−𝑏
0
); 𝐹(0𝑐); 𝐹′ (−𝑐
0
);
𝒂𝟐 𝒃𝟐
𝑎2 𝑎2 𝑌0 𝑋 𝑋0 𝑌
(𝐷): 𝑌 = ; (𝐷 ′ ): 𝑌 = − et (𝑇): 𝑌 + 𝑏02 𝑋 = 1 i-e (𝑇): 𝑋 + 𝑎02 𝑌 = 1
𝑐 𝑐 𝑎2 𝑏2
- Soit 𝐴 l’aire intérieure d’une ellipse de demi-axes 𝑎 et 𝑏,
alors 𝓐 = 𝝅𝒂𝒃

3. HYPERBOLE
 Axes: axe focal (Δ) et axe non focal (Δ′): (Δ) ⊥ (Δ′), (Δ) et (Δ′) sont axes de symétrie.
 Deux sommets sur l’axe focal (Δ): 𝐴 et 𝐴′
 Un centre: le milieu Ω du segment [𝐴𝐴′ ]. On pose 𝒂 = 𝛀𝐀 = 𝛀𝐀′,
 Deux foyers: 𝐹, 𝐹 ′ ∈ (Δ), symétriques par rapport à Ω. On pose 𝒄 = 𝛀𝐅 = 𝛀𝐅′
𝒂𝟐
 Deux directrices (𝐷) et (D′), symétriques par rapport (Δ′). 𝛀𝐊 = 𝛀𝐊 ′ = 𝒄
𝑐
 Excentricité : 𝑒 = 𝑎
 Le nombre réel positif 𝑏 est défini par: 𝒃𝟐 = 𝒄𝟐 − 𝒂𝟐 . D’où 𝒄𝟐 = 𝒂𝟐 + 𝒃𝟐
 Deux asymptotes obliques (A.O.) passant par Ω
 Équation réduite dans un repère orthonormé d’origine Ω, d’axes parallèles à (Δ) et à (𝐷):
- Si (Δ) est l’axe des abscisses,
𝑿𝟐 𝒀𝟐 𝑎2 𝑎2
alors: 𝒂𝟐
− 𝒃𝟐 = 𝟏 , (∆): 𝑌 = 0 ; 𝐴(𝑎0) ; 𝐴′(−𝑎
0
) ; 𝐹(0𝑐 ) ; 𝐹′(−𝑐
0
) ; (𝐷): 𝑋 = 𝑐
; (𝐷 ′ ): 𝑋 =− 𝑐
𝑋0 𝑌 𝑋0 𝑌 𝑏 𝑏
(𝑇):
𝑎2
𝑋 − 𝑏02 𝑌 = 1 , i-e (𝑇): 𝑎2
𝑋 − 𝑏02 𝑌 − 1 = 0 . et (A.O.): (𝐿): 𝑌 = 𝑎
𝑋; (𝐿′ ): 𝑌 = −𝑎𝑋
- Si (Δ) est l’axe des ordonnées,
𝒀𝟐 𝑿𝟐 𝑎2 𝑎2
alors: 𝒂𝟐
− 𝒃𝟐 = 𝟏 , (∆): 𝑋 = 0; 𝐴(𝑎0 ) ; 𝐴′(−𝑎
0
) ; 𝐹(0𝑐) ; 𝐹′(−𝑐
0
) ; (𝐷): 𝑌 = 𝑐
; (𝐷 ′ ): 𝑌 = −
𝑐
𝑌0 𝑋 𝑋 𝑌 𝑎 ′ 𝑎
(𝑇):
𝑎2
𝑌 − 𝑏02 𝑋 = 1 , i-e (𝑇): 𝑏02 𝑋 − 𝑎02 𝑌 + 1 = 0 et ,(A.O.): (𝐿): 𝑌 = 𝑏
𝑋; (𝐿 ): 𝑌 = − 𝑏 𝑋
 Si 𝑎 = 𝑏 , alors l’hyperbole est dite équilatère.

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