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1. Le modèle de Selye
a) description du modèle
b) Conclusion
Bien que le terme « stress » soit, sans doute, un des mots les plus employés dans
le monde, ce concept très galvaudé semble assez flou. Sa définition actuelle et
ses méthodes de mesures sont parfois mal connues.
Dès 1946, Hans Selye, à l’université Mac Gill de Montréal, va faire du stress un
concept majeur à la fois en médecine et en psychologie. Il décrit une série de
réactions biologiques et physiologiques survenant sous l’effet de divers facteurs
de stress : mise en jeu de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien entraînant la
sécrétion de cortisol, stimulation de la médullosurrénale responsable d’une
sécrétion d’adrénaline, activation du système nerveux sympathique entraînant de
multiples réactions viscérales.
Cette théorie du stress met ainsi l’accent sur le caractère non spécifique de la
réaction exercée sur l’organisme, indépendante de l’agent stresseur. Il s’agit
d’un modèle biologique fondé sur le schéma stimulus-réponse.
Lazarus et Folkman ont montré que les soucis ou tracas de la vie quotidienne
sont source de stress par la nécessité de transactions permanentes de l’individu
avec son environnement. Partant de cette constatation, en 1981, Kanner a mis
au point « l’échelle des soucis quotidiens » après avoir montré une corrélation
forte entre tracas de la vie quotidienne et symptômes psychologiques. Cette
échelle a par ailleurs une meilleure valeur prédictive sur la santé que celles
utilisant les événements de vie majeurs.
Elles reposent sur l’idée que dans une situation stressante, l’évaluation qu’on en
fait, la manière de la ressentir, sont plus importantes que l’événement lui-
même.Ces mesures sont centrées sur la notion de stress perçu.