développement
somatique chez
l’enfant de 0 à 6 ans
Par
BOUKRICHA Ikrame
Année scolaire 2018-2019
TABLE DES MATIERES
1. INTRODUCTION ........................................................................................................................ 2
2. LE DEVELOPPEMENT SOMATIQUE.................................................................................... 3
3 LA PSYCHOMOTRICITE ......................................................................................................... 6
7 CONCLUSION ........................................................................................................................... 16
8 REFERENCES ........................................................................................................................... 17
1
1. INTRODUCTION
➢ La dimension langagière
➢ La dimension affective
➢ La dimension cognitive
➢ La dimension sociale et morale
➢ La dimension physique et motrice
Ainsi, le développement d’une des dimensions n’évolue pas de manière indépendante, elle se repose
sur les autres pour se construire et vice-versa. Pour citer un exemple, la motricité de l’enfant sert de
langage à son entourage jusqu’à ce qu’il puisse parler (TMVPA, 2016)
C’est pour cette raison que malgré le fait que mon sujet cible principalement l’aspect somatique du
développement, je développerai d’autres aspects (en particulier l’aspect cognitif) qui sont en relation.
La particularité que j’ai fait de ce travail, est une exploitation très scientifique. En effet le
développement somatique est un sujet fascinant dont les aspects les plus intéressants et constructifs
sont très théoriques : un enfant ne grandit pas du jour au lendemain, et la ‘quantité’ comme la qualité
de son développement repose sur de nombreuses bases complexes.
Enfin, c’est par le biais de tous les changements, les facteurs et les conséquences que je vais
développer dans ce travail, que je développerai mon sujet, en me limitant à la période la plus
importante dans le développement physique d’une personne : de 0 à 6 ans
2
2. LE DEVELOPPEMENT SOMATIQUE
A la naissance, le bébé a des os plus ou moins souples, les os du crâne malléable, un corps
complètement disproportionné et une grande quantité de tissus adipeux brun (qui lui donne cet aspect
potelé). On va dès à présent mesurer et peser l’enfant, cette première mesure comme toutes celles qui
vont suivre durant la croissance de l’enfant est très importante, car la
croissance d’un enfant est un des indicateurs les plus utilisé pour
évaluer la bonne santé du nourrisson.
La croissance durant les premiers mois est très rapide : l’enfant va prendre en moyenne 25
grammes de masse par jour et 3,5 centimètres par mois jusqu’au troisième mois. Cette croissance (et
ce, jusqu’à l’adolescence) est principalement dû à trois hormones différentes :
➢ La première hormone intervenant est l’hormone de croissance : elle est produite par le
cerveau pendant le sommeil, et explique les très longues phases de sommeil du nouveau-né
pendant les premiers mois. L’absence de production de cette hormone peut entraîner un très
gros retard de croissance.
➢ Les hormones thyroïdiennes : leur absence entraîne des troubles importants comme un
retard statural important et déficit intellectuel
3
➢ L’insuline : étant une hormone anabolisante, elle permet le développement des muscles, et
ainsi une prise pondérale (Inserm, 2018)
2.2.1 LA NUTRITION
Selon l’OMS, les trois premières années de vie de l’enfant sont les plus cruciale, car c’est lors
de cette période que l’enfant grandit le plus. Une alimentation inadéquate, empêcherai le
développement de fonctions vitales et engendrerai des conséquences sur du long terme :
Jusqu’à 5 mois, le lait maternel et le lait artificiel couvrent les besoins nécessaires du
nourrisson. La quantité de lait à apporter est calculée selon cette formule : poids du bébé/10 +
200 ml/24 h, il s’agit bien sûr d’une formule théorique, et pas d’une réponse unique aux besoins
du nourrisson. Chaque nourrisson a des besoins variables, si l’apport est insuffisant, cela sera
détecté sur la courbe de croissance et l’apport pourra être réajusté.
Les besoins énergétiques varient peut les 36 premiers mois (entre 90 et 100kcal/kg)
4
La deuxième catégorie d’aliments sont ceux qui sont riches en fibres contenu dans les
fruits et les légumes, ces fibres vont modifier le transit et par la même occasion réguler les repas.
Elles vont également apporter de l’eau, des minéraux et des vitamines. On considère qu’il faut en
moyenne un apport de 5g de fibres de base + 1g par année d’âge
Il faut être attentif à l’alimentation de l’enfant : comme dit précédemment, les besoins évoluent
au fil du temps. C’est pour cette raison qu’il existe 3 types de lait artificiel pour enfant : le lait 1er
âge (destiné aux nourrissons jusque 6 mois), le lait 2e âge (pour les petits de 6 à 12 mois) et enfin
le lait 3e âge (pour les enfants jusque 3 ans). Pour chacune de ces préparations, l’apport en
énergie, vitamines, minéraux, protéines et en oligo-éléments varie pour répondre aux besoins du
corps (Collège des Enseignant de Nutrition, 2010)
2.2.2 LE SOMMEIL
A la naissance, le nourrisson vient d’un environnement constamment sombre. Alors
durant les premières semaines de vie, l’horloge interne du nouveau-né n’est pas réglé sur 24h, ce
qui a pour conséquence une alternance d’éveil-sommeil de jour comme de nuit, avec en moyenne
16 heures de sommeil au total. Ces longues phases de sommeil ont pour fonction de permettre la
production de l’hormone de croissance ainsi que la maturation du cerveau. Pour l’aider dans
l’accommodation dans ce nouvel environnement, il est important d’accentuer le contraste
jour/nuit.
Ensuite, vers 1 mois, la périodicité jour/nuit apparaît, les éveils s’allongent et les plages de
sommeil aussi. Puis vers 4 mois, le nourrisson est accommodé, on peut à ce moment-là
régulariser les heures de lever et de coucher, comme les heures de repas, cela va aider le
nourrisson à se situer dans le temps. (PROSOM - ADESSI)
2.2.3 L’ENVIRONNEMENT
Les enfants sont des acteurs sociaux formés par leur environnement et qui ont la capacité de
le modifier. Ils se développement mieux dans des environnements chaleureux et réceptif, car en
effet, la famille est la principale influence environnementale sur le développement de l’enfant.
Par conséquent, un enfant faisant l’expérience de problèmes familiaux chroniques, surtout chez la
mère (maladie, violence conjugale, …), va fortement nuire au développement de l’enfant.
5
Ce qui fait de la famille un élément aussi important sont les ressources sociales et
économiques qu’elle fournit à l’enfant. Les ressources sociales sont :
En effet, dans presque toutes sociétés, plus le statut socioéconomique de la famille est élevé,
plus le développement de l’enfant s’améliore, c’est ce qu’on appelle « l’effet de gradient ». Il s’agit
là de la principale source d’inégalité (mais modifiable) dans le développement de l’enfant. Car le
faible niveau d’éducation et d’alphabétisation des parents ont des répercussions sur leurs
connaissances et compétences de bases. On peut aussi voir une variation des habitudes alimentaires
et d’allaitement maternelle selon ce statut (nous avons pu voir précédemment à quelle point la
réponse aux besoins nutritionnel de l’enfant est importante), ainsi que l’accès aux soins de santé (C.,
décembre 2010)1
3 LA PSYCHOMOTRICITE
J’aimerai commencer ce sujet par sa définition qui, à elle seule, expliquera son importance dans
ce travail :
« La psychomotricité est une fonction de l’être humain qui intègre le psychisme et la motricité en
vue de s’adapter à son environnement. (…) Enfin, la psychomotricité est une technique qui utilise le
corps, l’espace et le temps dont l’objectif est de permettre à la personne d’expérimenter son corps et
son environnement immédiat afin d’y agir de façon adaptée. » (Peignot, 25/04/2016)
1
Hertzman C. Cadre pour les déterminants sociaux du développement des jeunes enfants. Dans: Tremblay RE, Boivin M,
Peters RDeV, eds. Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants [en ligne]. http://www.enfant-
encyclopedie.com/importance-du-developpement-des-jeunes-enfants/selon-experts/cadre-pour-les-determinants-
sociaux-du
6
On peut observer l’un des aspects du bon développement psychomoteur de l’enfant dès la
naissance jusqu’à ses 8 mois par les réflexes archaïques : ils sont témoins du bon fonctionnement du
système nerveux et d’un tonus satisfaisant. Ici, nous pouvons voir une liste non exhaustive des
principaux réflexes archaïques :
Ces réflexes disparaissent en moyenne au bout de 4 mois de vie (certains restent jusqu’à 7-8
mois), et sont régulièrement mis à l’épreuve à chez le pédiatre, car il est primordial de détecter la
moindre anomalie afin d’y remédier au plus vite, Une fois que le nourrisson a les bonnes bases, son
corps va suivre un certain schéma de développement psychomoteur régulé par différentes lois
La deuxième loi est la loi de la variabilité : elle concerne le rythme du développement. L’évolution
est unique à chaque enfant, elle n’est pas uniforme, marquée par des progressions, des stagnations,
des arrêts et même des régressions avant de repartir. Cette évolution est marquée par des phases
importantes que l’on appelle des stades, et servent de repérage sur la situation psychomotrice de
l’enfant. Ces stades correspondent à une logique de développement dont le schéma est le même chez
tous les enfants. (Lacombe, 2014)
7
Cette psychomotricité vise à développer la posture du nourrisson, pour au finale arriver à la
posture bipède. A la base de la psychomotricité chez le nourrisson, se trouve la qualité du
mouvement. En effet, pour arriver à la préhension et à l’évolution de la posture, la bonne manière
d’effectuer le mouvement est primordiale, c’est ce qu’on appelle la variabilité du mouvement.
Cette variabilité concernera, sur du court terme, tous les mouvements différents que le nourrisson
utilisera pour, par exemple, ramper. Sur du long terme, cela concernera une compétence qui se
développe au fur et à mesure du temps. La variabilité dans la stratégie de contrôle de la posture est
nécessaire afin de maximiser les opportunités d’exploration, elle doit être variée et complexe. Dans
le cas inverse, si le nourrisson manque de variabilité, qu’il fait ce qu’on appelle des « erreurs », et
que celles-ci sont trop prévisibles, qu’elles manquent de variété, il y a là un manque de complexité.
Ce manque de complexité va causer un retard chez le nourrisson dans plusieurs domaines à venir, car
il empêche une exploration de l’environnement.
le contrôle postural est l’arrière-plan de tous les autres système d’action et doit donc être une priorité
pour les professionnel (Dusing, 2010)
« Le schéma corporel est la conscience et la connaissance que l’on a de son corps et de soi-
même. Cela signifie :
- « L’exploration du corps
- La différenciation de soi par rapport à autrui
- L’imitation
- L’expérience du miroir
- La connaissance du corps
- La représentation graphique du corps »2
2
Lacombe, J. (2014). Le développement de l'enfant de la naissance à 7 ans. Louvain-La-Neuve, éd.
De boek, p. 124 et 125
8
Le corps subi est la première étape du schéma corporel, elle commence dès la naissance
avant de céder sa place aux alentours de 3 mois. Elle désigne la période où l’enfant subit sa vie, il n’a
pas le contrôle sur son corps. Sa motricité est fœtale, c’est-à-dire qu’elle est inadaptée et réflexe
(comme je l’ai expliqué sur le sujet de la psychomotricité, les réflexes archaïques sont le premier pas
vers la motricité volontaire). Ses journées suivent un schéma d’alimentation en six étapes :
- Sommeil
- Faim
- Eveil
- Cri
- Succion
- Satiété
Le corps vécu va par la suite prendre le pas vers 3 mois jusque 3 ans. Cette étape est
caractérisée par un enrichissement du point de vue sensoriel et moteur, l’enfant va apprendre à
marcher, à manipuler. Ici les aspects cognitif et affectifs sont liés : l’enfant agit selon ses désirs (par
exemple, il marche à quatre pattes pour attraper son jouet).
Vers 2 ans, il commence à expérimenter l’objet. Lorsqu’un certain résultat est obtenu, il tente de le
reproduire avec des variantes. On peut à ce moment voire un développement intellectuel se
construire par le biais de la motricité et les nombreuses expérimentations. C’est aussi vers 2-3 qu’il
devient propre, il commence à avoir de plus en plus de contrôle sur son corps.
Et enfin, nous avons le corps perçu. Cette étape commence vers 3 ans et se termine vers 7
ans. L’enfant n’expérimente plus sa motricité, mais la perfectionne. Il est capable de corriger un
geste, un mouvement, de mieux réajuster sa posture selon les circonstances, (B. De Lièvre, 2016)
5 LE PROFESSIONNEL ET L’ENFANT
Le rôle des parents est primordial au développement somatique de l’enfant, mais le rôle de l’auxiliaire
est aussi très important : en effet, les parents subviennent aux besoins primaires, offrent un
environnement stable et chaleureux à l’enfant, mais comme le dit toujours mon professeur, le parent à le
droit à l’erreur, il ne sait pas forcément comment agir face à certaines situations alors qu’il doit faire face
aux difficultés de la vie quotidienne. Les auxiliaires quant à elles, se focalisent entièrement sur le
développement de l’enfant, et les aident dans leurs apprentissages de manière plus originale et adéquate.
En combinant leurs connaissances théoriques et la connaissance qu’elles ont de l’enfant, elles peuvent
déceler des anomalies dans son développement et alerter les parents.
9
Les auxiliaires offrent aussi un environnement spécialement fait pour les enfants, où tout est conçu pour
mettre l’enfant au centre de leurs priorités. Elles savent quand et à quoi s’attendre selon certaines
phases du développement, aménager l’environnement et quelles types d’activités sont à favoriser. Les
auxiliaires adaptent aussi leur approche en fonction de l’enfant : elles vont avoir des attentes
différentes face à un enfant atteint d’un trouble par rapport à un enfant qui n’en a pas, et cette approche
va permettre une meilleure assimilation des apprentissages
« Art. 2. Afin de réunir pour chaque enfant les conditions d'accueil les plus propices à son
développement intégré sur les plans physique, psychologique, cognitif, affectif et social, le milieu
d'accueil préserve et encourage le désir de découvrir de l'enfant en organisant des espaces de vie
adaptés à ses besoins, en mettant à sa disposition du matériel et lui donnant accès à des activités, le
cas échéant, diversifiées »
« Art. 8. Le milieu d'accueil, dans une optique de promotion de la santé et de santé communautaire,
veille à assurer une vie saine aux enfants. »
Comme expliqué dans ce travail, une bonne hygiène de vie est primordiale au bon
développement de l’enfant, pour cela je ferai des éveils sur l’hygiène corporel, j’interdirai toute autre
boisson que l’eau et les jus de fruits. J’initierai des ateliers de découverte des aliments sains, ainsi
que des ateliers cuisine. Et si l’espace le permet, j’aménagerai un atelier potager.
« Art. 15. Le milieu d'accueil veille à concilier les notions d'accueil et de garde en proposant un
service qui rencontre les besoins de l'enfant tout en répondant à la demande des personnes qui le
confient »
10
Pour y arriver, j’attaquerai les deux points de l’accueil : la sécurité et la qualité des activités.
Pour sécuriser le milieu d’accueil, je mettrais hors de portée le matériel jugé trop dangereux, et
porterai attention aux adultes extérieur qui entrent en contact avec les enfants. Quant à la qualité des
activités, elles respecteront en premier le niveau de développement de l’enfant, et auront pour but de
découvrir ses capacités, à l’inverse des activités où l’enfant reste assis à son banc avec sa feuille et
son crayon. Ces activités seront basées sur l’observation des enfants et leurs découvertes dans une
optique montessorienne
6.1.1 PREPARATION
Thème : La nature
Nom de l’activité : géocachette dans l’école
Age : 5-6 ans
Durée : 30 min.
Nombre d’enfant : 10
Nombre d’adulte : 2
Matériel :
- 10 bâtonnets de couleurs
- Des fiches avec des dessins d’animaux, ils sont résistants à l’eau
- 10 poinçons
- Des cartes qui contiennent un tableau pour chaque animal, à poinçonner
6.1.2 DEROULEMENT
- Introduction :
Je demande aux enfants s’ils connaissent le jeu géocachette, avant d’expliquer le principe
- Installation :
Les enfants sont mis par groupe de 2, dans des groupes équitables, de manière à ce qu’aucun ne soit
avantagé ou désavantagé. Le jeu se joue dans un parc, avec un repère au milieu (comme un arbre, par
exemple). Les bâtons sont placés autour et sont tous dirigés vers une direction différente et indique où
se trouve les cartes.
11
- Consignes :
Les enfants doivent tous porter un gilet de visibilité, et ne peuvent jamais quitter leur partenaire. Pour
que tout le monde puisse jouer de manière équitable, il ne faut pas déplacer les cartes
- Description :
Pour trouver où se trouvent chaque carte, il faut suivre la direction qu’indique le bâton. Une fois la
carte trouvée, il faut la poinçonner. Le but est d’avoir toutes les marques de poinçon sur sa carte, une
fois que s’est fait, le groupe reçoit une récompense qu’ils vont pouvoir partager avec les reste des
enfants
- Clôture :
Pour clôturer l’activité, j’appelle les enfants avec mon sifflet. J’explique qu’un groupe a trouver toutes
les cartes et leur demande de me rejoindre. Je leur demande s’ils ont aimé le jeu, puis on fait un
débriefing du jeu, les difficultés qu’ils ont eues. Et enfin, ils me disent où ils ont trouvé chaque carte.
- Rangement :
Pendant que je fais la clôture, l’autre adulte va récupérer les bâtons et les cartes
6.1.3 ANALYSE
- La place occupée par l’enfant :
Le groupe choisit un bâton et suit sa direction en marchant sur la ligne invisible, jusqu’à arriver
devant un obstacle où une carte pourrait se trouver. Le groupe cherche alors dans les alentours de la
zone la carte. Une fois qu’il l’a trouvé, il poinçonne sa feuille. Et revient au point de repère pour
suivre une autre direction. Une fois que le groupe a trouvé toutes les cartes, il vient me voir.
- Ma place :
Je garde un œil sur l’ensemble du groupe. Si je vois qu’un groupe a des difficultés, je donne des
indices, sans rendre le jeu trop facile
- Points forts/points faibles
➢ C’est une activité avec de nombreuses variantes possibles
➢ Les groupes sont très éparpillés, ce qui rend la communication difficile
12
6.2 DEUXIEME ACTIVITE
6.2.1 PREPARATION
Thème : sport
- Nom de l’activité : Le yoga chez les enfants
- Type d’activité : sportive
- Age : 3-5 ans
- Durée : 25 min
- Nombre d’enfants : 18 enfants
- Nombre d’adultes : 1
- Lieu : salle de psychomotricité
- Matériel : 18 tapis (1 tapis par enfant)
6.2.2 DEROULEMENT
- Introduction :
Je leur explique qu’aujourd’hui on va faire une chouette activité calme : les enfants vont
devoir imiter les postures que je vais faire. Ça s’appelle du yoga, et chaque posture à un drôle
de nom en plus
- Installation :
J’installe les tapis des enfants en laissant de l’espace entre chacun, afin qu’ils
puissent tous me voir, et je mets le mien face à eux
- Consignes :
Je leur demande de prendre les mêmes postures que les miennes. Nous allons
prendre le temps pour chacune, s’ils n’y arrivent pas, ce n’est pas grave, mais ils
doivent au moins essayer. Il est très important pour cette activité de ne pas crier,
ni de chahuter
- Description :
Pour chaque posture, je leur montre et leur dit comment faire, avant de leur dire comment
la posture s’appeller
➢ Nous commençons par la posture du papillon : les enfants doivent s’asseoir en
tailleur avec la plante des pieds collées l’une contre l’autre
➢ La posture de la montagne : Les enfants se tiennent debout de tout leur long, lèvent
les mains haut dans le ciel et joignent la paume des mains ensemble
➢ La posture du chien : les enfants se mettent à genoux et sur leurs mains et imaginent
qu’ils ont une ficelle accrochée sur les fesses, et que cette ficelle les tire très haut dans
le ciel
➢ La posture de la tortue : les enfants s’asseyent sur le long du tapis les pieds face à eux
et tendent les bras jusqu’à atteindre les pieds
➢ La posture du bateau : les enfants sont allongés sur le dos et doivent lever le buste et
les jambes en même temps jusqu’à n’avoir que les fesses qui touchent le sol, et
peuvent
tenir les genoux afin de garder l’équilibre
13
➢ La position du triangle : Les enfants sont debout, les jambes écartées ainsi que les
bras, et se penchent sur le côté
➢ La posture de l’arbre : les enfants sont debout, pieds joints les bras forment une
pointe vers le ciel et la plante d’un pied collé à l’intérieur de la cuisse de l’autre jambe
➢ L’étirement : Ils se tiennent debout, jambes écartées et les mains touchent le sol sans
plier les jambes
➢ Relaxation : Pour la dernière posture, les enfants sont allongés par terre bras et
jambes écartées, les yeux fermés.
- Rangement
Pour clore l’activité, je les remercie de bien avoir participé, et je les félicite pour
leurs efforts
- Clôture
Les enfants prennent chacun leur tapis et me les apportent afin que je les range
6.2.3 ANALYSE
- La place occupée par l’enfant
L’enfant reproduit les mouvements proposés, s’il n’y arrive pas, il peut prendre la position qui s’y
rapproche le plus selon ses capacités. S’il éprouve des difficultés, il fait appel à l’aide des adultes
- Ma place
Expliquer le plus simplement les positions à prendre, tout en leur montrant comment les prendre.
Garder le calme et la concentration parmi les enfants en étant moi-même calme et si un enfant a des
difficultés, l’encourager. Féliciter les enfants quel que soit le résultat, tant qu’ils ont participés.
14
6.3 TROISIEME ACTIVITE
6.3.1 PREPARATION
Thème : contes et légendes
Nom de l’activité : L’histoire vivante
Age : 3- 4
Durée : 20 min
Nombre d’enfant : 15
Nombre d’adulte : 1
Matériel :
- Une histoire
6.3.2 DEROULEMENT
- Introduction :
J’explique aux enfants que je vais leur raconter une histoire, mais pas comme on en a l’habitude. Car
ils vont donner vie à l’histoire
- Installation :
Je suis assise, devant le groupe, sur une chaise. Les enfants sont assis autour de moi par terre, dans un
endroit spacieux pour leur permettre de bien bouger
- Consignes :
Pendant l’activité, il est important de respecter les autres et de ne pas s’exciter
- Description :
Je lis l’histoire, en faisant des pauses dans des moments stratégiques qu’ils peuvent mimer, puis je les
laisse interpréter l’histoire. Puis je reprends le cours de l’histoire.
- Clôture :
Une fois que l’histoire est finie, je demande ce qu’ils en ont pensé, et s’ils ont trouvé que mimer
l’histoire était chouette
6.3.3 ANALYSE
- La place occupée par l’enfant :
A chaque bout de l’histoire, l’enfant devient le personnage, voire exagère les gestes
- Ma place :
Je les encourage à faire mieux, si les enfants ne savent pas comment faire une action, je les aide
15
- Points/points faible
➢ C’est une activité qui ne nécessite pas de matériel, mis à part l’histoire.
➢ Elle se base sur la participation des enfants
➢ C’est une activité qui travaille sur la motricité globale de l’enfant et lui permet de s’exprimer
par ce biais (en effet s’il est triste, contant, ou fâché l’enfant en imprègnera son imitation)
7 CONCLUSION
Le développement de l’enfant nécessite une très grande attention au vu de sa complexité. Pour se faire,
il faut en premier lieu répondre aux besoins physiologiques de l’enfant : une alimentation adaptée, un
sommeil suffisant, et un environnement favorable. Ces éléments font parties des principaux besoins, qui
eux même englobent d’autres éléments, mais ce n’est pas tout
En deuxième lieu, il faut respecter son rythme et s’y adapter : les enfants ont tous un développement
de la motricité différent, il ne marchent pas tous au même âge. Les tableau d’évolution de la motricité ne
servent que de repères, et ne doivent en aucun cas être vu comme un tableau de deadlines. Car comme
nous avons pu le voir, l’évolution comporte énormément de facteurs qui entrent en jeu, et chaque facteur
influence d’une certaine manière cette évolution, de la même manière qu’une réponse inapproprié aux
besoins primaire l’influencerai. Il est aussi crucial de ne pas limité l’enfant dans sa motricité car un
enfant qui n’explore pas sa motricité en sera limité dans le futur. Il faut diversifier les activités et
apprentissages, un enfant n’apprend pas avec une seule approche
Enfin, l’environnement a toute son importance. L’enfant ne peut se développer correctement que dans
un environnement chaleureux, réceptif, mais surtout stable. Les ressources de bonnes qualités vont offrir
cette possibilité, mais elles vont aussi ouvrir de nombreuses autres portes.
J’aimerai, pour finir, dire à quel point je trouve ce rôle important, pas seulement au niveau du
développement somatique, mais au niveau du développement global de l’enfant, et c’est ici que je vais
m’égarer, mais pour moi il est primordial de le souligner : l’enfant est perçu comme un consommateur
potentiel pas les industries et comme une partie de leur chair par les parents, mais il est perçu comme un
enfant par les auxiliaires. Juste un enfant, avec une personnalité, des traits uniques, des qualités et des
défauts. Ce sont de futurs adultes en plein développement que cette période va modeler et marquer à
jamais. Pour ce faire, on les aide à parcourir un petit chemin de vie. On les aides à développer leurs
capacités, et contrairement aux parents, on ne peut les forcer à rien, ils ne nous doivent rien et nous
sommes suffisamment détachés d’eux pour avoir des attentes logiques.
16
8 REFERENCES
17