Soit :
Avec :
fi = force d'inertie
x=déplacement
et
(V.21b)
2-2-b) Résolution et réponse du système à 1ddl
La résolution de l’équation (V.21b) donne la réponse du système à un degré de liberté.
2-2-b-1) Oscillations libres :
Il est important de noter que les oscillations libres, est le cas du système livré à lui-même
quand la force dynamique(t), ne charge plus.
La solution mathématique est obtenue en annulant le second membre, soit :
𝐹(𝑡) = 0
Posons :
𝑥̈ + 2𝛽𝑥̇ + 𝜔2 𝑥 = 0
Ce qui donne :
Une rotation unitaire ou un déplacement unitaire à la liaison développe des moments et des
efforts tranchants définis en (Voir pré acquis : Calcul des structures)
Une rotation θA en A induit les sollicitations internes suivantes :
Soit :
12EI 12EI
FH − 3
− 3 = (D9)
h h
Pour des rotations non négligeables en B et C en C, les moments sont :
4 EI 2 EI
MB = + C (D10)
h h
4 EI 2 EI
MC = C + (D11)
h h
24EI
L’équation (D9) donne : FH =
h3
La rigidité K du portique est la force obtenue pour un déplacement
unitaire (Δ=1), soit :
24EI
K ( = FH ) = * ( = ) (D13)
h3
La fréquence de vibration est telle que :
= (D14)
m
K
= (D14a)
m
Soit : c r = amortissement critique
c r = 2 Km (D15)
Avec l’équation (D14a) :
c r = .m 2
(D15a)
c r = 2m
Le pourcentage d’amortissement (%) est noté :
c
= (D16)
cr
Pour le cas : ξ < 1, la pseudo pulsation est :
D = 1− (D17)
La période est :
2
T= (D18)
D
H1 K K 21 x1
= 11 (D20) (Qui est de la forme : F = Kd)
H2 K 21 K 22 x 2
K 11 K 21
(D22) : Matrice de rigidité
K 21 K 22
x1
(D23) : Matrice colonne des déplacements induite
x2
Remarques :
Les déplacements x1 et x 2 sont les valeurs obtenues par l’application des forces H1
et H2 pour une structure de rigidité donnée par la matrice (D22).
Les valeurs K11 et K21 sont les forces nécessaires pour obtenir un déplacement
unitaire au 1er niveau.
De même K12 et K22 sont les forces unitaires pour obtenir un déplacement unitaire
au 2ème niveau.
La matrice de rigidité est propre à une structure donnée. Cette matrice de rigidité ne
dépend que :
1. Des inerties
2. Des longueurs des barres
3. Du matériau utilisé
L’équation matricielle (D20) peut s’écrire :
H 1 = K 11 .x1 + K 12 .x 2 (D24)
H 2 = K 21 .x1 + K 22 .x 2 (D25)
Les équations (D24) et (D25) représentent l’équilibre de la structure à chaque niveau pour
la relation :
Forces-Rigidité-Déplacement
Il est important de relever que dans formulation donnée par l’équation (D20) que :
1. Il n’a été considéré comme degré de liberté (DDL) que les déplacements et pour les
deux niveaux de cette structure Il est évident que les éléments structuraux de
contreventement notamment les poteaux, peuvent subir :
1-a) Une déformation axiale
1-b) Une rotation des sections d’extrémité.
2.Les deux degrés retenus traduisent la réponse prédominante de la structure sous
l’action des forces horizontales H1 et H2.
Réponse de la structure :
Les deux degrés de liberté retenus pour la réponse dynamique de la structure donneront :
Deux modes, donc :
Deux pulsations ω1 et ω2 soit : Deux périodes T1 et T2
Détermination de la matrice de rigidité :
Les éléments de la matrice de rigidité sont obtenus en faisant subir, respectivement, à la
structure un déplacement unitaire à chaque degré de liberté, les autres degrés de liberté
ayant un déplacement nul (bloqués).
Pour ce déplacement unitaire du degré de liberté retenu, il est déterminé les forces
développées, concomitantes, pour avoir cet état de déformée.
Ainsi les éléments de la
matrice de rigidité du 1er
niveau sont obtenus en ayant :
x1 = 1
x2 = 0
Les sollicitations internes induite par ce déplacement unitaire du premier niveau sont :
L’équilibre est obtenu, pour le premier niveau, par :
D’où :
(D24)
(D25)
Pour le deuxième niveau on procède à un déplacement unitaire, en bloquant le
déplacement du premier niveau, soit :
12EI 21 12 EI 22
K 22 − 3
− =0
h 2 h23
24EI
K 22 = (D26)
h3
12 EI 21 12EI 22
K 21 + + =0
h23 h23
24EI
K 21 = − (D27)
h3
La dérivée seconde de l’équation (D29) avec les conditions initiales nulles, donne :
(D31a)
Avec :
: Matrice de rigidité
D’où :
(D33)
(D34)
Cette résolution par développement du déterminant devient lourde pour trouver les
pulsations des systèmes de degré supérieur à 2DDl.
Il est préférable de procéder comme suit en écrivant la relation (D31) comme :
Avec :
A) PREMIERE METHODE :
A-1) Résolution par développement du déterminant :
D’où :
Soit :
Avec :
On obtient :
B) DEUXIEME METHODE :
A-1) Résolution par itération :
Résolution par itération de la relation (D42) :
Soit :
Début de convergence :
Est peu différent de : valeur prise pour la 2ème itération .
Il faut que :
Cette valeur de la pulsation correspond à celle du mode le plus élevé. Dans ce cas de
figure, c’est la pulsation du second mode, soit
Propriété d’orthogonalité :
La relation (D31a) peut s’écrire en prémultipliant par le transposé de Cj, soit
(D31a)
Où Ci et Cj sont deux modes différents. D’autre part chaque forme de déplacement est
une combinaison de ses modes de vibration :
(D37)
Pour un système à deux degrés de liberté (2DDL) , comme dans le cas de cet
exemple , l’expression (D37) peut s’écrire :
(D38)
Sont deux coefficients définissant la contribution respective de chaque mode
de vibration.
D’autre part, si la contribution de second mode n’est pas prise en compte, la valeur du
coefficient doit nécessairement être nulle.
En choisissant un déplacement de forme de la relation (D38) et en multipliant par :
Soit :
et :
Donc :
(D39) Soit :
D’où :
Soit :
(D40)
Et :
Avec :
(D42)