Meftah K. Contraintes

Cours Mécanique des sols 1
: Contraintes Khaled MEFTAH
CHAPITRE 3
CONTRAINTES DANS LE SOL
1-Notions de contraintes
Soit un solide à la surface du quel s’exercent des forces.
II
n
s
F
 normale
M S
P F
I I tangeante
0 
fig 1
En coupant ce solide par un plan fictif (P), l’élément de surface « s », autour du
point « M » sur la surface « S », est soumis à une force δF

⃗ (fig 1).
δ⃗
F
f=
⃗
La contrainte au point « M »est le vecteur δs
Cette contrainte se décompose en une contrainte normale  et une contrainte
tangentielle 
En mécanique des sols, pour déterminer l’état de contraintes autour d’un point « M »
dans le sol, il suffit de connaître les composantes des forces s’éxerçant sur les faces
d’un paraléllipipède centré autour du point « M » et dont les arêtes sont parallèles
aux axes Ox, Oy, Oz.
L’état de contraintes autour de ce point est représenté par une matrice symétrique
appelée tenseur de contraintes :
σ x τ yx τ zx
[
σ : τ xy σ y τ zy
τ xz τ yz σ z ]
Parmi les facettes autour du point M, il existe 3 plans priviligés pour les quels la
contrainte tangentielle est nulle ( = 0). Ces 3 plans sont appelés plans principaux,
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1
Cours Mécanique des sols 1 : Contraintes Khaled MEFTAH
leurs directions normales, directions principales et les contraintes

correspondantes, contraintes principales, notées
1 : Contrainte principale majeure.
2 : Contrainte principale intermédiaire.
3 : Contrainte principale mineure.
Avec : 1 2  3
2- Cercles de Mohr
Pour étudier l’état de contraintes autour d’un point, on utilise une représentation
appelée diagramme de Mohr qui consiste à représenter le vecteur contrainte

⃗
f
dans un système d’axes (,).
Dans le cas bidimensionnel, cas très fréquent en géotechnique, le cercle de Mohr est
le lieu des extrémités des vecteurs contraintes et les contraintes principales se
réduisent à deux.
2-1 Méthode analytique
Dans le système de repère (Ox, Oy) le tenseur de contraintes s’écrit :
σx τ xz
σ
[ τ xz σz ] .
La condition de nulleté du moment résultant : ij = ji càd xz=zx
Connaissant les contraintes sur les facettes de normales ox et oz, on peut
déterminer les contraintes sur n’importe qu’elle autre facette inclinée d’un angle «
 »






Page
2
fig 2
Si l’on écrit la première condition d’équlibre ( somme des forces est nulle), on aura
l’état de contrainte sur le plan incliné de «  »
σ x +σ z σ z − σ x
σ θ= + cos 2 θ−τ xz sin 2 θ
2 2 (1)
σ z −σ x
τ θ= sin 2 θ + τ xz cos 2 θ
2 (2)
Le lieu de contraintes dans le plan (,) est défini par la relation :
σ −σ
( σ
θ
−
σ
x
+σ
2
z
) ²+ τ ² θ=
( z
2
x
) ² + τ ² xz
(3)
C’est l’équation d’un cercle (cercle de Mohr):
- de centre de coordonnées ((x+z)/2, 0)
σ z −σ x 2
- de rayon
R= (
√ 2
) +τ xz 2
L’orientation des plans principaux est obtenue pour =0, soit :
1 2 τ xz
θ 1=− arctg
2 σ −σ z x
θ 2=θ 1+ π / 2
et (4)
Il existe donc deux plans principaux dont l’orientation est donnée par 1 et 2
Les contraintes principales majeure et mineure sont déterminées à partir de
l’équation du cercle
σ x +σ z σ −σ
σ 1=
2
+ ( z x )2+τ xz
2 √ 2
(5)
σx+σz σ −σ x 2
σ 3=
2
− ( z
2
) + τ xz
√ 2
(6)
Page
3




0    

Fig 3 : Cercle de Mohr
A noter que, si les directions x et z sont principales (x = 3 ; z = 1 et xz=0) on

trouve :
σ 1 + σ 3 σ 1−σ 3
σ θ= + cos2 θ
2 2 (7)
σ 1−σ 3
τ θ= sin 2 θ
2 (8)
2- 2 Méthode graphique
Il s’agit de déterminer l’état de contraintes sur le plan incliné d’un angle  et dont les
valeurs des contraintes principales 1 et 3 sont connues (fig 3.4)
 



Fig 4
La démarche utilisée pour résoudre ce problème est la suivante
- De 1, on trace une parallèle au plan de 1
- De 3, on trace une parallèle au plan de 3
- L’intersection des deux plans donne le pole « P »
Page
4
- Du pole « P », on trace la parallèle à la facette sur laquelle on veut

trouver l’état de contraintes ( et )
- L’intersection de cette droite avec le cercle donne  et 

Plan de 3


0 P    
Plan de 1
 
fig 5
On doit souligner enfin que, en mécanique des sols, on adopte la convention de
signes suivante :
-  > 0 en compression
-  < 0 en traction
3- Contraintes dues au poids propre du sol

Le poids du sol augmente avec la profondeur ; réparti sur une unité de surface
horizontale à une profondeur donnée, il correspond à la pression ou contrainte due
au poids propre.
Pour un sol de poids volumique  (en kN/m3 ou en t/m3)), et à une profondeur z (en
m), la contrainte verticale est :
=.z (9)
Faux  = s . z Jamais
3-1 Cas d’un sol sec

Le poids volumique intervenant dans le calcul de la contrainte est : d.
Page
5
Dans le cas d’un sol stratifié en plusieurs couches de différents poids volumiques et
différentes hauteurs :
 =d i . hi (3.10)
 =i . hi
3-2 Cas d’un sol saturé : Phases = Solide + Eau (Sr = 1)

Noyé dans l’eau interstitielle, l’élément de sol est allégé d’un poids équivalent au
poids volumique de l’eau multiplié par son propre volume.
Ainsi la contrainte totale sera ( ) supportée par le squelette solide et l’eau.
D’après la loi de Terzaghi :
 = ’ + u et  = ’ (3.11)
u: pression interstitielle, u = w.h w avec w = 10 kN/m3 = 1 t/m3

’ : contrainte effective transmise au squelette solide.
NB : - Le poids volumique intervenant dans le calcul de la contrainte totale  est :
sat.
’ =  – u = ’. h (’: poids volumique déjaugé du sol =  - w)
Exemple 1 :
Traçons le diagramme de variation de  , ’ et u en fonction de la profondeur
Page
6
 

 
  
   
fig 6 Diagrammes de  , ’ et u en fonction de la profondeur.
’ =  – u = (1. h1 + 2. h2) - (w. h2) = 1. h1 + (2 - w). h2

= 1. h1 + ’2. h2
Exemple 2 : Soit un sol dont la coupe géotechnique donnée par la figure suivante :
Déterminer les valeurs de σ, u et σ’ en fonction de la profondeur z.
σ’ = σ – u ou bien σ’ = γ’ * h
TN
Page
7
Sable sec γ = 16kN/m3

2m
(1) (1)
Sable saturé γ = 20kN/m3 γ’ = 10kN/m3
1m
Vase N.C γ = 18 kN/m3
γ' = 8kN/m3 4m
Grave compacte imperméable
γ = 19kN/m3
5m
γw=10kN/m3
Z (m)  (kPa = u (kPa) ’ (kPa = kN/m2)

kN/m2)) = γw*hw ’ =  – u  ‘ = ’. h
2 16*2=32 0 32 16*2=32
3 32+20*1=52 10*1=10 52-10=42 32+10*1=42
7 52+18*4=124 10*5=50 124-50=74 42+8*4=74
12 124+19*5=219 10*10=100 219-100=119 74+9*5=119
w = 10 kN/m3 = 1t/m3
Calculer ’ au milieu de la couche de grave compacte
’ = 16*2 + 10*1 + 8* 4 + 9 * 2,5 = 96,5 kPa
 = 16*2 + 20*1 + 18 * 4 + 19 * 2,5 = 171,5 kPa
u = 10 * 7,5 = 75 kPa
’ =  - u = 171,5 – 75 = 96,5 kPa
Si la Nappe descend de hw (Rabattement)  u diminue de w * hw
’ augmente de Δσ’= w * hw
(Tassement)
Si la Nappe remonte de hw  u augmente de w * hw
Page
8
’ diminue de w * hw jusqu’à ’ = 0
(Phénomène de Renard)
4- Contraintes dues aux surcharges

Les dépôts de sol sont normalement stables, à moins que des circonstances
naturelles ou un chargement artificiel ne contribuent à y accroître les contraintes
effectives et qu’un tassement s’en résulte. On sait qu’un abaissement de la nappe
augmente la contrainte effective, mais divers types de surcharges induisent
également des contraintes (  ? Excès de contrainte) dans le sol. Il s’agit :
- Des charges ponctuelles (M : kN ou en 1t =10kN)
- Des charges uniformément réparties sur les surfaces rectangulaires et
circulaires (M/L2 : kN/m2 = kPa ou en t/m2)
- Des charges en forme de remblai de longueur supposée infinie (M/L 2 )
4-1 Cas d’une charge répartie uniformément sur toute la surface (pression q)
Radier général : q = (Poids bâtiment /S) ; S= b * l

TN
Remblai de grandes dimensions
Hr TN Remblai γr = 20 kN/m3 q = γr * Hr
Dans ce cas et quelle que soit la profondeur z, on a :

 = q
Remblai de grandes dimensions : qr = Hr γr : q = Hr γr = qr
Radier général : largeur B et longueur : L : q = P/S = P/ (BxL) , P en kN ou en t
1t = 10 kN  en kPa = kN/m2 ou en t/m2
Remblai : Hr =2m ; γr = 20kN/m3  = qr = 20*2=40 kN/m2 Pour tout z
Radier général P = 600t = 6000kN ; q= P/S = 6000/(20*30) = 10kPa= 
(12)
4-2 Cas d’une force ponctuelle Q
Page
9
En considérant le sol comme milieu semi-infini élastique non pesant, la contrainte

verticale due à la force ponctuelle Q est calculée d’après la formule de Boussinesq :
3
3Q z
Δσ= .
2π ( r²+z ² )5/2 (13)
Cas d’une fondation isolée rigide (puits)

fig 3.7
où Iz est le facteur d’influence de contrainte verticale donné par l’abaque 3.1 en
fonction de r/z
Cette èquation peut s’écrire sous une forme plus simple :
 = (Q/z2). Iz (14)
Iz : facteur d’influence fonction r/z – Abaque 3.1
Abaque 3.1 Cas de surcharge ponctuelle
Page
10
Page
11
Exemple :
Page
12
Q = 300kN
Sable q = Q/S = 166,7 1,5m
O A 0,5m
Δσo=36 ΔσA=29,3
Argile O A 3m
Vue en plan b =1,2m
l=1,5m
O A
rD
1m x
B C D
Fondation rigide avec Q=300kN construite à 1,5m de profondeur % au TN

Calculer les suppléments (excès) de contrainte verticale au milieu de la couche
d’argile
Sur les verticales passant par les points O, A, B, C et D
Point O :  = (Q/z2). Iz

Q = 30t = 300 kN  z = 2 m et r = 0 r/z =0 : Iz = 0,48
Δσo = (Q/z2)*Iz = (300/22) * 0.48 = 36 kPa (kN/m2)
Point A :  z = 2 m et r = 0,6m r/z = 0,3 : Iz = 0,39
Δσo = (Q/z2)*Iz = (300/22) * 0.39 = 29,3 kPa (kN/m2)
Point C :  z = 2 m et r = √(0,62 + 0,752) = 0,96m r/z = 0,48 : Iz = 0,27

Δσo = (Q/z2)*Iz = (300/22) * 0.27 = 20,3 kPa (kN/m2)
Page
13
z augmente et/ou r augmente : Δσ diminue
4-3 Cas d’une charge circulaire uniforme (pression :q)

fig 8
Semelle circulaire souple (flexible)
q = Q / S avec : S = Pi * R2
 = q * Iz
Iz : facteur d’influence fonction r/R et z/R – Abaque 3.2
Page
14
Abaque 3.2 Cas de surcharge circulaire
Iz * 100
Exemple : Semelle circulaire avec Q = 400 kN ; R = 0,75m (Rayon semelle)

q = Q/S = 400 /(3.14 * 0.752) = 226 kPa( kN/m2)
- Pour z = 3m à partir de la semelle (charge) et r = 0,75m :  = ?
r/R = 0.75 /0.75 = 1
z/R = 3/0.75 = 4
Abaque 3.2 : Iz = 7% = 0.07 et  = q * Iz = 0.07*226 = 15.8 kPa
Page
15
- Pour z = 3m et r = 0 (Axe de la semelle) :  = ?

r/R = 0 et z/R = 3/0.75 = 4
Iz = 8,5% = 0.085 donc  = 0.085x226 = 19.2 kPa
z et r augmentent  diminuent
Q = 5000kN semelle circulaire R = 3m (S = 28,27m 2)
q = Q/S = 176,8kPa
z= 10,5m et r =7m  z/R = 3,5 et r/R = 2,5  Iz = 4,2 % = 0,042
Page
16
 = 176,8*0,042 = 7,4 kPa
z=2m et r= R = 3m  z/R =0,67 et r/R = 1  Iz = 40% =0,4
 = 176,8*0,4 = 70,7 kPa
4.4 Cas d’une charge rectangulaire uniforme (pression : q)

Cas d’une semelle rectangulaire (ou carrée) souple
Sous l’effet d’une charge rectangulaire de largeur « b » et de longueur « l », la
contrainte induite  sous l’un des coins de cette charge, est donnée par :
Semelle rectangulaire souple largeur b et longueur l : S = b * l

 = Iz q
Iz : facteur d’influence fonction de m = b/z et n = l/z. Abaque 3.3
Abaque 3.3 Cas de surcharge rectangulaire
Page
17
Page
18
Exemple 1 : Semelle rectangulaire ayant : largeur : b = 1m et longueur : l =1,6m
Page
19
Déterminer  sous le coin C du rectangle à la profondeur 3m sous la semelle : z = 3m

On donne : Q = 240 kN càd : q = Q/S = 240 / (1*1,6) = 150kPa  = ?
m = b/z = 1/3 = 0.33 et n = l/z = 1.6 /3 = 0.53 on trouve : Iz = 0.064 :

C = 0.064 x 150 = 9.6 kPa
Si on inter-change les valeurs de m et n :

n = b / z = 0.33 et m = l / z = 0.53 on trouve la même valeur de Iz = 0.064
(m et n interchangeables) et C = 0.064 x 150 = 9.6 kPa
La contrainte à la verticale  d’un point quelconque s’obtient en construisant à

partir du rectangle et du point, des rectangles ayant chacun un sommet au
point considéré. La contrainte cherchée est la somme algébrique des contraintes
produites par les rectangles.
Exemple : Semelle rectangulaire : Centre O : O= ?
On divise le rectangle en 4 rectangles égaux
1 1
l O M
1 1 l1
b1 C
b
Et Iz = 4* Iz1 ; rectangle 1 : b1 = b/2 et l1 = l/2  Iz1 = ?

avec rectangle 1: b1 = b/2 = 1/2 = 0.5m et l1 = l/2 = 0.8m :
m= b1/z = 0,5/3 = 0.16 et n=l1/z = 0.8/3 = 0.26
Iz1 = 0.019 et Iz = 4x0.019 = 0.076
 = q* Iz = 0.076 x 150 = 11,4 kPa
Exemple 2 :
Page
20
Pour calculer  à la verticale du point A sous l’effet de la pression « q » de la

semelle EHDC, on utilise la méthode de découpage :
 = [ Iz1 – (Iz2 +Iz3) + Iz4]q à la même profondeur z
D B
Semelle
C
(EHDC)
I1(DFAB)
I3(ABCG)
E H I
I2(AIEF) I4(AGHI)
F A
G
fig 9
Page
21
4-5 Cas d’une charge en forme de remblai de longueur infinie

Pour un remblai de hauteur Hr et de poids volumique r, la contrainte verticale est :
 = Iz q = qr * Iz
Avec : q = qr = r * Hr
a b

Hr
q

fig 10
Iz : facteur d’influence donné en fonction de a/z et b/z Abaque 3.4
Page
22
Abaque 3.4 Cas de surcharge en forme de remblai de grande longueur
Abaque 3.4 Cas de surcharge en forme de remblai de grande longueur
Page
23
Attention : a/z et b/z ne sont pas interchangeables
Exemple : (Voir exercice Remblai)
Page
24
QUESTIONS A DEBATTRE
1. Pourquoi les contraintes verticales et horizontales sont-elles la plupart du temps
associées aux contraintes principales ?
2. Que représente le cercle de Mohr ?
3. Pourqoui un sol tasse suite à un rabattement de la nappe ?
4. Une nouvelle fondation, peut-elle transmettre des charges à une fondation proche
existante ?
5. Si une surcharge est appliquée à la surface d’un sol, comment peut on évaluer son
influence à une profondeur donnée ?
Exercice 1
Déterminer analytiquement et graphiquement les contraintes qui se développent sur le plan
incliné de 60°:


Exercice 2
On donne l’état de contraintes illustré sur la figure ci-dessous.
On demande de déterminer :
1) les contraintes principales et leurs directions
2) L’état de contraintes sur les plans horizontal et vertical
3) La contrainte de cisaillement maximale positive et le plan sur lequel elle est
appliquée. En déduire l’angle entre ce plan et le plan de 3 ( ou 1 )
Page
25
Exercice 3
Tracer les diagrammes de variation des contraintes totales et effectives et des pressions
interstitielles, en fonction de la profondeur pour les deux cas suivants :
a) Le niveau de la nappe est à 1m au-dessous du terrain natuel.
b) On rabat la nappe jusqu’à une profondeur de 5m à partir du terrain naturel.
Entre 1 et 5m, le sol à un degré de saturation de 50% que peut on conclure ?.


Exercice 4
On donne le profil d’un sol de fondation de 0 à 22m.



1) Tracer les diagrammes de variation des contraintes totales, effectives et les

pressions interstitielles de 0 à 22m.
Page
26
2) Calculer le supplément de contraintes dues au rabattement de la nappe à 6m du

T.N.
3) On construit à la surface du sol un bâtiment ayant la forme ci dessous.
Déterminer les valeurs des contraintes dues à ce batiment, aux profondeurs 6m et 18m au
dessous de la base de la fondation pour les verticales passants par A et B.
Exercice 5
Une semelle carrée 4mx4m porte une charge totale de1520KN. Déterminer l’accroissement de
la contrainte à 4m et à 8m de profondeur :
a) Sous un coin de la semelle.
b) Sous le centre de la semelle.
c) Sous les points milieux des deux côtés de la semelle.
Exercice 6
Soit la coupe géotechnique du sol représenté par la figure ci-après.


Page
27
1) Tracer les diagrammes des contraintes totales, effectives et interstitielles. On considère que
l’argile sableuse est sèche entre 0 et 2m, le sable est partiellement saturé (Sr=0.6) entre 2 et
4m.
2) On construit à la surface du sol un remblai représenté par la figure ci-dessous. Calculer
alors les excès de contraintes dûs à ce remblai aux profondeurs z=4m et z=7m sous les
verticales passant par le point A , le point B (crête du talus) , le point C (pieds du talus) et le
point D.
ELEMENTS DE CORRECTION
EXERCICE 1
Analytiquement :
3 = 30 Kpa et 1 = 100kPa
Pour déterminer  et  on utilise les relations (3.7) et (3.8)
σ 1 + σ 3 σ 1−σ 3 σ 1−σ 3
σ θ= + cos 2θ τ θ= sin 2θ
2 2 et 2
 = 47.4kPa et  = 30.2kPa
Graphiquement :
0  
Exercice 4
Page
28
1- Entre 0 et 4m le sable est sec :

γ d =( 1−η )G s γ w
=13.5kN/m3
Entre 4 et 8m le sable est saturé
γ=[ ( 1−η) .Gs+η ] γ ω =18.5kN/m3

Profondeur  (kPa) u (kPa) ’ (kPa)
4 54 0 54
8 128 40 88
14 242 100 142
22 410 180 230
 
Diagrammes de variation des contraintes totale, effective et de la pression interstitielle
2) Lorsque la nappe s’abaisse de 2m, on a :

- v reste constante (puisque les poids volumiques restent inchangés)
- u diminue de w .2= 20kPa.
- ’v augmente de w .2= 20kPa.
4) Le supplément de contraintes pour q=200kPa :
Au point A :  = q ( Iz1 +Iz2 +Iz3)
Page
29
2m 4m
6m
1 2
2m 3
Au point B:  = q ( Iz4 -Iz5)
4 6m
5 2m
2m 4m
Sachant que : Iz1 = f(2/z,6/z)

: Iz2 = f(4/z,6/z)
: Iz3 = f(2/z,2/z)
: Iz4 = f(6/z,8/z)
: Iz5 = f(4/z,2/z)
Page
30
ANNEXES
Page
31
Page
32
Page
33
Abaque 3.4 Cas de surcharge trapézoïdale
Page
34

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: Contraintes Khaled MEFTAH

point « M » sur la surface « S », est soumis à une force δF

leurs directions normales, directions principales et les contraintes

appelée diagramme de Mohr qui consiste à représenter le vecteur contrainte

L’orientation des plans principaux est obtenue pour =0, soit :

Fig 3 : Cercle de Mohr

A noter que, si les directions x et z sont principales (x = 3 ; z = 1 et xz=0) on

- Du pole « P », on trace la parallèle à la facette sur laquelle on veut

3- Contraintes dues au poids propre du sol

3-1 Cas d’un sol sec

3-2 Cas d’un sol saturé : Phases = Solide + Eau (Sr = 1)

u: pression interstitielle, u = w.h w avec w = 10 kN/m3 = 1 t/m3

fig 6 Diagrammes de  , ’ et u en fonction de la profondeur.

’ =  – u = (1. h1 + 2. h2) - (w. h2) = 1. h1 + (2 - w). h2

Sable sec γ = 16kN/m3

Vase N.C γ = 18 kN/m3

Grave compacte imperméable

Z (m)  (kPa = u (kPa) ’ (kPa = kN/m2)

Si la Nappe descend de hw (Rabattement)  u diminue de w * hw

4- Contraintes dues aux surcharges

Radier général : q = (Poids bâtiment /S) ; S= b * l

Remblai de grandes dimensions

Dans ce cas et quelle que soit la profondeur z, on a :

En considérant le sol comme milieu semi-infini élastique non pesant, la contrainte

Cas d’une fondation isolée rigide (puits)

Iz : facteur d’influence fonction r/z – Abaque 3.1

Abaque 3.1 Cas de surcharge ponctuelle

Abaque 3.1 Cas de surcharge ponctuelle

Sable q = Q/S = 166,7 1,5m

Vue en plan b =1,2m

Fondation rigide avec Q=300kN construite à 1,5m de profondeur % au TN

Point O :  = (Q/z2). Iz

Point C :  z = 2 m et r = √(0,62 + 0,752) = 0,96m r/z = 0,48 : Iz = 0,27

z augmente et/ou r augmente : Δσ diminue

4-3 Cas d’une charge circulaire uniforme (pression :q)

Abaque 3.2 Cas de surcharge circulaire

Exemple : Semelle circulaire avec Q = 400 kN ; R = 0,75m (Rayon semelle)

- Pour z = 3m et r = 0 (Axe de la semelle) :  = ?

Q = 5000kN semelle circulaire R = 3m (S = 28,27m 2)

z= 10,5m et r =7m  z/R = 3,5 et r/R = 2,5  Iz = 4,2 % = 0,042

 = 176,8*0,042 = 7,4 kPa

z=2m et r= R = 3m  z/R =0,67 et r/R = 1  Iz = 40% =0,4

 = 176,8*0,4 = 70,7 kPa

4.4 Cas d’une charge rectangulaire uniforme (pression : q)

Semelle rectangulaire souple largeur b et longueur l : S = b * l

Abaque 3.3 Cas de surcharge rectangulaire

Exemple 1 : Semelle rectangulaire ayant : largeur : b = 1m et longueur : l =1,6m

Déterminer  sous le coin C du rectangle à la profondeur 3m sous la semelle : z = 3m

m = b/z = 1/3 = 0.33 et n = l/z = 1.6 /3 = 0.53 on trouve : Iz = 0.064 :

Si on inter-change les valeurs de m et n :

La contrainte à la verticale  d’un point quelconque s’obtient en construisant à

Et Iz = 4* Iz1 ; rectangle 1 : b1 = b/2 et l1 = l/2  Iz1 = ?

Pour calculer  à la verticale du point A sous l’effet de la pression « q » de la

4-5 Cas d’une charge en forme de remblai de longueur infinie

Iz : facteur d’influence donné en fonction de a/z et b/z Abaque 3.4

Abaque 3.4 Cas de surcharge en forme de remblai de grande longueur

Abaque 3.4 Cas de surcharge en forme de remblai de grande longueur

Attention : a/z et b/z ne sont pas interchangeables

Exemple : (Voir exercice Remblai)

1) Tracer les diagrammes de variation des contraintes totales, effectives et les

2) Calculer le supplément de contraintes dues au rabattement de la nappe à 6m du

1- Entre 0 et 4m le sable est sec :

γ=[ ( 1−η) .Gs+η ] γ ω =18.5kN/m3

Diagrammes de variation des contraintes totale, effective et de la pression interstitielle