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CHAPITRE I : L’économie marocaine et le niveau de

développement social et humain

Section 1.1 : l’économie marocaine avant la pandémie de


covid -19
1.1.1 L’Histoire de l’économie marocaine

1.1.2 L’économie marocaine dans l’économie mondiale

1.1.3 L’indicateur de développement humain et les


principaux agrégats macro économie de l’économie
marocaine

Introduction :
L’économie nationale a été marquée, au cours de ces dernières années, par
la poursuite et l’approfondissement des réformes ce qui a permis, en dépit
des mutations rapides de l’environnement international et du contexte de
crise financière et économique , de consolider les acquis sans pour autant
compromettre la stabilité des équilibres fondamentaux et de renforcer la
résilience de l’économie marocaine qui lui a permis de limiter les impacts
négatifs de la crise financière et économique que le monde connaît depuis
2008.

cette période s’est particularisée par un excédent enregistré au niveau du


compte courant de la balance des paiements pour six années successives et
par la maîtrise de l'inflation et du déficit budgétaire témoignant ainsi non
seulement du renforcement de la vigueur de l'économie mais également de
sa capacité d'adaptation aux mutations mondiales, ainsi que par la réduction
du poids de la dette publique.
 1.1.1-L’HISTOIRE DE L’ECONOMIE MAROCAINE

Depuis des siècles, l'économie marocaine se contente de Les agriculteurs et


artisans gagnent leur vie, ces derniers Y compris les armes, la broderie, les
tissus, la poterie, le cuir, les meubles et les bijoux . La structure des échanges
économiques internes et externes n'a guère changé en raison de L'adéquation
de la richesse générée par le commerce avec l'Afrique subsaharienne. Par
ailleurs, l’état de guerre continue avec l’Europe depuis l'exode Par ailleurs,
l’état de guerre continue avec l’Europe depuis l'exode des mauresques et la fin
de l’existence musulmane dans la péninsule ibérique ont fortement limité les
échanges avec l’Europe, cela n'empêche pas La France et le Royaume-Uni
deviendront les principaux partenaires commerciaux du pays d'ici la fin de
l'année. Siècle17

 1.1.2-Histoire économique contemporaine du


Maroc indépendant

Elle peut être subdivisée en deux grandes phases :

 La première phase : est celle d’un " développement protégé "


que les économistes auraient tendance à qualifier de modèle de
l’import substitution et la

 La deuxième phase : est celle qui débute avec les années 1980
marquées par un revirement de sa politique macroéconomique en
faveur d’une grande ouverture économique.
1.1.3- L’économie marocaine dans l’économie mondiale

 Le Maroc figure au 121 éme rang (sur 189 PAYS) du classement de développement

humain publié par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) pour

le compte de l’année 2019. Avec un indice de 0.676 sur 1. Avec un tel le Maroc est classé

parmi les pays ayant (UN Développement humain moyen) . Le PIB (Le Produit Intérieure

Brurt) Par Habitant

 L’économie marocaine est une économie caractérisée par une grande


ouverture vers l'extérieur. Depuis le début des années 80, Le Maroc a adopté
une politique d’ouverture économique et financière visant le renforcement de la
libéralisation des échanges extérieurs, une plus grande intégration de
l'économie marocaine dans l'économie mondiale, et la contribution à la
consolidation du système commercial multilatéral. Depuis le début des années
80, Le Maroc a adopté une politique d’ouverture économique et financière
visant le renforcement de la libéralisation des échanges extérieurs, une plus
grande intégration de l'économie marocaine dans l'économie mondiale, et la
contribution à la consolidation du système commercial multilatéral. A cet égard,
des avancées significatives en matière de modernisation des structures
économiques et financières et de mise à niveau du cadre juridique et
institutionnel, ont été accomplies.

 L’Économie marocaine c'est la situation économique conjoncturelle et


structurelle au Maroc. Selon les données de la Banque mondiale, le PIB du
Maroc a atteint 116 milliards de dollars américains en 2016 Une augmentation
de 1,2%. Le Maroc est répertorié comme faisant partie du pays dans le
processus suivant Développer et adhérer à l'économie de marché (capitalisme).
Le Maroc est le troisième producteur de phosphate et le premier exportateur au
monde. Pour le pays, ce qui compte, ce sont les devises étrangères. À ce jour,
il dispose des premières réserves mondiales de 5 000 milliards de tonnes. Les
réformes majeures et les grands projets lancés par le pays ont donné de bons
résultats, en particulier lorsque le produit national brut continue d’augmenter,
même en raison d’une grave sécheresse. Aujourd’hui l’économie marocaine
dispose d'un cadre macroéconomique sain susceptible de constituer un levier
efficace pour la réalisation des objectifs de croissance durable, de résorption du
chômage et de réduction de la pauvreté qui est de l'ordre de 10 %
Selon le ministère de l'économie le Maroc a enregistré en 2015 une
inflation de 1,6 % et une croissance de4,8 %tirée par une bonne année
agricole, un chiffre supérieur aux prévisions de la loi de finances 2015
qui tablait sur une croissance de 4,4

1.1.4 L’indicateur de développement humain et les


principaux agrégats macro économie de l’économie
marocaine
1_- L’indicateur de développement humain

L’indicateur de développement humain ou IDH pour objectif


d’essayer de mesurer le niveau de développement des pays et
en rester simplement à leur poids économique mesuré par le
poids intérieur brut ou le PIB par habitant.

Il intègre donc des données plus qualitatives. C’est un


indicateur qui fait la synthèse (on l’appelle indicateur
synthétique) de trois séries de données :

 La santé : (mesurées par l’espérance de vie à la


naissance).

 Le savoir ou niveau d’éducation : (il est mesuré par la


durée moyenne de scolarisation).

 Le niveau de vie : (revenu brut par habitant en parité de


pouvoir d’chat


 La santé :
L’état de santé des populations joue un rôle fondamental dans la promotion
du développement humain La situation sanitaire de la population a enregistré
des progrès mais des déficits restent à résorber pour promouvoir le
développement humain au Maroc. L'espérance de vie à la naissance :
l’espérance de vie à la naissance de la population est passée de 72 ans en
2004, à 75,6 ans en 2014, pour s’établir, selon les projections
démographiques du HCP à 76,6 ans en 2020. Les femmes vivent plus
longtemps que les hommes, ainsi leur espérance de vie à la naissance
affiche 78,3 ans contre 74,9 ans pour les hommes en 2020. Acquis et défis
dans le domaine de la santé : en termes d’acquis, la santé maternelle et
infantile a connu une amélioration puisque le taux de mortalité maternelle
s’établit à 72,6 décès pour 100.000 naissances vivantes, celui de la mortalité
infanto juvénile à 22,16 pour 1000 naissances vivantes. Ces performances
sont dues à l’élargissement d’accès aux soins de la santé : 88,5% des
femmes enceintes bénéficient des consultations prénatales qualifiées, 86,6%
des accouchements sont assistés par un personnel qualifié et 94,5% des
enfants âgés de 12-23 mois sont complètement vaccinés. Le taux de
couverture sanitaire de 68,9%.
En termes de déficits, des efforts demeurent nécessaires pour
réduire les disparités territoriales et sociales, étant donné qu’en
milieu rural, la mortalité maternelle se situe encore à 111,1 décès
pour 100.000 naissances vivantes et la mortalité infanto juvénile
à 26 pour 1000 naissances vivantes. Le risque de décès diminue
avec le niveau de bien-être des ménages Ainsi, les enfants de
moins de 5 ans issus des ménages pauvres ont un risque de décès
supérieur à ceux des ménages riches.
 Education :

Le système éducatif a enregistré des avancées en termes de


généralisation de l’enseignement .Cependant, il reste des efforts à
déployer pour généraliser le préscolaire, éradiquer l’analphabétisme et
rehausser la qualité des acquis qui n’a pas suivi l’évolution
quantitative. La durée attendue de scolarisation et le nombre
d’années moyen de scolarisation : La durée attendue de scolarisation s’est
établie à 13,96 années en 2019 contre 9.3 années en 2004.Les filles
espèrent passer 13,62 années de scolarisation contre 14,30 années pour les
garçons. La durée moyenne de scolarisation de la population marocaine est
de 5,5 années en 2018 avec 4,5 années pour les filles et 6,4 années pour les
garçons. L’alphabétisation : Le taux d’alphabétisation des personnes âgées
de 10 ans et plus est passé de 57% en 2004 à 67,8% en
2004.L’analphabétisme est un phénomène féminin et rural, il touche 42,2%
des femmes contre 22,2% des hommes et 47,7%des ruraux contre 22,2%
des citadins.

Le Maroc ambitionne de ramener le taux d’analphabétisme des personnes


de 10 ans et plus à 10% à l’horizon 2026.Accès à l’enseignement : au
préscolaire, le taux net de préscolarisation atteint 57,8% en 2019. Accès à
l’enseignement Au primaire, la généralisation et la parité filles/garçons et
rural/urbain, sont pratiquement atteintes. Le taux de scolarisation des
enfants6-11 ans a atteint 99,8% avec un indice de parité entre sexes et
milieu de résidence de 0,95 et 1,13 respectivement. Au collège le taux de
scolarisation des enfants 12-14 ans est de 91,8%, mais l’accès est encore
inégalitaire entre filles et garçons avec un indice de parité de 0,90. Au
qualifiant, le taux de scolarisation des enfants 15-17 ans est de 66,9%, avec
un indice de parité entre sexes de 1,08Au niveau supérieur, le taux de
scolarisation des jeunes 18-22 ans est de 38% et les filles représentent
49,4% de l’effectif global des étudiants et 50,2% des diplômés.

2 Les principaux agrégats économiques

 La croissance PIB par habitant


Correspond à l’augmentation pendant une longue période du
volume de la production et des richesses d’un pays la croissance
est un phénomène quantitatif. Le taux de croissance de
l’économie de 3% en 2018 (2.7% en 2019). Un PIB d’environ 110
milliards de dollars en 2017.

Selon les dernières statistiques, le PIB du Maroc en 2018


est de 120 milliards de dollars. Sur le plan économique
Africain, le Maroc se classe 5 éme puissance économique
derrière l'Afrique Du Sud, le Nigeria, l'Égypte et l'Algérie.
L'économie marocaine évolue sur un rythme de croissance
rapide. Elle a enregistré durant les cinq dernières années
un taux de croissance moyen de 6,5 %.l'économie
marocaine a enregistré un taux de croissance estimé à 6,5
% contre 1 % en 2000, 5,2 % en 2002, 6,5 % en 2003 plus
de 8 % en 2006 et quasiment 5 % en 2010 Le PIB du
Maroc se répartit en 2010 entre: l’agriculture, l'industrie et
les services 51.4 %

 L’inflation
Mesure la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se
manifeste par une augmentation générale des niveaux des
prix .Il est calculé à partir de l’indice des prix à la
consommation

L'inflation est de 6,1 % en 1995, la hausse des prix a


été ramenée sous la barre des 3 %. En 2000, elle a été
contenue à 2,5 %, à 1,4 % en 2001, à 2,1 % en 2002, à
1,2 en 2003 et 1,5 en 2006 et est en 2011 de 1 %

 Chomage et l’emploi
C’est le rapport entre l’effectif des personnes en âge de
travailler sans emploi (qui en cherche un) et la population
active ( les personnes en âge de travailler)
Le Maroc aussi a vu le nombre de ses chômeurs augmenter. Avec
près de 1 130 000 de personnes sans emploi, le taux de chômage
national a atteint, au premier trimestre de 2012, les 9,9 %, soit une
hausse de 0,8 par rapport à 2011. ils sont ainsi 93 000 chômeurs
en plus, selon le Haut-Commissariat au Plan , qui avait publié le
jeudi 3 mai 2012, une étude relative à la situation du marché du
travail au Maroc. Le taux de chômage est plus élevé dans les
zones urbaines,. Il est, en effet, de 14,4 % dans le milieu urbain,
contre 4,8 % dans les zones rurales. Les jeunes sont les plus
affectés par le chômage, avec des taux de 19,2 % enregistré chez
les 15 à 24 ans, et de 14,5 % chez les 25 à 34 ans

Depuis les années 1970, les autorités ont fait le choix de tout
miser sur l’économie de marché et sur le secteur privé,
largement subventionné par l’État, avec l’idée qu’il allait
s’autonomiser et devenir le principal investisseur. Cette
politique a pourtant abouti à un échec patent

Outre qu’il investit faiblement, le privé ne salarie que 10 % de


la population active. D’autre part, au sein de ces 12 millions
de personnes actives, 2 millions sont recensées comme telles,
mais ne sont pas rémunérées, constituant la catégorie dite
des " travailleurs fantômes ".Figurent notamment dans cette
catégorie les ouvriers agricoles employés au sein de
l’exploitation familiale ou les jeunes travaillant dans
l’artisanat.

 Consommation, investissement et épargne


La reprise de l'investissement est également très nette dans le bilan de
l’année 2003. Cette reprise a connu une hausse de 8 % par rapport à
2002. Le lancement de grands travaux dans le secteur du bâtiment et
travaux publics explique largement cette embellie des investissements.
Autre signe de consolidation macroéconomique, le niveau de l’épargne
nationale qui se situe aux environs de 26 % du PIB, grâce
essentiellement à la progression des transferts des Marocains résidents
à l’étranger , au maintien à un niveau élevé des placements des avoirs
extérieurs à l'étranger et à la baisse des charges et intérêts de la dette
extérieure publique.

3-les seteures d’activité Marocaine

 Secteur primaire :
Le Maroc est un pays, avec 40% de sa population active est issue
du secteur agricole. Sa Surface Agricole Utilisé est estimée à
environ 9,5 millions d'hectares, couvrant une superficie de 95 000
kilomètres carrés,. Les principaux produits agricoles du pays sont
les céréales (blé, orge et maïs), la betterave à sucre, la canne à
sucre, les fruits(orange, etc.), le raisin, les légumes, (tomates,
etc.)les olives et l’élevage.

 Secteur secondaire
Depuis l'indépendance, le Maroc a réalisé des investissements
majeurs pour développer le pays et doter le pays des
infrastructures industrielles de base. Le secteur industriel
représente près de 28% du PIB. Les industries à long terme
dominées par les industries agro-alimentaire, textile et du cuir se
sont rapidement diversifiées en raison de la croissance des
industries de la chimie et de la chimie domestique, du papier et
du carton, des équipements automobiles et de l'assemblage de
véhicules , des services aux entreprises, de l'informatique, de
l'électronique et de l'aviation

 Secteur des services


L'industrie des services au Maroc est relativement développée.
Du fait de l'industrie du tourisme (hôtels, services de voyage,
services de loisirs, etc.) ainsi que des secteurs bancaire et
financier, les services sont très actifs. Aujourd'hui, Casablanca
est devenue le plus grand centre financier et industriel du
Maroc et du Maghreb. De nombreuses entreprises
multinationales opérant au Maroc ont leur siège à Casablanca.
En 2008, Casablanca est devenue la deuxième place financière
du continent africain, représentant 48% de l’investissement total
et 60% du produit national brut du Maroc.
Section 3 : spécifique de la crise de covid-19 par rapport
d’autre crise
La crise économique associée à la pandémie Covid-19 ou à la crise
économique de 2020, est une crise économique mondiale causée par la
pandémie Covid-19

La pandémie de Covid-19 a un impact très fort sur l'économie mondiale. En


effet, des mesures telles que les mesures de confinement ont conduit à une
forte baisse de la consommation et de la production. Cela explique dans une
certaine mesure la fermeture économique et le krach boursier en 2021. Les
restrictions légales sur les déplacements et les rassemblements ont également
engendré de nombreuses activités (transport, restauration, tourisme, culture,
production, spectacles vivants, événements sportifs), ainsi que des secteurs

La pandémie du Covid 19 a infecté au 8 Avril 2020.Les pays les plus touchés


jusqu'à présent par la pandémie sont les États-Unis, l'Espagne, l'Italie, la
France, la Chine et le Maroc. Plus de la moitié de la population mondiale est
enfermée. En raison de la fermeture totale ou partielle des sociétés de
production et des industries de services (y compris le transport), l'économie
mondiale a été soudainement touchée, entraînant une récession économique
en 2020. Selon la durée de la pandémie, elle est estimée entre -2,3% et
-4,8%.industriels (, automobile, équipementiers, etc.)

la crise économique mondiale de 2020, le fait délicat est qu'il s'agit à la fois
d'une crise de l'offre et de la demande. En fait, en raison de limitations, la
plupart des usines, des entreprises et des services sont fermés, ne génèrent
pas de richesse et conduisent au chômage. Parce que les salariés ne
travaillent pas, les revenus et la consommation sont réduits, c'est aussi une
crise de la demande.

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CHAPITRE1 :L’économie marocaine et le niveau de
dévellopement sociale et humaine
Section 1 : l’économie marocaine avant la pandémie de covid -19
2 Histoire de l’économie marocaine

3 L’économie marocaine dans l’économie mondiale

4 Les principaux agréats macro économie de l’économie marocaine

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