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Etablissement de Formation Professionnelle Privée

Autorisation n° : 4/07/8/98

E-mail : miage01@menara.ma
Site Web : www.miage.ma

Projet de Fin de Formation


- Rapport -

Niveau
TECHNICIEN
Filière
GESTION INFORMATISÉ
Sujet

TRAVEL AGENCY

Réalisé par : Encadré par  :


Mr. : ZAHNI Adil M. MIGHISS Samira
En collaboration avec Mr : LARAGE Brahim
M. : BRHADDA EL Chaima
2020-2021
Remerciement

Nous tenons à remercier le Dieu tout puissant et tous avoir


donné la santé et la volonté, et tous ceux qui ont contribués
à la réalisation de ce travail.
Nos sincères gratitudes à Monsieur le Directeur Générale
KRIOUIL ABDELOUAHED, Mme MOUAHAED Ilham et Mr
MEKKAOUI ALAOUI Abdelaziz ainsi que le professeur
MIGHISS SAMIRA pour la qualité de son enseignement, ses
conseils et son intérêt incontestable qu’il porte à tous les
étudiants.
Nous tenons à présenter nos sincères remerciements les
formateurs de notre établissement « MIAGE », Monsieur le
Professeur ELKHALFANI, HAMMOUCHA, Monsieur le
Professeur LARAGE pour leurs conseils et recommandation
précieux toute au long de cette formation.
Dans l’impossibilité de citer tous les noms, nos sincères
remerciements vont à tous ceux et celles, qui de près ou de
loin, ont permis par leurs conseils et leurs compétences la
réalisation de ce projet.

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Dédicace

C’est à la personne la plus idéale dans ce monde

Ma mère.

Qu’elle trouve dans ce travail un témoignage de nos profonds

amours et éternelles.

Et que dieu la procure la bonne santé et la longue vie.

A mon cher papa Aucun hommage ne pourrait être à la hauteur

de son amour.

A mes chers frères et sœurs

Qu’ils trouvent le témoignage de mes immenses affections.

En leurs souhaitant la réussite et le bonheur.

A mon chers mari, Une pensée très spéciale pour son soutien

moral.

Ainsi que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la

réalisation de ce projet.

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Résumé 
Le business plan d’une agence de voyages
Le business plan est le document de synthèse de votre projet d'ouvrir une
agence de voyage. Il permet de vérifier, du moins sur le papier, que
l'entreprise sera pérenne, et sert de document de référence lors de la
recherche de financement.
De façon schématique, le business plan d'une agence de voyage comprend
deux parties : une partie rédigée visant à présenter en détails le projet et à
convaincre de ses atouts, et une partie chiffrée mettant en avant le besoin
de financement et le potentiel de rentabilité de votre agence de voyage.
Le business plan est le document que vous présenterez à votre banque, ou
vos investisseurs potentiels, lors de votre recherche de financement, il doit
être parfait tant sur le fond que sur la forme.

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Abstrait

The business plan of a travel agency


The business plan is the summary document of your plan to open a travel
agency. It makes it possible to verify, at least on paper, that the company
will be sustainable, and serves as a reference document when seeking
funding.
Schematically, the business plan of a travel agency consists of two parts: a
written part aimed at presenting the project in detail and convincing
people of its strengths, and a quantified part highlighting the need for
financing and the potential for profitability. from your travel agency.
The business plan is the document that you will present to your bank, or
your potential investors, during your search for financing, it must be
perfect both in substance and in form.

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Introduction générale  :
De nos jours, le voyage s’est transformé en un produit qu’il faut
concevoir avant de distribuer. Les producteurs et distributeurs de voyages
sont chargés d’organiser au mieux les vacances des personnes qui les
sollicitent. Dans ce contexte, personne ne peut négliger le rôle des
organisations de tourisme, des établissements d’accueil et surtout les
agences de voyages et les tours opérateur que ce soit sur le plan national
ou international.
De la réservation d’hôtels et l’organisation des excursions à la location
des voitures, les agences de voyages s’activent à fournir toute une gamme
de services pour que leur clients puissent profiter d’un agréable séjour.
C’est ainsi que les agences de voyages sont devenues un des maillons les
plus primordiaux de la chaine d’activité touristique.
Se lancer, devenir son propre patron, être indépendant est un rêve que
beaucoup évoquent pendant leur vie active. Ceci dit, en tant qu’étudiants,
nous avons choisi d’aborder dans le cadre de création de projets. il s’agit
de l’implantation d’une agence de voyages et de tourisme le choix est né
d’une idée partagée qui devint un rêve. Cette idée ne vaut rien en soi, elle
n’a pas de valeur marchande et personne ne lui prêtera attention, mais
pour lui accorder cette valeur, nous devons l’amener à maturation et en
faire un projet.
Ce qui nous enthousiasme et nous pousse à croire en la réussite future
de notre projet, c’est l’avenir prometteur du tourisme marocain.
Créer son entreprise est une initiative courageuse, un projet qui
nécessite une préparation psychologique qui est l’arme principale de son
créateur : son sens de compétitivité, sa volonté de réussir, sa capacité
d’innovation et de vouloir concrétiser son rêve, car sans ces derniers, il n’y
a pas de projet.

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Partie I  : la partie théorique
Créer son entreprise et être son propre patron, c’est le rêve de beaucoup
d’entre nous. Pourtant, ceux qui franchissent le pas et créent leur propre
entreprise ne sont pas légion.
Pour créer son propre entreprise, il faut d’abord répondre à plusieurs
questions :
 Ai-je le profil d’un chef d’entreprise ?
 Mes produits ou services auront-ils un marché ?
 Comment préparer mon plan d’affaires ?
 Le banquier voudra-t-il financer mon projet ?
 Quelle forme juridique choisir pour mon entreprise ?
 Sur quels conseillers pourrai-je compter ?
I. Etude de marché
Cette étude doit permettre de savoir si votre marché cible est porteur, s’il
recèle des niches non encore exploitées ou un angle d’approche ignoré, si
les produits ou services à commercialiser possèdent le détail qui permet de
faire la différence avec les concurrents.
L’étude de marché doit précisément permettre :
 D’identifier la clientèle cible (taille, catégories socioprofessionnelles,
âge,…);
 D’approcher la clientèle cible pour juger de sa réaction aux produits
ou services à commercialiser (par sondages, mini-tests,…) ;
 De définir les caractéristiques du produit ou service à commercialiser
(niveau de qualité, présentation, prestations connexes,…) ;
 D’analyser les atouts du produit ou service à commercialiser (gain de
temps, de place, d’argent, de confort, de sécurité,…) ;
 De s’informer sur l’environnement réglementaire, professionnel,
économique,…) ;
 D’analyser l’évolution technologique dans le secteur ;
 D’identifier ses futurs concurrents et fournisseurs ;
 De déterminer le chiffre d’affaires prévisionnel et sa montée en

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puissance durant les premières années d’activités ;
 De définir une stratégie commerciale pour réaliser le chiffre d’affaires
escompté (positionnement tarifaire, techniques de vente, plan de
communication, canaux de distribution,…) ;
 De dimensionner les moyens humains et matériels à mettre en
œuvre pour atteindre le chiffre d’affaires prévisionnel.
ENVIRONNEMEN Constituent les principaux axes d’une étude de marché
T
CLIENTELE
CONCURRENCE
FOURNISSEURS
1-1 : L’environnement :
Il s’agit de l’étude de l’environnement général ( local ou régional selon le
marché cible ) et ce, afin d’appréhender la toile de fond dans laquelle le
projet est supposé s’insérer, de manière à identifier et à évaluer la nature,
l’état et les perspectives de facteurs qui génèrent ou catalysent les flux de
demande ; ce qui requiert la disponibilité de données macro-économiques (
démographie, infrastructures, transports,…) propres au périmètre visé
( quartier, ville ou région ). L’on ne peut, par exemple, lancer un projet de
parc de jeu pour enfants sans s’assurer de l’existence, dans le périmètre
visé, d’une certaine proportion d’enfants, d’un certain pouvoir d’achat, de
moyens de transport et d’infrastructures permettant l’accès au parc.
L’étude de l’environnement doit permettre, par ailleurs, de déterminer et
d’analyser :
 L’organisation de la profession ou du secteur ;
 Les tendances et évolutions du marché et de la profession ;
 L’état et l’évolution des réglementations appliquées au marché et à la
profession;
 Etc…
Le but étant de savoir si le marché est porteur et s’il y a une place, et pour
combien de temps, pour le produit ou le service à commercialiser.
1-2 : La clientèle :
Elle doit être identifiée de façon aussi précise que possible. La démarche

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consiste à raisonner en terme de segmentation et de positionnement qui
reflètent, en fait, votre rapport qualité/prix ; démarche qui permet, en fin
de parcours, d’appréhender votre marché cible qui ne doit pas être
confondu avec :
 Le secteur d’activité qui est constitué de tous les vendeurs de
produits ou services concurrents ;
 Le marché potentiel qui est constitué de tous les clients potentiels
et réels d’un produit ou service ;
 Le marché disponible qui est constitué de tous les clients qui ont
intérêt à acheter et la capacité de le faire :
- L’intérêt est influencé par la publicité et les promotions ;
- La capacité dépend du pouvoir d’achat et peut être influencée par la
politique de prix.
Le marché cible est la partie du marché disponible que le créateur
d’entreprise décide d’atteindre et que l’on peut également appeler
segment de marché. La segmentation du marché se faisant généralement
en fonction de variables comme l’âge, le sexe, le revenu, la catégorie
socioprofessionnelle,…
La règle d’or : éviter, autant que faire se peut, de dépendre d’un seul
client ; ses difficultés seront les vôtres, ses caprices vous en serez la
victime, sa politique sera la vôtre,…Autrement dit, le sort de votre
entreprise sera entre ses mains. Cette dépendance est aussi à éviter vis-à-
vis d’un distributeur (une chaîne de supermarchés par exemple).
1-3 : La concurrence :
Pour cerner la concurrence sur le marché visé, il est essentiel de connaître
la façon dont elle est organisée, de savoir si le marché est géré par un ou
plusieurs intervenants, de s’informer sur les pratiques et les habitudes du
secteur. Pour ce faire, il y a lieu de sélectionner les principaux concurrents
et d’en étudier :
 Les forces et faiblesses (capacité de production et de stockage,
assise financière, implantation géographique, mode de vente,…);
 La notoriété (image de marque, ancienneté et présence sur le
marché);

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 la politique de prix (rapports qualité/prix) et de promotion des
ventes ;
 les conditions accordées aux clients : délais de livraison, mode et
délais de règlement, service après-vente,…);
Ces informations peuvent être obtenues auprès :
- des concurrents eux-mêmes et de leurs clients ;
- des syndicats professionnels ;
- des chambres de commerce ;
- etc…
Deux techniques peuvent être utilisées pour la collecte d’informations :
 L’évaluation sur site (surtout cas d’une clientèle localisée) ;
 Les entretiens et les enquêtes par questionnaires (clientèle
identifiable ou de masse).
Ce volet de l’étude de marché est très important car il peut permettre
d’obtenir des informations précieuses sur les concurrents ; informations
qui pourraient faciliter grandement la détermination du chiffre d’affaires
prévisionnel ainsi que les moyens à mettre en place pour le réaliser.
1-4 : Les fournisseurs :
Parce que la solidité financière, l’organisation, le savoir-faire, la capacité
d’innovation, les conditions financières,… des fournisseurs conditionnent
le développement voire la survie de nombre d’entreprises, il est essentiel
de procéder à une analyse de la situation es des pratiques de ses futurs
fournisseurs qui ne doivent pas être choisis uniquement sur la base de
leurs tarifs.
L’analyse doit permettre au créateur d’entreprise de savoir si ses futurs
fournisseurs ‘ de matières, de marchandises et de matériel et ses pièces de
rechange) permettront ou non à l’entreprise :
 D’être à l’abri d’une rupture de stocks qui peut être fatale (perte de la
clientèle, pénalités pour livraison hors délai, …) ;
 D’être soutenue dans les situations difficiles et dans son
développement (commandes exceptionnelles, difficultés financières par
suite de la défaillance d’un gros client, d’une grève, d’une chute des prix,

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…) ;
 De respecter les normes sanitaires, environnementales, sociales,…
pour éviter une disqualification dans certains marchés notamment à
l’export ;
 De disposer des pièces de rechanges pour maintenir en état de
marche son outil de production (il est vivement recommandé d’éviter
l’acquisition, même à très bon compte, du matériel d’un fabriquant en
perte de vitesse ; à sa disparition, les pertes peuvent être dramatiques
pour l’entreprise) ;
 De profiter des avancées technologiques moyennant des adaptations
de son outil de production plutôt que d’un remplacement de celui-ci ;
 De bénéficier d’un bon service après-vente et de garanties suffisantes
en cas de défaillance du matériel ou de défectuosité des marchandises;
 Etc…
Une règle d’or : éviter, autant que faire se peut, de dépendre d’un seul
fournisseur, ses difficultés seront les vôtres, ses caprices vous en serez la
victime, sa politique sera la vôtre. Autrement dit, le sort de votre entreprise
sera entre ses mains.
1-5 : La stratégie commerciale :
Après avoir identifié votre clientèle, choisi vos fournisseurs et cerner vos
concurrents et l’environnement dans lequel évoluera l’entreprise, vous
devez définir la façon dont vous allez vendre vos produits ou services et ce
en arrêtant:
- Une politique de prix ;
- Un positionnement par rapport aux concurrents (prix, quantité,
prestations connexes,…) ;
- Le mode de commercialisation (vente directe, par distributeurs, par
franchise,…);
- Une politique de communication et de promotion (quelle image
véhiculer et sur quel(s) support(s),…);
- Une politique d’approvisionnement (où, comment et à quel prix ?) ;
Sachez enfin que « les moyens qui permettent d’agir sur le marché

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peuvent être classés en trois catégories :
 Ceux qui visent à attirer le consommateur vers le produit. Ils
relèvent de l’action publicitaire. Vous déciderez, en fonction de votre
budget et de l’étendue de votre rayon d’action, du type de support le plus
efficace : insertion dans les pages jaunes, signalétique et/ou publicité sur
le lieu de vente, prospectus, cartes de visites, encarts publicitaires dans la
presse locale ou spécialisée ainsi que dans les annuaires professionnels,
annonces sur les radios locales,…
 Ceux qui visent à pousser le produit vers le consommateur. Ils
relèvent de l(action promotionnelle ( qui ) permet d’inciter ponctuellement
à l’achat en accordant un avantage exceptionnel : journées portes
ouvertes, petits événements, dégustations, démonstrations, participations
à des foires, cartes de fidélité,…
 Ceux qui visent à établir un contact direct avec le
consommateur. Ils relèvent des actions de prospection ou de relance :
porte-à-porte, prospection téléphonique, par courrier, fax, avec coupon-
réponse,…
Ces moyens ont naturellement un coût qu’il convient, à ce stade, d’évaluer
de manière à les prendre en compte dans vos comptes prévisionnels
1-6 : L’évaluation du chiffre d’affaires prévisionnel :
Il existe plusieurs méthodes pour déterminer le chiffre d’affaires
prévisionnel qui dépendent de la nature du produit ou service à
commercialiser et des moyens à mettre en œuvre. Parmi ces méthodes,
l’on peut citer celles se basant sur :
 Un objectif à atteindre : le fabriquant d’une nouvelle lessive qui se
fixe l’objectif d’atteindre 5% de la demande sur le marché en y mettant
bien entendu les moyens nécessaires. Ainsi, pour une demande sur le
marché de 3.000.000 d’unités, son chiffre d’affaires prévisionnel seraitil de
150.000 unités qu’il suffirait de multiplier par le prix de vente unitaire
pour d »terminer le chiffre d’affaires en Dirhams.
 Des intentions d’achat : appréhendées au moyen de sondage ;
méthode utilisée surtout pour le lancement de produits ou services
n’ayant pas d’équivalents sur le marché. Ainsi, si 4% des femmes de plus

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de 25 ans se disent intéressées par l’achat d’un mensuel traitant
d’astrologie, en tablant sur le passage à l’acte de la moitié d’entre elles,
pour une population de 2.000.000, le chiffre d’affaires pourra*-t-il
atteindre les 40.000 exemplaires par numéro, soit 480.000 par an à
multiplier par le prix de vente unitaire et à augmenter des recettes
publicitaires s’il y a lieu.
 Les réalisations des concurrents : en tenant d’un café qui se fixe,
par exemple, une recette journalière de moitié supérieure à celles de ses
concurrents de taille similaire. Cette approche requiert que l’on s’interroge
sur les raisons pour lesquelles l’on pourrait faire au moins bien que les
concurrents.
 Les ventes par anticipation : c’est à dire en essayant, durant un
certain temps, d’obtenir des commandes d’avance pour en faire des
extrapolations de ventes.
La détermination du chiffre d’affaires prévisionnel est la partie la plus
difficile et celle qui requiert le plus d’attention, voire de prudence. Un
chiffre d’affaires surévalué poussera à mettre en place des moyens
surdimensionnés qui pourront plomber le projet des années durant.
A noter enfin qu’aucune des méthodes que nous venons de voir ne permet
de déterminer de façon précise le chiffre d’affaires prévisionnel ; celui-ci
doit, en tout état de cause, vous paraître raisonnable.
II. Evaluation des moyens matériels et humains à mettre
en œuvre
Une fois le chiffre d’affaires prévisionnel arrêté, il faut déterminer les
moyens à mettre en œuvre pour l’atteindre et ce, en terme :
 De ressources humaines :
• Quel effectif ?
• Quelles compétences ou qualifications ?
• Pour quel (s) niveau (x) de rémunération ?
Si les besoins en ressources humaines sont importants et les profits
recherchés pointus, faîtes appel à un cabinet de recrutement ; et sachez
qu’un mauvais recrutement peut être aussi coûteux qu’un mauvais

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investissement.
 De locaux :
• Où s’installer ?
• Sur quelle surface ?
• A quel prix (construction, acquisition, leasing, ou location) ?
• Etc.
Les locaux qui limitent les possibilités d’extension sont, bien entendu, à
éviter.
 De matériel :
• Lequel et à quel prix ?
• Neuf ou d’occasion ?
• Location, acquisition ou leasing ?
• Importation ou acquisition sur place ?
• Etc.
Les fournisseurs devant, bien entendu, être bien choisis et ce, pour les
raisons évoquées supra.
III. Estimation du coût du projet
Après avoir ciblé sa clientèle, identifié ses concurrents, choisi le matériel et
le lieu d’installation,… le créateur d’entreprise doit procéder, avec le plus
grand soin, à l’estimation du coût de son projet car une sous-estimation
peut gêner le démarrage de ce dernier, voire en sonner le glas et ce,
surtout lorsque ni le créateur et ses associés, ni le banquier ne peuvent ou
veulent apporter le soutien financier nécessaire.
Le coût du projet est constitué, selon les cas, de celui des éléments
suivants :
• Frais préliminaires ;
• Brevets, licences et assimilés ;
• Fonds de commerce ;
• Terrains ;
• Constructions ;
• Aménagements et installations ;
• Matériel de production ;
• Matériel de transport ;
• Matériel et mobilier de bureau ;

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• Frais préliminaires ;
• Fonds de roulement de démarrage ;
• Divers imprévus.
Le tableau, ci-après, précise le contenu de chacun de ces éléments ainsi
que les documents sur lesquels doit s’appuyer l’estimation de leur coût ;
de même qu’il rappelle certaines précautions à prendre au moment de la
réalisation de l’investissement et ce, pour éviter quelques déboires
Eléments de Contenu et/ou précautions à Documents de base
l’investissemen prendre
t
Frais - Il s’agit des dépenses à - Factures pro forma
préliminaires engager pour lancer le produit pour
ou créer l’entreprise : frais de partie (honoraires,
formalités administratives, de publicité,…)
conseils, de prospection, de - Estimation pour le
publicité, d’acquisition des reste (frais de
immobilisations,… formalité,…)
Licences, - S’assurer de la validité des - Compromis de
brevets brevets et licences (dépôts, vente ;
et durée de protection,…) - Bien - Certificat de dépôt
assimilés délimiter la zone géographique faisant ressortir la
d’exclusivité. durée de validité du
brevet ;
- Contrat de
franchise.

Fonds de - Il peut s’agir : - Compromis de vente


commerce • Soit d’un fonds de commerce avec détaillant les éléments
un actif et un passif ; dans ce cas- composant le fonds et
là, il ne faut pas oublier d’insérer faisant ressortir la clause
dans l’acte de cession une clause de de garantie du passif ;
garantie du passif ; - Rapport d’expertise (le
• Soit d’un simple pas de- porte. cas échéant) ;
- Dans tous les cas, il faut : - Extrait du registre de
• S’assurer que le fonds n’est pas commerce ;
grevé de nantissement et ne fait pas - Contrat (s) de bail.
l’objet de procédure de saisie ; et

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que les locaux recensés en font bien
partie ;
• Analyser les contrats de
bail.
Terrain - S’assurer : - Certificat de la
• Que le terrain n’est pas situé dans conservation foncière ;
une zone non constructible ; - Compromis de vente ; -
• Que les autorités sont disposées à Rapport d’expertise (le cas
autoriser l’installation de échéant).
l’entreprise ;
• De la valeur du terrain par un
expert avant de conclure ;
• Que le terrain choisi ne limite pas
les possibilités d’extension de
l’entreprise.
Constructions (à - Demander plusieurs devis et les - Devis faisant ressortir le
réaliser) soumettre à un bureau d’études délai de réalisation ;

pour évaluation ; - Se renseigner - Plan d’architecte;


sur le sérieux et le - Autorisation de
professionnalisme de l’entreprise construire (si terrain est

retenue ; déjà acquis).

- Prévoir des cautions de bonne fin


et de retenue de garantie ;
- Prévoir une astreinte en cas de
dépassement du délai de réalisation.
Aménagements - Idem - Compromis de vente ; -
et installations Devis faisant ressortir le
délai de réalisation ;
- Plan d’architecte ;
- Autorisation
d’aménagemt.

Matériel de - Demander plusieurs devis et


production ne pas hésiter à consulter des - Devis ou factures pro
fournisseurs étrangers ; - Pour forma ;
le matériel à importer, se - Rapport d’expertise (si
renseigner sur les droits de matériel d’occasion) ; -

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douane ; Extrait de la
- S’il s’agit d’un matériel nomenclature
d’occasion, une expertise est douanière faisant
nécessaire ; ressortir les droits de
- Ne pas hésiter à recueillir douane à payer sur le
l’avis de spécialistes sur le matériel à importer.
matériel à acquérir
(performances et faiblesses,
niveau technologique,…).
Matériel de - Idem - Idem
transport
Matériel et - Idem - Idem
mobilier de
bureau
Fonds de - Il s’agit des fonds - Tableau de
roulement de nécessaires à l’exploitation en détermination du BFR
démarrage attendant les premières recettes (voir infra).
;
- Prévoir une marge de sécurité
pour le cas où les objectifs
commerciaux ne seraient pas
atteints.
Divers - Généralement de 10 à 15% de - Eventuellement, une
imprévus l’investissement pour parer à note expliquant les
toute éventualité. raisons justifiant cette
précaution.
IV. Evaluation de la viabilité financière du projet
Cette évaluation se base sur une projection dans le futur des résultats
attendus du projet en termes de cash-flows (flux de trésorerie). Elle est
aussi importante que celle du coût du projet, car une surestimation de la
rentabilité peut pousser à la réalisation d’un investissement qui n’en vaut
pas la peine.
Elle donne lieu à l’élaboration :
• D’un compte de produits et charges prévisionnel sur 3 à 5 ans ;
• D’un tableau de détermination des besoins prévisionnels en fonds de
roulement sur 3 à 5ans ;

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• D’un plan de trésorerie ou de financement prévisionnel sur 3 à 5 ans.

Le but étant de savoir si les cash-flows que dégagera le projet permettront


ou non :
• D’une part, de couvrir les échéances d’emprunts, s’il y a lieu ;
• Et d’autre part, de dégager un surplus acceptable par l’investisseur.
4-1 : Etablissement du compte de produits et charges
prévisionnel
4-1-1 : Détermination du chiffre d’affaires :
Le chiffre d’affaires prévisionnel, qui peut être déterminé comme indiqué
précédemment, doit être :
1° comparé, si possible, avec celui réalisé par des concurrents de même
taille ou avec les normes du secteur ;
2° soumis, si possible, à l’appréciation de quelques professionnels ;
3° rapproché du seuil de rentabilité du projet, c’est à dire du chiffre
d’affaires à partir duquel le projet commencera à dégager des bénéfices.
Le seuil de rentabilité étant calculé comme suit : CF = (Marge/coût
variable * Q)
Où Q = Chiffre d’affaires en quantité et CF = Charges fixes.
Le seuil de rentabilité en Dirhams étant égal à : Q * prix de vente unitaire.
Si le seuil de rentabilité paraît irréalisable, le projet ne pourra être viable
que si l’entreprise revoie ses prix de vente, ou la structure de se coûts
(fixes et variables).
Le chiffre d’affaires retenu la première année n’étant pas forcément égal au
seuil de rentabilité ; il peut être inférieur comme supérieur.
Une fois le chiffre d’affaires de la première année validé, se croissance
d’une année sur l’autre doit tenir compte de l’évolution du marché, de
l’augmentation de la notoriété et des moyens de l’entreprise ainsi que du
perfectionnement de son personnel.
La première année d’exploitation étant généralement consacrée à la mise
en route et au « cadrage » de l’outil de production et des équipes, à faire
connaître l’entreprise et ses produits,…, le chiffre d’affaires doit monter en
puissance les années suivantes.
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4-1-2 : Détermination des charges :
Il s’agit du recensement de toutes les charges que l’entreprise aura
supporter. Pour éviter d’en oublier, l’on se réfère, dans la pratique, à la
classification du plan comptable.
4-1-2-1 : Les achats :
a : Les achats stockés (revendus et/ou consommés) :
Lorsque l’activité est commerciale, les achats ne concernent que les
approvisionnements en marchandises à revendre en l’état en y adjoignant,
le cas échéant, l’emballage. Lorsque l’activité est industrielle, les achats
englobent les approvisionnements en matières premières et consommables
en plus de l’emballage, le cas échéant.
Les achats peuvent être déterminés à partir du chiffre d’affaire
prévisionnel et de la marge que compte pratiquer l’entreprise. Ainsi, par
exemple, pour le chiffre d’affaires de 1.000 KDH et une marge sur les
achats de 30%, les achats prévisionnels seront de 796,2 KDH, soit 79,62
% du chiffre d’affaires déterminé selon la formule suivante :
Taux d’achat P = (1/(1+taux de marge))*100
Ainsi, en retenant une croissance annuelle de 10% du chiffre d’affaires,
pour 1.000KDH de chiffra d’affaires, les achats devront évoluer, pour les
cinq premières années d’exploitation, comme suit :

Année1 Année Année Année Année 5


2 3 4
Achat 769 846 930 1024 1126
s
Dans la pratique, la marge est rarement constante d’une année sur l’autre
sauf pour les produits dont la marge est réglementée.
b : Les achats non stockés :
Il s’agit :
• De la consommation d’eau et d’électricité qu’il faut estimer en fonction
de l’activité prévisionnelle et de la puissance des installations ;
• Des fournitures de bureau, de petits outillages,… que l’on ignore
généralement dans les prévisions en raison de leur valeur non significative
;

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• Des travaux et prestations de services fournis par les tiers (en relation
directe avec l’activité de la société telle que la sous-traitance) ; qu’il faut
estimer en fonction de l’activité prévisionnelle.
5-1-2-2 : Les autres charges externes :
Elles englobent toutes les consommations de biens et services en
provenance des tiers dont les principales sont ventilées dans le tableau
suivant :
Nature de la charge Modalités de calcul de la charge à inscrire au
CPC prévisionnel
Loyers et charges - A déterminer à partir des contrats de bail
locatives (tenir compte des augmentations qui sont
prévues).
Redevances de crédit- - A déterminer à partir des simulations auprès
bail des sociétés de leasing.
Entretien et - Pour les biens immeubles, l’on peut retenir un
réparations certain % de leur valeur, en général 1 à 2%.
- Pour le matériel, l’on retient la redevance fixée
pour sa maintenance ; à défaut, l’on peut
retenir le % appliqué dans le secteur ou encore
1 à 2% de la valeur du matériel voire
plus si l’utilisation est intensive
(fonctionnement 16 H /24 ou 24H/24).
Primes d’assurances : - Obtenir une estimation par un courtier en
• Multirisques (vol, assurances.
incendie,…)
• Risques
d’exploitation
• Matériel de transport
Rémunérations - Honoraires fiduciaire : selon devis ;
d’intermédiaires : - Commissions d’avocat : % du CA dans
• Honoraires certains cas ;
(transitaires, fiduciaire, - Commissions et courtages : ce poste n’est à
avocats,…) évaluer que dans le cas des entreprises faisant
• Commissions et appel à des commissionnaires dont la
courtages. rémunération est généralement fonction soit
des achats soit du CA.
Redevances de - A déterminer à partir des contrats à signer

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brevets, licences et (ne pas y inclure les droits d’entrée
assimilés. généralement exigés des franchisés et qui sont
à immobiliser).
Documentation (technique - A déterminer en fonction des
et générale) abonnements à souscrire.
Transports : - Si le transport du personnel est à assurer
• Du personnel par un tiers, demander des devis ;
• Sur achats - Le coût du transport sur achats et ventes,
• Sur ventes est à estimer sur la base des tarifs des
sociétés de transport.
Déplacements, missions et - Variables selon la nature de l’activité et
réceptions peuvent être estimés par pourcentage du
CA.
Publicité (insertion, - Les frais de publicité dépendant de la
cadeaux,…) politique de communication de l’entreprise,
et représentent généralement un certain %
du CA.
Frais postaux et de - Si l’activité de l’entreprise en est très
téléphone consommatrice, ils peuvent également être
estimés par un % du CA.
Services bancaires - Ils ne sont significatifs que pour les
entreprises traitant un volume important
d’opérations (multitude de chèques et
d’effets à l’encaissement) ou d’opérations
d’importations couvertes par des
accréditifs. Ils peuvent dans, ce cas, être
estimés par un % du CA et/ou des achats.
Une fois les charges externes de la première année évaluées, les prévisions
pour les années suivantes doivent tenir compte de l’évolution de l’activité
et de l’organisation de l’entreprise. Lorsque la part des charges variables
est prépondérante, le % des charges externes par rapport au CA de la
première année sert généralement de base pour évaluer, sans les détailler,
les charges externes des années suivantes. Ainsi, si les charges externes et
le CA de la première année sont estimés respectivement à 200 et 1000
KDH, et qu’il a été retenu, pour les quatre années suivantes, une
augmentation annuelle de 10% du CA, les charges externes et le CA, pour
les cinq premières années d’exploitation, se présenteront comme suit:

21
Année Année Année Année Année
1 2 3 4 5
Chiffre d’affaires 1000 1100 1210 1331 1464
Charges 200 220 242 266 293
externes
4-1-2-3 : Les impôts et taxes :
Ce poste regroupe les principaux impôts et taxes indirects à payer par
l’entreprise selon les taux en vigueur changé selon les lois de finance, on
peut citer :
- Taxe urbaine (TU)
- Taxe d’édilité(TE)
- Patente (taxe professionnelle)
- Vignettes
L’évolution de ce poste durant les années suivantes doit tenir compte de
celle du matériel, des locaux de l’entreprise et dans la mesure du possible
de la législation fiscale.
4-1-2-4 : Les charges du personnel :
Sont déterminées en fonction des effectifs qui seront employés, de leur
profil, du planning de leur recrutement et des cotisations sociales.
Elles sont en général synthétisées dans des tableaux comme ceux qui
suivent:
* Les salaires :
fonction Date Nombre Salaire Salaire brut
d’embauche brut annuel
mensuel
- Directeur
général
- Directeur
financier
- Directeur
commercia
l
-Directeur
du
personnel

22
-
Comptable
- Secrétaire
-Ouvriers
spécialisés
- ouvriers
- Etc
Total
* Les charges sociales :
Charges Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3
sociales Base Cotisations Base Cotisations Base Cotisations
- CNSS
- CIMR
- Ass maladie
-Ass accident
de travail
- Etc.
Total
La détermination des charges sociales doit, bien entendu, tenir compte de
la méthodologie de leur calcul par les organismes sociaux concernés. Pour
simplifier la démarche, l’on se contente, dans la pratique, d’appliquer à la
masse salariale un % forfaitaire censé couvrir toutes les cotisations
sociales, allant de 20 à 25 %, voire à 30 % pour les entreprises à fort taux
d’encadrement.
Si l’effectif de la première année n’est pas appelé à augmenter de façon
significative, la masse salariale des années suivantes est, dans la pratique,
calculée par application d’un % de croissance, 5 à 10 %, censé couvrir les
augmentations de salaires et les recrutements d’appoint.
Le tout étant regroupé dans le tableau suivant :
Année Année Année Année Année 5
1 2 3 4
- Salaires
- Charges
sociales
- Divers
Total

23
La rubrique « divers » est censée tenir compte des autres dépenses à
engager en faveur du personnel : frais de cantine, médecine de travail,
allocations aux œuvres sociales, vêtements de travail,…qui peuvent être
estimés de façon forfaitaire (2 à 5 % des salaires).
4-1-2-5 : Les dotations aux amortissements :
Elles permettent de répartir le coût des investissements sur leur durée de
vie ou utilisation. Se traduisant pas par une sortie de trésorerie, les
dotations aux amortissements sont une affectation d’une partie des
bénéfices à la reconstitution de capital investi.
Elles sont à calculer à partie des taux usuels d’amortissement et du
rythme d’utilisation des biens.
Les taux usuels d’amortissement
Nature d’immobilisations Taux
Frais d’établissement ou préliminaires 20 %
Bâtiments administratifs 4%
Bâtiments industriels 5%
Constructions légères 10 %
Mobilier, aménagements et installations 10 %
Gros matériel informatique 10 %
Matériel et outillage de production 10 %
Micro-ordinateur, périphériques et logiciels 15 %
Matériel de transport 20 %
Matériel et outillage de faible valeur 30 %
A noter que l’entreprise peut opter pour l’amortissement dégressif qui
permet de calculer une dotation plus élevée les premières années et ce, en
retenant un taux d’amortissement égal à celui de l’amortissement linéaire
multiplié par un coefficient variant avec la durée d’utilisation du bien et
qui est de :
• 1,5 si la durée d’utilisation est de 3 à 4 ans ;
• 2 si la durée d’utilisation est de 5 à 6 ans ;
• 3 si la durée d’utilisation est supérieure à 6 ans.
Il est à préciser :
• Que ce taux d’amortissement, dit dégressif, est appliqué sur une base de
calcul dégressive, c’est à dire déduction faite des amortissements
antérieurs, appelée valeur comptable nette ;

24
• Que lorsque la dotation calculée au dégressif devient inférieure au
quotient de la CCN par le nombre d’années restant à courir, c’est ce
quotient qui doit être retenu comme dotation.
Pour faciliter le report dans le CPC prévisionnel, les dotations aux
amortissements des différents éléments de l’investissement sont
synthétisées dans un tableau comme suit :
Investissements à Tau Amor An.1 An. An. An.4 An.5
amortir x t 2 3
Frais préliminaires
Constructions
Aménagement et
installations
Matériel de production
Matériel de transport
Etc
Total
4-1-2-6 : Les charges financières
Sont à déterminer en fonction des taux d’intérêt et du montant des crédits
à contracter et qui peuvent être de deux catégories :
a : Les crédits à moyen et long terme

Qui financent les investissements et dont les intérêts à inscrire au CPC


prévisionnel sont à tirer de simulations à obtenir auprès d’un banquier ou
par l’utilisation d’un tableau alimenté par les formules des mathématiques
financières.
b : Les crédits dits d’exploitation ou de fonctionnement

Qui financent l’exploitation et se subdivisent en deux sous-catégories :


c Les crédits dits par caisse ou par décaissement

Qui permettent à l’entreprise de compléter le financement de son cycle


d’exploitation. Il s’agit du découvert, de l’escompte d’effets de commerce,
de la mobilisation de créances nées à l’étranger, des avances sur
marchandises, des avances sur marchés publics, du préfinancement à
l’export,… Ces crédits sont consentis généralement dans le respect des
limites suivantes :

Nature du crédit Modalités de calcul du plafond

25
Découvert 10 % du CA TTC

Escompte effets de (CA TTC local*délai règlement clients


commerce locaux)/360
Mobilisation des créances (CA export*délai règlement clients
nées à l’étranger étrangers)/360

Avances sur marchandises 70 à 80 % des stocks moyens

Avances sur marchés (CA avec l’administration *délai règlement


Administration)/360
Préfinancement export 10 % du CA à l’export

Les intérêts afférents à ces crédits sont fonction de leur utilisation


prévisionnelle qui dépend :
• Du fonds de roulement de démarrage (plus il est important, plus le
recours à ces crédits sera moindre) ;
• De la nature et de l’évolution de l’activité qui peut être génératrice
de besoins ou de ressources en fonds de roulement.
Pour déterminer le niveau d’utilisation de ces crédits, l’on se base
généralement sur des budgets de trésorerie annuels qui confrontent les
prévisions d’encaissements et de décaissements, et font ainsi ressortir,
mois par mois, les besoins de trésorerie. Les budgets de trésorerie, dont
l’élaboration est quelque peu fastidieuse, se présentent comme suit :
Budget de trésorerie de l’exercice :……………….
Mois 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2

ENCAISSEM
ENTS
- Ventes
-…
-…
-

26
subventions
DECAISSEM
ENTS
- achats
- patente,
- Salaires
- IS
- TVA
-…
-
remboursem
ents
emprunts
Solde initial
Solde final
Couverture
déficit
trésorerie :
- découvert
- escompte
- MCNE -
ASMA
- ASM
Les crédits par signature qui n’engagent que la signature du banquier qui
peut être appelé, dans certains cas, à décaisser de l’argent pour le compte
de l’entreprise. Il s’agit des cautions marchés délivrées pour le compte de
l’entreprise en faveur de l’administration publique pour permettre de
participer et réaliser certains marchés publics ; des obligations
cautionnées délivrées pour le compte de l’entreprise en faveur de l
‘administration des douanes pour permettre de différer le paiement des
droits de douane ; des crédits documentaires pour permettre à l’entreprise
d’effectuer des importations auprès de fournisseurs établis à l’étranger ne
faisant pas confiance dans l’entreprise,…
Ces crédits donnent lieu à des commissions (et non à des intérêts) qui sont
à inclure dans le poste « Charges externes », rubrique « services bancaires »
et non dans le poste « Charges financières ».
27
4-1-2-7 : L’impôt sur les bénéfices :
• Si le projet est réalisé dans le cadre d’une société, il y a lieu de payer sur
le bénéfice l’impôt sur les sociétés dont le taux est déterminé selon a loi
de finance de chaque année.
• Si le projet est réalisé dans le cadre d’une entreprise individuelle ou
d’une société de personne (SNC, SCS, SF), il y a lieu de payer sur le
bénéfice l’IR, qui est calculé selon le barème indiqué par l’administration
générale des impôts.
A noter que :
Tout changement des dispositives fiscales sera mentionné dans la loi de
finance de l’année ou il y a la modification effectuée.
4-1-3 : Détermination des résultats et cash-flows prévisionnels :
La synthèse des produits et charges déterminés comme indiqué plus haut
se fait à travers un tableau pluriannuel appelé « Tableau d’exploitation
prévisionnelle » qui se présente comme suit :
Tableau d’exploitation prévisionnelle
An.1 An.2 An.3 An.4 An.5
I : Chiffre
d’affaires
- Export
- Local
II: Achats:
- Mat. Premières
consommables
- marchandises
III : Marge brute :
- autres charges
externes
- impôts et taxes
- frais de
personnel
- dotations aux
amortissements
IV : Résultat brut
d’exploitation
- charges
financières
- produits
28
financiers
V : Résultat
courant
Impôts sur les
bénéfices
VI : Résultat net
VII : Marge brute
d’autofinancement
Le tableau d’exploitation prévisionnelle permet de connaître le résultat et
les cash-flows que dégagera le projet et partant de juger de sa rentabilité
et ce, notamment à travers un certain nombre d’indicateurs tels que la
VAN (Valeur Actuelle Nette), le TIR (Taux interne de rentabilité), le Pay-
back period (Délai de récupération du capital investi), l’IP (Indice de
profitabilité),…
4-1-3-1 : La Valeur Actuelle Nette (VAN) :
Elle est égale à la différence entre la somme des cash-flows nets
prévisionnels, actualisées à un taux donné, et les sommes investies dans
un projet. Si cette différence est positive, cela veut dire que le taux de
rentabilité du projet est au moins égale au taux d’actualisation. Lorsqu’il y
a à choisir entre plusieurs
projets, celui dont la VAN est la plus importante est, bien entendu, celui le
plus rentable.
Le taux d’actualisation retenu est théoriquement égal au taux de
placement ou de réinvestissement des flux financiers dégagés par le projet.
En cas de flux négatifs, le taux d’actualisation à retenir est théoriquement
égal au taux de facturation des ressources par les bailleurs de fonds.
VI. Choix du statut juridique de l’entreprise
Il existe plusieurs formes juridiques pour habiller un projet et dont le
choix est fonction de plusieurs critères dont notamment :
• Les fonds propre du ou des créateur (s) de l’entreprise ;
• Le nombre d’associés contribuant au projet ;
• La protection du patrimoine privé ou des créateur (s) de l’entreprise ;
• Le statut fiscal et social du ou des dirigeant (s) de l’entreprise à créer ;
• La nature de l’activité (la banque et l’assurance doivent s’exercer
obligatoirement en S.A) ;
• L’importance du projet ;
• Le fonctionnement juridique de la forme choisie ;

29
• Le coût de la forme choisie ;
• Les possibilités de transmission ;
• Etc…
Ces critères devant être pris en compte simultanément, l’assistance d’un
expert-comptable ou d’un conseil juridique est vivement recommandée. Au
Maroc, le créateur d’entreprise a le choix entre les formes juridiques
suivantes :
• L’Entreprise Individuelle ( E.I) ;
• La Société en Nom Collectif (S.N.C) ;
• La Société en Commandite Simple (S.C.S) ;
• La Société à Responsabilité Limitée (S.A.R.L) ;
• Les Sociétés en Commandite par Actions (S.C.A) ;
• La Société Anonyme à Conseil d’Administration (S.A-C.A) ;
• La Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance (S.A-D.C).
Les caractéristiques et principales règles de fonctionnement des formes
juridiques les plus courantes ( EI, SNC, SARL et SA)

Partie II  : la partie Pratique


Section 1 : Présentation du Projet
I. le choix du Projet
Une entreprise est une unité de production qui combine les facteurs
de production en vue de réaliser les produits et les services à être vendue
sur
le marché dans le but de réaliser un bénéfice.
D’après cette définition en constate que l’objectif d’une entreprise est de
réaliser des bénéfices c’est pour cela que chaque idée de projet doit être
bien choisie et bien étudié en détail pour s’assurer de l’existence d’un
marché et de la rentabilité de l’investissement qui sera fait. Il s’agit donc
de choisir parmi les idée de projet celles qui sont porteuses et de faire des
évaluation, sommaire et préliminaires de la faisabilité économique,
technique et financière des idées envisagées.

30
L’idée qui nous attire est la création d’une agence de voyages au Maroc ce
qui nous distingue c’est la qualité de notre services qui sont
essentiellement 
essentiellement : la fiabilité, le confort, la rapidité de nos processus, etc,
de ces services on aura à votre à votre disposition des agents qui sont
bienveillants.
Cette étude nous permettra de savoir si notre projet est rentable ou non
dans la ville de Rabat
Par ailleurs toute demande de financement d’un projet n’est réellement
prise au sérieux par un banquier ou un éventuel associé, que si elle est
soutenue par une étude de faisabilité d’une manière générale, qui doit
comporter les quatre aspects suivants 
suivants :
1. Une étude commerciale.
2. Une étude technique.
3. Une étude financière.
4. Une étude juridique.

II. Présentation générale


Objet de l’entreprise Agence de voyages
Forme juridique SARL
bd Hassan II, rue Oujda imm. Aicha,
Adresse
80000 
80000 AGADIR
Nombre d’associés Deux
Marché visé Région de Marrakech Agadir
Le local Superficie=300m2.loyer 
Superficie=300m2.loyer :10000dh/mois
Equipement Matériel de transport
Coût de projet 600.000.000 dhs
Crédit sollicité Crédit bancaire

III. Présentation des Créateurs et logo du projet :


Assise
Noms et prénoms Age Formations
financière
BRHADDA chaimaa 22 Technicien 300000 DH

ZAHNI Adil 22 Technicien 300000 DH

31
Logo du projet :

Section 2 : Etude Commerciale


I. Introduction :
L’étude commerciale est une étape nécessaire qui permet de savoir à
partir des études argumentatives tous les dépenses et les recettes pour
l'exécution d'un projet.
Le marché désigne le lieu concret ou abstrait où se rencontrent les
agents économiques pour effectuer des opérations d'échange ou de
transactions économiques. La confrontation des décisions de ces agents
détermine le prix de l'échange et les quantités à échanger de biens et
services.
Un marché n’a d’existence que si les quatre éléments suivants
sont réunis 
réunis :
- Un besoin clairement défini 
défini ;
- Une demande solvable liée à la satisfaction de ce besoin 
besoin ;
- Une offre répondant d’une manière plus ou moins complète à ce
besoin 
besoin ;
- Un prix découlent de la confrontation entre l’offre et la demande

32
et correspondant à la valeur d’échange observé du produit 
produit :
exprimée en unités monétaires.
Il existe plusieurs types de marchés:

II. Analyse Questionnaire :


Dans le cadre de notre formation nous avons lancé une enquête concernent
le lancement d’une agence de voyages pour avoir une idée sur les avis de la
clientèle potentielle sur un échantillon de 100 personnes et les réponses
étaient comme suites :

33
34
35
36
37
III : L’environnement interne et externe : EXEMPLE
- Avoir un grand capital pour bien supporter les
charges opérationnelles.
- La bonne gestion.
- Présenter des meilleurs véhicules et des meilleurs
S forces services.
- Les répartitions des tâches.
- L’intégralité entre les associés.
- Le bon comportement avec les clients.
- Carte de fidélité pour nos clients.
- Difficulté d’obtenir les papiers administratifs.
W Faiblesses - Manque de communication entre les associés.
- Manque de compétences des ouvriers.
 Avantage du CRI (centre régional
d’investissement).
 Facilité d’obtention des pièces juridiques.
 Avantage de l’ANAPEC(agence nationale de
O Opportunités promotion de l’emploi et des compétences).
 Avoir des conseils pour une bonne gestion de
notre projet.
 L’accompagnement pour obtenir des crédits de
fonctionnement à court terme ou à long terme.
- La pluralité dans notre région.
- La crise économique.
T Menaces - Difficulté pour obtenir des assurances.
- Les problèmes avec les clients.
- Des trous dans la loi qui organise notre domaine.
IV : Le plan d’action commercial:
Le Plan d’Action Commerciale est un document interne à l’entreprise qui
regroupe et détaille l’ensemble des actions commerciales et marketing à
entreprendre sur une période donnée pour atteindre les objectifs

38
commerciaux de l’entreprise. Il constitue une feuille de route pour les

dirigeants de l’entreprise.

1. Produit  :
L’agence de voyages est une entreprise qui conçoit des produits et
services dans l’objectif de satisfaire les besoins et les attentes d’une clientèle
donnée dans un but lucratif.
Ainsi, les bénéfices recherchés par les touristes correspondent à leurs
besoins et désirs, qui peuvent être sensoriels, esthétique, psychologiques ou
sociaux.
A cet effet, nous avons relevé que la ville d’Agadir est privilégiée en
premier par sa situation géographique :
 Proximité des villes touristiques connues (Marrakech, Essaouira,
Ouarzazate...)
 Considéré comme une station balnéaire réputée mondialement.
 Son arrière-pays fascinant (paysages pittoresques, villages
exotiques, villes culturelles…
Ensuite, par ses équipements et infrastructure haut standing (hôtels,
restaurants..)
Parmi ces prestations on trouvera :
 Les réservations et les confirmations.
 Location de voiture ou transport touristiques.
 Transferts de et à l’aéroport.
 Assistance des clients.
En ce qui concerne les produits qui seront offerts par AFRO Travel il y a
a- Les courtes excursions :
 Imouzzer 1 jour
 Tafraoute 1 jour
 Taroudant 1 jour
 Essaouira 1 jour
 Marrakech-Essaouira 2 jours
 Agadir-Tafraout-Tiznit 1 jour
 Agadir-Marrakech-Taroudant 2 jours

39
 Agadir-Massa-Tiznit 2 jours
b- Les longues excursions :
 Villes impériales 8jours / 7 nuits
 Grand sud et kasbah 8 jours / 7 nuits
 Oasis dunes et désert jours 8 jours / 7 nuits
 Agadir-Tafraoute-Taroudant 3 jours / 2 nuits
 Agadir-Essaouira-Taroudant 4 jours / 3 nuits
c- Produits sport et loisirs :
La pratique des sports et des loisirs constitue un motif de voyage très
important qui commence à prendre de l’ampleur.
En effet, les produits que nous pouvons proposé sont reliés
essentiellement aux pratiques du sport et des activités de loisir, parmi les
sports les plus pratiqués à agadir sont le golf, le jet ski, le surf, la planche à
voile, le catamaran, l’équitation, le tennis, les sorties en quads et VTT.
A cet effet, AFRO Travel bénéficiera des potentialités dont jouit la ville
d’Agadir afin de concevoir des produits innovants, rentables et à la hauteur.
A ce propos, Agadir avec son potentiel balnéaire, facilitera la pratique des
activités sportives liées à la mer notamment le surf, le jet ski, la planche à
voile et le catamaran, des compétitions et des stages seront organisés pour
les intéressées.
D’ailleurs, on va établir une collaboration avec plusieurs marchés, tels
que les autres agences de voyages spécialisés en autres activités, en prenant
une commission.
2. Le prix  :
On peut suivre deux stratégies :
 La hausse des prix : Dans le but d’améliorer la rentabilité ou de
répercuter une hausse des couts quand cela est possible.
 La baisse des prix : Afin de gagner des parts de marché, pour
répercuter une baisse du cout de revient, pour faire face à une
concurrence.
Pour ce qui est de notre politique de prix que nous allons adopté, il faut
tenir compte des éléments suivant :

40
 Satisfaire nos clients par des prix raisonnables.
 Des couts engendrés par les conceptions des produits ; de ce fait il
faut que les prix arrivent à couvrir nos charges et à réaliser un
bénéfice.
 De la concurrence.
En ce qui concerne les produits classiques déjà existants sur le marché,
nous allons suivre une politique de pénétration.
En effet, nous essayerons d’observer les différents prix pratiqués par nos
concurrents et proposer par la suite des prix bas dans le but de vendre de
grandes quantités. C’est ainsi que nous arriverons à conquérir une forte part
de marché. Concernant les nouveaux produits (excursions et circuit) que
nous lancerons pour la première fois sur le marché, nous essayerons de
tester ces produits et faire en sorte à ce que ces produits soit acceptés et
appréciés par nos clients.
A cet effet, les prix que nous proposerons seront de niveau moyen et à la
portée. Il s’agit de présenter un prix de lancement au début, puis
l’augmenter si ces produits réussirent sur le marché.
Pour ce qui est des produits comme l’écotourisme et les sports et les
loisirs, nous suivrons une politique d’écrémage en offrant ces opérations à
des prix élevé. En effet, nous ciblerons une clientèle limitée, pour laquelle les
prix un peuvent être hauts.
Par ailleurs, nos prix seront différents également par rapport au type de
client que ce soit les groupes, enfants, étudiants, familles, clientèle fidèle…
3. La distribution et la communication  :
a- La distribution :
Nous allons créer notre réseau de distribution en fonction de nos besoins
et des caractéristiques de chaque marché, ça nous vas réaliser plusieurs
buts, tels que :
 Toucher une clientèle dispersée grâce à une multiplication des
points de vente répartis en fonction de la concentration de la
clientèle.
 la consommation et l’écoulement de produits.

41
 Offrir des services à la clientèle : conseils, recherche, choix,
réservation, facilités de paiement.
A cet effet, nous essaierons de positionnes nos produits sur le marché et
les rendre facilement accessibles aux clients. Pour ce qui est de notre cas,
nous allons adopter une stratégie de distribution sélective, c’est-à-dire que
nous allons sélectionner nos points de vente selon des critères quantitatifs et
qualitatifs (taille, l’emplacement, compétence, rentabilité…)
Nous pourrions également choisir les hôtels comme point de vente en
exposant des affiches et des brochures de nos différents produits soit, dans
le hall de la réception, de louer un bureau de vente spéciale.
De même, la vente à distance constitue un autre canal de distribution à
ne pas négligé, ou le client n’aura pas de contact direct avec nous. L’offre est
accessible à partir du domicile du client. Le support de l’offre peut être une
brochure classique, informatisée ou audiovisuel. Les moyens de
communication utilisés sont : le téléphone, le fax, l’internet.
b- communication :
Notre politique de promotion aura pour but d’augmenter la demande des
produits de notre agence en attirant l’attention des clients potentiels sur
l’existence et les caractéristiques de nos produits tout en influençant le
groupe en faveur de ce produit. Il est donc essentiel d’établir une
communication entre l’agent et le client à propos de l’objet de transaction à
savoir le produit et d’être informé des résultats de notre action.
Notre stratégie de communication visera à atteindre les objectifs
suivants :
 Faire connaitre l’entreprise, ses produits et ses services
 Faire aimer l’entreprise et ses produits, et leur donner une
bonne image de marque.
 Faire agir, c’est-à-dire pousser le client à acheter.
Le facteur le plus essentiel c’est la media. Les réseaux sociaux, la
télévision, les journaux…, constituent un avantage pour tous les projets, il y
a aussi la distribution de notre publicités ou cartes visite dans la rue où se
rencontre une immense quantités des clients.

42
il existe une autre option pour attirer l’attention des clients, c’est la
promotion des produits, c’est un moyen de communication dont l’objectif est
de stimuler les ventes auprès des consommateurs, des distributeurs et des
vendeurs.

43
Section 3: Etude Technique
I-Introduction :
Cette partie de l’étude de faisabilité traite les volets qui se rapportent à
l’implantation du projet, aux matériels et aux moyens humains nécessaires.
Les composantes essentielles de ces moyens sont : Le local, Les besoins en
personnel et les matériels d’exploitation.

II- Local :
Le local qui arbitrera notre entreprise est situé à Agadir, sa surface est de
300m2. Le loyer du local est à 10000dh/mois.
Une partie de local sera réservée pour le bureau d’administration et le
secrétariat, une partie pour le parc.
Le local nécessite un aménagement au niveau de la plomberie, la forgerie,
d’électricité, et autres travaux en fonction de chaque partie. Le coût de ses
aménagements est évalué à 100.000,00dhs qui se présente comme suit :

Eléments Prix
Peinture 27 000.00 DH
Vitrage 10 000.00 DH
Caméra 10 000.00 DH
Installation Sanitaire 3 000.00 DH
Installation électricité 2 000.00 DH
Alarme 45 000.00 DH
Mezzanine 3 000.00 DH

III- Les équipements et installations techniques :


Procédure d’acquisition des équipements :
Chercher à acheter la qualité à moindre prix.
Chercher dans plusieurs points de vente pour avoir une comparaison.
Acheter les véhicules d’une maison proche de local.
Acheter des marques convenables.
1) Les installations  :
Immobilisation Quantité Montant
Des ordinateurs 4 15000 dhs
Bureau 4 10000 dhs
Fauteuil 3 12000 dhs

44
Armoires +table basse 2+1 9000 dhs
Fax : Imprimante +
Télécopieuse + Photocopieuse +
scanner 1 20000 dhs
Matériel de transport 1 334000 dhs
Total - 400000 dhs

2) Le personnel  :
Le personnel est le créateur de richesse au sein de l’entreprise. Dans notre
entreprise on va commencer l’activité par 11 personnes.
On va publier des annonces aux journaux ou déposer des demandes
auprès de l’ANAPEC pour recruter :
 Une secrétaire.
 6 chauffeurs et mécanicien titulaire d’un diplôme avec son aide
(option mécanique automobile).
 Une femme de ménage.
 technicien d’électricité.
L’entreprise embouchera du personnel temporaire en cas de besoin et faire
des contrats avec des personnels intermédiaire et extérieur à l’entreprise
pour des travaux divers.

45
Tableau de personnel :
LE PERSONNEL LES REMUNERATIONS
- Gérant de l’entreprise 4000.00 DH
- Secrétaire 3500.00 DH
- Chauffeur et mécanicien 6000.00 DH
- Femme de ménage 2000.00 DH
D’après cette étude on a arrivé à fixer les charges en matérielles et en
personnels et du local nécessaires pour réaliser notre entreprise.
3) L’organigramme de départ  :

46
Section 4: Etude Financière
I-Introduction:
L’étude financière est déterminante. Elle complète les études économiques
et techniques en mettant en relief les dépenses d’investissement et de
fonctionnement qui se dégagent de l’étude économique pour se prononcer
sur la rentabilité de notre projet.
Cette étude déterminer les modalités de financement. Elle détaille la part
de financement propre et celle qui proviendra des crédits. C’est à ce niveau
que se calculent les intérêts et s’élabore le plan d’amortissement des
emprunts et le plan global de financement.

II- Description de l’investissement et de son


financement :
Montan
Investissement Montant Financements
t
Frais préliminaire 20000 Capital 600000
Aménagement 100000 Augmentation du capital

Matériel de transport 334000 Apport en compte d'associés

Matériel mobilier de bureau 31000 Subventions d'équipement

Matériel d'informatique 35000 Emprunts

FDR de démarrage 414000 Fournisseur d’immobilisations 334000

Total 934000 Total 934000

III. Tableaux d’amortissement :


Taux
Désignations Durée d’amortissement d’amortissemen
t
- Aménagement et
10 12.5%
mobilier du bureau
- Matériel informatique 4 25%
- Matériel de transport 5 20%
- Frais préliminaire 4 25%
Tableau d’amortissement cumulé  :
Immobil At. At. At. AT
Durée Taux VO At. N VNA
isation N+1 N+2 N+3 N+4
Am et 10 10% 131000 13100 13100 13100 13100 13100 65500
Matériel

47
et
mobilier
de
bureau
Matériel
informat 4 25% 35000 8750 8750 8750 8750 0 0
ique
Matériel
de
5 20% 334000 66800 66800 66800 66800 66800 0
transpor
t
Frais
prélimin 4 25% 20000 5000 5000 5000 5000 0
aire
Total - - 93650 93650 93650 93650 79900

IV- Exploitation prévisionnelle :


a) Le chiffre d’affaire:
Année Anné
Marché % Année 1 Année 2 Année 5
3 e4
Les particuliers 65 325000 487500 650000 312500 975000

Les commerçants 20 100000 150000 200000 250000 300000

Les sociétés 12 60000 90000 120000 150000 180000

Autres 3 15000 22500 30000 37500 45000

10000 1250
CA 100% 500000 750000 1500000
00 000
L’acquisition du matériel de transport s’est effectuée auprès du stand de
wafasalaf situé chez le concessionnaire de voiture. Au taux de 7.5% sur 60
mois
b) Remboursement de l'emprunt par amortissement
constant
DEMANDE 334.000,00 TAUX 7,50% TVA 10,00% Date Débl 1 ère ECH
DIFFERE 0 FREQ 1 NB ECH 60 01/04/2021 01/05/2021
CAPITAL 334.000,00 INTERETS 67.946,26 TVA 6.794,63 TOTAL 408.740,88

RELIQUA
N° DATE ECH CAP ECH INTERET TVA ECH K RESTE T CH TAUX
6.812,3
1 01/05/2021 4.516,10 2.087,50 208,75 5 329.483,90 401.928,54 7,50%
6.812,3
2 01/06/2021 4.547,15 2.059,27 205,93 5 324.936,76 395.116,19 7,50%
6.812,3
3 01/07/2021 4.578,41 2.030,85 203,09 5 320.358,35 388.303,84 7,50%
6.812,3
4 01/08/2021 4.609,88 2.002,24 200,22 5 315.748,46 381.491,49 7,50%
6.812,3
5 01/09/2021 4.641,58 1.973,43 197,34 5 311.106,89 374.679,14 7,50%
6.812,3
6 01/10/2021 4.673,49 1.944,42 194,44 5 306.433,40 367.866,80 7,50%
6.812,3
7 01/11/2021 4.705,62 1.915,21 191,52 5 301.727,78 361.054,45 7,50%
6.812,3
8 01/12/2021 4.737,97 1.885,80 188,58 5 296.989,81 354.242,10 7,50%

48
6.812,3
9 01/01/2022 4.770,54 1.856,19 185,62 5 292.219,27 347.429,75 7,50%
6.812,3
10 01/02/2022 4.803,34 1.826,37 182,64 5 287.415,93 340.617,40 7,50%
6.812,3
11 01/03/2022 4.836,36 1.796,35 179,63 5 282.579,56 333.805,05 7,50%
6.812,3
12 01/04/2022 4.869,61 1.766,12 176,61 5 277.709,95 326.992,71 7,50%
6.812,3
13 01/05/2022 4.903,09 1.735,69 173,57 5 272.806,86 320.180,36 7,50%
6.812,3
14 01/06/2022 4.936,80 1.705,04 170,50 5 267.870,06 313.368,01 7,50%
6.812,3
15 01/07/2022 4.970,74 1.674,19 167,42 5 262.899,31 306.555,66 7,50%
6.812,3
16 01/08/2022 5.004,92 1.643,12 164,31 5 257.894,40 299.743,31 7,50%
6.812,3
17 01/09/2022 5.039,32 1.611,84 161,18 5 252.855,08 292.930,97 7,50%
6.812,3
18 01/10/2022 5.073,97 1.580,34 158,03 5 247.781,11 286.118,62 7,50%
6.812,3
19 01/11/2022 5.108,85 1.548,63 154,86 5 242.672,25 279.306,27 7,50%
6.812,3
20 01/12/2022 5.143,98 1.516,70 151,67 5 237.528,28 272.493,92 7,50%
6.812,3
21 01/01/2023 5.179,34 1.484,55 148,46 5 232.348,94 265.681,57 7,50%
6.812,3
22 01/02/2023 5.214,95 1.452,18 145,22 5 227.133,99 258.869,23 7,50%
6.812,3
23 01/03/2023 5.250,80 1.419,59 141,96 5 221.883,18 252.056,88 7,50%
6.812,3
24 01/04/2023 5.286,90 1.386,77 138,68 5 216.596,28 245.244,53 7,50%
6.812,3
25 01/05/2023 5.323,25 1.353,73 135,37 5 211.273,03 238.432,18 7,50%
6.812,3
26 01/06/2023 5.359,85 1.320,46 132,05 5 205.913,19 231.619,83 7,50%
6.812,3
27 01/07/2023 5.396,69 1.286,96 128,70 5 200.516,49 224.807,49 7,50%
6.812,3
28 01/08/2023 5.433,80 1.253,23 125,32 5 195.082,70 217.995,14 7,50%
6.812,3
29 01/09/2023 5.471,15 1.219,27 121,93 5 189.611,54 211.182,79 7,50%
6.812,3
30 01/10/2023 5.508,77 1.185,07 118,51 5 184.102,77 204.370,44 7,50%
6.812,3
31 01/11/2023 5.546,64 1.150,64 115,06 5 178.556,13 197.558,09 7,50%
6.812,3
32 01/12/2023 5.584,77 1.115,98 111,60 5 172.971,36 190.745,75 7,50%
6.812,3
33 01/01/2024 5.623,17 1.081,07 108,11 5 167.348,19 183.933,40 7,50%
6.812,3
34 01/02/2024 5.661,83 1.045,93 104,59 5 161.686,36 177.121,05 7,50%
6.812,3
35 01/03/2024 5.700,75 1.010,54 101,05 5 155.985,60 170.308,70 7,50%
6.812,3
36 01/04/2024 5.739,95 974,91 97,49 5 150.245,66 163.496,35 7,50%
6.812,3
37 01/05/2024 5.779,41 939,04 93,90 5 144.466,25 156.684,01 7,50%
6.812,3
38 01/06/2024 5.819,14 902,91 90,29 5 138.647,10 149.871,66 7,50%
6.812,3
39 01/07/2024 5.859,15 866,54 86,65 5 132.787,96 143.059,31 7,50%
6.812,3
40 01/08/2024 5.899,43 829,92 82,99 5 126.888,52 136.246,96 7,50%
6.812,3
41 01/09/2024 5.939,99 793,05 79,31 5 120.948,54 129.434,61 7,50%
6.812,3
42 01/10/2024 5.980,83 755,93 75,59 5 114.967,71 122.622,27 7,50%
6.812,3
43 01/11/2024 6.021,95 718,55 71,85 5 108.945,76 115.809,92 7,50%
6.812,3
44 01/12/2024 6.063,35 680,91 68,09 5 102.882,42 108.997,57 7,50%
6.812,3
45 01/01/2025 6.105,03 643,02 64,30 5 96.777,39 102.185,22 7,50%

49
6.812,3
46 01/02/2025 6.147,00 604,86 60,49 5 90.630,38 95.372,87 7,50%
6.812,3
47 01/03/2025 6.189,26 566,44 56,64 5 84.441,12 88.560,52 7,50%
6.812,3
48 01/04/2025 6.231,82 527,76 52,78 5 78.209,30 81.748,18 7,50%
6.812,3
49 01/05/2025 6.274,66 488,81 48,88 5 71.934,64 74.935,83 7,50%
6.812,3
50 01/06/2025 6.317,80 449,59 44,96 5 65.616,85 68.123,48 7,50%
6.812,3
51 01/07/2025 6.361,23 410,11 41,01 5 59.255,61 61.311,13 7,50%
6.812,3
52 01/08/2025 6.404,97 370,35 37,03 5 52.850,65 54.498,78 7,50%
6.812,3
53 01/09/2025 6.449,00 330,32 33,03 5 46.401,65 47.686,44 7,50%
6.812,3
54 01/10/2025 6.493,34 290,01 29,00 5 39.908,31 40.874,09 7,50%
6.812,3
55 01/11/2025 6.537,98 249,43 24,94 5 33.370,33 34.061,74 7,50%
6.812,3
56 01/12/2025 6.582,93 208,56 20,86 5 26.787,41 27.249,39 7,50%
6.812,3
57 01/01/2026 6.628,18 167,42 16,74 5 20.159,22 20.437,04 7,50%
6.812,3
58 01/02/2026 6.673,75 126,00 12,60 5 13.485,47 13.624,70 7,50%
6.812,3
59 01/03/2026 6.719,64 84,28 8,43 5 6.765,83 6.812,35 7,50%
6.812,3
60 01/04/2026 6.765,83 42,29 4,23 5 0,00 0,00 7,50%
c) CPC prévisionnelle  :
Années Années 1 Années 2 Années 3 Années 4 Années 5
I - Chiffre 100000 125000 150000
500000 750000
d'affaire 0 0 0
II - Achat
matière et
fourniture 60000 75000 90000 105000 120000
consommabl
e
III - Marge 114500 138000
440000 675000 910000
brute 0 0
Autres
charges 150000 187500 225000 262500 300000
externes
Impôt et
20000 20000 20000 20000 20000
taxe
Frais de
186000 232500 279000 325500 372000
personnel
Dotation
d'exploitatio 93650 93650 93650 93650 79900
n
IV- Résultat
brut
-9650 141350 292350 443350 608100
d'exploitatio
n
Charge 23143,7 18758,6 13997,7
8828,93 3217,17
financières 5 4 9

50
Produits
0 0 0 0 0
financiers
V- Résultat - - - - -
financier 23143,8 18758,6 13997,8 8828,93 3217,17
VI- Résultat - 122591, 278352, 434521, 604882,
courant 32793,8 4 2 1 8
Impôt sur le 12259,1 27835,2 76041,1 105854,
0
bénéfice 4 2 9 5
VII- Résultat - 110332, 358479, 499028,
250517
net 32793,8 2 9 3
d) Cash-flow  :
Année Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
+ Résultat
-32793,8 110332,2 250517 358479,9 499028,3
Net
-         
23143,7 13997,7
Remboursemen 18758,64 8828,93 3217,17
5 9
t
+
93650 93650 93650 93650 79900
Amortissement
330169,
Cash-flow 37712,5 185223,6 443301 575711,2
2

51
Section 5: Etude juridique :
I. Choix de la forme juridique :
Le cadre juridique dans un projet de création d’entreprise requiert une grande
importance, partant de la connaissance des différentes formalités juridiques, au
choix d’une forme juridique.
La forme juridique que nous choisissons est la SARL (société à responsabilité
limitée). Ce choix n’est pas fait hasardeusement. Une SARL, nous permettra de
disposer de nos besoins en capitaux et de mieux s’adapter à différentes situations
par sa souplesse. Il est nécessaire de signaler le capital social avec lequel nous
démarrons notre activité, le nombre d’associés ainsi que la responsabilité des
associés.
 Capital social : Nous créons notre entreprise « AFRO Travel» avec un capital
de 600000 Dirhams, répartis entre 3 associés dont les différentes parts sont
mentionnées en annexe dans les statuts préétablis.
 Associés : Pour notre projet, nous serons 2 associés après diverses
négociations nous sommes mis d’accord sur les conditions de travail et, avons
aussi la volonté de travail en commun. Vu que le nombre d’une SARL peur aller
jusqu’à cinquante, nous sommes en phase avec la législation marocaine.
 Responsabilité : les associés ne sont responsables qu’à concurrence de
leurs apports, et même en cas de perte. Cependant ils sont solidairement
responsables de la valeur attribuée aux apports en nature lorsqu’il n’y a pas eu
de commissaire aux apports ou lorsque la valeur retenue est différente de celle
proposée par le commissaire aux apports.

I- Formalité de constitution :
La création d’une société SARL, se fait en plusieurs étapes qui sont les
suivantes :
- Demande de certificat négatif :
- Le certificat négatif est pour l’identification et l’enregistrement de
l’entreprise. La demande se fait au niveau de l’OMPC (Office Marocain de
la Propriété Industrielle et Commerciale) représenté par les CRI (Centre
Régional d’Investissement)
- Etablissement des statuts (Statuts préétablis en annexe)
- Blocage du montant du capital libéré

52
- Dépôt des actes de création et formalités d’enregistrement
- Inscription à la Taxe professionnelle et l’identification fiscale
- Immatriculation au registre de commerce
- Affiliation à la CNSS
- Publications officielles
- Chaque étape se fait au niveau d’une entité déterminée et avec des
conditions précises (pièces requises, délai de dépôt, de retrait, de paiement
des frais, …)
II- III- Caractéristiques générales :
 Fiche signalétique :
Forme juridique : SARL

Dénomination : BERRADA VOYAGE

Siège social : bd Hassan II, rue Oujda imm. Aicha, 80000 


80000 AGADIR

Capital social : 600000 DHs

Nombre d’associé : 2

Activités : organisation des voyages

 Choix de la dénomination :
Nous avons choisi «BERRADA VOYAGE» Pour refléter le caractère africain
SOCIETE ‘BERRADA VOYAGE’ SARL
SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE
CAPITAL SOCIAL : 600000DHS
SIEGE SOCIAL : bd Hassan II, rue Oujda imm. Aicha, 80000 AGADIR

STATUTS 

Les soussignés :

Nom et Date et lieu Nationalité Domicile N° CIN


Prénom de
naissance

Adil Zahni 30/11/199 Marocain Salé AS4280


8

Chaima 06/04/199 Marocain Salé AE176203


Berrada 8

53
Statut de l’entreprise

TITRE PREMIER
FORME-OBJET-DENOMINATION-SIEGE-DUREE
ARTICLE 1 : FORMATION 
Il est formé par les présentes entre les comparants attributaires des parts
ci-après créées et tous ceux qui pourraient devenir cessionnaires, à un
titre quelconque, des parts ci-après créées ou des parts créées en
représentation d’augmentation de capital, une Société à Responsabilité
Limités régie par la loi en vigueur au Maroc et notamment le dahir n° 1-
97-49 du 5 Chaoual 1417 (13 Février 1997) portant promulgation de la loi
n° 5-96, le dahir n° 1-06-21 Du 15 Moharam 1427 (14 Février 2006)
portant promulgation de la 21-05 et le dahir n° 1-11-39 du 29 Joumada II
1432 (02 Juin 2011) portant promulgation de la loi 24-10 modifiant et
complétant la loi 5-96 sur la société en nom collectif, la société en
commandite simple, la société en participation, ainsi que par les présents
statuts.
ARTICLE 2 : OBJET
La société a pour objet tant au Maroc qu’à l’étranger tant pour son compte
que pour le compte des tiers :
- Le lavage des voitures toutes catégories par vapeur ;
- Le lavage des bâches par vapeur ;
- Et plus généralement, toutes opérations commerciales, industrielles,
financières, mobilières et immobilières, se rattachant directement ou
indirectement aux objets précités, ou susceptibles de favoriser la réalisation
et le développement.
ARTICLE 3 : DENOMINATION
La société prend la dénomination de : ‘’ AFRO Travel ‘’ Société à
Responsabilité Limitée ;
Dans tous actes, factures, bordereaux et pièces quelconques concernant la
société, la dénomination devra être suivie des mots écrits visiblement et en
toutes lettres, SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE.
ARTICLE 4 : SIEGE SOCIAL
Le siège social est fixé à : bd Hassan II, rue Oujda imm. Aicha, 80000
AGADIR

54
Il pourra être transféré en tout autre endroit au Maroc en vertu d’une
décision collective des associés, des succursales ou agences peuvent être
créées, dans la même ville par simple décision de gérant.
ARITCLE 5 : DUREE
La société est constituée pour une durée de Quatre Vingt Dix-neuf (99)
années à compter de son immatriculation au registre du commerce, sauf
les cas de dissolution anticipée ou prorogation prévue par la loi ou par les
présents statuts.
TITRE DEUXIEME
APPORT-CAPITAL SOCIAL
ARTICLE 6 : APPORTS 
Il est fait apport à la présente société :
Par Adil Zahni
De la somme en espèces de 300000 Dirhams
Par Chaima Berrada
De la somme en espèces de 300000 Dirhams
TOTAL  : 600000 DH
ARTICLE 7 : CAPITAL SOCIAL :
Le capital social est fixé à la somme de 600000 DHS divisé en deux parts,
un part de 300000 Dirhams et le restant de 300000 Dirhams.

ARTICLE 8 : AUGMENTATION REDUCTION DE CAPITAL :


Le capital social pourra être augmenté en une ou plusieurs fois pour la
création de parts sociales en vertu d’une décision collective, prise dans les
termes de l’article 22 ci-après, ces parts qui ne pourront en aucun cas
faire l’objet d’une souscription publique devront être entièrement libérées
et toutes réparties lors de leur création.
Le capital pourra être également réduit pour quelque cause que ce soit et
de quelque manière que ce soit, notamment au moyen d’un
remboursement aux associés, d’un rachat de parts ou d’une réduction du
montant nominal ou du nombre de parts, le tout dans les limites fixées
par la loi.
ARTICLE 9 : PARTS SOCIALES :
Les parts ne peuvent en aucun cas être représentées par des titres
négociables, les droits de chaque associé dans la société résultent des
présentes, des actes modificatifs ultérieurs et des cessions qui seraient
régulièrement consenties ; chaque associé peut se faire délivrer à ses frais
des copies ou des extraits de ces actes certifiés par un gérant.
ARTICLE 10 : INDIVISIBILITE DES PARTS SOCIALES
Les parts sociales sont indivisibles et la société ne reconnait qu’un porteur
pour chaque part sociale.
Les propriétaires indivis sont tenus de se faire représenter auprès de la
société par l’un d’eux.

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ARTICLE 11 : DROITS DES PARTS SOCIALES
Chaque part a droit, dans les avantages attribués à l’ensemble des parts
sociales par les articles 27 et 30 à une fraction proportionnelle au nombre
de parts existantes.
ARTICLE 12 : LIMITATION DE LA RESPONSABILITE DES ASSOCIES
Les associés ne sont tenus, même à l’égard des tiers que jusqu’à
concurrence du montant de leurs apports ;
Ils ne peuvent être soumis, au-delà, à aucun appel de fonds et sous
réserve de l’application de la loi au Maroc, ils ne peuvent être assujettis à
aucune restitution des dividendes.
ARTICLE 13 : CESSION DES PARTS
Les cessions de parts se feront par acte sous signatures privées ou par
acte authentique, elles devront être signifiées à la société ou acceptées par
elle dans un acte, le tout dans les formes et conditions prévues par l’article
193 du Dahir formant Code des Obligations et Contrats. Les parts sociales
sont librement cessibles entre associés à leur valeur nominale.
Elles ne pourront être cédées à des tiers étrangers qu’en vertu d’une
décision prise à l’unanimité des associés. En cas de cession projetée à une
personne autre qu’un associé, le cèdent doit en faire la déclaration au
gérant par lettre recommandée, en indiquant les noms, prénoms,
professions et domiciles des cessionnaires, le nombre des parts à céder et
le prix de cession.
Dans la quinzaine qui suit la réception de cette déclaration, le gérant en
adresse une copie certifiée à chacun des associés par lettre recommandée
et les invite en même temps, à lui faire connaitre au moyen d’un vote écrit,
dans le délai de dix (10) jours à compter de la date de l’envoi de cette
copie, s’ils donnent ou non leur consentement à la réalisation de la
cession projetée.
Si ce consentement n’est pas obtenu, la cession ne peut être régularisée.
En tout état de cause, les associés fondateurs auront un droit de
préemption sur tout acquéreur étranger pour le rachat des parts cédées à
leurs valeur nominale,  même si l’exercice de ce droit entraine la
dissolution de la société et à pour conséquence de transporter à un seul
associé la totalité de l’actif et du passif social.
Les dispositions qui précédent sont applicables à tous les cas de cession,
même par adjudication publique en vertu d’une ordonnance de justice ou
autrement, elles également applicables aux mutations par décès et aux
transmissions entre vifs par voie de donation.
TITRE TROISIEME
ADMINISTRATION DE LA SOCIETE
ARTICLE 14 : LES GERANTS
La société est administrée par un ou plusieurs gérants prix parmi les
associés ou en dehors d’eux, nommés par les associés à la majorité ;

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Chacun d’eux signe les engagements contractés au nom de la société, de
sa signature personnelle précédée ou suivie des mots pour la société à
responsabilité limitée d’un des gérants ou le gérant.
Les gérants ne peuvent faire usage de cette signature que pour les besoins
de la société, à peine de révocation et de dommage intérêts et même de
dissolution.
Conformément à la loi au Maroc comme il est dit ci-dessus, les gérants
jouissent des pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la société,
mais ils ne peuvent bien entendu valablement accomplir que des actes
rentrant dans l’Objet de la société, tel qu’il est défini à l’article ci-dessus.
Et dès à présent, Adil Zahni est nommée gérante de la société pour 5 ans.
ARTICLE 15 : DROITS DES GERANTS
Les gérants pourront sous leur responsabilité et d’un commun accord
constituer un ou plusieurs mandataires généraux ou spéciaux pouvant
autoriser ou signer tous actes dans la limite que leur conféreront leurs
pouvoirs mais devant, dans ce cas, faire précéder la signature de la
mention de procuration concédée et de leur qualité.
ARTICLE 16 : POUVOIRS DES GERANTS :
Les gérants ont les pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la
société et pour faire autoriser toutes les actions ou opérations de gestion
et tous les actes de dispositions ordinaires.
Toutefois, les gérants ne pourront pas sans l’autorisation de la majorité
des associés.
Vendre, échanger, hypothèque, se porter, au nom de la société, caution
solidaire ou aval au profit d’un tiers …)
La décision collective des associés délibérant selon le cas ou la forme
ordinaire ou extraordinaire, statue sur toutes les questions pouvant
excéder les pouvoirs des gérants.
Le gérant peut sous leur responsabilité, constituer des mandataires pour
un ou plusieurs objets déterminés.
Le gérant est responsable individuellement ou solidairement envers la
société ou envers les tiers, soit des infractions aux dispositions législatives
ou réglementaires applicables aux sociétés à responsabilité limitée, soit
des violations des présents statuts, soit des fautes commises dans leur
gestion.
ARTICLE 17 : REMUNERATION
Le gérant doit consacrer tout le temps et tous soins nécessaires au bon
fonctionnement de la société.
Sa rémunération qui sera portée aux frais généraux pourra comprendre
un traitement fixé et mensuel et sera déterminée dès la constitution de la
société, par décision des associés prise à la majorité des voix.
Cette décision restera jusqu’à décision nouvelle.
ARTICLE 18 : RESPONSABILITE

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Le gérant ne contacte à raison de sa gestion aucune obligation personnelle
ou solidaire relative aux engagements de la société.
Il est responsable, conformément au droit commun envers la société et
envers les tiers, soit des infractions aux dispositions de la loi au Maroc,
soit des violations des présents statuts, soit des fautes lourdes qu’il
pourrait commettre dans sa gestion.
ARTICLE 19 : CONTROLE DE GESTION
Chaque associé non gérant pourra, dans le mois suivant la clôture de
l’inventaire, prendre connaissance, soit personnellement soit par un
mandataire agréé par la gérance, de toutes les opérations de la société, et
obtenir au siège, communication des livres et de la comptabilité.
ARITCLE 20 : DEMISSION ET REVOCATION DES GERANTS
Le gérant ne pourra de démettre de ses fonctions qu’à la fin de chaque
exercice à condition de faire connaitre son intention à cet égard, trois mois
à l’avance, par lettre recommandée avec accusé de réception a adressée
aux associés.
Le gérant ne pourra être révoqué que pour motif légitime conformément à
la loi.
ARITCLE 21 : CESSATION DE FONCTION 
La cessation de fonction de la gérante n’entraine pas la dissolution de la
société.
L’incapacité légale, ou l’incapacité physique, continue pendant trois mois,
de gérant entraine de plein droit la cessation des fonctions et des
avantages afférents à ces fonctions.
En cas de dissolution ou l’impossibilité de remplir les fonctions par suite
d’accident ou de décès de tous les gérants si ceux-ci étaient associés,
pourront soit nommer un ou plusieurs gérants propriétaires ou non de
parts sociales, soit dissoudre la société.
TITRE QUATERIEME
DECISION COLLECTIVE
ARTICLE 22 : DECISIONS ORDINAIRES
Les décisions intéressant la gestion des affaires sociales sont prises aux
conditions fixées par la loi au Maroc.
Dans les apports des associés entre eux, aucune forme spéciale n’est
prescrite pour la constatation des décisions mais lorsque celles-ci, doivent
être publiées ou opposées aux tiers, il est dressé, soit un acte soit un
procès-verbal valablement signé par un seul gérant.
ARTICLE 23 : MODIFICATION DES STATUTS
Les Statuts pourront toujours être modifiés aux conditions de quorum
fixées par la loi au Maroc, dans toutes leurs dispositions, d’accord entre
les associés, qui peuvent décider notamment la fusion de la société avec
une autre Société, sa dissolution anticipée, sa prorogation, sa

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transformation en société d’un autre type et ce, sans qu’il n’en résulte la
création d’une nouvelle société.
L’unanimité des associés est toutefois nécessaire pour changer la
nationalité de la société ou augmenter les engagements de ses membres.
ARTICLE 24 : VOTE PAR CORRESPONDANCE
L’avis de chaque associé peut être demandé et donne par correspondance,
dans ce cas, si la rédaction d’un procès-verbal est nécessaire pour des
formalités de publicité et autres il est procédé comme suit :
Le texte des résolutions proposées est adressé par lettre recommandée
avec accusé de réception, à chacun des associés.
Les associés ainsi consultés, doivent faire parvenir leur vote au siège
social, dans les dix jours de l’envoi de la lettre recommandée, ci-dessus, et
les votes formulés par chaque résolution.
Tout associé régulièrement consulté qui n’aura pas fait parvenir sa
réponse dans le délai fixé, sera avisé, par une seconde lettre
recommandée, reproduisant les termes de la première que faite par lui
d’avoir fait parvenir son vote dans un nouveau délai de cinq jours, il sera
considéré comme s’étant prononcé pour l’adoption des résolutions
proposées.
ARTICLE 25 : PROCES-VERBAUX
Les procès-verbaux prévus à l’article 23 ci-dessus, sont transcrits sur un
registre spécial, si la consultation a lieu par correspondance, les lettres
contenant le vote des associés, y sont sommairement visées et les procès-
verbaux sont signés par un gérant.
Tous extraits ou copies à fournir en justice ou ailleurs sont valablement
signés par un seul gérant.
TITRE CINQUIEME
REPARTITION BENEFICES ET DES PERTES
ARTICLE 26 : ANNEE SOCIALE
L’année sociale commence le 1er janvier pour prendre fin le 31 décembre
de l’année suivante.
Par exception, le premier exercice comprendra le temps écoulé entre la
date de constitution et le 31 décembre de l’année en cours.
ARTICLE 27 : INVENTAIRE BILAN
Il est dressé, chaque année, en fin d’exercice, et au plus tard, dans les
trois mois de la clôture de celui-ci, un inventaire général de l’actif et du
passif de la société et un bilan résumant l’inventaire.
Dans chaque inventaire, le gérant tient compte des dépréciations
survenues dans la valeur des biens composant l’actif social et opère tous
amortissements qu’il juge nécessaires ;
Le bilan est transcrit sur un registre spécial et signé par les gérants dans
le mois qui suit la clôture de l’inventaire.

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Chaque associé a le droit de prendre communication de l’inventaire et du
bilan, mais seulement au siège social.
ARTICLE 28 : REPARATITION DES BENEFICES
Les produits de l’exerce, déduction faite de tous frais généraux et charges
sociales afférents à l’exercice et de tous amortissements décidés par le
gérant, constituent les bénéfices nets.
Sur ces bénéfices, il est prélevé 5% pour constitution de la réserve légale,
jusqu’à ce que cette réserve représente au moins le 1∕10éme du capital
social
Après ce prélèvement, la distribution des dividendes sera décidée par
l’assemblée générale ordinaire statuant en application de l’article 22 des
présentes.
Toutefois, les associés, peuvent, sur la proposition de gérant, et à la
majorité, effectuer tout ou partie de ce solde de bénéfice, à un fonds de
réserve général ou spécial dont ils déterminent l’emploi ou la destination.
Les pertes, s’il en existe, seront supportées par tous les associés, gérants
ou non gérants proportionnellement au nombre de parts leur appartenant,
sans qu’aucun d’eux puisse être tenu au-delà du montant de ses parts, la
mise en paiement des dividendes aura lieu chaque année aux époques
fixées par le gérant.
ARTICLE 29 : COMPTE COURANT
Les associés, peuvent avec le consentement de gérant, verser des sommes
en compte courant dans la caisse sociale, ces sommes seront productives
d’intérêts aux taux fixe chaque année par le gérant et les retraits ne
pourront être effectués qu’après préavis d’un an, à moins d’accord
contraire avec le gérant spécialement autorisée par décision collective des
associés.
ARTICLE 30 : CAS DE DECES D’UN ASSOCIE :
La société n’est pas dissoute par la mort, l’interdiction la faillite ou la
déconfiture d’un des associés, même gérant.
En cas de décès d’un associé, la société continue d’exister entre les
associés, survivants et les héritiers et représentants du prédécédé pour le
montant des droits de leur auteur dans la société, sous réserve de ce qui
est dit à l’article 13.
Les héritiers et représentants d’un associé ne peuvent sous aucun
prétexte, requérir l’opposition des scellés sur les biens et papiers de la
Société, ni ne s’immiscer en aucune manière dans les actes de son
administration.
Ils doivent pour l’exercice de leurs droits s’en rapporter au dernier
inventaire social et aux décisions prises régulièrement par la collectivité
des associés.

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Toutefois, les ayants droit d’un associé décédé auront la faculté, dans les
six mois de décès, d’examiner au siège, soit par eux, soit par un expert les
livres comptables.
En cas de décès d’un associé, il y aura lieu d’appliquer les dispositions de
l’article ci-dessus.
ARTICLE 31 : LIQUIDATION
En cas de dissolution de la société pour quelque cause que ce soit, autre
que celles de l’exercice du droit de préemption prévu à l’article 13, il sera
procédé à la liquidation par les soins du ou des gérants alors en fonction,
par un liquidateur étranger désigné aux conditions prévues par l’article 22
ci-dessus.
Le ou les liquidateurs auront les pouvoirs les plus étendus, selon les lois
usagers du commerce, pour réaliser l’actif mobilier et immobilier, éteindre
le passif et régler tous comptes :
1°) A éteindre le passif et toutes les charges sociales ;
2°) A rembourser aux associés les montants amortis de leurs parts
sociales possédés par chacun d’eux.
ARTICLE 32 : INTERDICTION DES SCELLES ET D’INVENTAIRE
En aucun cas et pour quelque cause que ce soit, il ne pourra être requis
d’apposition de scelles ni fait d’inventaire civil sur l’actif de la Société, soit
à la requête des associés, soit à la requête de leurs héritiers ou ayants
droit.
ARTICLE 33 : ATTRIBUTION DE JURIDICTION
Toutes les contestations qui pourraient naitre au sujet de l’exécution des
présents seront soumises au Tribunal de Commerce du lieu du siège
social.
Les notifications et assignations ne seront valablement faites, qu’au
social de la société objet des présentes.
ARTICLE 34 : FRAIS DE CONSTITUTION
Tous frais concernant la constitution de la présente société, seront portés
au compte des frais généraux.
ARTICLE 35 : GREFFE DU TRIBUNAL
Les statuts seront déposés au greffe du Tribunal de Commerce de Rabat.
ARITCLE 36 : PUBLICATIONS
Tous pouvoirs sont donnés au porteur d’un original ou d’une copie des
présentes pour effecteur les dépôts et publications prescrites par loi et
accomplir toutes autres formalités concernant directement ou
indirectement la constitution.

FAIT ET SIGNE A Rabat

Pour :

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BERRADA CHAIMAE
ZAHNI ADIL

Conclusion 

En premier lieu, ce travail permis de connaître le domaine de

tourisme qui n’était pas connue avant.

D’après nos études du marché, notre clientèle cible à Savoir les

employés et fonctionnaires est susceptible de Consommer nos

services.

Et d’après les résultats de l’Étude financière, peut en Conclure que le

projet est assez porteur et présente des opportunités à saisir, toute

fois il convient de tenir en compte les menaces et les difficultés que le

projet risque de rencontrer au début de sa mise en place aux quels on

va devoir faire face.

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BIBLIOGRAPHIE
 http://groupemiage.net/
 http://droit-afrique.com/

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