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DECEMBRE 2016

RAPPORT SUR L’ANALYSE DE STRUCTURE EN CDS

RAPPORT DE SYNTHESE DE CDS

THEME

ANALYSE DE STRUCTURE (nouvelle approche)

 Rappel sur le concept d’hyperstaticité

Une structure est dite « isostatique » ou « statiquement déterminée » lorsque toutes les
réactions d’appui et tous les efforts intérieurs peuvent être déterminés par les seules équations de la
statique. Dans le cas contraire, lorsqu’il y a trop peu d’équations, la structure est dite «  statiquement
indéterminée » ou « hypostatique ». le « degré d’indétermination statique » ou « degré
d’hyperstaticité h » d’une structure est alors égal au nombre de coupures simples nécessaires pour la
rendre isostatique.

 Rappel sur le concept d’analyse de structure

Analyser une structure dans ce contexte revient à déterminer son degré d’hyperstatisme. On
distingue 3 types de structures hyperstatiques :

 Les structures extérieurement hyperstatiques : ici toutes les inconnues de liaisons d’appui
ne peuvent pas être déterminées par application du PFS. Elles sont caractérisées par le
degré d’hyperstaticité externe d ext .
 Les structures intérieurement hyperstatiques : ici les 3 composantes des efforts internes
ne peuvent pas être entièrement déterminées pour chaque élément du système. Elles sont
caractérisées par le degré d’hypersaticité interne d∫ ¿ ¿.

NB : il est à noter qu’une structure peut être à la hyperstatique intérieurement et extérieurement.
Ainsi pour caractériser l’état global de la structure, on définit le degré d’hyperstaticité global d g tel
que : d g=d∫ ¿+d ext ¿

Plusieurs méthodes et théories ont été développées pour déterminer le degré d’hyperstaticité des
structures. On peut citer entre autre :

 La méthode des cadres


 La méthode des nœuds rigides
 La méthode des contours fermés

Ces méthodes ont déjà fait l’objet de rapports de synthèses produits par mes camarades et
approuvés. La technique que je m’en vais présenter part d’une approche différente des précédentes,
en abordant les éléments de structures par leur degré de liberté.

 Présentation de la méthode

Un système comprenant k solides possède dans l’espace 6k degrés de liberté (dans le plan, 3k).
Ces solides sont cependant liés entre eux à différents points de jonction et fixés en un certain
nombre de points d’appuis.

Rapport réalisé par l’étudiant MENGNIE NKONDA Astrid en 4 e année GCU 1


DECEMBRE 2016
RAPPORT SUR L’ANALYSE DE STRUCTURE EN CDS

Soit r le nombre de réactions d’appuis, c’est-à-dire de composantes de réactions inconnues


aux différents points d’appui. Soit p le nombre de liaisons internes indépendantes entre solides. On
appelle degré d’hyperstaticité, la quantité :

{H= p+r −6 k dans l ' espace


H= p+r −3 k dans l ' espace
Pour déterminer le nombre de liaisons internes ( p), on peut utiliser les formules suivantes :

 Articulations ou rotule : si k solides concourent en une articulation


p=3 ( k −1 ) dans l' espace
{ p=2 ( k −1 ) dans≤plan
 encastrements : si k solides concourent en un encastrement
p=6 ( k −1 ) dans l' espace
{ p=3 ( k−1 ) dans≤ plan
 liaisons mixtes : dénombrement à la main du nombre de conditions de liaisons.

 Exemple d’application

On dénombre comme liaisons internes

 3 encastrements liant 2 éléments


donc 3× 3 × ( 2−1 ) =9
 1 encastrement liant 3 éléments
donc 1× 3× ( 3−1 ) =6
K=6 éléments
ici on a
{ P=15
r=3+ 3+2=8
ainsi ¿

Bibliographie :

Ouvrage : AIDE-MÉMOIRE MÉCANIQUE DES STRUCTURES (Résistance des matériaux)

Auteurs :

 Arnaud Delaplace, Chargé de recherche au CNRS, agrégé de Génie civil


 Fabrice Gatuingt, Maître de conférences à l'ENS Cachan, agrégé de Génie Civil
 Frédéric Ragueneau, Maître de conférences à l'ENS Cachan

Editions DUNOD

Rapport réalisé par l’étudiant MENGNIE NKONDA Astrid en 4 e année GCU 2

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