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Présentation de l’organisme d’accueil et contexte général du projet 

I. Présentation de l’entreprise NOMATIS :

NOMATIS est un opérateur global de conseil et d’ingénierie en télécommunication qui apporte son
expertise dans le cadre de grands projets depuis 2005. Nomatis est présent au Maroc et en France et
exporte ses services à l’international.
Nomatis intervient dès la conception d’un projet jusqu’à sa mise en service et assure son suivi dans le
temps.
Spécialisée dans le consulting, Nomatis guide ses clients vers la réussite, en définissant des attentes
claires et réalistes, en anticipant l’appropriation du projet par les utilisateurs finaux, en
accompagnant le changement.

1. Historique :

Figure 1: Historique de NOMATIS

2. Organigramme :
3. Fiche technique de l’entreprise :
Nom NOMATIS
Logo

Date de création 2005


Siégé sociale  32 Av. El Hatimi Les Orangers. 10000
Rabat Maroc
Président OURKIYA Mostafa
Directeur Filiale Maroc
Nombre d’effectifs
Chiffre d’affaire
Site web

 Contexte général du projet :


PANORAMA DES ARCHITECTURES DE DESSERTE
DE TYPE FTTX :
TYPES D'ARCHITECTURES DEPLOYEE
INTRODUCTION

L’introduction des technologies « fibre optique » dans le réseau d’accès découle d’un certain nombre
d’éléments convergents :

l’augmentation des besoins des utilisateurs :

les besoins des entreprises en communications symétriques sont en croissance régulière quelles que
soient leur taille et leur activité, pour passer de 1 à 10 puis 100 Mbit/s, voire 1 Gbit/s à terme,

les besoins des usagers résidentiels combinent l’accès à plusieurs programmes de télévision (en haute
définition), la navigation Internet, le téléchargement et le transfert de fichiers et les communications
téléphoniques et visiophoniques.

la convergence des applications et des terminaux, favorisée par l’utilisation du protocole IP, conduit à utiliser
un média large bande et transparent,

les technologies traditionnelles (cuivre) atteignent leurs limites liées aux lois de la physique, alors que les
technologies alternatives (radio, satellite, CPL) ne sont que des solutions d’attente sur des applications
ciblées.

Même si tout le monde s’accorde à penser que le réseau cible, satisfaisant tous les critères de pérennité, est
fondé sur la fibre optique jusqu’à l’abonné, les aspects économiques ralentissent son déploiement immédiat.
Pour sa part, le coût des équipements optoélectroniques est déjà en forte réduction et bénéficiera encore
des effets de volume; la vraie question est liée au coût du génie civil, bien plus important que celui des
composants optiques (câble, connectique, équipements actifs). Dans le réseau d’accès, les fibres optiques
peuvent être déployées selon diverses topologies FTTx où la variable « x » décline le niveau plus ou moins
profond de déploiement de la fibre vers l’usager final : FTTN (N = Node), FTTC (C = Curb), FTTLA (LA = Last
Amplifier), FTTB (B = Building), FTTH (H = Home) ou même FTTD (D = Desk).

TOPOLOGIES INTERMEDIAIRES FTTX :

Dans les topologies FTTx intermédiaires, la fibre optique ne va pas jusqu’à l’usager. Ce cas de figure est
décliné dans les exemples suivants qui correspondent à des situations réelles. La première approche est une
évolution de la filière xDSL qui permet de réduire les problèmes liés à la distance NRA – usager. La mise en
place par France Télécom de NRAHD (prolongée par la notion de NRA-ZO en zones peu denses) au niveau des
sousrépartiteurs s’inscrit dans cette approche. Par ailleurs, plutôt que d’installer des DSLAM au sous-
répartiteur, ce qui pose des problèmes opérationnels importants, il est également possible de s’appuyer sur
un simple déport de voies multiplexées (par exemple grâce au système DSL-Fibre).
Figure: déclinaison d’architecture FTTx - le cas du NRA-HD

Les réseaux câblés HFC (FTTN ou FTTLA) constituent un second exemple. Le dernier tronçon utilise un câble
coaxial avec multiplexage fréquentiel. Selon le niveau de pénétration du nœud optique dans le réseau, le
réseau coaxial peut être passif (pas d’amplificateur) : c’est le FTTLA.

Déclinaison d’architecture FTTx - le cas des réseaux câblés HFC


Les architectures Ethernet à terminaison cuivre constituent un troisième exemple. Les normes sont fondées
sur la famille Ethernet (802.3), déclinée dans de nombreuses versions selon le débit et le support considéré.
On parle souvent de « curb switch Ethernet » puisque l’équipement comprend la fonction « convertisseur de
media » ainsi que celle de switch/routeur. Le dernier tronçon peut être fondé sur des technologies découlant
des réseaux d’entreprise avec les contraintes de portée inhérentes à ces technologies. De même, on peut
utiliser l’infrastructure de distribution électrique existante grâce à la technologie des courants porteurs en
ligne (CPL) ; enfin, il peut être envisagé dans certains cas de mettre en œuvre des technologies radio comme le
Wi-Fi.
Déclinaison d’architectures FTTx - le cas du « curb switch Ethernet »
1.1.1 Architecture FTTH
Les avantages de la fibre optique comme média de transport des signaux électroniques ne sont
plus à démontrer : capacité quasi-illimitée en bande passante, pérennité, fiabilité.

Les réseaux FTTH sont structurés en plaques organisées autour d’un Nœud de Raccordement
Optique (NRO). Le NRO est un local technique abritant les équipements actifs de l’opérateur et
concentrant les paires de fibres optiques provenant des usagers. Un NRO peut desservir
plusieurs milliers, voire dizaines de milliers, de foyers. Dans la topologie du réseau de
l’opérateur, le NRO marque ainsi la frontière entre son réseau de collecte (en amont) et son
réseau de desserte (en aval).

Figure: Architecture d’un réseau FTTH.

2.2.2.1 Architecture point to point (P2P)


Le Point à Point appliqué à la fibre optique est une architecture de réseau visant à relier un
abonné au NRO par le biais d’une fibre dédiée. Cette architecture permet des débits d’au
moins 1Gb/s, une bande passante entièrement mobilisable pour un seul abonné et des débits
(descend/montant) équilibrés – on parle alors d’un « débit symétrique ». L’inconvénient
majeur est que la mise en place de ce type d’architecture nécessite d’utiliser des câbles de
grandes capacités (720FO) et donc de mobiliser des infrastructures d’hébergement adaptées.
Tout cela participe à rendre cette architecture onéreuse à l’installation.

Figure : Architecture P2P.

2.2.2.2 Architecture point to multipoint (P2M)


Le Point à Multipoint (PON – Passive Optical network) est une architecture prenant le contre-
pied du P2P.Une fibre optique peut cumuler plusieurs abonnés (jusqu’à 128) grâce aux
systèmes de multiplexage (coupleurs), Cela permet un coût de mise en œuvre globalement
moindre en comparaison du P2P mais en contrepartie le débit par abonné peut varier, puisque
mutualisé, et demeure asymétrique. Aussi cette architecture nécessite la mise en place de
protocoles de sécurité afin d’éviter aux abonnés mutualisés sur une même fibre de réceptionner
et décrypter des flux autres que ceux leur étant destinés.

Figure 12: Architecture GPON.

Les architectures PON peuvent être organisées en étoile, en arbre et/ou en bus. C’est
l’architecture en arbre qui est la plus souvent déployée, avec deux niveaux de coupleurs
optiques (par exemple, un coupleur situé au NRO ou dans un sous-répartiteur optique, et un
deuxième coupleur situé au plus près des abonnés.
1.1.2 Les éléments constitutifs d'un réseau FTTH :

2.2.3.1.Backbone Dorsale
Le Backbone ou autrement « dorsale internet » est un ensemble de réseaux d’infrastructures
de télécommunications reliant les différentes agglomérations métropolitaines. Sur le
Backbone on retrouve différents points de convergences permettant la liaison avec les réseaux
locaux ; ce sont les POP (Point of presence).

Figure 13: Représentation simplifié et fictive du Backbone.

2.2.3.2 Le Nœud de raccordement optique (NRO)

Un Nœud de Raccordement Optique ou NRO est un local technique recevant les


infrastructures d’un opérateur qui permettent de faire le lien entre le réseau national optique
(Backbone) et le réseau horizontal qui va vers les abonnés. Il s’agit du point de concentration
du réseau en fibre optique jusqu’à l’abonné où sont installés les équipements actifs à partir du
quels l’opérateur active les accès de ses abonnés.
Les NRO sont dimensionnés pour regrouper un minimum de 1 000 Logements et un
maximum autour de 20 000 logements.
Figure 14: Local d’un nœud de raccordement optique.

2.2.3.4 Point de mutualisation PM (SRO)


Le SRO est un local télécom concentrant les flux d’environ 100 à 700 logements ou locaux, et
se situant sur la Boucle Locale Optique, entre le NRO et le PBO. Il définit le point à partir
duquel les opérateurs ont accès au réseau de desserte des bâtiments.
Il peut être placé dans une chambre de raccordement, une armoire de rue, ou un local technique,
et il est équipé de boîtiers de répartition, de panneau de brassage optique ou encore de
coupleurs optiques (dans le cas d’une architecture PON). Ils ne contiennent pas d’équipements
actifs.

Figure 15: Sous répartiteur optique SRO ou PM.

2.2.3.5 Point d’aboutement (PA/PEC)


Le point d’aboutement ou PA est un équipement optique intermédiaire entre PM et PBO, où
s’éclatent des câbles venant du PM.

Figure 16: Point d’aboutement (PA).

2.2.3.6 Point de branchement (PB/PBO)

Boitier télécom (en souterrain ou sur poteaux en aérien) concentrant les flux d’environ 10
logements ou locaux, et se situant sur la Boucle Locale Optique, entre le SRO et la PTO.
Figure: Point de branchement (PB).

2.2.3.7 PTO (Prise terminale optique)


Prise optique installée chez l’abonné final, et sur laquelle sont connectés les équipements des
opérateurs de service.

Figure: Point terminale optique.

1.1.3 Infrastructure d’un réseau FTTH


Un réseau de fibre optique ce n’est pas uniquement des équipements et installations optiques,
c’est également un ensemble de réseaux d’infrastructures d’hébergement, ce même ensemble
sert également aux technologies cuivre et coaxial.
Ces infrastructures sont de natures et propriétaires différents et se structurent en deux grands
types :
 Les Points techniques : l’infrastructures permettant la pose et la manipulation
d’équipements optiques. Ils peuvent être de nature souterraine (chambres) ou aérienne
(appuis).
 Les Cheminements : également désignés comme « supports », sont des infrastructures
linéaires reliant les points techniques et pouvant de fait être également de nature
souterraine (fourreaux) ou aérienne (portées).
2.2.4.1 Les câbles optiques
Les câbles optiques relient chaque équipement et installation optique. En allant dans le détail,
les câbles optiques sont composés de tubes nommés modules ou micromodules, qui
contiennent les fibres par lot de 6 ou de 12. Cette répartition par lot est ce que nous appelons
le modulo du câble. Par exemple un câble dont chaque tube contient six fibres sera dit de
modulo 6.

Figure: Constituants d’un câble optique.


Le choix d’une capacité de câble dépend du nombre d’abonnés en aval mais également du
mode de pose du câble et des règles prescrites par le marché de déploiement.
Les capacités de câble disponibles sont : 12FO, 24FO, 36FO, 48FO, 72FO, 96FO, 144FO,
288FO, 432FO, 576FO et 720FO. Pour l’aérien, les câbles s’arrêtent à 144FO.
Nous distinguons les types de câbles optiques suivant :
 Câble collecte : Assure les liaisons POP à NRO et NRO à NRO.
 Câble de transport : Assure la liaison entre les NRO et les SRO.
 Câble de distribution : Assure la liaison entre les SRO et les boitiers optiques de
raccordement d’abonnés (Point de branchement). Cette liaison transite souvent par
des boitiers optiques intermédiaires dits « d’éclatement » (Point d’éclatement de
câbles).
 Câble d’adduction : Assure la liaison entre les boitiers optiques d’éclatement (Point
d’éclatement de câbles) et les boitiers optiques de raccordement d’immeuble (Point
de branchement et d’éclatement de câbles). Un câble d’adduction est également un
câble de distribution, mais son contexte lui vaut une appellation spécifique.
 Câble de raccordement : Assure la liaison entre les boitiers optiques de raccordement
d’abonnés et les PTO des abonnés. Il s’agit donc du réseau de raccordement final.

Figure :Pose des fourreaux en souterrain.

2.2.4.2 Les fourreaux télécoms


Le fourreau télécom est le support de protection dans lequel la fibre est déployée en
souterrain. Il peut être sous forme d’un tube, une gaine, ou une canalisation rigide en conduite
souterraine. Il peut être en PEHD (polyéthylène à haute densité) ou en PVC (polychlorure de
vinyle).
2.2.4.3 Les chambres :
Une chambre télécom est un ouvrage de génie civil enterré (sous-trottoir, sous-chaussée ou
hors-chaussée) dont l’ossature est réalisée en béton armé. Les chambres sont fermées par des
tampons (couvercles métalliques) et sont espacées entre elles, sur le réseau Elles permettent le
tirage des câbles de fibres optiques dans les fourreaux télécoms et leurs raccordements.

Figure 21: Chambre L3C.

Les caractéristiques d’une chambre (nombre de tampons, dimensions) varient en fonction de


leur type : KxC ou LxT (x représentant le nombre de tampons). On adaptera le choix de la
chambre à son implantation (sous chaussée ou trottoir) et à sa fonctionnalité (chambres de
tirage, chambres de lovage, chambre de jonction ou d’adduction...).
Le type de chambre sera déterminé selon les besoins et les possibilités
d’implantation.

Tableau 1: Les différents types de chambres

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