Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Enseignant Chercheur
I
Résumé
Face à une importance progression au niveau de l’industrie, les chercheurs et auteurs
du management se sentent obligés d’apporter des innovations fréquentes sur la technique de
suivi des différents couts que supporte un produit et /ou une activité. De cette façon, la
comptabilité analytique est née, tout d’abord dans les grosses industries mécaniques,
chimiques ou verrière. Elle a pris toute son ampleur à la fin du XIXe siècle et au début du
XXe. L’étude des temps, notamment autour des innovations de Charles Taylor, a donné de
l’élan aux méthodes de production et donné un cadre à la ventilation des coûts dans les
différents produits. La comptabilité analytique a pris, par la suite, place dans chaque industrie
quelque soit sa grandeur. Parallèlement à une importance évolution de l’industrie, une
évolution au niveau de la comptabilité analytique s’impose tant que c’est un des plus
importants outils d’aide à la prise décision dans une entreprise industrielle.
II
Glossaire
La comparabilité : une information est comparable lorsqu’elle est établie et présentée dans
le respect de la permanence des méthodes et permet à son utilisateur de faire des
comparaisons significatives dans le temps au sein de l’entité et dans l’espace, au niveau
national et international entre les entités.
III
Liste des abréviations
IV
Liste de figures et des tableaux
et Aquarelle Internationale……………………………………………….. 25
V
Liste des figures
VI
Sommaire
INTRODUCTION……………………………………………………………...1
Section3- Outil……………………………………………………………….15
Section 1- Discussions………………………………………..........................33
Section 2- Recommandations………………………………………………...46
CONCLUSION GENERALE………………………………...........................48
Référence………………………………………………………………………II
Remerciements…………………………………………………………………II
Résumé…………………………………………………………………………III
Glossaire………………………………………………………………………..IV
VII
Sommaire……………………………………………………………………...VII
Bibliographies ...……………………………………………………………...VIII
Sitographies ……………………………………………………………………IX
Annexes………………………………………………………………………...X
VIII
1
INTRODUCTION
secteur industriel relativement peu diversifié. La contribution des seules trois puissantes
de produits pétroliers raffinés » et « Distribution d'eau et électricité » représente les deux tiers
du chiffre d’affaires total1. De plus, la crise économique touchant l’ensemble de pays rend
L’étude ainsi faite se focalise sur la société industrielle, plus clairement sur l’outil de prise de
- Pourquoi ?
Ce sont des questions qui préoccupent en permanence les dirigeants ’une entreprise,
dépense dans le compte d’exploitation. Ce mécanisme suffit dans le cas où il n’existe pas de
vente de produits ultérieurs à son exercice de fabrication et/ ou des encours de production à la
fin de l’exercice. Par contre dans le cas contraire, la détermination du résultat est plus
complexe surtout lorsque les stocks et encours occupent une large fraction de chiffre ’affaire
de la société, le résultat défini sera donc bien loin de la réalité d’où l’apparition d’erreur qui
d’enregistrement continu des flux de production dans une société. Elle apporte des
informations économiques sur le passé, sur le présent et même sur les prévisions futures. Elle
permet ainsi, de recouper le plus précisément possible les valeurs dégagées par la comptabilité
générale. Complémentaire mais largement nécessaire surtout pour une entreprise industrielle,
la comptabilité analytique procure des informations complètes, au jour le jour, sur les
éléments constitutifs de résultats de chaque activités voir même de chacun de produits finis
manufacturés dans la société.
« La comptabilité analytique est un outil de gestion conçu pour mettre en relief les
éléments constitutifs des couts et des résultats de nature à éclairer les prises de décisions. Le
réseau d’analyse à mettre en place, la collecte et le traitement des informations qu’il suppose,
dépendent des objectifs recherchés par les utilisateurs » 2
L’étude, ainsi fait, se concentrera dans le secteur industriel. De ce fait, il est nécessaire
d’apporter quelques notions sur la situation industrielle à Madagascar. L’industrie joue un rôle
très important dans le développement du pays. L’industrie est le lieu des innovations
technologique et des gains de productivité. L’économie de Madagascar est marquée par un
dualisme sectoriel, d’ une part le développement rapide du secteur industriel dans le milieu
urbain et de l’autre part le secteur rural traditionnel. En outre, les industries implantées à
Madagascar sont actuellement peu dynamiques. Elles sont situées dans un stade quasi
stationnaire et n’arrivait pas à diversifier ni la gamme de produit destinée à l’exportation ni
celle écoulée sur le marché local. Le SIM 3stipule que cette situation est causée par la
déficience au niveau de ressource que ce soit technologique, financières ou méthodologique.
De plus, le marché local est encore très étroit alors que pour les exportations les procédures et
les taxes et redevance sont trop élevés. Pour y faire face, le gouvernement malgache a
instauré le régime des zones franches industrielles. La mise en place du régime ZFI, depuis
les années 90, a dynamisé le secteur industriel malgache. Les entreprises opérant dans ce
secteur jouissent d’importants avantages fiscaux et d’autres soutiens. Les ZFI représentent
près de tiers du PIB industriel et occupent 30% 4d’exportation industrielle en 2005. Elles sont
aussi placées premier en création d’emploies avec près de 120 000 employés en 2008.
Actuellement 64% des ZFI enregistrés s’opèrent dans le textiles et habillement. Madagascar
occupe la deuxième place des pays plus grands exportateurs des produits d’habillement dans
la région de l’Afrique subsaharienne. Les ZFI figurent dans les branches la plus performantes
de l’industrie Malagasy. La figure ci après le démontre
2
Définition de Louis Dubrelle et Didier Jourdain ; Comptabilité analytique et de Gestion ; édition Dunod 2003
3
Syndicat des industries de Madagascar, regroupant les investisseurs Malagasy
4
Rapport INSTAT enquête sur les industries en 2005
3
Pour une entreprise industrielle, la prise d’une décision n’est pas évidente. De cette
façon, la recherche d’outil d’aide à la prise de décision est à considérer. Comme indiqué ci-
dessus, conception d’une comptabilité analytique est un de choix de disposition que l’on peut
prendre. Il est à noter que le terme conception signifie une création ou une mise en œuvre de
quelque chose.5
5
Définition donnée par Microsoft encarta 2009
6
Problématique posée
4
plan de d’élaboration. Et le troisième c’est effectuer des évaluations afin de tirer des
informations nécessaires à la prise de décision.
Pour le second chapitre, les résultats des études effectués seront affirmés. Ce chapitre
n’apporte pas encore des analyses ni des critiques, il présente globalement les résultats
obtenus lors du travail de recherche effectué. De cette façon, il parlera de la technique
d’élaboration de la comptabilité analytique et les techniques de suivi après sa mise en œuvre.
Enfin, le chapitre consacré à l’analyse du devoir. Cette partie est divisée en deux(02)
sections, l’un la discussion qui traitera les informations dégagées dans la partie précédente.
Elle fera aussi l’objet d’une analyse approximative avec les hypothèses émises en début du
devoir. L’autre chapitre sera la recommandation qui dégagera les apports personnels et les
appuis proposés pour une utilisation optimale de la comptabilité analytique.
5
Chapitre I-
MATERIELS ET METHODES
6
Dans un premier temps, quelques notions de base sur la comptabilité analytique sont à
mentionner.
1- La Comptabilité Analytique
La comptabilité analytique est un outil d’informations internes qui évalue les rendements
par centre d’activité dans une entreprise afin d’analyser sa performance.
Plusieurs auteurs ont attribué une définition à la comptabilité analytique, retenant celles de
ceux qui paraissent les plus significatives, trois définitions sont à mentionner :
7
Quelques points qui les différencient sont récapitulés dans le tableau suivant :
7
Définition de la comptabilité analytique dans » Comptabilité analytique et gestion » Pierre Lauzel et Henri
Bouquin, édition Sirey ; paris 1985.
8
Définition donnée « Comptabilité Analytique »; écoles des mines Paris, F.Engel et F.Kletz ; presses@ensmp.fr
8
FINANCIERS ECONOMIQUES
o analyse patrimoniale o analyse de gestion
o régularité, sincérité, o allocation optimale
image fidèle o analyse de rentabilité
Objectifs principaux o détermination du o choix
résultat d’investissement
o rentabilité globale de o tarification
l’organisation
En un mot, la comptabilité générale répond surtout aux besoins des informations sur le
rapport de l’entreprise avec son environnement (client, fournisseur Etat…) ; tandis que la
9
comptabilité analytique est un outil d’aide à la prise de décision interne à l’entreprise (calcul
des couts, des charges,…..)
3- La société industrielle
3.1- Définition
Une société industrielle est un système de production composé principalement de
ressources humaines et matérielles qui sont organisées dans le but de transformer des
matières premières en produits finis. Trois(03) ressources telle que temporelles,
informationnelles, financières les complètent. Son rendement dépend en grande partie de
l’efficacité de son système de production.
Schématiquement, son processus se présente comme suit
Produits finis
Moyens techniques
Publicité
Matières
Image de
premières
Moyens Moyens marque
humains financiers
Déchets
9
Institut supérieur polytechnique
10
3.2- Classification
Chaque auteur de management admet chacun une manière de classifier les entreprises
industrielles. En générale, la classification peut se faire selon deux façons :
a - Par type
D’ une part, une entité industrielle peut être classifiée selon son activité :
Fonction
Fonction
commerciale administrative
Source : personnel
11
3.4- Finalité
Comme toute entité, son principal objectif est se faire PROFIT en produisant des
biens de qualité susceptibles à satisfaire le besoin de sa clientèle
Pour mieux procéder au travail de recherche, l’étude d’un cas concret est essentielle.
En effet, une visite d’une entreprise industrielle est effectuée. Ce choix est fait au hasard de
tel sorte que la société visitée répond au concept d’une entreprise industrielle ne pratiquant
pas la CAE. Le choix est tombé sur une entreprise franche nommée « AQUARELLE
MADAGASCAR ».
b- Activité
c- Objectifs
2- La documentation
2-1 Bibliographie
10
École des mines de Paris, 2007 email : presses@ensmp.fr;http://www.ensmp.fr/Presses
13
2-2 Webographie
Le choix des documents de recherche sur la CAE est difficile vue la multitude d’auteurs
qui en parlent. Plusieurs points de vue et méthodologies ont été obtenus. Le choix de
documents de base s’est tournés vers ceux qui se rapprochent le mieux au thème. Un
document a été tiré pour chacun de méthodes de recherches utilisées c'est-à-dire l’un venant
de la descente sur terrain, l’autre un livre dispensé par le site Ambatonakanga et enfin le
dernier procurés par la recherche sur web. Les documents consultés font, ensuite, l’objet de
synthèse et d’analyse.
3- Collecte de donnés
Les acquis des deux (2) méthodologies ci-dessus sont presque suffisants. Réciproquement,
il est nécessaire de maximiser les connaissances afin d’atteindre les objectifs initiaux. En
conséquence, la collecte de donnés auprès des autres acteurs de la comptabilité analytique est
effectuée. L’enquête est le moyen le plus adéquat pour le faire.
11
« Comptabilité de gestion, couts contrôle » Claude Simon et Alain Burlau, 3éme édition, paru en Novembre
2003/ édition Vuibert
14
3.2- L’enquête
Section3- Outil
1- Diagnostic SWOT
1.1- Justification
Le diagnostic SWOT est facile à manier. Son élaboration comme son utilisation est
très simple. Comme outil d’évaluation, il peut être adopté à tout domaine stratégique. Le
dosage des forces et faiblesses ainsi que de l’opportunité et menace aide dans la prise de
décision rationnelle et l’élaboration d’une politique stratégique. L’inconvénient c’est qu’il est
difficile de distinguer les FFOM12 qui sont en rapport avec le thème traité. Il y a donc de
risque qu’on sort du périmètre d’étude établie initialement.
2- Tableau de bord
2-1 Justification de choix
Appelé également « cadre logique », ce second élément est un outil d’analyse, il sera
utilisé dans la conception de la comptabilité analytique. Le cadre logique est un outil utilisé
dans la planification, la gestion, le suivi et l’évaluation d’un programme. Il aide à organiser
les informations de telle sorte que les différents points de vue puissent être rapprochés. De
plus, il donne une vision sur l’ensemble de l’environnement du programme et décrive d’une
façon opérationnelle et matricielle les éléments les plus essentiels dans la conception du
programme. Il est donc approprié à la réalisation de ce travail de mémoire.
12
Forces faiblesses, opportunités et menaces
16
le choix des hypothèses à émettre. Ces hypothèses dépendent des facteurs internes ou externes
qui peuvent intervenir lors de la réalisation du travail alors que ces facteurs sont susceptibles
d’être changés.
Conclusion partielle
Cette première partie a été consacrée à la présentation globale de la zone d’étude sur laquelle
ce travail a été réalisé. Elle a apporté aussi autant des explications sur le choix de moyens
utilisés que des éclaircissements sur les méthodes adoptées. Les résultats obtenus de ce
chapitre seront énoncés dans le chapitre suivant.
17
Chapitre II - RESULTATS
18
En fait, le chapitre RESULTAT est destiné pour exposer les résultats obtenus de
matériels et méthodes utilisés dans le chapitre I. Il apporte seulement les résultats mais ne fait
pas encore l’objet d’une analyse. De cette façon, les résultats obtenus sont décomposés en
deux rubriques, ceux qui sont délivrés des études faites sur terrain ou plus clairement les
résultats de la visite chez Aquarelle Madagascar, dans la sous section acquisition pratique. Ils
sont concentrés sur la comptabilité analytique trouvée dans l’entreprise. Un peu plus
compliquée que les autres car Aquarelle Madagascar exerce une activité commune avec
Aquarelle Internationale, son siège. Ensuite, les résultats obtenus de la recherche personnelle
basée sur la lecture et synthèse des ouvrages et autres documents concernant la comptabilité
de gestion. Ceux-ci seront exposés dans le deuxième sous chapitre les acquisitions théoriques.
Chaque société adopte une technique de tenu de comptabilité analytique propre à elle-même
vue que l’utilisation de celle –ci est seulement interne. L’étude effectuée a permis
l’acquisition de savoir théorique sur les diverses modes de tenue de comptabilité analytique.
Quatre méthodes seront démontrées dans ce chapitre et feront l’objet d’une synthèse suivant
le diagnostic SWOT13.
Aquarelle Madagascar est une entité franche œuvrant dans le secteur textile. Elle fait
partie du groupe Aquarelle connu sous le nom « Aquarelle Internationale ». Elle exerce des
activités de sous-traitance de cette dernière. La technique de suivi de ses coûts se résume
seulement sur la tenue de gestion de stocks et le rapport des mains d’œuvres utilisés dans les
ateliers. Par contre, une direction de comptabilité analytique est instaurée, par le siège, dans
Aquarelle Madagascar. Cette direction est composée d’un comptable analytique et d’un
auditeur interne qui agissent pour le nom et pour le compte de l’Aquarelle internationale. Elle
assure le suivi journalier des activités effectuées dans Aquarelle Madagascar, surtout dans
l’utilisation des matières premières. Il est utile de préciser que celle-ci sont à la charge du
siège. La CAE du groupe est tenue suivant la méthode ABC ou Activity Based Costing dû à la
diversité de son activité.
13
19
2- Cycle de production
Achat de Imprimerie
Bon de Cahier de
matières et/ou Rapport de
réception Stocka transfert stockag
premières broderie production
Cahier de ge e
transfert
Expédition
Atelier Rapport Cahier de de Produits
Stockag
finition d’activité
e
transfert Finis
Matières premières: commandées auprès de trois(02) fournisseurs. D’une part, les matières
synthétiques importées de la CHINE. Et d’autre part les tissus en coton en provenance des iles
20
mauriciens notamment auprès de CFL14 .Pour les broderies ou imprimerie des tissus, la
société fait appel au service de COTONA ou COTONLINE Antsirabe selon l’exigence du
client.
Atelier cutting : qui se charge de la coupe des tissus selon le modèle exigé par le client.
L’utilisation d’un cahier cutting report s’intervient pour savoir les activités effectuées. Et
permet ainsi de vérifier la cohérence entre le cahier de charge et l’exécution. Des rejets
apparaissent dans cet atelier ;
Encours : des produits semi finis venant de l’atelier sewing passent tout d’abord dans un
magasin de stockage dans le but d’effectuer un inventaire. Celui-ci est fait pour connaitre les
nombres de chemises produits.
Atelier finition : Comme celui de l’atelier précédent, la finition se subdivise en trois chaines :
tout d’abord, le Q.C ou quality control pour voir la conformité des produits finis avec le
modèle établi, après la chaine repassage, la mise en pli des chemises et enfin le
conditionnement ou mise en emballages. Ceci se fait en pack de 50chemises ou de 100
chemises selon l’exigence du client.
Expédition : les produits manufacturés dans AQUA MADA sont destinés à l’exportation. La
société bénéficie de la franchise douanière produits finis sont expédiés vers les pays clients tel
que les Etats Unies, l’Europe et évidemment vers le siège aux iles mauriciens.
Impression et broderie : cet élément intervient selon les commandes de clients ; dans ce cas,
Aquarelle Madagascar fait appel à la sous traitant, COTOLINE Antsirabe, Le Brodeur, Ken,
pou les broderies et à Express Color pour l’imprimerie. Elle choisie la société qui offre le prix
le plus convenable.
14
Consolidated Fabrics Ltd, basé à maurice, partenaire stratégique de la zone des conféctionneurs de l’océan
indien/ fournisseur des matières Synthétique.
15
Ou cout moyen unitaire pondéré ; méthode de calcul de cout unitaire fiche de stock
21
3- Documents
Pour les suivis de ces activités, Aquarelle Madagascar ne tient que des «cahiers de
réception», « cahiers de transfert », « des classeurs contenant les différentes pièces
justificatives telles que bons de sortie, bon de livraison, facture …». Par contre, à l’intention
de l’Aquarelle Internationale, elle établie des différentes fiches de calculs de couts ; de l’achat
de matière première jusqu’à l’expédition des produits finis. Les visites répétitives effectuées
dans l’Aquarelle Madagascar ont permis la consultation de ces différents documents. Ils se
subdivisent en deux types, ceux de l’usage interne et ceux destinés pour la CAE du groupe.
Dans ces documents figurent les données qui vont être traitées dans le chapitre III, c’est
l’intérêt de la présentation des exemplaires suivants:
Aquarelle vise une production de 5000 Chemises/jour. Les produits sont conçus à la
taille M, L, XL, et XXL16. En moyenne, une chemise dépense 1.50m de tissu, ce qui traduit à
une besoin journalier en matière de 1.50*500 = 7 500 m. La fréquence de réception des
matières varient selon les commandes.
16
Medium, Large, Extra Large
17
Référence de Prix procuré par le responsable de la comptabilité
18
Évaluer en USD pour faciliter le rapprochement entre l’enregistrement des deux entreprises
23
Le coût de l’approvisionnement est constitué des prix d’achat de matière et les frais de
transport, le cout est évalué en USD pour faciliter un éventuel rapprochement des
enregistrements effectués par les deux parties. Donc, le cout unitaire de l’approvisionnement
s’obtient par la formule : Prix d’Achat Matière première/ Quantité des matières achetées
Deux types de fiches de stock sont tenus dans la société, l’un pour l’usage interne,
l’autre destiné à l’aquarelle internationale. Pièce justificative : bon de réception, bon de sortie,
cahier de transfert
a - Usage interne
Le magasinier
Source : Magasin de stock Aquarelle Madagascar
Ce deuxième type se concentre sur les couts. Mais, il se base sur le fiche de stock
établie précédemment, c'est-à-dire celle de l’Aquarelle Madagascar. Les couts sont évalués
selon le système CMUP
FICHE DE STOCK
DATE :
TISSU :
ENTREE SORTIE
Libellés Métrag PU Montant Libellés Métrage PU Montant
e (m) (m)
Stock initial m m * PU Sortie m CMUP m * PU
(SI) (1) (3)
Entrée m PU(cou m * PU Stock final m CMUP m * PU
(E) ts (2) (4)
d’appro)
TOTAL SI+E CMUP (1)+(2) TOTAL S+SF CMUP
Le comptable
Source : comptabilité analytique groupe Aquarelle
Stock initial : les stocks existants, ils sont évalués au CMUP de l’activité précédente
Total1 :
Les chemises produits par Aquarelle Madagascar sont taxés à 1.90USD/ pièces pour
les femmes et 2.2USD/ pièces pour les hommes par le groupe Aquarelle quelque soit les
circonstances. Ce chiffre est donc le prix d’un produit pour l’Aquarelle Madagascar et charge
directe de main d’œuvre pour l’Aquarelle Internationale. Pour Aquarelle Madagascar, la prise
de décision rationnelle est donc nécessaire dans ce cas. C’est à son manager le rôle de
rechercher une stratégie de minimisation des couts pour maximiser sa part de profit. La
technique se concentre généralement sur la dynamisation et motivations des ouvriers en les
offrant une prime suivant le volume de production par heures. Le manager ne dispose pas un
outil d’aide dans sa prise de décision, il se base seulement sur les rapports des activités
antérieures. C’est après l’analyse qu’intervient la prise de décision d’accepter ou de refuser
une commande.
19
Heure Main d’œuvre directe : regroupant les heures normales et les heures supplémentaire
20
Evaluée au CMUP de stockage
21
Main d’œuvre : 1,90USD pour les femmes et 2.2 USD pour les hommes
26
Cette matrice démontre les atouts et les défaillances internes à l’entité ainsi que
ses apports positifs sur son environnement externes et les menaces provoquées par celui-ci
POSITIFS NEGATIFS
FORCES FAIBLESSES
- Procédure simplifiée - Couts non maitrisés
- Inexistence de coûts
- Dépendance avec
INTERNES engendrés par la l’activité de l’
Aquarelle
comptabilité analytique
internationale
- Marché internationale
- Difficulté au niveau
de prise de décision
OPPORTUNITES MENACE
- Contribution à la création - Concurrent
d’emploi - Disparition de marché
EXTERNES - Favorise l’image de internationale due au
l’industrie Malagasy sur le retrait de Madagascar
plan international de l’AGOA
Source : personnel
La mise en place d’une comptabilité analytique permet une meilleure connaissance des
couts et est ainsi un outil pertinent et permanent dans la démarche de recherche de la
performance, de prise de décisions donc d’optimisation du profit.
27
La CAE est un mode de traitement de données comptable afin de dégager les coûts
supportés par les différentes branches d’activités, d’analyser le résultat et de fixer le prix.
Pour pouvoir calculer les couts, il est préférable d’effectuer une analyse des charges
1- Les charges
1.1- charge non incorporables et charges supplétives
A la fin de chaque exercice, si les résultats dégagés par les deux systèmes comptables
présentent une différence, dans ce cas il est nécessaire d’effectuer un rapprochement ou
« imputation rationnelle »22.
Source : personnel
22
Charge comptabilité analytique+charge non imputée-charge fixe sur-imputée= Charge de la comptabilité
générale
28
- une charge est directe quand elle peut être affectée sans ambigüité dans un coût
de produits ou activités ;
- une charge est indirecte quand elle fait l’objet d’une ventilation sur différents
centres d’activités suivant une clé de répartition.
Une charge n’est pas directe ou indirecte dans l’absolu, son caractère dépend des moyens de
suivi mis en œuvre.
- une charge est classée d’une charge fixe lorsqu’elle reste constante quelque soit
le volume de l’activité
- mais, elle est variable quand elle est fonction de l’activité de la société
2- Les coûts
Le calcul des coûts ne peut se faire qu’après définition de l’objectif. En effet, A.
Cibert, « il y a plusieurs façons de calculer un coût, il y a plusieurs coûts pour un même
fait »23. Il faut choisir les méthodes d’analyses les plus adaptées aux objectifs. Deux objectifs
Le calcul de couts peut se baser sur plusieurs objectifs, tout d’abord définir les couts
comme « un moyen de contrôle ». Ensuite, comme « instrument de préparation de décision »
et enfin, comme « un moyen d’allocation de ressources »
Un moyen de contrôle
23
A.Cibert dans comptabilité analytique,Dunod 1976
29
On parle ici des coûts hiérarchiques c'est-à-dire que les couts sont interdépendants
entre- eux. L’enchainement des calculs se présente comme suit :
Ici, on parle des coûts standards. Le principe c’est de déterminer une norme de coût
pour une activité donnée, à partir d’éléments du passé, permettant en outre une prévision. Cela
permet ensuite de mettre en avant des écarts avec ce qui avait été réalisé précédemment. La
démarche se présente comme suit :
Quant à cette troisième typologie, il y a ce qu’on entend par « les couts complets »
c'est-à-dire les couts qui prennent en compte toutes les charges et « les coûts partiels » les
coûts qui ne prennent en compte que certaines charges. Ainsi se schématise le concept :
Coûts variables :
directes
directes
Coûts complets
Conclusion partielle
Chapitre III-
DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
33
Ce dernier chapitre se concentrera sur l’analyse des résultats obtenus des chapitres
précédents. Il va se baser sur la réponse au problématique posé au départ ; « comment
concevoir une comptabilité analytique rendant rationnelle la prise de décision dans une
entreprise industrielle ?» En premier lieu, il y aura une analyse sur la méthode de tenu de
comptabilité au sein du groupe Aquarelle ; suivant une analyse des couts au niveau de
l’Aquarelle Madagascar afin de pouvoir en concevoir une comptabilité analytique propre à
elle-même. En deuxième lieu, effectuer une synthèse et comparaison entre les différentes
méthodes de tenu de comptabilité énoncées dans la section connaissances théoriques du
précédent chapitre. Après chacune de ces deux analyses interviens l’étude de l’impact de
maitrise ou non des coûts sur la prise de décision contribuant au développement de la
politique stratégique de l’entreprise au niveau de la production. Et enfin, apporter des
recommandations sur l’étude des couts et de charges de la société visitée et offrir un tableau
de bord pour mettre en place une comptabilité analytique propre à elle-même.
Section 1 - Discussions
1- Analyse des résultats de l’enquête
L’analyse va se diriger sur l’étude des coûts supportés par Aquarelle Madagascar afin
de concevoir une comptabilité analytique propre à elle-même en passant par l’étude de tenue
de comptabilité du groupe Aquarelle.
Dans le chapitre précédent, il est mentionné que le groupe Aquarelle pratique une
CAE suivant le principe de ABC ou Activity Based Costing. Ce choix s’explique évidemment
par la diversité de ses activités. L’étude effectuée se limite sur Aquarelle Madagascar. Après
analyse des données, il est constaté que aquarelle Madagascar est un centre d’activité de
groupe aquarelle internationale. Son inducteur de coûts ou sa nature d’unité d’œuvre est le
nombre d’unité produite. Le prix de son unité d’œuvre est fixé à 1.90 USD et à 2.20 USD.
Le cout de son activité dans la comptabilité analytique de Aquarelle Internationale est évalué
à nombre d’unité produite * 1.90/2.20.
Ce cout de centre d’analyse entre ensuite dans le calcul de cout de production totale du
produit fini.
34
La deuxième rubrique de charges et celles qu’elle classe en charges locales. Elles sont
composées les coûts d’énergies consommées dans les ateliers, des entretiens des matériels,
des amortissements des immobilisations corporelles, les primes d’assurances, les charges de
communications: téléphones et internet, les impôts et les taxes et des coûts de sous-traitance
en cas de nécessité de broderie ou d’imprimerie sur les matières premières.
La troisième, le cout de transport des produits finis et les frais de son expédition.
A première vue, on constate que les charges sont classées par nature, c’est une
situation normale car elles sont tirées de la comptabilité générale de l’Aquarelle Madagascar.
Le prix comme étant fixé par le siège, et reste constant quelque soit les charges
supportées, la maximisation de profit va se jouer, sur la minimisation de coûts de production.
Par ailleurs, la matrice SWOT dans le précédent chapitre démontre que les dirigeants de
l’Aquarelle rencontrent une difficulté au niveau de la maitrise de coûts. La comptabilité
analytique est un des outils performants dans le contrôle de coûts. C’est pour cela que la
conception de comptabilité analytique pour la société s’avère nécessaire.
24
Main d’œuvre directe
25
Evaluées en USD pour éviter les variations des charges
35
L’objectif est de concevoir une CAE d’un usage interne. En considérant comme le prix
de produits le prix d’unité d’œuvre fixé par le siège, il n’est plus intéressant de choisir le
système des couts-complet, qui influence la fixation de prix. Par contre, la CAE basée sur les
coûts variables assure la gestion à court terme d’un portefeuille de produit, la prise de
décision de recourir à la sous-traitance et le choix d’accepter ou de refuser une commande à
un prix faible. Le but principal de cette conception est la maitrise de couts afin de pouvoir les
minimiser tout en maximisant les profits. La CAE basée sur les couts variables est la plus
adaptée dans le cas d’espèce.
b.2- Démarche
La détermination des charges est l’un des éléments primordiaux dans l’établissement
d’une comptabilité analytique et aussi la planification des étapes à suivre pour le calcul de
résultat. Ces étapes seront approfondies dans les deux sous-sections suivantes.
L’entreprise fabrique deux types de produit, chemise pour homme et chemise pour
femme, la production sera évaluée selon le nombre d’articles fabriqués. Quelques unes des
charges procurées par la comptabilité générale sont constantes par rapport au cout de
production, ou au moins ne varieront que par pallier de production. Ces charges seront
classées en charges fixes. Pour Aquarelle Madagascar, les charges fixes sont composées de :
prime d’assurance, télécommunication, amortissement des immobilisations et les impôts et
taxes. De l’autre coté, il y des charges qui varient selon le volume de productions de
l’entreprise ; elles seront classées en charge variables. Pour l’entité étudiée les charges
variables sont : les charges de personnels de production, coûts des sous-traitances, coûts de
transports, et enfin les frais d’entretien et de réparation.
36
- comme l’entreprise débute dans la mise en place d’une CAE. Il faut tout
d’abord définir le montant des charges fixes, en les additionnant entre elles. Les charges fixes
définies resteront constantes pour toutes les activités à venir (CF)
MSCV = CA – CV
Cette marge doit couvrir les charges fixes supportées par l’entreprise afin que cette
dernière peu dégager un bénéfice. Les deux types de produits manufacturés dans l’entreprise
contribuent à l’absorption des charges fixes. Si le produit présente une MSCV négative, sa
production doit être refusée ou accompagnée d’une politique stratégique adéquate.
R = ( MSCV1+MSCV2 )- CF
Le résultat est le supplément des MSCV sur les CF. Les MSCV doit couvrir les CF.
C’est qui veut dire que pour l’obtention d’un résultat positif, il faut que la somme des MSCV
soit supérieure aux charges fixes ;
La rentabilité de chacun des produits peut être identifiée à l’aide du taux de la MSCV
Taux de la MSCV =
37
ELEMENTS INTERPRETATION
Buts
- Elaborer une politique de production
performante.
- Minimiser les coûts de production
Objectifs Spécifique
- Prendre une décision rationnelle
Résultats
- Maitrise de coûts
- Prise de décision à temps
- Etablissement d’une CAE par étude des
coûts variables
Activités
- Définir les coûts constants MSCV = CA - CV
- Définir les coûts variables
correspondants à chaque produit MSCV › CF →R= positif : production
- Calculer les marges sur coûts variables rentable
- Comparer les MSCV avec les CF
MSCV ‹ CF→ R= Négatif : production à
risque
Documents
- Tableau d’exploitation par variabilité
- Compte de résultats financiers
comptabilité générale
38
Quatre façons de calcul de coûts sont énoncées dans le chapitre résultat obtenues.
Cette sous-section fera l’objet d’analyse de ces concepts ainsi que leurs apports dans la prise
de décisions dans une société industrielle.
Il est à rappeler que les couts complets incorporent toutes les catégories de charges
mais elles nécessitent des analyses en termes de charge directe et charge indirecte. Les
charges directes sont affectées directement au produit concerné tandis que les charges
indirectes sont réparties entre les différents centres d’analyses.
Coûts de
Charges directes Affectation des charges directes production et
coûts de
Aux couts de produit revient de
produits
Les centres d’analyses regroupent les éléments de charges indirectes homogènes dans
le but de les imputer dans un produit. Certaines charges sont difficiles à ventiler sur les
centres d’analyse. D’un coté, il y a des charges imputées directement au produit selon les
nombres d’unité d’œuvre, ces charges sont classées dans les centres principaux. De l’autre
39
coté, il y a des charges difficiles à ventiler sur les produits alors elles seront réparties dans les
autres centre d’analyses ; ces charges sont mentionnées dans les centres auxiliaires. La
répartition des charges indirectes se font alors en deux étapes ; tout d’abord la répartition
primaire c’est la répartition des charges dans toutes les centres d’analyse. Ensuite, la
répartition secondaire, la répartition des charges des centres auxiliaires aux centres
principaux.
A chaque centre d’activité corresponde une unité d’œuvre. Sa nature doit avoir un lien
sur le volume de production du centre. Une nature d’unité d’œuvre est une unité physique
permettant de quantifier l’activité du centre. Le cout d’unité d’œuvre sera ensuite calculé à
chaque produit selon une quote-part de charge indirecte au prorata du nombre d’unités
d’œuvre obtenu.
- Entretien 0 13 (260) 65 78 78 26
Les centres administration et entretien sont des centres auxiliaires alors elles seront
réparties sur les autres centres principaux. Ainsi, après la répartition, les charges de ces deux
centres seront annulées; les couts d’Unité d’œuvre s’obtiennent par le rapport entre le TARS
et les Nombre d’UO déterminés en fonction de la nature d’UO.
Les couts de chaque centre seront ensuite affectés aux différents étapes de calcul des couts
rubrique charge indirecte, dès le cout d’approvisionnement jusqu’à la détermination du
résultat analytique.
Cette méthode consiste à imputer à chaque produit ou activité les charges variables
correspondantes. Cela permet la connaissance de contribution du produit ou activité à la
couverture des charges fixes.
La MSCV s’obtient par la soustraction du chiffre d’affaires de vente avec le montant total des
charges variables. Cette marge doit couvrir les charges fixes ce qui équivaut à dire qu’elle doit
être supérieure par rapport aux charges fixes.
b- Le résultat
En couts variables, la différence des MSCV avec les Charges fixes procure le résultat.
Donc, pour obtenir de résultat positif il faut que les MSCV soient supérieure aux coûts fixes.
En cas de production de plusieurs produits, les produits ou activités procurant des MSCV
négatives doivent être abandonnés et ceux qui disposent des MSCV positives devront être
améliorés. Le taux de la MSCV qui est égal à MSCV/ CA est aussi une indicateur de
rentabilité de produit.
41
La CAE ne se limite pas à constater et à analyser les résultats. Elle élabore des
prévisions de coûts préétablis. Ces prévisions sont nécessaires car elles permettent une plus
grande rapidité de certain traitement comptable comme l’élaboration de devise ou la tenue de
stock.
Les coûts standards appelés également coûts prévisionnels sont des couts calculés pour
chiffrer les mouvements en quantité et en valeur à partir des charges estimées en avance. Ils
sont établis à partir des études techniques pour déterminer le temps nécessaire, les quantités
des matières consommées et les charges à engager pour fabriquer un produit.
b- Coûts réels
Les coûts réels correspondent aux coûts que supportent réellement un produit lors de
sa fabrication c'est-à-dire les couts de sa réalisation.
L’écart est la différence entre les couts réels et les couts standards. Il existe deux types
d’écarts qui font un objet d’analyses :
- Les écarts sur les coûts élémentaires c'est-à-dire sur les matières et les mains d’œuvres
directes ;
- Et les écarts sur les charges indirectes.
Les écarts sont toujours calculer au niveau de la production réelle. Pour l’utiliser
comme instrument de prise de décision, l’étude va se focaliser sur l’analyse des frais de
centre. Avant de leurs imputations sur les coûts, ces frais sont répartis entre les différents
centres d’activité. Les charges peuvent être aussi décomposées en fixes et variables. L’écart
global sur les charges indirectes peut se décomposé en trois sous écarts :
- Ecart sur budget = couts réels – budget pour l’activité réelle ; mesure les frais réels et
ce qu’ils auraient dû être
- Ecart sur activité = budget pour activités réelles – coûts standards de la production
standard pour l’activité réelle ; il mesure les frais fixes sur-absorber ou sous absorbés
42
- Ecart sur rendement = coûts standard de la production standard pour l’activité réelle –
coûts standard de la production réelle ; écart sur la productivité ; ici le nombre de
produits manufacturés devient un indicateur pertinent de l’activité c'est-à-dire que le
nombre de produits manufacturés par heures puisse être comparé de manière
significative à une norme préétablie.
a- Inducteurs de coûts
b- Couts de l’activité
Pour mieux cerner l’étude, chaque méthode étudiée précédemment va être analysé
dans une matrice SWOT pour pouvoir l’évaluer. L’étude se limitera sur le concept interne
c'est-à-dire les forces et les faiblesses et s’orientera sur la recherche d’un moyen de prise de
décision rationnelle.
Les forces ainsi que les faiblesses figurants dans ce tableau apportent des
conséquences sur la prise de décision dans une entreprise industrielle.
Primo, les coûts complets, à première vu, cette méthode présente un important nombre
de faiblesses, par rapport à ses forces. Par contre, elle contribue à la prise de décision
concernent un élément capital de la gestion de production ; c’est à dire la fixation de prix.
C’est parce que les couts complets procurent des informations liées aux charges supportées
par un produit de sa réalisation jusqu’à sa distribution.de plus, cette méthode procure à temps
des informations sur les situations de stock. Grace aux couts complets donc on peut agir à
temps sur l’achat de matières premières, par exemple, ou sur l’écoulement de produits finis à
temps. Cette méthode évite les surstocks de produit fini ainsi que les ruptures de stock des
matières premières.
Secundo, les couts variables ; déjà mentionnées dans ses forces elle permette la gestion
d’un portefeuille de chaque produit dans l’entreprise. Les couts variables procurent de
renseignement sur les marges bénéficiaires que dégagent ces produits. Grace à cela on peut
décider la poursuite de production d’un produit rentable ou bien l’abandon d’un produit
déficitaire.
Tertio, les couts standards qui permettent la connaissance des écarts sur les prévisions
c'est-à-dire ceux qui doivent être et les réalisations ceux qui ce sont produits réellement.
Après constatation de ces écarts, la détection de la défaillance sera faite, d’où on peut
facilement prendre la décision d’agir pour la remédier.
Enfin, la méthode ABC ; cette méthode est destinée aux entreprises qui adoptent une
structure plus complexe notamment des entreprises plus avancées technologiquement.
L’objectif de cette méthode est le calcul de couts de revient pertinent. Pour cela, elle nécessite
une mise en place d’une gestion opérationnelle rigoureuse et précise, ainsi qu’une
optimisation des ressources mis en œuvre. Elle donne lieu à la connaissance des coûts de
chaque activité qui à conduit à la conception d’un produit. De cette façon, elle rend compte
des réalités économiques des couts dans les entreprises de production. Ce fait donne lieu à une
bonne prise de décisions.
45
Trois hypothèses sont émises en début du devoir, la première était « la CAE dégage
des informations plus précises et plus détaillées par rapport au résultat procuré par la
comptabilité générale ». Les quatre méthodes étudiées précédemment confirment cette
hypothèse, surtout les méthodes de couts complets et ABC. Ces deux méthodes donnent les
détails de calculs de couts supportés par le produit de son élaboration jusqu’ à sa vente. La
seule différence c’est que les couts complets se centralisent sur les couts des charges et le
ABC sur les couts des activités.
Section 2 - Recommandations
1- Aquarelle Madagascar
2- Entreprise Industrielle
Pour les autres entreprises, surtout les entreprises industrielles, il est conseillé de
concevoir une CAE pour pouvoir maitriser les couts et les charges intervenants dans leur
processus de production. Grâce à cette maitrise, les prises de décisions deviendront faciles et
certaines. La démarche à suivre c’est tout d’abord définir l’objectif que l’on veut atteindre.
Puis, lister les méthodes conformes à cet objectif. Ensuite, trouver l’élément clé de chaque
méthode, comprendre le concept et concevoir la CAE y afférente. Une utilisation d’une
méthode adaptée et adéquate avec l’objectif visé est le seul moyen de rendre la CAE
performante.
ETAPE ACTIONS
Conclusion partielle
26
Quantité d’unité d’œuvre, couts d’unité d’œuvre
48
CONCLUSION GENERALE
chapitre, les limites d’étude et leurs intérêts ont été affirmés avec l’outil de diagnostics et
l’outil de réalisation du programme de conception.
Enfin, le dernier chapitre du devoir, il est centré sur l’analyse proprement dite des
résultats obtenus des chapitres précédents. Ce chapitre « discussions et recommandation » est
le chapitre le plus important du devoir. Il a été scindé en deux section, la première la
discussion et la deuxième la recommandation. La première section est consacrée à la
discussion, dans le sens pratique du terme, elle consistait à analyser et donner les points de vu
sur les résultats obtenus. Elle a commencé par les analyses des acquisitions pratiques. Des
commentaires sur la comptabilité de gestion du groupe Aquarelle ont été émis. Mais, l’analyse
est surtout faite sur les activités assurées par Aquarelle Madagascar. Ensuite, il y avait eu un
établissement de tableau de bord de conception de CAE pour Aquarelle Madagascar. La
méthodologie retenue a été celle qui est la plus adaptée à la société, celle qui procure le plus
50
d’informations sur les couts et enfin celle qui permette la prise de décision rationnelle de
production. Le dressage de ce tableau de bord a été précédé des études de coûts et des charges
supportés par l’Aquarelle Madagascar. Par la suite, une analyse sur les acquisitions théoriques
a été faite. Elle consistait tout d’abord à énoncer les typologies de méthode de comptabilité de
gestion. L’étude a été axée sur quatre(4) méthodes, il y avait eu des analyses sur la
méthodologie de chacune de ces méthodes. Ensuite, des examens sur leur contribution à la
prise de décisions pour une entreprise industrielle. Ces quatre méthodes ont été, aussi, révisée
avec le diagnostic SWOT, mais l’étude n’a pas sortie du périmètre définie en début, c'est-à-
dire leur influence sur la prise de décision. Ainsi, un rapprochement des résultats obtenus avec
les hypothèses émises initialement a eu lieu. Trois (03) hypothèses ont été émises, deux
confirmées et une infirmée. En résumé, le résultat obtenu de cette confrontation stipule que la
comptabilité analytique contribue à la prise d’une bonne décision, elle donne des informations
plus précises et plus détaillée sur la formation des résultats mais aussi elle influe le choix
d’une politique de production dans une entreprise. Par contre, elle n’est pas un facteur clé de
décisions ; par exemple agir sur les couts, sur le temps de fabrication sur les activités
dépendant de l’extérieur nécessitent une autre étude sur l’environnement susceptible de
changer. La dernière section du devoir était destinée aux recommandations. Les
recommandations sont données aux responsables de la société Aquarelle notamment la mise
en place d’une comptabilité analytique aidant à la prise de décision rationnelle dans la société.
Et aussi aux adeptes et à ceux qui veulent pratiquer la CAE dans son système comptable. Ces
dernières sont procurées à travers des apports personnels sur l’amélioration de la méthode de
tenue de CAE et des aides pour le choix de méthodes avec sa conception.
L’étude ainsi faite aidera les entreprises industrielles à améliorer leur système
comptable. Elle incite les entrepreneurs à concevoir une comptabilité analytique
d’exploitation adéquate à leur activité. De plus, elle aide aussi les pratiquants de trouver la
manière de l’utiliser à son profit surtout au niveau de la prise de décision de production. Ce
fut la réponse au problématique posé à l’introduction ; « comment concevoir une comptabilité
analytique rendant rationnelle la prise de décision dans une entreprise industrielle ? »
différentes méthodes possibles, le critère de choix de ces méthodes et même une esquisse de
plan d’élaboration. Mais ce qui n’est pas connu c’est le cout de cette implantation et sa
conséquence sur le résultat global de la société…
52
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages et Documents
- « Comptabilité Analytique »; écoles des mines Paris, F.Engel et F.Kletz ; Mars 2005
presses@ensmp.fr
- « Comptabilité, coûts contrôles » Claude Simon et Alain Burlau, 3ème édition / édition
la découverte, Février 2006
- Comptabilité analytique et gestion P.Lauzel et H.Bouquin, édition Sirey 1985
- Les calculs des couts dans les organisations ; P.Mavellec , édition La découverte
collection Reperes 1995
- « Comptabilité de gestion » H. Bouquin, édition Sirey, 2ème édition 1995
- « Rapport de l’enquête sur les entreprises à Madagascar » Année 2005, Direction des
Statistique économique, Avril 2006
- Madagascar zones franches. Loi n°89-027 modifiée et complétée par la loi n°91-020
Webographie
-….www.lacompta.org/cours/cours -de-comptabilité-analytique
54
Remerciements………………………………………………………………………………………...II
Resumé……………………………………………………………………………………………………………………………III
Glossaires…………………………………………………………………………………………………………………………IV
Liste des
abréviations………………………………………………………………………………………………………………………V
Section 1 - Discussions................................................................................................................ 32
55
Direction générale
Responsable
CAE
Tana factory
Manager factory
Responsable Responsable Ress
Adm et Fin Hum
Ouvrier Ouvrier
57
QUESTIONNAIRE
NOM de l’entreprise :
Adresse de l’entreprise :
Contact de l’entreprise :
Coûts variable
Coûts standards
OUI NON
Pourquoi ?
58
9- La comptabilité analytique permet – t- elle de connaitre les couts par centre d’analyses
avec une approximation correcte ?
OUI NON
Comment ?
OUI NON
SI OUI, Lesquelles ?