Vous êtes sur la page 1sur 8

EXPRESSION ECRITE

NO3

Imaginez qu’un objet puisse parler, que raconterait – il ? Plusieurs objets insolites peuvent avoir
de nombreuses aventures à raconter : le stylo du professeur, le canapé, la vitrine d’un magasin,
une robe, un ordinateur…..
A vous de choisir un objet qui vous inspire des aventures intéressantes…

EXPRESSION ECRITE
NO4

Voici le début d’un récit, vous imaginerez la suite en une vingtaine de lignes. Votre suite devra
respecter l’identité des personnages, l’époque et les lieux. Votre texte sera rédigé aux mêmes
temps que le texte de départ ( l’imparfait et le passé simple). Vous serez attentifs à l’orthographe
et à la construction des phrases.

Nous étions à l'étude, quand le proviseur entra, suivi d'un nouveau habillé en bourgeois et d'un garçon
de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva, comme
surpris dans son travail. Le proviseur nous fit signe de nous rasseoir; puis, se tournant vers le maître
d’études :
– Monsieur Roger, lui dit-il à demi- voix, voici un élève que je vous recommande, il entre en
cinquième. Si son travail et sa conduite sont méritoires, il passera dans les grands, où l'appelle son
âge. Resté dans l'angle, derrière la porte, si bien qu'on l'apercevait à peine, le nouveau était un gars
de la campagne, d'une quinzaine d'années environ, et plus haut de taille qu'aucun de nous tous. Il
avait les cheveux coupés droit sur le front, comme un chantre de village, l'air raisonnable et fort
embarrassé. Quoiqu'il ne fût pas large des épaules, son habit - veste de drap vert à boutons noirs
devait le gêner aux entournures et laissait voir, par la fente des parements, des poignets rouges
habitués à être nus. Ses jambes, en bas bleus, sortaient d'un pantalon jaunâtre très tiré par les
bretelles. Il était chaussé de souliers forts, mal cirés, garnis de clous. On commença la récitation
des leçons. Il les écouta de toutes ses oreilles, attentif comme au sermon, n'osant même croiser les
cuisses, ni s'appuyer sur le coude, et, à deux heures, quand la cloche sonna….(…)

G Flaubert Madame Bovary


Vocabulaire
Chantre : personne qui chante dans les églises
Parements : revers des manches

1
EXPRESSION ECRITE
NO5

Sur le modèle de ce portrait, imaginez votre propre autoportrait. Vous donnerez comme
l’auteur de ce texte un ton humoristique au portrait. Votre autoportrait devra contrairement à
ce texte vous mettre particulièrement en valeur. Réutilisez la structure de ce texte en reprenant
tous les éléments écrits en gras. ( 25 lignes environ)

La première fois que je me vis dans un miroir, je ris : je ne croyais pas que c’était moi. A présent,
quand je regarde mon reflet, je ris : je sais que c’est moi. Et tant de hideur a quelque chose de drôle.
Mon surnom arriva très vite. Je devais avoir six ans quand un gosse me cria , dans la cour :
« Quasimodo ! Quasimodo ! »
Pourtant, aucun d’entre eux n’avait jamais entendu parler de Victor Hugo. Mais le nom de Quasimodo
était si bien trouvé qu’il suffisait de l’entendre pour comprendre.
On ne m’appela plus autrement.
Personne ne devait être autorisé à parler de la beauté, à l’exception des horreurs. Je suis l’être le
plus laid que j’aie rencontré : je considère donc que j’ai ce droit. C’est un tel privilège que je ne
regrette pas mon sort.
Et puis, il y a une volupté à être hideux. Par exemple, nul n’a autant de plaisir que moi à se balader
dans la rue : je scrute les visages des passants, à la recherche de cet instant sacré où j’entrerai dans leur
champ de vision – j’adore leurs réactions, j’adore la terreur de l’un, la moue de l’autre, j’adore
celui qui détourne le regard tant il est gêné, j’adore la fascination enfantine de ceux qui ne peuvent me
lâcher des yeux. Je voudrais leur crier : « Et encore, vous ne voyez que ma figure ! Si vous
pouviez contempler mon corps, c’est alors que je vous ferais de l’effet. »
Mon visage ressemble à une oreille. Il est concave avec d’absurdes boursouflures de cartilages qui
dans les meilleurs des cas, correspondent à des zones où l’on attend un nez une arcade sourcilière,
mais qui , le plus souvent ne correspondent à aucun relief facial connu. A la place des yeux, je
dispose de deux boutonnières flasques qui sont toujours en train de suppurer. Le blanc de mes globes
oculaires est injecté de sang, comme ceux des méchants dans les littératures maoïstes. Des pupilles
grisâtres y flottent , tels des poissons morts.
Ma tignasse évoque ces carpettes an acrylique qui ont l’air sales quand on vient de les laver  . je me
raserais certainement le crâne s’il n’était recouvert d’eczéma.
Pour un reste de pitié pour mon entourage, j’ai songé à porter la barbe et la moustache.
Attentat A Nothomb

2
EXPRESSION ECRITE
NO6

Lisez cette lettre. Vous êtes le fils : Thomas et vous décidez de répondre à votre père. Vous
respecterez le contexte historique de cette lettre et vous exprimerez vos sentiments. Votre lettre
comportera environ 25 lignes et vous serez attentifs à l’orthographe et à la construction des
phrases.

Thomas, mon fils,

Tu ne dois pas en douter, un jour je reviendrai, un jour nous nous retrouverons. Je pense souvent à cet
instant magique, je l’imagine, je le savoure chaque soir avant de m’endormir. Avec bonheur, avec
angoisse. Ne vais – je pas me trouver dans une sorte de trou immense, que je ne saurai comment
combler ? Tant de jours, de mois, d’années passés loin de vous pendant lesquels, vous les enfants,
aurez grandi, nous les adultes aurons vieilli. Tout ce temps que vous aurez vécu et dont je ne saurai
rien. Cela m’effraie, même si je sais que notre affection viendra à bout de ce vide.
Alors je voudrais que tu m’aides, mon Tom. Je sais que tu aimes écrire, que tu es bon en français comme on dit

( mais attention, ne néglige pas les maths !), alors prends ta plume et lorsque tu en as envie, raconte – moi,

raconte – moi tout : tes disputes avec ta sœur, tes discussions avec tes copains. Dis – moi ce que vous mangez,

comment vous supportez vos difficultés, raconte – moi votre quotidien, même s’il est morose ou triste.

Je ne te demande pas d’emboucher une trompette, mais de me jouer doucement la petite musique de vos

journées.

De mon côté, j’en ferai autant. Je vous raconterai le stalag au jour le jour, notre existence d’enfermés,
le courage des uns, la veulerie des autres.
Ainsi lorsque nous nous retrouverons, tu me tendras la main à travers ton journal. Et je te tendrai la
main avec la mienne. Tu veux bien ?
Yvon Mauffret Mon journal de guerre 1996

Vocabulaire:
Stalag : noms donnés au camp de allemands où étaient enfermés les prisonniers pendant la guerre
39/45
Veulerie : lâcheté, faiblesse

3
EXPRESSION ECRITE
NO7

Lisez ce début de nouvelle fantastique et imaginez la suite en une vingtaine de lignes. Vous respecterez les

temps employés ( imparfait et passé simple) ainsi que le point de vue du narrateur ( première personne du

singulier). Votre récit comportera une fin inexplicable.

Vous serez attentifs à l’orthographe et à la construction des phrases. 30 lignes environ.

Il y avait quelques mois que j’avais acquis cette photographie. Collée sur un panneau de contre-plaqué, elle

envahissait presque tout un mur et, bien souvent, je me demandais pourquoi je ne la remplaçais pas ; je ne lui

trouvais rien de remarquable et en général je n’appréciais guère la photo.

A la rigueur, on pouvait lui trouver quelque chose d’insolite, un impression diffuse qui me dérangeait parce que

justement, je ne voyais pas exactement pourquoi je jugeais cette image insolite. Elle représentait un grand lac,

vraiment très banal, avec en arrière plan une colline pas moins banale. La photo était en noir et blanc, le ciel

uniformément gris sale. Sur le lac, on voyait une barque, perdue au loin , minuscule.

Je mis un certain temps à me rendre l’évidence, même si elle me paraissait difficile à accepter : la barque, de

semaine en semaine, avançait. C’est ainsi qu’inexorablement, se déplaçant dans un espace – temps impossible à

définir, la barque grandissait parce qu’elle avançait sur le lac, venue de quelques lointain rivage pour se diriger

vers le bord extérieur du cliché. Autant dire vers moi.

Un jour, je pus distinguer deux personnages dans la barque. L’un ramait, l’autre assis plus en avant semblait ne

rien faire. Quelque temps plus tard, ….(...)

J Sternberg Histoires à mourir de vous  1991 DENOEL

4
EXPRESSION ECRITE
NO8

Lisez ce texte de théâtre et imaginez la suite . Vous insérerez des didascalies afin de respecter les
codes d’écriture du texte théâtral. Votre dialogue de théâtre devra comporter environ 30 lignes.
Vous devrez conserver la tonalité comique de ce passage. Vous sauterez une ligne entre chaque
réplique et vous écrirez le nom des personnages en vert.

THÉRÈSE - C’est ma cousine Josette.

MORTEZ (sévère) - On n'avait dit pas de visites, Thérèse...

THÉRÈSE - Mais c’est Noël... Pierre...


Mortez va ouvrir la porte.

MORTEZ - Ah, c’est Monsieur Preskovich, Thérèse, bonsoir, Monsieur Preskovich.

PRESKOVITCH - Bonsoir, Monsieur Mortez.

MORTEZ - Vous allez bien ?

PRESKOVITCH - Bonsoir Madame Thérèse.

THÉRÈSE - Vous allez bien Rhadam?

PRESKOVITCH - Ça va, ça va, je passais pour vous souhaiter la Noël, je vous ai apporté un cadeau
de mon pays.

THÉRÈSE - Oh, je suis confuse, c’est-à-dire que nous, on a rien prévu du tout, Pierre ?

MORTEZ - Pour vous, non.

THÉRÈSE - Vous comprenez, comme je ne vous ai pas vu depuis quinze jours, moi je croyais que
vous étiez parti en vacances dans votre pays.

PRESKOVITCH - Mais oui, mais j’ai pas pu, j’ai pas bougé, hein.

MORTEZ - Et puis, on ne vous entend même pas marcher là-haut, Monsieur Preskovich,
tellement vous êtes discret.

PRESKOVITCH - Mais oui, mais vous savez j’ai du parquet alors j’utilise des patins.

THÉRÈSE (ouvrant le cadeau) - Oh, tiens, qu’est-ce que c’est que ça ? (…)

Scène 3 Le père Noël est une ordure J Balasko

5
EXPRESSION ECRITE
NO9

I Cherchez les avantages du téléphone portable. Ensuite, vous chercherez un exemple pour illustrer
chacun des arguments, en les reportant dans ce tableau :

ARGUMENTS EXEMPLES

II Mise en forme du devoir :

→Une formule d’appel ( adaptée au destinataire : …un parent, un directeur, un ami…)

→Une introduction dans votre lettre

→3 paragraphes avec un exemple dans chaque paragraphe

Un mot de liaison pour introduire chaque paragraphe ( tout d’abord, ensuite, enfin, d’autre part, par
ailleurs, en deuxième temps, pour conclure, pour finir…)

→Une conclusion dans votre lettre

→Une formule de fin ( formule de politesse adaptée au destinataire : un parent, un directeur, un ami..)

III Sujet

Vous souhaitez acheter un téléphone portable et vos parent ne sont pas d’accord. Vous décidez
de leur écrire une lettre pour les convaincre de l’utilité de cet objet. Vous devrez utiliser au
moins trois arguments, enrichis de trois exemples. Rédigez la lettre.
Vous serez attentifs à la forme : vous sauterez une ligne entre chaque paragraphe et entre
l’introduction et la conclusion. Vous corrigerez l’orthographe. 30 lignes environ.

6
EXPRESSION ECRITE
NO10

I Doit – on suivre la mode ? Trouver des arguments pour et des arguments contre. Reportez les dans ce
tableau :

ARGUMENTS POUR ARGUMENTS CONTRE

II Mise en forme du devoir :

→Une formule d’appel ( adaptée au destinataire : …un parent, un directeur, un ami…)

→Une introduction dans votre lettre

→3 paragraphes avec un exemple dans chaque paragraphe

Un mot de liaison pour introduire chaque paragraphe ( tout d’abord, ensuite, enfin, d’autre part, par
ailleurs, en deuxième temps, pour conclure, pour finir…)

→Une conclusion dans votre lettre

→Une formule de fin ( formule de politesse adaptée au destinataire : un parent, un directeur, un ami..)

III Sujet

Doit – on suivre la mode ou au contraire, doit – on affirmer sa personnalité en s’en dégageant ?


Vous écrivez à un magazine sous la forme d’une lettre adressée au directeur, pour donner votre
point de vue sur la question.
Vous devrez utiliser au moins trois arguments, enrichis de trois exemples. Rédigez la lettre.
Vous serez attentifs à la forme : vous sauterez une ligne entre chaque paragraphe et entre
l’introduction et la conclusion. Vous corrigerez l’orthographe. 30 lignes environ.

7
Travail d’écriture (12 points)
Sujet 1 :
L’inspecteur en colère, décide de s’entretenir en privé avec le père de la jeune fille pour le convaincre
de la garder au collège. Mais ce dernier soutient que l’éducation familiale est très importante dans la
vie d’un enfant.
Rédigez en une quarantaine de lignes le dialogue argumentatif qui oppose l’inspecteur et le père de la
jeune fille.

Sujet 2 :
Après le départ de son père, Galshan lui écrit pour le remercier de l’avoir laissée à la compagne et lui
raconte ce qu’elle a appris avec son grand père.
Rédige cette lettre en une quarantaine de lignes.

Sujet 1 : La polygamie existe aussi chez nous. Quelle est votre opinion sur cette pratique ? Dans un
devoir structuré d’une trentaine de ligne, vous donnerez votre point de vue appuyé par des arguments
et illustré d’exemples.

Sujet 2 : « Laisser partir une fille seule dans un pays lointain ? »
Exposez clairement votre point de vue personnel sur cette question en vous appuyant d’au moins trois
arguments illustrés par des exemples.

Sujet 1 : Imaginez une suite immédiate à ce récit en une trentaine de lignes.

Vous aimerez peut-être aussi