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14 décembre 2005
Table des matières
Introduction 2
1 Contexte 3
1.1 Corrosion à haute température . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Théorie de la cinétique d’oxydation de Wagner . . . . . . . . . . 4
2 Essais 5
2.1 Préparation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.1 Polissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.2 Traitement thermique dans le four . . . . . . . . . . . . . 6
2.1.3 Enrobage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2.1 Le microscope optique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2.2 Le Microscope Electronique à Balayage (MEB) . . . . . . 6
2.2.3 La dissolution des joints de grains . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.4 Le bain de dissolution de la couche d’oxyde . . . . . . . . 8
3 Conclusion 11
3.1 Mesure d’épaisseur de la couche d’oxyde . . . . . . . . . . . . . . 11
3.2 Le coefficient de diffusion du chrome . . . . . . . . . . . . . . . . 12
A Sécurité 14
A.1 Général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
A.2 Polissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
A.3 Le four . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
A.4 Traitements chimiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Bibliographie 21
1
Introduction
2
Chapitre 1
Contexte
3
1.2 Théorie de la cinétique d’oxydation de Wagner
Carl Wagner était un physico-chimiste qui est né en 1901 en Allemagne. En
1933, il a découvert une loi sur la cinétique de l’oxydation qu’on appelle «La
Théorie de la cinétique d’oxydation de Wagner». Sa Théorie «est une théorie
physique destinée à modéliser la vitesse de croissance d’une couche d’oxyde sur
un métal lorsque celle-ci est compacte et adhérente, dans le cadre de la corrosion
sèche»[4].
En générel la théorie dit que la masse oxydée est proportionnelle avec la
surface de l’échantillon multipliée par la racine carrée du temps.
√
∆m = α ∗ S ∗ t
4
Chapitre 2
Essais
2.1 Préparation
2.1.1 Polissage
Pour préparer notre échantillon nous avons commencé avec le polissage.
Le polissage est très important pour avoir un échantillon dans un état initial
définit pour faire les essaies. Normalement, l’oxygène produit tout de suite une
couche d’oxyde avec le chrome quand on met le métal en contact avec l’air.
C’est d’ailleurs cet oxyde qui forme une couche protectrice et qui interrompt
le procès d’oxydation. Comme il y a du chrome dans notre échantillon, il y a
déjà une couche d’oxyde sur la surface qui n’est pas définit en épaisseur. En
plus, il y a des rayures dans l’échantillon qu’il faut enlever pour arriver à un
état initial définit. Pour se débarasser des rayures et de la couche d’oxyde on
polit les échantillons. Le plus important quand on travaille avec une machine à
polir est qu’on commence avec du papier de polissage qui a le plus grand grain
et qu’on passe à des papiers plus fins ensuite. Nous avons commencé avec du
papier à 22µm pour aller jusqu’à 5µm. Quand on a bien travaillé jusqu’à un pa-
pier d’environ 10µm, l’échantillon doit réfléchir comme un miroir. Une deuxième
chose très importante pour le polissage est qu’il ne faut jamais oublier de faire
couler un jet d’eau sur l’échantillon qui enlève les petites particules. Après avoir
poli notre échantillon avec le papier d’un grain de 5µm, nous avons changé le
système de polissage et commencé le polissage avec une solution liquide de dia-
mant pour enlever les rayures de 1µm. Ce liquide est constitué d’une solution
alcoolique avec des petites particules très fines de diamant qui ont une taille d’
1µm. Quand on travaille avec la solution liquide de diamant on enlève les parti-
cules qui se détachent en polisant non plus avec un jet d’eau mais avec le jet de
liquide de diamant lui-même. Aprés cette procédure, nous avons un échantillon
dans un état initial qui est prêt pour le four.
5
2.1.2 Traitement thermique dans le four
Pour notre projet nous avons travaillé avec un four à mouffle. Le four à
mouffle est un four dans lequel des parois en pierre sont chauffé électriquement et
qui rayonne une chaleur régulière. Nous avons mis nos deux échantilons pour 159
heures dans le four qui était déjà préchauffé à 1000˚C. Si on étudie le Haynes 230
dans une centrale nucléaire comme dans notre cas, on doit savoir qu’il est seule-
ment en contact avec de l’hélium qui lui n’oxyde pas l’alliage mais c’est les
impuretés dans le flux de gaz qui corrode le métal à long terme. Pour accélérer
ce procès on chauffe notre échantillon dans une atmosphère ambiante. L’oxygène
oxyde donc notre échantillon très rapidement et on retrouve une couche d’oxyde
en quelques heures qui mettrait des dizaines d’années pour se former sous les
conditions dans la centrale nucléaire.
2.1.3 Enrobage
Notre échantillon étant très petit et très fragile nous l’avons enrobé pour sim-
plifier le travail dans une résine phénolique. L’échantillon enrobé est également
plus facile à fixer dans le support d’échantillon du microscope électronique à
balayage (MEB) ce qui représente une deuxième raison pour l’enrobage.
Pour enrober l’échantillon on a utilisé une machine spéciale. On emballe
l’échantillon dans du papier d’aluminium parce que la surface de l’échantillon
est inégal.Cela est fait pour avoir une frontière échantillon-aluminium et non
pas une frontière échantillon-résine puisque celle-ci est moins bien discèrnable
dans le MEB. On fixe ensuite l’échantillon verticalement dans le compartiment
de la machine et le remplit ensuite de granules de résine phénolique.Le compar-
timent est maintenant mis sous pression et chauffé automatiquement. Le temps
d’échauffement se règle grace à une minuterie à l’appareil. Nous avons réglé un
temps d’échauffement de 10 mn.Il faut ensuite encore attendre environ 15 mn
pour laisser refroidir la résine. A la fin on peut ouvrir la machine pour en sortir
l’échantillon enrobé.
A fin de pouvoir observer une coupe transversale de notre échantillon il faut
scier l’échantillon enrobé avec une scie électrique.
2.2 Analyse
2.2.1 Le microscope optique
Le microscope optique que nous avons utilisé était relié à un ordinateur par
une caméra. Cette connection permettait de prendre des photos.
Nous avons utilisé le microscope pour vérifier notre polissage : c’est-à-dire
pour voir si il y avait encore des rayures sur la surface des échantillons. On voit
cela dans la figure 2.1 qui montre l’échantillon aprés le polissage.
Nous avons également regardé l’échantillon oxydé (figure 2.2). La couche
d’oxyde forme un relief structuré ce qui provoque des parties flous sur l’image.
6
Fig. 2.1 – Etat inital avec une grossir de 50
7
Fig. 2.2 – L’échantillon oxydé
parce que les joints de grains représentent des «points faibles » que les gaz corro-
dants comme l’oxygène peuvent attaquer plus facilement. Il est donc intéressant
de visualiser ces joints de grains pour avoir une meilleure idée de la constitution
spécifique de notre superalliage. Pur cela, on prépare un bain d’acide oxalique
à 10% qu’on verse dans une gamelle en métal relié à la kathode d’un poten-
tiostat. L’échantillon est ensuite trempé dans le bain acide et touché avec une
pointe métallique qui est reliée à l’anode du potentiostat. Le courant et l’acide
dissoudent les joints de grains dans notre échantillon. Le potentiostat est réglé
à 5 volts et à 100 mA. Le temps de dissolution dans le bain était de 3 minutes.
On peut ensuite observer la surface de l’échantillon sous le microscope optique
comme on le voit sur l’image 2.5 On distingue bien les lignes foncées, les joints de
grains. On observe aussi des petits grains entre les lignes. Ce sont des carbures
riches en tungstène qui sont essentielles pour les bonnes propriétés mécaniques
de l’alliage.
8
Fig. 2.3 – L’échantillon oxydé sous le MEB
9
Fig. 2.4 – Analyse élémentaire de la couche d’oxyde
10
Chapitre 3
Conclusion
11
ce calcul pour un oxyde du type Xi Oj :
i ∆m
j ∗ m(O) ∗ m(X) + ∆m
d=
ρA
12
Fig. 3.2 – Linescan de notre échantillon Haynes 230 après le traitement ther-
mique à 1000˚C
13
Annexe A
Sécurité
A.1 Général
Quand on travaille dans un laboratoire il y a une multitude de règles à suivre
pour assurer un déroulement des expériences en toute sécurité.
Dans les laboratoires il est obligatoire de porter des blouses fermées. Puis-
qu’on travaille avec des produits chimiques parfois toxique ou acide, il faut se
protégér pour ne pas se blesser. Une deuxième chose qui est importante quand
on travaille avec des produits chimiques est qu’on se lave les mains avant et aprés
le travail parce que on peut sinon polluer l’expérience ou on peut mettre un pro-
duit chimique toxique en contact avec quelque chose a manger.Il est également
interdit de fumer dans les laboratoires à cause des produits inflammables. Quand
on travaille avec d’autres personnes dans un laboratoire il est utile de savoir ce
que les autres font.Ceci n’est non seulement une mesure de sécurité mais c’est
aussi important pour ne pas détruire les expériences des autres. Il ne faut ja-
mais oublier de nettoyer les objets qu’on a utilisé parce que les résdius peuvent
perturber les expériences suivantes.
A.2 Polissage
En principe ce n’est pas dangereux de travailler avec une machine à polir.
Cependant le système a des pièces qui tournent très vite ce qui peut causer des
accidents quand on est pas vigilant. Quand on polit avec le liquide de diamant,
il faut protéger ses mains d’avantage avec des gants parce que le liquide contient
de l’acool qui désseche la peau.
A.3 Le four
Le four est évidamment très chaud quand on l’utilise pour les expériences
et cela peut causer des blessures si on le touche par mégarde. Il faut aussi tenir
compte du fait que le four tient la chaleur pendant plusieurs heures après l’avoir
eteint. A cause de cette chaleur très élevé, on doit mettre des gants en cuir et
des lunettes protectrices quand on travaille avec le four.
14
A.4 Traitements chimiques
Toutes les manipulations avec des produits chimiques doivent être fait en
portant des gants. Quand on travaille avec des acides et on voit que les gants
sont attaqués on doit les changer immédiatement. Quand on a fini avec le travail
on range l’acide tout de suite et on jette les détritus dans un bidon spécial pour
les acides. Il est interdit de jetter les acides dans les lavabos ! La deuxième chose
qui est obligatoire quand on finit ses expériences est qu’on nettoye tout les
bechers et les instruments utilisés. Si on travaille avec des produits chimiques
qui s’évaporent on doit utiliser une hotte parce que les vapeurs peuvent être
nocives .
15
Annexe B
Les photos suivants ont été prises pendants nos expériences mais ne figurent
pas dans le rapport.
Fig. B.1 –
16
Fig. B.2 –
Fig. B.3 –
Fig. B.4 –
17
Fig. B.5 –
Fig. B.6 –
Fig. B.7 –
18
Fig. B.8 –
Fig. B.9 –
Fig. B.10 –
19
Fig. B.11 –
20
Bibliographie
21