DEDICACES
ma mère HENHO Afiwavi Yetsavi, dont je ne peux mettre en oubli les divers
abnégations et sacrifices consentis pour moi durant mon cursus scolaire et plus
encore lors de ma formation ;
mon oncle HENYO Kokouga Afeleté, qui est un père et un modèle pour
moi ;
madame HENYO Abla, pour toute ses encouragement et sa bonne cuisine qui
me donne toujours la force de continué ;
mon frère ADADI Dodji et ma sœur ADADI Alice, pour leurs aides
précieuses ;
mon amie EKLOU Sikavi, qui m’a toujours soutenu dans les moments
difficiles, vraiment merci à toi ma princesse ;
tous mes camarades de promotion sans exception, qui ont su former une famille
très complice, que Dieu fasse que cette familiarité règne à jamais ;
tous mes amis qui ont joué un rôle capital pour la réussite de ce travail
spécialement Mr Yao et Mr Dodji ;
REMERCIEMENTS
Remerciez le seigneur avec moi, et demandez-lui de diriger mes pas tout le reste de ma
vie tout en restant fidèle à mes engagements.
Notre formation a été possible grâce à l’encadrement efficace et le soutien de la
Direction et du corps professoral de l’ECOLE NATIONALE SUPERIEURE
D’INGENIEURS. Nous ne dirons pas assez merci à cette école qui fait et qui fera de
nous de bons cadres de demain.
Nous voudrons que tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à notre formation et
à l’aboutissement de ce travail, trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude.
Titres Pages
DEDICACES ................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS ...................................................................................................... iv
GLOSSAIRE................................................................................................................ xvi
2.11.2.3 Protection par relais DGPT (détecteur de gaz pression et température) ......... 52
3.2Définition .......................................................................................................... 56
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................ 91
ANNEXES .................................................................................................................... 95
CHAPITRE I
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE I
CHAPITRE II
CHAPITRE III
GLOSSAIRE
P : Puissance active
Pj : Perte joule (cuivre)
P0 : Puissance à vide
Pmag : Perte magnétique (fer)
P1cc : Puissance du court-circuit
R : Résistance des enroulements
Rs : Résistance secondaire
Sn : Puissance apparente
TBF :Time Between Failure (temps entre deux défaillances
successives)
TC (TI) : Transformateur de Courant
TT : Transformateur de Tension
U : Tension composé
V : Tension simple
VA : Volt Ampère
𝛚 : Vitesse angulaire
Xs : Réactance secondaire
: Rendement du transformateur
Zs : Impédance secondaire
INTRODUCTION GENERALE
C’est dans cet élan qu’au cours de notre stage de mémoire à la Communauté
Electrique du Bénin (CEB), nous avons réfléchi sur la thématique :
Afin d’atteindre ces objectifs, ce travail sera structuré en trois (3) grands chapitres
ainsi qu’une introduction générale et une conclusion générale.
CHAPITRE I :
1.1 Introduction
L’acheminement de l’énergie électrique au Togo et au Benin repose sur un ensemble
de matériels capable de transporter, de moduler la tension et de l’aiguiller en fonction
des besoins des consommateurs. Cet ensemble de matériels constitue un poste de
transformation et de répartition.
Dans cette première partie, nous ferons la présentation de la CEB et spécialement la
présentation du poste de Lomé Aflao et des équipements ou matériels qui le
composent.
Pour réussir ses missions et atteindre ses objectifs, la CEB s’est dotée de structures
techniques et administratives. Pour la structure technique, elles regroupent les sources
de production, les postes et lignes, le centre de formation, le dispatching et les
principaux projets :
- Sources de production :
centrale Hydro-électrique de Nangbéto : elle dispose de deux
générateurs de puissance 32.8 MW chacune et produit en moyenne
170GWh par ans,
les turbines à gaz de Lomé et de Cotonou : d’une puissance de 20
MW chacune, elles produisent en moyenne 300GWh par an.
- Postes et lignes :
au Bénin, la CEB dispose de neuf (9) postes : Cotonou-Vêdoko,
Sakété, Bohicon, Onigbolo, Avakpa, Maria-Gléta/ TAG, Djougou,
Parakou, Lokossa qui regroupent une puissance totale de plus de 274
MVA,
Les Principaux projets de la CEB sont multiples, entre autre la figure (1.1) nous
présente la vision de la CEB en cette année 2020. Nous avons :
Construit sur un terrain plat dans une zone non inondable, il se situe à une
dizaine de kilomètre de la mer. Le poste grillage (ensemble des installations et
bâtiments de commande) couvre une superficie d'environ 9700 m2.
sources.
Les équipements moyens tension comprennent :
- Les disjoncteurs à gaz SF6 (3.5 bar) assurent l’isolement des défauts,
- Les sectionneurs HTA placés en amont ou en aval des disjoncteurs HTA
selon la configuration de la travée assurent la coupure visible et
l’isolement des équipements en cas des travaux.
Les jeux de barres HTA permettent une souplesse dans l'exploitation du réseau
en offrant une disponibilité des départs vers les clients.
L'ensemble de matériels ou équipement haute et basse tension du poste est
structure en travée.
1.11 Conclusion
Le poste de Lomé Aflao 161/20 KV; est un véritable trait d’union dans le système de
transport d’énergie électrique. Il est à la fois un poste de répartition et de
transformation, il relie la centrale de production aux points d’utilisation moyenne
tension et aux autres postes haute tension de la CEB. Pour assurer ses rôles et
permettre une exploitation rationnelle, chaque transformateur doit être suivi de prêt
afin qu’il puisse satisfaire les exigences de l’entreprise et donc satisfaire le
consommateur.
CHAPITRE II :
2.1 Introduction
Les transformateurs de puissances sont des machines très employées dans les
installations électriques. Dans ce chapitre nous étudierons les éléments constituants un
transformateur, les types de transformateur, leurs domaines d’applications et leur
exploitation.
Ou
Où :
La puissance à vide (P0) lue sur le wattmètre est entièrement consommée par le
transformateur ; c’est la somme des Pertes par effet joule (R1I²10) dans le primaire et
les pertes magnétique (Pmag).
P0 R 1 I 10 Pmag
2
(2. 2)
Où :
Comme I10 I1n (courant primaire nominal) ; le terme (R1I²10) est très faible devant
Pmag ; avec une excellente approximation on écrit :
P1 cc R s I 2 cc
2
(2. 4)
D’où :
P1 cc
Rs 2
(2. 5)
I 2 cc
Avec :
R s R1 m R 2
2
(2. 6)
mU 1 cc
R s I 2 n jX s I 2 n (2. 7)
Où :
mU R s I 2n X s I 2n
2 2 2
1 cc
(2. 8)
Z s R s jX s
(2. 9)
Lorsque I2 0, la tension secondaire U2, notée alors U20 a pour expression U20 m U1.
U 2
U 20
U 2
mU 1
U 2
(2. 10)
U 2
R s I 2 cos 2 X S I 2 sin 2 (2. 11)
Ces pertes qui s’expriment en watts (W), n’ont de signification que par rapport à la
puissance apparente nominale Sn de l’appareil qui s’exprime en VA. Les valeurs
relatives de ces pertes sont déterminées par les relations :
Pmag
Pmag % 100 (2. 12)
Sn
Pj
Pj % 100 (2. 13)
Sn
Les pertes magnétique sont analogues à celles d’une bobine à noyau ferromagnétique
et sont constantes, c’est -à-dire indépendantes du courant de charge I2. En particulier,
sous une même tension primaire, les pertes magnétique sont les mêmes à vide et en
charge. Pour les réduire, il faut :
- De l’ordre de quelque pour cent pour les appareils de faible puissance (Sn≤ 10
KVA),
- Ne dépasse pas 1% pour les grosses unités.
Les pertes par effets joule sont dues aux résistances R1 et R2 du primaire et du
secondaire ; elle est déterminer par cette relation:
P j R1 I 1 R 2 I 2
2 2
(2. 15)
I 1 mI 2
(2. 16)
D’où:
P j R 1 m I 2 R 2 I 2 m R 1 R 2 I 2 R s I 2
2 2 2 2 2
(2. 17)
Les pertes par effet joule sont proportionnelles au carré du courant de charge I2. Pour
les réduire il faut, comme pour réduire la chute de tension ∆ 2, réaliser des
enroulements de résistances aussi faibles que possible, c’est-à-dire utiliser des
conducteurs de section suffisante. Mais on est limité dans cette voie par
l’encombrement, si bien que les pertes par effet joule ont une valeur relative PJ de :
U 2n
mU 1n
(2. 18)
Les produits U1nI1n et U2nI2n ont la même valeur ; cette valeur est, par définition la
puissance apparente nominale Sn de l’appareil :
S n U 1n I 1n U 2n
I 2n (2. 19)
Un transformateur est caractérisé par une seule puissance apparente nominale. Elle a la
même valeur au primaire et au secondaire. Le bilan des puissances est représenté par la
figure2.13 suivante.
Puissance
absorbée Puissance utile
Primaire Circuit Secondaire
magnétique
P2 U 2 I 2 cos 2
(2. 22)
P1 U 1 I 1 cos 1
U 2 I 2 cos 2
(2. 24)
U 2
I 2 cos 2 Pmag P j
Ce rendement atteint sa valeur maximale lorsque les pertes variables (par effet joule)
sont égales aux pertes constantes (magnétiques).
Les deux types d’appareils ont le même fonctionnement en régime équilibré mais des
fonctionnements différents en régime déséquilibré. En régime équilibré toute la théorie
du transformateur monophasé est applicable à condition de raisonner « phase à
phase », c’est-à-dire « une phase du primaire-la phase correspondante du secondaire ».
I1 J 1 (2. 25)
Les tensions , , (valeur efficace V1) constituent les tensions simples de la ligne
(puisque le centre de l’étoile est au potentiel zéro) ; les tensions entre deux fils de
phase de cette ligne ont pour valeur efficace :
U 1 V1 3 (2. 26)
I1 J 1 3 (2. 27)
Les tensions , , aux bornes des phases de l’enroulement primaire ne sont plus les
tensions simples de la ligne d’alimentation mais les tensions composées de cette ligne
(autrement dit les tensions entre fils de phase prise deux à deux). Les valeurs efficaces
V1 et U1 sont donc égaux.
U 1 V1 (2. 28)
U
mi (2. 29)
20
U1
couplage
Y–Y V20 √ V1 √ m
D–D V20 V1 m
Y–D V20 V1 √ √
D–Y V20 √ V1 m√
L’avantage du rapport mi est qu’il ne fait intervenir que des grandeurs directement
mesurables quel que soit le couplage du transformateur.
La tension que doit supporter chaque phase est plus faible avec le couplage étoile, si
bien que l’isolement des bobinages est plus facile à réaliser. Le couplage étoile est
plus économique que le couplage triangle, spécialement en haute tension (H.T.).
D’autre part, au secondaire, le couplage étoile permet de sortir le neutre : cette
propriété est par, exemple, indispensable pour les transformateurs de distribution
alimentant des lignes à quatre fils en 220-380V.
Sn 3U 1 n I 1 n 3U 2 n I 2 n (2. 30)
Pcc 3 R s J 2 n
2
(2. 33)
Où :
mV
Zs (2. 34)
1 cc
J 2n
Et par la suite la chute de tension entre deux fils de phase de la ligne secondaire est :
- Secondaire en étoile :
- Secondaire en triangle :
1
U 2 R s cos 2 X s sin 2 I 2 (2. 37)
3
3U 2 I 2 cos 2
(2. 38)
2
I
3U 2 I 2 cos 2 Pmag Pcc 2
I 2n
- Des organes mécaniques assurant les fonctions telles que : support, protection,
manutention, refroidissement.
Dans ces transformateurs cuirassés les chemins de retour du flux magnétique à travers
le circuit magnétique sont externes et entourent les bobinages. Grâce à son excellent
arrangement de l’écrantage magnétique le transformateur cuirassé correspond
particulièrement bien à la fourniture de basse tension et fort courant, comme par
exemple dans le cas de transformateur de fours à arcs.
- le bobinage en couches,
- le bobinage en galettes.
diamètres réduit, dans un double émail. Ce transformateur est moins onéreux et a des
pertes moindres que le transformateur sec.
2.6.3 L’Autotransformateur
Un autotransformateur est un transformateur ne disposant que d'un seul enroulement,
le secondaire étant une partie de l'enroulement primaire (figure 2.23). Le courant
alimentant le transformateur parcourt le primaire en totalité et une dérivation à un
point donné de celui-ci détermine la sortie du secondaire. Les autotransformateurs sont
utilisés pour adapter précisément la valeur de la tension nominale, Grace à l'option de
réversibilité, ils fonctionnent aussi bien en élévateur qu'en abaisseur de tension. .
L'inconvénient d'un autotransformateur est de ne présenter aucune séparation
galvanique (sans isolement entre le primaire et le secondaire), donc moins de sécurité
même sans défaut. Son rendement est plus élevé mais le courant de court-circuit
également.
Ils sont, largement utilisés dans les blocs opératoires. En effet pour éviter qu'un défaut
d’une salle n'engendre des dysfonctionnements dans une autre salle, chaque salle du
bloc est équipée de son propre transformateur d'isolement. Ce sont les transformateurs
de séparation des circuits pour locaux hospitaliers. Les transformateurs de séparation
des circuits doivent être conformes à la norme IEC EN 61558-2-4. Ils sont protégés et
doivent respectés des normes supplémentaires suivant le besoin. Pour la sécurité il faut
la norme IEC EN 61558-2-6. Pour les milieux à risque comme les hôpitaux, c’est la
norme IEC EN 61558-2-15. Dans ce cas ils sont équipés d'un système de surveillance
de température (bilames), sorties sur bornes dédiées, à raccorder à un système de
contrôle (optique, acoustique etc.).
n
(2. 39)
30
Par analogie avec les divisions d’un cadran de montre (montre à aiguille), on parle de
groupe horaire du transformateur. La détermination du groupe horaire s’effectue
comme suit : A, B, C désignent les bornes des enroulements haute tension (HT) et a, b,
c celles des enroulements base tension (BT).
L’exemple ci-dessous représenté sur la Figure 2.29 de gauche les systèmes de tensions
primaires en rouge (a, b, c) et de tensions secondaires en noir (A, B, C). La Figure
2.29 de droite donne par simple lecture la valeur de l’indice horaire. Ici le vecteur de la
la chaleur produite par les bobines et le circuit magnétique du transformateur. Elle doit
posséder un haut niveau d'isolation diélectrique et un haut point d'inflammation pour
permettre une exploitation en toute sécurité. L'huile perd de ses propriétés
diélectriques avec le vieillissement, avant tout causé par la température. Pour limiter le
phénomène on utilise des additifs antioxydants, on parle alors d'huile inhibée, dans le
cas contraire d'huile non-inhibée. Par ailleurs, elles ne doivent pas contenir de soufre
car c'est un matériau qui a des propriétés corrosives. L'humidité et les impuretés font
décroître également la rigidité électrique de l'huile, il est donc important d'avoir une
huile pure et sèche. Ces dernières années ont vu l'apparition d'huile de
substitution : huile de silicone, ester synthétique et ester naturel. Les huiles minérales
se voient en effet reprocher la pollution qu'elles entraînent en cas de fuite, les esters
sont biodégradables, les huiles de silicones sont inertes. Par ailleurs, les huiles
alternatives ont un point de flamme presque deux fois plus élevé que les huiles
minérales, de l'ordre de 300 °C au lieu de 150 °C, ce qui réduit le risque d'explosion
des transformateurs de puissance. Les huiles de silicone ont un très bon comportement
vis-à-vis du vieillissement. Les esters sont eux de moins bon conducteurs thermiques
que l'huile minérale. Le coût des esters et des huiles de silicone est également
nettement supérieur à celui de l'huile minérale. Pour éviter de graves conséquences
écologiques en cas de fuite d'huile, un bac de rétention est installé sous les
transformateurs.
Il est à noter que les enroulements sont également entourés d'une fine bande de papier
isolant afin d'isoler les différents bobinages en parallèle. Au niveau axial, les
enroulements sont isolés à l'aide de cales de papier pressé. L'isolation papier à la
propriété de pouvoir absorber une grande quantité d'humidité. Cela détériore ses
propriétés diélectriques et augmente considérablement son volume. L'isolation doit
donc être séchée avant d'être placée dans la cuve.
Cette opération menée avec de l'air à une température typiquement comprise entre 80
et 120 °C peut durer plusieurs jours pour les gros transformateurs, elle est conclue par
une mise sous vide afin d'éliminer la vapeur restante dans les interstices du
transformateur. Une autre technique répandue est celle de la phase-vapeur. Elle est
privilégiée dans les années 2000 pour augmenter la rapidité du processus. Elle
consiste, dans sa première phase, à pulvériser un liquide, par exemple du white spirit,
sous forme de vapeur sur le transformateur à basse pression. Cette vapeur est
condensée sur les parties actives. Ce faisant, elle relâche sa chaleur latente et les
échauffes donc de l'intérieur. Il faut veiller à ce qu'elle ne dépasse pas une température
d'environ 130 °C pour éviter d'endommager l'isolation. Quand cette température est
atteinte, le white spirit et la vapeur d'eau sont pompés. Ensuite, un vide est créé dans le
four. Pour faciliter le transport, les gros transformateurs de puissance sont vidés de
leur huile pour le transport. Pour éviter que l'humidité ne s'infiltre, ils sont alors
remplis soit d'air sec soit d'azote légèrement sur pressurisés.
Figure 2.31 : Exemple d'un système d'isolation typique avec des barrières en
papier séparées par de l'huile [2]
Les cuves et couvercles sont en tôle d’acier soudé (figure2.33) et doivent posséder les
qualités de résistance, de rigidité et d’étanchéité suffisantes pour remplir les fonctions
précédentes.
Mode de Mode de
Nature du Fluide de
circulation du circulation du
diélectrique refroidissement
diélectrique fluide
- Si les gaz ne sont pas inflammables on peut dire que c’est l’air qui provient soit
d’une poche d’air ou de fuite d’huile,
- Si les gaz s’enflamment, il y a eu destruction des matières isolantes donc le
transformateur doit être mis hors service.
Analyse visuelle de ce gaz [1] :
Si le gaz est incolore : c’est de l’air. On purge le relais et on remet le
transformateur sous tension,
Si le gaz est blanc gris : c’est qu’il y a échauffement de l’isolant (carton).
Si le gaz est jaunâtre : c’est qu’il s’est produit un arc contournant une
cale en bois,
Si le gaz est noirâtre : c’est qu’il y a de l’huile brulé.
Cette protection sera à deux niveaux pour le transformateur : le premier donnera un
signal d’alarme, le second un signal de déclenchement.
transformateur, ses accessoires, ainsi que ses circuits auxiliaires doivent être isolés du
sol par des joints isolants.
La mise à la terre de la cuve principale du transformateur est réalisée par une seule
connexion courte qui passe à l’intérieur d’un transformateur de courant tore qui permet
d’effectuer la mesure du courant s’écoulant à la terre (figure 2.35).
Tout défaut entre la partie active et la cuve du transformateur est ainsi détecté par un
relais de courant alimenté par ce TC. Ce relais envoie un ordre de déclenchement
instantané aux disjoncteurs primaires et secondaires du transformateur. Une protection
de cuve sera prévue contre les défauts à la terre qui se produisent à l’intérieur du
transformateur. La cuve du transformateur doit être isolée de la terre.
2.13 Conclusion
Dans ce chapitre on a présenté la généralité sur les transformateurs de puissance, leurs
systèmes de refroidissement, et leurs protections. Le transformateur est une machine
CHAPITRE III :
PROGRAMMATION DE LA
MAINTENANCE PREVENTIVE DES
TRANSFORMATEURS DE LA CEB
POSTE LOME AFLAO
3.1 Introduction
Une bonne organisation de maintenance industrielle contribue à améliorer l’efficacité
et la disponibilité des équipements pour les services de production. Plusieurs méthodes
de maintenance interviennent pour assurer la continuité du fonctionnement d’un
équipement. Ces méthodes sont d’autant plus efficaces quand elles gèrent et
coordonnent toutes les activités liées à la fois à la production et à la maintenance, dans
le cadre d’une politique de maintenance adaptée aux exigences de l’industrie, en tenant
compte de ses diverses contraintes (techniques et économiques) et des objectifs de
production (cout, qualité, délai).
Dans ce chapitre il est question de la généralité sur la maintenance, présentation du
système actuel de la maintenance à la CEB (LAF), et la programmation de la
maintenance préventive avec notre GMAO (gestion de la maintenance assisté par
ordinateur) MTP.
maintenance qui remette en état mais qui ne prévient pas la casse. Elle réagit à des
évènements aléatoires, mais cela ne veut pas dire qu’elle n’a pas été pensée.
Ce type de maintenance est présentée comme planifiée puisqu’elle se base sur des
programmes de maintenance bien établis et donc sur des faits avérés. Il est possible
Une fois toutes ces informations analysées grâce à la GMAO, les équipes visualisent
les interventions et sont donc en mesure de constater la fréquence avec laquelle une
opération de maintenance a été effectuée : elles anticipent les risques d’arrêts non
planifiées et réagissent en conséquence. Pour que l’activité ne soit pas interrompue,
les différentes pièces des équipements sont donc commandées en avance pour assurer
le stock. Les opérations qui doivent être effectué lors de la maintenance préventive
sont multiples. Entre autre on peut citer :
Elle se traduit par une surveillance des points sensibles de l’équipement, cette
surveillance étant exercée au cours de visite préventive. Ces visites soigneusement
préparées permettent d’enregistré diffèrent paramètre : degré d’usure ; jeu mécanique ;
température, pression, débit, niveau vibratoire, pollution ou tout autre paramètre qui
puisse refléter l’état de l’équipement.
La méthode ABC apporte une réponse, elle permet l’investigation qui met en évidence
les éléments les plus importants d’un problème afin de faciliter les choix et les
priorités. On classe les évènements (panne par exemple) par ordre décroissant de couts
(temps d’arrêts, couts financier, nombre, etc.…), chaque évènement se rapporte à une
entité. On établit ensuite un graphique faisant correspondre les pourcentages de couts
cumulé aux pourcentages de types de pannes ou de défaillance cumulé. Sur la figure
3.4, on observe trois zones.
En conclusion, il est évident que la préparation des travaux de maintenance doit porter
sur les pannes de la zone A.
3.8.1 La fiabilité
C’est l’aptitude d'un bien à accomplir une fonction requise dans des conditions
données pendant un temps donné ou "caractéristique d'un bien exprimée par la
probabilité qu'il accomplisse une fonction requise dans des conditions données
pendant un temps donné" (NF X 50 – 500).
- A partir de résultats obtenus sur une période donnée, on extrapole sur une
période intéressante pour l’utilisateur (notion de durée de vie),
- A partir de résultats obtenus sur un échantillon d’équipement identique, on
l’extrapole sur l’ensemble des équipements de même type dans lequel
l’échantillon a été prélevé.
Soit T la durée de vie sans avarie d’un équipement ou l’intervalle entre deux
défaillances (TBF). T est donc une variable aléatoire continu. On appelle fiabilité ou
fonction de survie la probabilité pour que la défaillance intervienne à T > t, ce que l’on
note par l’expression :
R t P T t (3.1)
F ( t ) P (T t ) (3.2)
R t R ( t t ) 1
t * (3.3)
R (t ) t
Avec :
- N TD Le nombre total de défaillance pendant le service,
Le MTBF (Mean Time Between Failure) est souvent traduit comme étant la moyenne
des temps de bon fonctionnement, mais représente la moyenne des temps entre deux
défaillances. En d’autres termes, Il correspond à l’espérance de la durée de vie
moyenne du système.
1
MTBF (3.5)
3.8.2 La maintenabilité
Dans les conditions d'utilisation données pour lesquelles il a été conçu, la
maintenabilité est l’aptitude d'un bien à être maintenu ou rétabli dans un état dans
lequel il peut accomplir une fonction requise, lorsque la maintenance est accomplie
dans des conditions données, avec des procédures et des moyens prescrits(NF X60-
010).
M ( t ) P (TTR t ) (3.6)
3.8.3 La disponibilité
C’est l’aptitude d'un bien, sous les aspects combinés de sa fiabilité, de sa
maintenabilité et de l'organisation de la maintenance, à être en état d'accomplir une
fonction requise dans des conditions de temps déterminées (NF X60-010). On
distingue trois formes de disponibilité :
MUP
- La disponibilité opérationnelle de l’unité ( D op ) : c’est l’évaluation de
MTBF
Vidanger partiellement et
Niveau haut (Maxi) vérifier le mouvement de
dépassant le seuil l’aiguille de la jauge,
maximal : Vérifier si l’alarme relais
Buchholz a réagi ; isoler le
remplissage
transformateur.
excessif lors
Purger le relais à partir de
d’une dernière
la vanne de purge.
Repérer la jauge sur le intervention,
conservateur (vase niveau excessif Recueillir le gaz et vérifier
1 Niveau d’huile d’expansion) ou sur suite à un défaut. si inflammable en
tout autre endroit du approchant une flamme de
transformateur. Lire le briquet ou d’allumette. Si
niveau d’huile. inflammable : défaut grave.
Vidanger partiellement
l’huile et observer le
mouvement de l’aiguille.
Défaut jauge. Consigner le transfo et
procéder aux examens
suivants :
-mesure d’isolement,
-rigidité diélectrique.
Aération et commande
Sale Nettoyer et dépoussiérer
propreté du (transformateur et
les orifices. Si les grillages
3 coffret changeur de prise) et
sont rouillés ou déchirés
vérifier l’état du
les remplacer.
grillage qui protège
les orifices d’aération
Chauffage
4 Vérifier le bon Niveau normal R.A.S
coffret
Vérifier :
présence de la lampe,
son état (grillé ou cassé)
dans les deux cas
5 Eclairage coffret Ouvrir le coffret
La lampe ne remplacé, présence de
s’allume pas tension aux bornes de la
lampe à l’aide d’un
voltmètre, l’état du fin de
course et du circuit de
commande.
Si le nombre atteint le
Repérer le compteur de manœuvres dans le nombre référence,
Nombre de coffret de commande et calculer le nombre programmer l’entretien
8 manœuvre du de manœuvres à partir des index relevés (test de l’huile et / ou
CPEC
Comparer le nombre calculé au précédent remplacement des
contacts).
Bon R.A.S
Traversées
Coller à l’aide d’une colle
11 Fissurées
forte
Eclatées Changer
Inexistantes R.A.S
L’échauffement
augmenté par rapport
Repérer les
aux précédentes
thermomètres
mesures :
enroulement et
huile et relever les Circulation
valeurs des insuffisante -vérifier la position des
températures. d’huile dans les vannes des
Lecture de la aéroréfrigérants, aéroréfrigérants et faire un
Température température de Mauvais mouvement de fermeture
enroulement l’huile et des fonctionnement et d’ouverture
(Te) enroulements Te et des ventilateurs
Th sur le -vérifier les circuits de
Température ou des
13 thermomètre à commande et des
huile (Th) thermostats de
contact. puissances des motos
commande,
Température ventilateurs
Mesurer ensuite la aéroréfrigérants
ambiante (Ta)
température sales. -nettoyer les
ambiante Ta à Echauffement aéroréfrigérants
l’aide d’un d’origine interne
-Informer immédiatement
thermomètre (défaut d’isolement
la hiérarchie
L’échauffement est de circuit
donné par : magnétique en
La CEB est une société qui s’occupe du transport d’énergie électrique au Togo et au
Benin, elle dispose pour cela un parc assez important de transformateurs de puissance.
D’où l’existence des fiches spécifiques à ces derniers. A cet effet, un suivi particulier
est accordé aux transformateurs de puissance. Les entretiens effectués sont d’ordre
hebdomadaire, mensuel, trimestriel, annuel et voir quinquennal. Pour un meilleur suivi
de ces entretiens, il s’avère opportun de procéder à un archivage systématique des
interventions effectuées sur le transformateur de puissance. Ses transformateurs
nécessitent des entretiens préventifs que curatifs pour la fiabilité et la qualité du
service.
720
Frais d’étude 5000 3 600 000
heures
3 945 000
TOTAL
Arrêté le présent devis à la somme de trois million neuf cent quarante-cinq mille
(3 945 000) Franc CFA.
3.17 Conclusion
Ce chapitre nous a permis de présenter l’actuel système de maintenance de la CEB,
tout en présentant ce que sais que la maintenance industrielle et la gestion de la
maintenance assister par ordinateur (GMAO). Dans cette partie nous avons aussi
élaboré un logiciel de maintenance des transformateurs de puissance de la CEB
(MTP). Le logiciel (MTP) est conçu dans le cadre d’amélioration de la maintenance
des transformateurs de puissance de la CEB.
CONCLUSION GENERALE
Ce travail est réalisé suivant trois grandes étapes. Dans la première partie nous avons
présenté le poste Lomé Aflao de 161/20 KV, ainsi que son schéma unifilaire.
L’énergie étant envoyé par la VRA, le poste de Lomé Aflao est composé de six lignes
dont quatre départs. Le champ est composé de travée ligne et de travée transformateur
équipé de trois transformateurs, d’une puissance totale de 135 MVA.
BIBLIOGRAPHIE
[5] CA Paris « les différents types de maintenance » tome asi, 14 décembre 1995 ;
[25] http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/transfo-index.html,
consulté le 02 novembre 2019 ;
[26] https://sitelec.org/download_page.php?filename=cours/notice_dgpt2.pdf,
consulté le lundi 21 octobre 2019 ;
ANNEXES
1. Définition
La distance d’approche est la distance qui doit être maintenue en tout temps entre un
élément sous tension et la partie la plus exposée du corps du travailleur ou de toute
pièce conductrice ou non conductrice qu’il porte ou qu’il utilise. Cette distance permet
d’éviter de franchir, par inadvertance, la limite de sécurité dans l’éventualité d’un
mouvement accidentel ou d’une mauvaise évaluation de la limite permise.
2. Principes
Le personnel appelé à travailler sur des installations électriques sous tension doit
utiliser les écrans isolants approuvés et appropriés en fonction du travail à exécuter.
Le personnel doit :
- installer les écrans isolants chaque fois qu’il se trouve dans l’impossibilité de
respecter les distances d’approche minimales,
- disposer et ajuster les écrans isolants de façon à couvrir adéquatement les
composants du réseau à isoler,
- planifier chacune des tâches de manière à maintenir un dégagement d’au moins
150 mm des écrans isolants avec une partie non isolée du corps ou avec le
matériel conducteur qu’il manipule. Il peut cependant toucher à ces écrans
isolants, s’il le fait au moyen des outils isolants et du matériel appropriés,
- réviser régulièrement l’agencement des écrans isolants selon l’évolution des
travaux,
- installer des écrans isolants dans le cas de l’utilisation d’un engin élévateur à
nacelle (EEN) au-dessus de conducteurs moyenne tension sous tension,
- demeurer en tout temps sous les conductrices moyennes tensions sous tension
s’il effectue des travaux avec grimpettes même si des écrans isolants sont
installés, à moins que les conducteurs n’aient été déplacés préalablement selon
les techniques de travail reconnues.
Distance minimale
Tension nominale Distance de Distance de garde d’approche entre
Un (KV) tension (m) g (m) phase et terre D
(m)
0.4 0 0,30 0,30
1 0 0,30 0,30
15 0,10 0,50 0,60
20 0,10 0,50 0,60
30 0,20 0,50 0,70
63 0,30 0,50 0,80
90 0,50 0,50 1,00
150 0,80 0,50 1,30
225 1,10 0,50 1,60
400 2,00 0,50 2,50
En effet, seuls les travaux effectués hors tension peuvent protéger intégralement des
risques d'électrocution, à condition que l'on soit sûr que toute tension soit
effectivement supprimée et qu'elle le reste : c'est le but de la consignation. La
consignation électrique d'un ouvrage est régie par la norme NF C18-510.
Avant de suivre les étapes ci-dessous, l'intervenant doit s'équiper d'EPI (équipement de
protection individuel) des gants isolants, de casque isolant, de masque, ne pas porter
d'objet métallique sur soi, d'EIS (équipement de sécurité individuel) tapis isolant, des
outils isolés 1000 V, un cadenas de consignation, une pancarte ou un macaron de
consignation, et un VAT et également d'ECS (équipement collectif de sécurité) balise
pour balisage panneau d'avertissement et nappes isolantes pour les composés nus sous
tension proches de l'opérateur.
Dans le domaine des travaux d'ordre électrique, la consignation doit être confiée à une
personne possédant l'habilitation de niveau BC (en basse tension) ou HC (en haute
tension)
Il peut être confié une partie des opérations de consignation à un chargé d'opération
spécifique BE ou HE Manœuvres.
6. Titre d'habilitation
L'habilitation est symbolisée de manière conventionnelle par des caractères
alphanumériques et si nécessaire un attribut :
- le 1er caractère indique le domaine de tension concerné,
- le 2ème caractère indique le type d’opération ; il s’exprime soit par une lettre
soit par un chiffre,
- le 3ème caractère est une lettre additionnelle qui précise la nature des
opérations.
Cette classification est détaillée dans la norme NF C18-510