devrait donc renforcer le sentiment que les banques possèdent des actifs qu'elles
seraient susceptibles de rassembler lors de graves discordes sans porter atteinte
au système financier dans son ensemble. Cela participerait à augmenter la
confiance à l'égard de la sécurité et la robustesse de la gestion du risque de
liquidité au sein du système bancaire.
Exigences opérationnelles renforcer que l’ensemble des actifs constituant
l'encours d'actifs liquides d’élevée qualité seront gérés selon leur appartenance à
cet encours et font l'objet des demandes opérationnelles énumérées ci-après. Les
actifs seront en permanence accessibles et convertibles en liquidité pour
compenser toute asymétrie entre entrées et sorties de trésorerie en phase de
désaccords. Les actifs seront non grevés, c’est-à-dire un actif qui n’est pas
immobilisé (explicitement ou implicitement) comme garantie, sûreté ou
rehaussement de crédit pour quelque transaction que ce soit.
Les actifs liquides ne devraient pas être amalgamés avec des positions de
négociation ou utilisés comme couverture pour ces dernières, être désignés
comme sûretés ou comme rehaussement de crédit dans des transactions
structurées ; servir à couvrir des frais opérationnels (comme les loyers et les
salaires). Ils sont susceptibles d'être gérés dans l'objectif inégalable et clairement
affiché de les rassembler comme source de liquidité pour affronter une
communication de fonds possible. Il devrait être sous le contrôle de la/des
fonction(s) spécifiquement chargée(s) de la gestion du risque de liquidité de la
banque (en général, le trésorier).
Afin de réduire les sensations de seuil qui peuvent se dévoiler quand un
actif liquide éligible perd son éligibilité (par exemple lors de déclassement de
note), un établissement bancaire sera autorisée à garder l'actif dans son encours
d'actifs liquides de élevée qualité durant 30 jours calendaires. Cette échéance de
plus pourrait lui permettre de régler son encours ou de remplacer l'actif.
Pour qu’on puisse distinguer les actifs liquides de haute qualité il devrait
se composer d’actifs présentant les caractéristiques exposées ci-dessus :
Il existe deux catégories d’actifs éligibles. Ils sont inclus dans chaque catégorie
les actifs que la banque détient le premier jour de la période analysée. La
quantité d’actifs dits « de niveau 1 » n’est pas limitée. En revanche, les actifs
dits « de niveau 2 » ne doivent pas représenter plus de 40 % de l’encours
d’actifs liquides de haute qualité.
L'évaluation du plafond de 40 % pourrait considérer l'effet, sur les sommes
prisonniers sous forme d'encaisse ou d'autres actifs de niveau 1 ou 2, de l'arrivée
à échéance, dans les 30 jours calendaires, des échanges de financement contre
sûretés (ou des collatéral swaps) dont les actifs impliqués n'appartiennent pas au
niveau 1. La valeur d'actifs ajustés de niveau 2 dans l'encours d'actifs liquides
d’élevée qualité ne peut franchir que les 2/3 du montant ajusté d'actifs de niveau
1 après application des décotes.
Total des sorties de trésorerie nettes dans les 30 jours calendaires = sorties –
minimum {entrées ; 75 % des sorties}