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REMERCIEMENTS
Je tiens tout d’abord à remercier mon directeur de recherche l’Ir Séraphin KALENGA
MADIKA, pour le suivi régulier et l’aide qu’il a pu m’apporter tout au long de l’élaboration
de mon travail de fin de cycle.
Cette étude a été concrétisée grâce à de nombreuses rencontres professionnelles qui ont
élargi mes connaissances sur la question de l’impact que peut avoir le minage secondaire
sur le coût global de la fragmentation afin de dégager des axes pertinents de réflexion.
Pour ce qui est des informations sur la fragmentation analysées tout au long de cette étude,
je remercie vivement l’entreprise Gécamines Kambove plus particulièrement l’ingénieur
Arsène MWASHI, responsable du service d’exploitation dans la mine de Kamfundwa.
Mes remerciements vont également à l’ingénieur KAYEYE, chef de la section Géomines,
sans oublier toutes les autorités de l’institut supérieur des techniques appliquées de
Kolwezi.
Toute ma gratitude va à l’ingénieur THIFUNG Augustin ainsi que son épouse Aline
TSHIBUMBU, Leurs précieux Conseils et encouragements ont permis d’amener à bien ce
travail, pour leur aide efficace et amicale durant cette étude et pour ses qualités
scientifiques.
Egalement j’adresse mes remerciement aux amis fidèles qui m’ont accompagné dans les
bons et mauvais moments je cite : Georges KASARMUN, Freddy TSHIPENG, Arnold
FAN, benoit MUPEMBA, Trésor MWENGE, chérubin MILAMBO, Gaël KABO.
Merci à des filles géniales : Lydia LUALE et Yvonne MBUYA pour des bons moments
passés dans l’auditoire et lors de notre stage.
Je n’oublie pas “mes très chers frères, collègues et amis, Je ne peux pas les citer
nommément et je souhaite qu’ils trouvent ici toute ma reconnaissance.
MERCI
DEDICACES
Tableau 43: les primes des participants au transport des explosifs que nous utiliserons de tous nos
calculs du coût de transport ...................................................................................................................... 49
Tableau 44: coût des variables de minage, terrain 3D;Kamfundwa ........................................................... 52
Tableau 45: coût des variables de minage, terrain 3D;fragmentation ameliorée ...................................... 54
Tableau 46: coût des variables de minage, terrain 3D;fragmentation ameliorée ...................................... 56
Tableau 47: comparaison des coûts de la fragmentation ........................................................................... 57
INTRODUCTION
L’abattage des roches à l’explosif est le plus important maillon dans la chaine technologique
d’extraction des roches minières.
La fragmentation joue un rôle important dans une grande variété de processus industriels dans
laquelle on désire causer la fragmentation de la manière la plus efficace et la plus contrôlée.
Ainsi, l’élaboration des méthodes efficaces et sûres pour l'abattage des roches à l'explosif est
d'intérêt considérable pour l'industrie minière. Les opérations d'abattage réussies peuvent mener
à réaliser la distribution la plus appropriée des fragments de roches avec un coût de production
minimum.
L'abattage à l'explosif en mine à ciel ouvert doit permettre d'atteindre les objectifs de production
tout en garantissant la protection de l'environnement immédiat de la mine.
Lors de nos investigations dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa, il a été remarqué que pour
répondre à la demande d’extraire un volume, un nombre élevé des minages primaires et
secondaires étaient exigés pour la réussite de la fragmentation. Des minages secondaires
intervenaient à chaque fois pour le travail complet des premiers minages déjà réalisés.
Sur ceux nous considérons qu’il est impératif pour nous aujourd’hui d’exposer le Thème lié à
cette pratique qui est « l’impact du minage secondaire sur le coût global de la fragmentation
dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa » Nous osons espérer que notre modeste
contribution permettra de rappeler les principales mesures à prendre lors de l’élaboration des
plans de tir et l’utilisation des explosifs.
Dans l’ensemble, notre travail est constitué de trois chapitres hormis l’introduction et la
conclusion.
Chapitre I : ce premier chapitre contient un aperçu général sur la mine à ciel ouvert de
Kamfundwa : nous essaierons dans ce chapitre de situer notre site d’études et tous les éléments
qui les caractérisent sur le plan géographique et même géologique.
Chapitre II : ce chapitre parle des généralités sur la fragmentation dans une exploitation à ciel
ouvert : il étalera en fait les éléments essentiels de la fragmentation dans une mine.
Chapitre III : il porte sur l’évaluation technico-économique de la fragmentation :
Ce troisième chapitre ressortira clairement les coûts liés à l’opération de fragmentation à
Kamfundwa et ce qui doit réellement être réalisé.
Le gisement de Kamfundwa est situé non loin du territoire de Kambove à environ 10km au NW
par rapport aux installations du siège de Kambove, sur 26°33’30’’ de longitude Est, 10°48’30’’
à 10°49’20’’ de latitude Sud, et à une altitude de 1429 m.
Les installations du siège de Kambove sont à environ 4km au Sud-Est de la mine de Shanguluwe
sur le PE 𝑛° 465 appartenant à la GECAMINES/GROUPE CENTRE. Le territoire de Kambove
où le siège est situé à 25km Nord-Ouest de la ville de Likasi sur +26°36’30’’de longitude Est,
10°49’40’’ de latitude Sud, et à une altitude de ±1395 m. Les installations s’étendent sur 1,5𝑘𝑚
de longueur et 0,9𝑘𝑚 de largeur.
Grace à ces données nous pourrions connaitre les teneurs et les tonnages du gisement, la nature
du minerai, la para-genèse (les associations minérales), la structure, la profondeur, et la
puissance du gisement ; en bref ; les facteurs qui peuvent influencer l’exploitation d’un gisement.
Ces facteurs peuvent nous permettre d’élaborer une étude technico-économique enfin de choisir
rationnellement le mode d’exploitation et la limite de l’exploitation (fond de la fosse
d’exploitation) pour une extraction minière efficiente de notre gisement.
La géochronologie indique un âge de dépôt des sédiments du Katanga d’environ 800 millions
d’années et sa déformation pendant l’orogenèse est inférieure à 650 millions d’années.
LE ROAN,
LE NGUBA (Ancien KUNDELUNGU INFERIEUR),
LE KUNDELUNGU (KUNDELUNGU SUERIEUR).
Ces trois super-groupes sont séparés par deux mixités dénommées ; Grand conglomérat et petit
conglomérat. IL est à noter que ces unités stratigraphiques sont aussi divisées en groupes,
formation, niveaux et sous niveaux.
Ce groupe est compris entre le groupe des R.A.T (Roches argilo-talqueuses) et le groupe de la
DIPETA dont la base contient des dolomies gréseuses appelés : RGS (Roche Gréseuses
Siliceuses). Lors de la tectonique Katanguienne, le groupe des mines avait subi de morcellements
qui ont conduit à une dispersion des nombreux lambeaux des écailles diversement orientés et
parvenus au jour par diapirisme (Soulèvement sous forme de champignon le long de failles).
L’Ore Body Supérieur (OBS) s’étend jusqu’aux Shales Dolomitiques (SD), tandis que
l’apophyse du CMN (calcaire à minerai noir) constituant le troisième ore body se prolonge sous
formes des lentilles dans les horizons finement lités.
L’ensemble des écailles minéralisées s’étend sur une surface de 1,5 km de longueur et de largeur
variant entre 200 à 900 mètres et en profondeur entre les niveaux 1420 et 1160. Il comprend un
grand nombre de blocs, répartis de façon hétéroclite (variable). Le minerai est en effet d’abord
lié à l’agencement des écailles dans la brèche et ensuite est distribué de manière assez variable au
sein des écailles.
La minéralisation est composée principalement des oxydes siliceux (peu d’oxydes dolomitiques)
contenant le cuivre et le cobalt. Les minéraux essentiels utiles contenus dans les minerais sont les
suivants :
Cette minéralisation est essentiellement oxydée (95%) avec une gangue siliceuse. La proportion
des oxydes dolomitiques est faible (5%).
On observe également une minéralisation uranifère sous forme de lentilles d’uraninite à la base
de la RAT grise. Le flanc Nord du synclinal contient une minéralisation épigénétique constituée
de veinules de chalcocite (Cu2S) et de bornite (Cu5FeS4) dans les fissures.
I.3.3 Tectonique
Le Katanguien a largement subi les effets de l’orogenèse Lufilienne caractérisé par les
mouvements présentant toute sorte de déformation qui s’était déroulée en plusieurs épisodes
échelonnés (885, 680 et 620Ma) que François (1974) a appelé phase Kolwezienne, phase
Kundeluguienne, et phase Monwezienne.
Il convient de signaler tout de même que les deux premières phases tectoniques ont pu
donner naissance à un grand arc appelé ‘’Arc Lufilien’’ de 500 Km de long environ et de 50 Km
de large, cet arc renferme presque tous les gites cupro-cobaltifère du Katanga et est par
conséquent appelé ‘’Arc ou Ceinture cuprifère’’.
Au sud du Katanga, le Katanguien s’est plissé sous forme d’un grand arc dont la
concavité est tournée vers le Sud.
Dans le sud du Katanga aussi tectonisé, DEMESMAEKER (1962) ainsi que François (1973 et
1987) distinguent trois secteurs aux effets tectoniques inégaux :
Dans la région de Kambove où l’on localise la mine de Kamfundwa, la tectonique est extrusive
et chevauchante ; les anticlinaux sont faillés et des plis sont déversés vers le Sud.
Les deux dernières campagnes de prospection ont permis d’établir les coupes et
plans de niveaux très complets et d’estimer l’essentiel du potentiel Cu – Co du gisement.
%
Minerai TS T Cu % Co T Co
Cu
Oxydes siliceux valorisables 6 373 161 3.96 252 134 0,26 16 863
Les minerais de cette phase sont essentiellement constitués des oxydes siliceux (97 %) et
dolomitiques (3 %), ils ont été classifiés dans le calcul des réserves selon qu’ils proviennent des
ores bodies classique (47 % T Cu totales) ou du CMN (53 % T Cu totales).
Le projet 1280 couvre la partie du gisement délimitée entre les coordonnées locales X=3450 et
Y=1800 d’une part et X=2450 et Y=2300 d’autre part. Cette phase concerne l’exploitation des
Le projet 1225 couvre la partie du gisement délimitée entre les coordonnées locales X=3200 et
Y=2000 d’une part et X=3700 et Y=1600 d’autre part. Cette phase concerne principalement
l’exploitation de l’écaille 1 du gisement de Kamfundwa notamment les écailles 1 Aa, 1 Ab, 1 Ba
et 1 Bb depuis le niveau 1340 jusqu’au niveau 1220 avec un fond à 1225.
Le projet 1220 Nord-Est couvre la partie du gisement de Kamfundwa délimitée entre les
coordonnées locales X=3200 et Y=2250 d’une part et X=2800 et Y=1850 d’autre part. Cette
phase concerne l’exploitation des écailles du gisement de Kamfundwa notamment les écailles 2
AB, 2 B, 3 A, 4 B, 3 S-J, et 6 A depuis le niveau 1280 jusqu’au niveau 1230 avec fond à 1220.
Le projet 1220 Nord-Ouest couvre la partie du gisement de Kamfundwa délimitée entre les
coordonnées locales X=2900 et Y=2160 d’une part et X=2550 et Y=1890 d’autre part. Cette
phase concerne l’exploitation des écailles du gisement de Kamfundwa notamment les écailles 3
A, 3 S-J, 4 A, 4 B, 6 A, 6 B et 7 depuis le niveau 1280 jusqu’à l’horizon 1220. (DRP, EMI).
II.1.INTRODUCTION
Toute entreprise minière a pour objet l’extraction des minerais, roches contenant des substances
convoitables, pour les vendre, soit à l’état brut soit transformés, en vue d’en tirer un bénéfice.
Concernant cette extraction, tout un processus comprenant quatre opérations principales à savoir
la fragmentation ou abattage, le chargement, le transport et la mise en terril a été élaboré.
C’est précisément la première opération minière qui est la fragmentation dont fait l’objet ce
chapitre.
La fragmentation est une opération minière qui consiste à réduire un massif rocheux en des
fragments (morceaux) de dimensions à permettre aux engins d’extraction, de transport et aux
machines de transformation d’œuvrer avec aisance. Selon que la roche est tendre ou dure cette
opération se fera par des engins soit de terrassement (scarification) soit de chargement ou à
l’explosif. C’est ce dernier cas que nous évoquerons.
Etant donné que l’explosif ne fournit son rendement optimal que confiné dans une cavité,
l’opération de fragmentation consistera donc à forer d’abord des trous dans la roche puis à y
introduire correctement des explosifs pour les faire détoner.
Ainsi la fragmentation comprendra deux activités conjointes : le forage des trous de mine et le
minage.
Si d’une part, pour bien forer et miner, il est absolument nécessaire de connaitre certains
paramètres dont :
II.2. LE FORAGE
II.2.1 définition
Le forage est l’opération par laquelle on fait des trous dans le massif pour diverses raisons
comme le captage d’eau ou pour y loger les explosifs qui est la raison du forage dont on parle ici.
Forage percutant,
Forage rotatif,
Forage roto-percutant : qui est celui utilisé dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa.
Selon que les activités de forages s’effectuent sur des massifs vierges et inébranlés ou en
complément des activités précédentes de même nature nous parlerons de :
Forage primaire : qui consiste à forer des trous généralement profond sur des massifs
vierges et inébranlés en vue de procéder au premier minage dit primaire (voir plus loin).
Forage secondaire : consiste à forer des trous pour corriger les défauts du minage
primaire (pieds de butte, réductions des dimensions des blocs issues du premier
minage,..).
Catégorie 2 : terrains excavables, pouvant ou pas être au préalable ébranlés par une
charge explosive,
Exemple : RGS friables, RAT altérées.
Catégorie 2D : terrains tendres mais qu’il faut ébranler avec une charge explosive ;
Exemple : RSC altérée, RAT dolomitique, SDB, CMN.
Catégorie 3 : terrains nécessitant une charge explosive déjà conséquente,
Exemple : certaines RSC altérées, SDB dolomitique, RSF dolomitique.
Catégorie 3D : roches dures nécessitant une grande charge explosive.
Le degré d’altération des minéraux étant graduel, plus on descend en profondeur moins les
minéraux sont altérés, la roche devient dolomitique, par conséquent plus dure.
Ainsi on trouvera entre ces quatre catégories, des catégories intermédiaires et au plus profond,
une catégorie très dure (3D*) souvent inexistant dans les mines mais qu’on dans des carrières.
Cette notion est très capitale car elle permet de déterminer d’une part les paramètres de forage
(maille de forage, diamètre du trou ainsi que sa profondeur) et les paramètres de minage d’autre
part (charge spécifique, hauteur de bourrage, mode de raccordement et d’initiation).
NB : Signalons que dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa, nous trouvons souvent les
terrains 2D, 3 et rarement les terrains du type 2 et 3D quant au terrain 3D* il n’existe pas dans
la mine de Kamfundwa.
II.2.3.2 Paramètres de forage
a. Maille de forage : la maille de forage est définie par l’expression suivante :
Sm = V×E
Avec :
V : la distance entre rangées des trous voisins autrement dit la ligne de moindre résistance
ou encore la largeur du banc à abattre exprimée en m
Il faut noter que lorsque V et E sont égaux en maille carré l’équation suivante doit être respectée
E≥V.
Dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa on utilise une maille carrée de 5×5, c’est-à-dire que la
E=V=5m
Dans le cas général le diamètre doit être choisi en fonction de l’objectif de production, de
granulométrie et du coût global. Il conditionnera partiellement la granulométrie (qui dépend
du diamètre à cause de son incidence directe sur la maille). Le coût du forage diminue
généralement avec l’augmentation du diamètre de forage. Dans la mine de Kamfundwa les
1
trous utilisés ont un diamètre de 6‘’2 environs 165mm.Les autres données du chantier qui
Attribuer un surforage (SF) appropriée qui est lié à l’écartement rangé des trous de mine par le
paramètre V qui est la ligne de moindre résistance. Ainsi, la profondeur des trous de mines peut
être définie par :
𝐻𝑔 𝑉
P = cos 𝛼 + 𝑎 [m]
Avec :
· P: la profondeur du trou de mine en m
· Hg: la hauteur du gradin en m. cette hauteur doit vérifier
L’inégalité suivante :
· Hg ≤ Hcm
· Hcm : la hauteur maximum de creusement de l’excavateur [m]
· α: l’angle d’inclinaison du trou
· a : le coefficient dont le résultat de l’expérience atteste pour les différentes catégories de
terrains des valeurs figurant dans le tableau ci-dessous
Tableau 2:Valeurs de a en fonction du type de terrain
a ∞ V 3 2.5
NB : Il est à noter que le surforage permet une bonne sortie du pied du gradin en vertu de la
progression en forme de cône d’un explosif dans un trou lors du tir. Par ailleurs, le surforage est
fonction de la dureté du terrain. Plus le terrain est dur plus le surforage est grand afin d’éviter la
formation des pieds de butte qui seront difficiles à évacuer (à excaver) avec un excavateur.
Pour cet élément la profondeur des trous dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa vont de 11 à
12m, cela en raison de la hauteur des gradins dans cette mine qui est de 10m, mais la mine
prévoit un forage des trous de 10m avec un surforage de 1 à 2m pour retrouver le niveau après
minage.
II.3. LE MINAGE
II.3.1. Définition
Le minage est une opération qui consiste à abattre la roche à l’aide des explosifs en vue de
faciliter le chargement et le transport en tenant compte des produits abattus.
Lorsque ces trous sont forés dans un massif rocheux non encore ébranlé, nous aurons affaire à un
minage primaire. Mais lorsque ces trous sont forés soit dans les gros blocs, des bosses ou des
hors profils restés après un minage primaire, nous aurons alors affaire a un minage secondaire.
Le minage primaire ne s’effectue pas au hasard, mais selon des plans (schéma) et des situations
qui doivent répondre à certains objectifs. Selon ces objectifs ou situations, les minages primaires
s’effectuent de trois manières différentes.
C’est un minage qui s’effectue lorsque devant la surface de dégagement, il n’existe aucun
matériau préalablement abattu.
A.1. Avantages
Le minage avec butte dégagée nous donne certains avantages parmi les principaux nous pouvons
citer :
1) Une économie d’explosifs dans les premières rangées qui sont dégagées : moins de
contrainte au pied de butte.
2) Si l’ordre d’allumage est bien respecté et bien étudié, une cassure plus nette sur le
périmètre du minage.
3) Moins d’effets arrière.
A.2.Désavantages
Lorsqu’ il y a une butte dégagée, la charge de fragmentation projette la roche à une certaine
distance (projection).
1) Cette projection sans danger, produit un étalement parfois excessif des matières à
charger.
2) Cet étalement entraine souvent un mélange des stériles et des minerais (dilution).
3) Cet étalement augmente le déplacement des engins de chargement et diminue leur
rendement.
4) De plus, une partie de l’énergie des explosifs ne se transforme pas en énergie cinétique.
B. Minage avec matelas
C’est un minage qui s’effectue lorsque les produits du minage précédent ne sont pas encore
totalement enlever, la butte dégagée. Le matelas est donc définit comme un ensemble des déblais
provenant d’un minage précédent et en attente d’excavation sur lequel on rabat le minage en
cours.
B.1. Avantages
1) le matelas permet de placer les engins de forage le plus près des trous de forage du minage
précédent tout en augmentant la sécurité des engins lors du forage de la première rangée des
trous.
NB : Dans le minage avec matelas, il est nécessaire de repérés avec précision la limite de la zone
minée précédemment d’où nécessite de procéder au piquetage de jonction a une multiple de V.
2) le minage avec matelas nous permet d’avoir une certaine avance sur minage, ce qui nous
donne plus de souplesse au point de vue de déplacement des machines de forage.
B.2.Désavantages
2) le matelas ne permet pas de connaitre l’importance des pieds et rend impossible le forage
éventuel des trous au pied de la butte (mines de relevage).
B.3. Conclusion
Nous pouvons dire que, le matelas est favorable du point de vue fragmentation mais défavorable
au point de vue charge de pied.
C. Minage en ferme
C’est un minage qui s’effectue sous une aire de dégagement hormis la surface de la plate-forme
elle-même. Ce bouchon en V ou généralement un seul trou part en premier pour créer un espace
de dégagement pour les autres trous. Dans ce genre de minage, nous signalons un cas particulier ;
Il s’agit de creusement d’un puits. Dans ce type de minage, on réalise un bouchon de la manière
du souterrain mais verticalement.
Le tableau ci-après résume les catégories de terrains qu’on rencontre dans la mine à ciel ouvert
de Kamfundwa et leurs rapports de charge ou charge spécifique. L’explosif de référence étant ici
l ANFO.
L’utilisation des tubes Nonel et la réduction des charges spécifiques présentent beaucoup
d’avantages du point de vue technique que du point de vue économique et celà surtout lorsqu’on
adopte des tirs séquentiels trou par trou.
b. Hauteur de bourrage Hb
L'utilisation de bourrage provenant des déblais de forage est une procédure généralement
acceptée, pour contrôler le travail de l’explosif dans le massif rocheux. Les mêmes discussions
suivant la ligne de moindre résistance, s’appliquent dans le cas de bourrage. Un faible bourrage
permettra aux gaz de l'explosion de se décharger, ce qui créera des problèmes de projection dans
l'air, tout en réduisant l'efficacité du tir. Tandis qu’un fort bourrage, produira une faible
fragmentation de la roche au sommet de la charge.
La longueur optimum de bourrage dépend des propriétés de la roche, et peut varier entre 0,67 et
2 fois la largeur de la ligne de moindre résistance(V). Les colonnes de bourrage, plus court que
les deux tiers de la largeur de la ligne de moindre résistance amènent, à une projection de la
roche, pertes de l’énergie de tir et problème de la fragmentation. Des colonnes de bourrages très
longues donneront une fragmentation médiocre au sommet des charges.
Si des hors gabarits sont obtenus à partir du sommet du gradin, même si la colonne de bourrage
est logique avec les problèmes de la projection des roches et la perte d’énergie, la fragmentation
peut être améliorée en introduisant une petite poche de charge centralisée à l’intérieur du
bourrage.
1
Cette hauteur de bourrage a Kamfundwa est calculé en prenant le de la profondeur du trou, on
3
c. mode de raccordement
Il existe plusieurs modes de raccordements réalisés dans une mine à ciel ouvert. Ces schémas de
raccordement tiennent compte des contraintes du lieu où on se trouve et des résultats escomptés :
La présence du matériel à sauvegarder (pompes installées dans les puits filtrants, pompes
sur radeau dans les puisards, câbles électriques…),
Le pendage des couches pour souci de sélectivité,
Cas spéciaux : creusement d’un puisard par exemple.
Ainsi on peut dire qu’un mode de raccordement est une technique ou une façon de faire des
connections entre différents trous de mine ou rangées contenant ces derniers (trous) pour leur
explosion selon les retards placés.
L'utilisation des retards entre trous et lignes permet l'abattage successif des portions d'un plan de
tir. La roche abattue par les premiers trous doit déjà avoir amorcé son mouvement lorsque les
trous à sa proximité immédiate détonent, pour favoriser la qualité du tir et du tas abattu.
Après avoir foré et chargé un trou, il est alors nécessaire de lier le modèle. Celà implique la pose
du cordon le long de la rangée pour former la ligne qui est liée à chaque charge. Pour réduire les
risques des ratés et assurer la détonation complète, dans le cas des grands modèles, on applique
les lignes de sécurité. Alors, au périmètre une ligne est attachée autour du modèle pour fournir un
essai supplémentaire. La mise à feu, ou la ligne de lancement sera normalement relier au milieu
de la ligne principale du front. La séquence du tir, après l'initiation de la première ligne, est
contrôlée par l'emploi des microretards.
L’initiation de l’explosif primaire se fait généralement par plusieurs systèmes d’amorçage tel
que: Les détonateurs électriques et non électriques (mèche et cordeau détonant). Ensuite
l’explosif primaire pour initier la détonation de l’explosif secondaire.
Les explosifs industriels sont en général constitués par un comburant (oxydant), un combustible
(réducteur) et divers autres produits pour leur conférer des propriétés particulières et qui peuvent
se décomposer selon trois modes:
1. combustion simple,
2. déflagration,
3. détonation.
Son confinement.
Un explosif peu sensible non confiné peut se décomposer sous la forme d’une combustion
simple. Si le confinement augmente, le régime de décomposition sera la déflagration ou la
détonation.
Les explosifs primaires : très sensible et peuvent être amorcés par une flamme ou un
faible choc,
Les explosifs secondaires : relativement moins sensibles. Leur détonation ne peut être
amorcée facilement que par la détonation d’un autre explosif.
La détonation se propage dans l'explosif avec une vitesse supérieure à celle du son. Initialement
l’explosif se trouve dans les conditions de température, pression et onde de détonation volume
massique T0, P0, V0. A la fin de réaction, les produits de réaction sont aux conditions T1, V1.
Dans la zone Z3 (figure 2). Les gaz de décomposition se détendent et participent aux effets
mécaniques de l'explosion.
L'énergie libérée par un explosif au cours de la détonation prend deux formes: une énergie de
choc véhiculée par une onde de contrainte et transmis à la roche environnante, et une énergie de
gaz, qui se manifeste sous la forme d'une haute pression et de température du gaz.
II.3.5Artifices de minage
Ce sont les éléments d’une chaine pyrotechnique permettant la mise à feu.
Les relais de surface à dispositif NONEL marque Dyno de 0 ms, 25ms, 42 ms, 67 ms qui
permettent de respecter les séquences afin d’avoir une surface de dégagement ;
Détonateurs fond de trou BENCHMASTER a dispositif NONEL marque Dyno ou U500
c’est à dire a 500 ms de retard comme artifice d’amorçage;
Les détonateurs a mèches lentes DURA FUSE OU CAPPED FUSE de minutes de retard
pour la mise à feu;
Détonateurs électriques.
II.3.6 Calcul des charges
Les différents spécialistes dans l’art et l’ingénierie du minage ont dû établir chacun dans
son champ d’essai des formules qui ont fait leurs preuves avec des résultats satisfaisants.
Les formules étant établies sur base des critères différents selon les auteurs et les lieux, ainsi il
est indispensable de les soumettre à une étude de sensibilité lors du choix de la formule qui
offrira les meilleures opportunités d’emploi pour les terrains à miner.
Charge au mètre est obtenue en faisant correspondre la densité de l’explosif au diamètre du trou
de mine.
D’après AEL mining service pour arriver à déterminer la charge au mètre, on procède
de la manière suivante :
π𝑑 2
𝑆= Avec d en mm, sachant que 1mm2 = 10-6 m2
4
π𝑑 2 . 10−6
.𝑆 = En m2
4
V= S x h
π𝑑 2 . h .10−6
L’équation peut donc s’écrire 𝑉 =
4
Connaissant le volume du trou et la masse volumique de l’explosif, la charge linéaire sera donc :
π𝑑 2 . h .ρ .10−6
𝑀𝑐 = Avec ρ en tonne par metre cube
4
π𝑑 2 . h .ρ .103
L’équation peut s’écrire : 𝑀𝑐 = Avec h = 1m
4.106
ρ×d2
En définitif l’expression de la charge au mètre devient : 𝑀𝑐 = En kg/m
1273
Avec:
Avec :
consommation
N0 LOT Libellé unité Minage Minage
primaire secondaire
Dyno u500ms P 295 82
Dyno SL25ms P 298 83
Dyno SL0ms P 10 10
Booster Pentolite P 295 82
1 Volume
Emulsion P100
m3
kg
73750
28910
20500
6642
Charge spécifique kg/m3 0.392 0.324
Deto 6D P 2 2
Fusée P 1 1
Dyno u500ms P 340 121
Dyno SL25ms P 331 121
Dyno SL0ms P 11 5
Booster Pentolite P 340 121
2 Volume
Emulsion P100
m3
kg
43520
18278
15488
6520.45
Charge spécifique kg/m3 0.420 0.421
Deto 6D P 2 2
Fusée P 1 1
Dyno u500ms P 340 121
Dyno SL25ms P 341 121
Dyno SL0ms P 11 9
Booster Pentolite P 340 121
3 Volume
Emulsion P100
m3
kg
85000
35700
30250
12735.3
Charge spécifique kg/m3 420 0.421
Deto 6D P 2 2
Fusée P 1 1
consommation
O
N LOT Libellé Unité Minage Minage
primaire secondaire
Dyno u500ms P 309 101
Dyno SL25ms P 193 90
Dyno SL0ms P 73 10
Booster Pentolite P 309 101
4 Volume
Emulsion P100
m3
kg
77250
36616.5
25000
10000
Charge spécifique kg/m3 0.474 0.400
Deto 6D P 2 2
Fusée P 1 1
Dyno u500ms P 306 24
Dyno SL25ms P 259 18
Dyno SL0ms P 30 10
Booster Pentolite P 306 24
5 Volume
Emulsion P100
m3
kg
76500
37332
6000
1260
Charge spécifique kg/m3 0.488 0.210
Deto 6D P 2 2
Fusée P 1 1
II.1.2. TERRAIN 3D
Tableau 5: présentation des données 3D
consommation
0
N LOT Libellé unité Minage Minage
primaire secondaire
Dyno u500ms P 215 98
Dyno SL25ms P 183 94
Dyno SL0ms P 32 12
Booster Pentolite P 215 98
1 Volume
Emulsion P100
m3
kg
53750
2746603
24500
12495
Charge spécifique kg/m3 0.511 0.510
Deto 6D P 2 2
Fusée P 1 1
Dyno u500ms P 311 27
Dyno SL25ms P 245 14
Dyno SL0ms P 60 2
Booster Pentolite P 311 27
2 Volume
Emulsion P100
m3
kg
77750
59945.3
6750
3624.8
Charge spécifique kg/m3 0.771 0.537
Deto 6D P 2 2
Fusée P 1 1
consommation
o
N LOT Libellé unité
Minage Minage
primaire secondaire
Dyno u500ms P 131 40
Dyno SL25ms P 188 14
Dyno SL0ms P 8 19
Booster Pentolite P 191 40
3 Volume
Emulsion P100
m3
kg
47750
32517.75
10000
2180
Charge spécifique kg/m3 0.681 0.218
Deto 6D P 2 2
Fusée P 1 1
Dyno u500ms P 208 40
Dyno SL25ms P 150 0
Dyno SL0ms P 30 38
Booster Pentolite P 208 40
4 Volume
Emulsion P100
m3
kg
52000
36920
10000
5100
Charge spécifique kg/m3 0.710 0.510
Deto 6D P 2 2
Fusée P 1 1
Dyno u500ms P 198 76
Dyno SL25ms P 230 5
Dyno SL0ms P 7 36
Booster Pentolite P 198 76
5 Volume
Emulsion P100
m3
kg
49500
40639.5
19000
3800
Charge spécifique kg/m3 0.821 0.200
Deto 6D P 2 2
Fusée P 1 1
Dyno u500ms P 136 40
Dyno SL25ms P 140 0
Dyno SL0ms P 10 38
Booster Pentolite P 136 40
6 Volume
Emulsion P100
m3
kg
34000
29070
10000
1100
Charge spécifique kg/m3 0.855 0.855
Deto 6D P 2 2
Fusée P 1 1
b.1. explosif
Nous cherchons à ressortir la quantité d’explosif utilisée pour abattre 1m3 de terrain qui n’est
autre que la charge spécifique, qui sera obtenue ici en faisant le rapport entre la somme des
quantités d’explosifs utilisées au minage primaire et secondaire avec le volume des matériaux à
abattre au minage primaire.
Qex
Cs=
Vmin
Avec :
Cs : charge spécifique en [kg/m3]
Qex : quantité d’explosif totale qui est égale a
Qex=Qexp + Qexs [kg]
Vmin : volume des matériaux censé abattre au minage primaire
b.2 Artifices
Il s’agit ici de trouver le nombre de pièces utiliser pour le minage d’un mètre cube (pièce/m 3)
pour tous les artifices, nous citons ici : booster Pentolite, détonateur fond de trou, différents relais
de surface, mèche lente, fusée d’allumage.
Ptotal
Avec : Qp=
Vmin
3 3
Qp : pièces utilisées pour miné 1m en [pièce/m ]
Ptotal : la somme des pièces qui est égale a :
Ptotal=Pp+Ps
Pp : le nombre de pièces utilisé lors du minage primaire
Ps : le nombre de pièces lors du minage secondaire.
III.2.1.1 Terrain 3
a. Forage
Tableau 6: ratios de forage terrain 3 Kamfundwa
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
No lot [mf] [mf] [mf] [m3] [mf/m3]
1 2950 1650 4600 73750 0 .063
2 2720 968 3688 43520 0.085
3 3740 1331 5071 85000 0.061
4 3399 100 4499 77250 0.058
5 3366 264 3680 76500 0.047
Moyenne 0.628
b. Minage
A.1. explosif
Tableau 7: charge spécifique terrain 3 Kamfundwa
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
N0 lot [kg] [kg] [kg] [m3] [kg/m3]
1 28910 6642 35552 73750 0.482
2 18278.4 6520.45 24798.85 43520 0.571
3 35700 12735.3 48435.3 85000 0.571
4 36616.5 10000 46616.5 77250 0.603
5 37332 1260 38592 76500 0.504
Moyenne 0.5462
A.2. artifices
Booster Pentolite
Tableau 8: ratios des boosters Pentolite, terrain 3 ; Kamfundwa
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
0
N lot [pièce] [piece] [piece] [m3] [piece/m3]
1 295 82 377 73750 0.0051
2 340 121 461 43520 0.011
3 340 121 461 85000 0.0054
4 309 101 410 77250 0.0053
5 306 24 330 76500 0.0043
Moyenne 0.00622
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
N0 lot [piece] [piece] [piece] [m3] [piece/m3]
1 295 82 377 73750 0.0051
2 340 121 461 43520 0.011
3 340 121 461 85000 0.0054
4 309 101 410 77250 0.0053
5 306 24 330 76500 0.0043
Moyenne 0.00622
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
N0 lot [piece] [piece] [piece] [m3] [piece/m3]
1 298 83 381 73750 0.0052
2 331 121 452 43520 0.0104
3 341 124 465 85000 0.0055
4 193 90 283 77250 0.0037
5 259 18 277 76500 0.0036
Moyenne 0.00568
Minage Minages
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
N0 lot [piece] [piece] [piece] [m3] [piece/m3]
1 10 10 20 73750 0.00027
2 11 5 16 43520 0.00037
3 11 9 20 85000 0.00024
4 73 10 83 77250 0.0011
5 30 10 40 76500 0.00052
Moyenne 0.0005
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
0
N lot [piece] [piece] [piece] [m3] [piece/m3]
1 2 2 4 73750 0.000054
2 2 2 4 43520 0.000092
3 2 2 4 85000 0.00047
4 2 2 4 77250 0.000052
5 2 2 4 76500 0.000052
Moyenne 0.0000594
Fusée
Tableau 13: ratios fusée, terrain 3; Kamfundwa
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
N0 lot [piece] [piece] [piece] [m3] [piece/m3]
1 1 1 2 73750 0.000027
2 1 1 2 43520 0.000046
3 1 1 2 85000 0.000024
4 1 1 2 77250 0.000026
5 1 1 2 76500 0.000026
Moyenne 0.0000298
Apres analyse des données de ce terrain 3, nous retenons les différentes moyennes de chaque
élément qu’on a eu à utiliser, la moyenne est obtenue avec la formule ci-dessous. Pour toutes les
deux catégories de terrain dans la fragmentation de Kamfundwa et améliorée cette formule sera
utilisée.
𝑛
𝑁𝑖
𝑋̅ = ∑
𝑛
𝑖=1
Avec:
Ni: valeur d’un échantillon
n : le nombre d’échantillons
III.2.1.2 Terrain 3D
a. Forage
Tableau 14:ratios de forage terrain 3D ; Kamfundwa
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
N0 lot [mf] [mf] [mf] [m3] [mf/m3]
1 2365 1078 3443 53750 0.06405581
2 3421 297 3718 77750 0.04781994
3 2101 440 2541 47750 0.05321466
4 2288 440 2728 52000 0.05246154
5 2178 836 3014 49500 0.06088889
6 1496 440 1936 34000 0.05694118
Moyenne 0.055897
b. Minage
b.1 explosif
Tableau 15: charge spécifique total terrain 3D, Kamfundwa
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
N0 lot [kg] [kg] [kg] [m3] [kg/m3]
1 27466.3 12495 39961.3 53750 0.74346605
2 59945.3 3624.8 63570.1 77750 0.81762186
3 32517.75 2180 34697.75 47750 0.72665445
4 36920 5100 42020 52000 0.80807692
5 40693.5 3800 44493.5 49500 0.89885859
6 29070 1100 30170 34000 0.88735294
Moyenne 0.813671802
b.2 artifices
Booster Pentolite
Tableau 16: ratios boosters Pentolite terrain 3D, Kamfundwa
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
0
N lot [ Piece] [ Piece] [ Piece] [m3] [ Piece/m3]
1 215 98 313 53750 0.00582326
2 311 27 338 77750 0.00434727
3 191 40 231 47750 0.0048377
4 208 40 248 52000 0.00476923
5 198 76 274 49500 0.00553535
6 136 40 176 34000 0.00517647
Moyenne 0.005081546
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
N0 lot [ Piece] [ Piece] [ Piece] [m3] [ Piece/m3]
1 183 106 289 53750 0.005376744
2 245 25 270 77750 0.003472669
3 188 14 202 47750 0.004230366
4 150 0 150 52000 0.002884615
5 230 5 235 49500 0.004747475
6 140 0 140 34000 0.004117647
Moyenne 0.004138253
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
N0 lot [ Piece] [ Piece] [Piece] [m3] [ Piece/m3]
1 32 12 44 53750 0.000818605
2 60 2 62 77750 0.000797428
3 8 19 27 47750 0.000565445
4 30 38 68 52000 0.001307692
5 7 36 43 49500 0.000868687
6 10 38 48 34000 0.001411765
Moyenne 0.000961604
Minage Minage
N0 lot primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
[ Piece] [ Piece] [Piece] [m3] [ Piece/m3]
1 2 2 4 53750 7.44186E-05
2 2 2 4 77750 5.14469E-05
3 2 2 4 47750 8.37696E-05
4 2 2 4 52000 7.69231E-05
5 2 2 4 49500 8.08081E-05
6 2 2 4 34000 0.000117647
Moyenne 8.08356E-05
Fusée
Tableau 21: ratios fusée, terrain 3D; Kamfundwa
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
N0 lot [ Piece] [ Piece] [ Piece] [m3] [ Piece/m3]
1 1 1 2 53750 3.72093E-05
2 1 1 2 77750 2.57235E-05
3 1 1 2 47750 4.18848E-05
4 1 1 2 52000 3.84615E-05
5 1 1 2 49500 4.0404E-05
6 1 1 2 34000 5.88235E-05
Moyenne 4.04178E-05
b. Minage
Comme précédemment nous allons déterminer ici la consommation en explosifs et artifices
par rapport à un mètre cube pour un minage correct sans raté c’est-à-dire pas de minage
secondaire.
b.1 explosif
Nous prendrons ici la quantité d’explosif destinée au minage secondaire l’ajoutée à celle prévue
pour le minage primaire afin de trouver une charge consistante pour bien abattre le volume
prévu, qui est toujours le volume programmé au minage primaire. Et la charge spécifique que
nous nous estimons bonne pour que le minage secondaire n’existe pas sera trouvée comme suit :
Qex
Cs=Vmin [kg/m3] avec : Qex=Qexp+Qexs en [kg]
b. Minage
b.1 explosif
Tableau 23:charge spécifique terrain 3; fragmentation améliorée
Minage Minage
primaire secondaire TOTAL Volume miné Ratio
0
N lot [kg] [kg] [kg] [m3] [kg/m3]
1 28910 6642 35552 73750 0.482
2 18278.4 6520.45 24798.85 43520 0.571
3 35700 12735.3 48435.3 85000 0.571
4 36616.5 10000 46616.5 77250 0.603
5 37332 1260 38592 76500 0.504
Moyenne 0.5462
La charge spécifique à utiliser dans ce terrain pour qu’il n’y ait pas de minage secondaire est d
environs 0.546kg/m3.
b.2. Artifices
Booster Pentolite
Tableau 24:ratios boosters Pentolite, terrain 3; fragmentation améliorée
b. Minage
b.1. explosif
Tableau 31: charge spécifique, terrain 3D; fragmentation améliorée
Fusée
Tableau 37: ratios fusées, terrain 3D; fragmentation améliorée
Consommation au m3
ITEM Libellé Unité
A Kamfundwa améliorée Ecarts
[unité/m3] [unité/m3] [unité/m3]
1 Forage Mf 0.0628 0.0469 0.0159
2 Explosif Kg 0.5462 0.5462 0
3 Booster Pièce 0.00622 0.00476 0.00146
Pentolite
4 U500ms Pièce 0.00622 0.00476 0.00146
5 SL25ms Pièce 0.00563 0.0043 0.00133
6 SL0ms Pièce 0.0005 0.00037 0.00013
7 Deto 6D Pièce 0.0000593 0.000029 0.0000303
8 Fusée Pièce 0.0000298 0.000015 0.0000148
III.2.3.2. Terrain 3D
Tableau 39: comparaison des ratios Kamfundwa, fragmentation améliorée; terrain 3D
Consommation au m3
ITEM Libellé Unité à Kamfundwa Améliorée Ecarts
3
[unité/m ] [unité/m3] [unité/m3]
1 Forage Mf 0.0559 0.044 0.0119
2 Explosif Kg 0.814 0.814 0
3 Booster Pièce 0.00508 0.004 0.00108
Pentolite
4 U500ms Pièce 0.00508 0.004 0.00108
5 SL25ms Pièce 0.00414 0.0037 0.00044
6 SL0ms Pièce 0.000962 0.00043 0.000532
7 Deto 6D Pièce 0.0000808 0.00004 0.0000408
8 Fusée Pièce 0.0000404 0.00002 0.0000204
Le coût de chaque artifice ainsi que l’explosif sera déterminé en prenant le ratio au m3 déjà
calculé dans l’évaluation technique multiplié par le prix unitaire.
Le coût variable sera trouvé en faisant la somme des coûts de chaque artifice et explosif.
b.2. coût fixe
Ce coût englobe :
le coût de la main d’œuvre des agents manipulateurs d’explosif, boutefeu et le coût lié au
transport des explosifs, nous voyons ici le chauffeur, agent ANR, militaire et la garde
industrielle(GI),
l’amortissement du véhicule de tir qui assure le transport des explosifs et artifices de
minage,
impôt, assurance et intérêt sur l’investissement du véhicule assurant le transport des
explosifs.
b.3. frais généraux
Ces frais équivalent au 10% de la somme des coûts variable et fixe.
III.3.2. CALCUL DES COUTS
Notre évaluation se fait sur une durée de 5 mois pour lesquels nous avons 30 lots de minage
respectivement 8 dans le terrain 2D, qui n’intéresse pas le cadre de ce travail vue que dans ce
terrain on ne rencontre pas de minages secondaires, 10 dans terrain 3 et 12 dans le terrain 3D.
Cet ensemble des 30 minages vont nous permettre de trouver le pourcentage ou la proportion du
coût à engager dans chaque catégorie de terrain sur le 100% possible, car le minage à
Kamfundwa ne se fait pas seulement dans le terrain 3 et 3D mais aussi dans le terrain 2D mais la
différence est que dans ce dernier on n’a pas de minage secondaire comme nous venons de le
dire ci-haut.
D’où les 30lots équivalent au T2D+T3+T3D qui vaut 100%
Dans ce 100% nous avons :
8×100 10×100 12×100
T2D= = 26.67% T3= =33.33% T3D= 40%
30 30 30
Tableau 43: les primes des participants au transport des explosifs que nous utiliserons de tous nos calculs
du coût de transport
prime garde industrielle(GI)= nombre des gardes × prime de motivation par voyage ×
nombre de voyage
= 1×50×30= 1500USD
prime militaires= nombre de militaire ×prime par voyage × nombre de voyage
= 6×100×30= 18000 USD
Prime agents ANR= nombre d’agents ANR × prime ANR par voyage × nombre de
voyage
= 2×50×30= 3000 USD
Prime chauffeur= nombre des chauffeurs × prime par chauffeur × nombre de voyage
=1×50×30= 1500 USD
Coût transport= prime GI+ prime militaires + prime chauffeur+ prime ANR=
1500+18000+3000+1500=24000USD
Coût de la main d’œuvre= coût transport + coût salarial= 24000+21704.5=45704.5USDau cour
des 5mois
Nous aurons 33.33% du coût trouvé ci-haut à affecter à ce terrain 3, de ce fait on a
45704.5×33.33
=15233.31USD
100
Ce véhicule est de marque Toyota land cruiser 79 Pick up 4.2 L HZJ 79 SIMPLE CABINE
manuel de couleur blanche.
Ce véhicule coute 27500EURO selon site internet (www.transauto.be) qui vaut environs
32725USD au taux de 1.19USDpour 1EURO, avec des frais de douane et transport du véhicule
vers le chantier variant entre 20 à 30% du prix d’achat véhicule.
On aura pour frais de dédouanement et transport jusque sur le chantier
32725 × 20
= 6545𝑈𝑆𝐷
100
D’où le cout d’acquisition du véhicule sera la somme de son prix et les frais de transport.
Coût d’acquisition= 32725+6545= 39270USD
Les normes de sécurité de la Gécamines prévoient de désaffecter le véhicule après 250000km.
39270
D’où l’amortissement est 250000=0.1571USD/km
Connaissant la distance entre la dynamitière et la mine qui est d’au moins 13km et que nous
devons à chaque fois faire un aller-retour, cela ramène la distance à 26km.
Avec 30minages on aura : 26×30=780km pour 30 minages dans les trois catégories de terrain au
cours des 5 mois.
On a par la suite le cout d’amortissement égal 780×0.1571= 122.538USD pour 5 mois
122.538×33.33
Pour ce terrain 3 nous aurons : = 40.842USD
100
40.842
Et au m3 on aura : =0.00057USD/m3
71204
Pour calculer l’investissement moyen il faut tenir compte des intérêts des primes d’assurances et des
différentes contributions qui sont calculer sur la valeur du véhicule au commencement de la première
année à l’autre jusqu’à la dernière année d’amortissement, on le calcul par la formule suivante:
(n+1)VA
Im=
2n
Avec:
Le cout annuel approximatif pour ces trois valeurs est donné par la formule suivante:
𝐼𝑚×𝑇𝑎
Ca=
100×𝐷𝑎
Avec:
21598.5×13
Ca= =280.78USD/an
100×10
280.78×5
Pour les 5 mois on aura : Ca= =116.99USD
12
116.99×33.33
Pour le terrain 3 on aura : =38.99USD
100
38.99
Au m3 on a : =0.00055USD/m3
71204
18281.8
La main d’œuvre au m3 sera égal =0.349USD/m3
52458.33
III.3.2.2.1. TERRAIN 3
a. coût de forage
Le coût de forage est le produit du ratio de forage au m3 que nous avons eu à calculer dans
l’évaluation technique respectivement pour chaque terrain et le prix d’un mètre foré qui est de
13.8USD/mf à Kamfundwa.
Coût de forage = 0.0469 × 13.8 = 0.6472 USD/m3
b. coût de minage
b.1. coût variable
Tableau 45: coût des variables de minage, terrain 3D;fragmentation améliorée
b.2.2. amortissement
L’amortissement comme calculer précédemment, il est de 0.1571USD/km
Nous avons ici 19minages à réaliser, le véhicule aura à faire un aller-retour ce qui donne 26km à
parcourir avec toujours 13km comme distance entre la dynamitière et Kamfundwa.
Pour les 19minages on aura 19×26=494km a
D’où l’amortissement sera de 0.1571×494=77.61USD pour les 19 minages durant 5 mois
77.61×26.32
Le coût d’amortissement Terrain 3 =20.43USD
100
20.43
Le coût d’amortissement au m3 71204=0.00029USD/m3
III.3.2.2.2. TERRAIN 3D
a. coût de forage
Il été ici question de ressortir l’impact du minage secondaire sur le coût global de la
fragmentation, le constat est que a Kamfundwa le coût de la fragmentation est supérieur au coût
de la fragmentation que l’on a amélioré.
Nous avons trouvé ce qui suit :
Dans le terrain 3 le coût de la fragmentation de Kamfundwa est supérieur de 14.59% par rapport
au coût global de la fragmentation améliorée tandis que dans le terrain 3D nous avons trouvé une
augmentation de 17.66% du coût global.
Ces augmentations des coûts de la fragmentation sont dues au faite que tous les minages faites à
Kamfundwa dans le terrain 3 et 3D nécessitaient à chaque fois des minages secondaire pourvue
qu’on arrive à miné le volume prévu au minage primaire, cela veut simplement dire que pour un
seul volume Kamfundwa été obligé de le miner qu’avec deux minages pour le récupéré
complètement.
Nous considérons ici le coût global, celui de la fragmentation n’ayant pas des minages
secondaires c’est-à-dire celle améliorée par rapport à celle qui est réalisée à Kamfundwa.
CONCLUSION
Les procédures pour la conception et l’implantation du plan de tir doivent être définies,
documentées, suivies et auditionnées pour assurer la qualité désirée. Cependant, Le choix des
explosifs s’effectue à partir des caractéristiques mécaniques des roches et des propriétés des
explosifs industriels afin de faire une répartition assez correcte des charges explosives et assurer
le travail voulu en une fois en évitant des minages secondaires et réduire en même temps le coût
car ce processus de fragmentation est une opération qui coûte de manière pondérale dans le
processus d’exploitation des mines.
Notre étude a porté sur l’impact du minage secondaire sur le coût global de la fragmentation,
après comparaison des résultats entre la fragmentation de Kamfundwa c’est-à-dire une
fragmentation exigeant des minages secondaires à chaque fois et la fragmentation améliorée
c’est-à-dire celle sans minage secondaire.
La méthode améliorée a beaucoup d’avantages par rapport à celle de Kamfundwa où elle donne
une forte productivité en un seul tir avec un coût beaucoup plus faible. Elle a un impact assez
important qui croit en fonction des terrains si toutes les conditions d’assurer la meilleure
fragmentation ne sont pas réunies.
Pour notre cas, deux catégories de terrain ont fait l’objet de notre étude, il s’agit du terrain 3 et
3D.
Pour le terrain 3 nos études ont montré un impact de 14.59% sur le coût global de la
fragmentation améliorée, ceci veux tout simplement dire en procédant à chaque fois avec des
minages secondaire le coût augmente, au lieu que le travail soit assurer avec une valeur de 2.241
USD pour un mètre cube, Kamfundwa est contraint de le faire a 2.568USD/m3 voire même plus
et cela pour tous les terrains.
Le minage secondaire à un impact encore plus important dans le terrain 3D, ici il est de 17.66%
du coût global, Kamfundwa pour le minage d’un mètre cube dépense 3.485USD au lieu de
2.961USD.
SUGGESTIONS
Il a été question pour nous dans ce travail de voir quel impact avait le minage secondaire sur le
coût global de fragmentation.
Cet impact étant dégager, il est clair que le fait d’effectuer à chaque fois des minages secondaires
n’est pas dans l’intérêt de l’entreprise et nous, nous ne pouvions pas dégager cet impact sans
pour autant chercher la cause conduisant aux minages secondaires et d’y apporter si possible des
solutions.
Apres analyses des minages effectués dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa, nous pouvons
dire que la fragmentation de cette mine n’est pas réussie car on ne parvient pas à des meilleurs
résultats attendus par la suite bien que ce travail exige d’importants moyens. Cet échec de la
fragmentation était dû au fait que la quantité d’explosifs disponible ne convenait pas au volume
prévu compte tenu des contraintes en face et cela conduisait a la charge spécifique plus faible.
Nous suggérons donc à l’entreprise Gécamines Kambove responsable du site minier Kamfundwa
de bien vouloir tenir compte de toutes les informations en sa possession sur des formations
rencontrées dans la mine en ce qui concerne la dureté pourvu que la charge spécifique soit bien
déterminer car le non-respect de celle-ci est en premier lieu la cause des minages non réussis.
Et pour sa détermination que le service de fragmentation passe par des calculs rationnels en se
servant des relations que ce travail met à sa disposition en se référant à la charge spécifique de
l’explosif de référence qui est l’ANFO par rapport à chaque catégorie de terrain et la quantité
explosive pour fragmenter une masse bien déterminée de matériaux.
BIBLIOGRAPHIE
I.OUVRAGE
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1. Jean Paul KAYEYE (2017) : cours de fragmentation, ISTA/KOLWEZI
2. KAMULETE M. (2012) : exploitation des mines à ciel ouvert GMI/ ESI/UNILU
3. KAMULETE M. (2012) : projet des mines à ciel ouvert GMI/ ESI/UNILU
4. TSHIBANGU K. (2007) : explosif et tir 5eme génie minier, polytechnique, MONS
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ciel ouvert de Kamfundwa : travail de fin de cycle ISTA/KOLWEZI.
2. FAN A SIKIL(2017) : contribution à l’amélioration des paramètres de fragmentation a
l’émulsion dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa : travail de fin cycle
ISTA/KOLWEZI
3. MESSOUM Soufiane(2016) : l’optimisation des travaux d’abattage par l’utilisation de tir
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d’étude école nationale supérieure des mines et métallurgie (ENSMM-Annaba ;
4. Mouloud NEFIS(2010) : modèle d’un plan de tir ; travail de fin d’étude université BADJI
MOKHTAR Annaba
5. MASELA IPONDA(2014) : contribution à l’étude des paramètres de fragmentation en
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Université de Likasi