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La vie familiale
Les types de famille et les changements – Le PACS – Le
divorce - Les politiques familiales – La transmission du nom
de famille – Les événements familiaux
I. OBSERVEZ
Regardez le sondage sur la famille. Quel résultat vous montre :
a. que les Français sont attachés à la tradition ?
b. qu’ils sont libéraux ?
c. qu’ils sont toujours insatisfaits ?
SONDAGE SUR LA FAMILLE
des Français considèrent la vie familiale, après la santé, comme la
55% chose la plus importante dans la vie
préfèrent le mariage à l’union libre ou le PACS dans la perspective
66% d’une vie de famille
II. DÉCOUVREZ
La famille en France a connu de grands changements. Depuis la fin des années 60, la
famille française a connu de profonds changements et une diversification des modèles
familiaux. On assiste à l’éclatement de la cellule familiale à partir de 1968 dû à l’exode rural,
à l’urbanisation et au travail des femmes : une baisse du nombre des mariages et une hausse
du nombre de divorces. En outre, on assiste à une progression de l'union libre, une
diminution du nombre d'enfants, un développement des familles "monoparentales" et des
familles "recomposées", et une augmentation du nombre de personnes vivant seules.
2. Le PACS
Le pacte civil de solidarité (PACS) est un dispositif du droit français voté en 1999. Il
s'agit d'un contrat conclu entre deux personnes majeures, quel que soit leur sexe, pour
organiser leur vie commune.
Le PACS prend racine à la fin des années 1980 suite à l’année sida qui met à jour les
difficultés des couples homosexuels mal protégés par la loi. À l’origine, le PACS est créé
pour les personnes du même sexe pour permettre une reconnaissance des couples
homosexuels et qu’ils puissent obtenir certains droits. Pourtant, de plus en plus de pacsés
sont hétérosexuels.
Ce texte est né d'une volonté de combler le vide juridique entourant les couples non
mariés, y compris homosexuels. Dispositif universel, il apporte une sécurité juridique
minimale, se situant entre le concubinage, statut flou mais garant d’une certaine liberté, et
le mariage. Les partenaires doivent s'aider mutuellement et matériellement selon les
modalités de leur contrat. Sauf disposition contraire dans la convention, l'aide matérielle est
proportionnelle à leurs facultés respectives.
Le pacs s'écarte du mariage principalement par ses modalités de dissolution : la
dissolution est automatique à la demande d'un des partenaires. En outre, contrairement au
mariage, le pacs est ouvert aux couples homosexuels.
Selon les statistiques de l’INSEE, tandis que le nombre de mariages conclus a tendance
de diminution constatée depuis 2001, le nombre d'enregistrements de pacs continue de
progresser.
3. Le divorce
Le nombre de divorces est en nette augmentation : un mariage sur trois se termine
par un divorce ; dans les grandes villes, c'est un mariage sur deux. Sur trois couples qui
divorcent deux ont des enfants.
Le plus souvent ils sont confiés à la garde de la mère et le père voit ses enfants le
week-end. Mais ceci est en train de changer.
Le juge aux affaires matrimoniales détermine le montant de la pension alimentaire
qu'un des parents doit verser à celui qui a la garde des enfants.
L'autre moyen pour aider les familles est de réduire leurs impôts. Un couple qui a
des enfants paiera moins d'impôts qu'un couple sans enfant. Prenons un exemple : le
couple Durand a deux enfants et gagne 50 000 € par an. Le couple Martin gagne aussi 50
000 €, mais n'a pas d'enfants. Les Martin paieront à l'Etat un impôt de 4 322 € d'impôts
par an ; tandis que les Durand ne paieront que 2 982 € d'impôts, soit plus de 1000 € de
différence.
Depuis une trentaine d’années, la politique familiale s’est nettement dégradée,
notamment sous la présidence de François Hollande. Aujourd’hui, l’État n’a plus les
moyens d’aider les familles. Il doit faire des économies. Le gouvernement français a donc
décidé de modifier la politique familiale. Pour cela, il a choisi de diminuer les réductions
d'impôts dont bénéficient les familles les plus riches. Selon les calculs des spécialistes, ce
sont elles qui bénéficient le plus de ces réductions. Désormais, une fois la loi votée, elles
paieront plus d'impôts.
5. La transmission du nom de famille en France
En France, l'enfant légitime porte obligatoirement le nom de son père. Et cette
transmission patriarcale existe depuis huit siècles. Le nom de la mère peut seulement être
ajouté, à titre d'usage, mais n'est pas transmissible. L'enfant naturel porte également le
nom de son père, dans la mesure où il a été reconnu simultanément par ses deux parents.
Dans le cas contraire, il a le nom de sa mère. Quant à l'enfant adopté, lorsque l'adoption a
été réalisée sous forme plénière, il perd son nom pour prendre celui de la personne qui
l'adopte ou celui du mari s'il est adopté par un couple.
Depuis la loi no 2003-516 du 18 juin 2003 relative à la dévolution du nom de famille,
la transmission du nom de famille ne fait plus aucune distinction entre le nom de la mère
et celui du père. À la naissance de leur enfant, les parents choisissent quel nom lui
transmettre : celui du père, celui de la mère, ou leurs deux noms accolés dans l'ordre choisi
par les parents. En cas de désaccord entre les parents, l'enfant porte les noms des deux
parents accolés par ordre alphabétique. Le choix du nom de leur premier enfant par les
parents s'applique par la suite à tous les autres enfants de la fratrie.