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Par :
Abdellah
Abdellah
Encadré par :
Mr MOUSSA MASROUR.
Année universitaire : 2010-2011
Les techniques de Année universitaire :
moulage 2010/2011
RESUME.
Le moulage est une technique très importante dans l’activité humaine. En effet il
est utilisé dans l’ameublement, la fonderie, l’habillement, la médecine… etc.
Il se manifeste en paléontologie par exemple comme outil de reproduction et de
conservation de spécimens rares, tout en utilisant des procédés variés suivant la configuration
du modèle à mouler. Nous relevant parmi ces derniers :
- Fonte à cire perdue, ou moulage de précision qui consiste à reproduire
fidèlement les modèles à mouler en cire en utilisant l’élastomère silicones.
- Sable ou coquille, en utilisant les moules non permanents
- A la gélatine, qui permet une simplification notable dans la conception des
moules, ainsi que l’obtention des formes complexes.
- Au plâtre (moule rigide), comporte un nombre suffisant de pièces démontables
qui vont faciliter la libération du modèle sans se briser.
Avec l’apparition de nouveaux matériaux (silicone RTV-2) et l’évolution des
techniques le moulage a connu une prolifération. Actuellement parmi les techniques les plus
utilisées nous citons :
- « En bateau », destiné à la fabrication des moules souples par simple coulée
du silicone sur le modèle initial.
- Sous chape, destiné aux modèles plus ou moins grands complètement structurés
et à fortes contre dépouilles et plus économique.
- Estampage, convient à la prise d’empreinte de modèles inclinés, verticaux ou en
surplomb, en général de grandes dimensions ou lorsqu’il est impossible de déplacer le
modèle.
Mots clés :
-1-
EMERCIEMENTS.
INTRODUCTION GENERALE
Le moulage est parmi les activités les plus anciennes qui occupent une place très
importante dans la vie de l’être humain. Puis il s’est développé avec la découverte de
nouveaux matériaux et de nouvelles méthodes. Actuellement le moulage est partout et la
majorité des objets qui nous entourent sont issues de moules ; aussi dans les métiers de
bâtiment , de l’ameublement , de la décoration ,que dans les disciplines sportives et artistiques
( théâtre , cinéma , musique ,…etc.) et dans les industries des jouets , de l’automobile de la
navigation ainsi que dans le domaine médical par la fabrication des prothèses internes
( hanches ; rachis ; dentaire ; genoux ; …etc.) et des prothèses externes.
Le moulage c’est l’action de prendre une empreinte qui servira ensuite de moule
dans lequel sera placé un matériau de reproduction (liquide, pâte, poudre, feuille, plaque,
préforme, plâtre, pastille, etc.) et qui permettra le tirage ou la reproduction d’un modèle en un
grand nombre selon les besoins. Celui-ci peut être un fossile ; un bijou ; une œuvre d’art ; une
pièce détachée d’automobile ; …etc.
En paléontologie, le domaine qui nous intéresse, le moulage servira par exemple à
la diffusion d’un spécimen, rare surtout, pour des universités ou des musées. Il permettra de
conserver la copie d’un modèle qu’il faut détruire pour l’étude ou bien encore qui pourra être
utilisé pour des expositions auprès du public sans risque pour l’original.
Ce document vise un objectif essentiellement pratique puisque le moulage est un art
à apprendre pratiquement pour atteindre les autres objectifs qui sont : la conservation et la
reproduction d’un modèle. Nous prendrons alors connaissance des différentes techniques et
procédures de moulages, des différents matériaux et des produits utilisés dans cette discipline.
Pour cela nous avons subdivisé ce projet en deux grands chapitres.
Dans le premier chapitre nous avons abordé les différents procédés de moulage en
commençant par un bref historique, puis nous avons détaillé les plus connus (à cire perdue,
sable ou coquille, à la gélatine et au plâtre) en utilisant des schémas à l’appui. En ce qui
concerne le deuxième chapitre nous l’avons consacré au coté pratique dans lequel nous avons
manipulé et expliqué par commentaires et images quelques techniques de moulage « en
bateau » sous l’encadrement de Mr MASROUR Moussa.
1. Historique :
La technique de moulage est très ancienne ; elle remonte à la préhistoire, alors que le
chasseur se déplaçait, il emportait avec lui un moule en prière ou en métal pour refondre des
pointes des flèches ou des autres outils ; c’est la plus ancienne trace de moule connue à ce
jour. Puis nous retrouvons du temps des pharaons en Egypte des traces de moulage pratiqué
sur les morts pour prendre les empreintes du visage , mais aussi des reproductions ou tirages
des pièces dédiées au culte.
Vers 324 avant Jésus Christ l’empire grec également laisse des arguments de
l’utilisation de moulage dans ces modes de reproduction, avec tirage en bronze, plâtre…etc.
De sa part l’empire romain pratique le moulage d’après sculpture, souvent il s’agit
de la reproduction des bustes mais aussi de scènes ou encore de créations dédiées aux
divinités, il s’agit dans la plupart des cas, des pièces tirées en bronze.
La période médiévale n’est pas la plus riche en reproduction en bronze, il existe tout
de même un marché à cette époque pour de riches seigneurs qui se font reproduire en
sculpture et font exécuter une épreuve en bronze, ou encore quelques objets sculptés à
vocation utilitaire.
Image 1 : quelques objets issus de moulage dans des époques très anciennes.
Puis vers 1100 de notre ère apparaît le premier ouvrage, véritable traité des arts : la
« schedula diversarum artium » écrit par Théophyle PRESBYTER ou’ il décrit un procédé
très évolué pour couler les cloches de bronze. Plus tard la parution du « Trattati sopra
l’oreficaria e la scultura » qui signifie l’essai sur l’orfèvrerie, la sculpture et le moulage de
Benvenuto CELLINI (1500-1571) qui va révolutionner les techniques artistiques et
particulièrement celles du moulage par la mise au point de moules en plusieurs parties.
Malgré tout, la perfection technique se révèlera avec les bronziers français du XVIIIe
siècles, vers 1840 apparaît la technique ou la cire est remplacée par la gélatine les moulages
sont alors très beaux et représentent un fidélité de reproduction remarquable.
En fin arrive le XXe siècle avec sa multiplicité de styles et d’auteurs, mais aussi
l’apparition de produits nouveaux qui vont progressivement quitter le moulage en plâtre ou en
bronze vers d’autres matières telles que résines en tous genres, silicones, et d’autres produits
synthétiques divers qui servent aussi bien en matériaux de modelage qu’en matériaux de
tirage, l’utilisation de ces produits nouveaux offre un gain de temps considérable en même
temps qu’en souplesse remarquable d’utilisation , et une fidélité extraordinaire.
Lorsqu’on s’apprête à mouler, c’est que l’on se trouve devant une forme que l’on veut
reproduire ou préserver de l’érosion du temps. Pour cela on l’imprime dans un moule pour
retenir l’image appelée « le négatif ». Selon la qualité des matériaux pour faire l’empreinte la
fidélité de l’image imprimée est plus ou moins bonne.
Le moule permet de reproduire l’image positive du modèle en un ou plusieurs
exemplaires, l’opération peut être effectuée de plusieurs manières selon les propriétés du
modèle : sa forme, son relief et selon les matériaux qui le constituent et bien aussi de la nature
du matériau de reproduction utilisé et de nombre de tirage.
En suite, on va découvrir qu’il existe plusieurs procédés de moulage dans lesquels le
moule peut être permanent ou non permanent (destructible).
Il est à noter que l’élastomère présente une caractéristique très importante, il s’agit de
sa capacité élastique, qui permet à ce matériau de se démoulé en s’étirant et de reprendre la
forme initiale en évitant les problèmes de la dépouille. Ce moule élastomère qui constitue
l’empreinte du modèle est donc le négatif. Il est en fin ouvert pour retirer le modèle, puis
refermé parfaitement.
Ce creux est rempli par de la cire chaude fondue, cette dernière devenue froide durcit
et donne la forme exacte du modèle. Ce moulage en cire est ensuite fixé à une tige ou bien à
un axe central qui se construit lui-même en cire où sont fixées d’autres reproductions, voir
figure (2) ci -dessous.
Figure 2 : Fixation de divers moulages en cire sur une tige.
Et enfin on va construire ce qu’on appel un arbre qui va être submergé par le plâtre ,
sauf l’extrémité de la tige , qui après séchage au four, la cire s’écoulera complètement du bloc
de plâtre , elle sera remplacé par un métal fondu . Le résultat final après avoir casser ce bloc
donnera un arbre en métal avec les reproductions qui vont subir des travaux d’ébarbage et de
finition.
2.3. A la gélatine.
a- La première étape :
On met les feuilles de gélatine dans un récipient qui contient de l’eau froide,
pour les hydrater, pendant ce temps, porter à ébullition 375g d’eau dans une casserole. Ôter de
feu et placer un bol dans l’eau bouillante pour constituer un bain-marie. Egoutter les feuilles
de gélatine et les placer dans le bol pour les faire fondre.
Conseil : ne pas faire fondre la gélatine directement dans la casserole, elle perdrait
tout son pouvoir gélifiant.
b- La deuxième étape :
Elle consiste à verser la gélatine dans des récipients en plastique, passer une
couche de vernis alimentaire sur les modèles avant de les enfoncer dans la gélatine (face à
mouler au fond voir les images 2 ci-dessous), laisser suffisamment d’espace autour pour que
les moules soient plus solides, laisser prendre 10 min environ.
c- La troisième étape :
Cette étape consiste à dégager doucement les modèles, il peut être utile de
trembler la gélatine pour faciliter le démoulage. Voir image ci-dessous.
Figure 3 : Le modèle est enrobé dans une couche d’argile ou de pâte à modeler.
- 10 -
2.4. Le procédé de moulage au plâtre :
Dans ce cas le moule est rigide, c’est pour cela il doit comporter un nombre suffisant
de pièces démontables qui vont faciliter la libération du modèle sans se briser, il existe
plusieurs étapes à exécuter avec perfectionnement pour arriver à un bon résultat.
Si on veux par exemple réaliser un moule pour un modèle de forme sphérique qui le
plus facile, on doit suivre les étapes suivantes :
Pour faciliter la séparation du modèle, on doit utiliser un agent de démoulage ici nous
emploierons une solution aqueuse de savon de Marseille ou de savon noir pour enduire les
surfaces, puisque le savon est gras donc il va empêcher l’adhérence du plâtre et neutralise
aussi la porosité des surfaces absorbantes.
NB : pour extraire le modèle après avoir ôter le coffrage, on utilise une racle pour
égaliser la surface de l’enterrage jusqu’à la trace de crayon, cette face doit être lisse et
horizontale.
Le moule est terminé (voir figure 4 ci-dessous) pour pouvoir l’utiliser il faut le mettre
à sécher dans un endroit chaud et ventilé pendant quelques jours (dans une chaufferie par
exemple) en n’exposant pas le moule à plus de 70 °C ce qui détruirait le gypse du moule.
Figure 8 : Etape finale de la préparation du moule.
1. Les silicones.
1.1. La définition.
Les silicones, ou polysiloxanes, sont des composés inorganiques formés d’une chaîne
silicium oxygène (…Si-O-Si-O-Si-O-…) sur laquelle des groupes se fixent sur les atomes de
silicium. Certains groupes organiques peuvent être utilisés pour relier entre elles plusieurs de
ces chaînes (...-Si-O-...). Le type le plus courant est le poly (diméthylsiloxane) linéaire ou
PDMS. Le second groupe en importance de matériaux en silicone est celui des résines de
silicone, formées par des oligosiloxanes ramifiés ou en forme de cage.
1.2. Historique.
Les silicones découverts par Friedel, Crafts et Ladenburg, furent préparés à partir de
1904 par Frederic Stanley Kipping (1863-1949) Professeur à Nothingham (Angleterre) et
Walther Dilthey Professeur à Bonn (Allemagne) ; ils utilisèrent le procédé de Grignard.
L’importance des silicones fut reconnue aux Etats-Unis pendant la seconde guerre mondiale ;
James Franklin Hyde Ingénieur et Eugene George Rochow Professeur à Cambridge
(Massachusetts) mirent au point, la fabrication industrielle. Rochow trouva pratiquement en
même temps que Richard Müller Professeur à la faculté technique de Dresde un procédé de
synthèse des monomères conduisant aux silicones. La synthèse de Rochow et Müller est
toujours d’actualité.
Si l’on veut isoler le diméthylsilanediol il faut opérer en milieu neutre et en forte dilution.
La dernière étape est une polymérisation par déshydratation en milieu acide ou
basique du diméthylsilanediol :
Ces synthèses ne sont pas aisées à mener et les rendements de la deuxième et de la
quatrième étape sont assez faibles. Les polymères ainsi obtenus sont dits linéaires.
Les polymères linéaires sont liquides et ont une viscosité qui dépend de la longueur des
chaînes. Ils restent fluides à basses températures et sont très stables à la chaleur.
- Si l’on chauffe ces polymères linéaires avec des peroxydes ils sont transformés en
polymères bidimensionnels (chaînes reliées par des ponts) grâce à des liaisons Si-C-C-SI
et Si-C-Si qui se forment entre les chaînes. On obtient alors des « caoutchoucs »
méthylsilicones qui sont plus stables thermiquement que les caoutchoucs et plus élastiques
à basse température.
- Céramique.
- Statuettes. Plâtre.
- Porcelaine.
- Reproduction d’œuvre d’art.
- Décoration intérieure et extérieure Pierre reconstituée.
Malgré les propriétés antiadhérentes des silicones RTV-2 , il très important de bien
préparer le modèle à mouler , de le positionner, et de le mettre en place.
Image 1 : la mise en place d’un trilobite –modèle à mouler- (moulage bateau à une partie)
Les précautions suivantes sont à prendre pour avoir des bons résultats :
- les modèles doivent être bien tenu en place, dans notre cas ici (image ci-dessus) on a
utilisé la pâte à modeler.
- Il faut boucher les creux qu’on ne désire prendre l’empreinte.
- Avant la coulée de silicone il faut étaler toute la surface avec un agent de démoulage, dans
le cas ici on a utilisé la vaseline.
Pour le l’encadrement on utilise les matériaux suivantes : verre, bois, plastique
(c’est notre cas ici), terre, plastiline, carton…etc.
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Image 2 : Trilobite avec une face arrière plane.(modèle)
Voilà ici les étapes qu’il faut exécutées soigneusement dans ce genre de
moulage pour avoir des bons résultats :
- positionnement du modèle en le fixant sur la plaque de bois avec de la pâte à modeler.
(voir image ci-dessous).
- à l’aide d’une racle il faut boucher toute la bordure (joint) entre le modèle et le
support (la pâte à modeler).
- le placement d’un encadrement (coffrage), en plastique, en bois, ou en carton, à une
distance minimum de 2 à 3cm des bords du modèle (voir image ci-dessous).
- Avec un pinceau on met un agent de démoulage sur toute la surface, pour éviter
toute accrochage avec RTV-2. Dans notre expérience on a utilisé la vaseline.
Image 5 : l’agent de démoulage étalé sur la surface.
Les images ci-dessous représentent les étapes qu’on a suivi pour préparer le mélange
(Rhodorsil RTV-2 + Catalyseur), la première étape (a) est consacrée au pesage d’un quantité
convenable de Rhodorsil RTV-2 en utilisant un balance numérique, puis dans la deuxième
étape (b) on a prélevé un volume de catalyseur (SILASTIC 81-VF) qui représente 5% du
volume de Rhodorsil RTV -2. Et en fin on a tout mélangé lentement (-c-et-d-) pour obtenir un
mélange homogène.
- On verse le mélange lentement en un mince filet (voir image ci-dessous) dans le
coffrage jusqu’à obtenir une épaisseur qui double celle du modèle.
Comme il est indiqué dans le titre de cette partite, il nous faut deux temps ou bien
encore deux parties pour réaliser ce genre de moulage.
Premier partie :
Dans cette première partie nous avons suivi les étapes suivantes :
- Le modèle est positionner dans la pâte à modeler jusqu’au plan de joint choisi étape (a).
- Les clés de positionnement sont disposées l’un des quatre types suivants étape (a) :
a- sillon en creux entourant le modèle.
b- Ou en relief fixé sur le plan de joint.
- Le positionnement de coffrage étape (b). Voir l’image 10 ci-dessous.
Deuxième partie
Après la vulcanisation ou bien encore la réticulation de la première partie, on opère un
retournement de l’ensemble et on exécutera les étapes suivantes :
- On enlève le support (plaque de bois) et la pâte à modeler, en prenant soin de bien
nettoyer le plan de joint en RTV pour ne pas laisser aucune trace de pâte à modeler.
- On déplace le coffrage vers le haut pour créer la place pour la deuxième poche.
- On dépose une fine couche de graisse de vaseline sur tout le coffrage, et surtout sur la
première partie du moule (plan de joint) pour éviter toute adhérence avec le RTV de la
seconde poche.
- On coule le RTV lentement en un mince filet.
Figure 1 : Moulage « en bateau » à 2 poches, glissement vers le haut du coffrage puis coulée
de RTV-2
Figure 3 : Moulage sous chape à une poche réalisation de la chape (contre moule) en plâtre.
Réalisation de la membrane (poche souple) :
Pour cette étape on doit suivre les étapes suivantes :
- On démoule le coffrage pour retirer le modèle et le débarrasser de la plastiline que l’on
pèsera pour connaître la quantité de silicone RTV à coulée.
- On nettoie la chape et le modèle avec un solvant adapté puis no bouche les éventuelles
bulles.
- On graisse l’intérieur de la chape et le modèle.
- On replace la chape sur le modèle et par le trou de coulée (vertical de la partie la plus
basse du modèle) on introduire le RTV. Voir figure 4 ci-dessous.
NB : Il ne faut pas oublier de boucher les évents dés qu’ils seront pleins.
Confection de la membrane :
- Après durcissement de la deuxième 1/2 chape, élimination d’une des deux feuilles de
plastiline enrobant le modèle (de préférence celle qui a la plus grande surface).
- Perçage des orifices de coulée et des évents ; procéder comme pour le moulage en une
partie :
Traitement antiadhérent de la face interne de la 1/2 chape.
Coulée de la première membrane en RTV.
(voir figure 8 ci-dessous.)
Figure 8 : Moulage sous chape à 2 poches, réalisation la première membrane.
Etape 8 Etape 9
Figure 12 : Moulage par estampage ; tous les étapes de la réalisation de ce genre de moulage.
Nous allons voir ci-dessous qu’est ce qu’on doit faire pour chaque étape.
- Etape 1 : On passe sur le modèle une couche fine de l’antiadhérent pour faciliter le
démoulage.
- Etape 4 : Les contres dépouilles importantes auront été garnies avec un RTV pâteux
avant de réaliser la coquille. Puis on laisse réticuler 16 à 24 H à température
ambiante.
2.4. La reproduction :
a- Reproduction en plâtre :
Dans ce cas on doit premièrement bien préparer le plâtre, et puisque son durcissement est
très rapide il faut le verser directement dans le moule.
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b- Reproduction en résine polyuréthane.
En cas d’un moule à deux poches, on rempli seulement une seule partie après on
assemble les deux suivant les clé de positionnement et on fait subir une rotation assez lente au
moulage afin de permettre à la résine de s’écouler lentement à la surface intérieure de la
poche et de prendre ainsi tout le relief. Puis on attend quelques minutes avant de démouler, le
positif obtenu est creux, enfin et sans attendre on ébarbe notre reproduction.
Pour les reproductions en palâtre nous avons suivi les étapes suivantes, dans l’atelier du
moulage dans le cadre des journées géologiques que le club des jeunes géologues a organisé
cette année :
- on mélange l’éthanol dilué avec les poudres (coloration naturelle) issues
de broyage de pierres, après on utilise un pinceau pour étaler toute la
surface du positif.
- On attend quelques minutes avant de saupoudrer le talc.
Pour les positifs en résines on applique une couche de peinture acrylique blanche sur le positif
qui servira de support à la platine.
CONCLUSION.
Cadre :
Asemblage destiné à limiter les dimensions horizontales du moule. Synonymes :
encadrement ; entourage. Coffrage.
Chape :
Equivalent de contre moule, impliquant la notion d’élaboration peu poussée.
Clé de positionnement :
Dispositif destiné à n’autoriser que le remontage correct d’un emboîtement. Synonyme : clé
de repérage ; clé de centrage.
Contre Moule :
Sert à maintenir en place et en forme la membrane au cours du moulage sous chape. Certains
contre moules servent de moule pour fabriquer les membranes
Couche d’impression :
1ère couche de RTV fine au contact du modèle appliquée au pinceau. Permet d’éviter les
bulles au contact du modèle.
Empreinte :
C’est la saisie du relief.
Membrane :
Forme caoutchoutique, souple et mince, directement en contact avec le matériau utilisé pour
la reproduction ; c’est donc la membrane qui apporte le fini de la pièce reproduite. La
membrane a besoin d’un contre moule pour sa bonne tenue en forme.
Modèle :
Objet que l’on se propose de reproduire ou de dupliquer. Synonymes : l’original ; le modèle
original ; la pièce originale.
Moule :
Outil en une ou plusieurs pièces, qui permet la reproduction ; le moule est soit autoportant,
soit souple (membrane) avec un contre moule. Equivalents : empreinte ; moule reproducteur.
Vulcanisation :
Dans son acception originelle, la vulcanisation consistait à réunir entre elles les longues
molécules du caoutchouc naturel à l’aide de soufre et d’un apport de chaleur. Le concept a été
étendu à tous les élastomères, avec d’autres agents que le soufre, et une large plage de
températures. Pour le PVC, l’action de la chaleur conduit à la gélification, qui n’est en fait
qu’une fusion. Synonymes (dans cette notice) : réticulation : c’est la seule appellation correcte
au sens strict ; polymérisation
Bibliographie.
1) A. PRIEUR et al .Moulages (fascicule). FORMATION PERMANENTE, CNRS
FORMATION. PEPS Lyon -VILLEURBANNE.
2) http://www.fondeursdefrance.org/fiches/5Les_differents_procedes_de_fabrication.pdf
3) http://www.lafarge-france.fr/prestia/fonderie-prestia.pdf
4) http://www.fondeursdefrance.org/fiches/5Les_differents_procedes_de_fabrication.pdf
5) http://www.editions-eyrolles.com/Chapitres/9782212119206/Pages-66-
71_Delpech.pdf?xd=70d69b1262b8b908d465f934fbdf7820
6) http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9latine
7) http://smart2000.pagesperso-orange.fr/moule_platre.htm
8) http://webpeda.ac-montpellier.fr/spc/ABCDORGA/Famille/SILICONES.htm
9) http://fr.wikipedia.org/wiki/Silicone
10) http://www.silitech.ch/upload/complement_info_fournisseur_f/21.pdf
11) http://www.abchimie.com/products/silicones.php
12) http://www.arts-appliques.com/moulage-tirage-1.html