Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Exercice 1
Exercice 2 Q1 Exercice 2 Q2
Exercice 2 Exercice 2
Question 1 Question 2
Exercice 3 Q1 Exercice 3 Q2
Exercice 3 Exercice 3
Question 1 Question 2
Noyau de f
L’application f est définie de R3 dans R3 , linéaire par bilinéarité du produit Pour x ∈ E , on a :
scalaire, c’est donc un endomorphisme de R3 . hu1 , xi = 0
f (x) = 0 ⇐⇒ hu1 , xi u2 + hu2 , xi u1 = 0 ⇐⇒
hu2 , xi = 0
Par ailleurs pour x, y ∈ E , l’expression
car la famille (u1 , u2 ) est libre. Ainsi Ker f = H ⊥ .
hf (x), y i = hu1 , xi u2 + hu2 , xi u1 , y
= hu1 , xi hu2 , y i + hu2 , xi hu1 , y i Image de f
est symétrique en x, y . On a donc hf (x), y i = hx, f (y )i et l’endomorphisme f est Par ailleurs, on remarque immédiatement sur la définition de f que Im f ⊂ H. En
symétrique. ajoutant d’après le théorème du rang que :
dim Im f = dim E − dim Ker f = dim E − dim H ⊥ = dim H,
l’inclusion précédente est donc une égalité : Im f = H.
Exercice 3 Exercice 3
Question 3.a Question 3.b
Exercice 3
Question 3.c
Le calcul donne :
Soient g (v1 ) = ku2 k f (u1 ) − ku1 k f (u2 ) = hu1 , u2 i − ku1 k ku2 k v1
v1 = ku2 k u1 − ku1 k u2 et v2 = ku2 k u1 + ku1 k u2 . et de même
Par identité remarquable, g (v2 ) = hu2 , u1 i + ku1 k ku2 k v2 .
2
2 2 2 2 2 L’endomorphisme g est donc représenté en base (v1 , v2 ) par la matrice
hv1 , v2 i =
ku2 k u1
−
ku1 k u2
= ku2 k ku1 k − ku1 k ku2 k = 0.
hu1 , u2 i − ku1 k ku2 k 0
.
Ainsi la famille (v1 , v2 ) est orthogonale formée de vecteurs non nuls (car 0 hu1 , u2 i + ku1 k ku2 k
(u1 , u2 ) est libre) donc libre. Formée de deux vecteurs de l’espace H de
dimension 2, c’en est donc une base orthogonale.
Exercice 3 Exercice 4
Question 3.d
Exercice 5 Exercice 6 Q1
Exercice 5 Exercice 6
Question 1
La matrice A est symétrique réelle. Elle est donc diagonalisable avec des
Par hypothèse, le polynôme X p annule A. La matrice A admet donc pour seule sous-espaces propres supplémentaires orthogonaux. On en détermine les valeurs
valeur propre éventuelle 0. Mais cela ne suffit pas pour en déduire que A = 0 ; propres : pour λ ∈ R,
contre-exemple ? 2−λ −2 0
Concernant S, on a tout d’abord S p = (t AA)p = t Ap Ap = 0 car A commute avec rg(A − λI4 ) = rg −2 3−λ −2
t
A et Ap = 0 par hypothèse. 0 −2 4−λ
Ainsi S est nilpotent comme A donc admet 0 comme seule valeur propre 0 λ2 − 5λ + 2 2λ − 4
éventuelle. Mais S est de plus symétrique réelle donc diagonalisable. Elle est donc = rg −2 3−λ −2
L1 ←2L1 +(2−λ)L2
semblable à la matrice nulle donc elle-même nulle. 0 −2 4−λ
On a alors, en considérant la structure euclidienne canonique sur Mn (R), 0 α 0
2 = rg −2 3 − λ −2 si λ 6= 4
kAk = tr(t AA) = tr S = 0, L1 ←(4−λ)L1 −(2λ−4)L3
0 −2 4−λ
d’où l’on déduit que A = 0. (en gras les coefficients « diagonaux »), où
α = − λ(λ2 − 9λ + 18) = −λ(λ − 3)(λ − 6).
Exercice 6 Q1 Exercice 6 Q1
On observe ainsi que rg(A − λI3 ) < 3 lorsque λ vaut 0, 3 ou 6, qui sont donc les La famille (V1 , V2 , V3 ) est automatiquement orthogonale car les vecteurs Vi
trois valeurs propres de A (qui ne peut en admettre plus : inutile de revenir sur le dirigent les trois droites propres qui sont deux-à-deux orthogonales puisque A est
cas λ = 4). La matrice A admet donc trois droites propres que l’on détermine en symétrique. En normalisant les vecteurs Vi , on obtient donc une base orthonormale
résolvant les systèmes linéaires correspondants, en réinvestissant les calculs (W1 , W2 , W3 ) de M3,1 (R) formée de vecteurs propres de A. La matrice de passage
précédents (c’est-à-dire en appliquant aux équations du système AX = λX les
mêmes opéartions qu’aux lignes de la matrice A − λI3 ). 2 −2 1
1
Par exemple, pour X = t x y z ∈ M3,1 (R), P = 2 1 −2
3
1 2 2
−2x + 3y − 2z = 0 x = 2z
AX = 0 ⇐⇒ ⇐⇒ . de la base canonique à la base (W1 , W2 , W3 ) est donc orthogonale et vérifie,
−2y + 4z = 0 y = 2z
d’après la formule de changement de base appliquée à l’endomorphisme
On obtient ainsi les droites propres : canoniquement associé à A :
dirigée par V1 = t 2 2 1 pour la valeur propre 0 ; 0 0 0
t
dirigée par V2 = −2 1 2 pour la valeur propre 3 ; P −1 AP = t PAP = 0 3 0 .
0 0 6
dirigée par V3 = t 1 −2 2 pour la valeur propre 6.
Exercice 6
Question 2
0 0 0 λ(λ − 7)
La matrice A est symétrique réelle. Elle est donc diagonalisable avec des 0 4 si λ 6∈ {0, 7}
0 −λ λ
sous-espaces propres supplémentaires orthogonaux. Il est possible d’en déterminer rg(A − λI4 ) = rg
0
= 3
si λ = 7 .
L2 ↔L3 −λ 0 −2λ
les valeurs propres classiquement : pour λ ∈ R, 1 si λ = 0
−1 −2 1 1−λ
1−λ 2 −1 −1 Mais il est plus rapide de remarquer que rg A = 1 si bien que 0 est valeur propre
2 4 − λ −2 −2
rg(A − λI4 ) = rg avec, d’après le théorème du rang appliqué à l’endomorphisme canoniquement
−1 −2 1−λ 1 associé à A, un sous-espace propre de dimension dim E0 (A) = 4 − rg A = 3.
−1 −2 1 1−λ La matrice A étant par ailleurs diagonalisable, elle est donc semblable à une
0 2λ −λ λ2 − 2λ matrice D = diag(0, 0, 0, λ), où λ est la dernière valeur propre de A. Les matrices
0 −λ 0 −2λ A et D, semblables, ont la même trace, ce qui donne la valeur de λ = tr A = 7.
= rg
L1 ←L1 +(1−λ)L4 0 0 −λ λ
L2 ←L2 +2L4
La matrice A admet donc deux valeurs propres :
L3 ←L3 −L4 −1 −2 1 1−λ
la valeur propre 0, avec pour sous-espace propre l’hyperplan d’équation
0 0 0 λ(λ − 7) x + 2y − z − t = 0.
0 −λ 0 −2λ Pour construire une base orthonormale de E0 (A), on en détermine une base à
= rg
0
L1 ←L1 +2L2 −L3 0 −λ λ laquelle on applique le procédé d’orthonormalisation de Gram-Schmidt.
−1 −2 1 1−λ
Exercice 6 Q2 Exercice 6 Q2
Exercice 6 Q2 Exercice 7 Q1
Exercice 7
Question 1
Les sous-espaces propres de A étant supplémentaires orthogonaux, la famille
(V1 , V2 , V3 , V4 ) ainsi construite est une base orthonormale de M4,1 (R) formée de
colonnes propres de A. La formule de changement de base appliquée à
l’endomorphisme canoniquement associé à A donne donc :
0 0 0 0
0 0 0 0
−1
P AP =
0 0 0 0 Les matrices A et B sont symétriques réelles donc diagonalisables. On peut
0 0 0 7 ajouter que les sous-espaces propres de chacune d’elles sont supplémentaires
où la matrice orthogonaux dans M4,1 (R) euclidien canonique.
√ √
2 √14 0 2 √10
1 − 14 √0 4 2 √10
P=√
70 0 √35 5 −√10
0 − 35 5 − 10
est orthogonale comme matrice de passage entre deux bases orthonormales.
Exercice 7 Q2 Exercice 7 Q3
Exercice 7 Exercice 7
Question 2 Question 3
Exercice 7
Question 4
Après normalisation, on obtient quatre vecteurs
1 1
On étudie les intersections d’un sous-espace propre de A avec un sous-espace e1 = (1, 1, 1, 1), e2 = √ (1, 0, −1, 0),
propre de B : 2 2
1 1
E4 (A) ∩ E0 (B) = E4 (A) est la droite dirigée par u1 = t 1 1 1 1 ; e3 = √ (0, 1, 0, −1), e4 = (1, −1, 1, −1)
2 2
E4 (A) ∩ E2 (B) = {0} ;
formant une base e orthonormale de R4 . Ces vecteurs étant propres pour les
E0 (A) ∩ E2 (B) = E2 (B) est le plan dirigé par les vecteurs
endomorphismes a et b, ceux-ci sont représentés en base e par les matrices
u2 = t 1 0 −1 0 et u3 = t 0 1 0 −1 ; diagonales :
4 0 0 0 0 0 0 0
E0 (A) ∩ E0 (B) est la droite dirigée par u4 = t 1 −1 1 −1 .
0 0 0 0 et 0 2 0 0 .
Les quatre vecteurs u1 , u2 , u3 , u4 ainsi obtenus sont propres pour a et b. Par 0 0 0 0 0 0 2 0
ailleurs, les intersections précédentes sont deux-à-deux orthogonales puisqu’il en va 0 0 0 0 0 0 0 0
ainsi des sous-espaces propres de A (resp. de B). Comme de plus (coup de bol !)
u2 et u3 sont orthogonaux, la famille (u1 , u2 , u3 , u4 ) est orthogonale.
Exercice 8 Q1 Exercice 8 Q2
Exercice 8 Exercice 8
Question 1 Question 2
Exercice 9 Exercice 10
Exercice 9 Exercice 10
Remarque. La forme quadratique
P
q : X ∈ Mn,1 (R) 7−→ t XSX = si,j xi xj
Pour x, y ∈ R et X , Y les matrices colonnes qui leur sont canoniquement
n
16i,j6n
associées, on a :
est continue par opérations sur les fonctions continues.
t
hf (x), f (y )i = (AX )AY = t X t AAY = hx, g (y )i .
Par ailleurs,
t
XSX 1 X
L’endomorphisme g étant représenté en base canonique, orthonormale, par la ∀X ∈ Mn,1 (R) \ {0}, =
t 2 q(X ) = q kX k
matrice symétrique t AA, c’est un endomorphisme symétrique de Rn . À ce titre, il XX kX k
est diagonalisable en base orthonormale : il existe une base orthonormale où k·k désigne la norme euclidienne canonique sur Mn,1 (R).
(e1 , . . . , en ) de Rn formée de vecteurs propres de g . En notant λ1 , . . . , λn les
valeurs propres associées, on a alors d’après le calcul préliminaire : Il s’agit donc d’étudier q sur la sphère unité S = {X ∈ Mn,1 (R) : kX k = 1}. Cette
partie étant fermée (comme image réciproque du fermé {1} par l’application
∀i 6= j ∈ J1, nK , hf (ei ), f (ej )i = hei , g (ej )i = hei , λj ej i = λj hei , ej i = 0, continue X 7−→ kX k), bornée et non vide, la fonction continue q y est bornée et
si bien que la famille f (e1 ), . . . , f (en ) est orthogonale. atteint ses bornes, ce qui justifie l’existence de
t
XSX
sup t = max q(X ).
X ∈Mn,1 (R)\{0} XX X ∈S
Exercice 10 Exercice 10
En notant Y = t y1 ··· yn , il vient :
La matrice S étant symétrique réelle, elle est diagonalisable. Plus précisément, il P
n P
n
t
YDY = λi yi2 6 λn yi2 = λn t YY
existe deux matrices P orthogonale et D = diag(λ1 , . . . , λn ) diagonale de Mn (R) i=1 i=1
telles que P −1 SP = D, où λ1 , . . . , λn sont les valeurs propres de S. Quitte à d’où : tt
réordonner les colonnes C1 , . . . , Cn de P, on peut supposer λ1 6 · · · 6 λn . XSX YDY
= t t 6 λn ,
XX YY
Pour X ∈ Mn,1 (R) non nul et Y = t PX , on a alors avec égalité pour Y le n-ième vecteur de la base canonique, c’est-à-dire pour
t t X = Cn .
XSX = t XPDP −1 X = (t PX )D t PX = t YDY .
Il en résulte que :
puisque P est orthogonale. On a de même : t
XSX
t t
XX = (PY )(PY ) = t Y (t PP)Y = t YY . sup t 6 λn = max(Sp S)
X ∈Mn,1 (R)\{0} XX
En s’appuyant sur la norme euclidienne canonique sur Mn,1 (R), on remarque enfin
2 et l’on montrerait de même que :
que X 6= 0 implique t XX = kX k > 0. t
XSX
inf t = λ1 = min(Sp S)
X ∈Mn,1 (R)\{0} XX
Exercice 12
Question 1.a
Réciproquement, on suppose les valeurs propres de M strictement positives.
Comme M est symétrique réelle, il existe alors une matrice P ∈ Gln (R)
On justifie seulement, pour M ∈ Mn (R) symétrique, l’équivalence : M est
orthogonale telle que P −1 MP = D = diag(λ1 , . . . , λn ) soit diagonale, où
définie-positive si, et seulement si, toutes ses valeurs propres sont strictement
λ1 , . . . , λn sont les valeurs propres de M, strictement
positives par hypothèse.
positives.
Pour X ∈ Mn,1 (R) et Y = t PX = t y1 · · · yn , on a alors
t
On suppose M définie-positive : t
XMX = t XPD t PX = (t PX )D t PX = t YDY .
t
∀X ∈ Mn,1 (R) \ {0}, XMX > 0. Si X 6= 0, alors Y 6= 0 (car P inversible) donc il existe i0 tel que yi0 6= 0 si bien,
Soit λ une valeur propre de M. Il existe X ∈ Mn,1 (R) \ {0} tel que MX = λX . comme λi > 0 pour tout i, que
On a alors t XMX = λt XX d’où Pn
t
t
XMX = t YDY = λi yi2 > λi0 yi20 > 0
XMX i=1
λ= t >0
XX et M est définie-positive.
2
car t XX = kX k > 0 où k·k désigne la norme euclidienne canonique sur Mn,1 (R).
Exercice 12 Exercice 12
Question 1.b Question 2.a
Sachant que 0 est valeur propre d’une matrice si, et seulement si, cette matrice
n’est pas inversible, on déduit de la question a. qu’une matrice symétrique est Puisque M est symétrique réelle, il existe une base orthonormale (X1 , . . . , Xn ) de
positive inversible si, et seulement si, elle est définie-positive. Mn,1 (R) formée de vecteurs propres de M. En notant λ1 , . . . , λn les valeurs
propres associées, toutes positives ou nulles d’après 1.a. puisque M est positive,
Si M symétrique est définie-positive, alors il existe P ∈ Gln (R) telle que on a alors :
Pn
P −1 MP = diag(λ1 , . . . , λn ) M= λi Xi t Xi .
i=1
pour des réels λ1 , . . . , λn > 0.
Remarque. Si P désigne la matrice de passage de la base canonique à la base
On a alors 1 1 −1 (X1 , . . . , Xn ), orthogonale car les deux bases sont orthonormales, la formule
M −1 = P diag ,..., P précédente équivaut à :
λ1 λn
si bien que la matrice M −1 , symétrique, admet pour valeurs propres λ11 , . . . , λ1n , M = PD t P où D = diag(λ1 , . . . , λn ).
toutes strictement positives. Elle est donc symétrique (vérification facile)
définie-positive.
Exercice 12
Question 2.b
On a tout d’abord
n p
P Remarque. La formule définissant L est équivalente à la formule ci-dessous, sur
t t
L= λi (t Xi )t Xi = L
i=1 laquelle on aurait pu retrouver le résultat :
p p
donc L est symétrique puis, pour X ∈ Mn,1 (R), L = P∆t P où ∆ = diag( λ1 , . . . , λn ).
Pn p n p
P t
2
t
XLX = λi (t XXi )(t Xi X ) = λi hX , Xi i > 0 En effet, la formule ci-dessus√donne immédiatement
√ L = L et montre que L
i=1 i=1 admet pour valeurs propres λ1 , . . . , λn , toutes positives. Enfin,
où l’on a noté h·, ·i le produit scalaire canonique sur Mn,1 (R), donc L est positive. L2 = P∆t PP∆t P = P∆2t P = PD t P = M
Enfin,
P p P p puisque P est orthogonale.
L2 = λi λj Xi (t Xi Xj )t Xj = λi λj hXi , Xj i Xi t Xj
16i,j6n 16i,j6n
Pn
= λi Xi t Xi = M
i=1
Exercice 12 Exercice 13
Question 2.c Question 1
√
Tout d’abord la matrice M√est√inversible : en effet, pour X ∈ Mn,1 (R),
√
MX = 0 implique MX = M MX = 0 donc X = 0 puisque M est inversible.
√ −1 L’identité, plus généralement toute homothétie f = λ idE de rapport λ tel que
Il suffit alors de vérifier que la matrice N = M est symétrique positive telle |λ| 6 1 sont des contractions :
que N 2 = M −1 .
∀x ∈ E , kf (x)k = kλxk = |λ| kxk 6 kxk .
question 1.b. comme inverse de la
Elle est symétrique positive d’après la √
matrice symétrique positive inversible M.
√ −1 √ −1 √ √
On a N 2 = M M = ( M M)−1 = M −1 .
Exercice 13
Question 2.a
kxk > kf (x)k = kλxk = |λ| kxk d’où, vu l’expression de la norme en base orthonormale :
Pn P
n
d’où, puisque kxk > 0 car x 6= 0, |λ| 6 1. La condition est donc nécessaire. 2
kf (x)k = λ2i xi2 6
2
xi2 = kxk ,
i=1 i=1
Réciproquement, on suppose la condition satisfaite.
Puisque l’endomorphisme f est symétrique, il existe une base orthonormale et par suite kf (x)k 6 kxk : f est une contraction.
e = (e1 , . . . , en ) de E formée de vecteurs propres de f . Soient λ1 , . . . , λn les
valeurs propres associées, telles que |λi | 6 1 pour tout i ∈ J1, nK par
hypothèse.
Exercice 13 Exercice 13
Question 2.b Question 3.a
Exercice 13
Question 3.b
Il existe donc une matrice P ∈ Gln (R) orthogonale et une matrice D ∈ Mn (R)
diagonale à coefficients diagonaux λ1 , . . . , λn strictement positifs telles que
t
MM = PD t P. √ √
À partir de ∆ = diag( λ1 , . . . , λn ), on construit alors une matrice S = P∆t P
vérifiant les propriétés suivantes :
t t
S est symétrique : t S = (P∆t P) = (t P)t ∆t P = P∆t P = S ; Il s’agit de vérifier que la matrice Ω = MS −1 est orthogonale. Or
S est définie-positive car elle√est semblable
√ (P est orthogonale) à ∆ donc t t
ΩΩ = (S −1 )t MMS −1 = S −1 S 2 S −1 = In ,
admet pour valeurs propres λ1 , . . . , λn , toutes strictement positives ;
2 t t 2t
enfin, S = P∆ PP∆ P = P∆ P = PD P = MM car P est orthogonale. t t d’où le résultat.
Exercice 13 Exercice 13
Question 3.c Question 3.d
Exercice 14 Exercice 14
Question 1.a Question 1.b
Exercice 14
Question 2.a
Pn
Remarque. Ce raisonnement peut être mené « à la main » : si P = k=0 ak X
k
Exercice 14 Exercice 14
Question 2.b Question 3
Exercice 14 Q4 Exercice 15 Q1
Exercice 14 Exercice 15
Question 4 Question 1
Exercice 15 Exercice 16
Question 2 Question 1
par hypothèse d’où, d’après la question 1., Y ∈ Ker f = Ker S ce qui établit puisque A est antisymétrique, d’où l’on déduit que q(X ) = 0.
l’inclusion attendue : Im A ⊂ Ker S.
Exercice 16 Q2 Exercice 17 Q1
Exercice 16 Exercice 17
Question 2 Question 1
Si X ∈ Mn,1 (R) est tel que (S + A)X = 0, alors On obtient Ma Ui = λi Ui pour tout i ∈ {1, 2, 3}, où
√ √
0 = t X (S + A)X = t XSX + t XAX = t XSX . λ1 = 1, λ2 = 3 + a 2 et λ3 = 3 − a 2.
Comme la matrice S est définie-positive, cela implique X = 0. En d’autres termes, les colonnes U1 , U2 et U3 sont propres pour Ma associées aux
La matrice S + A est donc inversible. valeurs propres λ1 , λ2 et λ3 .
Exercice 17 Q2 Exercice 17 Q3
Exercice 17 Exercice 17
Question 2 Question 3
Exercice 17 Q3 Exercice 17 Q3
Exercice 18
Question 2
0 1 −2λ2 − 4λ + 23
La matrice symétrique associée à q2 est rg(A − λI3 ) = rg 0 0 P(λ)
L2 ←L2 +(λ−1)L1
1 1 − 12 − 12 0 1−λ
A= 1 1 0 .
0 0 P(λ)
− 12 0 1 = rg 0 1 −2λ2 − 4λ + 23
L1 ↔L2
Symétrique réelle, cette matrice est diagonalisable avec des sous-espaces propres − 12 0 1−λ
supplémentaires orthogonaux. On en détermine les valeurs propres : pour λ ∈ R, où
7 1 1
1−λ 1 − 12 P(λ) = 2λ3 − 6λ2 + λ + = (λ − 1)(4λ2 − 8λ − 1).
rg(A − λI3 ) = rg 1 1−λ 0 2 2 2
Les valeurs propres de A sont les réels λ tels que rg(A − λI3 ) < 3√c’est-à-dire
− 12 0 1−λ √
P(λ) = 0. La matrice A admet donc pour valeurs propres 1, 1 + 25 et 1 − 25 .
0 1 −2λ2 − 4λ + 23 Comme la troisième est négative, la forme bilinéaire canoniquement associée à A
= rg 0 1 − λ 2 − 2λ
n’est pas définie-positive et q n’est donc pas une norme euclidienne.
L1 ←L1 +2(1−λ)L3
L2 ←L2 +2L3 − 12 0 1−λ