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***Introduction générale
I) Raison d’étude des marchés financiers
a-Définition du marché financier : il s’agit du marché sur lequel se rencontrent
l’offre et la demande de capitaux sur le long terme. Les intervenants sur ce
marché sont des agents excédentaires ou à capacité de financement(les
entreprises et les ménages) et des agents déficitaires ou à besoin de financement,
en l’occurrence l’Etat et les entreprises.
-La finance directe : permet de relier de gré à gré ou sur un marché organisé, tel
la bourse, prêteurs et emprunteurs qui représentent des épargnants
souscripteurs.
Avant la crise des subprimes ils ont confié leurs actifs aux fonds
spéculatifs, ou les hedge funds.
Il s’agit d’un marché délocalisé au comptant, qui n’est pas soumis à la loi de l’offre
et de la demande car les émetteurs fixent unilatéralement les prix.
1ère étape : les émetteurs (Etats sous forme de bons de trésor ou entreprisses sous
forme de billets de trésorerie) déterminent la nature des titres à utiliser comme
support dans cette opération (actions et obligations) et leurs caractéristiques
(valeur nominale, prix de remboursement et modalités de souscriptions).
3) Les acteurs : les acteurs sur ce marché sont les banques commerciales, la C.D.G,
la caisse marocaine des marchés, la caisse centrale de garantie et Dar Addamane.
c)Les pensions d’effets : La prise en pension peut être définie comme une
vente temporaire assortie d'un engagement d'effectuer l'opération en sens
inverse pour un prix et une échéance connus.
Les taux des prêts sur le marché interbancaire doivent s'inscrire entre ces taux
directeurs de la banque centrale, qui diffuse chaque jour un taux de référence
appelé le taux moyen pondéré, qui constitue son objectif opérationnel.
Précisons d'abord que tous titres sont dématérialisés et librement cessibles par
simple virement d'un compte à l'autre. Seuls sont habilités à procéder à ces
opérations de placement et de négociation des TCN, les entités émettrices, les
établissements de crédit, la CDG et les sociétés de bourses. Leur montant
minimum a été fixé en 1995 à 250.000 et ramené à 100.000 dhs en 2001.
Ces bons, dont la durée est fixée à un minimum de 2 ans et ne peut dépasser 7
ans, sont destinés à toute personne physique ou morale résidente ou non
résidente.
En outre, ces bons, comme tous les autres TCN, ne sont pas nominatifs et par
conséquent sont librement transmissibles par simple jeu d'écriture d'un
compte à un autre sur les livres des intermédiaires autorisés à effectuer ce
genre d'opération. La négociabilité et le placement sont effectués à titre
exclusif par les établissements de crédit, les sociétés de bourses et la C.D.G
-Cet instrument financier de face à face n'est éligible qu’aux personnes morales
(à l'exception des banques et sociétés de financement) ayant un minimum de
fonds propres de 5 millions de dirhams et trois bilans certifiés, c'est à dire trois
ans d'activités. Le montant du billet de trésorerie est fixé par l'émetteur et ne
peut être inférieur à 100.000 DHs, moyennant des intérêts, fixes précomptés.
S’agissant de la domiciliation des billets, elle est obligatoirement faite auprès
des banques, alors que leur négociabilité est réalisée par les établissements
financiers, les sociétés de bourse, la CDG, outre l'émetteur lui-même, à travers
lesquels transitent toutes les opérations d'achat et de vente de titres.
Les titres publics représentent les établissements financiers les plus importants
sur le marché de capitaux, ils représentent une dette de l'Etat et sont émis en
permanence pour couvrir le déficit budgétaire.
Les BTN sont émis par adjudication et ont représenté au Maroc un encours
global de 277.4 MDS au 31 décembre 2010, soit 95% de la dette intérieure.
c)Montant et intérêt : les BTN sont rémunérés à un taux fixe calculé pour
une année de 360 jours et payés à l'échéance, leur montant minimum est de
100.000 à l'instar des autres TCN.
B- Les intervenants :
Remarques
Le marché de blocs: les investisseurs peuvent opérer sur des blocs de titres, les
transactions se font de gré à gré, c'est à dire par entente directe en respectant
une taille minimale fixée par la bourse, et le prix de transaction doit s'inscrire
dans une fourchette fixée par la bourse sur la base des cours du marché
central.
Remarque:
La consolidation signifie grouper et le bilan consolidé établit, comme s'il
s'agissait d'une seule entité, des Etas financiers d'un groupe de sociétés à
travers l'agrégation des comptes de chacune de ses filiales.
b) Le marché obligataire :
-L’émission obligataire désigne une offre de crédit par des acteurs (Etats,
Entreprises) qui émettent ces instruments pour financer leurs besoins.
En juillet 2011, les obligations des Etats représentaient 46% du marché obligataire
mondial.
1) Typologie des marchés obligataires
-Marché secondaire : il est représenté par toutes les transactions sur les
obligations cédées au moins une fois, il s’agit de titres d’occasion, ou encore déjà
en circulation.
Si les taux d’intérêt à court terme sont fixés unilatéralement par la banque
centrale, les taux d’intérêt à long terme sont représentés par les rendements
obligataires, c'est-à-dire le prix des obligations. Celui-ci valorise un instrument à
fixer et se détermine comme suit :
-L’actualisation des flux de revenus futurs liés à cet emprunt sur la base des
coefficients d’actualisation
3)Marchés directeurs :
-Le marché des principaux emprunts-Etats qui constituent les taux d’intérêt sans
risque. Ces taux des emprunts d’Etat à taux fixe se déterminent sur la base de la
confrontation de l’offre et la demande instantanées sur les futures.
-Le marché des swaps contre IBOR, reflète les taux d’intérêt interbancaires.
En outre, le montant minimum d’émission est de 20M Dhs sur une durée qui est
supérieure à 2 ans. Le nombre d’exercices certifiés (égal à 2) et la consolidation de
comptes sont nécessaires si l’entreprise qui désire bénéficier d’un emprunt
obligataire dispose de filiales.
Il s’agit d’un marché dirigé par les ordres exécutés soit sur le marché central soit
sur celui des blocs. La structuration de la place Casablancaise sur ces deux
marchés nous incite à jeter la lumière sur ces deux notions :
C’est un marché centralisé dirigé par les ordres, et non par les prix, qui permet la
confrontation électronique de l’offre et la demande. L’introduction des ordres
d’achat et de vente est assurée par les sociétés de bourse à travers leur station de
négociation. S’agissant du prix d’équilibre, il est déterminé par le système
électronique en confrontant l’offre et la demande des ordres de bourses.
Tout au long d’une séance de cotation, qui débute à 10h et prend fin à 13h, seule
une bande de fluctuation de (+ou-) 6% du cours d’une action est tolérée. Ainsi la
cotation d’une valeur sur le marché central est soumise au régime de cotation du
continu ou du fixing, en fonction de la liquidité de la valeur.
b) Le marché de bloc
Ce marché est réservé aux ordres de taille importante donnés par les investisseurs
institutionnels dont la transition par le marché central risque d’agir
considérablement sur les cours. Les opérations sur le marché de bloc se font par
ententes directes (de gré à gré). En d’autres termes, la négociation de blocs de
titres est effectuée dans les conditions de cours issues du marché central( 1).
Néanmoins, le passage par ce marché exige le respect de deux types de
conditions :
- Condition de prix : c’est le marché central qui détermine le cours des transactions
de bloc pour toutes les valeurs soumises au régime du continu sous réserve de
respecter la marge de fluctuation tolérée (bornes conclues) ±6%.
La nature de son activité, une société à but lucratif, l’oblige à tenir une
comptabilité qui traduit la situation de son patrimoine à l’issue de chaque
exercice.
L’article34 de la loi de 1993 stipule clairement que les sociétés de bourse ont pour
mission l’exécution des transactions sur les valeurs mobilières. Au nombre de 17,
elles monopolisent aujourd’hui le courtage et les négociations dans la bourse ( 1).
Faisant officie d'un coffre fort (Safe keeping), le dépôt des titres auprès de
Maroclear donne lieu à leur immobilisation et l'opération se déroule en deux
étapes:
Ces actions dématérialisées, c'est à dire représentées par une simple écriture
auprès du dépositaire central (Maroclear), sont de deux types:
B) Le certificat d'investissement
Il s'agit d'un titre financier représentant une part du capital d'une entreprise. Il
confère à son détenteur un droit pécuniaire, mais se caractérise par l'absence
d'un droit de vote. L'assortiment d'un dividende vise donc à compenser la
privation du droit de vote.
A) Types d’obligations
-D’offrir une meilleure gestion des portefeuilles pour garantir une répartition des
risques immanents aux fluctuations brusques des cours des valeurs mobilières
-De profiter des avantages fiscaux offerts par la loi tout en épargnant aux
particuliers la délicatesse des tâches de suivi des cours boursiers.
Aussi, la particularité des FCP vient de leur statut juridique marqué par l’absence
de la personne morale qui en fait une copropriété de parts sociales
représentatives des droits. De ce fait, les porteurs de parts ou leurs ayants-droit
peuvent réclamer la répartition des FCP. En outre, les parts des FC sont des valeurs
mobilières, c'est-à-dire des actifs financiers comme des actions, des obligations, des hypothèques ou
encore des options….