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Introduction :......................................................................................................................................5
I.1 Introduction :....................................................................................................................6
II.1.1.3 Eoliennes...............................................................................................................15
III.2.1 Introduction :...........................................................................................................19
Conclusion :.....................................................................................................................................26
Bibliography.....................................................................................................................................27
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Table de figure:
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Remerciement
Nous remercions en premier lieu Dieu tout puissant pour avoir nous accorder la puissance
et la volonté de terminer ce travail.
Nous tenons à remercier aussi toute l’équipe pédagogique de FSSM et en particulier tous
les professeurs du la filière de physique pour l’effort fourni pour réussir notre formation.
Nous remerciements s’adressent aussi aux membres de jury pour avoir accepté de juger
notre travail.
Nous adressons également nos sincères remerciements aux membres de nos familles qui
n’ont jamais hésité à nous offrir le meilleur d’eux-mêmes et surtout nos parents qui ont supporté
les frais de nos études.
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Introduction
Le problème énergétique constitue un enjeu majeur dans le monde affecté par une forte
consommation des énergies. En outre, les énergies fossiles polluent l’environnement dont il
importe de préserver par la diminution de la production des gaz à effet de serre mais aussi, les
pays sont fortement marqués par un déficit énorme dans la production de l’énergie nécessaire
pour permettre leur développement. La nouvelle tendance mondiale voudrait que l’on investisse
dans les énergies renouvelables.
L'utilisation des énergies renouvelables telles que l'énergie solaire, l'énergie éolienne,
l'énergie hydraulique et géothermique constitue actuellement une alternative.
Comparées aux autre sources d’énergie (fossile et fissile) les sources d’énergies
renouvelables ont d’un point de vu global comme principal avantage d’être plus écologique,
moins destructeurs envers la planète et d’être plus également repartie au niveau global, et surtout
de devenir complètement gratuite une fois l’investissement initial remboursé.
La filière éolienne est probablement la plus grande réussite parmi les technologies
renouvelables, puisque ses coûts sont devenus aujourd’hui compétitifs avec d’autres filières
traditionnelles. Grâce aux améliorations technologiques qui ont permis les réductions des coûts,
cette filière occupe actuellement une part de plus en plus importante dans le bilan énergétique de
nombreux pays. Cette source d’énergie a aussi l’avantage d’être écologiquement très propre
puisqu’un parc d’aérogénérateurs n’émet ni polluants ni gaz à effet de serre et qu’il ne génère pas
de déchets et ne comporte que des risques mineurs sur l’environnent.
Ainsi, dans ce projet de fin d'études, on s'intéresse à l’étude, de cette forme d'énergie de
différents côtés.
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-Le troisième chapitre quand à lui est dédié à la présentation des principales exploitations
de cette énergie.
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Chapitre I: Fonctionnement d’une éolienne
I.1 Introduction :
Une éolienne est une machine permettant de convertir l’énergie cinétique du vent en
énergie mécanique de type éolienne. Cette énergie mécanique éolienne a été utilisée au cours des
âges pour pomper l’eau ou moudre le grain.
- au niveau de la turbine, qui reçoit une partie de l’énergie cinétique du vent disponible
pour la convertir en énergie mécanique ;
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I.3 Composantes d’une éolienne :
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alternateur (produit du courant alternatif). L'alternateur est le plus utilisé pour des
raisons de coût et de rendement.
7) La tour ou le mât d’éolienne: c'est un tube en acier, pilier de toute l'infrastructure.
Sa hauteur est importante : plus elle augmente, plus la vitesse du vent augmente
mais en même temps le coût de la structure augmente. En général, le mat a une
taille légèrement supérieure au diamètre des pales.
8) Le système d'orientation de la nacelle : c'est une couronne dentée équipée d'un
moteur qui permet d'orienter l'éolienne et de la verrouiller dans l'axe du vent grâce
à un frein.
9) Le système de refroidissement : il est à air, à eau ou à huile et destiné au
multiplicateur et à la génératrice.
10) Les outils de mesure du vent : girouette pour la direction et anémomètres pour la
vitesse. Les données sont transmises à l'unité de commande.
11) Le système de contrôle électronique : il gère le fonctionnement général de
l'éolienne et de son mécanisme d'orientation.
1
Ec= m v 2
2
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I.4.2 Énergie théoriquement récupérable
1 2 1 3 1 3
Puissance théoriquement récupérable : P= D m . v = ρ . V s . v = ρ . S . v
2 2 2
1
d W c = d m v2 avec d m =ρ S dl
2
dl
Or nous savons que dl=v dt car v=
dt
1 3
D 'où d W c = ρ S v dt
2
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On déduit ainsi l’expression de la puissance disponible :
P dWc 1 3
d =¿ = ρSv ¿
dt 2
En 1919 le physicien allemand Albert Betz (1885 - 1968) publia une étude sur les
éoliennes. Il s'agit de déterminer la puissance mécanique maximale que l'éolienne peut fournir
pour entraîner un alternateur ou toute autre charge. Albert Betz a réussi à démontrer que cette
puissance maximale ne dépend que de la masse volumique ρ de l'air, de la vitesse du vent v1
devant l'éolienne et de l'aire S de la surface balayée par les pales. La forme des pales et leur
nombre n'interviennent pas. Ce théorème s'applique aussi aux hydroliennes, ρ devenant la masse
volumique de l'eau et v1 la vitesse du courant marin par rapport à l'hydrolienne.
Cette loi permet de calculer l'énergie maximale récupérable par une éolienne. On
considère l'éolienne schématisée sur la figure 4 où l'air se déplace de la droite vers la gauche avec
v1 la vitesse de vent à l'entrée et v 2 est la vitesse à la sortie. La vitesse moyenne est donnée par:
v1 + v 2
v moy=
2
v 1+ v 2
Δm=ρ . S . v moy . Δt .¿ ρ . S . . Δt
2
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Figure 4:Schéma théorique d'une éolienne
1
Ec = . ∆ m. v 2
2
1
Ec 2−E c1= . Δm .( ( v 2 )2−( v 1 )2)
2
On a v 2< v 1 donc cette énergie est négative (elle est transférée de l'air à l'éolienne)
[CITATION Ass96 \l 1036 ] .
ρ. S
∆ W é olienne = . ( v 1+ v 2 ) . (v 22−v 12 ).∆ t
4
−ΔW é olienne
Pé olienne =
Δt
ρ.S
Pé olienne = . ( v 1+ v 2 ) .( ( v1 )2 −( v 2 )2 )
4
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Si l'éolienne n'était pas là, l'énergie cinétique de la masse d'air serait égale à :
1
Ec 0= . ρ. S .(v1 )3 . Δt
2
1
P0= . ρ. S .( v1 )3
2
P é olienne 1 v v
P0
=
2 v1{( ) ( ) }
1+ 2 .(1− 2 ²)
v1
P éolienne v2
La courbe représentant l’évolution de en fonction de représentée sur la
P0 v1
figure 5 :
8
Pé olienne ¿ ρ . S .( v 1)3
27
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Elle dépend de la surface balayée par les pales et du cube de la vitesse d’entrée v1
.
Les éoliennes les plus répandues sont à axe horizontal, on peut distinguer :
Beaucoup ont disparu mais plusieurs subsistent encore qui sont religieusement entretenus
par les municipalités ou les particuliers, pour le plus grand plaisir de leurs visiteurs.
La toiture qui porte l’arbre de rotation du moulin, peut tourner au-dessus du bâtiment
généralement en maçonnerie et de forme tronconique. Le toit est prolongé vers le bas par une
longue poutre dont la manœuvre permet d’orienter les ailes du moulin face au vent. Les plus
modernes sont orientés à l’aide d’une roue éolienne auxiliaire
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Figure 6: Moulin à toit tournant
II.1.1.1.b Moulin à cages tournante
L’ensemble du moulin est placé sur pivot. L’axe de rotation de la roue est solidaire de la
cage. L’orientation de la roue face au vent est assurée par un bras d’orientation ou par des
éoliennes auxiliaires.
II.1.1.2Eolienne lente
A partir de 1870, l’éolienne lente à pales multiples fait son apparition en Amérique puis
en Europe. Les pales dont le nombre varie de 12 à 24 couvrent toute la surface de la roue ou
presque la totalité. La figure 8 représente ce type d’éolienne, on remarque à l’aval de l’éolienne
le gouvernail qui maintient la roue face au vent.
Caractéristiques :
Le diamètre des plus grandes éoliennes de ce genre est de l’ordre 5 à 8 m. Une roue multi-
pales de 15 mètres de diamètre a même été construite aux Etats-Unis. Précisons que ces éoliennes
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multi-pales sont surtout adaptées aux vents de faible vitesse. Elles démarrent à vide pour des
vents de l’ordre de 2 à 3 m/s. le couple de démarrage est relativement fort. Ces conditions
correspondent à une vitesse de rotation optimale en tour par minute égale à : 𝑁 = 60𝑉 𝜋𝐷 = 19 𝑉
𝐷 et à une valeur de coefficient de puissance égale 0,3 soit à une captation effective d’énergie
égale à 50 % de la limite de betz.
Le nombre de pales est ici beaucoup plus restreint puisqu’il varie entre 2 et 4. L’intérêt
des éoliennes rapides est plus important que celui des éoliennes lentes. Elles présentent, par
contre, l’inconvénient de démarrer difficilement sauf avec des dispositifs spéciaux, il faut un vent
de 5 m/s au moins pour qu’elles se mettent à tourner. Les figures 9 et 10 représentent deux
éoliennes rapides à deux et trois pales dotées de système d’orientation différente.
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Figure 9: Eoliennes rapides à trois pales.
Il existe deux principaux types d’éoliennes à axe verticale : type Savonius et type
Darrieus. Leur rendement est moins bon que celui des éoliennes à axe horizontal mais elles ont
d’autres avantages non négligeables : elles sont moins sensibles aux vents forts, démarrent avec
un vent plus faible et n’ont pas besoin d’être orientées. Il existe également un 3 ème type moins
répandu d’éolienne à axe vertical, ce sont les éoliennes à voilures tournantes.
Ce type d’éoliennes est principalement utilisé pour le pompage de l’eau. Les machines à
trainée différentielle, les machines à écran, les machines à clapets battants.
Ces machines sont à variations cyclique d’incidence, à aubes fixes et à aubes mobiles. On
y trouve le rotor Darrius et ses dérivés. Ces machines sont essentiellement employées pour la
production de l’électricité .Dans ce qui suit, après avoir décrit successivement les différents
modèles, nous indiquons les principes de leur fonctionnement et nous donnons pour les types les
plus intéressants, les caractéristiques des installations réalisées et les résultats obtenus.
Cette machine a été inventée par l’ingénieur finlandais Sigurd Savonius en 1924 et a été
brevetée en 1929. Elle est constituée schématiquement d’un minimum de deux demi-cylindres
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légèrement désaxés.Bien que possédant un faible rendement par rapport aux éoliennes
"classiques" à pâle, l’éolienne Savonius a l’avantage de fonctionner avec toutes les directions de
vent.
Ce type d'éolienne peut s'avérer utile pour capter des vents puissants (haute montagne,
front de mer...) figure 11.
Le principe de fonctionnement de ce type d’éolienne est celui d’un rotor d’axe vertical qui
tourne au centre d’un stator à ailettes. Cette solution réduit considérablement le bruit tout en
autorisant le fonctionnement avec des vents supérieurs à 220 km/h et quelle que soit leur
direction.
Le principal défaut de ce type d’éolienne est leur démarrage difficile. En effet le poids du
rotor pèse sur son socle, générant des frottements.
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On distingue plusieurs déclinaisons autour de ce principe, depuis le simple rotor
cylindrique - deux profils disposés de part et d’autre de l’axe - jusqu’au rotor parabolique où les
profils sont recourbés en troposkine et fixés au sommet et à la base de l’axe vertical.
Dans ce paragraphe, on présente différence qui existe entre les éoliennes à axe
horizontales et verticales. Les éoliennes à axe horizontale doivent nécessairement être
positionnées sur un mat pour aller chercher des vents sans turbulences. Alors que les éoliennes à
axe vertical peuvent être posées sur le sol.
En effet, plus une éolienne sera élevée, plus elle bénéficiera de flux de vent forts et
réguliers, cependant, la hauteur est une contrainte surtout pour les éoliennes particulières pour
lequel on utilise un mat fin et qui requière donc la mise en place de haubans.
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Figure 13: Exemple des éoliennes à axe verticale
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Chapitre III: Exploitation de l’énergie éolienne
III.1 Modes d’exploitation de l’énergie éolienne
Une éolienne terrestre, ou onshore, est par définition installée sur la terre ferme et se
distingue des éoliennes offshores installées en mer. Elle permet de convertir dans un premier
temps l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique.
Une éolienne offshore est implantée au large des côtes de pour mieux utiliser l'énergie du
vent afin de produire de l'électricité grâce à une turbine et à un générateur électrique.
Il existe deux principaux types d'éoliennes en mer : les éoliennes fixes qui sont implantées
sur des hauts fonds et les éoliennes flottantes qui offrent l'avantage de pouvoir être construites sur
terre et implantées dans des zones où la profondeur des fonds marins ne permet pas la
construction de fondations. Les éoliennes offshore permettent d'aller capter des vents plus
soutenus et plus réguliers (ce qui leur permet d'avoir un meilleur facteur de charge).Leur
installation est en revanche significativement plus coûteuse, notamment en raison des coûts
associés aux fondations et au raccordement de ces éoliennes en mer.
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III.2 Energie éolienne au Maroc
III.2.1 Introduction :
Au Maroc, l'utilisation de l'énergie éolienne a commencé dans les années trente avec
l'utilisation d'éoliennes multiples pour alimenter en eau la population et le bétail en milieu rural;
mais son utilisation pour la production d’électricité de puissance par installation de parcs éoliens,
n’a débuté qu’en 2000. Les travaux de recherche sur le gisement éolien marocain et son
exploitation pour le pompage de l’eau ou pour la production d’électricité restent limités malgré
les données de la vitesse du vent à long terme remontant jusqu’à 1948, dont se dispose la
Directions de la Météorologie Nationale (DMN).
La carte éolienne du pays montre que la zone nord (Tanger - Tétouan) et la bande côtière
allant de Tarfaya jusqu’à Lagouira présentent des sites exceptionnels avec des vents réguliers et
des vitesses moyennes suffisantes pour développer des projets éoliens rentables
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Suite à la découverte du site exceptionnel de Koudia El Baida (entre Ksar Sghir et
Tétouan) où la vitesse moyenne des vents atteint 11 m/sec (près de 40 km/h), l’ONE a lancé en
1994 un appel d’offres pour un parc éolien de 50 MW selon la formule BTOT (Build Transfer
Operate and Transfer) où l’ONE reste le propriétaire du parc et le concessionnaire produit et vend
l’électricité pendant 20 ans à l’ONE qui est le seul acheteur. En outre, il est prévu que le
consortium retenu est responsable de l’exploitation du parc éolien jusqu’à l’expiration du contrat
de fourniture de l’énergie électrique à l’ONE et aura la possibilité de négocier une extension de
ce contrat, sous réserve d’un accord mutuel entre les deux parties. Si un accord n’était pas conclu
pour l’extension du contrat, le parc éolien deviendrait propriété de l’ONE sans aucun paiement
supplémentaire.
Situé sur le même site que le parc A. Torres, le projet, d’une puissance de 3,5 MW, visait
plutôt l’appropriation technologique par l’ONE, dans le cadre d’un financement de la KfW.
L’investissement s’élevait dans ce cas à un montant de 8,5 millions de DM en 1996. C’est
sûrement l’un des parcs les plus rentables économiquement au monde[ CITATION mou15 \l
1036 ].
Implanté sur le site de Cap Sim à 15 km au sud de la ville d’Essaouira, le parc éolien a
une puissance installée de 60 MW. La formule choisie n’est pas un BOT dans ce cas, l’ONE
ayant obtenu un financement KfW (agence allemande de coopération financière) pour le projet.
Après achèvement des études de site et d’impact environnemental, un appel d’offres international
pour la réalisation du parc éolien a été lancé par l’ONE en novembre 2004.
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Le coût global de cet investissement est estimé à 75 millions de dollars[ CITATION
mou15 \l 1036 ].
Ce projet, d’une puissance prévue de 140 MW, est composé de 165 aérogénérateurs.
L’appel d’offres pour la réalisation de ce parc éolien a été lancé en février 2006. En octobre de la
même année, le contrat a été attribué à l’entreprise espagnole Gamesa Eolica.
Parc éolien de Tarfaya se trouve dans le sud marocain, à 20 km de la ville de Tarfaya sur
la façade atlantique, où il jouit de conditions propices à l'énergie éolienne. Ave une capacité de
300 MW, il est le plus grand parc éolien d'Afrique.
Le parc est entré en service en décembre 2014, après deux ans de travaux et 5 milliards de
dirhams d'investissement. Son constructeur et exploitant est Tarec, qui vend le courant généré à
l'Office national de l'électricité4.
Ce parc fournira 15 % des 2 GW que s'est fixé le Maroc dans le volet éolien de son grand
plan renouvelable, qui vise à produire 52 % de son courant à partir d'énergies vertes à l'horizon
2020.
Le parc éolien de Khalladi réalisé par Acwa Power, le parc éolien Khalladi, d’une
capacité installée de 120 MW, est situé à Jbel Sendouq à 30 km de Tanger et représente un
investissement de 1,7 milliards de dirhams, indique un communiqué parvenu à Infomédiaire
Maroc.
Cette étude permet d'avoir une idée sur la faisabilité économique des parcs éoliens.
Elle est basée sur les données suivantes :
Le coût d'installation d'un parc éolien est déterminé par les éléments suivants :
Aérogénérateurs,
Travaux de génie civil,
Systèmes électriques globaux et contrôle centralisé,
Ingénierie (transformateurs, lignes électriques),
L'investissement total
nécessaire pour la réalisation
12%
6% Aérogénérateur d'un parc éolien peut être
12% ginie civil
ingénierie décomposé comme l'indique la
70% système electrique
figure suivante :
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Figure 15:Répartition des frais d'installation
La part de chacun de
ces frais dans le coût total
11%
23% d'exploitation est représentée
gestion
terrain par la figure suivante :
11% maintenan
ce
55% divers
L'investissement mis en jeu pour financer un projet de parc éolien est un crédit bancaire
donné par une banque nationale ou internationale. Le taux d'intérêt sur un emprunt est déterminé
par la législation (règlement bancaire) et par la nature du projet. Au Maroc, de 1991 à 1996 les
taux débiteurs (taux de sortie) étaient fixés en terme de maximum. Ce maximum a varié durant
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cette période entre 12 et 15.8 %. Toutefois, on peut toujours arriver à conclure des contrats de
financement avec des organismes internationaux de développement et de promotion de l'énergie
éolienne.
Généralement, il est fixé par la durée de vie des installations et par la nature des
investissements. Ce délai peut aller jusqu'à 30 ans.
La valeur de l'argent diminue à cause de l'inflation. Pour les années 1994-1997, le taux
moyen d'inflation peut être estimé entre 5 et 6 pour cent par année.
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Figure 17: Potentiel en énergies éolien et solaire au Maroc
III.4.1 Programme énergie éolienne :
Le potentiel estimé du Maroc pour l’énergie éolienne est de 25 000 MW. Ne sont
actuellement exploitées (ou en cours de développement) que 1000MW. Le dernier site entré en
service en décembre dernier est celui de Tarfaya mené conjointement par Engie et Narva
holding avec une capacité de 300MW.
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Conclusion
Toutefois la puissance est représentative du pic de production possible, pas de la
production totale ; les systèmes solaires et éoliens sont dépendant des conditions climatiques et
métrologiques, dont les systèmes à énergie fossile ou nucléaire sont totalement affranchis.
Le stockage d’énergie représente un enjeu majeur pour permettre une réelle pénétration
des immenses ressources renouvelables naturellement dispersées.
L’énergie éolienne n’est non plus une énergie à risque comme l’est l’énergie nucléaire est
ne produit évidemment pas de déchets radioactifs dont on connaît la durée de vie, mais
malheureusement l’exploitation de l’énergie éolienne n’est pas un procédé continu puisque les
éoliennes en fonctionnement peuvent facilement être arrêtées, contrairement aux procédés
continus de la plupart des centrales thermiques et des centrales nucléaires. Ceux-ci fournissent de
l’énergie même lorsque l’on n’en a pas besoin, entraînant ainsi d’importantes pertes et par
conséquent un mauvais rendement énergétique.
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Bibliographie
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