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UNIVERSITE KASDI-MERBEH OUARGLA

Faculté des hydrocarbures, des Energies Renouvelables,


des Sciences de la terre et de l’Univers

2enne Production Professionnelle


MODULE :
Notions des phénomènes des transferts

MINI PROJET SUR LA

Enseignant : DR. SALIM GAREH

PREPARER PAR :
*AIT ABDELKADER MUSTAPHA
GROUPE : 01

ANNEE UNIVERSITAIRE :
2019/2020
INTRODUCTION :
Le transfert de chaleur par convection est l'un des modes de transfert de 
Chaleur que l'on rencontre fréquemment dans de nombreuses applications 
Industrielles.
On distingue trois modes de transfert de chaleur par convection: la convection 
Naturelle (ou la convection libre), la convection forcée et la convection mixte. 
La convection forcée à l'intérieur des conduites intervient dans plusieurs 
Applications pratiques telles que les capteurs solaires, les échangeurs de chaleur 
Compacts et à thermosiphons, le refroidissement des composants électroniques et 
Des réacteurs nucléaires ainsi que les procédés chimiques.
D'une manière générale, dans le but d'obtenir des performances énergétiques 
Élevées, il est nécessaire d'implanter des rangées d’ailettes et de chicanes dans la 
Veine de l'écoulement dans les échangeurs de chaleur de façon à créer la
turbulence et à prolonger la  trajectoire des fluides en favorisant un meilleur échange
thermique convectif et par voie de conséquence une amélioration notable de
l'efficacité thermique.

DEFINITON DE LA CONVECTION :
La convection est le mouvement interne d'un fluide sous l'effet de la différence
de température, de salinité ou d'une autre caractéristique entre deux endroits. Elle
peut être induite naturellement ou forcée. Il faut la différencier de l'advection qui est
la quantité d'énergie, de salinité ou d'une autre caractéristique du fluide transportée
par un agent externe comme le vent ou le courant

LA CONVECTION DANS LE DOMAINE PETROLIER :


C’est le transfert de chaleur par des courants de fluides, liquides ou gazeux
Ce phénomène peut se développer naturellement, les différences de potentiel
motrices étant des différences de densité : c’est la CONVECTION NATURELLE
On peut aussi le générer mécaniquement à l’aide de pompes ou de ventilateurs :
c’est la CONVECTION FORCEE
La conductibilité thermique est également importante, quel que soit le régime
d'écoulement en convection forcée; en particulier à l'intérieur ou à l'extérieur d'un
faisceau de tubes, le coefficient de convection varie pratiquement selon la loi :
h=k22/3. Pour les hydrocarbures liquides, en fonction de la nature chimique et de la
température, n'est pas très différencié et est de l'ordre de 0,10 à 0,14 W/m-K. L'eau
est environ 5 fois plus conductrice, ce qui conduit, toutes choses égales par ailleurs,
à de bien meilleurs coefficients de film: 5000 W/m²K pour 1500 W/m²K dans le cas
d'hydrocarbures peu visqueux. La conductibilité est particulièrement faible pour les
gaz et vapeurs qui sont tous de bons isolants à la pression atmosphérique : i = 0,023
à 0,030 W/m-K.
L'hydrogène échappe à cette caractéristique commune avec une conductibilité 7 fois
plus grande, l'effet bénéfique de sa présence en mélange avec des hydrocarbures se
traduisant par de bien meilleurs coefficients de film. Il est à noter que la conductibilité
augmente nettement avec la pression et qu'elle peut être quintuplée, voire décuplée
sous pression supercritique, et autoriser alors de très bons coefficients de convection
comparables à ceux obtenus pour les liquides non visqueux. En ce qui concerne la
chaleur massique, il faut noter également l'avantage de l'eau sur les hydrocarbures
liquides et pour les gaz et vapeurs, une variation importante avec la température et
l'avantage de l'hydrogène sur les autres gaz. Pour ces derniers, le nombre de Prandtl
est toujours voisin de 1.
b. Convection avec changement de phase (écoulements diphasiques)
• Régimes et cartes d'écoulements diphasiques liquide-gaz Toutes les corrélations
couramment utilisées dans l'industrie pour calculer les coefficients d'échange
thermique et les pertes de charge en écoulements diphasiques reposent sur la
connaissance des régimes d'écoulement. Les régimes peuvent être classés en deux
catégories majeures :
a) Écoulements diphasiques avec effet gravitaire prépondérant contrôle de la gravité)
Dans ces régimes la vitesse de la vapeur est faible, les phases liquides et vapeur ont
tendance à se séparer.
b) Écoulements diphasiques avec effet de cisaillement de la phase vapeur
prépondérant contrôle du cisaillement de vapeur). Dans ces régimes la vitesse de la
vapeur est importante, le liquide est entraîné par la vapeur, sauf cas particulier où la
fraction massique vaporisée est faible.

CONCLUSION :
L'analyse complète d'un problème réel, le dimensionnement d'une installation ou
l'optimisation d'un procédé où ces mécanismes convectifs interviennent parfois de
façon déterminante nécessitent évidemment des connaissances spécifiques plus
étendues. Il serait illusoire d'en dresser un catalogue complet. On a souhaité insister
sur les aspects fondamentaux de cette question afin d'aider à la formulation d'un
problème. Même dans ce cadre, un tel article ne peut aborder toutes les
configurations de base et de nombreux domaines n'ont pas été abordés.

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