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2020 - 2021
Introduction
Au Maroc comme dans tous les autres pays du monde, l’assurance s’est développée pour
répondre aux évolutions des besoins des entreprises et des individus. Les entreprises étant les
acteurs centraux de l’activité économique, ils font donc face à tous les aléas qui peuvent
perturber leur existence, ainsi pour se prémunir elles ont dû faire appel aux assureurs pour en
limiter les impacts à travers les sommes importantes qu'il mobilise, le secteur des assurances
joue aussi un rôle important dans la collecte de l'épargne intérieure et dans son acheminement
vers le financement des besoins de l'économie nationale.
La volonté d’harmoniser ces textes épars, d’en combler les insuffisances et de tenir
compte des évolutions récentes dans l’industrie de l’assurance a donc rendu nécessaire
l’élaboration d'un code constituant un cadre institutionnel et technique propre au secteur des
assurances, à même de protéger les assurés et de sauvegarder les acquis du secteur au bénéfice
de l'économie nationale dont il est l'un des éléments moteurs et de fournir au juges un cadre
législatif afin de mieux statuer a niveau d’assurance et apporter des réponses aux insuffisances
que connaissait la réglementation des assurances, en introduisant un certain nombre
d’innovations.
Un nouveau système vit le jour à Florence et à Gênes les armateurs de ces deux villes
mirent au point un contrat par lequel l’armateur payait d’avance une prime à un banquier qui
s’engageait à régler un montant convenu en cas de sinistre. (14ème siècle). L'écrit qui
matérialisait ce contrat portait déjà le nom de " police ". La plus ancienne police de ce type est
conservée dans un musée à Gênes. Elle date de 1347 et couvre la cargaison du " Santa Clara "
pour un voyage de Gênes à Majorque.
Par la suite, apparurent les premières assurances vie, au XVè siècle et surtout XVIè siècle.
L’assurance terrestre « Incendie » n’est apparue qu’avec le 17eme siècle suite au grand
incendie de Londres 1666 causant la destruction de plus de 13.000 maisons.
Les années 90 à leur tour ont connu la liquidation de cinq sociétés d'assurances (Arabia
Insurance Company Morocco S.A., la Compagnie Atlantique d'Assurances, la Réunion
Marocaine d'Assurances et de Réassurances, la Renaissance et la Victoire) en vertu des arrêtés
du Ministre des Finances et des Investissements Extérieurs du 12 septembre 1995. La
liquidation de ces sociétés, fait suite aux mesures de redressement appliquées par les autorités
dans le cadre de la politique d'ajustement structurel entamée depuis 1982, et à la promulgation
de certaines règles de gestion et des indicateurs d'appréciation de la solvabilité globale des
entreprises d'assurances.
- L'arrêté du "directeur" des finances du 20 mars 1942 relatif aux polices d'assurances
terrestres.
- L'arrêté viziriel du 6 septembre 1941 (modifié par le Dahir du 20 octobre 1969), unifiant
le contrôle de l'Etat sur les entreprises d'assurances, de réassurances et de capitalisation;
- L'arrêté du ministre des Finances du 5 avril 1968 relatif à l'agrément des entreprises
d'assurances, de réassurances et de capitalisation;
- L'arrêté du ministre des Finances du 10 juin 1996 relatif aux garanties financières et aux
documents et comptes-rendus exigibles des entreprises d'assurances, de réassurances et de
capitalisation et l'instruction n°18 du 29 mars 1996 relative aux indicateurs de solvabilité et
aux règles de fonctionnement des entreprises d'assurances.
- Dahir du 20 octobre 1969 relatif à l'assurance obligatoire des véhicules sur route et
l'arrêté du Ministre des Finances et des Investissements Extérieurs du 19 septembre 1996,
relatif à la tarification de l'assurance automobile obligatoire et des garanties complémentaires à
cette assurance.
Il faut noter que ces différents Dahirs, arrêtés, lois et instructions sont en perpétuelle
modification, selon les besoins en réglementation du secteur.
De ce fait la loi n°17-99 portant code des assurances ainsi que son décret d’application
apportent des réponses aux insuffisances que connaissait la réglementation des assurances, en
introduisant un certain nombre d’innovations. Celui-ci donne un cadre très strict de l’exercice
des opérations d’assurance, que ce soit au niveau des compagnies d’assurance que des réseaux
de distribution.
Ce code a proposé plusieurs nouveautés dans le sens d'une mise à niveau globale des
règles applicables dans le secteur des assurances et ce, en vue de mettre en place un cadre
institutionnel adéquat tendant à favoriser une gestion appropriée d'un secteur dont l'équilibre et
la promotion constituent des facteurs de stabilité et de progrès économique et social. Avec
cinq grands titres et 342 articles, le nouveau code apporte plusieurs innovations dont:
- Le code dispose aussi que seules les personnes morales sont habilitées à exercer dans le
métier. Ainsi, les courtiers doivent se constituer en société de courtage avec un capital
minimum de 1 M. Dh, alors que les agents doivent, quant à eux, justifier un capital minimal de
500.000 Dh;
Pour les entreprises d’assurances et de réassurance, le CDA en son article 168, a limité les
formes desdites entreprises aux seules sociétés anonymes et sociétés d’assurances mutuelles et
à leurs unions.
D’un point de vue général, les entreprises d’assurance et de réassurance se sont des
sociétés à but lucratif qui pratiquent les opérations d’assurance portant sur la couverture de
risque concernant une personne, un bien, ou une responsabilité, elles peuvent pratiquer toutes
les branches d'assurance, n'ont pas de limitation territoriale au Maroc et travaillent avec des
intermédiaires (agents généraux et courtiers). Lesdites sociétés obéissent quant à leur
constitution aux dispositions de la loi 17-99 portant code des assurances et par dérogation aux
dispositions de l’article 6 de la loi N 17-95 relative au SA (art 171) ; les entreprises
d’assurance et de réassurance doivent justifier d’un capital social d’au moins de 50.000.000 de
dirhams libéré en numéraire. Cependant, l’administration peut exiger un capital supérieur à ce
minimum en considération des opérations que l’entreprise d’assurance veut pratiquer et des
prévisions de ses engagements.
Les sociétés d'assurances mutuelles sont des sociétés à but non lucratif qui garantissent
au profit de leurs membres, personnes physiques ou morales, appelés sociétaires, moyennant le
versement d'une cotisation fixe ou variable, le règlement intégral de leurs engagements, en cas
de réalisation des risques dont elles ont pris la charge. La constitution des sociétés mutuelle est
conditionnée par le respect des règles prévues par la loi 17-99 sur les S.A et qui visent des
conditions de fond et de forme.Au Maroc, le nombre des entreprises s'est ramené à dix-huit
dont quinze entreprises commerciales et trois mutuelles. Sur ce total, neuf pratiquent aussi
bien les opérations d'assurances non vie que les assurances vie et capitalisation, trois se
limitent aux opérations d'assurances non-vie, une pratique exclusivement les opérations
d'assurances vie et capitalisation, trois pratiquent les opérations d'assistance, une pratique
exclusivement l'assurance-crédit, et une entreprise est spécialisée dans la réassurance.
On peut relever dans le secteur des assurances l'existence d'autres organismes à caractère
social comme la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale), la CIMR (Caisse
Interprofessionnelle Marocaine de Retraite), la CMIM (Caisse Mutuelle Interprofessionnelle
Marocaine), la CNOPS (Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale), le RCAR
(Régime Collectif d'Assurance et de Retraite) et la CMR (Caisse Marocaine de Retraite).
Assurance Takaful
Il s’agit d’un contrat d’assurance compatible avec les principes de la finance participative.
Dans le cadre de ce contrat, les souscripteurs « participants » payent des cotisations sous
forme de dons, qui sont déposées dans un Fonds Takaful avec les primes d’autres
souscripteurs. En cas de survenance d’un évènement couvert, c’est ce Fonds qui vient
indemniser les victimes. Ce mécanisme sera géré par une compagnie Takaful. L'assurance
"Takaful" est régie par la loi n°17-99 portant code des assurances (telle que modifiée et
complétée par la loi n°59-13 et la loi n°87-18).
Dans l'assurance "Takaful", il faut distinguer deux activités: une activité dédiée à la
couverture des risques et une activité dédiée à l'investissement des capitaux des participants.
Les comptes servant pour couvrir les risques sont alimentés par les contributions des
participants, qu'ils versent sur la base du principe de l'engagement de donation ()االلتزام بالتبرع.
Ce principe de donation ne s'applique pas pour les comptes dédiés à l'investissement des
capitaux. Dans l'exercice de ses activités, l'opérateur "Takaful" doit se conformer aux avis
conformes du Conseil Supérieur des Oulémas (CSO) dans toutes les transactions relatives au
fonds ou relatives à ses propres comptes. En cas de réalisation d'excédent technique et
financier, l'opérateur "Takaful" est tenu de restituer aux participants cet excèdent,
conformément aux modalités prévues au règlement de gestion. En cas de déficit de couverture
des engagements, l'opérateur est dans l'obligation de combler ce déficit par des Avances
Takaful (prêts sans intérêts) conformément à la Charia. Ces avances seront remboursables
après rétablissement de la situation de couverture du fonds.
Les agents généraux d'assurances : L'agent général d'assurances est une personne
physique mandataire d'une seule société d'assurances qu'il représente dans une région
déterminée en vertu d'un traité de nomination. L'agent général n'est pas un commerçant. Il
exerce une profession libérale et est rémunéré par des commissions. Le portefeuille de l'agent
général appartient à sa société mandante à qui il doit l'exclusivité de sa production sauf pour
les risques qu'elle ne pratique pas ou qu'elle refuse.
Les courtiers : Le courtier est le mandataire de l'assuré. Il n'est lié à aucune société
d'assurances. Il place les contrats de ses clients auprès des sociétés de son choix. Il est
rémunéré par des commissions de courtage qui varient selon les branches. La profession de
courtier est réglementée (idem pour les agents généraux) par des conditions de capacité
professionnelle prescrites par la réglementation en vigueur.
ACAPS : La plus importante de ces institutions est sans aucun doute la Direction des
Assurances et de la Prévoyance Sociale (D.A.P.S.), relevant du Ministère de l'Economie et des
Finances, qui a été remplacé par l’ACAPS qui est devenue l’Autorité compétente pour le
contrôle des entreprises d’assurances et de réassurance, des intermédiaires d’assurances ainsi
que des organismes de prévoyance sociale (caisses de retraites, mutuelles de prévoyance
sociale et organismes gestionnaires de l’Assurance Maladie Obligatoire). L’Autorité dispose
de larges compétences en matière de régulation et de supervision des secteurs qui lui sont
assujettis, et ce dans l’intérêt des assurés, affiliés et bénéficiaires de droits. Elle est ainsi en
charge :
B.C.M. : Le Bureau Central Marocain est une association de droit privé, créée le 20
février 1969, suite à l'adhésion du Maroc à la convention type inter-bureaux "convention de
Londres". Il est l'émanation de toutes les compagnies d'assurances pratiquant l'assurance
automobile. Le B.C.M. a pour missions: la gestion et le règlement des sinistres survenus sur le
territoire marocain et causés par des véhicules immatriculés à l'étranger ou des sinistres
survenus à l'étranger et causés par des véhicules immatriculés au Maroc ainsi que l'émission de
la carte verte ou la carte internationale d'assurance automobile, qui est un document délivré par
l'assureur automobile à son assuré et qui a valeur, à l'étranger, de contrat d'assurance de
responsabilité civile automobile, dans la limite des garanties qu'il énonce.
Pour ce faire nous allons tout d’abord traiter la Formation et le déroulement des contrats
d’assurance.
Caractéristiques Juridiques des contrats d’assurance
Le contrat d’assurance se définit comme une convention par laquelle une personne
(l’assureur) s’engage en contre partie d’une rémunération (prime), à verser une indemnité soit
pour la personne assurée qui a souscrite la police, soit aux tiers désignés par elle dans le cas où
un événement futur et éventuel, qualifié « risque » se réalisait.
Contrat aléatoire :
L’assuré contracte une assurance pour se protéger contre le risque. Par conséquent, la
réalisation du risque objet de la garantie prévu par le contrat est la conséquence du hasard et
non celle de la volonté de l’assuré.
Contrat synallagmatique :
Il met en présence au moins deux personnes qui s’obligent l’une envers l’autre.
L’obligation de l’assureur consiste dans le règlement de l’indemnité au moment de la
réalisation du risque. L’obligation de l’assuré consiste dans le paiement de la prime ou de la
cotisation.
Contrat d’adhésion :
Le contrat d’assurance est en général élaboré, rédigé et imprimé par l’assureur. L’assuré ne
fait qu’adhérer à un contrat préétabli qui ne se discute même pas. C’est pour ces raisons que le
législateur est intervenu pour réglementer le contrat d’assurance et même imposer des polices
types dans certaines catégories d’assurance (contrat d’assurance auto, incendie….).
Contrat onéreux :
D’un côté, il y a le paiement d’une prime ou cotisation. De l’autre, la contre partie de
l’assureur consiste dans le versement de la prestation au moment de la réalisation du risque ou
à la date fixée au contrat.
L’assureur est celui qui moyennant le paiement d’une prime ou d’une cotisation, s’engage
vis-à-vis de l’assuré à lui verser une prestation en cas de survenance d’un événement garanti
par la police.
La stipulation pour autrui trouve son épanouissement dans le domaine de l’assurance vie.
C’est généralement le cas dans lequel la personne qui signe le contrat déclare agir pour elle-
même et pour une autre personne. L’exemple le plus significatif à ce propos est celui de
l’assurance en cas de décès.
La durée du contrat
L’article 6 du code, prescrit que la durée du contrat doit être fixée dans la police. Elle doit
être quand elle est supérieure à un an mentionner un caractère très apparent dans la police. A
défaut de fixation de durée ou si celle-ci est imprévue, la durée peut être déterminée ou
indéterminée.
La durée indéterminée mais déterminable : Peut se présenter sous des formes diverses.
Exemple : Assurance pour la durée d’un voyage ou la durée d’une manifestation. Elle vaut
chaque fois pour une période d’un an ou plus, renouvelable indéfiniment tant que les parties
n’y mettent pas fin.
La preuve du contrat
La police d’assurance
La police comprend des clauses communes à tous les contrats d’une même catégorie
d’assurance appelées : Conditions générales et conditions particulières, qui manuscrites,
permettent d’individualiser le contrat. En vertu de l’article 12 du code, ces conditions
particulières doivent obligatoirement indiquer par exemple : Les noms et domicile des parties
– La nature des risques assurés – Le montant de la garantie.
L’avenant
La résiliation du contrat
L’assuré a la faculté de demander la résiliation soi par une déclaration contre récépissé au
siège social ou chez le représentant de l’assureur, soi par lettre recommandée soi par tout
autre moyen indiqué dans la police (article 8). La résiliation ne prend effet qu’après un
préavis fixé par le législateur entre 1 et 6 mois.
Selon le code, les contrats d’assurance terrestres doivent comporter une clause spécifiant
qu’en cas de retrait d’agrément accordé à la société ou à l’assureur, le contrat sera résilié.
Quand la déclaration du risque est défectueuse, l’assuré est exposé aux sanctions
prévues aux articles 24 et suivants du code. En effet, quand le souscripteur connaît les
circonstances à déclarer et que de bonne foie il ne les déclare pas ou les déclare mal, la
sanction est la proposition d’un nouveau taux de prime ou la résiliation du contrat 10 jours
après notification à l’assuré par lettre recommandée. Si c’est de mauvaise foie qu’il ne les
déclare pas, la sanction est la nullité du contrat avec le remboursement de la portion de prime
afférente à la période pendant laquelle le risque n’a pas couru.
La prime
La prime d’assurance étant un élément fondamental, elle est régie par le principe de la
proportionnalité du risque. C’est la rémunération que l’assuré s’engage à verser d’avance à
l’assureur en contrepartie du risque pris en charge pas ce dernier.
Les composantes de la prime :
La prime pure est le prix du risque, elle est en fonction de :
La probabilité de fréquence et de l’intensité du risque calculé généralement à
partir des statistiques définissants des pourcentages des risques en fin d’une
période annuelle.
La somme assurée.
La durée de la période à laquelle correspond la prime.
Les changements : Le changement contractuel qui s’ajoute à la prime représente
le coût de fonctionnement de l’opération d’assurance. Il correspond aux frais
d’acquisition (commission versée aux intermédiaires qui apportent des affaires
nouvelles aux assureurs) et aux frais de gestion ou d’administration proprement
dit.
Impôts et taxes :
Les impôts et taxes qui s’ajoutent à la prime brute comprennent la taxe unique
sur les contrats d’assurance et certaines taxes parafiscales destinées à alimenter
certains fonds (fond de garantie automobile…).
- Celle de la ristourne (le fait de donner à l’assuré une récompense) d’une partie de
la prime correspondante à toute ou une partie de la période de référence de la
bonification.
- Celle de la réduction de la prime. La bonification ne doit pas dépasser 10% de la
prime.
Le taux de prime est majoré quand le risque se trouve aggravé par suite de
sinistralité. Exemple : En assurance automobile, la prime est majorée pour risque aggravé
(15, 20, 25, 30 %).
Le sinistre
Le sinistre est un fait dommageable qui porte préjudice soi à l’assuré soi à autrui
et qui est de nature à entraîner la garantie de l’assureur. Il faut cependant préciser que le
sinistre est un événement consécutif à la réalisation du risque prévu par le contrat
d’assurance qui astreint l’assureur à aborder la prestation engendrant sa garantie.
La déclaration du sinistre
Conditions de fond : D’après le code, l’assuré est obligé de donner avis à l’assureur dès
qu’il en a eu connaissance et au plus tôt dans les 5 jours de tout sinistre de nature à
entraîner la garantie de l’assureur. L’obligation de déclaration peut être étendue à une
situation préalable à l’avènement du sinistre. C’est ainsi que l’assurance contre la
mortalité du bétail, les assureurs exigent des assurés la déclaration de toute maladie de
quelle gravité qu’elle soit. En assurance de mortalité de bétail, un délai de 24 H est
exigé. En assurance grêle, la déclaration doit être faite dans 4 jours de l’avènement du
sinistre.
Conditions de forme : La déclaration doit être faite par écrit ou verbalement contre
récépissé. La lettre recommandée peut également être utilisée. L’assuré doit fournir toute
pièce permettant à l’assureur d’évaluer le montant du sinistre avant de procéder au
règlement.
Le règlement du sinistre
L’indemnité du sinistre : La prestation peut être versée soi au souscripteur s’il se trouve
en même temps assuré et bénéficiaire, soi à l’assuré qui n’a pas souscrit un contrat mais
qui se trouve bénéficiaire de la prestation, lorsque l’assurance a été contractée pour le
compte d’autrui.
Les dommages intérêts : Si l’assureur n’a pas payé l’indemnité due au bénéficiaire
dans le délai prévu, il engage sa responsabilité contractuelle et même délictuelle. Le
retard dans l’exécution ou l’inexécution de l’indemnité après la mise en demeure,
entraîne automatiquement le paiement des dommages intérêts. La mise en demeure peut
prendre plusieurs formes (un écrit – un télégramme – une citation en justice).