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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
….……………………
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
……………………….
DEPARTEMENT TELECOMMUNICATION
En vue de l’obtention
en TÉLÉCOMMUNICATION
Par : RABEARISON Heritiana René Jean Philippe
Président :
M. RATSIMBAZAFY Andriamanga
Examinateurs :
Je rends grâce à Dieu tout puissant pour Son Amour et Sa Bonté, de m’avoir donné la
force et la santé durant la réalisation de ce mémoire de fin d’étude.
Je tiens également à adresser mes vifs remerciements aux personnes suivantes sans qui
ce travail de mémoire n’aurait pas pu être réalisé :
Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Directeur de l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo (ESPA), d’avoir voulu m’accueillir durant mes trois années
d’études.
Monsieur RANDRIAMITANTSOA Paul Auguste, Chef de Département
Télécommunication, pour ses efforts pour le bon déroulement de mon étude au sein du
Département.
Monsieur RAKOTOMALALA Mamy Alain, Assistant, Enseignant chercheur à
l’ESPA, Directeur de ce mémoire qui malgré ses lourdes responsabilités m’a toujours
prodigué ses conseils et ses critiques constructifs durant l’élaboration de ce travail. Je tiens à
lui adresser toute ma gratitude.
Monsieur, RATSIMBAZAFY Andriamanga, Enseignant chercheur au sein du
département Télécommunication Vontovorona, qui me fait l’honneur de présider ce
mémoire ;
Les membres du jury, Enseignants au sein du Département Télécommunication qui ont
accepté de juger mon travail :
Madame, RABEHERIMANANA Lyliane Irène
Mademoiselle, ANDRIANTSILAVO Haja Samiarivonjy
Monsieur, RAMORASATA Joseph Raphaël
Mes vifs remerciements s’adressent également à tous les enseignants et personnels de
l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo en général et ceux du Département
Télécommunication en particulier : sans leurs efforts, notre formation n’aurait pas pu atteindre
ce stade.
Je n’oublierai pas ma famille pour leurs soutiens bienveillants et leurs
encouragements, pour ce mémoire, comme en toutes circonstances.
Plus particulièrement, à mes parents pour leurs sacrifices durant ces longues années
afin que je puisse arriver à ce niveau et pour tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à
l’élaboration de ce mémoire.
A mes amis qui m’ont épaulé à l’élaboration de ce travail.
TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES ................................................................................................................... i
NOTATIONS ET ABREVIATONS .................................................................................................. iv
INTRODUCTION ............................................................................................................................... 1
CHAPITRE 1 : BASES DE TRANSMISSIONS NUMERIQUES
i
2.5.2.1 Modulation et démodulation .................................................................................................................20
2.5.2.2 Spectre et efficacité spectrale ................................................................................................................21
2.5.2.3 Les performances ........................................................................................................................21
2.5.3 Conclusion sur la MDP .......................................................................................................................... 22
2.6. Modulation d’amplitude sur deux porteuses en quadrature MAQ............................................................... 22
2.6.1 Les constellations MAQ-M ..................................................................................................................... 23
2.6.2 Modulation et démodulation .................................................................................................................. 23
2.6.3 Efficacité spectrale ................................................................................................................................... 23
2.6.4 "MAQ" : une généralisation de la MDA et de la MDP ....................................................................... 24
2.7. Modulation par déplacement de fréquence (MDF) ...................................................................................... 24
2.7.1 La modulation MDF à phase discontinue ............................................................................................. 24
2.7.2 La modulation MDF à phase continue MDF-PC ................................................................................. 25
2.7.2.1 MDF binaire à phase continue ..............................................................................................................25
2.7.2.2 Les performances ................................................................................................................................. 26
2.7.3 Conclusion sur la MDF ........................................................................................................................... 26
CHAPITRE 3 : LA MODULATION QPSK ET SES APPLICATIONS
ii
4.1.7 Probabilité d’erreur Pe ou BER (Bit Error Rate) ................................................................................. 40
4.2 Application du GMSK dans le système GSM ................................................................................................ 41
4.2.1 Introduction au système GSM ................................................................................................................41
4.2.2 Architecture du GSM ...............................................................................................................................41
4.2.3 Principe de fonctionnement ....................................................................................................................42
4.2.4 Les mobiles ..............................................................................................................................................43
4.2.4.1 Présentation ...................................................................................................................................... 43
4.2.4.2 Architecture fonctionnelle d’un terminal ............................................................................................ 43
4.2.4.3 Le modulateur GMSK d’un mobile .................................................................................................... 43
4.2.4.4 Le démodulateur GMSK d’un mobile ................................................................................................ 45
CHAPITRE 5 : MODELE SIMULINK DE MODULATEUR QPSK ET GMSK
CONCLUSION................................................................................................................................... 60
ANNEXES 1 : La modulation analogique ....................................................................................... 61
ANNEXES 2 : les dérivées de la modulation QPSK.......................................................................
.............................................................................................................................................................. 62
BIBLIOGRAPHIE.........................................................................................................................
.............................................................................................................................................................. 63
RENSEIGNEMENTS
RESUME
ABSTRACT
iii
NOTATIONS ET ABREVIATIONS
Symbole
Signaux élémentaires
Symbole
Signaux élémentaires
La fréquence de la porteuse
iv
D Débit binaire
Probabilité d’erreur
R Rapidité de modulation
Le spectre du signal
T La période
L’erreur systématique
La phase de la porteuse
µ L’indice de modulation
Train binaries
v
BSC Base Station Controller
vi
QPSK Quadrature Phase shift Keying
vii
INTRODUCTION GENERALE
Le second chapitre sera axé sur, l’étude des différentes techniques de modulation
numérique mais surtout les techniques le plus répandue.
Dans le dernier chapitre, nous terminerons cette étude par la représentation des
modèles simulink de la modulation QPSK et GMSK sous le logiciel MATLAB
version 7.0.
1
Milieu de transmission
Décodage Décodage
Destinataire Récepteur
de source de canal
1.1.3 L’émetteur
Puisque la suite d’éléments binaires représentant le message numérique est une grandeur qui
ne se déplace jamais et qu’on ne peut pas émettre, on l’appelle aussi grandeur abstraite, il est
nécessaire de lui associer une représentation physique, sous forme d’un signal électrique.
C’est la première fonction de l’émetteur, connu en général opération de modulation.
Cette opération consiste à associer à chaque mot de n éléments binaires (n - uplet) issu du
message, un signal Si(t), i = 1, …, M, de durée T = nTb, choisi parmi M = 2n signaux, en
fonction de la réalisation du n – uplet.
Le message binaire de débit D est donc représenté par un signal, dont on définit alors la
rapidité de modulation R exprimé en Bauds, comme le nombre des signaux émis par le
modulateur par unité de temps :
L’opération de modulation est illustrée sur la figure 1.02 lorsque n = 1, c’est à dire
transmission binaire. Dans cet exemple deux signaux sinusoïdaux S0(t) et S1(t), de même
fréquence et déphasés de Π, sont respectivement associés aux éléments binaires 0 et 1.
α0 = 0 α1 = 0 α2 = 1 α3 = 1
S0(t)
S0(t - T) S1(t – 2T) S1(t - 3T)
Figure 1.02 : Illustration de l’opération de modulation
3
A part l’opération de modulation, il ne faut pas oublier que l’émetteur se charge aussi :
D’une fonction d’adaptation du signal modulé au milieu de transmission ; le filtrage
du signal modulé pour limiter sa bande,
De permettre à plusieurs utilisateurs de partager un même milieu de transmission
sans risque d’interférence,
Et enfin lorsque la bande allouée à la transmission est centrée autour d’une fréquence
f0 élevée, le modulateur élabore parfois un signal dont le spectre est centré autour
d’une fréquence dite intermédiaire et plus basse que la fréquence f0 ; l’émetteur assure
alors une fonction de changement de fréquence qui permet de centrer le signal modulé
autour de la fréquence f0 souhaitée.
Pour ce qui nous concerne, c'est-à-dire au sens de la théorie des communications, le canal de
transmission peut inclure le milieu de transmission, le bruit, mais aussi, éventuellement, le
filtre d’émission placé physiquement dans l’émetteur, ainsi que les antennes d’émission et de
réception pour les transmissions en espace libre.
Cette représentation du canal de transmission, illustrée sur la figure 1.03, revêt un caractère
plutôt symbolique mais est bien adaptée à l’analyse que nous ferons de la chaîne de
transmission.
Le milieu de transmission représente le lien physique entre l’émetteur et le récepteur ;
il est pratiquement constitué par l’un des supports suivants :
– un câble bifilaire, dont la bande passante est faible et qui est en général réservé
aux transmissions à bas débit (inférieur à 2Mbps sur le réseau téléphonique),
4
– un câble coaxial, qui possède une bande passante plus importante que le câble
bifilaire. Ce câble est utilisé pour connecter les centraux téléphoniques avec un
grand nombre de communications.
– une fibre optique avec une bande passante très élevée et sa faible atténuation. Les
fibres sont utilisées pour les réseaux terrestres à grande capacité (plusieurs Gbps).
– l’espace libre, qui utilise la propagation d’une onde électromagnétique dans
l’atmosphère.
Le bruit est une perturbation aléatoire dont les origines sont le milieu de transmission
(bruit externe), ou les composants électroniques utilisés dans le récepteur (bruit
interne). Les contributions du bruit interne et externe seront prises en compte dans
une source unique de bruit B(t) située en amont du récepteur. Les dispositifs
électroniques du récepteur seront alors supposés idéaux, c'est-à-dire nuls,
stationnaires, indépendants du signal émis et de densité spectrale de puissance non
générateur de bruit. Ce bruit peut être modélisé par un processus, aléatoire gaussien, à
moyenne bilatérale uniforme :
1.1.5 Le récepteur
Le principal rôle du récepteur est de retrouver l’information émise par la source à partir du
signal reçu. Les blocs qui sont responsables de cette opération comprennent des circuits
d’amplification, de changement de fréquence, de démodulation pour la transmission sur onde
porteuse, de filtrage puis d’échantillonnage et le circuit de prise de décision.
Figure 1.04 : Principe d’un récepteur pour transmission sur onde porteuse
Pour un canal perturbé par un bruit additif B(t) stationnaire, cette probabilité d’erreur par
l’élément binaire ne dépend pas de l’indice k considéré.
Où est une variable aléatoire discrète qui prend la valeur 1 avec la probabilité P eb si
l’élément binaire est mal décodé et la valeur 0 avec la probabilité (1 - Peb) dans le cas
contraire ; il s’agit donc d’une variable aléatoire qui suit une loi de Bernoulli de paramètre Peb
6
Le taux d’erreur par élément binaire est donc aussi une variable aléatoire que l’on peut
caractériser au second ordre par sa moyenne et sa variance στ2 :
L’estimateur est donc sans biais. Si les erreurs de transmission sont indépendantes, les
variables sont aussi indépendantes et la variance στ2 est égale à :
L’estimation de la probabilité d’erreur Peb à partir de la mesure du taux d’erreur est donc
entachée d’une erreur de mesure qui est fonction du nombre N d’éléments binaires utilisés et
de la probabilité d’erreur considérée. Cette erreur peut être évaluée à partir de l’erreur
2
quadratique relative , égale à :
7
L’opération réalisée par le codeur en ligne est alors la suivante :
– Si émission du signal
– Si émission du signal
Ainsi, à la suite des éléments binaires { }, le codeur en ligne associe le signal e(t) :
Dans le cas de transmission M-aire, l’opération précédente peut être généralisée en associant
à chaque mot de n éléments binaires ou n-uplet issu du message, un signal Si(t) de durée
T = nTb, choisi parmi M = 2n signaux, en fonction de la valeur du n-uplet.
En effet l’expression précédente devient :
8
CHAPITRE 2 : LES MODULATIONS NUMERIQUES
9
On notera la différence entre et TEB. Au sens statistique, on a . TEB tend
vers Pe si le nombre de bits transmis tend vers l’infini.
L’efficacité spectrale d’une modulation se définit par le paramètre s’exprime en
Avec :
La fonction g(t) est une forme d’onde qui est prise en considération dans l’intervalle
puisque t doit vérifier la relation :
Dans les modulations ASK (Amplitude Shift Keying), PSK (Phase Shift Keying) et QAM
(Quadrature Amplitude Modulation), la modulation transforme ce signal C(t) en un signal
modulé m(t) tel que :
10
Ou encore :
Les deux signaux a(t) et b(t) sont aussi appelés "trains modulants" et s'écrivent :
Les symboles et prennent respectivement leurs valeurs dans l'alphabet (A1, A2,… AM)
et dans l'alphabet (B1, B2,… BM).
Le schéma théorique du modulateur est représenté sur la figure 2.01.
Les différents types de modulations sont définis par les alphabets décrits ci-dessus et par la
fonction g(t).
A chaque symbole émis correspond un signal élémentaire de la forme :
m(t) peut être représenté sur la figure 2.02 dans un espace à deux dimensions dont les vecteurs
de base sont :
11
Figure 2.02 : Position d'un symbole dans le plan de Fresnel
Le signal modulé m(t) véhicule des informations distinctes à travers et qui sont
deux signaux en bande de base appelés respectivement composante en phase (I en anglais) et
composante en quadrature (Q en anglais). La récupération de et sera possible
uniquement si ces deux signaux sont de bande limitée à l'intervalle avec
(Condition de Rayleigh).
Une représentation dans le plan complexe qui fait correspondre à chaque signal élémentaire
un point permet de différencier chaque type de modulation. L'ensemble de
ces points associés aux symboles porte le nom de constellation.
12
l'intervalle de temps pour émettre ce symbole. La puissance moyenne
d'émission des symboles est assimilable à et la puissance crête à .
Les deux critères évoqués ci-dessus sont antagonistes puisque l'on serait tenté d'une part
d'éloigner les symboles au maximum pour diminuer la probabilité d'erreur et d'autre part, de
les rapprocher de l'origine pour minimiser l'énergie nécessaire à la transmission.
La DSP du signal modulé m(t) est aussi liée à la forme de l'onde g(t), (qui sera souvent
rectangulaire) par sa transformée de Fourier G(f).
2.4 Modulation par déplacement d’amplitude (ASK ou MDA) [5] [8] [9]
Les Modulations par Déplacement d'amplitude sont aussi appelées par leur abréviation
anglaise : ASK pour "Amplitude Shift Keying".
Dans ce cas, la modulation ne s'effectue que sur la porteuse en phase . Il n'y a
pas de porteuse en quadrature. Cette modulation est parfois dite monodimensionnelle. Le
signal modulé s'écrit alors :
13
La forme de l'onde g(t) est rectangulaire, de durée T et d'amplitude égale à 1 si t appartient à
l'intervalle et égale à 0 ailleurs.
Rappelons que le symbole prend sa valeur dans l'alphabet (A1, A2,… AM). Autrement dit,
cet alphabet met en évidence les amplitudes possibles du signal, la valeur n désignant
les groupements de n bits ou symboles à émettre. Les changements d'amplitude de la porteuse
se produiront au rythme R de la transmission des symboles.
A la réception, cette modulation d'amplitude est souvent démodulée par une détection
d'enveloppe. En l'absence de bruit, l'élévation au carré du signal m(t) donne un terme à la
fréquence qui sera éliminé par filtrage et un terme en bande de base proportionnel à
qui est porteur de l'information puisqu'il contient .
14
Le spectre du signal en bande de base est donné par :
Le spectre du signal modulé est le même décalé de et comporte donc une raie aux
fréquences .
La constellation de la modulation à M états symétriques est donnée sur la figure 2.07 pour M
prenant comme valeurs 2, 4 et 8.
On remarquera que la disposition des symboles met en œuvre un code de Gray de telle sorte
qu'un seul bit change lorsque l'on passe d'un point à un autre.
15
La figure 2.08 met en évidence que deux bits sont transmis simultanément à chaque période.
Elle met aussi en évidence qu'il n'est pas question ici de pratiquer une détection d'enveloppe à
la réception.
Si on néglige la probabilité d'erreur entre symboles non voisins et si deux symboles voisins ne
diffèrent que d'un bit (Code de Gray), alors la probabilité d'erreur par bit peut s'écrire :
16
2.5 Modulation par déplacement de phase (MDP) [4] [5] [7] [8] [9]
Les Modulations par Déplacement de phase (MDP) sont aussi souvent appelées par leur
abréviation anglaise : PSK pour "Phase Shift Keying". Les signaux élémentaires et
utilisent la même forme d'onde g(t) qui est ici une impulsion rectangulaire, de durée T
et d'amplitude égale à A si t appartient à l'intervalle [0, T [et égale à 0 ailleurs.
On sait que :
Or
Donc
Dans le cas présent, les symboles sont répartis sur un cercle, et par conséquent :
D’où :
Et :
On pourrait imaginer plusieurs MDP-M pour la même valeur de M où les symboles seraient
disposés de façon quelconque sur le cercle. Pour améliorer les performances par rapport au
bruit, on impose aux symboles d'être répartis régulièrement sur le cercle (il sera ainsi plus
facile de les discerner en moyenne). L'ensemble des phases possibles se traduit alors par les
Les symboles prennent leurs valeurs dans un alphabet de M >2 éléments { } où est
défini ci-dessus avec k = 0,1,…M-1. On peut aussi considérer que et prennent
simultanément leurs valeurs dans l'alphabet et .
Le signal modulé devient :
17
Cette dernière expression montre que la phase de la porteuse est modulée par l'argument
de chaque symbole, ce qui explique le nom donné à la MDP. Remarquons aussi que la
porteuse en phase est modulée en amplitude par le signal et que la
porteuse en quadrature est modulée en amplitude par le signal .
On appelle "MDP-M" une modulation par déplacement de phase (MDP) correspondant à des
symboles M – aires.
La constellation MDP-2 est représentée figure 2.09. On remarquera que cette modulation est
strictement identique à la modulation MDA-2 symétrique.
18
2.5.1.1 Chronogramme de LA "MDP-2"
Train
binaire ∑ak(t)
Cos(ω0t+φ0)
s1(t) s2(t)
r(t)
ak
Filtre
Passe-bas Echantillonnage
(Période T)
Cos(ω0t + φ0)
Comparateur à seuil
19
Soit, après filtrage pour éliminer la composante à la fréquence :
Le récepteur doit encore récupérer le rythme des symboles transmis, puis échantillonner le
signal au milieu de chaque période. Suivant le symbole émis –1ou 1, prend la valeur
π ou 0 et le signe de devient négatif ou positif mettant en évidence la donnée binaire
reçue "0" ou "1".
Une solution générale pour générer les et les à partir du train entrant est de faire
intervenir deux convertisseurs N/A ainsi qu'une logique de contrôle dans le modulateur (Voir
figure 2.13).
20
De même le démodulateur fait intervenir deux convertisseurs A/N ainsi qu'une logique de
décodage pour déterminer les symboles puis régénérer le train de bits reçus.
On constate que pour conserver une probabilité d'erreur par symbole constante lorsque M
augmente, il faut aussi augmenter le rapport . Autrement dit, il faut augmenter l'énergie
émise par bit .
Pour M = 8, le rapport nécessaire à une probabilité d'erreur donnée est 4 dB plus grand
que pour M = 4. Pour M grand, le rapport doit être augmenté de 6 dB chaque fois que
l'on double M c'est-à-dire chaque fois que l'on ajoute un bit par symbole émis.
Dans le cas de l'utilisation d'un code de Gray et en négligeant la probabilité d'erreur entre
symboles non voisins, alors la probabilité d'erreur par bit peut s'écrire :
21
2.5.3 Conclusion sur la MDP
La tentation d'augmenter M (c'est à dire le nombre de bits transmis par symbole) est grande et
présente les avantages et les inconvénients suivants :
La probabilité d'erreur par symbole augmente aussi, et, pour ne pas la dégrader il est
nécessaire d'augmenter le rapport signal sur bruit, cette augmentation restant raisonnable
jusqu’à M = 16.
Nous avons vu que la complexité de l'ensemble émission/réception de la MDP augmente avec
M. Cependant cette complexité n'est pas très élevée et fait de la MDP une modulation
fréquemment utilisée pour M allant de 2 à 16 avec de bonnes performances.
Dans les inconvénients de la MDP, citons l'existence de sauts de phase importants de
radians qui font apparaître des discontinuités d'amplitude. Les modulations décalée sont une
solution à ce problème.
2.6 Modulation d’amplitude sur deux porteuses en quadratures (MAQ) [4] [8] [9]
Les modulations d'amplitude sur deux porteuses en quadrature (MAQ) sont aussi appelées par
leur abréviation anglaise : QAM pour "Quadrature Amplitude modulation".
C'est une modulation dite bidimensionnelle. La MDA et la MDP ne constituent pas une
solution satisfaisante pour utiliser efficacement l'énergie émise lorsque le nombre de points M
est grand. En effet, dans la MDA les points de la constellation sont sur une droite, et dans la
MDP les points sont sur un cercle. Or, la probabilité d'erreur est fonction de la distance
minimale entre les points de la constellation, et la meilleure modulation est celle qui maximise
cette distance pour une puissance moyenne donnée. Un choix plus rationnel est alors une
modulation qui répartit les points uniformément dans le plan.
Pour faire cela, nous avons vu que le signal modulé m(t) peut s'écrire :
22
Le signal modulé m(t) est donc la somme de deux porteuses en quadrature, modulées en
amplitude par les deux signaux a(t) et b(t).
M Modulation D η
2 MAQ-2 D η
4 MAQ-4 2. D 2.η
16 MAQ-16 4. D 4.η
23
En posant :
Cette écriture montre que la modulation MAQ peut être considérée comme une modulation
simultanée de la phase et de l'amplitude :
Ainsi la modulation de phase MDP peut être considérée comme une modulation
MAQ où est constant.
De même, la modulation d'amplitude MDA peut être considérée comme une
modulation MAQ où les sont nuls.
24
Dans le cas d'une MDF binaire à phase discontinue, prend sa valeur dans l'alphabet
en fonction de la donnée "0" ou "1" à transmettre. Un chronogramme est présenté figure 2.15
où l'on observera les discontinuités de phase.
Cette condition de continuité est réalisée quand on utilise un oscillateur unique dont on
module la fréquence.
25
Figure 2.16 : Chronogramme d'une MDF binaire à phase continue
26
CHAPITRE 3 : LA MODULATION QPSK ET SES APPLICATIONS
On peut donc coder des symboles de 2 bits. La phase du signal modulé peut ainsi changer de
0, ou π, en passant d'un symbole à l'autre. La modulation QPSK s'obtient par une double
modulation de 2 porteuses en quadrature par un groupe de 2 bits. Elle permet donc de
transmettre, dans une bande passante donnée, 2 fois plus d'information que BPSK.
D’après la figure 3.01, le modulateur MDP-4 est composé d’un modulateur en bande de base
et d’un modulateur en quadrature.
27
Modulateur en bande de base :
– Train binaire : C’est la première entrée du modulateur QPSK, il représente le
message à transmettre. Cette entrée doit être numérisée, soit d’origine numérique,
soit via d’un convertisseur analogique numérique.
– L’horloge : c’est l’horloge de synchronisation de la séparation du train binaire.
– Le séparateur série - parallèle : Le séparateur bit pair/impair ou série/parallèle
sépare le train binaire en deux trains binaires et . Le train binaire
ou pair entre vers la voie I ou phase et l’autre vers la voie Q ou en
quadrature. Cette opération est commandée par une horloge de synchronisation
illustrée sur la figure 3.02 :
28
un temps de propagation de groupe constant (phase linéaire en fonction de f dans la bande
passante).
Seuls ces types de filtres permettent de réduire la bande occupée tout en minimisant
l’interférence inter symbole.
Modulateur en quadrature :
Un modulateur en quadrature est réalisé à partir d’un déphaseur, de deux mélangeurs et d’un
additionneur. Un oscillateur produit le signal porteur ; cette porteuse est
divisée en deux, l’une est déphasée de 900 par rapport à l’autre. Les résultat seront multipliés
au signal modulant, lui aussi converti en deux signaux et . Après ces deux signaux
sont additionnés l’un à l’autre pour donner le signal modulé m(t) en QPSK.
Les bits du train binaire entrant sont groupés par deux pour former des symboles
correspondant aux qui prennent alors leurs valeurs dans un alphabet de 4 éléments
successifs:
On peut aussi considérer que et prennent simultanément leurs valeurs dans l'alphabet
et .
1 0 01 -1 1
1 1 11 -1 -1
0 1 10 1 -1
29
binaire au rythme de .
On obtient :
Ou encore :
Ou encore :
De façon imagée, nous pouvons dire que le train binaire entrant est aiguillé en un train
binaire sur la voie en phase pour les bits pairs, et un train binaire sur la voie en
quadrature pour les bits impairs. La vitesse des trains binaires et est deux fois plus
lente que la vitesse du train binaire entrant
30
Figure 3.03 : Constellation de la modulation de phase MDP-4
bits. On observe aussi que la phase du signal modulé m(t) peut changer de 0, ou π radians
lors du passage d'un symbole à un autre ce qui n'a, bien entendu, rien de surprenant lorsque
l'on regarde la constellation de la MDP-4.
31
3.1.6 Le Démodulateur QPSK
La démodulation cohérente est applicable lorsque le récepteur a une connaissance exacte de la
fréquence et de la phase de la porteuse. Le schéma synoptique d'un démodulateur cohérent
pour la MDP-4 est présenté à la figure 3.05.
Soit le signal non bruité reçu par le récepteur dans l'intervalle de temps . Pour
la voie A et après multiplication avec la porteuse récupérée, on obtient :
Le récepteur doit encore récupérer le rythme des symboles transmis, puis échantillonner les
signaux et et au milieu de chaque période. Les trains binaires et ainsi
récupérés sont alors multiplexés pour obtenir le train binaire .
32
3.1.7 Probabilité d’erreur
On a :
La probabilité d'une erreur de bit en QPSK est la même qu'en BPSK, donc pour une puissance
donnée, on a la même performance pour les deux modulations. L’avantage du QPSK réside
dans le fait que la rapidité de modulation, donc l’occupation spectrale est deux fois plus
réduite.
33
Il faut donc toujours chercher un compromis entre le débit et la probabilité d’erreur pour de
telles transmissions : dans le cas de diffusion par satellite, les modulations choisies sont de la
famille QPSK. La bande passante de l’information est typiquement de 36 Mhz et le débit
binaire est de 40 Mbit/s.
DEMODULATEUR
RECUPERATION
Desembrouilleur
Decodeur Read-
QPSK
Entrée I
Solomon /
Filtre
Nyquist
α = 0,35
Termin-
Synchr
aison Décodeur
analogi Viterbi onisati
que Filtre on
Nyquist
α = 0,35
Entrée Q
Sortie
donnés et
Boucle d’acquisition contrôles
Poursuite et génération
d’horloge
A tout cela s’ajoutent trois blocs principaux aux communications par satellites.
Le décodeur Viterbi, décodant les signaux de données selon le même algorithme de
Viterbi appliqué à l’entrée.
Le circuit de synchronisation est pour enlever l’entrelacement.
Le décodeur Reed Solomon et désembrouilleur.
La modulation utilisée dans de nombreuses liaisons par satellites pour la transmission de
données est une variante de la modulation OQPSK : IJF-OQPSK (Interference and Jitter Free
OQPSK), remarquée pour sa constance d’enveloppe par rapport aux autres modulations
QPSK.
34
Modulateur
Emission
QPSK
36
Les bandes FHN utilisée par QPSK sont montrées par le tableau suivant :
3,8 – 4,2 2 34
37
CHAPITRE 4 : LA MODULATION GMSK ET SES APPLICATIONS
Le canal Rice caractérise le milieu de propagation où règnent les défauts par trajets multiples
ou fading de Rayleigh.
38
Le filtre Gaussien a une réponse :
Le paramètre µ est appelé indice de modulation qui est égal à pour la GMSK.
Dans la formule prend les valeurs où M = 2n, avec n un entier positif
et dénote la séquence de symboles envoyés vers le modulateur
CPM.
Pour la GMSK, la forme d’onde g(t) peut être définie comme suit :
Avec :
: Largeur de bande du filtre gaussien LPF ;
: Largeur de la bande normalisée ;
g(t) vaut 0 en dehors de
39
Figure 4.02 : DSP du signal MSK
La norme GSM assure BN = 0,3 pour que la forme d’onde g(t) mesure approximativement 3T b
d’où L = 3. Pour BN tend vers ∞, la réponse d’un signal MSK est obtenue.
40
Le nombre N indique que l’IES produite par le filtrage du signal NRZ en bande de base est
considérée pour N bits avant et après l’instant de décision c'est-à-dire pour 2N bits au total.
Le calcul de p est très long et complexe c’est pourquoi nous nous contenterons de donner
directement le résultat :
4.2 Application de la GMSK dans le système GSM [17] [16] [23] [24]
Grâce à la l’enveloppe constante, le spectre compact et la bonne performance sur la
probabilité d’erreur, la modulation GMSK a été recommandée comme plan de modulation
utilisé dans le système GSM.
41
4.2.3 Principe de fonctionnement
Le système GSM adopte le concept cellulaire, le territoire à couvrir est divisé en cellules
hexagonales comportant chacune une station de base, couvrant chacune une zone de 200m à
30 Km, et utilisant chacune ses propres fréquences. Ces fréquences peuvent être réutilisées
d’une cellule à l’autre. La diminution de la taille des cellules augmente les possibilités de la
réutilisation de fréquences et donc le nombre de canaux disponibles. Elle a permis de
diminuer la puissance des émetteurs embarqués, puis la mise au point des systèmes portables.
Pour chaque station de base, 8 canaux se partagent la même fréquence porteuse, par accès
multiples à répartition dans le temps ou AMRT, ce qui augmente encore la capacité du réseau.
Un canal de recherche commun permet aux mobiles d’appeler et d’être informé d’un appel.
42
4.2.4 Les mobiles
4.2.4.1 Présentation
Un terminal se compose de deux entités physiques : l’équipement mobile qui est la partie
banalisée du terminal, et le module d’identité d’abonnés qui distingue un abonné d’un autre. Il
doit aussi offrir les mêmes qualités qu’un téléphone domestique sur les points suivants :
l’acoustique, l’esthétique et la facilité d’emploi.
Amplificateur
Module radio
Modulateur
GMSK Filtrage
Démodulateur
GMSK
Module de
traitement Vocodeur GSM
CAN
Afficheurs clavier
Interface
utilisateur
SIM
micro
43
Pendant la durée d’un bit, la phase évolue linéairement avec une pente positive ou négative
suivant la valeur du bit, et prend à la fin de la transmission du bit la valeur très particulière de
. Si on développe l’expression ci-dessus on trouve :
Signal
numérique
Filtre
passe bas TXI(t)
gaussien
Phase φ(t)
CNA
Signal GMSK
Intégrateur Calculateur
numérique numérique
pente π/2
CNA
TXI(t)
Déphaseur
π/2
Signal de référence cos (ω0t)
44
Le principal avantage de cette structure par rapport à l’utilisation d’un VCO est qu’elle
produit un signal modulé en fréquence (et donc en phase puisque la phase est l’intégrale de la
fréquence) à partir du signal issu d’un oscillateur à fréquence fixe.
On pourra donc obtenir une excellente stabilité de la porteuse qui vient d’un étage
synthétiseur de fréquence stabilisée par l’oscillateur à quartz 13 MHZ de référence.
Ampli
Ampli FI Démodulateur
RF
Oscillateur Accord
local
Multiplieur et
Signal CNA
passe-bas
démodulé
Calculateur
numérique
45
CHAPITRE 5 : MODELE SIMULINK DE MODULATEUR QPSK ET GMSK
46
immédiatement voir ce qui se produit. Les résultats de simulation peuvent être mis dans la
zone de travail de MATLAB pour le post-traitement et la visualisation. Les outils modèles
d'analyse incluent les outils de linéarisation et de réglage, qui peut être consultés dans la ligne
de commande de MATLAB, plus les nombreux outils dans MATLAB et de ses boîtes à outils
d'application. Et parce que MATLAB et Simulink sont intégrés, on peut simuler, analyser, et
mettre à jour les modèles dans l'un ou l'autre environnement à un point quelconque.
Dans l’interface principale, trois boutons sont présents dont les fonctionnements sont
représentés dans le paragraphe suivants.
47
5.2.2 Fonctionnement des boutons
Quitter : ouvre une boite de dialogue qui demande une confirmation de la fermeture
de l’interface.
A propos : présente des explications concernant toute la simulation.
Commencer : permet d’accéder à une nouvelle fenêtre nommée model.
En cliquant sur le bouton Commencer, on accède à une fenêtre représentée à la figure (5.02).
Cette fenêtre nous permet de choisir le type de modulation qu’on veut simuler : la modulation
QPSK ou la modulation GMSK.
48
5.2.3 Schémas blocs de la QPSK et de la GMSK
49
La figure 5.03 et la figure 5.04 représentent le schéma bloc de la modulation QPSK et de la
GMSK dont le fonctionnement de chaque bloc qui le constitue se trouve dans le paragraphe
suivant.
50
Ce paramètre est d’une grandeur scalaire non négative. Il est employé pour réduire la largeur
de bande au dépens de l'interférence intersymbole accrue. Le paramètre de longueur
d'impulsion mesure la longueur de la forme d'impulsion gaussienne, dans des intervalles de
symbole. Pour les définitions exactes de la forme d'impulsion, voir le travail par Anderson,
Aulin, et Sundberg énuméré dans les références. Le paramètre de préhistoire de symbole est
une grandeur scalaire ou un vecteur qui indique les symboles de données utilisés avant le
début de la simulation, dans l'ordre chronologique renversé. Si c'est un vecteur, alors sa
longueur doit être moins un que le paramètre de longueur d'impulsion. Dans ce bloc, un
symbole de 1 cause de déphasage Л/2 radians. Le paramètre excentré de phase est la phase
initiale de la forme d'onde de rendement, mesurée en radians.
L’entrée peut être une grandeur scalaire ou un vecteur armature-basé de colonne. Si le type
paramètre d'entrée est placé au nombre entier, alors le bloc accepte des valeurs de 1 et de -1.
Si le type paramètre d'entrée est placé au peu, alors le bloc accepte des valeurs de 0 et de 1.
Le bloc Display :
Le bloc Display montre la valeur de son entrée sur son icône.
51
taux d'erreurs sur les bits, parce qu'il ne considère pas l'importance de la différence entre les
éléments d'informations d'entrée. Si les entrées sont faibles, alors le bloc calcule le taux
d'erreurs sur les bits. Si les entrées sont des symboles, alors il calcule le taux d'erreur de
symbole. Ce bloc hérite de la période d'échantillon de ses entrées.
52
Raised Cosine Transmit Filter :
Ce bloc consiste à filtrer le signal modulé en QPSK pour diminuer la largeur du spectre
occupé par le signal. En simulink, le signal d'entrée doit être une grandeur scalaire ou un
vecteur armature-basé de colonne.
53
5.3.1.1 Signal binaire à l’émission et à la réception
Figure 5.06 : Signal binaire à émettre Figure 5.07 : Signal binaire à la réception
La figure ci-dessus montre le signal binaire générer par notre source (Random integer
Generator) à l’émission et le signal reçu à la réception.
5.3.1.2 La constellation
54
On a vu sur la figure 5.08, la répartition de signal élémentaire de la modulation QPSK associé
à chaque symbole, il est représenté sur 4 points.
Si on fait la comparaison de ces deux figures, on constate que les quatre points sur la
deuxième figure se rapprochent de l’origine de l’axe. Cela s’explique du fait que le bruit
provoqué par le canal de transmission provoque l’augmentation de la probabilité d’erreur.
Le lobe principale du spectre du signal modulé en QPSK est plus étroite comparent au spectre
du signal GMSK et les lobes secondaires décroissent plus lentement. L’encombrement
spectral et réduit suivant le choix du filtre utilisé par les signaux en bande de base.
L’emplacement du filtre est ici contraire par rapport à la modulation GMSK, le filtrage est
réalisé sur les signaux I et Q tendasque le filtrage en GMSK est directement réalisé sur le train
binaire à fin de diminuer les lobes secondaires.
55
5.3.1.4 Diagramme de l’œil
56
5.3.2 Modèle GMSK
57
La figure 5.13 le signal binaire générer par notre source à l’émission et le signal reçu à la
réception.
5.3.2.2 La constellation
symbole est égale à , plus cette distance est grande, plus la probabilité d’erreur est faible.
58
La figure ci-dessus représente le spectre du signal modulé en GMSK tel que la largeur de
bande de la lobe principale est supérieure à celle de la QPSK et les lobes secondaires décroit à
de faible valeur, grâce à l’utilisation d’une filtre passe-bas Gaussien.
La figure 5.16 démontre la présence d’une interférence entre symbole connu sous
l’appellation IES. Il est inférieur par rapport à celle de la QPSK, c’est pourquoi on a ici une
valeur inférieur de la probabilité d’erreur à la réception. La condition d’absence d’IES est le
critère de Nyquist.
La nécessité d’une modulation plus complexe que la modulation QPSK a deux raisons : d’une
part, pour supprimer les transitions de phase de p qui conduisent à des passages par zéro du
signal RF et qui rendent difficile la récupération de la porteuse en réception par PLL
modulations p/4-QPSK ou CPFSK (Continuous Phase Frequency Shift Keying), d’autre part
tenant compte de l’impossibilité de récupérer la phase absolue de la porteuse en réception par
PLL, c’est pour recourir à des modulations différentielles.
59
CONCLUSION
D’une part la modulation QPSK a été proposée comme celle qui offre un débit très
important dans un canal de transmission à longue distance par rapport aux autres modulations,
tout en gardant la fiabilité.
D’autre part, devant l’évolution de la nouvelle technologie de la modulation, non
seulement celle de la famille de la modulation QPSK tient une place plus importante dans les
communications sans fils mais elle reste aussi la plus utilisée dans les communications
filaires, telles la modulation OQPSK et la modulation pi/4-QPSK. Cette dernière est utilisée
par une demi-douzaine de normes internationales de communication mobile, tout en sachant
que la norme CDMA mettant en œuvre la QPSK est devenue la norme du système de
téléphonie cellulaire de troisième génération. Mais, en général on trouve largement
l’application du QPSK dans la communication par satellite.
Par contre, d’après notre étude et d’après le résultat de notre simulation, leurs
principaux défauts sont la présence de saut de phase lors du passage de symbole 00 vers 11 et
l’impossibilité de récupérer la phase absolue de la porteuse en réception par PLL, d’où la
nécessité des modulations différentielles p/4-DQPSK ou GMSK.
La modulation GMSK a été proposée comme type de modulation convenable à la
transmission radio électrique mobile. C’est une modulation numérique à efficace largeur de
bande, de spectre compact grâce à l’utilisation du filtre Gaussien et il y a aussi un bon taux
d’erreur par bit. De plus la modulation recommandée par la norme GSM est la modulation
GMSK avec une largeur de bande normalisée BN = BbT = 0.3.
Paradoxalement d’après le résultat de simulation on constate que le lobe principal en
GMSK est plus large qu’en QPSK mais les lobes secondaires décroissent plus rapidement, de
plus l’utilisation de filtrage en GMSK conduit à des interférences entre les symboles et par
rapport à la modulation MSK, la diminution de l’encombrement spectral s’accompagne donc
d’une augmentation du taux d’erreur pour un rapport signal sur bruit constant en réception.
Enfin le taux d’erreur par bit de la modulation QPSK est supérieur à celle de la
GMSK : d’après la simulation, la QPSK possède une réduction de l’encombrement spectral et
elle est plus facile à mettre en œuvre par rapport à l’autre modulation.
60
ANNEXES
61
ANNEXE 2 : Les dérivées de la modulation QPSK
2.1. Généralité
Il existe plusieurs variantes de la modulation QPSK. On note tel que les modulations OQPSK
(ou Offset QPSK) et le (ou shifted Differential QPSK). Ce dernier
possède d’autres dérivées plus optimisées dans les domaines où elles sont appliquées.
62
BIBLIOGRAPHIE
[1] A.W.M.Van Den Enden and N. Verhoeckx, Traitement numérique du signal, Dunod,
Paris, 2003.
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House, Boston London, 1996.
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CNAM, Bordeaux, juillet 1998.
[11] S. Bathi, Lecture notes for M.Sc, Data Communication Networks and Distributed
Systems D51, 2004, http://www-dept.cs.ucl.ac.uk/staff/S.Bhatti/D51-notes/notes.html
63
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1995.
[13] P. Magne, Technique de l’ingénieur – Télécommunication, Les faisceaux hertziens
numériques, E7 540, 1989
[14] K. Murota, K. Hirade, GMSK Modulation for digital mobile telephony, IEEE transactions
on communications, Volume: 29, pp. 1044-1050, 1981
64
RENSEIGNEMENTS
Nom : RABEARISON
Nombre de pages : 64
Nombre de tableaux : 5
Nombre de figures : 49
Mots clés :
Modulation numérique, QPSK, GMSK, transmission numérique.
Cet ouvrage présente en premier lieu une notion de base de la transmission numérique, en
particulier les techniques de modulations numériques QPSK et GMSK suivie de leurs
applications et utilisations les plus courantes dans les systèmes de transmission numériques.
En second lieu, à son terme, avec l’appui du logiciel MATLAB version 7.0, on peut visualiser
des modèles de simulations de ces deux modulateurs numériques. Il démontre le taux
d’erreurs de transmission, la largeur de spectre, l’allure de signal modulé en QPSK et GMSK,
la constellation et le diagramme de l’œil.
On peut dire aussi que, le simulink est un bon outil pour la simulation des transmissions
numériques.
ABSTRACT
This piece of work shows first the notion of numeric transmission, in particular the
modulations skills QPSK and GMSK followed by their applications and more current uses in
the numeric transmission systems.
Then, thanks to MATLAB version 7.0 it will finish, we can visualize the model of simulations
of these two numeric modulations. It demonstrates the bit error of transmission, the width of
spectrum, the modulated signal in QPSK and GMSK, the constellation and the eye diagram.
We can also say that, the simulink is a good tool for the simulation numeric transmission