Ma dernière pensée ira à mon ami et binôme Martial sans qui ce travail n’aurait
pas été réalisé.
Mehdi
Dédicaces
Tous d’abord je remercie le bon dieu qui m’a donné le courage et la volonté pour
arriver à ce stade de fin d’étude.
Mes très chers parents Mr NIMPA Pascal, Mme NGOUGNIE Delphine qui
ont consacré toute leur vie afin de me voir devenir ce que je suis et malgré les
différentes difficultés qu’ils endurent (maladie…).
A Mon binôme MEDHI Larnaout et ses parents qui m’ont donné beaucoup de
soutien.
A tous mes amies et à toutes les personnes qui m’ont prodigué des encouragements
et se sont données la peine de me soutenir durant toute cette formation.
Au terme de ce travail, nous tenons tout d’abord à remercier Dieu le très haut, le
clément et le miséricordieux de nous avoir donné la santé et le courage de mener à
bien ce modeste travail.
Nous exprimons également nos remerciements envers toutes les personnes qui ont
contribué de près ou de loin au bon déroulement de ce projet de fin d’étude.
A tous nos professeurs pour la qualité de leur enseignement durant notre cursus
universitaire.
.
Résumé
Ce présent projet porte sur une étude détaillée d’une route et d’un ouvrage
d’art situés dans la région du nord-ouest du Cameroun.
Il est composé de deux parties ; La première comprend 6 chapitres qui sont
dépendant les uns des autres, de l’étude géotechnique, hydrologique et hydraulique
passant par l’étude du trafic, dimensionnement de la chaussé en finissant par l’étude
géométrique.
Quant à la partie B « Etude de l’ouvrage d’art « OA1 », elle commence par le choix
de la variante et son prédimensionnement, puis sa conception et le calcul des
diffusions de charges, en passant par la modélisation et calcul des sollicitations sur le
tablier, pour enfin réaliser le ferraillage, l’étude des appareils d’appui et des
fondations profondes.
Etude d’une route et d’un ouvrage d’art à Babungo Ngo-Ketjuna au Cameroun
L’intérêt pour nous de l’effectuer dans une entreprise telle que STUDI, était
l’opportunité d’avoir des projets à caractère international comme sujet de fin d’études
et ce fut le cas puisque nous avons obtenu un projet de route au Cameroun intitulé
Babungo-Oku-Nkor (Noni).
En effet plusieurs pays d’Afrique dont le Cameroun, ont mis sur pieds des stratégies
de développement et de modernisation de leurs infrastructures dans le but de porter
en hausse leur économies. C’est dans ce cadre que STUDI a décroché le marché.
Nous avons donc été amené, suite aux instructions donnés par le bureau d’études à
travailler sur les premiers huit kilomètres du projet.
Ainsi notre rapport s’échelonnera sur deux parties principales précédées par une
présentation de l’entreprise et du projet. Les deux parties étant, une étude routière ;
et une étude d’un ouvrage d’art enjambant la rivière qui se trouve au PK 1+400.
Pour ce faire, nous avons décidé d’utiliser tous les outils logiciels et matériels mis à
notre disposition ainsi que l’aide et l’assistance gracieuses des ingénieurs et des
experts de STUDI et celles de nos encadrants et enseignants d’ESPRIT. C’est ainsi
que nous avons réalisés plusieurs chapitres en mettant en œuvre des outils
informatiques diverss et variés tels que Google Earth Pro, Global Mapper, ALIZE, Civil
3D pour la partie route ; Robot Structural Analysis, Graitec Arche, AutoCad pour la
partie ouvrage d’art ; et QGIS et Infraworks 360 pour la modélisation 3D (Poster et
présentation).
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Etude d’une route et d’un pont à poutre à Babungo Ngo-Ketjuna au Cameroun
Chapitre 0 :
Présentation du projet
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Chapitre 0 : Présentation du projet
I. Présentation de STUDI
Grace à son travail de qualité, STUDI est devenu une des firmes les plus importantes
d’Afrique, en témoigne le renouvellement de la certification QSE en Septembre 2016.
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Chapitre 0 : Présentation du projet
Carthage
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Chapitre 0 : Présentation du projet
important a mobilisé l’attention des institutions concernées mais également celle d’un
public bien plus large tant le fait fut relayé par les médias locaux. Ceci en raison des
enjeux et des attentes que suscite cette étude stratégique auprès des Camerounais.
Son chef-lieu est Bamenda. D’une superficie totale de 17 300 km2, la Région du Nord-
ouest est limitée au Nord par la République Fédérale du Nigeria, à l’Ouest par la
Région du Sud-ouest, à l’Est par la Région de l’Adamaoua, et enfin au Sud par la
Région de l’Ouest.
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Chapitre 0 : Présentation du projet
Figure 8 - Les hauts plateaux Nord-Ouest Figure 9- Le lac Oku (Lac de cratère)
Le projet de route soumis à notre étude se fera dans une zone de collines et de
montagnes culminant à plus 1500m d’altitude dans la région du Nord-Ouest Cameroun
dont la nomination sera la composition des noms de villes et de villages : « Babungo-
Oku-Nkor(Noni) ». Elle traversera sur une longueur d’environ 70 km dans les
départements de Ngo-Ketunjia et de Bui , le centre urbain de la ville de Bamenda via
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Chapitre 0 : Présentation du projet
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Chapitre 0 : Présentation du projet
V. Conclusion
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Etude d’une route et d’un pont à poutre à Babungo Ngo-Ketjuna au Cameroun
Partie A :
Etude routière
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Partie A : Etude routière
Chapitre 1:
Etude géotechnique
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
I. Terminologie
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
La détermination de la classe du sol est basée sur les résultats des essais
granulométriques, limites d’Atterberg et Proctor Modifié. Ils sont réalisés sur des
sondages fouilles en puits. Les calculs ci-après sont répartis en deux volets. Le
premier concerne les gites d’emprunt et le deuxième concerne le sol support.
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
Le but de ce volet est de connaitre si les gites d’emprunt avoisinant le projet sont
réutilisables ou traitables en remblai ou pas. En vue de les répertorier, nous utiliserons
la classification SETRA et la classification selon « Le guide de dimensionnement des
chaussés pour les pays tropicaux ».
1. Classification SETRA
a. Principe de la classification
La réalisation des remblais et des couches de forme nécessite d’étudier, pour des
raisons économiques, la possibilité de réutiliser les matériaux de déblais extraits du
sol. La classification SETRA permet de déterminer les caractéristiques de matériaux
et de définir leurs conditions de mise en œuvre. Nous utiliserons les résultats des
emprunts dans « le rapport des matériaux de viabilité » fourni pour STUDI.
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
Pour déterminer les classes de sol à partir la méthode SETRA, il nous faut :
• Dmax : diamètre maximal des granulats
• Tamisât à 0,08mm
• Indice de plasticité Ip
• Teneur en eau naturel ωn
• Teneur en eau Optimal Proctor modifié ωOPt
• Tous les échantillons des gites d’emprunt ont diamètre de granulat égal à 5mm
< 50 mm donc La classification sera établie à partir du diagramme ci-après:
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
Emprunt 1 (PK0+000) :
Ip= 28.16% ;
Passant à 80 μm = 10.89% ;
ωn = 20.65%
ωopt = 14.03%
ωn = 1.47 ωopt ; D’après le tableau de la classification des sols fins fournis en annexe,
il s’agit d’un B4th
Emprunt 2 (PK13+260) :
Ip = 15.08%
Passant à 80 μm = 24.63%
ωn =.27.37%
ωopt = 22.57%
ωn = 1.22 ωopt ; D’après le tableau de la classification des sols fins fournis en annexe,
il s’agit d’un B6h
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
Emprunt 3 (PK43+250) :
Ip = 17.13%
Passant à 80 μm = 49.72%
ωn = 13.47%
ωopt = 19.69%
ωn = 0.68 ωopt ; D’après le tableau de la classification des sols fins fournis en annexe,
il s’agit d’un A2ts
Emprunt 4 (PK44+500) :
Ip= 28.07%
Passant à 80 μm = 33.97%
ωn = 20.52%
ωopt = 24.7%
ωn = 0.83 ωopt ; D’après le tableau de la classification des sols fins fournis en annexe,
il s’agit d’un B6s
Emprunt 5 (PK48+260):
Ip= 31.6%
Passant à 80 μm = 37,67%
ωn = 16.67%
ωopt = 14,93%
ωn = 1.12 ωopt ; D’après le tableau de la classification des sols fins fournis en annexe,
il s’agit d’un A3m
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
Emprunt 6 (PK5+000) :
Ip = 19.96%
Passant à 80 μm = 40.74%
ωn = 15.66%
ωopt = 20.43%
Emprunt 7 (PK53+000):
Ip = 15.5%
Passant à 80 μm = 27.54%
ωn=12.99%
ωopn=31.86%
ωn=0,41 ωopn ; D’après le tableau de la classification des sols fins fournis en annexe,
il s’agit d’un B6ts
Important :
Les emprunts tout au long du projet ne sont pas de bonne qualité d’après la
classification SETRA.
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
D’après cette méthode, les sols à éliminer ou à traiter ont, outre un CBR très faible,
les caractéristiques géotechniques suivantes :
• IP > 40%
• WL > 70%
• Gonflement dans le moule CBR > 2%
• Teneur en matière organique > 3% (N’ayant pas d’informations concernant ce
point donc nous utiliserons les autres conditions pour répertorier nos gites)
= > Sachant que les emprunts E1 (PK0+000) et E2 (PK13+260) sont les plus proches
et sont également utilisables en remblai donc nous n’avons pas de réelles contraintes
au niveau des matériaux à proximité du tronçon de 8 km de PK0 à PK 8.
V. Le sol support
Le but de ce volet est de classer le sol support de la partie étudiée de PK0 à PK8
et de connaitre le type et le module de Young de la plateforme. Pour ce, nous
utiliserons la classification LCPC et la classification à partir du CBR pondéré selon « Le
guide de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux ».
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
1. Classification LCPC
a. Principe de classification
La classification des sols selon la méthode LCPC est basée principalement sur
le bilan des résultats des essais granulométriques, leurs courbes, et des limites
d’Atterberg.
Pour classer un sol inconnu il faut déterminer le refus à 0,08mm, et on a ainsi deux
cas :
• 1ér cas : Si le refus à 0,08 mm est inférieur à 50%, il s’agit d’un Sol Fin
• 2éme cas : Si le refus à 0,08 mm est supérieur à 50%, il s’agit d’un Sol Grenu.
On considère alors :
o Pour les échantillons du sol support qui ont un tamisât à 0,08mm > 50%, le sol
est fin. La classification sera établie à partir du diagramme de plasticité ci-après.
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
o Pour les échantillons du sol support qui ont un tamisât à 0,08mm < 50%, le sol est
grenu. La classification sera établie à partir du tableau ci-dessous.
Pour déterminer la classe à partir de la méthode LCPC, nous utiliserons les résultats
des « rapports de plateforme » fourni par STUDI.
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
Ip = 15.94 % et W L=57.7 %
Ip = 22.6 % et W L =64 %
Ip = 20.6 % et W L =61.2%
Ip = 13.35 % et W L =61.1 %
Le refus à 0.08 mm : 100- 68 = 32% < 50% donc c’est un sol fin
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
Le refus à 0.08 mm : 100- 59 = 41% < 50% donc c’est un sol fin
a. Principe de classification
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Partie A – Chapitre 1 : Etude Géotechnique
saturés ; les résultats des CBR saturés pour la détermination de la classe du sol sont
directement utilisés.
Pour cette méthode, nous utilisons les rapports de plateforme fournis par le bureau
d’études :
Tableau 7 – Tableau récapitulatif de la classe des sols trouvées
Nous avons trouvé la classe S4 pour les échantillons P3, P8, P9 et P12 et la classe
S3 pour P4, P5 et P7 et puisque la majorité des valeurs sont supérieures ou proche
de 15,
Nous retenons la classe S4 (15+) pour tout le projet
D’où (d’après une norme américaine utilisée en Europe et en Afrique) :
50 Mpa < Esol = K*15 =5*15 = 75 Mpa < 120 Mpa
Le premier volet de cette étude concernant les gites d’emprunt a montré que nous
pouvons utiliser des matériaux présents à proximité du tronçon objet de l’étude à savoir
E1(PK0+000) et E2(PK13+260). Quant au deuxième volet, il nous a permis de savoir que
notre sol est majoritairement constitué de limons et d’argile, et que la plateforme est de type
PF2 de classe S4. Les résultats de l’étude géotechnique serviront au dimensionnement de
la structure routière.
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Partie A : Etude routière
Chapitre 2 :
Etude hydrologique
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
I. Introduction
L’étude de drainage est une étude capitale pour certifier la sécurité des réseaux
routiers et prévoir les flux des eaux de ruissellement. Ces dispositifs de drainage auront lieu
d’une telle sorte que notre route pourra être fonctionnelle lors d’une pluie.
Après avoir estimé les débits des bassins versants, nous serons capable, dans ce projet,
de dimensionner des ouvrages hydrauliques. Ces derniers sont des dalots sous chaussée
de section carrée ou rectangulaire.
1. Généralité
Un bassin versant est une aire délimitée par des lignes de partage des eaux. Il
fonctionne comme collecteur chargé de recueillir les précipitations et de les
transformer en écoulement à l'exutoire. Il est caractérisé généralement par :
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
La délimitation des bassins versants est faite suivant les lignes de crêtes ; en les
joignant et en respectant les lignes de Talweg, qui sont les lignes d’écoulement des
eaux des bassins et ainsi la surface drainée par l’écoulement principal de longueur {L}.
Dans le présent projet, nous avons pu faire la délimitation des bassins versants sur
Global Mapper.
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
• Importer les données du terrain naturel, on a utilisé le modèle SRTM créé par la
NASA
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
• Générer les courbes de niveaux tous les 50m de hauteur vu l’état fortement
accidenté du terrain.
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
• Générer les bassins versants et les écoulements d’eau tout en négligeant les cours
d’eau inférieur à 1m de longueur, en négligeant les bassins de superficie inférieur
à 10 hectares et en négligeant les remontés de pente de 15m
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
L’aire est la portion du plan délimitée par la ligne de crête, ou contour du bassin.
Sa mesure est faite sur Global Mapper.
• Périmètre :
Le périmètre est la longueur, de la ligne de contour du bassin ; sa mesure est
faite à l'aide de Global Mapper.
• Longueur d’écoulement :
La longueur d’écoulement ou bien de talweg est la distance depuis l’exutoire
jusqu’à la ligne de partage des eaux
• Pente moyenne :
La pente moyenne est une caractéristique importante qui nous renseigne sur la
topographie du bassin. Dans notre cas, le logiciel la calcule par la formule de la
2
∑ Lj
pente pondérée qui est : Imoyenne pondérée = [ Lj ]
( )
√pi
=> La délimitation des bassins versants du tronçon étudié a montré 6 bassins versants
principaux marqués par des écoulements importants. Leurs caractéristiques sont
présentées dans le tableau ci-après :
Tableau 9- Récapitulatif des caractéristiques géométriques des bassins versants.
La période de retour est un caractère très important dans l’étude hydrauliques pour
que les ouvrages ne submerger lors de la saison des pluies. Généralement :
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
Désignation Fréquence
• Temps de Concentration :
C’est le temps mis par la goutte d’eau la plus éloignée pour arriver à l’exutoire. Il existe
plusieurs formules pour le calcul de tc ; dans notre calcul, on va utiliser la formule de VENTURA
pour les bassins versants de surface ≤ 25 km² et PASSINI pour ceux >25km²
0,1272√A
• Formule de VENTURA : tc = en h
√I
Avec A : superficie en𝑘𝑚2 .
I: pente de talweg principale
0,1272√0.2853
tc = ( ) = 0.304 h
√0.0498
3
√A∗L
• Formule de PASSINI : tc = 0.108 ∗ en h
√I
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
• Intensité de pluie :
L'intensité de pluie est l’intensité moyenne enregistrée sur une durée égale au
temps de concentration « Tc » des bassins versants, d’où on a :
i(t)=a tc b (mm/h) (Montana)
a et b sont des coefficients régionaux déterminés à partir des courbes IDF de la région.
y = 73,4x-0,988
y = 69,239x-0,998
y = 52,203x-0,914
y = 45,296x-0,897
y = 42,941x-0,96
10,0 y = 37,85x-0,979
T =2 ans T = 5 ans
T = 10 ans T = 20 ans
T30 T = 50 ans
Puissance (T =2 ans) Puissance (T = 5 ans)
Puissance (T = 10 ans) Puissance (T = 20 ans)
1,0
1 10
t (heure)
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
a b
T10 45,3 -0,897
T20 52,2 -0,914
T30 67,81 -0.998
T50 73,4 -0,988
Finalement, nous avons présenté les différents résultats trouvés dans le tableau
récapitulatif ci-dessous :
Tableau 12- Tableau récapitulatif des caractéristiques physiques des bassins versants
Le débit de crue est calculé par des différentes méthodes ; on va utiliser dans notre
travaille les méthodes suivantes :
o Méthode rationnelle
o Méthode d’Auvray – Rodier (ex Ostrom)
o Méthode régionale de Puech – Chabbi – Gonni
1. La méthode rationnelle
• Conditions d’utilisation :
La méthode rationnelle ne doit s’utiliser que lorsque :
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
BV Ka
BV1 1
BV2 0,9
BV3 1
BV4 1
BV5 1
BV6 0,95
• Coefficient de ruissellement :
Le coefficient de ruissellement exprime le rapport de volume ruisselé sur un
bassin au cours d’une averse au volume précipité. Il dépend de la pente de bassin et
de la nature du terrain en rencontre (couverture végétale, surface cultivée ou non…)
et de la période de retour choisie.
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
Nous sommes dans zone montagneuse qui présente une couverture végétale
importante mais qui se rapproche plus de la prairie que de la forêt donc nous avons
adopté des coefficients de ruissèlement entre 0,30 ; 0,35 ; 0,4 ; 0,5 dépendant de la
pente du bassin.
Finalement, les résultats de calcul de débit pour les bassins versants étudiés se
représentent dans le tableau ci-dessous :
Tableau 16-Calcul des débits avec la méthode rationnelle
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
• Formulation :
La formule d’AUVRAY – RODIER est la suivante :
𝐂.𝐏𝟏𝟎 .𝐒
𝐐𝐦𝐚𝐱(𝟏𝟎) = 𝐤. 𝐊𝐫 ⌊ ⌋ En (m3/s)
𝟑,𝟔.𝐓𝐛𝟏𝟎
Avec :
k : Coefficient de pointe, correspondant à la crue décennale,
Tableau 17- Valeurs du coefficient de pointe (k)
Superficie en km²
Relief du bassin
Inférieur à 5 De 5 à 10 Supérieur à 10
Plaine 1,9 2,2 2,3
Montagne 2,0 2,3 2,5
P10 : Pluie journalière décennale en (mm),
Tableau 18- Pluies journalières maximales annuelles par T (station Bamenda)
T (ans) 2 5 10 20 50 100
P(mm) 79,6 93.5 102.7 111.5 123.0 131.5
Kr (décennale)
P10 < 70 mm 70mm < P10< 100mm P10 > 100mm
Kr70 Kr interpolation Kr100
Avec :
𝐚
𝐊𝐫𝟕𝟎 𝐨𝐮 𝐊𝐫𝟏𝟎𝟎 = +𝐜
𝐒+𝐛
Important :
Ces formules (de Kr) ne s'appliquent toutefois qu'à des bassins dont la superficie
est supérieure à 10 km². Pour des bassins de superficie inférieure à cette valeur, la
détermination de Kr70 et Kr100 ne peut être que graphique.
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
• 𝐊𝐜 = 𝟎, 𝟐𝟖𝟐 ∗ 𝐏 ∗ 𝐒 −𝟎,𝟓
15 2400 100 32
I 7 1940 100 30
3 1440 100 28
15 325 30 26
RI 7 240 30 22
3 200 30 17
P 7 55 17 9,5
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
(161−0,042×2248,1)
o C= 1−[ × log(0,29)] = 1
1000
38 𝑚
o Ig = = 33 > 15 Donc on prendra les caractéristiques a, b et c
1,15 𝑘𝑚
o P10= 102,7mm
𝟏. 𝟏𝟎𝟐, 𝟕. 𝟎, 𝟐𝟗
𝐐𝐦𝐚𝐱(𝟏𝟎) = 𝟐. 𝟎, 𝟑𝟕 ⌊ ⌋ = 𝟖, 𝟖 𝐦𝟑 /𝐬
𝟑, 𝟔. 𝟎, 𝟕
1063 𝑚
o Ig = = 38,5 > 15 Donc on prendra les caractéristiques a, b et c
27,6 𝑘𝑚
o P10= 102,7mm
𝟏. 𝟏𝟎𝟐, 𝟕. 𝟓𝟔, 𝟖
𝐐𝐦𝐚𝐱(𝟏𝟎) = 𝟐, 𝟓. 𝟎, 𝟐𝟗𝟕 ⌊ ⌋ = 𝟑𝟕𝟔, 𝟐 𝐦𝟑 /𝐬
𝟑, 𝟔. 𝟐, 𝟖
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
BV2 56,86 58,9 2,5 0,88 2,20 27,60 1063 38,51 29,74 2,83 376,18
BV4 2,992 11,71 2 0,96 1,91 5,33 526 98,51 35,85 1,19 49,43
BV5 0,808 4,90 2 1 1,53 2,08 335 161,00 36,54 0,87 19,40
BV6 35,52 41,72 2,5 0,89 1,97 19,15 1668 87,07 30,96 2,44 287,99
• Conditions d’utilisation :
La méthode régionale de Puech – Chabbi – Gonni, repose sur l’étude bassins
dont la superficie varie entre 0,07 et 2500 km² pour des pluies annuelles comprises
entre 100 et 2500 mm. Cette méthode est satisfaisante pour des conditions de
perméabilité et de relief moyennes. Des conditions extrêmes peuvent entraîner de
fortes erreurs.
• Formulation :
Le débit décennal en m3/s est donné par les formules suivantes :
𝐟
𝐐𝐦𝐚𝐱(𝟏𝟎) = 𝐚. 𝐒 𝐛 . 𝐈𝐠 𝐜 . 𝐊𝐫 𝐝 . 𝐏 𝐞 . 𝐏𝐣𝟏𝟎 𝐞𝐧 𝐦𝟑 /𝐬
Les données de base nécessaires à l’application de cette méthode sont les suivantes :
S : Surface du bassin versant en km²,
P : Pluie annuelle moyenne en mm,
Pj10: Pluie journalière décennale en mm,
Ig : Indice global de pente,
Kr : Coefficient de ruissellement.
Avec a, b, c, et d des coefficients d’ajustement déterminés par régressions multiples.
Pour le Cameroun, on considère les valeurs dans le tableau ci-après :
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
Version a b c d e f
Tableau 25-Récapitulatif des débits (m3/s) avec la méthode Puech – Chabbi – Gonni,
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
Avec :
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
2,83 0,12
123 − 102,7 ) (
C50 = 1+[ × 24 ] = 1,51
102,7 29,7
Important :
Concernant les débits calculés par la méthode rationnelle, nous n’avons pas besoin
de multiplier par le coefficient de passage puisqu’ils sont déjà calculés en amont en
fonction de l’intensité de pluie qui dépend de la période de retour.
V. Conclusion
Le tableau ci-après résume les valeurs des débits de crue des différents bassins
versants, par les différentes méthodes définies précédemment :
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Partie A – Chapitre 2 : Etude hydrologique
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Partie A : Etude routière
Chapitre 3:
Etude hydraulique
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Partie A – Chapitre 3 : Etude hydraulique
I. Introduction
Après l’estimation des débits des bassins versants, nous aurons à dimensionner
les ouvrages hydrauliques. Ces derniers sont généralement répertoriés en 5 familles :
les buses circulaires, les dalots carré ou rectangulaire, les buses arches, les ouvrages
à voûte cintrée, et les ouvrages d’art.
1. Hypothèses de calcul :
Pour le dimensionnement des ouvrages hydrauliques, il y a certaines règles que
nous devons respecter tel que :
• La pente longitudinale de l’ouvrage qui doit être comprise entre 3 ‰ et 6 ‰.
Comme meilleure solution nous adoptons une pente de 5 ‰, afin de
respecter les deux conditions suivantes :
-Une pente inférieure à 4 ‰, entraine une stagnation des eaux.
-Une pente supérieure à 5 ‰, entraine la détérioration des parois de ce
dernier.
• Les débits des dalots qui doivent être supérieurs ou égaux aux débits de pointe
des bassins versants
• La vitesse ne doit pas dépasser 4 à 5 m/s afin de ne pas détériorer les parois
du dalot.
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Partie A – Chapitre 3 : Etude hydraulique
2. Principe de dimensionnement
Pour dimensionnement de nos ouvrages hydrauliques, nous allons calculer les
débits par la méthode de Manning-Strickler qui s’écrit comme suit :
=> Pour le Cameroun, nous utilisons généralement les ouvrages coulés sur place
donc, nous prendrons Ks=90 et Ks=100 pour les parois métalliques.
Puisque tous nos débits sont supérieurs à 1,2 m3/s, nous envisageons d’utiliser des
dalots dans un premier temps.
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Partie A – Chapitre 3 : Etude hydraulique
Avec :
- B : la largeur de dalot.
- H : la hauteur de dalot.
- h : la hauteur de remplissage recommandé égale à 80% de H.
Exemple de calcul pour un dalot de dimension (2x2) :
o B=2m, H=2m
o h = 0,8 × 2 = 1,6 m
o Sm = h × B = 1,6 × 2 = 3,2 m2
o Pm = B + 2 × h = 2 + 2 × 1,6 = 5,2m
Sm 0,8
o Rh = = = 0.615m
Pm 2,6
o Q = 90 × 3,2 × 0,6152/3 × 0,0051/2 × 3,2 = 14,73 m3 /S
Le tableau ci-dessous récapitule les résultats du débit selon la méthode de Manning-
Strickler pour une pente de 0,5% dans le but de vérifier si un changement de pente est
nécessaire pour assurer la condition d’auto-curage :
Tableau 31– Débit passant par différents types de dalot coulés sur place en m3/s
B H h mouillé S mouillé P mouillé Rh Ks I Q dalot
1 1 0,8 0,8 2,6 0,308 90 0,005 2,320
1,5 1 0,8 1,2 3,1 0,387 90 0,005 4,056
1,5 1,5 1,2 1,8 3,9 0,462 90 0,005 6,841
2 1 0,8 1,6 3,6 0,444 90 0,005 5,930
2 1,5 1,2 2,4 4,4 0,545 90 0,005 10,196
2 2 1,6 3,2 5,2 0,615 90 0,005 14,734
2,5 1 0,8 2 4,1 0,488 90 0,005 7,887
2,5 1,5 1,2 3 4,9 0,612 90 0,005 13,766
2,5 2 1,6 4 5,7 0,702 90 0,005 20,102
2,5 2,5 2 5 6,5 0,769 90 0,005 26,714
3 2 1,6 4,8 6,2 0,774 90 0,005 25,755
3 2,5 2 6 7 0,857 90 0,005 34,455
3 3 2,4 7,2 7,8 0,923 90 0,005 43,440
Bien qu’il s’agisse d’un projet considéré comme une route neuve à cause de la non
régularité de la route existante, il existe bien d’anciens ouvrages qu’il faudra étudier
avant d’affirmer qu’il faudra les remplacer.
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Partie A – Chapitre 3 : Etude hydraulique
Nous décidons alors, de calculer les débits pouvant passer par les
ouvrages existants avec la Méthode de Manning-Strickler.
Remarque : Pour les buses, nous prendrons la surface totale et le périmètre total
pour calculer leurs rayons hydrauliques.
Tableau 33– Actions sur les ouvrages existants sur le tronçon étudié
Suite à ces calculs, nous déterminons le nombre et le type de dalots necessaires pour
chaque BV.
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Partie A – Chapitre 3 : Etude hydraulique
𝐐
𝐕=
𝐒𝐦
V : la vitesse d’écoulement
Q : le débit retenu en m3 /s
Sm : section mouillée [m²]
-Exemple de calcul :
Pour l’OH de BV1 :
Section (1,5×1)
▪ Q=3,685 m 3/s
Calcul de section mouillée :
▪ Sm = 0,8 × B × h
▪ Sm = 0,8 × 1,5 × 1 = 1.2m2
𝟑,𝟔𝟖𝟓
▪ 𝐕= = 𝟑, 𝟎𝟕 𝐦/𝐬 < 𝟒𝐦/𝐬
𝟏.𝟐
= > Vérifiée !
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Partie A – Chapitre 3 : Etude hydraulique
BV2 Pont
BV6 Pont
IV. Conclusion
Le tableau ci-dessous résume les ouvrages retenus pour les différents bassins
versants. (L’ouvrage du BV2 sera étudié ultérieurement)
Tableau 36– Récapitulatif des ouvrages retenus
BV Ouvrage retenu
BV2 Pont
BV6 Pont
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Partie A : Etude routière
Chapitre 4 :
Etude du trafic
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Partie A – Chapitre 4 : Etude du trafic
I. Introduction :
1. Durée de vie :
C’est une durée qui permet de garantir à la route un bon comportement durant une
longue période et de planifier son renforcement dans des bonnes conditions.
1. Données de base :
• Année de mise en service : 2020
• Durée de vie : 15 ans
• Nombre de poids lourds :
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Partie A – Chapitre 4 : Etude du trafic
Pour estimer le nombre de véhicules qui circuleront sur la route tout au long de
la durée de vie de la chaussée, le bureau d’études s’est basé sur les routes les
routes concurrentes au projet et notamment sur la croissance démographique et
économique de la région.
Figure 42 - Image illustrant les routes concourantes RN11 en jaune et P24 en bleu
Les recensements ont donné finalement le tableau suivant :
Tableau 37– Nombres de véhicules par 2 sens
Horizon 2017 2020 2025 2030 2035 2040
PL 130 342 550 893 1395 2003
= > Depuis ce tableau, nous avons pu déduire les taux de croissances avec la
formule suivante :
𝐓𝐦 = 𝐓𝐧 (𝟏 + 𝐢)𝐦−𝐧
𝟏
𝐓𝐦
𝐢 = ( 𝐓𝐧 )𝐦−𝐧 − 𝟏
• Taux de croissance :
Tableau 38– Taux de croissance
Horizon 2017-2020 2020-2025 2025-2030 2030-2035 2035-2040 2020-2035
i(%) 38,05 9,97 10,18 9,33 7,5 9,83
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Partie A – Chapitre 4 : Etude du trafic
o Le trafic de l’année 2020 est calculé par la formule suivante avec i= 38%
Tm= Tn (1+i) m-n
T2020 = 13 x (1+0,38) 3
Tc = 365 Tm (1 + i ) p − 1
i
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Partie A – Chapitre 4 : Etude du trafic
2020
Nombre de poids lourds i(%) Cumule Poids lourds
34,16 9.83% 1,95 .105
Donc :
Te = 1,08 x 1,95.105 = 2,106.105 essieux 13t /sens
IV.Conclusion
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Partie A : Etude routière
Chapitre 5 :
Dimensionnement de la
chaussée
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
I. Principe
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
ce même trafic dans le sol de fondation. L’application d’une charge roulante induit ainsi
une déformation en flexion des couches de la structure. Cette flexion entraîne des
sollicitations en compression au droit de la charge et des sollicitations en traction à la
base des couches d’enrobés.
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
ϵz < ϵz adm
Application Numérique :
Dans le présent projet le trafic est TE = 2,106.105 Essieux de 13 tonnes par sens
Trafic de classe T1 Trafic faible a = 16000.
Z,adm = a x N−0.222
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
Le facteur déterminant pour les matériaux traités aux liants hydrocarbonés est
l'allongement tangentiel relatif au bas de chaque couche.
L'allongement admissible de ces matériaux se calcule comme suit :
εt,adm = K1.K2.Kc.Kr.Ks.ε6
Avec :
ε6 : allongement admissible à 106 cycles et 10°C. D’après le « Guide de
dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux », nous avons :
Tableau 42– ε6 en fonction des matériaux
𝑁 𝑏
K1 : coefficient dépendant du trafic et égal à (106 ) avec b pente de droite de fatigue
𝑠ℎ 2
𝛿 = √𝑆𝑁 2 + (𝐶 × )
−1/𝑏
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
r% 12 15 20 23 24 25 30 35 40 50
u (-) 1,200 1,036 0,842 0,739 0,706 0,674 0,524 0,385 0,253 0
Ks : défaut de portance
Tableau 45– Valeurs de Ks selon le type de plateforme
Nous avons :
o Kc = 1,1
o ε6 = 100 µdéf
o Ks = 1/1.1
𝑏 −1/5
𝑁 2,106.105
o K1 = ( 6
) =(
106
)
10
E(10°C)
o K2 = √ avec ; E(10°C)= 7200 MPa ; et ; Eéq(26°C)= 2016 MPa
Eéq
7200
K2= √ = 1,41
2016
o Kr= 10−𝑢𝑏δ
sh
δ = √SN2 + (C × )2 ,
−1/b
SN = 0,25 ;
C= 2 m-1
ℎassise>0,15m Sh=0,025
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
0,025 2
𝛿 = √0,252 + (2 × ) = 0,353
−0,2
Dans notre cas nous avons un trafic de poids lourd qui est égal à 0,195 millions
≈0,2 millions Donc, d’après le catalogue 1998 établi par SETRA et LCPC, nous
sommes dans la classe TC2 dont le risque est égal à 30% pour le Béton Bitumineux
comme le montre les figures ci-dessous.
𝑁 𝑏 E(10°C)
t,adm = 6 (10°C, )x ( ) x √ x Kc x Kr x Ks
106 Eéq
−1/5
2,106. 105 7200 1
t,adm = 150x ( ) x√ x 1.1 x 0,918 x
106 2016 1.1
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
C. Fondation en Graveleuxlatéritiques 15 cm
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
Nous ne pouvons non plus retenir cette structure car les valeurs des
déformations admissibles ne sont toujours pas toutes vérifiées.
Remarque :
Figure 55 – Structure 2
Puis nous effectuons une première vérification :
Nous ne pouvons non plus retenir cette structure car les valeurs des
déformations admissibles ne sont toujours pas toutes vérifiées.
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
Figure 57– Vérification des contraintes de la structure 2.1 après variation de la couche
de base seulement
C’est une structure qui peut être retenue mais puisque la variation des épaisseurs
des matériaux non traités doit être de 5 cm et que l’épaisseur de la couche de fondation
doit être supérieure ou égale à la couche de base, nous retenons la structure 2.2
suivante (qui est vérifiée comme le montre le figures suivantes) :
Nous pouvons retenir cette structure car les valeurs des déformations
admissibles sont toutes vérifiées.
Important :
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
Figure 59 – Structure 3
Nous ne pouvons non plus retenir cette structure car les valeurs des
déformations admissibles ne sont toujours pas toutes vérifiées.
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
Nous pouvons non plus retenir cette structure car les déformations ne
sont toujours pas toutes vérifiées.
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
Nous avons finalement deux structures que nous pouvons retenir. Elles sont
récapitulées dans les tableaux qui suivent :
Pour le choix entre ces deux structures, nous devrions normalement faire une
comparaison économique mais en l’abscence de données concernant les prix des
matériaux utilisés, nous décidons de les comparer d’un point de vue pathologique.
C’est-à-dire que nous allons faire notre choix en répondant aux questions ; quelle
structure nécessitera le moins d’entretien ? la quelle résistera le plus à l’eau ?
Nous avons finalement choisi la structure 4.1 pour les raisons suivantes :
o Le BB est plus cohérent donc il présente une meilleure imperméabilité que le
bicouche, donc moins de risque d’infiltration d’eau donc moins de risque
d’augmentation de la teneur en eau des couches de chaussée.
o Le bicouche présente le risque de désenrobage et d’arrachement des granulats
beaucoup plus fort que le BB vu que le dosage en bitume est plus faible. Donc
il y a risque de création de pelade et de nids poule beaucoup plus important que
le BB. Ce qui peut engendrer une diminution de la section ce qui favorisera la
création de fissures transversales.
o Le bicouche présente plus de risque d’usure d’enrobé en surface ce qui
favorisera la création d’orniérage. Ce qui peut conduire à des déformations au
niveau des couches structurales et donc à la diminution de la capacité portante
ce qui conduira à terme à la rupture.
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
Pour un trafic équivalant égal à 2,106×105 essieux 13t /sens, nous avons
finalement deux structures que nous pouvons retenir. Elles sont récapitulées dans les
tableaux qui suivent :
Tableau 50 – La structure retenue
Concernant la largeur des voies, des accotements et les devers, nous utilisons le
chapitre « ROUTES EN RELIEF DIFFICILE » de l’ARP pour les choisir.
Etant dans le cas d’un trafic lourd non négligeable > 50 à 100 PL/j
Nous adoptons donc:
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Partie A – Chapitre 5 Dimensionnement de la chaussée
En zone rurale :
o 6 m de largeur pour la chaussée donc 3m / sens
o 1 m de largeur d’accotement pour des raisons économiques et d’emprise
limitée.
En zone urbaine :
o 6 m de largeur pour la chaussée donc 3m / sens
o 1 m de largeur de trottoirs pour des raisons économiques et d’emprise limitée
Figure 67– Profil en travers type retenu pour la partie urbaine (ACAD)
En zone de déblai important, nous avons un profil en travers spécifique. Celui-ci nous
a été donné par STUDI, nous l’incluons dans notre rapport à titre indicatif.
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Partie A : Etude routière
Chapitre 6 :
Etude Géométrique
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¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
I. Introduction :
Le choix de ces caractéristiques n’est pas une tâche aisée pour le concepteur
routier qui établit le projet. Il doit en effet tenir compte de la vitesse des véhicules, du
temps de réaction du conducteur, de la dynamique, des forces centrifuges, des
caractéristiques des véhicules, du comportement et de la psychologie humaine, du
tracé, des pentes, des emprises, des courbes et des raccordements, de la largeur de
la chaussée, du frottement des roues sur la chaussée, du profil en travers de la
chaussée, des problèmes de drainage, etc.
Les critères de choix des différents aménagements d’un projet routier sont :
o La vitesse de référence.
o La classe et l’importance de la route étudiée.
o L’état et les conditions naturelles du site du projet.
o Le paramètre économique.
o La rentabilité de l’aménagement.
La vitesse de référence est ainsi la vitesse théorique la plus élevée à laquelle la section
de route peut être parcourue avec sécurité et confort.
L’ARP définit 3 catégories (R,T,L) de route en fonction de la vitesse de référence :
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¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
Etant en relief vallonné, la catégorie R60, permet de réaliser un bon compromis entre
cout de réalisation et confort d’utilisation.
1. Le tracé en plan :
Le tracé en plan d'une route représente une succession de courbes et
d'alignements droits séparés ou pas, par des raccordements progressifs. Il vise à
assurer de bonnes conditions de sécurité et de confort en s'intégrant au mieux dans
la topographie du site.
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¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
La réussite d’un tracé plan implique le respect de certaines normes. Pour une
route de catégorie R60, elles sont les suivantes :
Catégorie R60
Rm (m) 120
Avec :
Rm : Rayon minimal
Concernant les raccordements progressifs (clothoïdes), pour une route à deux voies,
leurs longueurs sont calculées comme suit :
Pour concevoir notre route, nous avons utilisé le logiciel Civil 3D fourni par
Autodesk. Pour ce faire nous avons suivi les étapes ci-après :
Page | 80
¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
• Nous avons, ensuite, importé les points du terrain pour ensuite créer une
surface que nous avons triangulé :
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¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
• Nous avons ensuite tracé l’axe avec les rayons qui suivent : Tab 52 - Rayons
Rayon Valeur en
(m)
R1 210
R2 180
R3 180
R4 380
R5 120
R6 600
R7 600
R8 600
R9 700
R10 600
R11 300
R12 600
R13 800
R14 1500
R15 600
R16 300
R17 240
R18 1500
R19 600
R20 600
R21 1000
R22 600
R23 120
R24 280
R25 1000
R26 2000
R27 600
R28 120
R29 120
R30 120
R31 1000
R32 600
R33 600
Figure 72 - Définition du système de coordonnées R34 200
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¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
-Giratoire 3 : Améliorer une visibilié quasi abscente à cause d’une forte pente
(+7%) au nord de l’intersection.
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¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
• La tabulation :
Le terrain étant accidenté à certains endroit du projet, nous avons fait des
tabulations tous les 10 mètres pour avoir plus de précision sur le dessin de la ligne
verte du profil en long. Ceci étant fait, Civil 3D offre la possibilité de sortir des profils
courants à tous les intervalles que nous souhaitons.
Figure 77 - La tabulation
2. Le profil en long :
Le profil en long est composé d’éléments rectilignes caractérisés par leur
déclivité (pente ou rampe), et des raccordements circulaires (ou paraboliques)
caractérisés par leur rayon.
Page | 84
¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
Pour réussir un profil en long, il faut respecter certaines normes. Pour une route
de catégorie R60, elles sont les suivantes :
Catégorie R60
En relief
7%
Déclivité normal
maximale En relief
10%
difficile
Profil en long
Rayon minimal en
1500
angle saillant (m)
Rayon minimal en
1500
angle rentrant (m)
Nous aurons également d’autres contraintes à respecter comme la cote fil d’eau
au niveau des ouvrages hydrauliques et le Phe+ Tirant d’air au niveau des ouvrages
d’art. La partie qui suit n’aurait pas pu être faite sans le profil en long du terrain
naturel ; c’est pour cela que nous l’incluons dans ce chapitre.
Pour une période de retour de 𝟏𝟎𝟎𝐚𝐧𝐬 , nous prenons 𝐋 = 𝟔𝟎𝐦 pour obtenir 3 travées
de 20m.
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¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
La détermination du niveau des plus Hautes eaux (PHE) est faite en traçant la
courbe de tarage du cours d’eau à l’aide de la formule de Manning Strickler :
𝐐 = 𝐊. 𝐒. 𝐑𝟐/𝟑 . 𝐈𝟏/𝟐
Sachant que la pente de l’écoulement est égale à 3% pour OA1 et 6,9% pour OA2,
nous avons varier la hauteur de l’eau pour calculer le débit correspondant puis nous
avons tracer la courbe représentative sur Excel pour déterminer le Phe.
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¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
o Pour OA1 :
Pour calculer le PHE nous avons tiré le périmètre mouillé et la surface mouillée
d’AutoCad Civil 3D.
PHE (OA1)
3,5
y = 0,0059x + 0,7702
3,0
y (m)
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
0,00 50,00 100,00 150,00 200,00 250,00 300,00 350,00 400,00 450,00
Q(m3/s)
Nous avons ensuite généré la courbe linéaire de tendance (en pointillés bleus)
qui a pour équation : y=0,0059x+0,7702
Suite à ces calculs nous avons tiré le profil en long du terrain naturel au niveau de
l’écoulement à l’échelle 1 :1 puis nous avons tracer son allure.
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¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
o Pour OA2 :
Pour le calcul du PHE nous avons tiré, d’AutoCad Civil 3D, le périmètre mouillé et
la surface mouillée.
PHE (OA2)
3,50
3,00
y (m)
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
0,00 50,00 100,00 150,00 200,00 250,00 300,00 350,00 400,00 450,00
Q(m3/s)
Nous avons ensuite généré la courbe linéaire de tendance (en pointillés bleus)
qui a pour équation : y=0,0043x+0,8779
Page | 88
¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
Suite à ces calculs, nous avons tirons le profil en long du terrain naturel au niveau de
l’écoulement à l’échelle 1 :1 puis nous avons tracer l’allure de l’écoulement.
=> Nous remarquons dans ce cas que l’eau déborde, donc en tant qu’ingénieurs, nous
envisageons des travaux de remblai pour corriger la berge située à gauche.
Un cours d’eau transporte souvent des détritus et corps flottants, qui peuvent
obstruer la section découlement sous le pont et mettre en danger l’ouvrage étant
entendu que le tablier du pont n’est pas dimensionné pour supporter des charges
horizontales importantes.
Le tirant d’air est prévu pour diminuer les risques d’obstruction progressive du
débouché du pont, dus aux transports solides (corps flottants, branchages, etc.)
pouvant être charriés par le cours d’eau. Ainsi nous avons les valeurs suivantes:
S’agissant d’une zone à végétation arbustive dense, la valeur du tirant d’air à appliquer
est de 2m.
Page | 89
¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
Remarque :
𝚫 = 𝟐 + 𝟎, 𝟓 = 𝟐, 𝟓𝐦
L’un des avantages de Civil 3D est de pouvoir générer des profils en long d’axes
décalés par rapport à un axe principal ce qui permet d’avoir des profils en long aux
amonts et aux avals des différents ouvrages. Ceci est mieux expliqué avec les figures
qui suivent :
Page | 90
¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
Pour ce, nous utlisons sur les normes citées en « a ». Nous avons également
essayé d’équilibrer les travaux entre remblais et déblais en respectant une pente
maximale de 7% au niveau des alignement droits et une pente minimale de 0,5% au
niveau des ouvrages d’art.
Page | 91
¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
3. Le profil en travers :
a. Le profil en travers type :
C’est la structure de la chaussée qui sera appliquée sur long du projet. Ce profil
représente l’épaisseur des couches, les accotements etc. Il permettra par la suite
d’engendrer les profils en travers courants qui permettrons le calcul des cubatures.
Nous avons déterminé ce profil dans le chapitre « Dimensionnement de la chaussée ».
Voici sa réalisation sur Civil 3D.
Page | 92
¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
Nous voyons que les remblais et déblais ont été engendrés (voir figure 94-95-96). Ceci
permettra d’extraire les profils en travers courants.
Page | 93
¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
Page | 94
¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
Les profils en travers courants sont des pièces de base dessinées dans les
projets à des distances régulières qui servent à calculer les cubatures. Ci-dessous
quelques exemples issus de notre travail.
Figure 97- Profil courant en zone rurale Figure 98- Profil courant en zone urbaine
Civil 3D offre la possibilité de visualiser tous les profils sur toutes les vues au même
temps. La figure ci-dessous montre l’exemple du profil en 6+416m.
Page | 95
¨Partie A – Chapitre 6 : Etude géométrique
IV. Conclusion :
Pour conclue, nous pouvons dire que la conception géométrique est une tache
primordiale dans l’étude d’une route. En effet le choix des positions des axes du tracé
en plan et du profil en long sont précieuses pour la sécurité et le confort des usagers.
C’est pour cela que nous traçons les « tracés combinés ». Dans notre cas, nous les
avons réalisés à l’aide de Civil 3D (voir annexe Partie A pour consulter les résultats).
Page | 96
¨Etude d’une route et d’un pont à poutres à Babung Ngo-Ketjuna au Cameroun
Partie B :
Etude de l’Ouvrage
d’Art ‘OA1’
Page | 97
Partie B : Etude l’Ouvrage d’Art « OA1 »
Chapitre 1 :
Le choix de la variante
et prédimensionnement
du pont
Page | 98
Partie B – Chapitre 1 : Le choix de la variante et prédimensionnement du pont
I. Introduction
Cette partie de ce projet s’intéresse essentiellement à l’étude d’un ouvrage d’art parmi
les deux que nous avons rencontré.
Les variantes sont choisies en fonction des portées des travées et de la géométrie
de la trace de l’ouvrage, de ce fait il existe un domaine privilégié pour le choix de notre
ouvrage. En tenant compte de ces critères, nous pourrons discuter de la nature de
l'ouvrage à choisir. Pour cela, il faut connaître l’ensemble des types des ouvrages
envisageables.
Page | 99
Partie B – Chapitre 1 : Le choix de la variante et prédimensionnement du pont
Important :
Vu que nous somme en Afrique subsaharienne, nos choix seront en fonction des
matériaux présents sur place et en fonction de l’aspect économique. Le béton
précontraint n’étant pas envisageable car non disponible au Cameroun et étant donné
que le projet n’est pas de taille importante, son usage ne serait pas judicieux.
Page | 100
Partie B – Chapitre 1 : Le choix de la variante et prédimensionnement du pont
3. Le choix de la variante :
Le choix du type de l’ouvrage en fonction du franchissement étudié nous impose
de considérer les caractéristiques techniques, économiques et géographiques.
Puisque nous sommes dans le cas de franchissement d’un oued, nous ne pouvons
faire le choix ni d’un pont dalle ni d’un pont cadre. Il reste donc, le choix entre un pont
à poutre en BA et un pont à poutres métalliques.
En tenant en compte de la longueur de l’ouvrage, de sa faisabilité et de son cout,
= > la variante que nous avons retenue est un pont à poutres en BA.
Page | 101
Partie B – Chapitre 1 : Le choix de la variante et prédimensionnement du pont
Puisque les travées sont indépendantes, nous allons étudier la première travée
seulement qui a une longueur de 20 m.
1. La longueur de calcul :
𝐥𝐜 = 𝐥𝐭𝐫𝐚𝐯é𝐞 − 𝟐𝐝
Avec d : Longueur d’about. Nous avons pris 𝐝 = 𝟎. 𝟔𝟓𝐦
Donc 𝐥𝐜 = 𝟐𝟎 − 𝟐 × 𝟎. 𝟔𝟓 = 𝟏𝟖. 𝟕𝐦
Donc 𝐛𝐩 = 𝟎. 𝟑𝟓𝐦
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Partie B – Chapitre 1 : Le choix de la variante et prédimensionnement du pont
3. L’épaisseur de l’hourdis
𝟎. 𝟐 ≤ 𝐡𝐝 ≤ 𝟎. 𝟐𝟓
𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐡𝐝 = 𝟎. 𝟐𝐦
4. La section de l’entretoise
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Partie B – Chapitre 1 : Le choix de la variante et prédimensionnement du pont
Tableau 62 – Calcul de IΔ
Élément B(m²) Y(m) IΔ(m4)
1 0,272 0,1 0,0036
2 0,35 0,6 0,2016
∑ Biyi
V= = 0,44m ; V ′ = hp − V = 0,76m
∑B
D’après le théorème de Huygens :
IG = IΔ − B ∗ V 2 = 0,0838 m4
6. Calcul du rendement
IV. Conclusion
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Partie B : Etude de l’ouvrage d’art « OA1 »
Chapitre 2 :
Conception et calculs
des diffusions de charges
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Partie B – Chapitre 2 : Conception et calculs des diffusions de charges
I. Introduction :
La conception de l’ouvrage est une phase primordiale dans l’étude d’un ouvrage d’art.
Une bonne conception nécessite la bonne maîtrise de nature du site, le type d’ouvrage
et le rôle de l’ouvrage. Elle consiste à la détermination des caractéristiques
géométriques du tablier des appuis et fondation.
Ensuite, nous passerons à l’étude des diffusions des charges qui nous seront
importantes au niveau de l’étude des sollicitations.
Vu l’importance du débit du bassin versant concerné, le pont a une porte de 𝟔𝟎𝐦 donc
il comportera trois travées indépendantes avec deux piles intermédiaires et de 2 culées
remblayées.
2. Conception transversale :
Sur le pont en alignement, la pente des versants est de 𝟐, 𝟓%, Ainsi la largeur totale
de notre chausse et de 𝟖. 𝟓 𝐦
• Largeur roulable : lr = 7 m
• Largeur de trottoir : ltr = 0.75 m
• Largeur totale du pont : lu = 8.5 m
• Largeur de la chaussée :lch = lr − n × 0.5 = 6m
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Partie B – Chapitre 2 : Conception et calculs des diffusions de charges
Les charges permanentes vont être calculées sans tenir compte du poids propre
du tablier. Les éléments pris en compte dans les calculs sont donc; la chape
d’étanchéité, couche de roulement, BN4+corniche et trottoir.
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Partie B – Chapitre 2 : Conception et calculs des diffusions de charges
Remarque :
Pour passer à l’application des charges, nous devons tenir compte des éventuels
écarts entre les valeurs supposées pour le dimensionnement du pont et les valeurs
réelles. Ces variations de charges sont récapitulées dans le tableau suivant :
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Partie B – Chapitre 2 : Conception et calculs des diffusions de charges
2. Surcharge d’exploitation
Largeur roulable : Lr Lr 7
Il convient de noter que dans le cadre du F61, Titre II, les effets des charges A, B ne
se cumulent pas. Le tableau ci-dessous donne un rappel des charges d’exploitation à
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Partie B – Chapitre 2 : Conception et calculs des diffusions de charges
prendre en compte dans les calculs suivant la classe du pont et selon le Fascicule 61
- Titre II
Charge
Charge civil à
Nombre de Largeur de la militaire à Charge
Classe prendre en
voies route prendre en exceptionnelles
compte
compte
PS1 3 Voies > 7m A(l) Bc Bt Br MC 120 D, E
PS2 2 Voies 5,5 < Lr ≤ 7m A(l) Bc Bt Br MC 120 D, E
PS3 1 à 2 Voies ≤ 5m A(l) Bc Bt Br
Formule Résultat
36
AL = 0.23 + 1,4 t/m3
L + 12
a1 (2 voies chargées) 1
Lch
V= 3
Nv
V0
a2 = 1,17
V
Donc en général on a:
𝐀 = 𝐚𝟏 𝐱 𝐚𝟐 𝐱 𝐀 𝐋
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Partie B – Chapitre 2 : Conception et calculs des diffusions de charges
b. Surcharge « B »
o Le système Bc
Pour les charge Bc on va traiter les différentes positions que peut prendre un convoi
BC sur le tablier en respectant le règlement.
Selon le règlement :
• Nombre de file en fonction nombre de voie
• 2convois par file
Dans notre cas nous avons deux voies, nous allons avoir les dispositions suivantes :
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Partie B – Chapitre 2 : Conception et calculs des diffusions de charges
1file 1convoi
2files 1 convoi
Vu que le cas 1F1C se présente dans 1F2C et le cas 2F1C se présente dans 2F2C
D'après l'article A.3.2.5 des règles BAEL 83, on n’admet que les charges localisées
appliquées à la surface de la dalle se diffusant suivant un angle de 45° jusqu'au plan
moyen de la dalle. En ce qui concerne le revêtement qui est en général composé de
matériaux moins résistant que le béton (asphalte coulé, béton bitumineux, enrobés,
...), l'angle de diffusion des charges localisées diminue à 37°.
• 1F2C
Le calcul de diffusion selon X et Y sont de même valeur car nous avons à faire avec
les roues avant (0.2 ×0.2) et roue arrière (0.25×0.25). Ainsi nous avons comme
charge :
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Partie B – Chapitre 2 : Conception et calculs des diffusions de charges
• 2F2C
Figure 114 - Cas chevauchement selon l’axe y des roues arrière (𝟎. 𝟐𝟓 × 𝟎. 𝟐𝟓)
Dans le cas de 2F2C, nous aurons un chevauchement car :
𝟎. 𝟓𝟐𝐦 > 𝟎. 𝟓𝐦 (𝐞𝐬𝐬𝐢𝐞𝐮 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭) 𝐞𝐭 𝟎. 𝟓𝟕𝐦 > 𝟎. 𝟓𝐦 (𝐞𝐬𝐬𝐢𝐞𝐮 𝐚𝐫𝐫𝐢è𝐫𝐞)
𝟏𝟐
Essieu arrière 0.65 𝐐= 18.43
𝐝𝐱×𝐝𝐲
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Partie B – Chapitre 2 : Conception et calculs des diffusions de charges
• Détermination du coefficient bc :
Comme notre pont est de première classe avec deux voies, ce qui nous donne une
valeur de: 𝐛𝐜 = 𝟏, 𝟏
• Calcul du Coefficient de majoration dynamique :
𝟎, 𝟒 𝟎. 𝟔
𝛅=𝟏+ +
𝟏 + 𝟎, 𝟐 × 𝐋 𝟏 + 𝟒 × (𝐆)
𝐒
AVEC :
L : la longueur de travée = 18,7m
G : poids total des charges permanentes =331,40t
S: surcharge 𝐁𝐜 (𝐒 = 𝐁𝐜 𝐱𝐛𝐜 × 𝛅)
NB : Dans notre cas, on place deux camions longitudinalement et deux
transversalement ; à savoir le poids d’un camion 𝐁𝐜 = 𝟑𝟎𝐭
Tableau 74 – Récapitulatif des diffusions des cas de charges Bc
C’est l’ensemble de deux essieux appelés essieux « tandems ».la valeur de Bt est
multipliée par un facteur bt dépendant de la classe du pont :
Sachant que nous avons un pont de classe1 :bt = 1. Le poids d’un essieu tandem :
P = 32t
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Partie B – Chapitre 2 : Conception et calculs des diffusions de charges
• 1F1T
• 2F1T
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Partie B – Chapitre 2 : Conception et calculs des diffusions de charges
Ce système se compose d’une roue isolée transmettant un effort de 10t à travers une
surface d’impact rectangulaire de 0,3m x 0,6m. Cette surface peut être placée
n’importe où sur la largeur pour avoir le cas le plus défavorable.
c. Surcharges Militaires MC
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Partie B – Chapitre 2 : Conception et calculs des diffusions de charges
transversal on ne dispose qu’un seul convoi quel que soit la largeur de la chaussée.
Le nombre de convois dans le sens longitudinal est limité, mais il faut que leur intervalle
soit ≥ 36,60m.
d. Surcharge de trottoirs
Les surcharges des trottoirs sont définies par des règlements en vigueur dont ainsi
nous distinguons deux types : surcharges locales et générales.
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Partie B – Chapitre 2 : Conception et calculs des diffusions de charges
IV. Conclusion :
Les résultats de ces calculs nous serviront pour la définition des charges après la
modélisation du tablier sur Robot. Ci-dessous le tableau récapitulatif des différentes
diffusions de charge en fonction du type de charge.
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Partie B : Etude de l’ouvrage d’art « OA1 »
Chapitre 3 : Modélisation
et détermination des
sollicitations du tablier
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Partie B – Chapitre 3 : Modélisation et détermination des sollicitations du tablier
I. Introduction
• Les poutres
• L’hourdis
• Les entretoises
• Les appuis
Remarque : nous tenons à rappeler que nous étudions le premier tablier de l’ouvrage,
donc nous aurons comme appuis :
• Un appui double
• Appui simple
• Le logiciel ROBOT on ne peut pas introduire les formes en I avec gousset, il
accepte seulement les formes en I avec des formes rectangulaires
Sur le logiciel, dans un premier temps, nous allons définir les lignes de
construction en fonction de l’ouvrage, cette étape est utile car elle permet de définir la
géométrie du tablier et définir les poutres, entretoises et hourdis. La géométrie saisie
est donnée dans la figure suivant :
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Partie B – Chapitre 3 : Modélisation et détermination des sollicitations du tablier
Figure 121- tablier isostatique (perspective) Figure 122- tablier isostatique (plan)
2. Maillage de la structure
Les appuis sont réalisés dans le but de palier aux problèmes d’instabilités de
la structure et de s’approcher de réalité le plus possible.
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Partie B – Chapitre 3 : Modélisation et détermination des sollicitations du tablier
Dans le tableau ci-après, nous récapitulons les charges d’exploitation introduites sur
Robot.
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Partie B – Chapitre 3 : Modélisation et détermination des sollicitations du tablier
i. Système de charge Al
Pour la charge Al nous l’avons introduit comme étant une charge surfacique
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Partie B – Chapitre 3 : Modélisation et détermination des sollicitations du tablier
• Charge Bc
o Une file de deux camions
• Charge Bt
o Une file d’un tandem
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Partie B – Chapitre 3 : Modélisation et détermination des sollicitations du tablier
• Charge MC120
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Partie B – Chapitre 3 : Modélisation et détermination des sollicitations du tablier
Nous allons ensuite, définir les différents cas de charge sur Robot avec les diffusions
calculées dans le chapitre « Diffusions de charge ».
Figure 133- application des charges roulantes sur notre tablier (2F2C, y=0)
Remarque :
o Les charges roulantes réglementaires Bc , Bt ,Br et Mc120 ont été modélisées pour
parcourir une travée avec un pas de 1,00 m
Figure 134- application des charges roulantes sur notre tablier (2F2C, y=0)
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Partie B – Chapitre 3 : Modélisation et détermination des sollicitations du tablier
1. Ligne d’influence
La ligne d’influence est obtenue pour une section donnée. Elle est une
représentation graphique de l’évolution de la valeur d’un effort (moment de flexion,
effort tranchant ou réaction d’appui) a un emplacement donne, dû au force unitaire
mobile parcourant la structure. Les lignes d’influences constituent un outil
particulièrement efficace pour analyser les actions mobiles. Dans le cas des poutres,
ces lignes d’influences sont déterminées pour les moments fléchissant et les efforts
tranchants. Permettant ainsi d’identifier les configurations les plus défavorables.
Suivant :
- Le déplacement du chargement ;
- Les résultats des moments donnés par Robot suite à une charge unitaire.
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Partie B – Chapitre 3 : Modélisation et détermination des sollicitations du tablier
NB : ces combinaisons se font après avoir déterminé les configurations les plus
défavorables avec les lignes d’influences.
ELU : ELS :
C1 = 1,35 G. + 1,5 q tr + 1,07 x 1,5 A(l) C1 = G. + 1,2 q tr + 1,2 A(l)
C2 = 1,35 G. + 1,5 q tr + 1,07 x 1,5 Bc C2 = G. + 1,2 q tr + 1,2 Bc
C3 = 1,35 G. + 1,5 q tr + 1,07 x 1,5 Bt C3 = G. + 1,2 q tr + 1,2 Bt
C4= 1.35 G. + 1.5 q tr + 1,07 x 1,5 Br C4 = G. + 1.2 q tr + 1,2 Br
C5 = 1,35 G. + 1,5 q tr + 1,35 Mc120 C5 = G. + 1,2 q tr + Mc120
Ainsi les résultats des différentes combinaisons sont donnés par les tableaux
suivants :
3. Les poutres
a. Moments fléchissant
Figure 136- Moment fléchissant combinaison C1 :Al Figure 137-Moment fléchissant C2 :Bc
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Partie B – Chapitre 3 : Modélisation et détermination des sollicitations du tablier
C1 – Al 59,13 106,19 140,49 161,15 168,78 64,08 115,63 151,43 172,44 180,10
C2 – Bc 55,61 99,49 130,66 148,70 155,11 67,70 116,06 148,18 160,18 168,25
C3 – Bt 51,18 92,32 122,13 140,4 146,67 60,85 106,72 136,90 155,67 163,18
C4-Br 39,49 71,22 93,65 106,98 111,78 42,88 75,08 97,22 109,72 115,58
C5 - Mc120 58,48 104,26 137,79 158,21 165,78 73,29 129,92 167,83 189,08 197,70
Enveloppe 59,13 106,19 140,49 161,15 168,78 73,29 129,92 167,83 189,08 197,70
Interprétation :
Le moment le plus défavorable à retenir est celui qui provient de la charge AL
pour la poutre de rive, et Mc120 pour les poutres intermédiaire (poutre principal)
b. Effort tranchant
Nous avons ensuite visualisé le résultat des efforts tranchants les pluls
défavorables pour les différentes combinaisons et sous combinaisons sur Robot. Ci-
après, des exemples pour AL, Bc, Bt, Mc120.
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Partie B – Chapitre 3 : Modélisation et détermination des sollicitations du tablier
Figure 141- Effort tranchant combinais C1 : AL Figure 142- Effort tranchant combinais C2 : Bc
Figure 143- Effort tranchant combinais C3 : Bt Figure 144- Effort tranchant combinais C4: Mc120
Les résultats des différentes combinaisons et sous combinaisons ainsi que les efforts
tranchants enveloppes sont donnés par le tableau suivant :
Tableau 86- Récapitulatif des efforts tranchants au niveau des poutres
C1 – Al 43,70 37,55 30,71 18,39 10,57 51,28 42,09 33,08 18,80 10,63
C2 – Bc 41,43 35,32 28,52 17,01 10,36 56,01 46,57 36,97 26,67 19,16
C3 – Bt 37,02 31,29 25,40 15,82 9,64 49,02 41,42 33,55 24,72 17,75
C4-Br 31,76 26,04 20,46 12,22 6,83 36,14 29,30 23,40 16,12 10,63
C5 - Mc120 42,26 36,43 30,06 18,81 11,63 59,32 49,63 41,39 29,74 22,89
Enveloppe 43,70 37,55 30,71 18,39 10,57 59,32 49,63 41,39 29,74 22,89
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Partie B – Chapitre 3 : Modélisation et détermination des sollicitations du tablier
Interprétation :
L’effort tranchant le plus défavorable à retenir est celui qui provient de la charge AL
pour la poutre de rive, et Mc120 pour les poutres intermédiaire (poutre principale)
L’hourdis est modélisé par une structure en éléments finis de type plaque. Les
sollicitations, calculées à l’aide du logiciel ROBOT, intègrent la flexion générale et
locale de l’hourdis. Il est soumis à son poids propre, au poids des superstructures,
poids des poutres et aux surcharges d'exploitation.
Dans notre cas, l’hourdis travaille dans les deux sens car ρ=lx/ly= 0,45 est compris
entre: 0,4 ≤ ρ ≤ 1
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Partie B – Chapitre 3 : Modélisation et détermination des sollicitations du tablier
Les résultats différents moments selon (yy) sont donnés par le tableau suivant :
0,32 -5,31
C1 – Al
0.84 -5,27
C2 – Bc
0,48 -5,03
C3 – Bt
0,36 -3,69
C4-Br
0,59 -6,14
C5 - Mc120
0,84 -6,14
Enveloppe
V. Conclusion
Suit à la modélisation du tablier, nous avons introduit les différentes charges puis
déterminé les différentes combinaisons à l’ELS et à l’ELU. Ceci a engendré des
sollicitions dont les plus défavorables serviront pour le ferraillage des différents
éléments (Poutres, hourdis, entretoise…).
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Partie B : Etude de l’ouvrage d’art « OA1 »
Chapitre 4 :
Ferraillage du tablier
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
I. Introduction
Après avoir déterminer les sollicitations agissant sur le tablier, nous passons à
l’étape suivante qui est le calcul du ferraillage. Pour cela, nous aurons comme
référence les instructions du SETRA et du BAEL modifié 99.
𝐟𝐜𝟐𝟖
𝛕𝐔 = 𝐌𝐢𝐧 (𝟎. 𝟏𝟓 × ; 𝟒𝐌𝐏𝐚) = 𝟑𝐌𝐏𝐚
𝛄𝐛
2. L’Acier :
E S = 200000 MPa
𝟐𝐟𝐞
Aciers HA 𝛔𝐬 = 𝐌𝐢𝐧 (𝟏𝟏𝟎√𝐟𝐭𝟐𝟖 ; 𝟑
) = 𝟐𝟏𝟓, 𝟓𝟓𝐌𝐏𝐚
𝟐𝐟𝐞
Aciers Dx 𝛔𝐬 = 𝐌𝐢𝐧 (𝟏𝟏𝟎√𝐟𝐭𝟐𝟖 ; ) = 𝟏𝟔𝟎𝐌𝐏𝐚
𝟑
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
Afin d’éviter l’apparition des fissures inclinées de cisaillement (dues aux efforts
tranchants) et celles dues aux flexion verticales (moments fléchissants), nous avons
recours, respectivement, aux armatures transversales et longitudinales.
1. Ferraillage longitudinal
Pour ne pas surcharger la poutre d’armatures, nous allons étudier le ferraillage sur
plusieurs section le long de son axe.
Elément Dimension
Hauteur de la poutre (hp) 1,2 m
Largeur de la poutre (bp) 0,35m
Entraxe 1,36m
Hauteur hourdi 0.2m
d = (0,9 − 0,03) 1,17m
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
Important :
Le dimensionnement s’est fait à l’ELS car la fissuration est préjudiciable.
Rappel des sollicitations retenues :
Tableau 90- Rappel des sollicitations retenues
1 2 α1
Mrb = bd σbc α1 (1 − )
2 3
Avec :
o σbc = 18MPa
fc28 30
o α1 = 9 × σ = 9× = 0,556
st +9×fc28 215,55+9×30
Mrb = 760 tm
• Mser < Mbr Nous n’avons pas besoin d’acier comprimé : Asc = 0
Section d’armature tendues est données par :
Mser
Aser =
Z × σst
Avec Z qui est le bras de levier entre le centre de gravité des armatures tendues et le
centre du béton comprimé donnée par :
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
ft28
Amin = IGz
h
(d − 0 )Vfe
3
Avec :
h3 h30
• IGz = b0 × 3
+ (b − b0 ) × − (b0 × h + (b − b0 ) × h0 )V ′2
3
h2
• V ′ = b0 × h2 + (b − b0 ) × 2(b = 0,347m
0 ×h+(b−b0 )×h0 )
• V = h − V ′ = 0.853m
D’où :
IGz = 0,179 Et Amin = 15,19cm2
Donc :
𝐀 𝐬𝐞𝐫 > 𝐀 𝐦𝐢𝐧 condition de nom fragilité vérifié Ainsi nous adoptons 𝐀𝐬𝐞𝐫
Nb : Nous répèterons les même pour les autres sections
Important :
Pour le croquis de ferraillage, nous avons utilisé le logiciel Graitec Arche car le rendu
est beaucoup plus formel. Après plusieurs recherches, nous avons constaté que Robot
ne donne pas un rendu de ferraillage satisfaisant (Pour plus de détails, voir annexe
Partie B)
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
2. Ferraillage transversale
a. Contrainte conventionnelle
TU 0.5932
τ𝑢 = = = 1,45 MPa
b0 × d 0,35 × 1,17
Avec :
Tu : Effort tranchant à l'ELU
b0 : Largeur de l'âme.
d : Hauteur utile.
b. Contrainte tangentielle limite
τlim = 3MPa
At b0 × τu0
≥ = 14,46cm2 /m
St 0,9 × fe
γs
d. Pourcentage minimale :
τu0
At bo × sup (0,4; 2 )
≥ = 5,66cm2
St fe
On a :14,46cm2 > 5,66cm2 cette condition est vérifiée
3. Calcul d’armature
Il est préférable de choisir les armatures transversales de façon à fixer la valeur d’At.
Nous calculons, ensuite, la valeur de st associée, valable dans la section de calcul.
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
fe × At
St0 ≤ 0,9 × = 0,29m = 37,33cm
γs b0 × τu0
At × fe
St1 ≤ = 1,09m = 154,29cm
0,4 × bo
c. Espacement minimal
0,9d
St2 ≤ min { } = 40cm
40cm
Nous récapitulons les résultats dans le tableau qui suit
Tableau 93– Tableau récapitulatif du calcul des aciers transversaux
St2 (cm) 40 40 40 40 40
S retenu 35 35 35 35 35
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
1. Jonction âme-hourdis
Le cas le plus défavorable est celui de la poutre intermédiaire.
Vu b1 𝑉
V= × et 𝜏 =
Z b ℎ0
Page | 142
Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
Nous pouvons conclure qu’il suffira de prolonger les barres du lit inferieur car :
As ≥ 23,375cm2
Les points de levage sont positionnés de manière symétrique par rapport au centre
de gravité.
Ainsi en modélisant notre poutre soumise à son poids propre sur le logiciel Robot nous
avons déterminé le moment maximal pour a = 5m
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
Mser
Aser =
Z × σst
Avec :
fc28 30
o α1 = 9 × σ = 9× = 0,556
st +9×fc28 215,55+9×30
α 0.556
o z = d (1 − ) = 0,97 × (1 − ) = 0.79
3 3
0.1313
D’où Aser = = 7,71cm2
0,79 ×215.55
c. Vérification à ELS
Mu 0,177
urb = 2
= = 0,032
fbu × b × d 17 × 0,35 × 0,972
α = 1,25 × (1 − √1 − 2 × uu ) = 0,04
Z = 0,956m
Mu 0,177
AU = = = 5,32cm2
z × fsu 0,956 × 347,83
1HA32 (8,4cm2)
V. Ferraillage hourdis
L’hourdis est une dalle en béton armé, qui sert de couverture pour le pont. Elle
est destinée à recevoir la couche de roulement (revêtement, chape d’étanchéité) et les
surcharges et à transmettre ces dernières aux poutres Pour notre cas, la dalle à une
épaisseur de 20cm, recouverte d’une couche de revêtement et étanchéité 8cm.
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
y-y x-x
Max (+) Min (-) Max (+) Min (-)
0.84 -6,14 0,99 -5,35
Comme pour les poutres, le calcul s’est fait à l’ELS car la fissuration est
préjudiciable.
Mser 0,0614
Aser = = × 104 = 20,64cm2
Z × σst 0,138 × 215,55
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
= > Donc nous allons adopter les aciers : 𝟕 𝐇𝐀 𝟐𝟎 (𝟐𝟏, 𝟗𝟗 𝐜𝐦𝟐 /𝐦𝐥)
fc28 30
• α1 = 9 × =9× = 0,556
σst +9×fc28 215,55+9×30
1 α1 tm
• Mrb = × b × d2 × σbc × α1 × (1 − ) = 11,78 ml
2 3
Mrb 0.1178
• urb = = = 0,226
bd2 σ bc 1×0,172 ×18
Mser 0,0084
• user = = = 0,016
bd2 σbc 1×0,172 ×18
α1×d 0.556×0,17
• Z=d− = 0,17 − = 0,138m
3 3
On a : user < urb pas besoin d’acier de compression : Asc = 0
Mser 0,0084
Aser = = × 104 = 2,82cm2
Z × σst 0,138 × 215,55
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
Les sollicitations dans les entretoises les plus importantes étant obtenues dans la
situation de vérinage, c’est pour cette situation que nous allons effectuer les
justifications réglementaires.
L'entretoise sera calculée comme une poutre continue, portée par 4 vérins et soumise
au poids propre du tablier (Gmax), au poids des superstructures et à la surcharge d’un
trafic léger (surcharge Al).
Le calcul a été fait par le logiciel ROBOT, Les sollicitations extrêmes sont données
dans le tableau ci-dessous, les résultats détaillés sont visibles en annexes
1. Moment fléchissant
1 α1
Mrb = × b × d2 × σbc × α1 × (1 − )
2 3
Avec :
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
o σbc = 18MPa
fc28 30
o α1 = 9 × =9× = 0,556
σst +9×fc28 215,55+9×30
Mrb = 110,37 tm
Mser < Mbr
Nous n’avons pas besoin d’acier comprimé : Asc = 0
Section d’armature tendues est données par :
Mser
Aser = = 16,02cm2
Z × σst
α
z = d (1 − ) = 0.77m
3
ft28
Amin = 0.23bd = 3,93cm2
fe
Donc Aser > Amin = > condition de nom fragilité vérifiée
1 α1
Mrb = × b × d2 × σbc × α1 × (1 − )
2 3
Avec :
o σbc = 18MPa
fc28 30
o α1 = 9 × =9× = 0,556
σst +9×fc28 215,55+9×30
Mrb = 110,37 tm
Mser < Mbr
Nous n’avons pas besoin d’acier comprimé : Asc = 0
α
z = d (1 − ) = 0.79m Aser = 10,20 cm²
3
ft28
Amin = 0.23bd = 3,93cm2
fe
Donc Aser > Amin condition de nom fragilité vérifiée
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
2. Effort tranchant
67,07 -60,86
Les armatures transversales sont constituées par un cadre HA12 par cour,
L’entretoise étant soumise à la flexion simple avec reprise de bétonnage sans
traitement particulier et armatures d’âme droites ; l’espacement des cours d’armatures
d’âme est donné par la formule suivante :
At = 2,26cm2
fe × At
St0 ≤ 0,9 × = 0,102m = 10,25cm
γ s b 0 × τu
At × fe
St1 ≤ = 0,75m = 75,33cm
0,4 × bo
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Partie B :- Chapitre 4 : Ferraillage du tablier
e. Espacement minimal
0,9d
St2 ≤ min { } = 40cm
40cm
= > Donc espacement retenue est 8cm
Tableau 98– Armatures retenues pour l’hourdis
Figure 166- Ferraillage sur vérin Figure 167- Ferraillage entre appuis
VI. Conclusion
Le ferraillage ainsi adopté respecte les normes conception BAEL 91, SETRA,
basées sur des principes fondamentaux: sécurité; durabilité; robustesse des
constructions; aptitude au service; fiabilité.
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Partie B : Etude de l’ouvrage d’art « OA1 »
Chapitre 5 :
Etude des appareils
d’appui
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
I. Introduction
Les poutres des tabliers reposent sur leurs appuis par l’intermédiaire d’appareils
appelés « appareils d’appuis », Pour notre cas, nous avons utilisé l’appareil d’appui en
élastomère fretté.
Le principal intérêt des appareils d’appui réside dans leur déformabilité vis-à-vis
des efforts qui les sollicitent (Charges verticales, horizontales et les rotations). Ils sont
placés sous chaque poutres donc 9 sur chaque culée et 9x2 lignes donc 18 sur la pile
intermédiaire. Nous avons choisi l’élastomère frettés car c’est ce qu’on utilise de mieux
actuellement en Tunisie.
ur = Ɛr . Lc ur : Retrait (raccourcissement)
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
Nous choisirons action de courte durée car c’est défavorable donc Ɛt = 4. 10−4
=> u1 = 14,96.10−3 m
Tableau 99 – ts en fonction de t
t (mm) 8 10 12 20
ts(mm) 2 3 3 4
Soit T= 48 mm
=>T= n .t avec n= 6 et t= 8 mm
=> ts = 2 mm
2. Dimensionnement en plan :
Avec T= 36 mm
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
L’aire de l’appareil d’appui (a×b) doit être déterminée tout en respectant les
conditions suivantes :
𝐍𝐦𝐚𝐱 = 𝐑 𝐦𝐚𝐱 + 𝐑 𝐁𝐂
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
Les efforts sur les appuis sont répartis sur les appuis en fonction de la rigidité totale,
Rt, de chaque appui.
La souplesse totale (inverse de la rigidité) st (St= 1/Rt) des appuis est exprimé par :
St = U1 + U2 + U3.
Avec :
𝐓
𝐔𝟏 =
𝐧𝐚 . 𝐆. 𝐀
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
𝐮 + 𝐜 .𝛉
𝐔𝟐 =
𝐧𝐜
𝐥𝟑 𝐜. 𝐥²
𝐮= +
𝟑. 𝐄𝐈 𝟐. 𝐄𝐈
𝐥𝟐 𝐜. 𝐥
𝛉= +
𝟐. 𝐄𝐈 𝐄𝐈
Avec :
𝛑. 𝐃𝟒 𝛑. 𝟏𝟒
𝐈= = = 𝟎, 𝟎𝟒𝟗 𝐦𝟒
𝟔𝟒 𝟔𝟒
Et puisque les culées sont entièrement noyées dans les remblais d’accès donc elles
sont considérées comme infiniment rigides (pas de déplacement). Il n’y a que les
appareils d’appui qui se déforment. U2culée = 0
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
Instantanée Différée
3
Ei = 11000 √25 = 32164,19 MPa Ei 32164,19
Ev = = = 10721,4 MPa
3 3
73 0,6.7² 73 0,6.7²
ui = + uv = +
3x32164,19x0,049 2x32164,19x0,049 3x10721,4x0,0198 2x10721,4x0,049
= 0,081 = 0,245
72 0,6.7 72 0,6.7
θi = + θv = +
2x32164,19x0,049 32164,19x0,049 2x10721,19x0,0,049 10721,19x0,049
= 0,018 = 0,054
La fondation est supposée sans déformation donc elle est infiniment rigide
U3=0. Mais si on veut avoir calcul très précis. On peut également utiliser le logiciel de
calcul PSH du SETRA.
𝐔𝟑 = 𝟎
4. La souplesse totale (st) :
st = U1 + U2 + U3
𝟏
𝐑𝐭 =
𝐒𝐭
Pile Culée
instantanée différée instantanée différée
St = U1i + U2i + St = U1v + U2v +
St =
U3i U3 v St = U1i+ U2i+U3i
U1v+U2v+U3v
=0,023+0,0308 + =0,046 + 0,092 + =0,023 + 0 + 0
=0,046 + 0 + 0
0 0 =0,023 m/MN
=0,046 m/MN
=0,054 m/MN =0,139 m/MN
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
Pile Culée
instantanée différée instantanée différée
Ri =1 / Sti Rv =1 / Stv Ri =1 / Sti Rv =1 / Stv
=1 / 0,054 =1 / 0,139 =1 / 0,023 =1 / 0,046
= 18,5 MN/m = 7,19 MN/m = 43,2 MN/m = 21,6 MN/m
𝐃𝐢 = 𝐋𝐜 𝛆𝐢
Avec 𝐃𝐢 : Déplacement du aux efforts horizontaux
𝐋𝐜 : La longueur de calcul = 18,7 m
𝛆𝐢 : Les coefficients de retrait et des dilatations
𝛆𝐢 𝐃𝐢
Retrait εr = 4. 10−4 Dr = 7,4. 10−3 m
Dilatation courte durée εTCD = 4. 10−4 DTCD = 7,4. 10−3 m
Dilatation longue durée εTLD = 2,5. 10−4 DTLD = 4,67. 10−3 m
𝐇𝐣 = 𝐑 𝐣 . 𝐃𝐢
Avec :
𝐇𝐣 (𝐌𝐍): Effort horizontal dues au fluage et à la dilatation thermique
de longue et de courte durée.
𝐑 𝐣 (𝐌𝐍/𝐦): Les rigidités totales pour les culées et les piles
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
Tableau 105 – Les efforts dus aux retraits et aux dilatations thermiques
Pile Culée
R j (MN/m) Hj (MN) R j (MN/m) Hj (MN)
Retrait R v = 7,19 Hr = 0,053 R v = 21,6 Hr = 0,161
Dilatation R i = 18,5 HTCD = 0,013 R i = 43,2 HTCD = 0,323
courte durée
Dilatation R v = 7,19 HTLD = 0,033 R v = 21,6 HTLD = 0,10
longue durée
𝐚𝟏 . 𝐚𝟐 . 𝐀 𝐋 . 𝐒
𝐅𝐀𝐥 =
𝟐𝟎 + 𝟎, 𝟎𝟎𝟑𝟓. 𝐒
Avec : 𝐒 = 𝐋𝐜𝐡 𝐱 𝐋𝐜
𝟑𝟔
𝐀 𝐋 = 𝟎, 𝟐𝟑 + (avec L: Longueur chargée en m; Lc = 18,7m)
𝐋 + 𝟏𝟐
Sachant que le pont 5,5 < Lr < 7𝑚 => Pont de deuxième classe.
Tableau 106 – Force de freinage due à AL
b. Le chargement Bc :
Pour les charges Bc, un seul camion est supposé freiner, et l’effet développé est égal à son
poids :
𝐅𝐁𝐂 = 𝟑𝟎 𝐭
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
𝐑 𝐜𝐮𝐥é𝐞 𝐨𝐮 𝐩𝐢𝐥𝐞
𝐇𝐟𝐫𝐞𝐢𝐧𝐚𝐠𝐞 = 𝐅𝐟𝐫𝐞𝐢𝐧𝐚𝐠𝐞 . ( )
𝐑 𝐜𝐮𝐥é𝐞 + 𝐑 𝐩𝐢𝐥𝐞
𝐑 𝐜𝐮𝐥é𝐞 𝐑 𝐩𝐢𝐥𝐞
𝐇𝐀𝐋 (𝐜𝐮𝐥é𝐞) = 𝐅𝐀𝐋 . ( ) 𝐇𝐀𝐋 (𝐩𝐢𝐥𝐞) = 𝐅𝐀𝐋 . ( )
𝐑 𝐜𝐮𝐥é𝐞 + 𝐑 𝐩𝐢𝐥𝐞 𝐑 𝐩𝐢𝐥𝐞 + 𝐑 𝐜𝐮𝐥é𝐞
21,6 21,6
HAL.v = 3,89. ( ) HAL.v = 3,47. ( )
Différée 21,6 + 7,19 21,6 + 7,19
= 2,92t = 2,60 t
7,19 7,19
HAL.v = 3,89. ( ) HAL.v = 3,47. ( )
Différée 21,6 + 7,19 21,6 + 7,19
= 0,97t = 0,86 t
b. Les charges Bc :
𝐑 𝐜𝐮𝐥é𝐞 𝐑 𝐩𝐢𝐥𝐞
𝐇𝐁𝐂 (𝐜𝐮𝐥é𝐞) = 𝐅𝐁𝐂 . ( ) 𝐇𝐁𝐂 (𝐩𝐢𝐥𝐞) = 𝐅𝐁𝐂 . ( )
𝐑 𝐜𝐮𝐥é𝐞 + 𝐑 𝐩𝐢𝐥𝐞 𝐑 𝐩𝐢𝐥𝐞 + 𝐑 𝐜𝐮𝐥é𝐞
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
21,6 7,19
HBc.v = 30. ( ) HBc.v = 30. ( ) = 7,49t
Différée 21,6 + 7,19 21,6 + 7,19
= 22,5 t
Pour cette surcharge la rotation est déterminée par la même formule que la charge
permanente :
𝐪𝐀𝐋 𝐋𝟑𝐜
𝛂𝐀𝐋 =
𝟐𝟒𝐄𝐯 𝐈
Avec : θAL : La rotation de la surcharge Al (rad)
q AL = Lc . Al = 18,7 × 1,402 = 26,22 t/m
𝐪𝐀𝐋 𝐋𝟑𝐜 26,22. 10−2 × 193
𝛂𝐀𝐋 = = = 𝟏, 𝟑𝟓𝟕. 𝟏𝟎−𝟑 𝐫𝐚𝐝
𝟐𝟒𝐄𝐯 𝐈 24 × 10721,4. 102 × 0,049
Page | 161
Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
Pour trouver les valeurs de (a) et de (b) on a due résoudre l’équation suivante :
Avec :
𝐝𝛂(𝐱)
=𝟎
𝐝𝐱
𝐱(𝐋𝐜 − 𝐱). (𝟐. 𝐋𝐜 − 𝐱)
𝛂𝐁𝐜 =
𝟔. 𝐄𝐯 . 𝐈. 𝐋𝐜
d’où :
𝟐. 𝐋𝟐𝐜 − 𝟔. 𝐋𝐜 . 𝐱 + 𝟑. 𝐱 𝟐 = 𝟎
𝟑. 𝐱 𝟐 − 𝟏𝟏𝟐, 𝟐. 𝐱 + 𝟔𝟔𝟗, 𝟑𝟖 = 𝟎
Pour cette surcharge Mc120, la rotation est déterminée par l`application de la formule
suivante :
𝛂𝐌𝐜𝟏𝟐𝟎 = 𝐪𝐌𝐜𝟏𝟐𝟎 . 𝐖𝐌𝐜𝟏𝟐𝟎
Avec
- 𝐪𝐌𝐜𝟏𝟐𝟎 la charge de Mc120 par mètre linéaire : 𝐪𝐌𝐜𝟏𝟐𝟎 = 𝟏𝟖𝐭/𝐦
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
Avec :
𝟔, 𝟏 𝟔, 𝟏
𝐛=𝐚− = 𝟕, 𝟗 − = 𝟒, 𝟖𝟓 𝐦
𝟐 𝟐
𝟔, 𝟏 𝟔, 𝟏
𝐜=𝐚+ = 𝟕, 𝟗 + = 𝟏𝟎, 𝟗𝟓 𝐦
𝟐 𝟐
𝟏𝟎,𝟗𝟓
𝟏
𝐖𝐌𝐜𝟏𝟐𝟎 = ∫ 𝐱 𝟑 − 𝟑𝐋𝐜 𝐱 𝟐 + 𝟐𝐋𝐜 𝟐 𝐱. 𝐝𝐱
𝟔𝐄𝐯 𝐈. 𝐋𝐜 𝟒,𝟖𝟓
𝟏𝟎,𝟗𝟓
𝟏 𝐱𝟒
= [ − 𝐋𝐜 𝐱 𝟑 + 𝐋𝐜 𝟐 𝐱 𝟐 ]
𝟔 × 𝟏𝟎𝟕𝟐𝟏, 𝟒. 𝟏𝟎𝟐 × 𝟎, 𝟎𝟒𝟗 × 𝟏𝟖, 𝟕 𝟒 𝟒,𝟖𝟓
𝛕 = 𝛕𝐍 + 𝛕𝐇 + 𝛕𝛂 ≤ 𝟓. 𝐆
a. Contrainte de cisaillement sous effort normal 𝛕𝐍 :
𝟏, 𝟓. 𝛔𝐦 𝟏, 𝟓. 𝟏𝟑, 𝟒𝟔
𝛕𝐍 = = = 𝟏, 𝟓𝟐 𝐌𝐏𝐚
𝛃 𝟏𝟑, 𝟐𝟑
Avec :
𝐚. 𝐛 𝟎, 𝟒 . 𝟎, 𝟒𝟓
𝛃= = = 𝟏𝟑, 𝟐𝟑
𝟐. 𝐭. (𝐚 + 𝐛) 𝟐𝐱𝟎, 𝟎𝟖𝐱(𝟎, 𝟒 + 𝟎, 𝟒𝟓)
𝐍 𝟐, 𝟒𝟐
𝛔𝐦 = = = 𝟏𝟑, 𝟒𝟔 𝐌𝐏𝐚
𝐚. 𝐛 𝟎, 𝟒𝐱𝟎, 𝟒𝟓
Page | 163
Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
𝛕𝐇 = 𝛕𝐇𝟏 + 𝟎, 𝟓 𝛕𝐇𝟐
Avec :
𝐮𝟏 𝟏𝟒, 𝟗𝟔
𝛕𝐇𝟏 (𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐝é𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐥𝐞𝐧𝐭𝐞) = .𝐆 = . 𝟎, 𝟖 = 𝟎, 𝟐𝟐𝟒 𝐌𝐏𝐚
𝐓 𝟔𝟎
𝐆 = 𝟎, 𝟖 𝐌𝐏𝐚 𝐮𝟏 = 𝐮𝐫 + 𝐮𝐭 = 𝟏𝟒, 𝟗𝟔 𝐦𝐦
𝐇𝟐
𝛕𝐇𝟐 (𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐝𝐲𝐧𝐚𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 ) =
𝐚. 𝐛
𝐇𝐁𝐜 𝟐𝟐, 𝟓
𝐇𝟐(𝐜𝐮𝐥é𝐞) = = = 𝟐, 𝟓 𝐭
𝐧𝐚𝐩𝐩 𝟕
2,5
𝛕𝐇𝟐 = = 𝟎, 𝟏𝟑𝟖 𝐌𝐏𝐚
0,4x0,45x100
𝐆 𝐚 𝟐 0,8 400 2
𝛕𝛂 = . ( ) . 𝛂𝐭 = .( ) . 0,653. 10−3 = 𝟎, 𝟔𝟓𝟑 𝐌𝐏𝐚
𝟐 𝐭 2 8
Avec :
𝛂𝐓 + 𝛂𝟎
𝛂𝐭 = (avec α0 = 3. 10−3 rad(tabliers en BA)
𝐍𝐟𝐞𝐮𝐢
Où
𝛂𝐓 = αper + αMC = 0,471. 10−3 + 0,449. 10−3 = 𝟎, 𝟗𝟐𝟎. 𝟏𝟎−𝟑 𝐫𝐚𝐝
3 t 2 σmax 3 8 2 13,46
𝛂𝐭 = 𝟎, 𝟔𝟓𝟑. 𝟏𝟎−𝟑 ≤ .( ) = .( ) = 𝟏, 𝟑𝟓 . 𝟏𝟎−𝟑
β a G 13,23 400 0,8
Condition vérifiée !
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
𝐇 ≤ 𝐟. 𝐍𝒎𝒂𝒙
Avec :
𝟎,𝟔 𝟎,𝟔
𝐟 = 𝟎, 𝟏 + = 𝟎, 𝟏 + = 𝟎, 𝟏𝟒𝟒 MN
𝛔𝐦𝐚𝐱 𝟏𝟑,𝟒𝟔
𝐇 = 𝐇𝐫 + 𝟏, 𝟐𝐇𝟐 + 𝐇𝐓𝐋𝐃
Tableau 111 – Condition de non glissement
Pile Culée
Le bossage est la surface sur laquelle repose l’appareil d’appui. Il doit avoir un
débord de 5 cm de chaque côté par rapport à l’appareil. Nous avons donc
𝐛𝟎 = 𝟒𝟓𝟎 𝐦𝐦 → 𝐛 = 𝟓𝟎𝟎 𝐦𝐦
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
1/2
450 400 450 400
= 1 + (3 − ( + )) x ((1 − ) x (1 − ))
500 450 500 450
𝐊 = 𝟏, 𝟏𝟐𝟕
Pour les frettes de surface, on adopte la même section d’acier dans les deux
directions (parallèles et perpendiculaires à l’appui). La section totale d’acier dans
chaque direction doit prévoir de mettre en équilibre un effort égal à 0,04. Cette section
d’acier est donnée par formule suivante :
𝛔𝐦𝐚𝐱 𝟏𝟑, 𝟒𝟔
𝐀 𝐬 = 𝟎, 𝟎𝟒 𝐱 = 𝟎, 𝟎𝟒 𝐱 𝐱 𝟏𝟎𝟒 = 𝟏𝟓, 𝟒𝟕 𝐜𝐦²
𝐟𝐬𝐮 𝟑𝟒𝟕, 𝟖𝟐𝟔
𝐅𝐞 𝟒𝟎𝟎
Avec : 𝐟𝐬𝐮 = = = 𝟑𝟒𝟕, 𝟖𝟐𝟔 𝐌𝐏𝐚
𝟏,𝟏𝟓 𝟏,𝟏𝟓
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Partie B – Chapitre 5 : Etude des appareils d’appui
𝐀. 𝟒 𝟏𝟓, 𝟒𝟕 𝐱 𝟒
𝐃≥√ =√ = 𝟏, 𝟓𝟔 𝐜𝐦
𝛑. 𝐧 𝛑. 𝟗
VI. Conclusion
Page | 167
Partie B : Etude de l’ouvrage d’art « OA1 »
Chapitre 6 :
Etude des fondations
profondes
Page | 168
Partie B – Chapitre 6 : Etude des fondations profondes
I. Introduction
Pour tous les projets d’ouvrage d’art, les données géotechniques constituent des
éléments fondamentaux, car c’est grâce à eux que nous pouvons choisir le type de
fondation, le choix du type d’ouvrage et les quantités de remblais à mettre en place.
Ainsi d’après la compagne d’essais géotechnique qui a été réalisée conformément aux
termes de référence de l’étude par le laboratoire Sol Solution Afrique Centrale, la
reconnaissance a été faite par l’exécution de essais de pénétration dynamique de
type A
II. Essais de pénétration dynamique
1. Présentation de l’essai :
C’est l’un des essais les moins couteux et les plus facile à réaliser. Il permet
d’obtenir en continu la résistance à la rupture dynamique (Qd) du sol traversé par
tranches de 10cm en enfonçant un train de tiges. Il est nécessaire d’en réaliser
plusieurs car les résultats ne donnent que la résistance.
Figure 170- Sondage réalisé sur OA1 Figure 171- Sondage réalisé sur OA1
Il n’y a pas de sondage carotté qui va nous aider à identifier les couches caractérisant
le sol. C’est pour cela qu’il faut prendre toutes les précautions possibles en exploitant
les résultats.
Cette résistance est exprimée en bars est donnée par la formule des Hollondais
suivante :
𝐌𝟐 𝐡𝐍
𝐐𝐝 =
(𝐌 + 𝐏)𝐒𝐞
Page | 169
Partie B – Chapitre 6 : Etude des fondations profondes
En superposant les sondages, nous constatons que le sol est argileux. Nous
constatons également que ce sera une fondation profonde pour OA1 qui a une très
mauvaise portance de 0 à 14 mètres et en a une bonne au-delà de 14m. Qd mesuré
est égal à 75 bars comme le montre la figure ci-après (résultat plus clair en annexe
pg 180)
Page | 170
Partie B – Chapitre 6 : Etude des fondations profondes
1. Corrélation de Washkowski
La résistance dynamique, la pression limite et le module pressiométrique seront
estimés à partir des Corrélations de Washkowski d’après le « Bulletin de Liaison
Laboratoire, Pont et chaussées 125 » comme le montre le tableau qui suit :
Tableau 112 – Corrélation de Washkowski
Type de sol qd / qc qd / Pl qd / Em
Argiles, limons et vases
normalement consolidés ; sables Environ 1 1,4 à 2,5 0,1 à 0,3
lâches ou moyennement denses
Argiles et limons surconsolidés 1à2 3à5 0,2 à 0,4
Sables et gravier ; Sable limoneux
0,5 à 1 5 à 10 0,4 à 1,5
ou argileux dense à très dense
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Partie B – Chapitre 6 : Etude des fondations profondes
Qp Qs
La charge de fluage : Q c = +
2 1.5
Avec :
Qp : La charge limite de pointe
Qs : La charge limite de frottement la latéral
a. Charge limite de pointe Qp
Qp = q pu × S = K p × Ple∗ × A
K p : Coefficient de portance
qpu : La contrainte limite de pointe qpu = K p × Ple∗
Avec
A: Surface du pieu
∗
{ Ple : Pression limite nette équivalente
Pour les pieux nous allons les dimensionner avec 1m de diamètre dans un
premier et une profondeur D=20m.
Pl = Qd / 5 = 75 /5 = 15 bars
Pl = 1,5 MPa = Ple*
Donc d’après le fascicule 62 nous sommes dans la catégorie Argile B
et Kp = 1,5 comme le montrents les figures ci-après :
Tableau 113 - La classe du sol selon le fascicule 62
Page | 172
Partie B – Chapitre 6 : Etude des fondations profondes
π∗d²
B= 1m donc A = = 0,78 m²
4
Qs = qs × π × B × D
qs ∶ le fortement unitaire
Avec {B ∶ le diamètre du pieu
D: la longueur du pieux
Page | 173
Partie B – Chapitre 6 : Etude des fondations profondes
Compte tenu de la médiocrité du sol sur les premiers mètres, le frottement latéral ne
sera pas pris en compte dans les calculcs sur la partie du sol présentant des valeurs
de résistance faible à savoir de 4 à 10m donc 6 mètres de profondeur ne seront pas
pris en compte comme le montre la figure suivante ; d’où
D=20-6=14m
Page | 174
Partie B – Chapitre 6 : Etude des fondations profondes
QL = Qp + QS = 141 + 175,92
QL = 316,92 tonnes
Qp Qs 141 175,92
Qc = + = +
2 1.5 2 1.5
Qc = 187,78 tonnes
4. Calcul du tassement
D’après le fascicule 62 ; le tassement d’un pieu isolé sous les charges usuelles
(combinaisons quasi permanentes, ou même rares) est en général faible et ne
constitue pas un paramètre de calcul déterminant pour la plupart des structures de
génie civil.
Page | 175
Partie B – Chapitre 6 : Etude des fondations profondes
Page | 176
Etude d’une route et d’un ouvrage d’art à Babungo Ngo-Ketjuna au Cameroun
Conclusion générale
Ce projet de fin d’étude nous a permis, de toucher enfin à la pratique
professionnelle grâce aux connaissances acquises pendant notre cursus universitaire
en génie civil au sein d’ESPRIT.
Ce travail nous a initié à une étude complète d’une route et à une étude d’un ouvrage
d’art « pont à poutres ». Il nous a, par ailleurs, permis d’arriver à des conclusions dont
les plus importantes sont :
o L’étude du trafic et du sol support est primordiale pour le dimensionnement
de la chaussée.
o Le choix des périodes de retour joue un rôle important pour le
dimensionnement des ouvrages hydrauliques.
o Le bon choix des matériaux et des épaisseurs des couches d’une chaussée
fait la différence entre une bonne et une mauvaise route.
o Le dessin du tracé en plan est travail répétitif et délicat mais important pour le
confort et la sécurité des usagers.
o Le choix du nombre de poutre en amont est important pour la suite des
calculs.
o Le calcul des diffusions de charges permet d’avoir des sollicitations concrètes.
o Les positions transversales des charges roulantes permet de bien
dimensionner l’ouvrage.
o La modélisation doit autant que possible englober tous les éléments de la
structure, ceci permet d’avoir un comportement proche de la réalité.
o Le ferraillage des entretoises, des armatures de manutention et de l’hourdis,
nous a permis de se rapprocher de la pratique et de la réalisation.
o Le dimensionnement des appareils d’appui dépend essentiellement de la
portée d’une travée et des diamètres des piles.
o Le calcul des fondations profondes basés sur des essais pénétrométriques,
nécessite une grande précaution.
o L’utilisation des logiciels facilite le travail de conception et de calcul.
Malgré les difficultés rencontrées au cours du projet, nous espérons avoir pu présenter
un travail, clair et fourni à même de répondre à l’attente de nos enseignants et
encadreurs.
Page | 177
Etude d’une route et d’un ouvrage d’art à Babungo Ngo-Ketjuna au Cameroun
Bibliographie
[1] CEBTP, « catalogue de dimensionnement des chaussées pour les pays
tropicaux »
[2] service d’études techniques des routes et Autoroutes SETRA 2010, « ICTAAL
instruction sur les conditions techniques d’aménagement des autoroutes de liaison »
[3] O.R.S.T.O.MI 1996 « crues et apport »
[4] J.Rodier le chef « Estimation des débits de crus décimale pour les bassins versants
de superficies inferieur a 200 en Afrique »
[5] service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes SETRA-LCPC « conception
et dimensionnement des structure de chaussées
[6] service d’étude technique des routes et autoroutes SETRA « pont a poutre »
[7] « pratique BAEL 91 modifié 99 »
[8] Fascicule n° 62, titre V - Conception et calcul des fondations des ouvrages de génie
civil
[9] fascicule n° 62 Titre I : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages
et constructions en béton armé suivant la méthode aux états limites – BAEL 91
[10] fascicule n° 61 Titre II : Conception, calcul et épreuves des ouvrages d’art
[11] fascicule n° 65 : Exécution des ouvrages et constructions en BA
[12] « pratique-du-bael-91 modifié 99 »
[13] ACCESS BAT : pré-fabrication-levage
[14] « Hydraulique-routière »
[15] « Guide d’appareil d’appui en élastomère fretté « sétra »
[16] « Guide Aménagement des carrefours «
[17] « cours-ouvrage-d-art »
[18] Définition des convois-types et règles pour la vérification des ouvrages d'art
[19] cours Handous OA (chapitre 1,2, 3 ,4)
[20] Guide pratique de Dimensionnement des Chaussées pour les Pays Tropicaux
[21] « calcul du ferraillage d'une poutre »
[22] Cours Ouvrages d'Art Ben Ouezdou
[23] « Aménagement des routes principales »
[24] Tutoriels « les bases de AutoCad civil 3D 2018 »
[25] Tutoriels « Robot structural analysis »
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Etude d’une route et d’un ouvrage d’art à Babungo Ngo-Ketjuna au Cameroun
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