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Universitaire d'Alger 01 Benyoucef Benkhedda

L3 biochimie

MALADIE DE PARKINSON (MP).


Réalisé par :

HAMANE HADJER
ALLOUANE ROMAISSA
LILYA AZZAL
FEKIRINE MANEL
BATTACHE ABD ERRAOUF

 1_Introduction  :
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative caractérisée par la
destruction d'une population spécifique de neurones,la maladie de Parkinson a atteint le
second rang des maladies dégénératives du sujet âgé. Atteignant le plus souvent les
individus âgés, elle peut dans certains cas survenir très précocement, parfois dès 25
ou 30 ans.
 2-Critères diagnostique : Le diagnostic de maladie de Parkinson repose sur de
nouveaux critères cliniques où la triade bradykinésie, tremblement de repos et rigidité sensible
aux traitements dopaminergiques reste essentielle, associée à des fluctuations et des
dyskinésies. Les critères d’exclusion correspondent aux symptômes évocateurs classiques
d’autres syndromes parkinsoniens dégénératifs. Les drapeaux rouges peuvent être
contrebalancés par des critères positifs supplémentaires. C’est leur précocité d’apparition qui
doivent remettre en doute le diagnostic de maladie de Parkinson. Deux niveaux de critères
sont définis : critères établis (bonne spécificité au dépens d’une sensibilité plus faible) et
critères probables (équilibre entre spécificité et sensibilité).
 3_Des symptômes non moteurs
 La maladie de Parkinson se manifeste également par des symptômes non moteurs, résultant
probablement des répercussions de la maladie sur des structures cérébrales non
dopaminergiques :
 problèmes de sommeil,perte d’odorat (anosmie),troubles cognitifs,troubles de
l’équilibre,douleurs,constipation,mictions urgentes,dépression...
 Il est possible que certains de ces symptômes apparaissent avant les symptômes moteurs et
soient annonciateurs de ces derniers. C’est notamment le cas des troubles du
comportement en sommeil paradoxal (mouvements brusques voire violents accompagnant
les rêves) : des études suggèrent que les personnes touchées par ces troubles présentent un
risque accru de développer la maladie de Parkinson.

 4- Traitement
Lorsque les premiers signes de cette maladie apparaissent la décision de médecin
pour
traitement est individuelle et dépend les besoins du chaque patient,
une évaluation détaillée des répercussions fonctionnelles sur les activités de
la vie quotidienne, ainsi qu’une information approfondie, guident ce choix,
actuellement la maladie de Parkinson ne peut être guérie, mais elle peut être traitée
de manière très effIicace.
 La stratégie consiste à débuter soit :
 1-la lévodopa :(précurseur de la dopamine) associée à un inhibiteur de la dopa-
décarboxylase,
 2- un agoniste dopaminergique : en cas de symptômes légers,
 3-un inhibiteur de la dégradation centrale de la dopa- mine : comme les inhibiteurs
de la monoamine oxydase B (IMAO-B).
 4-anticholinergiques, : Seuls les sujets jeunes avec un tremblement de repos
prédominant
peuvent les bénéficier. la réponse à la médication est variable et peut nécessiter une plus
haute dose de lévodopa avant de s’améliorersa
 La médication peut stimuler plusieurs effets secondaires comme :
 -troubles alimentaires
 -de compulsions sexuelles.
 -un trouble du contrôle des impulsion
 le médecin doit demander la réalisation annuelle d’analyses sanguines (fonction rénale,
vitesse de sédimentation), d’une radiographie du thorax et d’une échocardiographie

 Comme traitement on distingue :


 . L’apomorphine : est un agoniste dopaminergique administré par voie sous-cutanée par une
pompe au stade avancé de la maladie de Parkinson.
 Les anticholinergiques ne sont plus employés que chez les sujets jeunes avec un
tremblement prédominant, en raison de leurs complications cognitives.
 L’amantadine est rarement employée de manière isolée, mais peut parfois améliorer les
troubles de la marche et les dyskinésies. Au stade des fluctuations motrices,
 évodopa un inhibiteur de l’enzyme catéchol-O-méthyltransférase (entacapone, tolcapone) est
ajouté
 Le safinamide est un inhibiteur de la MAO-B indiqué au stade des fluctuations, selon le
Compendium.
 ISRS: inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine

 5- APPROCHES NON MÉDICAMENTEUSES DANS LE PARKINSON


 nous encourageons nos patients à poursuivre leur vie habituelle et proposons de pratiquer
une activité physique régulière
 Nous prescrivons, au besoin, de la physiothérapie, de la logo thérapie et de l'ergothérapie
ciblées sur la MP.
 Avec le temps, le patient fait face à des difficultés L'une de ces difficultés est le freezing qui se
caractérise par blocage soudain et momentané lors de la marche c’est  comme le fait d'avoir
les pieds collés au sol.
• phyalothérapie est efficace pour lutter contre ce phénomène et éviter les
chutes. Toutefois, de nouvelles approches sent nécessaires. Au CHLIV,
• Nous étudions un traitement randomisé sur la stimulation du cerveau par
congélation et non invasif TDCS , il est bon que ce traitement permette
d'apprendre le mouvement sans aucun risque et en modifiant l'activité
cérébrale.

 6-Conclusion
 Pour commence le traitement de la maladie de Parkinson, il est nécessaire de prendre en
compte (âge, activité professionnelle, ...) ainsi que les caractéristiques des effets secondaires.
La priorité du thérapeute est de maintenir une bonne qualité de vie.

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