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ORDRE DES EXPERTS

INSTITUT SUPERIEUR DE
COMPTABLES
COMMERCE ET D’ADMINISTRATION
DES ENTREPRISES

RAPPORT DE FIN D’ETUDES

CERTIFICAT PROFESSIONNEL COMPTABLE ET FINANCIER


CPCF

L’importance de l’analyse
financière
pour l’entreprise
Cas : de la société HOTELIERE BETA

Fait par :
Aicha LAZIM

Encadrée par :
Mr. Issam EL MAGUIRI

Année Universitaire 2008 - 2009


REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier ma famille qui m’a enseigné mon ambition, et m’a appris qu’étudier
est toujours utile et n’avait nulle limite, Monsieur le Président Directeur Général de la
société hôtelière BETA, qui m’a accordé la possibilité de suivre cette formation.

Je remercie particulièrement :
♦ Monsieur Issam EL MAGUIRI,
qui m’a honoré de son encadrement.

Aussi je tiens à remercier,


♦ le Directeur Administratif et Financier,
pour son encadrement au sein de la Société BETA.

Enfin, je tiens à remercier tout l’ensemble des intervenants qui ont participé de prés ou
de loin au bon déroulement de cette formation.

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SOMMAIRE

INTRODUCTION ………………………………………………………………….….…….….4

CHAPITRE PRILIMINAIRE ……………………………………………………………..…….5

A- INTERETS ET OBJECTIF ………………………………………..….…………6

B- DEMARCHE DE L’ANALYSE FINANCIERE………………….….……….….6

C- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE …………………………….…………12

PARTIE – I ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE LA SOCIETE


BETA……………………………………………………………………………………….…...18

A- PRENTATION DU DEPARTEMENT FINANCIER………………………....19

B- PRESENTATION DES BILANS DE LA SOCIETE………………………...20

C- ETUDE DE L’EQUILIBRE FINANIER…………………………………….....23

D- TRESORERIE, LIQUIDITE ET SOLVABILITE………………………….....28

PARTIE – II ANALYSE DES COMPTES D’EXPLOITATION DE LA SOCIETE


BETA………………………………………………………………………………….………....30

A- ANALYSE DE L’ACTIVITE DE LA SOCIETE BETA…………….……..….31

B- PRESENTATION DES SOLDES INTERMIDIAIRES DE GESTION ….….36

C- ETUDE DE LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT………………….…..38

D- ETUDE DE RENTABILITE ……..………………………………………….…39

CONCLUSION………………………………………………………………………….……....42

BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………….43

3
INTRODUCTION
Le secteur financier est essentiel pour assurer une économie saine et vigoureuse
répondant aux besoins et aspirations des principaux acteurs économiques. Il remplit un
large éventail de fonctions importantes pour l'économie. De récentes études montrent
que l’efficacité des intermédiaires financiers peut aussi influencer la croissance
économique.

La mesure de la rentabilité des différentes activités de l’entreprise, notamment celles


liées au marché, est devenue indispensable. Elle seule permet l’élaboration d’une
stratégie efficiente, un pilotage affiné, le recentrage sur telle ou telle activité et à terme la
création de valeurs pour les actionnaires. C’est dans cette optique, que s’inscrivent les
nouvelles fonctions de l’analyste financier.

Ce rapport s’inscrit dans le cadre de cette nouvelle vision, il présente l’analyse de la


société BETA, dans une transition d’une phase où il opérait le plus classiquement du
monde, presque sans vraie démarche à une phase où, agrandi, il s’est complètement
ouvert aux nouvelles tendances et nouvelles technologies, dans une ambition d’acquérir
de plus importantes parts de marchés pour une meilleure rentabilité.

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CHAPITRE PRILIMINAIRE

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A- INTERETS ET OBJECTIF DE CE CHOIX
Intérêt personnel

Les recherches et les études sur le sujet contribueront à améliorer mon expérience
surtout au travail. A partir des recherches menées pour élaborer ce rapport, j’ai eu
l’occasion d’approfondir l’étude et la pratique de l’analyse financière d’une entreprise qui
est un outil indispensable à sa pérennité.

Intérêt général

Etant donné que cette étude est un travail base sur des recherches orientés dans le
domaine de la gestion hôtelière, elle constitue un document qui met en évidence des
données réelles, qualitatives et vérifiables pouvant servir à d’autres recherches
ultérieures.

Enfin, l’étude présente de l’intérêt à toute entreprise commerciale soucieuse d’assurer sa


pérennité car l’analyse financière est un instrument dynamique et indispensable à la
gestion éclairée de toute entreprise par les renseignements qu’elle est susceptible de
fournir.

Objectif du travail

L’objectif principal de ce travail est de vérifier si l’atteinte de la rentabilité et de


l’autofinancement par la société hôtelière BETA est obtenue grâce à sa bonne structure
financière, c'est-à-dire :

* Montrer comment la structure financière de la société peut conduire à l’atteinte


de son équilibre financier
* Montrer comment l’atteinte de la rentabilité peut permettre à la société
d’atteindre son autofinancement, et par là sa pérennité.
B- DEMARCHE DE L’ANALYSE FINANCIERE
L’analyse financière constitue un ensemble de concepts, de méthodes et d’instruments
qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière de
l’entreprise, aux risques qui l’affectent, aux niveaux et à la qualité de ses performances.
«Elie COHEN-1997 »

L’importance de l’entreprise dans les économies contemporaines explique l’intérêt que


portent à sa « santé » financière ses divers partenaires (prêteurs, actionnaires et
investisseurs, salariés, clients, fournisseurs, État…). Elle aide à, décrypter et interpréter

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les performances économiques et financières de l’entreprise, d’apprécier le risque de
perte lié aux fluctuations de l’activité, à la structure des charges d’exploitation et à
l’importance de l’endettement, de juger de l’équilibre financier et anticiper les difficultés
susceptibles de déboucher sur une défaillance.

C’est aussi, un instrument essentiel de communication de l’entreprise avec son


environnement, non seulement financier, mais également industriel et commercial. Elle
porte sur quatre axes : la structure financière, le cycle d’exploitation, la rentabilité et le
risque d’exploitation.

I- Importance de l’analyse financière

L'analyse financière, au sens d'analyse fondamentale, consiste à :

• Analyser les comptes d'une entreprise (dans le temps).Bilan, Compte de résultat, Hors
bilan et Annexes pour en détecter les points forts, faibles ou douteux ;

• Tirer en particulier des ratios (de solvabilité, de rentabilité...,) entre diverses séries de
postes comptables et comparer leur évolution dans le temps et par rapport à ceux
d'autres entreprises ayant une activité similaire ;

• Essayer de déterminer les perspectives d'évolution de ces comptes pour vérifier


l'opportunité d'un crédit (capacité future de remboursement) ou d'un placement
(rentabilité attendue).

Cette approche qui se base sur un certain nombre de concepts et de technique permet
de répondre à plusieurs questions dont :

* L’entreprise est-elle solvable, peut-elle faire face à ces dettes CT ? Peut-elle


rembourser ses dettes ?

* L’entreprise utilise-t-elle les ressources mises à sa disposition de manière à en tirer la


meilleure rentabilité possible

* L’entreprise rémunère-t-elle ses apporteurs de capitaux en tenant compte du risque


que ces derniers encourent ?

L’analyse financière peut être menée par plusieurs intéresses, responsables financiers
de l’entreprise, banquiers, investisseurs, partenaires etc….

II- Les objectifs de l’analyse financière

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Les objectifs de l’analyse différent en fonction des buts poursuivis par l’analyste, il peut
s’agir de :

• Contrôle interne, permanent ou intermittent, des performances

• D’études de possibilités de crédits interentreprises ou bancaires

• D’évaluations de titres, d’investissements ou d’organisation

• De restructurations à dimension nationale ou internationale.

III- Les axes de l’analyse financière

L’analyse financière porte sur quatre axes fondamentaux, la définition et précision de


l’importance de chaque axe s’impose. Les outils et indicateurs de mesure seront bien
détaillés au niveau de l’étude de cas.

1)- L’analyse du cycle d’exploitation

On entend par cycle d’exploitation l’ensemble des opérations réalisées par l’entreprise
pour atteindre son objectif : produire des biens et des services en vue de les échanger.
La production résulte de la mise en oeuvre d’un processus technologique qui exige,
d’une part l’usage d’un capital de production, d’autre part des biens et des services à
transformer.

Le cycle d’exploitation comprend donc trois phases successives :

• L’acquisition des biens et des services entrant dans le processus de production, c’est
la phase d’approvisionnement ;

• La transformation des biens et des services pour aboutir à un produit fini, c’est la
phase de production.

• Et la vente des produits finis, c’est la phase de commercialisation.

Ce processus doit fonctionner de manière continue pour assurer un emploi optimal des
moyens mis en œuvre. Ainsi, dans une analyse financière du cycle d’exploitation, il faut
essayer de répondre à deux questions :

* Est ce que le fonds de roulement générer par l’entreprise permet de financer la


croissance de son activité ?

*Le niveau de la trésorerie, permet il à l’entreprise de payer ses approvisionnements,


ou, y a-t-il un risque de cessation de paiement ?

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L’analyse du fonds de roulement et de la trésorerie s’impose pour bien diagnostiquer le
cycle d’exploitation.

2) Analyse de la Structure Financière

L’analyse de la structure financière d’une entreprise revient à examiner la composition


de son passif afin de retracer l’origine des fonds qui y sont investis.

Deux grandes sources de financement s’offrent aux entreprises :

• Le financement permanent composé des capitaux propres et des dettes de


financement.

• Les dettes à court terme qui sont, soit d’origine commerciale sous forme des facilités
de paiement accordées par les fournisseurs, soit d’origine bancaire.

L’existence d’une diversité dans les ressources de financement amène l’analyste


financier à s’interroger sur :

- La proportion des fonds propres qui constitue un indicateur sur l’autonomie financière
de l’entreprise.

- La part des fonds étrangers et sa contribution au financement de l’activité, ainsi que la


capacité d’endettement dont dispose l’entreprise.

- Le degré d’équilibre financier, c'est-à-dire la capacité pour l’entreprise de faire face à


ses besoins en fonds à court et long terme.

Pour répondre à ces questions, l’analyse financière met à notre disposition deux outils, à
savoir :

* Le fonds de roulement qui constitue un indicateur de l’équilibre financier, c'est-à-dire,


la solvabilité ponctuelle et future de l’entreprise.

* Les ratios de l’équilibre financier qui ne sont autres que l’expression du fonds de
roulement. Ils servent à donner une mesure de son importance et de son évolution dans
le temps.
Ces ratios vont être détaillés au niveau de l’étude de cas.
3)- Analyse de la Rentabilité

La rentabilité est définie par un rapport entre le résultat obtenu et les moyens mis en
œuvre, la rémunération des autres facteurs, notamment le travail, est mesurée par un
prix à payer, le coût d’acquisition.

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L’appréciation de la rentabilité dépend donc de l’enjeu de chaque agent dans l’activité
économique par l’immobilisation du capital.

Fondamentalement, la rentabilité repose sur un surplus monétaire net, solde de toutes


les dépenses, et notamment de la dépense initiale dite d’investissement, et de toutes les
recettes nettes (recettes brutes diminuées du prix d’acquisition des facteurs autres que
le capital et du prélèvement de l’Etat par l’impôt).

La rentabilité apparaît comme une notion complexe, dont les composantes sont à la fois
techniques, économiques et financières. Pour mesurer cette rentabilité financière, la
méthode des ratios propose l’indicateur suivant : résultat net / fonds propres qui
compare le résultat, obtenu par l’usage des capitaux dont dispose l’entreprise.

4)- Analyse du risque d’exploitation

Le risque est indubitablement lié à la notion d'incertitude. Il est défini comme la non
atteinte d'un objectif, causée par tout facteur pouvant peser sur la non réalisation de cet
objectif. « Demeestère et Lorino, 2000 »

Cette notion est largement présente dans la gestion de l'entreprise. Dans ce sens, les
risques peuvent mettre en péril la compétitivité, l'image, les produits, marques et
services, la situation financière, en bref la suivie de l'entreprise. Cette notion apparaît
plurielle puisqu'elle est susceptible de concerner tous les domaines d'activité de
l'entreprise qui sont créateurs d'irréversibilité (...)

Le risque est aussi synonyme d'incertitude à l'égard du futur. Plus spécifiquement, en


finance, le risque est associé à la variabilité du rendement anticipé. Quand on
s’interroge sur la performance d’une entreprise, le risque est synonyme de la variabilité
du rendement qu’elle offrira à ses bailleurs de fonds. Ainsi, on dira d’une entreprise
qu’elle est risquée si son rendement ne peut être prédit avec certitude.

Plusieurs facteurs peuvent affecter sa performance, par exemple :

* La variabilité du chiffre d’affaires en fonction du cycle conjoncturel

* La variabilité des prix de vente du produit

* La variabilité des coûts à encourir pour financer le cycle d’exploitation, notamment les
frais financiers qui, dépendent du niveau de l’endettement.

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Pour analyser le risque de l’exploitation, on doit s’intéresser à un certains nombre
d’agrégats ou clignotants, il s’agit de calculer des ratios, à savoir :

- Le niveau de l’endettement qu’il faut comparer avec la capacité d’autofinancement,


ceci permet d’apprécier la capacité de remboursement des dettes par l’entreprise, et
donc, le degré de risque de cessation de paiement.

- La comparaison entre l’EBE et les frais financiers permet de savoir si les liquidités de
l’entreprise permettent de rémunérer les banquiers, les apporteurs de fonds et financer
une partie des investissements.

IV- Les sources des données

L’analyse financière puise ses informations de base dans plusieurs sources :

Internes

- Les états de synthèse comprenant le bilan, le CPC, le ESG, le TF et l’ ETIC.

- Le rapport du conseil d’administration

- Les données budgétaires et de comptabilité analytique

- Les tableaux de bord, etc.…

Externes

- Le rapport des commissaires aux comptes, auditeurs externes.

- Les données sectorielles sur l’activité

- Les informations sur le marché financier

En fin l’analyste financier doit étudier dans l’ordre :

La création des richesses : évolution du marché, positionnement concurrentiel, études


des marchés. D’où un rôle primordial de l’état des soldes de gestion, et notamment le
suivi de l’excédant brut d’exploitation qui doit être le solde central pour l’analyse de
l’exploitation.

La politique de l’investissement : en analysant l’ensemble de l’actif économique et


son taux de rentabilité avec une prise en compte des différentes catégories de risques.

La politique de financement : sa lecture analytique à travers la structures du passif,


l’évolution des ressources retracées dans le tableau de financement, et les

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répercussions soulevées par le tableau de financement, et les répercutions soulevées
par le tableau de flux de trésorerie.

C- PRESENTATION DE LA SOCIETE HOTELIERE BETA

L’activité principale de la société c’est l’hébergement et la restauration.

Etant donné, le caractère confidentiel de certain données traite dans l’analyse de la


société, la dénomination sociale et commerciale ne seront pas dévoiles.

1 - Historique de la société BETA

S.A au capital social de 46 000 000.00, Hôtel X, 4*, s’est lancé dans le domaine
touristique début des années 80 en tant que résidence.

Celle-ci, en 1983, s’est vue agrandir et se convertir en hôtel dont l’ouverture officielle
avait coïncidé avec les jeux Méditerranéens.

Puis, l’hôtel a entamé une nouvelle tranche de travaux, laquelle a donné naissance a
une extension compose d’un étage en plus, un restaurant marocain et un restaurant
italien, ainsi qu’à l’installation d’importants équipements professionnels et techniques.

En date du 01 novembre 1994, la société ayant la forme juridique « société de fait » a


été transformée en société anonyme, cession de l’ensemble des éléments de l’actif et
du passif, transfère à la société hôtelière BETA. S.A. (dénomination commerciale hôtel
X).

Depuis lors, l’hôtel à fonctionné avec 59 chambres et suites, jusqu’en 2005 où une
décision d’investissement dans une 2éme extension à été prise par la direction,
consciente des exigences de l’époque, la demande sans cesse croissante de la
clientèle, la stratégie, dite vision 2010 (10 millions de touristes), lancée depuis 2001, et
la progression du tourisme d’affaires sur Casablanca, afin d’encore élargir l’offre de
l’établissement en matière d’hébergement et d’espace séminaires, investissement dont
ont résulté 80 chambres additionnelles de catégorie supérieure, 4salles d’une capacité
de 20 à 500 personnes équipées de dernière technologie et un centre de remise en
forme.

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2 - Fiche signalétique de la société Bêta

Date de création 1983


Forme juridique Société anonyme
Objet de la société La société BETA a pour objet l’étude, la mise au point, la
réalisation de tous projets touristiques, immobiliers,
financiers ou commerciaux concernant l’équipement
hôtelier.

Nombre de chambre 137chambres, dont 32 suites


Nombre de Bâtiment 2 Bâtiments (dont 4 salles polyvalentes).
Services -Salle de fitness, Hammam et sauna
-Salon de coiffure
-Boutique
-Piscine extérieure, accès direct à la plage
-Location de voiture
-Business Centre
-BAR & Night Club
Restauration -Room service 24h/24
-Un restaurant marocain
-Un restaurant pour cuisine international pour la cuisine
méditerranéenne
-SUSHI BAR
-Un restaurant

Adresse Casablanca
Autres L’hôtel dispose d’un système d’information performant
spécifique au secteur hôtelier « HOTIX »

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♦ Organigramme :

Président Directeur Général

Directeur Général

Directeur Directeur Exécutif Directeur Responsable


D.A.F.
Commercial Restauratio Chef d’hébergement Technique

Resp. Commercial Sc. Cuisine Sc. Réception Sc. Technique


Résp. R.H Sc. Réservation Sc. La plongé Sc. Etage, Sc. SPA Jardinier / Gardien
Restauration

Ag. Sécurité
Coursier
Pointeur

Sc. Financier
Sc. Contrôle
Sc. Achat
Economat

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3 - LES SERVICES ET LEUR MISSION RESPECTIVE

a)- L’Hébergement

* La conciergerie : La mission principale du concierge est d’être informé de tout


et de rendre le séjour de la clientèle le plus agréable possible.

Connaître les goûts et les habitudes des clients permet d’assurer un service
personnalisé de grande qualité.

Il assure le lien avec les services internes de l’hôtel (sécurité, réception, standard,
fleuriste, coiffeur, boutiques, restaurant, garage, bagagerie, etc.). Il facilite également les
relations du client avec l’extérieur (agences de voyage, excursions, transferts, location
de voitures, taxis, restaurants, théâtres, médecin).

* La réception

Le réceptionniste est chargé de l'accueil des clients et des formalités, de l'arrivée au


départ. Il est garant de la qualité de leur séjour et participe au travail de réservation, de
facturation, d'encaissement et au traitement du courrier. Le sourire, la rigueur et
l'organisation sont indispensables à la réussite de chaque séjour.

* L’Etage

Responsable du servcie dans les des chambres et l’entretien des espaces généraux,
gère le linge, les stocks de produits d'entretien et d'accueil, participe à la décoration et à
la création de l'ambiance dans l'hôtel.

Elle est responsable du bon ordre et de la propreté des étages et contribue à l'image de
l'hôtel. Autonomie, rigueur, goût de l'organisation, de l'ordre, de l'efficacité sont des
qualités indispensables.

b- La restauration

Assure le service restauration, le nettoyage et la mise en place des salles et


restaurants, le dressage des couverts, effectue la liaison entre la salle et la cuisine.

c- Service administratif et financier

Il s’occupe de traitement des données (l’information) financière permettant le suivi et


d’enregistrement, en unité monétaire, des opérations de l’entreprise en vue d’obtenir les
documents de synthèse utilisable et interprétables pour les dirigeants de la société et les
tiers afin de leur faciliter la prise de décision économique. Il assure le contrôle interne et
le respect des procédures de fonctionnement. Il est aussi responsable des services
Achats et Ressources humaines.

d- Service technique

Charge de l’entretien de l’hôtel aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Plusieurs corps de métiers sont rattachés au département technique : menuisier,


plombier…

e- Service commercial

Responsable de la politique de la commercialisation des produits et services de l’hôtel,


de sa promotion. Il prospecte de nouveaux clients, s’assure que son établissement est
connu et reconnu sur le marché, définit la stratégie commerciale la mieux adaptée à la
conjoncture et la concurrence, supervise et participe à des actions de promotion, par
exemple lors des salons.

L’Hôtel par rapport à la concurrence :

Les principaux concurrents de l’Hôtel :

Au niveau tarifaire : Idou Anfa, Barcelo

Au niveau géographique : Hôtel Riad Salam, Hôtel Suisse, Novotel

Hôtel X 71.93 %

Barcelo 62.87 %

Idou Anfa 68.82 %

Riad Salam 46.55 %

Hôtel Suisse 50.47 %

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L’Hôtel par rapport à son environnement :

Environnement Interne Environnement Externe


Forces Faiblesses Opportunités Contraintes
1/ Bâtiment 1/ Loin du Centre 1/ Horizon 2010. 1/ Forte
nouvellement construit Ville. 2/ Nombre croissant concurrence
avec chambre grand 2/ Lacunes au de touriste sur sur
confort. niveau Casablanca. Casablanca
2/ Aménagement et communication. 3/ Projet
renouvellement 3/ Répartition des d’aménagement de
touchant la majeur tâches assez floue. la Corniche.
partie de l’ancien 4/ La stratégie 4/ Projet de la
bâtiment. commerciale n’est marina de
3/ Offre variée en pas toujours bien Casablanca.
restauration. définie.
4/ 4 Salles de
conférences.

Après avoir sensibilisé à l’importance et aux objectifs de l’analyse financière, et la


présentation de la société « Bêta », dans ce premier chapitre.
Une démarche du diagnostic et d’analyse de la société « Bêta » fera l’objet de la suite
de ce rapport.

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PARTIE – I : ANALYSE DE LA
STRUCTURE FINANCIERE
DE LA SOCIETE BETA

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A- PRESENTATION DU DEPARTEMENT FINANCIER

1- Organisation et fonctionnement

Le département Financier est compose de quatre services sous la responsabilité du


directeur Administratif et Financier :

- Service comptable : responsable de la tenue de la comptabilité de la société

- Service contrôle : responsable du respect des procédures interne de la contrôles


les recettes, prépares les états journalier de la production, responsable de la gestion
des stocks, le suivi des prélèvements, et l’établissement des inventaires.

- Service du personnel : responsable de la gestion des ressources humaines

- Service Achats : responsable des approvisionnements

2- les Procédures de contrôle interne

La confection des états de synthèse doit être effectuée dans le respect des principes,
méthodes et lois qui gèrent le domaine d’activité de l’entreprise.

Avant l’analyse des comptes de la société BETA, un aperçut sur la production et le


système interne qui gère les données financières nous semble utile afin de vérifier leurs
fiabilités.

Les procédures de contrôle interne en vigueur dans la société BETA ont pour objet :
D’une part, de veiller à ce que les actes de gestion ou de réalisation des opérations,
ainsi que les comportements du personnel, s’inscrivent dans le cadre défini par les
procédures et orientations données aux activités de l’entreprise par la direction
générale, par les lois et règlements applicables, et par les valeurs, normes et règles
internes à l’entreprise et au secteur de l’hôtellerie,

D’autre part, de vérifier que les informations comptables, financières et de gestion


fournie reflètent avec sincérité l’activité et la situation de la société.

L’un des objectifs du système de contrôle interne est de prévenir et maîtriser les risques
résultant de l’activité de l’entreprise et les risques d’erreurs ou de fraudes, en particulier
dans les domaines comptable et financier.

Comme tout système de contrôle, il ne peut cependant fournir une garantie absolue que
ces risques sont totalement éliminés.

19
Le contrôle interne est assuré par la direction financière, en liaison avec les experts
comptables qui complètent en tant qu'intervenants externes le dispositif de ce contrôle.

La société dispose de son propre service comptable, et utilise le logiciel SEGE.

Les principes comptables suivis sont ceux du plan comptable Marocain.

Les comptes mensuels et annuels sont établis par la société et validés par un cabinet
d’expertise comptable indépendant (Cabinet d’audit&de Conseil).

Le Commissaire aux Comptes intervient également en effectuant un examen (audit)


limité des comptes annuel.

B- PRESENTATION DES BILANS

L’analyse porte sur une période de trois ans, allant de 2006 à 2008, les comptes de la
société « Bêta » se présentent comme suit :

20
Grandes masses des bilans
ACTIF
(En Dirhams) 2006 % 2007 % 2008 %
Actif
Immobilisatio 1 438 993.45 1.85 807 367.16 0.95 361 480.26 0.41
ns en non
valeurs

Immobilisatio 1 065 641.39 1.37 1 092 890.03 1.29 1 062 510.03 1.21
ns
incorporelles

Immobilisatio 58 641 75.23 64 445 067.70 75.7 66 124 757.92 74.9


ns corporelles 842.63 1 0

Immobilisatio 5 631 094.54 7.23 5 667 384.54 6.66 5 667 384.54 6.42
ns financières

Stocks 1 068 251.18 1.37 1 188 009.45 1.40 1 690 727.80 1.90

Créances de 6 152 907.18 7.90 7 137 133.68 8.39 10 251 660.20 11.6
l’actif 2
circulant

Trésorerie 3 959 159.55 5.05 4 793 071.77 5.60 3 126 060.35 3.54

total 77 957 889.9 100% 85 130 924.33 100 88 284 581.10 100
2 % %

21
PASSIF
Passif 2006 % 2007 % 2008 %

Capitaux 45 444 559. 58.30 48 180 9 56.60 54 012 178.87 61.18


propres 12 68.95

Capitaux 859 072.79 1.11 1 317 1.55 0.00


propres et 753.79
assimilés

Dettes de 22 315 28.63 23 502 27.61 21 068 486.51 23.87


financement 495.04 603.71

Dettes du 9 030 727.8 11.59 11 844 13.92 12 612 446.05 14.29


passif 9 671.56
circulant

Provisions 304 285.14 0.37 284 0.32 590 818.87 0.66


pour risque 120.85
et charges

trésorerie 3 749.94 805.47 650.80

total 77 957 889. 85 130 9 88 284 591.10


92 24.33

22
Compte de produits et de charges
(En Dirhams) Eléments
du résultat 2006 2007 2008

Chiffre d’affaires 38 853 325.58 52 463 673.10 64 570 523.93

Charges d’exploitation 36 269 630.25 46 565 942.18 56 141 414.83

Résultat d’exploitation 2 583 695.33 5 897 730.92 8 429 109.10

Produits financiers 809 62.74 9 050.19 23 201.35

Charges financières 1 131 630.58 1 130 692.38 1 571 061.88

Résultat financier 322 067.84 1 121 642.19 1 547 860.53

Résultat courant 2 261 627.49 4 776 088.73 6 881 248.57

Résultat non courant 587 263.73 861 618.90 573 182.35

Résultat avant impôt 1 674 363.76 3 914 469.83 7 454 430.92


Impôt sur les résultats 920 360.00 1 178 060.00 1 623 221.00

Résultat net 754 003.76 2 736 409.83 5 831 209.92

C- ETUDE DE L’EQUILIBRE FINANIER

La réalité financière de l'entreprise est tout d'abord cernée au moyen des états
comptables et financiers qu'elle est tenue de publier périodiquement : bilan, compte de
résultat, tableau de financement..

23
A partir de ces documents, l'analyse de la situation financière, étape préalable à la prise
de toute décision financière, peut alors être conduite.

Pour se prêter à des analyses plus pertinentes, il convient de remanier (Retraiter) les
documents comptables et plus particulièrement le bilan de façon à donner des
informations en phase avec les objectifs économique et financiers de l’entreprise.

Dans la mouvance de plusieurs approches conceptuelles concernant « le bilan support


d’analyse financière », le dépassement du bilan comptable se justifie par son intérêt
pratique.

Ainsi par exemple, le banquier établit un bilan financier à partir duquel il pourra procéder
à l’analyse de la structure financière, l’analyste financier établit un bilan fonctionnel, il
pourra étudier les conséquences financières des opérations de production.

Le bilan Fonctionnel

La présentation fonctionnelle a pour but de dégager les grandes masses du bilan et de


mette en évidence leurs fonctions économiques : emplois stables et financement
permanent, actifs et passifs circulants d’exploitation et hors exploitation, trésorerie active
et passive. Cette présentation rejoint celle préconisée par le PCGE.

Le bilan fonctionnel est un bilan avant répartition du résultat et les reclassements des
postes du bilan fonctionnel ne reposent pas sur les notions de liquidité et d’exigibilité, il
est fondé sur la continuité de l’entreprise.

L’analyse fonctionnelle vise à identifier l’origine des fonds et leurs destination et vérifie si
l’entreprise dégage des marges et une rentabilité suffisante tout en conservant les
équilibres financiers fondamentaux.

Les grandes masses du bilan permettent de dégager les indicateurs suivants :

* Un fonds de roulement fonctionnel (Financement permanent – Actif immobilisé)

* Un besoin de financement global, d’exploitation et hors exploitation (Actif circulant –


Passif circulant)

* Une trésorerie nette.

24
Le Bilan Financier

La présentation du bilan financier a pour but de mettre en évidence le degré de liquidité


des actifs et le degré d’exigibilité du passif en fonction du critère de durée. Ce type
d’analyse vise à vérifier si les emplois à long terme sont financés par des ressources de
moindre durée et à évaluer le risque de non liquidité. Les postes d’actifs et de passif
sont pris pour leur valeur réelle, en conséquence :

* Les postes sont évalués à la valeur la plus proche possible de leur valeur de
remboursement, de revente ou de liquidation.

* Les postes de l’actif sont classés par ordre de liquidité croissante et les postes du
passif sont classés par ordre d’exigibilité croissante de telle sorte qu’on pourra
facilement comparer les masses d’actif et de passif d’échéance identique.

Le fond de roulement liquidité est destiné à financer :

- Le risque de ralentissement de la rotation des actifs à moins d’un an.

- Le risque de perte d’actifs à moins d’un an.

- Le risque d’accélération des passifs à moins d’un an.

Liquidités : aptitude d’un élément d’actif à se transformer sans délai en monnaie.

Exigibilité : caractère de ce qui est demandé comme une chose due.

L’objectif de cette introduction est de présenter les différents retraitements préalables à


l’analyse financière, en conséquence choisir le mode d’analyse approprie pour l’adapter
à la société « Bêta » en fonction des données dont je dispose.

1- Retraitement des bilans et le passage aux bilans fonctionnels

Les principales modifications q’il faut apportées en général au bilan comptable portent
sur : l’élimination des non-valeurs, le reclassement des dettes en fonctions de leurs
durées, la réintégration des effets escomptés non échus.

L’intégration des éléments hors bilan (exemple : immobilisation en crédit-bail).

L’élimination de postes du bilan comptable composant l’actif fictif.

25
Actif retraité
(En DHS) Actif 2006 2007 2008

Actif Immobilisé 65 338 578.56 71 205 342.27 72 854 652.49


(Emplois Stable)

Actif d’exploitation 7 221 158.36 8 325 143.13 11 942 388.00

Trésorerie Actif 3 959 159.55 4 793 071.77 3 126 060.35

Total 76 518 896.47 84 323 557.17 87 923 100.84

Passif retraité
(En DHS)-Passif 2006 2007 2008

Financement permanant 67 180 133.50 72 193 959.29 74 719 185.12


(Ressources durables)

Passif d’exploitation 9 335 013.03 12 128 792.41 13 203 264.92

Trésorerie Passif 3 749.94 805.47 650.80

Total 76 518 896.47 84 323 557.17 87 923 100.84

2– Analyse du bilan

a)- La règle de l’équilibre financier

Il s’agit d’une règle de bon sens et prudence, elle exige que les capitaux utilisés par
l’entreprise pour acquérir des biens (immobilisation, stock, crédit clients) restent à la
disposition de l’entreprise pendant une durée qui correspond à la durée de vie ou

26
d’utilisation du bien acquis. L’équilibre financier se mesure par le ratio du "fonds de
roulement".

b)-Le fonds de roulement (FR)

Le fonds de roulement est considéré traditionnellement comme une marge de sécurité.

Désignation 2006 2007 2008

Financement Permanent 68 682 870.90 73 054 188.45 75 351 229.38


(1)

Actif immobile (2) 66 777 572.01 72 012 709.43 73 216 132.75

Fonds de Roulement 1 905 298.89 1 041 479.02 2 135 096.63


FR = (1) – (2)

Le fonds de roulement est positif (pour les trois exercices), ce qui signifie que les
ressources stables de l'entreprise sont supérieures à l'actif immobilisé constitué, c'est à
dire que les ressources stables couvrent les besoins à long terme de l'entreprise.

L'équilibre financier est donc respecté, l’entreprise a une marge de sécurité qui lui
permet de régler ses engagements et le financement de son cycle d’exploitation.

On remarque une diminution du fonds de roulement pour l’année 2007, cela est dû aux
investissements pour la rénovation du 1er bâtiment, suivi d’une reprise croissante pour
l’année 2008. Aussi une amélioration des résultats des exercices.

Il faut tenir compte aussi du secteur, la société BETA est une société de services, le
secteur des services impose l’existence d’un FR.

c)- Le besoin En fonds de roulement (BFR)

Le besoin En fonds de roulement (BFR), peut se définir comme le besoin net de


financement généré par l’exploitation.

27
Désignation 2006 2007 2008

Actif Circulant (HT (1) 7 211 226.13 8 325 143.13 11 942 388.00

Passif Circulant (HT (2) 9 353 195.65 12 075 930.41 12 932 701.92
Besoin en Fonds de
Roulement –BFR - 2 141 969.52 - 3 750 787.28 - 990 313.92
BFR = (1) – (2)

Le besoin en Fonds de roulement pour les trois exercices est négatif, cela signifie que
les ressources excédent les emplois.

L'entreprise n'a donc pas besoin d'utiliser ses excédents de ressources à long terme
(Fond de roulement) pour financer d'éventuels besoins à court terme.

Il est bien sûr préférable d’avoir un BFR négatif, car si non, il faut le financer par une
dette ce qui est coûteux pour l’entreprise.

D-TRESORERIE .LIQUIDITE ET SOLVABILITE

C’est la résultante de tout déséquilibre entre le fonds de roulement et le besoin en fonds


de roulement. Si elle est positive, elle constitue un emploi, dans le cas contraire, elle
représente une ressource de financement.

Trésorerie = Le fonds de roulement - Le besoin en fonds de roulement


Pour la société BETA :
Désignation 2006 2007 2008
Fonds de
Roulement (1) 1 905 298.89 1 041 479.02 2 135 096.63
Besoin en Fonds
de Roulemen (2) - 2 141 969.52 - 3 750 787.28 - 990 313.92
Trésorerie -T
T = (1) – (2) 4 047 268.41 4 792 266.30 3 125 410.55

La trésorerie nette de l'entreprise est positive : dans ce cas, les ressources financières
de l'entreprise sont suffisantes pour couvrir les besoins, ce qui signifie que la situation

28
financière de l'entreprise est saine est qu'elle est même en mesure de financer un
surcroît de dépenses sans recourir à un emprunt.

L’équilibre financier fonctionnel est respecté puisque l’entreprise possède des excédents
de trésorerie.

3- Analyse des ressources durables


Cette analyse a pour objectif principal d’apprécier l’indépendance de l’entreprise à
l’égard de ses préteurs. Le montant des dettes financières ne doit pas excéder le
montant des capitaux propres. Le tableau ci-après représente les données de la société
BETA, qui démontre le respect de cette règle.
Désignation 2006 2007 2008

Capitaux propres (1) 45 444 559.12 48 180 968.95 54 012 178.87

Dettes de financement (2) 22 315 495.04 23 502 603.71 21 068 486.51


Ratio d’autonomie financière
(2)/ (1) 0.50 0.48 0.39

Le calcul du Ratio d’autonomie financière nous permis de mesurer la capacité de


résistance de l’entreprise aux aléas conjoncturels susceptibles d’affecter sa rentabilité.
Sa valeur doit être inférieure à 1, c’est le cas pour la société BETA.

29
PARTIE – II : ANALYSE DES
COMPTES D’EXPLOITATION
DE LA SOCIETE BETA

30
Une analyse statique basée sur des indicateurs bilanciels ne permet ni de situer
l’entreprise dans son secteur, ni de dégager ses perspectives.
D’où le recours à l’étude fine de l’activité pour comprendre le processus selon lequel se
déterminent les niveaux de performance commerciale, économique, financière et
stratégique.
A- ANALYSE DE L’ACTIVITE DE LA SOCIETE BETA
Dans cette approche le dernier exercice clos au 31/12/08 sera l’année de référence.
CHIFFRE D’AFFAIRES :
Le chiffre d’affaires hors taxes réalisé au titre de l’exercice 2008 s’élève à
64 570 524.00 dirhams contre 52 463 673.00 l’exercice précédent, soit une progression
de 12 106 851.00 dirhams représentant + 23%.

La capacité d’hébergement de l’Hôtel est renforcée de 78 chambres


supplémentaires mises en service à compter du 23 Mai 2007 pour un total de 137
chambres actuellement et 2 Salles de conférence. Soit en nombre 4 Salles.

Le chiffre d’affaires cumulé au 31/12/2008 se résume comme suit :

Passant Restauration 24 018 597.00 Soit : 37 %

Passant Hébergement 1 3 420 527.00 21 %

Sociétés 12 028 500.00 19 %

Centrale de Réservation 8 776 780.00 13 %

Agences de voyage 3 620 083.00 6 %

Organisme d’état, Ambassades 2 706 037.00 4%

-------------------

64 570 524.00

Soit en termes de pourcentage par rapport au CA HT


Hébergement 43 % Recettes my jours Hébergement 78 418.00 HT
Nourritures 31 % Restauration 98 004.00 HT
Boissons 24 % Global 176 422.00 HT
Prest diverses 2% 194 064.00 TTC

31
PRINCIPAUX CLIENTS :
Organismes d’Etat : avec un chiffre d’affaires de 1 979 882.00dhs.
Agences de Voyages : avec un chiffre d’affaires de 2 115 519.00dhs.
Centrale de Réservation : avec un chiffre d’affaires de 7 457 540.00dhs.
Sociétés : avec un chiffre d’affaires de 2 785 537.00dhs.
GRAPHIQUE CA CUMULE AU 31/12/08 :
L’utilisation des graphiques est particulièrement utile pour discerner les tendances :

12%

10%

8%

6%

4%

2%

0%
T
IN
R

E
AI

UT
IL

E
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R

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S

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EM

M
M
N

JU

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JA

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FE

C
PT

NO

DE

Structure de la clientèle :

Etrangère 63 % Nationale 37 %

EVOLUTION CHIFFRE D’AFFAIRES :

Le CA Hébergement a évolué de 106 % entre 2006 et 2008.

Le CA Restauration a évolué de 49 % entre 2006 et 2008.

LA RECETTE MOYENNE PAR NUITEE CHAMBRE :

La recette moyenne chambre réalisé 840.00 DH contre 781.00 DH + 59 % soit en


pourcentage + 7.55 % par rapport à la même période année précédente. « Tarif
réglementé 1400 DH ».

L’origine de l’écart que l’on constate entre recette moyenne chambre réalisés et tarifs
réglementés est dû aux tarifs pratiqués par la concurrence, les remises réglementées,
les tarifs préférentiels accordés aux Sociétés, Groupes, Agences de voyage, Centrale
de réservation.

32
STATISTIQUES :

* Chambres occupées 36061 contre 30183 soit en pourcentage + 19% avec un taux
d’occupation de 72 %. Le seuil de rentabilité est atteint lorsque le taux d’occupation est
de 75 %.

* Arrivées 15860 contre 13126 soit + 21 % par rapport à l’année précédente.

* Les nuitées 46099 contre 38593 même période de année précédente soit en
pourcentage +19%.

La hausse des nuitées s’explique en grande partie par la hausse des nuitées qu’a
connaît Casablanca depuis le début de l’année 2008, soit + 12% de ces nuitées
déclarées par rapport à la même période année 2007.

Le taux d’occupation enregistré pour l’année 2008 affiche une diminution de -3 points
par rapport à la même période de l’année 2007, soit 52% contre 55%.

Les Hôtels 4 et 5 Etoiles se partagent 58% des nuitées mais face à la concurrence
montante des 3 Etoiles les Hôtels 4 et 5 Etoiles voient leur succès chuter.

En variation annuelle les nombres de nuitées passées en 4 Etoiles perdent 4 points


alors que les Hôtels 5 Etoiles ont perdu 18 points. En revanche, le taux d’occupation :
Taux 52% contre 55%.

Le nombre de nuitées en augmentation et taux d’occupation en baisse, peut être


expliqué par l’augmentation des capacités d’accueil de la Ville, les nouvelles ouvertures
d’Hôtels sont venues grignoter des parts de marché aux structures déjà existantes.

Cette tendance est appelée à s’accentuer vu les nouveaux Hôtels en chantier.

ASPECT CHARGES DE GESTION :

La présentation des principales dépenses d’exploitation.

- Rappel des indicateurs de performance en hôtellerie :

H. d’affaires Hôtel loisir Hôtel général


Consommation M/ses 18.40 23.40 22.10
Charges du personnel 28.30 20.00 22.20
Autres charges d’exploitation 26.00 21.00 22.60

33
R.B.E 27.30 35.00 33.10 Source :
Ministère du Tourisme, Etude de la stratégie d’aménagement touristique, rapport
intermédiaire n° 2 volume 4.

Achat consommé (Nourriture et Boissons uniquement)

Ce poste représente 19.74% par rapport au CA global HT coefficient non satisfaisant


par rapport à la norme de la profession (18.40%), cela est dû :

* Les prix de ventes des menus sont trop bas par rapport à la taille des portions
servies.

* Le coefficient multiplicateur est inférieur à la norme (3.57)

* Usage de commande fixe et permanent avec des fournisseurs à la place de


commende variable selon les besoins.

Autres charges externes :

Ce poste représente 20.50% coefficient jugé satisfaisant par rapport à la norme de la


profession (26%).Composé principalement des rubriques suivantes :

Normes Réalisés Ecart


Eau, Electricité, Gasoil, Propane 6% 4% Favorable -2
Produit d’entretien, réparation, 2.50% 2.30% Favorable
maintenance 0.20%
Transport, déplacement, carburant 2.50% 0.55% Favorable
1.95%
Promotion publicité, invitation, offres 3% 1.20% Favorable 1.80
Frais généraux 12% 12.45% +0.45%-
Défavorable
26% 20.50% Favorable

Charges du personnel :

Ce poste représente 28.89% du CA global HT coefficient jugé non satisfaisant par


rapport à la norme de la profession 28.35%.

Coût my par employé 62295.00 dhs p/mois soit 2.5 fois le Smig.

Charges de structure :

34
Il s’agit des dépenses n’ayant aucune relation avec la variation de l’activité à savoir les
frais d’amortissement comptables et les charges financières d’emprunts.

Les amortissements :

Pour la construction, matériel d’exploitation et les autres rubriques, la dotation annuelle


est de 11 151 000.00 dhs.

Les frais financiers :

Les charges financières concernant les deux prêts confondus « Construction et


Equipement professionnel : pour 2008 est de 1 571 000.00 dhs ».

Les échéanciers (intérêts + capital : sont réglés par les cash flow dégagé par
l’exploitation).

R.B.E (Avant amortissement et frais financier) :

Tel quel ressort du compte d’exploitation, le résultat brut d’exploitation permet de faire
face aux charges financières d’emprunt et d’appliquer les amortissements et de dégager
un bénéfice brut substantiel.

Le ratio RBE par rapport au CA HT se situe à 31.54% coefficient jugé satisfaisant par
rapport à la norme (27.30%).

Investissements :

Afin de commercialiser un produit homogène les responsables ont entamé un plan


d’action d’aménagement et de rénovation touchant la majeur partie des lieux publics de
l’Hôtel ainsi que les chambres, aménagement piscine, et Sushi bar, équipement
professionnel banquet.

Le montant total des investissements s’élève à 12 830 909 au 31 décembre 2008, soit
20% du chiffre global.

35
B- PRESENTATION DES SOLDES INTEMEDIAIRES DE GESTION
Etat des soldes de gestion (ESG)
(En Dirhams)
2006 2007 2008
RUBRIQUES

Marge brute s/vtes en


(12 385.92) (15 04.47) (39 492.21)
état

Production de
38 565 221.54 52 463 673.10 64 570 523.93
l’exercice

Consommation
17 575 502.12 20 876 259.12 24 266 166.10
d’exercice

Valeur Ajoutée 20 977 333.50 31 572 009.51 40 264 865.62


Excédent brut
6 600 284.05 14 508 128.17 20 376 849.96
d’exploitation Ou E.B.E

Résultat d’exploitation 1 919 201.33 5 897 730.92 8 429 109.10

Résulta financier (322 067.84) (1 121 642.19) (1 547 860.53)

Résultat courant 1 597 133.49 4 776 088.73 6 881 248.57

Résultat non courant 62 736.27 (861 618.90) 573 182.35

Impôt sur les résultats 930 292.23 1 178 060.00 1 623 221.00

Résultat net de
729 577.53 2 736 409.83 5 831 209.92
l’exercice
Capacité
d’autofinancement 4 616 843.63 11 127 834.16 16 656 712.93

36
Interprétation de la valeur ajoutée

La valeur ajoutée est la richesse réelle crée par l’entreprise du fait de son activité
productrice au cours de l’exercice, elle permet a la société de rémunérer les agents
économiques (Personnel, l’Etat, l’Entreprise elle-même..) qui ont contribués à la
production.

Le ratio : Valeur ajoutée/Chiffre d'affaires ou Production, s'il se rapproche de 1, indique


une entreprise "intégrée", c'est à dire qui fait peu appel à des tiers.

Pour la société BETA

(En Dirhams) RUBRIQUES 2006 2007 2008

Production de l’exercice (1) 38 565 221.54 52 463 673.10 64 570 523.93

Valeur Ajoutée (2) 20 977 333.50 31 572 009.51 40 264 865.62


Ratio : (2/ (1) 0.55 0.60 0.62

Mesure de la Croissance.

La croissance est le processus d'accroissement de la taille de la l’entreprise.

Celle-ci peut être mesurée par des critères de stocks (actifs immobilisés, actifs totaux,
capitaux propres, ...) soit par des critères de flux (valeur ajoutée, cash-flow, chiffre
d'affaires, ...).

Le chiffre d'affaires est un élément essentiel, parmi d’autres, d'appréciation de la


croissance d’une entreprise.

Le tableau ci-dessus illustre l’évolution importante du chiffre d’affres de la société BETA.


(En Dirhams) 2006 2007 2008

Chiffre d’affaires 38 853 325.58 52 463 673.10 64 570 523.93

Si cette tendance est maintenue, on peut dire que l’entreprise est en croissance.

37
C- ETUDE DE CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT

La capacité d’autofinancement représente la ressource, dégagée au cours de l’exercice


par l’ensemble des opérations de gestion. Elle correspond à l’aptitude de l’entreprise à
générer de la trésorerie pour faire face à ses charges et à ses engagements.

(En Dirhams) 2006 2007 2008


RUBRIQUE

Capacité 4 616 843.63 11 127 834.16 16 656 712.93


d’autofinancement
CAF

On note une nette croissance (évolution) de la capacité d'autofinancement qui traduit


l'amélioration de la rentabilité opérationnelle des activités de la société.
Outre l’intérêt même du montant de la CAF ainsi déterminé, elle mesure également la
capacité de remboursement des dettes financières.
Le ratio suivant, Dettes financières/CAF (capacité d’endettement) montre dans quelle
mesure la capacité d’autofinancement de l’entreprise est suffisante pour couvrir le
montant des remboursements des dettes financières
(En Dirhams) RUBRIQUE 2006 2007 2008

Capacité d’autofinancement (1) 4 616 843.63 11 127 834.16 16 656 712.93

Dettes de financement (2) 22 315 495.04 23 502 603.71 21 068 486.51

capacité d’endettement (2)/ (1) 4.83 2.11 1.26

Plus le montant de ce ratio est élevé et moins l’entreprise dispose d’une marge de
manœuvre lui permettant de faire face à ses remboursements d’emprunts.

Le calcul prudentiel des banques suppose que ce ratio doit être de préférence inférieur
à 3.

38
Le non respect de cette norme pour l’année 2006, découle des travaux d’investissement
pour l’agrandissement de l’offre de l’hôtel en matière de logement et services.

D- ETUDE DE RENTABILITE

La rentabilité d’une entreprise représente sa capacité à dégager un résultat bénéficiaire


à partir de l’activité ou de l’ensemble des moyens mis en œuvre. Elle doit être appréciée
en trois temps : la rentabilité d’exploitation, la rentabilité économique et la rentabilité
financière.

Il existe différents types de ratios utilisés pour calculer la rentabilité d’une entreprise.

La rentabilité globale d’une entreprise : elle mesure la rentabilité de l’ensemble des


actifs utilisés par l’entreprise. Elle est calculée en faisant le rapport suivant :

Rentabilité globale = (Résultat net*100)/Actif total

La rentabilité économique : cet indicateur mesure la rentabilité mesurée par rapport


aux actifs immobilisés utilisés par l’entreprise pour produire. On la calcule donc en
faisant le rapport suivant :

Rentabilité économique = (Résultat net*100)/Investissement total

Ce ratio est un indicateur plus pertinent de la rentabilité mesurée en termes d’efficacité


du processus productif.

La rentabilité financière : ce ratio mesure la rentabilité exprimée par rapport aux


capitaux investis dans l’entreprise. Il se détermine de la manière suivante :

Rentabilité financière = (Résultat net*100)/Capitaux propres

La rentabilité commerciale : ce ratio exprime la rentabilité de l’entreprise en fon de son


volume d’activité. Il se calcule de la manière suivante :

Rentabilité commerciale = (Résultat*100)/Chiffre d’affaires

On détermine alors le taux de marge de l’entreprise, qui permet d’estimer le résultat


futur de l’entreprise en fonction de la variation de son volume d’activité mesurée par le
chiffre d’affaire.

Comme on le constate, la notion même de rentabilité est une notion qui varie selon
l’approche que l’on retient. Voila pourquoi il est souvent utile de calculer plusieurs ratios
pour avoir une vision la plus précise possible de la rentabilité de l’entreprise.

39
Les ratios de rentabilité de la société BETA :

RUBRIQUE 2006 2007 2008

Rentabilité globale 0.99% 3.25% 6.64%

Rentabilité économique 0.32% 20.40% 44.64%

Rentabilité financière 1.66% 5.68% 10.80%

La rentabilité commerciale 1.94% 5.22% 9.03%

L’entreprise génère d’avantage de profit et celui-ci s’appuie sur un cycle d’exploitation


plus rémunérateur.

Ces chiffres, montrant la bonne profitabilité de l’entreprise, devrait rassurer les


actionnaires et les banques.

Le résultat d’exploitation et sa tendance montrent que le cycle d’exploitation génère du


profit et que ce mouvement s’amplifie.

C- ANALYSE DU RISQUE D’EXPLOITATION

L'endettement de l'entreprise, par rapport à sa capacité de remboursement, ne met pas


en danger son cycle d'exploitation.

L’évolution de L'excédent brut d’exploitation traduit l'importance des liquidités qui ont
été dégagées par l'exploitation.

RUBRIQUE 2006 2007 2008

capacité d’endettement 4.83 2.11 1.26

Excédent brut
d’exploitation Ou E.B.E 6 600 284.05 14 508 128.17 20 376 849.96

40
Conclusions sur l’analyse financière

L’analyse financière de la société hôtelière BETA nous a permis de ressortir les


remarques suivantes :

- L’entreprise est en croissance du fait que son chiffre d’affaires augmente.

- Elle a un cycle d’exploitation qui génère des liquidités importantes, et ce mouvement


s’amplifie.

- L’entreprise a une indépendance financière du fait que le financement de son activité


se fait uniquement par les fonds propres indépendamment des ressources étrangères.

- Elle ne court aucun risque d’exploitation à court terme.

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CONCLUSION GENERAL

L’objectif de ce travail été de proposer une démarche à suivre pour faire le diagnostic
financier d’unité touristique et hôtelière. Cette approche et méthodologie proposées ne
se veulent pas exhaustives, le but principal étant de suggérer un canevas général de
déroulement de la mission d’analyse financière dans un secteur aussi particulier que
celui de l’hôtellerie et tourisme.

Il est vrai et admis que la mission d’analyse diffère selon son objectif, le secteur
d’activité et l’environnement économique et sociale de l’entreprise.

Le responsable de la mission est tenu donc d’adapter son approche en fonction des
spécificités des parties en présence, des conditions avouées et non de pareilles
alliances et du contexte temporel de son déroulement.

Le choix des méthodes est soumis aux mêmes aléas et sera retenu en fonction des
éléments dégagés lors des phases préliminaires et ajusté à l’apparition de nouvelles
données ; les étapes proposées pour la réalisation de chaque phase ne sont pas
obligatoires et peuvent être éventuellement complétées par d’autres analyses bases sur
divers ratios et par d’autre méthodes d’évaluation et diagnostics.

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BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages

♦ Analyse financière «guide opérationnel »

Mohamed LOTFI

♦ Analyse financière « Manuel Pratique des Fondements et Méthodes »

Mme Samira RIFKI & Mr Abdessadeq SADQI

Support Pédagogique

♦ Cours analyse financière – Mr. BEN OTMANE

♦ Cours analyse financière – Mr NADIF

Sites Internet

♦ www.memoireonline.com/

♦ www.tourisme.gov.ma/

♦ www.oboulo.com/

♦ www.bilan.net/

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