GLOSSAIRE...............................................................................................................................3
INTRODUCTION......................................................................................................................5
1. PRÉSENTATION DU PROJET.........................................................................................7
1.2.3. Relief...................................................................................................................10
1.2.4. Pluviométrie........................................................................................................10
1.2.5. Climat..................................................................................................................11
1.2.6. Végétation...........................................................................................................11
1.2.7. Hydrographie......................................................................................................12
1.2.8. Démographie.......................................................................................................12
3.2. Hypothèses...............................................................................17
CONCLUSION.........................................................................................................................30
REFERENCES.........................................................................................................................31
GLOSSAIRE
INTRODUCTION
des inondations qui perturbent les activités socioéconomiques des villes et plus
particulièrement, celles des quartiers précaires pauvres. C’est ainsi que les 193 pays membres
de l’ONU ont défini 17 ODD qui sont 17 objectifs mondiaux que les États membres se sont
engagé à atteindre au cours des prochaines décennies (2015-2030). Le sixième ODD en droite
ligne avec notre projet vise à garantir l’accès à l’eau salubre et à l’assainissement. Le
Cameroun n’étant pas mis à l’écart dans cette démarche mondiale, s’illustre fort bien à travers
la nouvelle Stratégie Nationale de Développement 2020-2030.
La problématique de l'assainissement des eaux usées, telle qu'elle se pose avec acuité dans la
ville de Yaoundé, nécessite que des solutions adaptées soient prises. L'eutrophisation et le
comblement élevé des zones humides de cette zone sont des conséquences perceptibles de
cette situation. Les statistiques sur la prévalence des maladies diarrhéiques sont des signaux
de l'impact d'un défaut d'hygiène et d'assainissement, quel que soit le type de tissu urbain de la
ville. Les actions à mener sont orientées vers la réhabilitation et construction de nouvelles
infrastructures, réhabilitation des infrastructures existantes et la modernisation des systèmes
de traitement de dépollution et de drainage des eaux usées et eaux de pluies en milieu urbain.
La zone de la poste centrale et les localités voisines sont des zones à la descente de fortes
pluies. C’est le cas de la zone du MINJUSTICE situé près de l’ancienne résidence de la
République, après le MINFI et avant le CONSUPE.
Il est donc question pour nous ici de pallier l’assainissement des usées et pluviales, de
concevoir un système d’assainissement des eaux pluviales et eaux usées dans ladite zone pour
drainer efficacement les eaux.
Pour réaliser ce projet dont le but est d’assainir la zone du MINJUSTICE, nous allons tout à
tour :
1.1. Objectif
1. PRÉSENTATION DU
s du
PROJET
projet
Au Cameroun, le taux d'accès à l'eau potable et aux services d'assainissement est estimé à
3,9% et 34% respectivement1. En revanche, selon la Banque Africaine de Développement, le
taux de desserte en eau potable était de 33% au Cameroun en 2010 comparé à un pays comme
le Sénégal où ce taux était de 98% en zone urbaine et 82% en zone rurale et 67% de
Camerounais n'était pas connectés à un réseau d'abduction d'eau2. Face à cette situation, le
gouvernement camerounais avec l'aide des bailleurs de fond ont mis sur pieds des stratégies
d'intervention devant faire de l'assainissement et l'accès à l'eau potable une réalité dans le
cadre d'atteinte des ODD. Afin de s’arrimer à l’atteinte des ODD et de la SND30 du
Cameroun pour l’émergence à l’horizon 2035, nous nous fixons pour objectif général de notre
étude technique l’amélioration de l’accès aux services de base d’assainissement des eaux
pluviales, des eaux usées et d’équipement, dans la zone du MINJUSTICE.
Pour atteindre de façon efficiente l’objectif général visé, nous devons atteindre les objectifs
spécifiques suivants pour ce projet :
La zone du MINJUSTICE (en bleu) sur la figure ci-dessus est limitée au Nord-Est par le
Musée nationale et quelques bâtiments, au Sud par quelques bâtiments, à l’est par le ministère
des affaires sociales, à l’Ouest par le Ministère des Sports et de l’Éducation Physique, au
Nord-Ouest par le Ministère des Transports et le Contrôle Supérieur de L’Etat.
Bâtimen Description
t
A 2SS+R+13
B R+1
C R+2
D R+2
E R+1
Figure 2 : Plan du site et implantation des bâtiments
La ville de Yaoundé, capitale du Cameroun, est sujette ces dernières années aux inondations
récurrentes et catastrophiques dues au débordement du Mfoundi et de ses principaux affluents.
Pour gérer efficacement ces inondations à Yaoundé, on s’attelé à évaluer les différents
paramètres physiques (pluviométrie, hydrométrie, géomorphologie) et anthropiques
(urbanisation) qui participent à la genèse et à l’amplification des inondations.
1.2.3. Relief
La zone du MINJUSTICE est située sur un relief accidenté, et sur des collines.
1.2.4. Pluviométrie
Figure 5 : pluviométrie mensuelle à Yaoundé de 1951 à 2015 et répartition des saisons (source :
Direction National de la Météorologie)
Document rédigé par : MBAH LIONEL Page 9/36
TEBON/4GC/Promotion 2022
Projet d’Assainissement Urbain dans la zone du MINJUSTICE
ENPY – 4GC
1.2.5. Climat
Yaoundé bénéficie d’un climat équatorial guinéen chaud et humide, avec une température
moyenne annuelle de 23,5°C et une amplitude thermique de 2,4°C.
Entre le plus sec et le plus humide des mois, l'amplitude des précipitations est de 204mm.
2.6°C de variation sont affichés sur l'ensemble de l'année.
1.2.6. Végétation
La ville de Yaoundé se situe dans une zone de contact forêt savane. Seule la périphérie nord-
ouest et ouest présente encore quelques reliques de forêt semi-décidue à sterculiacées et à
ulmacées. Au centre-ville et dans la zone péricentrale, l’urbanisation rapide a décimé la forêt
préexistante, la verdure visible représente la végétation marécageuse, les champs et les jardins
publics.
1.2.7. Hydrographie
La ville de Yaoundé est pour l’essentiel bâtie dans le bassin versant du Mfoundi.
Pratiquement tous les ruisseaux de la ville prennent leurs sources dans les montagnes nord de
la ville. Le chevelu hydrographique, dense et dendritique, entaille le site de la capitale par de
multiples vallées humides. Les principaux cours d'eaux sont : le Mfoundi, l’Ekozoa,
l’Abiergué, le Tangwala, la Biyemé, l’Ewé, le Djoungolo etc… Le Mfoundi est le principal
collecteur de la ville, il a donné son nom au département du Mfoundi.
1.2.8. Démographie
La ville de Yaoundé est la deuxième ville la plus peuplée du Cameroun après Douala, en
2010, sa population était estimée à 1.817.524 d’habitants, soit 58,7 % de la population totale
de la région du centre (RGPH, 2010). Les densités de populations sont très inégales. Dans le
centre administratif et commercial, la densité oscille entre 80 à 100 habitants/ha. Lorsqu’on
s’éloigne de la ville vers les quartiers péricentraux comme la Briqueterie, Messa et Ngoa-
Ekélé, les densités s’élèvent souvent au-dessus de 300 habitants/ha. Ce sont des zones de forte
promiscuité où les maisons sont construites sans aucun plan de gestion de l’espace. Il s’agit
pour la plupart des bas-fonds marécageux.
On y retrouve dans le site des drains, des caniveaux, une buse et une fosse en construction.
Malgré le fait que les ingénieurs sur site nous ont refuser l’accès au site car nous avons besoin
d’une autorisation su Directeur de l’école, nous avons quand pu obtenir les images suivantes :
Ainsi, on peut définir les critères influant sur le choix d’un système de la façon suivante :
Respecter les objectifs de qualité des eaux rejetées dans le milieu naturel ;
Évacuer au plus bas coût possible les eaux de ruissellement (choix du tracé et du profil
en long bien adapté aux besoins) ;
Tenir compte des choix d’urbanisme et d’occupation des sols.
On fera donc le choix entre les filières suivantes : assainissement Collectif, Semi-collectif ou
Non-collectif et les types de système d’assainissement suivantes : Réseaux unitaires, Réseaux
séparatifs, Réseaux pseudo-séparatif, Réseaux composites ou Réseaux spéciaux
Il y a la disponibilité d’espace : d’une part, une voie de 3.50m de large et d’autre part
les voies d’accès pour chaque bâtiment facilitant la vidange des eaux usées et boues de
vidange ;
Il est possible de réaliser un réseau pluvial par tronçons courts et autonomes ;
La présence des caniveaux en béton armée en grille sur le site ;
On doit éviter une pollution prévisionnelle de la nature due au manque d’entretien
efficace des égouts (cas des systèmes unitaires déjà présent à Yaoundé).
Les ouvrages d’assainissement des eaux usées de la ville de Yaoundé peuvent se
classer en deux catégories : les ouvrages d’assainissement individuel (fosses septiques
et latrines) et les ouvrages d’assainissement collectif (réseau d’égout et stations
d’épuration) (Tableau 1).
Tableau 2 : Répartition selon les quartiers, des modes d’assainissement des eaux
usées et excrétas (Source : https://journals.openedition.org/vertigo/4741).
A Yaoundé seuls quelques endroits tels que les CAMPS SIC et MAETUR sont
desservi par un réseau d’égouts qui sont : Cité verte, Biyem-assi, Messa et Mendong.
Le réseau de la ville étant entièrement raccordé à des dispositifs d’assainissement
individuels. La figure 10 montre les différentes STEPs dans la ville de Yaoundé.
L’inexistence d’un réseau d’égout fonctionnel dans le site ne nous permet pas le
raccordement du réseau d’EP et d’EU du projet, dans le cas où un système unitaire est
choisi.
La zone du MINJUSTICE étant sur un relief accidenté, et sur des collines,
l’écoulement gravitaire des eaux pluviales dans les canalisations d’EP sera aisé.
Tableau 3 : Typologie de l’habitat dans la ville de Yaoundé (Cas du centre administratif) – Source :
réf 6
La mise en place des systèmes autonomes a un cout moins élevé par rapport à système
collectif.
Le site est favorable car présence des voies d’accès pour la vidange des fosses
septiques
Sous- sol du site moins encombré.
Selon les plans donnés par l’enseignant, l’installation d’une fosse septique est déjà
prévue.
1 1
C E
1 1
2 A
B D FS des
bâtiments D&E
1 1 2
FS des 2
bâtiments B&C
1 1 1 Regard de branchement
FS du 2 Regard de visite changement de direction
bâtiment A
Puisard
1.4. Hypothèses
1- En se basant sur les normes de dimensionnement des immeubles de bureaux (selon le
NEUFERT), Il y a un maximum de 12 bureaux par étage.
2- Chaque cellule de bureau est occupée par 1, 2 ou 3 personnes.
P15=P0 ( 1+ i )15
Avec :
P0: Population en l’année de référence : 2020
On suppose qu’en 2020, en moyenne 5 personnes visitent chaque bureau par jour pour des
services.
Équipement (Bâtiment) Nombre de bureaux Nombre d’usagés
A (2SS + R+13) 13×12 = 156 156×3 = 468
B et E (2× R+1) 2(1×12) = 24 24×3 = 72
C et D (2× R+2) 2(2×12) = 48 48×3 = 144
On suppose qu’en tout le personnel = 20 personnes.
Donc : P0=5 × ( 156+24+ 48 ) ×365=416 100 visiteurs
Puisque tous les visiteurs ne peuvent pas utiliser les WC dans les bâtiments, on suppose que
seul 0.01% de ce nombre utilise effectivement les toilettes.
Donc le nombre de visiteurs produisant des EU ≈ 75.
Soient :
Qj
Q m: débit moyen exprimé en l/s et déterminé par la formule : Q m =
86 400
b
C p: coefficient de pointe, déterminé par la formule : C p=a+ ; 1,8 ≤ C p ≤ 4 … ( 2 );
√ Qm
a et b étant des paramètres déterminés en fonction de la valeur de Q m. En général, a=1,5 et
on prendra b=2,5 (Suivant la norme Française NF EN 752-4 (P 16-150-4).
Équipemen Cp Q p ( m 3 /s )
N Q j ( l/ j ) Q m ( l/s )
t
A 468 37440 0,433 4 0,00147
B et E 72 5760 0,067 4 0,00023
C et D 144 11520 0,133 4 0,00045
Personnel 20 1600 0,019 4 0,00006
Visiteurs* 75 6000 0,069 4 0,00024
En ce qui concerne ces EU comme dans les parties précédentes, on a opté pour des fosses
septiques, il est question donc de placer les fosses septiques pour le prétraitement des EU des
différents bâtiments.
C amont −C aval
La pente moyenne est donnée par la formule : I moy = ( en m/m) .
Li
Avec :
Distance Pente
Pente
Tronçon Points Côte sur le Moyen
moyenne
plan (m) (%)
709,30 24,56
C1 - C2 0,134 0,134 13,4
706,00 707,5
706,00 23,21
C2 - B1 0,003 0,003 3,0
705,93 704,6
B1 - 705,93 4,91
0,004 0,004 4,0
Fosse BC 705,91 704,2
A1 - 706,00 13,25
0,007 0,007 0,7
Fosse A 705,91 704,6
709,30 41,40
E1 - E2 0,001 0,001 0,1
709,25 709,25
709,25 19,87
E2 - D1 0,169 0,169 16.9
705,90 705,9
D1 - 705,90 2,36 0,085 0,085 8.5
V =C √ R × I
Dans laquelle :
- R : Rayon hydraulique en mettre
- I : Pente moyenne du tronçon de canalisation
8
C= ; γ=0.16
- C : coefficient de Chézy, déterminé par la formule de Bazin : γ pour
1+
R
les EU (cours du Dr-Ing. NGNIKAM).
La formule de Manning-Strickler s’écrit :
2
1 S π D2
Q= × S × R 3 √ I ; R= ; P=πD et S=
n P 4
D étant le diamètre de la conduite et
n: rugosité de la canalisation (coefficient de Manning), n= 0,013 en béton (non lissé)
5 3
Q p ⋅n
D=4 8 ( )
π √I
8
Qp Qp
V= =4 2
S D
Nous utiliserons l’abaque de l’annexe 1détermination les vitesses et l’abaque de l’annexe 2
pour déterminer les diamètres nominaux de chaque tronçon de canalisation.
Nous allons par la suite déterminer pour chaque tronçon, le débit entrant dans la canalisation,
le débit sortant.
Le débit sortant d’une canalisation est donné par la somme entre le débit qui y entre et
le débit moyen de route : Qsort =Q ent +Q mr ;
b b
Suivant l’équation (2), C p ,ent =a+ (
√ Qm , ent
resp .C p , sort =a+
√Q m ,sort). Si
Après utilisation des abaques en annexe 1 et 2, nous trouvons un diamètre de 300 mm.
Les bâtiments B et C se joignent à une fosse commune conformément au plan VRD actualisé
Dans le même ordre idée, les bâtiments D et C se joignent à une fosse commune. Le bâtiment
A possède sa propre fosse septique. La disposition des fosses septiques et tracé des
canalisations des eaux usées domestiques et d’équipements est démontré dans la partie 2.3.1.
Surface : 12 816 m²
Pente moyenne : 10.63%
En considérant les cotes projets pour l’aménagement des voiries de la plateforme future du
Complexe moderne des services judicaires, la délimitation du BV est donnée sur la figure 12.
L’évaluation des surfaces des sous-bassins versants du projet nous donne les résultats
suivants :
On peut donc appliquer la méthode rationnelle pour la détermination des débits de pointe
dans ce bassin versant.
Nous appliquons ici la méthode de type CAQUOT (petits bassins urbanisés) car en effet
nous sommes dans une zone urbaine (la ville de Yaoundé).
Q=0,278× C × I × A
Avec :
La formule pour le calcul du chemin hydraulique de chaque SBV est donnée par :
1
Li=100 × ( 2 Ai ) 2 ( en m ) ; Avec A i en ha
ΔZ Z amont −Z aval
pmoy = =
L L
1 L1,15 1 L0,77
T c= × 0,38 = × 0,38 ( en min )
52 H 52 p
Sous-
Coefficient de
bassin Pente moyenne (%) Description
ruissellement
versant
01 2,24% Surface recouverte de Pavés 0,6
02 9,00% Surface recouverte de Pavés 0,6
8,78% Végétation non couvrante +
03 0,87
chaussée
04 0,20% Espace vert + pavage 0,77
05 8,24% Pavage à large joins 0,6
06 7,09% Pavage à large joins 0,6
07 7,33% Espace vert + chaussée 0,87
L’intensité de la pluie est fonction du temps de concentration et donc nous estimeront cette
intensité par application de la formule de MONTANA qui s’écrit :
i m ( T c ) =a ×T −b
c ; avec T c en min
Après application des notions et formules des parties précédentes, nous obtenons les résultats
suivants :
Sous-
Superficie
bassin
(m2)
Li ( m ) Tc (min) i m (mm /min) i m (mm / h) Q p (m 3 /s )
versant
1 3159,47 85,37 2,50 8,03 481,78 0,000527
2 1694,41 70,33 1,27 11,27 676,27 0,000283
3 1005,60 44,21 0,90 13,41 804,75 0,000243
4 3213,80 35,07 3,16 7,15 428,73 0,000688
5 1234,09 60,45 1,17 11,75 704,90 0,000206
6 1114,29 38,63 0,88 13,57 814,04 0,000186
7 690,16 36 0,82 14,03 841,76 0,000167
A pleine ou à demi section, un tuyau circulaire doit assurer une vitesse d’écoulement
de 0,7 m/s ou à l’extrême rigueur 0,5 m/s ;
Pour un remplissage égal au 2/10ième du diamètre, la vitesse d’écoulement doit être au
moins égale à 0.30 m/s.
Un remplissage de la canalisation au moins égal au 2/10ième du diamètre doit être
assuré pour le débit moyen actuel.
1.9.
5. DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE DES 1.9.
CANAUX POUR CHAQUE TRONÇON 1.9.
Choix de la section et justification
Nous faisons le choix d’un profil rectangulaire car ce type de profil ne présente pas de
difficultés majeures (facile à mettre en place) ; il occupe peu d’espace comparativement au
profil trapézoïdal qui a comme principal avantage de véhiculer un maximum de débits. Or les
débits dans la zone du MINJUSTICE sont assez faibles et c’est une zone administrative donc
il nous faut avoir un canal rectangulaire fermé (caniveau) pour permettre la circulation des
eaux pluviales dans cette zone. Nous optons donc pour chaque tronçon l’utilisation des
caniveaux de section rectangulaire pour drainer les EP.
Vmax= 3 m/s pour limitation de l’érosion et pour éviter les dépôts sur les parois des
caniveaux.
Le coefficient de rugosité du béton Ks = 75 soit n = 0,013.
On a :
2
1
Q= × S × R 3 × √ I
n
Avec :
{
b=longueur du radier=2 y × ( √ 1+ m2 −m )
S=section mouillée= y × b
P= pérmètre mouillé =b+2 y
S by
R=Rayon hydraulique= =
P b+ 2 y
m=fruits des berges=0
I =Pente du fond du canal
y
On a ainsi,b=2 y ; S=2 y 2 , P=4 y ⟹ R=
2
3
n× Q max
Le tirant d’eau (= profondeur normale) est donc : y=
[ ]
1
3
2 × √I
8
1
Donc : La hauteur du Caniveau est : h= y +r avec : r =0,2+0,15 ×Q 3 .
CONCLUSION En
définitive, il était question pour dans ce projet d’assainissement urbain, de proposer système
d’assainissement des eaux usées et eaux pluviales dans la zone du MINJUSTICE. Nous avons
fait un dimensionnement du réseau d’assainissement dans ce lotissement et une étude
rigoureuse de la topographie du terrain ; nous a permis de ressortir les courbes de niveau et les
sous bassins versants du lotissement. La connaissance de ceux-ci ; nous ont permis de tracer
le réseau d’eau pluviale et d’évaluer les débits d’eau pour chaque tronçon utile pour la
détermination des dimensions des caniveaux. Cette étude (ou projet) reste capitale car cela
nous a permis de consolider nos connaissances. Néanmoins, les difficultés rencontrées se
trouvent sur la collecte de données et pour y pallier ce problème, nous avons faits plusieurs
hypothèses pour de nombreux calculs.
REFERENCES
6- Gestion et valorisation des eaux usées dans les zones d’habitat planifié et leurs
périphéries (GEVEU) ; 2003 ; Le Laboratoire Environnement et Sciences de l’Eau,
Ecole Nationale Supérieure Polytechnique, Université de Yaoundé L’Equipe
Développement Urbain, INSA de Lyon La Faculté des Sciences Exactes et Appliquées
de N’djaména au Tchad.
7- Cours du Dr-Ing. Emmanuel NGNIKAM.
8- Cours d’assainissement urbain – par le Dr-Ing. Jacques Rémy MINANE.
9- LE DIMENSIONNEMENT DES RESEAUX D’ASSAINISSEMENT DES
AGGLOMERATIONS. KERLOC’H Bruno et MAELSTAF Damien.