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Le 2e était entièrement en béton précontraint construit par
encorbellement successif
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b. Le projet définitif
II. PONT-DALLES
Le pont soumis à notre étude a été réalisé suivant quatre grandes phases :
Câblage
Bétonnage
Mise en tension
injection
1. CABLAGE
Les câblages sont destinés à précontraints un ouvrage. Ils possèdent chacun 12
OUVRAGE ROUTIER
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du béton. Ce chevalet sert de guide à un rail pour lisser la surface du
béton. Les chevalets sont enlevés lorsque la dalle est lissée et leurs
traces sont effacées à la truelle.
3. MISE EN TENSION
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Il est donc nécessaire d’apporter des corrections dans la mesure de
l’allongement .La comparaison des allongements réels et prévus permet de voir
si les écarts sont importants, de desceller des anomalies éventuelles. Par
exemple, dans le cas de notre pont on a pu constater le glissement d’un toron,
on doit alors dégonfler le vérin mais la rentrée du câble bloquera les clavets.
Pour empêcher cela, on dispose de fourchettes qui retiendront les clavets en
arrière. Ensuite, vérifier le matériel et recommencer la mise en tension. Si ce
glissement n’avait pas été descellé, les autres torons auraient supporté l’effort
total et le câble risquerait alors de se rompre brutalement
4. INJECTION
Les câbles misent en tension étant cisaillés au ras de couronne en cachant les
ancrages au mortier de ciments.
Les gaines sont lavées en grandes eaux pour chasser les impuretés puis la gaine
est soufflée à l’air comprimé pour la sécher, l’eau résiduelle occasionne un sous
dosage en eau du coulis.
Ce coulis est composé de ciment, d’eau et d’un adjuvant. Il est injecté dans les
gaines pour enrober complètement les torons et les protèges de la corrosion.
Le coulis fabriqué dans un malaxeur à ellipse. La vitesse de malaxage doit être
assez rapide et le temps du malaxage doit être limité pour ne pas chauffer le
coulis.
Il doit être à la fois fluide et avoir un dosage en eau réduite .pour vérifier la
fluidité on fait un prélèvement et on mesure le temps de l’écoulement du
coulis dans le cône de marche. Le temps d’écoulement est compris entre 13 et
25 secondes.
Exsudation est mesurée en laissant reposer le coulis dans l’éprouvette au bout
de 3heures l’eau apparaissant dans la surface du coulis doit être inférieur à 20٪
OUVRAGE ROUTIER
de volume.
Taux d’exsudation doit être réabsorbé au bout de 24h.
La fluidité du coulis étant vérifié on possède à l’injection.
Le coulis en progressant à la gaine chasse l’air par les évents.
III. PONT DE MOSSOU : LANCEMENT DES POUTRES
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Mis en péril par des affouillements survenus à des piles en rivières le pont qui
enjambait la Comoé fut fermé à la circulation pour des raisons de sécurité. En
effet, un tassement des piles à provoquer l’ouverture des joints de chaussée
entrainant un affaissement du tablier. C’est alors que fut décidée en 1980 la
construction d’un nouveau pont situé à 15m de l’ancien axe.
C’est un pont à poutre sous chaussées constitué de dix travées indépendantes de
38m. la structure du tablier est constituée de 30 poutres de 38,10m et 80 tonnes
dans le sens transversal.
Le commentaire que nous allons effectuer s’articulera autour de la mise en place
des différentes poutres préfabriquées en béton précontraint.
Processus de lancement
Le lancement des poutres s’est fait grâce à un lanceur constitué de deux poutres
à treillis de 86,4m de longueur, de 2,5m de hauteur et espacées de 4,4m entre-
axe. Le lanceur est capable de soulever des poutres de 100 tonnes à 40m de
longueur.
En position de départ, le lanceur se trouve entièrement à terre posé sur trois
appuis.la 1ere opération pour lancer une poutre constitue à riper celle-ci sur la
travée arrière du lanceur. Pour le ripage, la poutre est soulevée à chacune de ses
extrémités par des vérins placés sous les abords d’entretoises d’abouts. Les
vérins reposent sur des chariots qui se déplacent perpendiculairement à l’axe du
pont sur un chemin de roulement. Le ripage est assuré par des treuils qui
agissent sur les 2 chariots simultanément. Arrivée en position sur le lanceur, la
poutre est posée sur des appuis provisoires en bois dur. Les vérins et les appuis
métalliques sont enlevés ainsi que les chariots de ripages. On peut alors procéder
à l’accrochage de la poutre au lanceur.
Les élingues de levage actionnées par des treuils du pont roulant sont
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de polyester. Enfin l’on réalise le verrouillage du dispositif d’accrochage par des
flasques. La même opération est réalisée pour l’autre extrémité de la poutre.
La poutre est soulever par des câbles de sustentation et mise en position attente
en vue du lancement.
Le lancement des poutres est réalisé en faisant avancer alternativement la poutre
préfabriquée puis le lanceur.
Pour faire avancer la poutre on commence tout d’abord par ancrer le lanceur sur
l’appui central pour lui éviter tout déplacement longitudinal. En suite
l’avancement de la poutre est effectué par l’intermédiaire des ponts roulants qui
la supporte et qui roulent sur la partie supérieur du lanceur. La poutre
préfabriquée arrive donc à la travée avant le lanceur. C’est au tour de ce dernier
d’avancer. On commence par ancrer les ponts roulants ensuite on désancre le
lanceur des appuis. Un système de poulie permet de faire avancer alors le
lanceur. C’est de nouveau la poutre qui doit avancer. On ancre le lanceur et on
désancre le pont roulant. La poutre arrive maintenant à la travée de pose. Le
lanceur est amené en position médiane ne reposant plus que sur deux appuis. Le
lanceur est ancré. Après désencrage des ponts roulants, l’ensemble lanceur et
poutre est ripé transversalement au droit de l’emplacement définitif de la
poutre. Il ne reste alors qu’a descendre la poutre toujours par l’intermédiaire des
treuils des ponts roulants. Le lanceur peut maintenant retourner à la zone
d’approvisionnement et un nouveau cycle de pose peut recommencer.
NB : les opérations de lancement ne doivent pas être effectuées avec un vent
supérieur à 40km /h
CONCLUSION
Ces films nous ont permis de mieux comprendre essentiellement les différentes
phases de la construction du tablier. Il faut aussi noter que certaines méthodes
sont plus avantageuses que d’autres mais tout cela est lié à la portée de
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