BELGIQUE - GRÈCE 1 - 1 P. 19 À 22 NOUVEAU PROTOCOLE P.

12

Tout ce qui GRATUIT

© F.H.
DANS
change CE JOURNAL
pour le sport
amateur
N°1 en Belgique francophone

Sans ses cadres,

la Belgique
a encore du travail © Photonews

Vendredi 4 juin 2021 - N°150 - 2,10 € Le Quotidien de Mouscron

EXCLUSIF P. 2 ET 3 WALLONIE PICARDE P. 4

Voici les nouveaux L’Euro, ok, mais

dans le respect !

super Lidar

Ils peuvent flasher sur quatre bandes à la fois, ils repèrent les conducteurs fantômes © J.K.

Les actuels Lidar pourront identifier les véhicules en défaut d’assurance Les autorités des entités de Wapi demandent aux
Ils sont impitoyables et seront présents sur tout le réseau © C. Hennuy
cafetiers et aux supporters d’être « responsables »

COMMERCE P. 15 MOUSCRON P. 6 LE BIZET P. 7

Des grandes surfaces Un système que On va enfin penser

se lancent dans le CHM est le
seul à avoir
aux « oubliés »
le seconde main dans le monde !
© D.R.

FOOTBALL P. 29

Option levée
pour Gillekens :
enfin un peu de
concret à l’Excel ! © A. P.

© Julien Pohl © Photo News Enfin un projet de remise à neuf du quartier, à la rue du Cimetière...

DALMATIENS P. 32 ET 33

Le retour
22

5 413635 034510

de Cruella d’Enfer ! © Walt Disney Studios

© D.R.

1
2 VENDREDI 4 JUIN 2021

SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Édito

Cachez ce
voile que je
ne saurais
voir
Demetrio Scagliola
RÉDACTEUR EN CHEF
Après avoir déstabilisé la
Stib, après avoir mis sous
haute tension le gouverne-
ment bruxellois, après avoir
provoqué le malaise et le
mutisme le plus absolu au
sein du PS, la polémique sur
le port du voile dans la
fonction publique secoue la
majorité fédérale. Il ne faut
pas s’étonner de cette esca-
lade infernale et masochiste
entretenue par les partis.
Tant que le monde politique
fera tout pour nier ce pro-
blème, comme on cache de
la poussière sous le tapis, le
débat autour de la compati-
bilité entre la neutralité de
l’État et le port de signes
convictionnels reviendra
toujours plus fort. Comme
un boomerang malsain qui
heurte non seulement les
majorités politiques, mais
envenime de plus en plus le
débat et la cohésion au sein
de la société.
Bien sûr, personne ne de-
mande au monde politique
de trouver la clé en trois
jours. La question, par le
nombre et l’importance des
enjeux qu’elle traverse,
mérite le débat, la réflexion
et un temps suffisant pour
trouver un bon compromis.
Mais s’il y a aujourd’hui
urgence et si le Premier
ministre a dû revenir s’ex-
pliquer ce jeudi soir à la
Chambre, c’est parce que les
partis n’ont eu de cesse,
depuis trente ans, de re-
pousser l’échéance.
Aujourd’hui, les problèmes
s’accélèrent de manière
exponentielle, comme un
train fou, avec deux gouver-
nements, plusieurs partis et
une institution au bord de
la crise de nerfs. Et rien ne
laisse entrevoir une accal-
mie. Dans ce contexte, le
choix d’Ecolo de nommer
une femme voilée comme
commissaire du gouverne-
ment tombe tellement mal,
qu’on ne peut l’expliquer
que par de la malchance ou
de l’inconscience. -
PER LIDAR
UN SU
i l’homologation ne prend
S pas de retard, le LMS 17
devrait débarquer sur les
routes wallonnes pour la
rentrée scolaire. Il sera nette-
ment plus performant que le
Lidar bien connu des chantiers
autoroutiers.
De l’extérieur, le LMS 17 ne se dis-
tingue pas de son prédécesseur.
Son blindage est le même, ainsi
que sa corpulence : 2,3 tonnes
avec batteries. Et les vitres de la
partie supérieure sont identiques.
Mais à l’intérieur… « La technolo-
gie est plus moderne. Dans les mo-
dèles actuels, elle date d’une di-
zaine d’années. Le nouveau Lidar
sera plus rapide avec une capacité
de stockage plus grande », ex-
plique Pierre Grisard qui nous
ouvre exceptionnellement les
portes des ateliers de la société Se-
cuRoad, spécialisée dans le
contrôle de vitesse.
Le Lidar actuel a un temps de réac-
tion de 0,5 à 1 seconde entre deux
déclenchements. Donc des véhi-
cules qui roulent trop vite dans un
chantier mais se suivent de près
peuvent lui échapper en partie.
« Cette fois, on sera à 0,2-0,3 se-
conde. Nous pourrons donc
La Flandre y réfléchit
10 par semaine
dès la rentrée
L’année dernière, les Lidar opé-
rés par la police fédérale ont re-
levé 63.534 excès de vitesse dont
19.999 commis par des conduc-
teurs étrangers. C’est plus que
les radars tronçons de la fédé-
rale (23.916 infractions en
2020), mais moins que les mo-
biles (809.174) ou les boîtiers
fixes (306.239). En fait les Lidar
sont très présents dans les zones
de police locale wallonnes mais
les chiffres ne sont pas compi-
lés.
« Actuellement, notre parc
compte 28 Lidar mis à disposi-
tion pour toute la Belgique, aux-
quels il faut ajouter les appa-
reils achetés par quatre zones de
police (Liège, Uccle, Gand et Za-
ventem) », chiffre Pierre Grisard,
de SecuRoad. La quasi-totalité
est déployée, soit une moyenne
de 13 par semaine sur les routes
wallonnes (chantiers routiers et
prêts de la Région aux polices
locales), de 7 à 9 à Bruxelles et le
rm e S e c u ro a d n o us dévoile en
La fi
m e u r le d e rn ie r- n é de ses radars
prendre plus de véhicules à la
pri
suite », indique le patron de Secu-
Road.
Le nouveau radar peut contrôler
quatre bandes de circulation à la
fois au lieu de trois mais ce n’est
pareil flasherait tous les véhicules
même s’ils respectent la limitation
de vitesse. La police ferait ensuite
déploiement est la prochaine ren-
trée des classes », annonce Pierre
Grisard.
qui les met ensuite à la disposition
de la police fédérale dans les chan-
tiers autoroutiers ou des zones de
police locale pour leur propre ré-
pas tout. On peut déterminer une le tri pour pointer les voitures qui Les LMS17 rejoindront le parc des seau routier. -
vitesse de verbalisation différente ne devraient pas être à cet en- Lidar loués par la Région wallonne YANNICK HALLET
pour chacune des bandes dans les droit », précise notre interlocuteur,
deux sens. Avant, c’était une seule qui insiste sur les possibilités et la
vitesse pour les trois voies. flexibilité de programmation de Les performances du LMS 17
son dernier-né.
CONTRE LES CONDUCTEURS La procédure d’homologation
FANTÔMES 6Capable de surveiller quatre
« Cela ouvre la voie à des verbalisa-
tions en dehors de la vitesse pro- «Ce Lidar sera bandes de circulation au lieu
de trois
prement dite. Aujourd’hui, il nous
arrive de flasher des conducteurs
capable de contrôler
à contresens mais uniquement quatre voies avec 6La vitesse choisie peut varier
parce qu’ils vont trop vite. Avec le d’une bande à l’autre
nouveau système, on pourra ré- des vitesses
gler la vitesse plus bas à contresens
afin de pouvoir les photographier. différentes » 6Programmable pour flasher les
Concrètement, on contrôlera la vi- PIERRE GRISARD, SECUROAD conducteurs à contresens
tesse dans le sens du sens unique
et la présence de conducteur fan- vient d’être lancée auprès des dif- 6Temps de réaction entre
tôme venant de l’autre côté », dé- férents services de métrologies, fé- deux flashes à 0,2 - 0,3 seconde
taille Pierre Grisard. déral et régions. « A priori, le dos-
L’appareil devrait être homologué sier est complet. Mais on ne sait ja- au lieu de 0,5 - 1 seconde
pour une vitesse minimum de 20 mais avec ce type de procédure. La
km/h au lieu de 30 pour son aîné. première approbation devrait ve- 6Photos de plus haute
« On pourrait aussi surveiller les nir de Wallonie. Même si je suis
bandes réservées aux bus ou un peu optimiste, l’objectif fixé
résolution
© 123RF
d’autres voies à usage limité. L’ap- pour
le
reste en Flandre. Récemment,
deux zones de police locale,
l’une en Flandre et l’autre à
Bruxelles, ont décidé de louer
elles-mêmes un Lidar à Secu-
Road sans passer par les aides
régionales. Un contrat prévoit
un Lidar en permanence pen-
dant un an et l’autre un Lidar
pendant 52 semaines étalées sur
deux ans.
« Jusqu’à présent, la Région fla-
mande s’était limitée à de petits
contrats. Mais cela devrait chan-
ger. À la suite d’une récente in-
terpellation de la ministre régio-
nale de l’Intérieur, il serait ques-
tion de dix Lidar par semaine à
partir de septembre à cause des
accidents sur les chantiers. J’at-
tends la notification officielle.
C’est pour cette raison que nous
avons décidé d’agrandir notre
parc en vue de répondre à la
hausse de la demande », ex-
plique Pierre Grisard. -
Y.H.

Les Lidar actuels

Bientôt coiffés
d’une caméra ANPR
Les Lidar actuels seront progres-
sivement remplacés par les nou-
veaux modèles. En attendant,
SecuRoad va leur adjoindre une
nouvelle fonctionnalité : la re-
connaissance automatique des
plaques. « Ces caméras ANPR
sont une demande de la Région
wallonne. On devrait les voir sur
les routes d’ici quelques se-
maines. Nous sommes en train
d’effectuer l’intégration des pro-
duits. Il y a encore un petit truc
à régler avec le fournisseur de
service », commente Pierre Gri-
sard.
La caméra ANPR sera indépen-
dante du Lidar en-dessous. Le ra-
dar lui servira de « poteau » et
l’alimentera. Les caméras ANPR
peuvent détecter les voitures fi-
gurant dans un fichier de défaut
d’assurance, de défaut de
contrôle technique ou respon-
sables d’autres infractions. -
Y.H.
© Christophe Hennuy

2
VENDREDI 4 JUIN 2021
Un acte de vandalisme par semaine
Un tagueur acharné à Verviers
« Nous avions une grosse vague de
vandalisme à l’époque des Gilets
jaunes. Maintenant, nous tournons
à un acte par semaine, en général
un autocollant ou de la peinture sur
les vitres. Je ne compte pas les
simples tags sur le boîtier. On vient
encore d’en avoir à Nivelles, un
cœur d’un côté et le signe anarchiste
de l’autre », décrit Charlie Fourneau,
responsable des opérations chez Se-
cuRoad. C’est lui qui veille, avec son
« C’est toujours le
même. On reconnaît
son écriture et sa
peinture »
équipe, à ce que le matériel reste
opérationnel. Une tâche qui tient du
tonneau des Danaïdes.
PRESQUE TOUTES LES NUITS
Chaque fois qu’un Lidar est installé
à Verviers, un individu vient le ta-
guer, souvent avec la mention « Sou-
riez ». « C’est toujours le même. On
reconnaît son écriture et sa pein-
ture. On sait très bien qu’on va de-
voir y aller deux ou trois fois sur la
semaine pour nettoyer les vitres. Il
lui est arrivé d’être de sortie chaque
nuit », raconte Charlie Fourneau. Se-
cuRoad a transmis à la police des
photos de l’artiste. En vain, il n’a pas
été identifié. « L’homme sévit tou-
jours mais on a arrêté de porter
plainte. Nous avons autre chose à
faire », ajoute Pierre Grisard, patron
de SecuRoad.
Décidément, les Verviétois n’aiment
pas les Lidar. En février dernier, un
habitant de Pepinster a écopé de dix
mois de prison avec sursis pour
avoir endommagé cinq appareils de
ce type à l’aide d’un camion. Après
ce procès au pénal, SecuRoad
compte bien être dédommagé au ci-
vil pour le préjudice subi. « On l’a
déjà été par le passé. Mais cela prend
des années. Il est arrivé aussi que des
gens paient après une discussion
avec la police pour éviter des ennuis
judiciaires. Nous avons aussi eu des
médiations pour étaler les paie-
ments », précise Pierre Grisard.
Le mois dernier, le feu a été bouté
par-derrière à un Lidar dans les tra-
vaux près de Geel en Flandre. Grâce
à son blindage, il a été seulement
noirci. C’est que l’engin est solide. Il
a déjà été percuté par des voitures,
notamment sur le ring de Bruxelles
à Forest, avant le Covid. « L’auto a
été déclassée. Nous, il a juste fallu re-
mettre la batterie en place. Par
contre, un autre Lidar a été détruit
lors de la collision avec un 30
tonnes », évoquent
nos deux interlocu-
teurs d’une même
voix.
Par mesure de sécuri-
té, le fonctionnement
de chaque Lidar est
vérifié à distance
deux fois par jour. Il
dispose aussi de diffé-
rents outils de sur-
veillance comme des
capteurs de déplace-
ment ou de choc. -
Y.H.
Les Lidar sont systématiquement tagués lorsqu’ils débarquent à Ver-
viers. © SecuRoad
Lidar et radars
Une activité florissante
SecuRoad est actuelle-
ment en contact avec les
autorités des Pays-Bas
pour que ses Lidar y
soient également
déployés. « On ne
renonce pas à
nous implan-
ter au Luxem-
bourg, même
s’ils ont déjà
choisi une
autre techno-
logie. Nous
avons tenté
la France à
deux re-
prises. C’est
compliqué,
mais cela
n’exclut pas
une troi-
sième tenta-
tive de notre
part », ex-
plique Pierre
Grisard.
L’ordinateur à bord
et les instruments de
métrologie du Lidar
sont achetés en Suisse.
Les batteries viennent
de France. Mais tout le
reste est made in Bel-
gium. Les Lidar sont
assemblés dans les ate-
liers de SecuRoad dans
la banlieue de Charle-
roi. La firme est égale-
ment active dans les ra-
bars mobiles ainsi que
Lancement ce vendredi
La campagne
Bob sans sampler
Le coup d’envoi de la cam-
pagne Bob a été donné ce
jeudi. Elle doit s’achever le
31 août prochain. Cet été,
elle est placée sous le signe
des Diables rouges avec
comme slogan « Mon Bob
est top » qui met l’accent
sur la reconnaissance té-
moignée par les autres pas-
sagers du véhicule. « Notre
but durant cet Euro de foot
est que, grâce à Bob, la fête
soit belle pour tous. Et
c’est collectivement que
nous pouvons y arriver,
comme une équipe de 11
millions de Belges », a indi-
qué le ministre fédéral de
la Mobilité, Georges Gilki-
net.
Lors de la dernière Coupe
du Monde en 2018, le
nombre d’accidents avait
doublé après les matches
des Diables, notamment à
cause d’une consomma-
tion excessive d’alcool de
la part de certains conduc-
teurs. Autre constat : il y a
eu davantage d’accidents
impliquant l’alcool avant
et après les matches. Ainsi,
dans l’heure qui les précé-
dait, 16 % des accidents
impliquaient un conduc-
teur sous l’inf luence de
l’alcool contre 5 % seule-
ment les jours sans match ;
dans l’heure qui les sui-
vait, 19 % des conducteurs
étaient sous l’inf luence de
l’alcool contre 11 % les
jours sans match.
Les forces de police seront
de sortie pour renforcer les
contrôles alcool. Mais,
crise sanitaire oblige, elles
boîtiers fixes.
L’installation est fixe est assu-
rée par Jacops-Sud, une fi-
liale, tout comme Securoad,
du groupe Jacops. Les deux
entreprises sont voisines dans
le zoning carolo.
144 EMPLOIS
Ensemble, elles emploient
144 personnes en Wallonie.
« Quand je suis arrivé il y a six
ans, nous étions une tren-
taine », explique Bertrand Le-
cocq, project manager chez
Jacops Sud.
Jacops Sud est en train de pla-
cer, pour le compte de Secu-
Road, plus de 150 radars fixes
financés par la Région wal-
lonne pour le compte des
zones de police locale. « Ce
n’est qu’une partie de nos ac-
tivités. Notre expertise se
porte sur tout ce qui est la
pose de fibre optique et l’in-
frastructure pour les télé-
Ne manquez pas
toutes nos offres
dans cette édition !
(Retrouvez notre folder dans ce journal)
3
ne pourront pas utili-
ser les samplers qui
permettent un tri ra-
pide entre les conduc-
teurs. C’était déjà le
cas lors des deux pré-
cédentes compagnes.
Pour éviter les conta-
minations, il n’avait
pas été permis de
souff ler dans cet ap-
pareil muni d’un en-
tonnoir plutôt que
d’un embout indivi-
duel. « Cela pourrait
changer en fonction
des décisions des au-
torités », nous précise
le porte-parole de la
police fédérale.
« JE L’AI DIT BOR*** »
Après plus de 25 ans,
Bob va sensibiliser le
public de manière hu-
moristique en faisant
une allusion directe à
la dernière Coupe du
monde et à la phrase
devenue désormais cé-
lèbre de Philippe Al-
bert lors du match des
Diables Rouges contre
le Japon : « Je l’ai dit
bor*** ! ». Le spot com-
bine des images de ca-
méras embarquées
montrant des acci-
dents (non mortels)
avec des commen-
taires d’anciens
matches de foot. L’ob-
jectif est d’accentuer
le côté absurde de la
conduite sous l’in-
f luence de l’al-
cool. -
Y.H.
coms, l’éclairage public,
les poteaux des feux de
signalisation. Nous
avons aussi une grosse
activité au niveau de
l’électrique pour des
institutions. En fait,
nous avons une très
forte complémentarité
avec SecuRoad », relève
Bertrand Lecocq. -
Y.H.
Bertrand Lecocq.© Ch. Hennuy
20008091
3
 4 VENDREDI 4 JUIN 2021

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WALLONIE PICARDE

L’Euro dans les cafés :

« soyez responsables »
Suivre des matches entre copains à Mouscron, Estaimpuis et Comines : oui, mais dans le respect
’Euro 2021 approche à jours que nous travaillons à

L grands pas et avec lui

son lot de questions
quant à la manière dont
il pourra être suivi dans l’Hore-
ca, comme nous vous l’expli-
quions hier. Mais justement,
comment les autorités commu-
nales envisagent-elles d’enca-
drer les soirs de matches ?
Tolérance zéro ? Présence poli-
cière accrue ? Orientation des
écrans pour éviter les rassem-
blements ? Coup de sonde du
côté de Mouscron, Estaimpuis et
Comines.
Aux quatre coins de la Wapi,
de nombreux supporters des
Diables se réuniront, non pas
massivement devant des
écrans géants, mesures sani-
taires obligent, mais bien dissé-
minés dans les différents cafés
qui retransmettront l’événe-
ment. Comment (ré)agira la
police les soirs de matches, où
le risque de voir certains se
laisser emporter par la ferveur
du ballon rond pourrait dé-
boucher sur quelques écarts
au règlement ?
anticiper et à encadrer la diffu-
sion des matches de l’Euro par
nos cafetiers, dans le but prio-
ritaire de les soutenir, et non
dans une idée de répression »,
explique la bourgmestre.
« Vous le savez, on ne pourra
malheureusement pas mettre
en place d’écran géant dans
une optique “fan zone” sur la
Grand-Place ou ailleurs à l’oc-
casion de cette compétition, et
nous avons sollicité tous les
établissements de l’Horeca par
mail pour leur demander com-
ment ils comptent diffuser les
matches et faire vivre cet évé-
nement. Évidemment, le Code-
co de ce vendredi apportera
son lot de consignes, et nous
attendons toutes les réponses
pour ce dimanche 5 juin à
12h. Lundi matin, celles-ci se-
ront toutes analysées avec
l’aide de la cellule sécurité de
la ville, dans l’idée de valider
les demandes lundi après-midi
en collège ». À Mouscron, les
choses se passent plutôt bien
depuis la réouverture des ter- Cette année, il faudra rester assis et contenir sa joie tout en soutenant les Diables. © J.K.
rasses.

1
À Mouscron, on misera
sur le sens des responsa-
bilités de chacun
À Mouscron, l’idée de mettre
« C’est certain que le soir, c’est née sur l’éventuelle marche à gurations, est difficile à respec- du projet, en vérifiant que le jour J. D’informer les tenan-
difficile de devoir finir son suivre durant la tenue du ter, voire impossible. Il y a commerce réunit tous les cri- ciers de leurs possibilités, de
verre et quitter le lieux à championnat d’Europe. « Pour beaucoup d’endroits où ils n’y tères pour pouvoir diffuser les leurs obligations et les aider si
l’heure imposée, mais dans l’instant c’est un peu tôt, arriveront pas », souligne-t-il. matchs de manière optimale. c’est nécessaire. » Il faudra en-

sur pied un écran géant,
Un nombre limité. © E.V.
l’ensemble je félicite nos cafe-
tiers pour leur bonne gestion.
J’en appelle d’ailleurs à la po-
pulation de continuer dans
cette voie pendant l’Euro. Oui,
il y aura une surveillance poli-
cière, car on ne peut pas faire
n’importe quoi. Et il faudra
être particulièrement attentif
les soirs de matches des
Diables rouges. Mais il en va de
la responsabilité de chacun de
respecter les règles, et ainsi évi-
ter la prise de mesures désa-
gréables pour tout le
monde… ».
puisque les mesures viennent
tout juste de tomber. On veut
d’abord connaître tous les te-
nants et aboutissants pour
prendre des décisions et mener
d’éventuelles actions opéra-
tionnelles », note le commis-
saire Stéphane Vermeulen. Ce
dernier concède toutefois qu’il
sera difficile pour tous les ca-
fés et restaurants de retrans-
mettre les matchs de l’Euro, au
regard de certaines consignes,
dont celle qui vise à rendre vi-
sible les écrans depuis l’exté-
rieur, mais uniquement pour
Les établissements de l’Horeca
Marie Vandenbroucke. © VDN
3.
« Prévention avant, core attendre quelques heures
action pendant » à pour que le Comité de Concer-
Comines-Warneton tation officialise son « plan
À Comines-Warneton comme plein air ». Mais tous les indica-
dans d’autres communes, les teurs sont encourageants. « Les
cafetiers qui diffuseront les soirs de matches, nous fonc-
matchs de l’Euro doivent, au tionnerons en effectif renforcé
préalable, obtenir l’autorisa- pour une vigilance accrue. Il
tion des autorités commu- faudra vérifier que tous les te-
nales. nanciers qui diffusent les
Et les supporters auront l’obli- matches ont leur autorisa-
gation de réserver leur place tion », confirme Marie Vanden-
pour supporter les Diables. Pas broucke. Et si la liesse s’em-
question de s’installer devant pare de Comines après une vic-
un écran à l’improviste. « Nous toire des Diables ? « La période
distribuons un résumé des est particulière, une sorte

comme cela avait été fait à la
fan zone au pied du Canonnier
lors du dernier Mondial, a vite
été rangée au placard. À regret,
pour la bourgmestre Brigitte
Aubert : « Cela fait plusieurs
2
À Estaimpuis, on pré-
fère attendre les direc-
tives officielles
À Estaimpuis, la zone de police
n’a pas encore reçu de direc-
tives. Néanmoins une ré-
flexion est actuellement me-
les personnes ayant réservé
une table.
« Les écrans ne sont pas censés
être visibles depuis l’extérieur
pour les personnes extérieures
à l’établissement. C’est une
règle qui, pour certaines confi-
souhaitant diffuser les matchs
sont invités à remplir un for-
mulaire qui, d’après le com-
missaire, devra être examiné et
validé par le bourgmestre. Ce
dernier évaluera la faisabilité
consignes à respecter avant le
début de la compétition dans
le secteur HoReCa », annonce
Marie Vandenbroucke, porte-
parole de la police cominoise.
« L’idée, c’est de faire un maxi-
mum de prévention avant le
d’entre deux avec des libertés
retrouvées et des restrictions,
mais il faudra disperser les fê-
tards qui se réunissent pour la
troisième mi-temps, après mi-
nuit. » -
J.-M. MA., C.W. ET A.P.

TOURNAI

« J’attends du bon sens du Codeco »

Le bourgmestre de Tournai,
Paul-Olivier Delannois, n’attend
qu’une chose de ce Codeco :
« Des mesures de bon sens. Ac-
tuellement, pour le secteur Ho-
reca, c’est très compliqué. Il y a
des horaires différents si on se
trouve en terrasse ou à l’inté-
rieur et forcément, ça risque de
créer des problèmes pour gérér
des matches de football ».
Le maïeur est conscient qu’un
Euro de foot, c’est la fête, un
verre entre amis, des accolades
avec son voisin que l’on ne
connaît pas en cas de but.
« Nous sommes ici devant un
ersatz d’Euro. Une fête conte-
nue dans un contexte de pan-
démie mondiale. Je sais que
pour l’Horeca ce type d’événe-
ment représente un bénéfice
exceptionnel, ce ne sera pas le
cas pour lui pour cette fois ».
Au final, ce sont encore les po-
liciers qui vont devoir assumer
les débordements. « On sait que
l’étincelle n’est jamais loin lors
des matches de foot. La police
va avoir ce poids encore en
plus. Je suis un supporter des
Diables à 300 %, mais dans le
cas qui nous occupe, je pense
que la première mesure à
prendre dans ce contexte,
c’était de reporter cet Euro. En-
core une fois, oui, mais pour de
tels événements, on peut le
faire ». -
Q.M. P.-O. Delannois. © B.L.

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4
VENDREDI 4 JUIN 2021 5

MOUSCRON

Don de sang exceptionnel aux Dauphins !

La collecte a lieu samedi de 9h30 à 14h30, sur le parking du centre commercial
’est une première pour responsable commerciale aux de dons », pronostique Isabelle

C la Croix-Rouge ! Same-
di, une collecte excep-
tionnelle de sang aura
lieu au centre commercial Les
Dauphins, de 9h30 à 14h30.
L’occasion de faire un geste, en
cette période où le stock s’ame-
nuise petit à petit.
« Si les réserves sont bonnes en
ce moment, nous prévoyons
une diminution et une situa-
tion plus fragile dans les se-
maines à venir dans les
groupes négatifs. Nous vous de-
mandons déjà de vous mobili-
ser, vous et vos proches afin de
retrouver des réserves opti-
males. »
En quelques mots, la Croix-
Rouge de Belgique rappelle
que le stock peut rapidement
s’amenuiser en période esti-
vale. « Certains habitués
Dauphins. « Nous n’avons pas
encore collaboré avec eux, c’est
une première ! », poursuit Jean
Claude.
À l’origine du rapprochement,
une commerçante ! « On doit
cette idée à Aurélie, la gérante
du magasin Chaussea », ex-
Le don de sang est
primordial en
période estivale
plique Isabelle Vanwymelbeke,
la coordinatrice du centre.
« C’est une donneuse régulière.
Elle voulait faciliter le don de
sang à Mouscron. » L’idée a sé-
duit les autres commerçants et
le propriétaire du parc com-
mercial. « Et il y a toujours du
Vanwymelbeke. « Si la journée
est une réussite, on envisagera
évidemment d’autres collabo-
rations avec la Croix-Rouge En
tant que commerçante, je
considère qu’il est important
d’instaurer un peu de dyna-
misme au parc commercial. »
Et d’organiser un événement
utile en cette période délicate,
compte tenu du stock. « Il y a
20 % de donneurs en moins en
ce moment. Est-ce un effet du
Covid et de la campagne de
vaccination ? On peut donner
son sang 48h après l’adminis-
tration du vaccin, première ou
deuxième dose », rappelle Jean
Claude. -
ANTOINE PONTRANDOLFI Ici au stade du Canonnier, lors d’une collecte exceptionnelle en décembre 2020. © A. P.
Le futur local, pas accessible avant fin 2021

Le 7 août à l’Excel, déménagement

partent en vacances en zap-
pant leur don. Les collectes ha-
bituelles ont toujours lieu,
mais les dates exceptionnelles
permettent d’attirer de nou-
veaux donneurs ou de rappeler
à ceux qui viennent régulière-
ment qu’ils peuvent faire la dé-
marche ailleurs qu’à notre
centre provisoire, rue de Tour-
coing », détaille Jean Claude.
GRÂCE À UNE COMMERÇANTE
Le président de l’Amicale des
Donneurs de Sang a été contac-
té par Isabelle Vanwymelbeke,
monde le samedi, donc ça
nous semble judicieux »,
ajoute-t-elle.
« NOUS ESPÉRONS UNE
QUARANTAINE DE DONS »
En l’absence de local aménagé
pour le don de sang, c’est le
bus de la Croix-Rouge qui se
déplace. Samedi, il sera station-
né de 9h30 à 14h30 sur le par-
king à l’extérieur du centre
commercial. Le véhicule ne
peut accueillir que deux per-
sonnes à la fois. « Nous espé-
rons recueillir une quarantaine
en attente pour le QG
Le don de sang organisé samedi
aux Dauphins n’est pas la seule
échéance proche pour la Croix-
Rouge. Partenaire fidèle, l’Excel
Mouscron renouvelle son parte-
nariat avec une collecte extraor-
dinaire organisée le 7 août au
stade du Canonnier, « le jour du
fan-day », confirme Jean Claude.
« L’organisation du don de sang
n’a pas pu avoir lieu plus tôt avec
la descente de l’Excel. Le temps
que le club se restructure et rem-
plisse son agenda, nous avons
trouvé une nouvelle date. »
Du côté des collectes habituelles,
pas de changement puisque le lo-
cal provisoire de la rue de Tour-
coing accueille toujours les don-
neurs tous les mercredis après-mi-
di et le deuxième samedi de
chaque mois. « On espérait démé-
nager fin juin dans le local de la
rue de Courtrai, mais les travaux
n’avancent pas au rythme souhai-
té pour le moment. Il faudra pro-
bablement attendre jusqu’à la fin
de l’année 2021 », estime Jean
Claude.s
Dans ce futur Quartier Général
ouvert plus fréquemment, les vo-
lontaires pourront également
faire don de plasma, « pour éviter
de se déplacer jusqu’à Tournai. »,
conclut le président de l’Amicale
des donneurs de sang. -

20008376

MOUSCRON

S’inscrire à l’accueil
extrascolaire dès ce vendredi

Rappel :
Zwan Plat à l’Italienne

Des activités variées au programme des petits Mouscronnois... © JPL

Les inscriptions aux plaines com- Concrètement, le service est pro-

munales, c’est fait !
Même si ça n’a pas été évident, de
nombreuses personnes se plai-
gnant d’avoir dû attendre des
heures avant de pouvoir se
connecter sur l’E-Guichet de la
Ville de Mouscron, elles ont eu
lieu le samedi 8 mai dernier.
Mais il n’y a pas que les plaines en-
cadrées par le service Jeunesse
pour occuper ses bouts de chou
durant les vacances estivales ! L’ac-
cueil extrascolaire communal
« Les P’tits Lutins », organisé lui
par le service Famille et Petite En-
fance, est une autre solution.
LANCEMENT DES INSCRIPTIONS
CE VENDREDI, DÈS 14 HEURES
Cet accueil extrascolaire propo-
sant la prise en charge des enfants
de 2,5 à 12 ans sera accessible les
1er et 2 juillet ainsi que du 16 au 31
août, c’est-à-dire justement en de-
hors des périodes de plaines, mises
en place du 5 juillet au 13 août.
Et justement, si vous souhaitez
que vos enfants soient pris en
charge début juillet ou fin août,
les inscriptions sont fixées à ce
vendredi 4 juin, à partir de 14h,
jusqu’au vendredi 25 juin, à 17h,
uniquement via le site internet
www.mouscron.be.
posé aux enfants de 2,5 à 12 ans
domiciliés et/ou scolarisés dans
l’entité de Mouscron. L’accueil est
à chaque fois fixé de 7h à 18h
(journées complètes exclusive-
ment pour les 1er et 2 juillet, jour-
nées mais aussi semaines com-
plètes pour les deux semaines du
16 au 31 août) dans différentes
structures établies aux quatre
coins de l’entité mouscronnoise.
Mouscron aura ainsi cinq struc-
tures différentes : le complexe de
la Vellerie (rue du Stade, 33), l’Arc-
en-ciel des P’tits Lutins (rue Ca-
mille Lemonnier, 3), le Jardin Mu-
sée Stage « Folklore Expériences »
(rue des Brasseurs, 3B), la Maison
des Associations (rue des Combat-
tants, 20A) et le Chalet de la Coqui-
nie (avenue de la Promenade). Par mesure de précaution, Unilever rappelle le Plat à l’Italienne Zwan 425g portant le code de lot L0339A2M28 (voyez
Mais chaque village aura égale- sur le couvercle). En raison d’une erreur de production, une petite partie des produits n’a pas été stérilisée.
ment la sienne : Festarade » (rue
Les consommateurs sont priés de ne pas consommer le produit concerné et de contacter la Zwan
du Festar, 4) pour Dottignies, Inter- Careline au 078/15.22.11 (gratuit), via WhatsApp au +31 6 29445866 ou via notre formulaire de
nat Pierre de Coubertin (boulevard contact en ligne www.unilever.be/fr/contact/contact-form/.
du Champ d’Aviation, 29) pour
Herseaux et La Maison Cardijn
(rue Louis Dassonville, 36A) pour
Luingne.
Pour les 1er et 2 juillet, notez que
seules les structures de la rue du
Stade et celles des trois villages se-
ront disponibles. -
N. RZ.

5
 6 VENDREDI 4 JUIN 2021
MOUSCRON
La rééducation via un
équipement de pointe
Le CHM est le seul hôpital du monde à bénéficier de ce système high-tech
e service de Médecine
L Physique et Réadapta-
tion du Centre hospitalier
de Mouscron continue
d’innover via l’acquisition de
nouvelles technologies, afin
d’améliorer la prise en charge
de patients en rééducation.
Après la mise en place du labo-
ratoire virtuel interactif, permet-
tant d’analyser la marche du
patient en situation presque
réelle, le service vient de s’ou-
tiller d’un système de machines
high-tech (Le HERO), conjuguant
rééducation et expérience im-
mersive. Le CHM est le seul
hôpital du monde à bénéficier de
ce dispositif !
Quand la médecine rencontre la
réalité virtuelle, c’est la prise en
charge du patient qui en profite.
En février dernier, le CHM faisait
l’acquisition d’un petit bijou de
technologie, le GRAIL, Gait Real-
time Analysis Interactive Lab. Un
laboratoire virtuel au service de
la réadaptation et de la marche
(lire ci-contre).
L’hôpital poursuit ses efforts en
matière d’innovation et de mo-
dernité en étoffant ses équipe-
ments destinés à la rééducation.
Récemment l’hôpital s’est doté
d’un nouvel équipement techno-
logique dit système HERO, deve-
nant ainsi le tout premier au
monde à jouir de ce dispositif ul-
tra-pointu. « Il s’agit de quatre ap-
pareils, reliés à un logiciel, per-
mettant une meilleure analyse
des mouvements du patient », ré-
sume Isabelle Walter, chef du ser-
vice de médecine physique au
CHM.
UNE SALLE DE SPORT CONNECTÉE
À vue d’œil, les quatre machines
ressemblent à s’y méprendre à
celles que l’on retrouve dans des
salles de sport. Un tapis de
course, une presse, une poulie et
un petit cube permettant de tra-
vailler le haut du corps par trac-
tion. Les machines sont en effet
reliées à un ordinateur afin de
suivre en temps réel les mouve-
ments du patient.
La presse pour l’amélioration de la force musculaire. © D.R.
Rééducation ludique ! © D.R.
Un équipement résolument immersif ! © D.R.
Les résultats sont enregistrés à
chaque séance, afin d’adapter les
futurs exercices et permettre ain-
si une prise en charge sur-mesure
en fonction du trouble ou de la
pathologie. À noter que les ma-
chines ne supplanteront pas le
diagnostic médical apporté par
les médecins, ni les examens
complémentaires ou l’expertise
des autres intervenants comme
l’infirmière, le neuropsycho-
logue, le kinésithérapeute ou en-
core l’ergothérapeute.
Cependant, elle permettra d’ac-
compagner les professionnels
afin que chacun puisse adapter
son intervention thérapeutique :
exercices d’équilibre et de pro-
prioception, aide à la mobilité,
correction du schéma de marche,
etc. « On peut créer la séance sur-
mesure, en fonction des progrès.
C’est une réelle plus-value pour
le professionnel qui peut adapter
son intervention », note-t-elle.
L’objectif de cette prise en charge
étant de recouvrer ou de se rap-
procher au maximum de l’état
de santé du patient connu avant
l’apparition de sa maladie et de
lui permettre un retour à la vie
en dehors de l’hospitalisation.
« PLUS LUDIQUE
ET PLUS MOTIVANT »
Les machines proposent de
suivre un programme d’exercices
complets via une série de petits
jeux interactifs. Par exemple ?
Sur le tapis de course, il est pos-
sible de travailler son équilibre
en jouant au foot, uniquement
avec le placement du corps, ou de
renforcer musculairement le bas
du corps en simulant une des-
cente de ski sur la presse, via des
pressions plus ou moins fortes,
en fonction des obstacles rencon-
trés en chemin.
Une expérience résolument im-
mersive, qui conjugue le divertis-
sement et la médecine. Chacun
aura en effet le loisir de suivre ses
Gait Real-time Analysis Interactive Lab
Le laboratoire virtuel au service de
la marche
Le Centre Hospitalier de
Mouscron est le premier
centre de Wallonie et le
deuxième hôpital de Bel-
gique (après Gand) à s’être
équipé d’une solution aussi
performante : le laboratoire
interactif d’analyse en temps
réel de la marche (Gait Real-
time Analysis Interactive
Lab).
Il s’agit d’un laboratoire vir-
tuel au service de la réadapta-
tion. Jusqu’à ce jour, l’ana-
lyse fonctionnelle de la
marche était effectuée grâce
à l’expertise visuelle du mé-
decin spécialiste en médecine
physique. Grâce à cette salle
ultra-équipée, il est mainte-
nant possible d’analyser de
façon précise la motricité des
membres inférieurs.
Premier hopital au monde à bénéficier du système HERO. © D.R.
performances comme s’il jouait à
un jeu vidéo, à la différence qu’il
sera en sécurité et encadré par
des professionnels de santé. « Les
patients ne sont jamais seuls ici.
Il y a toujours un professionnel
pour le guider et l’accompa-
gner », précise le docteur Isabelle
Walter.
Cette nouvelle approche médi-
cale s’avère beaucoup plus lu-
Cette motricité peut être per-
turbée au niveau de la mobili-
té ou de l’équilibre par diffé-
rents facteurs (neurologiques,
musculaires, articulaires…).
Ce laboratoire est destiné tant
aux patients ambulatoires
qu’aux patients hospitalisés.
UN OUTIL D’ANALYSE
« Il ne s’agit pas de diagnosti-
quer mais bien d’entraîner la
marche du patient après avoir
analysé son schéma de
marche. Grâce au feed-back de
la machine, nous pouvons
adapter les exercices du pa-
tient pour une prise en charge
sur-mesure et ainsi suivre sa
progression », explique le doc-
teur Isabelle Walter.
Ce dispositif vient donc com-
pléter l’intervention humaine
dique dans le cadre d’une réédu-
cation. « Ça motive le patient, ça
l’incite à participer et ça l’encou-
rage. Il aura tendance à vouloir
s’appliquer et à effectuer des
mouvements plus précis », sou-
ligne la cheffe de service.
Un bon moyen de joindre l’utile à
l’agréable, qui contribue à une
meilleure santé. -
CHLOÉ WYREMBLEWSKI
d’un médecin, d’un kinésithé-
rapeute ou encore d’un ergo-
thérapeute. « Il ne remplacera
jamais le diagnostic d’un mé-
decin. Mais il permet d’ajuster
son intervention thérapeu-
tique », poursuit-elle.
Composé d’un tapis roulant
mobile, d’un système de cap-
ture de mouvements combiné
à des caméras vidéo et à un
écran semi-cylindrique sur le-
quel sont projetés des décors
en réalité virtuelle, cet en-
semble de technologie permet-
tra d’affiner, d’orienter et
d’adapter le traitement qui va
suivre ou qui est en cours. Des
stimulations visuelles, phy-
siques et auditives immerge-
ront le patient dans cette réali-
té contrôlée. Le tapis mobile
peut imiter un sol instable, dé-
Une aide
post-Covid
Les malades qui ont déve-
loppé une forme grave du
Covid nécessitant un pas-
sage en soins intensifs
souffrent parfois de
troubles musculaires ou
neurologiques. Et il n’est
pas rare que ces derniers
perdent totalement ou
partiellement l’usage de
leurs jambes.
Le laboratoire de marche
ou le système HERO
s’avèrent être une aide
précieuse pour réveiller et
rééduquer les membres.
Ludiques, les appareils
peuvent ainsi stimuler la
concentration et favoriser
la marge de progression.
stabiliser le patient comme
s’il rencontrait un obstacle.
Les résultats obtenus et l’évo-
lution observée, séance après
séance, aideront les profes-
sionnels de santé à adapter le
traitement. -
Le tapis de course pour favori-
ser la marche. © C.W.
6
VENDREDI 4 JUIN 2021 7

LE BIZET

Des travaux pour les «laissés-pour-compte»

de la rue du Cimetière
La Ville réfléchit à un projet de remise à neuf de ce quartier, à l’écart du centre

À
l’écart du centre du
Bizet, les habitants de
la rue du Cimetière et
du sentier de la Glo-
riette pouvaient se considérer –
à juste titre – délaissés.
Consciente de la situation de ces
riverains, l’autorité communale
envisage une remise à neuf des
voiries et des trottoirs dans ce
quartier qui touche Armentières.
« C’est une zone laissée à l’aban-
don depuis des années. Les
champs sont très souvent inondés.
Les trottoirs sont en piteux état. Et
dans le sentier de la Gloriette, on
se croirait dans les années 1920 »,
déplore Philippe Mouton. La zone
en question se compose de la rue
du Cimetière (jusqu’à la frontière
française avec le cimetière d’Ar-
mentières, d’où son nom), et du
sentier de la Gloriette, où coha-
bitent plusieurs maisons de ran-
gée.
C’est un secteur fréquenté par de
nombreuses voitures à l’heure de
pointe. Pourtant, il semble payer
sa « mise à l’écart » avec le centre
du Bizet.
À cet endroit, la frontière oblique
brutalement vers le sud pour re-
trouver la Lys, distante d’une cen-
taine de mètres. Les habitants de la
rue du Cimetière sont Bizétois,
mais constituent une sorte de ha-
meau, à environ deux kilomètres
du centre-ville.
David Kyriakidis a passé une partie
de sa jeunesse dans le quartier. Le
conseiller communal le précise, il
était temps d’agir. « En cas d’in-
tempéries, les habitants du sentier
de la Gloriette ne savent pas sortir
sans avoir les pieds trempés », ex-
plique l’intéressé. « La tripartite
devait réfléchir à une solution
pour remettre à neuf le quartier. »
« L’ÉGOUTTAGE EST DÉFAILLANT »
Principal contretemps : pour re-
faire le sentier en question, il faut
que celui-ci soit propriété de la
Ville de Comines-Warneton. « Or,
les trottoirs appartenaient aux ha-
bitants. Le boulot des services
techniques a été de racheter les
parcelles privées pour pouvoir
aménager le sentier », poursuit
l’échevin.
Douze ou treize habitants ont ac-
cepté de céder ce petit bout de ter-
rain devant leur porte d’entrée.
Reste visiblement une parcelle, de-
vant une maison qui a changé de
«Les trottoirs
appartenaient aux
habitants. Notre
boulot a été de
racheter les
parcelles pour
pouvoir aménager
semblent plus à grand chose dans
le sentier» la rue du Cimetière », avoue Phi-
lippe Mouton.
Selon David Kyriakidis, « le secteur
Philippe Mouton a toujours été délaissé. C’est un en-
droit sensible. À l’époque, il y
propriétaire. Philippe Mouton pré- avait même plusieurs commerces
cise : qui le faisaient vivre. Ce n’est plus
« Le réseau d’égouttage est dé- le cas actuellement. Notre objectif
faillant car il n’y a pas d’égouttage est de le rendre décent, de le sécu-
séparatif. » Dans le projet de la ma- riser aussi », souligne-t-il.
jorité, les eaux usées seront éva- Pour le quartier, pas de date fixe
cuées vers une station d’épuration dans l’agenda des travaux de la
française, distante d’une centaine Ville. « Mais on espère pouvoir réa-
de mètres. liser ce projet dans deux ou trois
ans, avec le concours d’Ipalle »,
UN SECTEUR « TOUJOURS conclut Philippe Mouton. Il est
DÉLAISSÉ » d’ailleurs dans le Plan d’Investisse-
La réflexion de la tripartite porte ment Communal (PIC). -
aussi sur les trottoirs, « qui ne res- ANTOINE PONTRANDOLFI Le sentier de la Gloriette, un bond dans le temps. © A. P.

COMINES

Le plein d’idées à la fête de la récup’ ce samedi

Apphia Créations réalise des bijoux avec des cuirs de poisson. © VDN
La fête de la récup’ fait son re-
tour le samedi 5 juin 2021 sous
le marché couvert de Comines,
de 10h à 17h. Pour la première
fois, un cirque écolo-burlesque
se produira à 11h30 et 15h30.
Cette sensibilisation positive à
la récupération est destinée à
toutes les tranches d’âge.
« Cette fois-ci, c’est la bonne »,
peut-on lire sur l’affiche.
Après l’annulation forcée suite
à la crise sanitaire, le centre
culturel de Comines-Warneton
a mis les petits plats dans les
grands pour mettre sur pied un
événement qui tend à revoir
nos habitudes de consomma-
tion. « Nous proposerons toute
une série d’activités avec no-
tamment la contribution d’as-
sociations locales », explique
Marie-Aude Breyne, animatrice
en charge de l’éducation per-
manente du centre culturel
MJC.
« Quand j’ai eu l’occasion d’in-
terviewer des gens par rapport
au confinement lors d’un pré-
cédent événement, j’ai pu
m’apercevoir qu’ils étaient
contents de se retrouver à la
maison. Il a fallu faire davan-
tage soi-même, en “do it your-
self” (NDLR : une expression en
lien avec le fait de réparer des
objets de la vie courante). Mais
avec la crise économique, la ré-
cup’ est une vraie réponse à
une série de problématiques ».
Les différentes activités organi-
sées sont placées sous le signe
de la sensibilisation positive.
« Ce samedi, nous retrouverons
le service Environnement de la
Ville, le service Ipalle, tandis
qu’un tuteur énergie viendra
parler de la récupération d’eau.
Il y aura aussi des idées plus ré-
créatives avec la Maison des
jeunes Carpe Diem qui expli-
quera comment réaliser soi-
même des instruments de mu-
sique. Il y en aura pour tous les
âges et tous les goûts. Nous at-
tendons depuis longtemps de
pouvoir organiser cette journée
de la récup’, nous sommes
dans les starting-blocks ! »
DES COLLIERS AVEC LES CUIRS
DE POISSON
Et les artisans et artistes pré-
sents présenteront leurs créa-
tions pour le moins originales
qui rentrent dans le cadre du
« upcycling », entendez par là
une méthode de récupération
qui vise à transformer les ma-
tières récoltées pour leur don-
Demandez le programme
10 ateliers 100 % récup’ en
famille. Détournement de
matériaux domestiques par
la Maison d’accueil l’Oasis
(de 10h à 15h30), création
d’instruments par la MJ
Carpe Diem, création
d’éponges tawashi avec le
service insertion du CPAS,
des meubles en palettes par
les stagiaires de « la Ferme »,
des « bâtons de parole » avec
l’AMO Agora Jeunes, le pa-
pier recyclé par le centre
ner une nouvelle vie avec une
touche artistique.
« Il y a notamment “Q &
Ch’mise”, qui vient du Nord de
la France. C’est une marque ar-
tisanale qui récupère des
chutes textiles d’anciennes ma-
nufactures dans le but par
exemple de réaliser des fou-
lards originaux. Il y a aussi
“Apphia Créations” qui tra-
vaille à partir de la peau de
poissons récupérée chez le pois-
sonnier, afin de créer une col-
lection de bijoux. Des réalisa-
tions qui sont colorées de ma-
culturel (dès 10h), atelier pa-
rents-enfants par le plan de
cohésion sociale, l’atelier
bâches recyclées, le com-
post, tri et zéro déchet par le
service Environnement,
stand sur la flore et faune
locales par Lys-Nature.
7 artisans et artistes. Ate-
lier Ruby, Apphia Créations,
Q & Ch’mise, Angie Bee
green, Bérénice et Lucie,
Laura Dannoot.
Une bourse aux livres. Les
nière végétale ».
Et nouveauté cette année, la
participation d’un théâtre de
rue écolo-burlesque avec la
compagnie « A contre-courant
Odile Pinson ». « Elle était invi-
tée il y a quatre ans, mais la
dame n’avait pas pu se pro-
duire. Étant enceinte, elle ne
pouvait pas réaliser d’acroba-
ties ». Le spectacle est gratuit
mais les inscriptions sont obli-
gatoires. Elles se font via le site
internet de la MJC
(cccw.be). -
SÉBASTIEN HUZLER
aubaines de Biblio-Lys. Des
centaines d’ouvrages en
vente.
Le repair café. Les béné-
voles vous aideront à répa-
rer vos objets cassés qui se-
ront présentés.
Trois balades. Une eco-
walk de 3 km, à la décou-
verte des plantes comes-
tibles et médicinales, la na-
ture gère-t-elle ses déchets ?
(inscriptions via
cccw.be) -
7
 8 VENDREDI 4 JUIN 2021
KAIN
Nouvelle vie gourmande
pour la Ferme Delgueule
Risa et Bernard Bayart ont transformé la ferme Delgueule en restaurant et hôtel de 12 chambres
e 8 mai fut une journée
L riche en émotions pour
Bernard Bayart et son
épouse Risa. L’ouverture
de leur hôtel-restaurant de 250
couverts dont 100 en terrasse,
marquait l’aboutissement d’un
projet de longue haleine et
financièrement osé. Depuis, le
téléphone n’arrête pas de son-
ner !
« Si l’aventure est dangereuse, la
routine est mortelle… On aime
les challenges ». En quelques
mots, Bernard Bayart résume
pourquoi, avec son épouse Risa,
il s’est lancé dans un projet un
peu fou, celui de restaurer de
fond en comble une authentique
ferme en carré du XVIIe siècle et
ses vastes abords pour y faire co-
habiter agriculture et horeca.
COHABITATION
AVEC L’AGRICULTURE
Fils d’agriculteurs de Velaines
ayant trois fils, Bernard devait
trouver une ferme dans la région
pour mener à bien son activité.
C’est à Kain, au pied du Mont-
Saint-Aubert qu’il a trouvé son
bonheur en 2007. Avec son
épouse rwandaise Risa, il a en ef-
fet racheté la grosse exploitation
de Bernard Theys, connue depuis
plusieurs siècles sous le nom de
Ferme Delgueule.
Horaires
Ouvert 7j/7 de 6h30 à 22h30
Une belle transformation. © M.B
La superficie des lieux peut lais-
ser croire que des réceptions de
grande envergure, comme des
mariages, pourraient avoir lieu à
« Les agriculteurs prenaient leur
retraite et ils espéraient trouver
un acheteur qui garde une
ferme », raconte Bernard Bayart.
Mais le site avait besoin d’être
modernisé. « Pas le choix, il fallait
construire des bâtiments agri-
coles modernes correspondant à
nos besoins. Les vieux bâtiments
n’étaient plus fonctionnels mais
on pouvait les valoriser ». C’est
ainsi qu’en 2012, ils ouvrent déjà
un gîte et cinq chambres d’hôtes.
C’est Risa qui les gère pendant
que Bernard s’occupe de l’exploi-
tation en partenariat avec ses
frères. « Nous travaillons sur des
sites différents et chacun de nous
a ses spécificités mais, ensemble,
nous faisons des cultures –
pommes de terre, betteraves su-
crières et céréales- et de l’élevage
(250 bêtes Blanc-Bleu-Belge) ».
LA FERME A GARDÉ SON CACHET
Vu le succès des chambres
d’hôtes, le couple décide d’aller
plus loin et d’entamer les dé-
marches pour pouvoir pour-
suivre les travaux, dans l’optique
d’ouvrir un hôtel-restaurant. En
2019, il attaque un chantier d’en-
vergure : la rénovation complète
de la grange de 350 m2 alors mal
en point. « La charpente était en
passe de s’effondrer », explique
Bernard en montrant la nouvelle
structure apparente qui, aujour-
la Ferme Delgueule. « Ce n’est
pas du tout ce que l’on sou-
haite », prévient d’emblée le
couple. « Ici c’est uniquement un
Les patrons. © MB
d’hui, donne un vrai cachet à la
vaste salle de restaurant et à la
partie salon. Les lieux sont mo-
dernes et confortables à l’inté-
rieur mais Risa et Bernard ont
voulu conserver l’âme de cet élé-
ment du patrimoine local. « Il
était évident pour nous que cette
ferme devait rester blanche, que
les fenêtres devaient rester
brunes. On l’a laissée dans son jus
tout en apportant une touche de
modernité et surtout tout le
confort actuel ».
restaurant, on ne veut pas mar-
cher sur les activités des autres ».
Et puis surtout, Risa et Bernard
veulent préserver la quiétude du
site, où ils vivent d’ailleurs avec
leurs deux enfants de 7 et 4 ans.
Pas question d’entendre de la
musique jusque 4h du matin…
Les patrons ont pris le parti d’ou-
vrir sept jours sur sept, aux
mêmes horaires, soit de 6h30 à
22h30 non-stop.
ILS RECRUTENT !
Le succès est tel qu’à certains ser-
vices, il a fallu refuser du monde.
À cause de la capacité de la ter-
rasse mais aussi de la disponibili-
té du personnel. Les patrons ont
Ouvrez les portes
de votre entreprise
ce dimanche 3 octobre
Inscrivez-vous sur www.jde.be
une organisation
Le caractère de la Ferme Delgueule préservé. © M.B
Risa embraie sur les propos de nobles pour créer une ambiance
son mari : « L’endroit l’impose de chaleureuse mais sans chichis ».
lui-même : on ne pouvait faire les Cette atmosphère chaleureuse
choses à moitié ! On a voulu re- vient aussi de la présence du feu
donner toute sa beauté au bâti- de bois dans la salle de restau-
ment et utiliser des matériaux rant
des difficultés de recrutement.
« On veut engager du personnel
de salle mais c’est vraiment diffi-
cile. Beaucoup de restaurateurs
sont dans le cas : les serveuses et
serveurs ont visiblement pris
d’autres orientations durant les
huit mois de confinement. Pour-
tant, on leur permet de concilier
le travail avec la vie privée car
nous pilotons notre établisse-
ment comme une entreprise : ils
font le matin ou l’après-midi et
un week-end sur deux ». -
M.B
à noter Rue du Mont Saint-Aubert
12, 7540 Tournai. Tel : 0470/
10.31.10
20008265
3 OCTOBRE 2021
HUIT EMBAUCHES
L’hôtel de 12 chambres et les ter-
rasses du restaurant ont ouvert le
8 mai et depuis lors, le succès ne
se dément pas. « C’est incroyable !
On avait juste fait un petit peu de
publicité sur Facebook et on se
rend compte que le bouche-à-
oreille fonctionne à merveille »
confie Bernard. « On ne l’a pas vu
venir mais c’est tant mieux ! »,
ajoute Risa avec son accent chan-
tant. Le couple a déjà embauché
huit personnes ainsi que des étu-
diants. Et il ne devrait pas en res-
ter là car les projets ne manquent
pas. Ainsi, le permis obtenu pour
l’hôtel autorise la création de 37
chambres supplémentaires. Ber-
nard et Risa veulent aussi termi-
ner le fleurissement du jardin et
installer des ruches et quelques
animaux. Leur volonté est aussi
de « participer à la revalorisation
de l’agriculture ». -
MARIE BRAQUENIER
Produits de saison et locaux
Le Tomahawk. © COM
Dans la cour de la ferme Del-
gueule, ce matin-là, nous avons
croisé la camionnette de la
ferme templeuvoise Louis Le-
grand apportant les magrets de
canard tout frais. « On essaie de
s’approvisionner le plus possible
en produits locaux », explique
Risa qui a une formation de cui-
sinière à la base. « Tout est fait
maison, à base de produits frais.
C’est la raison pour laquelle on
ne veut pas de carte à rallonge ».
Des 4 coins du monde
« La situation
de notre région
est centrale »
Quand ils ont ouvert le gîte et
les cinq chambres d’hôtes en
2012, les Bayart ont été surpris
de voir les clients venir de
partout. Et cela n’a pas chan-
gé ! « Nous recevons des gens
des quatre coins du monde,
c’est assez incroyable de voir
l’attrait suscité par les lieux.
En tout cas, nous n’aurions
jamais pensé cela ». Des Brési-
liens, des Australiens, des
Américains, etc. connaissent
désormais la ferme Delgueule.
« Nous nous sommes rendu
compte que le Tournaisis a
une situation privilégiée sur la
carte européenne : il est au
centre de tout pour ceux qui
veulent visiter Paris,
Bruxelles, Amsterdam, etc. ».
La famille peut surtout comp-
ter, depuis le début, sur une
importante clientèle d’af-
faires. « On sous-estime aussi
souvent le réseau d’entre-
prises importantes de la ré-
gion », dit Bernard en prenant
l’exemple de la CCB. « L’entre-
prise est maintenant aux
mains d’un groupe italien. Du
coup, cela nous amène des
hommes d’affaires italiens qui
viennent en visite ». Son
épouse parle, elle, du chantier
du CHwapi qui entraîne la
venue de clients allemands ».
Une situation qui, au fil du
temps, a incité le couple à se
professionnaliser. « Vu la
clientèle, il fallait monter en
qualité. C’est ainsi que peu à
peu, notre projet a mûri ». -
Salle de bain en hauteur. © MB
La carte du début est néanmoins
appelée à s’étoffer avec produits
de saison, en ce moment des sa-
lades, notamment avec le fro-
mage de chèvre de la ferme Pec-
quereau. « On vient aussi de lan-
cer un business lunch, une for-
mule à 22 euros : plat, café et
petite surprise. Et nous pensons
créer un menu car il y a de la de-
mande ». La carte est surtout
axée sur la viande (Blanc Bleu
belge, boeuf irlandais, agneau,
etc.) mais propose aussi un peu
de poisson et des plats végéta-
riens. Le prix des entrées varie de
15 €50 à 24 €50 ; celui des plats
de 18 €50 à 44 € pour le Toma-
hawk, cette côte à l’os coupée à
l’américaine ; et enfin celui des
desserts oscille entre 9 et
12 €. -
M.B
8
VENDREDI 4 JUIN 2021
FRASNES-LEZ-ANVAING
Reprise des canettes abandonnées :
fin du projet-pilote ce 30/06
L’expérience se termine mais il est trop tôt pour tirer un bilan
e projet de reprise des
L canettes à Frasnes se
clôturera ce 30 juin. Il
vous reste quelques
dates pour rapporter les ca-
nettes et recevoir en échange
vos bons d’achat.
Depuis le 21 juillet 2019, les
Frasnois ont pu participer au
projet-pilote « Reprise des ca-
Fin du projet-pilote. © D.R.
MAUBRAY
L’installation du nouveau pont Royal est prévue
ce vendredi
L’opération de pose de la
structure sur ses appuis aura
lieu dès 8h30. Une opération
qui devrait être impression-
nante.
La nouvelle structure du pont
Royal sera installée ce vendre-
di à Maubray.
Les travaux consistent à poser
une nouvelle charpente mé-
tallique (identique à la précé-
dente) avant de reconstituer la
continuité de la voirie. Les
opérations devraient débuter
VAULX
600 kilos de cuivre dérobés
sur un chantier de la rue du
Gros Lot à Vaulx
Entre samedi 17h et lundi 5h, un
important vol de cuivre a été com-
mis sur un chantier de la rue du
Gros Lot à Vaulx.
Les auteurs ont, effectivement, dé-
robé plus ou moins 600 kg de
cuivre qui se trouvaient dans un
transformateur non fonctionnel,
Dans la rue du Gros Lot, à Vaulx. © Bernard Libert
nettes abandonnées dans la
nature ». Cette action avait été
mise en place pour une durée
de deux ans. Les communes de
Chièvres et de Frasnes-lez-An-
vaing ont travaillé en binôme,
se partageant la machine de
collecte. Le reste du temps, la
reprise se faisait manuelle-
ment.
Ce projet-pilote de reprise
vers 7h par l’installation de
l’imposante grue.
À partir de 8h30, l’opération
de pose de la structure sur ses
appuis débutera, pour un
contrôle des appuis vers midi.
L’après-midi sera consacré au
bétonnage des dés d’appuis.
Pour rappel, l’ancienne struc-
ture avait été démontée le 27
avril par une grue géante de
la société Dufour, après 2h30
de travail. -
CÉLINE DELCROIX
pour ce faire, ces derniers se se-
raient servis d'un véhicule de type
Dumper articulé présent sur le site
pour faciliter le vol. Les auteurs
ont ensuite vidé l'extincteur dans
la cabine pour effacer les traces. Ils
ont également brisé les vitres de la
baraque de chantier. -
prendra fin le 30 juin 2021.
Comme la reprise se fait ac-
tuellement de manière ma-
nuelle sur le territoire de la
commune de Frasnes-lez-An-
vaing, vous pouvez encore ve-
nir déposer les canettes aban-
données dans la nature les
mercredis 2, 9, 16, 23 et 30 juin
2021 ainsi que les vendredis 4,
11, 18 et 25 juin 2021 entre
Le démontage du pont a eu lieu le 27 avril. © B.L.
INFO DECES
Madame Francinne DUQUENNE (78 ans) de Dottignies - Pecq, décédée le
02/06/2021. Funérailles Christian Lorthioir - 056 34 34 34
Monsieur Gaëtan NOTTEBAERT (47 ans) de Leers-Nord - Dottignies, décédé
le 02/06/2021. Funérailles Christian Lorthioir - 056 34 34 34
Retrouvez les infos décès «toutes régions»
sur Sudpresse sur http://necro.sudpresse.be
POMPES FUNÈBRES
Fernand LADAVID
Successeur Yves LADAVID
16, chaussée de Douai - 7500 TOURNAI
Tél. 069/22.08.87
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VOYANCE ET ASTROLOGIE
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2000818764
Retrouvez aussi
LES AVIS
NÉCROLOGIQUES
15h et 16h sur le site de Faco-
fran (route de Moustier, juste à
côté de l’ancien recyparc
d’Ipalle).
Aujourd’hui, il est encore trop
tôt pour tirer un bilan de cette
opération, tant au niveau de la
commune de Frasnes-lez-An-
vaing qu’au niveau des quinze
autres communes partici-
pantes à ce projet-pilote. Tou-
tefois, le Collège communal se
réjouit d’avoir pu constater
que cette démarche a été por-
tée par de nombreuses per-
sonnes n’hésitant pas à sillon-
ner les rues des 13 villages afin
de les rendre plus propres.
Malheureusement, force était
de constater que s’il y avait des
personnes motivées pour cette
opération, il y avait aussi un
nombre impressionnant de ca-
nettes abandonnées le long de
nos routes, sans oublier les
autres déchets qui polluent
tout autant notre belle com-
mune.
À l’issue de cette opération
longue de deux ans, cela reste
un fléau pour l’environne-
ment.
Veuillez noter que les bons
d’achat que vous recevez en
échange des canettes ramas-
sées seront valables dans les
commerces participants à
l’opération jusqu’au 30 sep-
tembre 2021. -
200083150002
SERVICE CLIENTÈLE
078/15.75.75 (tarif zonal)
E-MAIL :
abonnements@sudpresse.be
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PÉRUWELZ BON-SECOURS
Monsieur et Madame
Géry SAUVAGE - WYNANT, leurs enfants et petits-enfants,
sa fille et son Beau-Fils;
Monsieur et Madame
Eddy WYNANT - CAMBIER, leurs enfants et petits-enfants,
son fils et sa Belle-fille;
les familles WYNANT, MAES, VAN ROBAEYS et apparentées,
Ses infirmières Anne-Sophie GORA, Céline DASSONVILLE,
Son petit-fils Carl SAUVAGE,
qui s'est occupé d'elle durant de longues années.
ont la profonde tristesse de vous annoncer le décès de
MADAME
Jacqueline MAES
veuve de Jean WYNANT
née Wevelgem le 12 juin 1930
et décédée à Péruwelz le 2 juin 2021.
Les funérailles religieuses seront célébrées
en la basilique de Notre-Dame de Bon-Secours le lundi
7 juin 2021 à 11 heures.
Réunion à l’église.
L’offrande tiendra lieu de condoléances.
Suivi de sa crémation au crématorium « L’ Oasis »
de Mons à 16 heures.
Le retour de l’urne pour y être inhumée en caveau
familial au cimetière de Bonsecours le mardi 8 juin 2021
à 9 heures.
Le port du masque est obligatoire. Suite aux mesures
de confinement les funérailles auront lieu en présence
de maximum 50 personnes.
Un hommage peut être rendu au funérarium Marlière,
chaussée Brunehaut 188 à 7972 Quevaucamps du lundi
au samedi de 9 h 30 à 18 h le dimanche de 9 h 30 à 12 h.
LUINGNE
…  Norbert et … Denise HANSSENS-CHRISTIAENS,
…  Albert et … Dina SANTY-HANSSENS,
…  André et Georgine VANDEPUTTE-DUQUESNOY,
Jean-Paul et … Denise LIÉTAERT-VANDEPUTTE,
son frère, sa sœur, ses beaux-frères et belles-sœurs ;
Luc SANTY et Marie-Jeanne VAN BOVEN,
Pascal et Fabienne VULSTEKE-VANDEPUTTE et leur famille,
Thierry et Sylvianne LIÉTAERT-COSYNS et leur famille,
Christiane LIÉTAERT et sa famille,
Patrick et Damienne VERRIEST-LIÉTAERT et leur famille,
ses neveux, nièces, petits-neveux et petites-nièces,
ses arrière-petits-neveux et son arrière-petite-nièce ;
Les familles HANSSENS, VANDEPUTTE et apparentées,
profondément affectés, vous font part de leur deuil.
MONSIEUR
Gilbert HANSSENS
veuf de Madame Th r se VANDEPUTTE
né à Aalbeke le 22 juin 1927,
est pieusement décédé à Herseaux le 3 juin 2021.
Les funérailles seront célébrées, dans l’intimité
familiale, en l'église Saint-Amand à Luingne le samedi
5 juin 2021 à 10 heures.
L'inhumation se fera au cimetière de Luingne dans
le caveau de famille.
Cet avis tient lieu de faire-part.
La famille remercie de tout cœur le Docteur Freddy
VANTOMME pour son dévouement.
Vous pouvez déposer vos témoignages de sympathie sur
www.pfvandevenne.be
9
 10
REPORTAGE
Les policiers liégeois
s’entraînent en... Flandre !
Faute d’infrastructures, les zones de police de la région liégeoise vont à Goetsenhoven
aute d’une infrastructure
F d’entraînement digne de
ce nom, depuis quelques
semaines, trois zones de
police de la région liégeoise
s’entraînent en Flandre, à Goet-
senhoven. L’outil est flambant
neuf et à la pointe : un paradis
pour nos policiers, qui ré-
clament la construction d’un
outil similaire en province de
Liège.
L’architecture est moderne,
l’aménagement intérieur du site
l’est tout autant. Intégré dans un
ancien domaine militaire, le
centre intercommunal de forma-
tion de la police de Goetsenhoven
est pleinement opérationnel de-
puis septembre 2020. Et depuis,
les zones de police sont nom-
breuses à lui faire les yeux doux,
à tel point que l’intercommunale
gestionnaire élargira prochaine-
ment ses horaires.
En région liégeoise, trois polices
se sont associées pour faire de
Goetsenhoven leur centre d’en-
traînement : Ans/St-Nicolas,
Grâce-Hollogne/Awans et Secova.
Depuis plusieurs semaines,
chaque mercredi après-midi,
elles mettent en commun leurs
formateurs et leur personnel
pour répondre à une obligation
légale qu’elles avaient jusque là
toutes les peines du monde à
remplir : celle de former tous les
policiers à la maîtrise de la vio-
ILS SONT POURTANT ULTRAPERFORMANTS !
Les chiens détecteurs
de Covid ne seront pas utilisés
Un programme de recherche
avait été lancé début mars 2020
dans les universités de Gand
(UGent) et de Liège (ULiège) afin
de déterminer si les chiens
étaient capables de détecter les
personnes infectées par le coro-
navirus à l’odeur de leur sueur.
La méthode avait un véritable
potentiel notamment pour une
application éventuelle dans les
aéroports ou les événements de
grande envergure.
Le ministère de la Défense, les
pompiers, la police fédérale et
la protection civile ont fourni
des chiens de recherche déjà
formés pour d’autres tâches.
Après 10 semaines d’expéri-
mentation, les animaux n’ont
enregistré que 2 % de faux posi-
tifs et 19 % de faux négatifs. Les
résultats étaient prometteurs et,
lorsque les fonds ont été épui-
sés, la formation des six chiens
(un épagneul springer, un bor-
der collie et quatre malinois) a
été poursuivie par des béné-
voles.
Les chiens se sont améliorés
après un entraînement supplé-
mentaire et sont également ca-
pables de détecter les variants
lence avec ou sans arme à feu.
Nous avons pu visiter les lieux
avec Yves Lenoir, inspecteur et
formateur à la police d’Ans/St-Ni-
colas.
QUATRE ATELIERS D’1H30
Autant le dire sans ambages : voi-
ci les policiers au XXIe siècle ! Eux
qui, avant, devaient se partager
entre des bâtiments abandonnés
« La police est la
seule profession
où l’outil de
travail est une
arme »
Yves Lenoir
Inspecteur et formateur
(et dangereux) ou obsolètes, ils
sont désormais dotés d’un outil
moderne et intuitif. « Il ne faut
pas oublier que la police est la
du Covid-19 (sud-africain, bri-
tannique et indien). La vaccina-
tion ne les a pas non plus in-
duits en erreur, les animaux ont
pu différencier les échantillons
des personnes infectées et des
personnes récemment vacci-
nées et ce, peu importe le vac-
cin.
FINALEMENT, C’EST NON…
Malgré les prouesses olfactives
des canidés, la Task Force Tes-
ting, qui définit la stratégie de
test en Belgique, a décidé de ne
pas les utiliser à la grande dé-
ception des chercheurs. Elle
considère que la méthode ca-
nine a peu de valeur ajoutée par
rapport aux tests rapides exis-
tants. En effet, les personnes tes-
tées doivent garder une boule
de coton sous l’aisselle pendant
10 minutes avant de la présen-
ter aux chiens soit le temps né-
cessaire pour réaliser un test ra-
pide.
Il existe toutefois un avantage
financier puisque les tests ra-
pides coûtent 8 € l’unité alors
qu’un chien renifleur peut ana-
lyser des centaines d’échan-
tillons en peu de temps sans
seule profession où l’outil de tra-
vail est une arme », rappelle Yves
Lenoir afin de souligner l’impor-
tance d’une formation efficace.
À Goetsenhoven, le policier par-
tagera son après-midi entre
quatre ateliers qui dureront cha-
cun 1h30.Dans le dojo, il sera no-
tamment entraîné à la maîtrise
de la violence sans arme à feu.
Tout est mis à disposition ! Sur
une étagère, des armes plus
vraies que nature, mais qui ne fe-
raient in fine pas de mal à une
mouche. Outre la maîtrise sans
arme à feu, l’utilisation de l’arme
létale est également et évidem-
ment enseignée aux policiers.
DEUX STANDS DE TIR
Deux stands de tir sont dispo-
nibles, un de 25 m et un de 50 m.
Pour y entrer, il faut se visser sur
la tête un casque électronique in-
telligent : il amplifie le bruit des
voix mais réduit celui des tirs. Là
encore, tout est mis à disposi-
tion : armes, balles et même un
atelier de réparation et d’entre-
tien.
« On évite ainsi que le policier
casse son arme pendant l’exer-
cice et ne doive rentrer au com-
missariat sans arme qui fonc-
tionne », poursuit Yves Lenoir.
Écran tactile pour régler l’éclai-
rage, supports pour « créer » des
abris et bientôt, la possibilité de
projeter des images sur les cibles
et ainsi, recréer une pièce ou un
Doués mais déçus... © D.R.
coût supplémentaire que celui
du salaire du maître-chien.
Les chiens formés jusqu’ici ont,
de surcroît, d’autres tâches et il
serait trop long de former des
animaux supplémentaires. Il
n’existe pas non plus, à l’heure
actuelle, de cadre juridique
pour le déploiement de « chiens
de détection médicale », argu-
mente encore la Task Force Tes-
ting qui estime que cela rend
impossible leur déploiement.
Toutefois, les chercheurs ont
élaboré un protocole et consul-
teront l’Organisme belge d’Ac-
créditation (BELAC) dans un fu-
tur proche en vue d’une future
utilisation potentielle. -
Le centre dispose notamment d’un véritable dojo. © A.M.
lieu connu de la zone concernée :
ces stands offrent de nombreuses
possibilités. Outre la technologie,
la sécurité est également un des
piliers du site.
UNE MAISON RECRÉÉE
Dans un second bâtiment, on va
entraîner les policiers aux tech-
niques policières, dans une « mai-
son » recréée. Là encore, tout est à
NOMINATION D’IHSANE HAOUACH
Discordances au sein de la
Vivaldi ? De Croo dément
La nomination d’Ihsane Haouach
en tant que commissaire du gou-
vernement auprès de l’Institut
pour l’égalité entre les femmes et
les hommes a provoqué quelques
remous ce jeudi. En cause : des
propos du Premier ministre qui
semblent avoir été contredits par
l’un de ses ministres, David Clarin-
val.
Dans l’après-midi, Alexander De
Croo avait en effet affirmé qu’au-
cun ministre n’avait remis en
cause la désignation de Madame
Haouach au cours d’un kern qui
s’était tenu en matinée. Peu après,
le ministre libéral twittait : « En
tant que représentant du MR, j’ai
clairement exprimé notre opposi-
tion à la décision prise, sans
concertation, par la Secrétaire
d’État Sarah Schlitz. » Pour les libé-
raux francophones, Mme Haouach,
en portant le foulard islamique,
ne respecte pas la neutralité que
l’on doit attendre d’un représen-
tant du gouvernement.
Le Premier ministre est donc venu
s’expliquer à la Chambre en soi-
rée. Une explication qui n’a pas
convaincu l’opposition. « J’estime
qu’il y a peu d’explications néces-
saires », a-t-il entamé. « Lorsque le
kern discute, soit la décision prise
est maintenue, soit des initiatives
sont prises pour modifier une dé-
VENDREDI 4 JUIN 2021
Les paquebots de
retour à Venise
Depuis 17 mois de pandémie,
la cité des Doges n’avait plus
dû subir la pression des
navires de croisière © AFP
disposition. « Un casque et une va bientôt nous offrir un bus, ce
veste de protection, ça peut coû- qui nous permettra de simuler
ter 500 €. Ici, c’est à notre disposi- un incident entre deux passa-
tion gracieusement. » gers », détaille encore Yves Lenoir.
Les policiers vont ainsi faire face
à des forcenés armés. Une situa-
Du côté des policiers avec les-
quels nous avons pu échanger,
tion qui peut arriver et qu’il on réclame à cor et à cri un outil
convient de savoir gérer. À l’exté- similaire en région liégeoise. Ce
rieur, des containers permettent qui ne serait ni du luxe, ni un ca-
de s’entraîner à l’ouverture des price. -
portes. Et avec une clé ! « De Lijn ALLISON MAZZOCATTO
cision. Finalement la décision n’a
pas été remise en question. Et
donc, il n’y a aucune discordance
au sein du gouvernement. »
« Ce qu’il s’est passé sur les ré-
seaux sociaux, lorsque David Cla-
rinval dit qu’il a exprimé l’opposi-
tion du MR sur la décision prise, ce
n’est donc pas vrai. Quelle hypo-
crisie », a dénoncé la députée Ca-
therine Fonck (cdH). - Le Premier s’est expliqué. © Belga
TIRAGE DU LOTTO
LOTTO 02-06-2021 EURO MILLIONS 01-06-2021
3 13 38 42 43 44 37 3 10 26 35 44 6 7
N° Gagnants Montants N° Gagnants Montants
6 ..................................0................................0,00 5★★...........................0................................0,00
5+bonus .....................2......................54.564,70 5★ ..............................4....................157.524,10
5 ................................56........................ 1.849,60 5 ................................14......................10.518,80
4+bonus .................191........................... 271,10 4★★.........................26........................ 1.764,10
4 ...........................3.420............................. 28,00 4★ ..........................772........................... 109,40
3+bonus ..............4.236............................. 12,00 3★★....................1.508............................. 59,20
3 ........................ 56.051................................6,25 4 ...........................1.527............................. 41,10
2+bonus ........... 40.154................................3,75 2★★................. 22.450............................. 13,90
1+bonus ......... 148.758................................1,25 3★ .................... 33.487............................. 10,40
3 ........................ 66.919................................9,70
JOKER + 03-05-2021 1★★............... 124.879................................6,30
2★ .................. 479.419................................5,10
1 4 3 5 1 3 O 2 ...................... 954.097................................4,10
GÉMEAUX
N° Gagnants Montants KENO 03-05-2021 PICK3 03-06-2021
6+signe astro. .................0..........................0,00 1 2 3 6 10
0........................................0................ 20.000,00
5........................................0...................2.000,00
4 4 8
4........................................4......................200,00 14 16 19 32 36
3......................................26........................20,00
2....................................243..........................5,00 37 43 46 48 49
1.................................2.263..........................2,00
50 53 54 59 68
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VENDREDI 4 JUIN 2021
AÉROPORT DE CHARLEROI
Eurowings débarque le 29
juin avec ses vols à bas prix !
La filiale de la Lufthansa proposera une liaison hebdomadaire vers Pristina. Pour commencer…
iliale de Lufthansa et
F spécialiste des vols à
bas prix, Eurowings
s’apprête à atterrir sur le
tarmac carolo. Elle deviendra
ainsi la dixième compagnie
aérienne à opérer à Charleroi.
Cet été, elle reliera BSCA à
Pristina, la capitale du Kosovo.
Et plus si affinités.
La « famille » de BSCA
s’agrandit. Après Ryanair,
Wizz Air, TUI Fly, Pegasus,
Air Corsica, Belavia (dont les
Les négociations
entre BSCA et la
compagnie
allemande ont été
menées
rondement:
10 jours ont suffi
pour régler la
question
vols sont actuellement sus-
pendus), Air Belgium, Air Al-
gérie et Lauda, voici donc Eu-
rowings ! Dès le 29 juin, le
troisième pilier de Lufthansa
mettra Charleroi à portée
d’aile de Pristina, à raison
d’une liaison hebdomadaire
RADIO
Michel Lecomte sur…
Nostalgie pendant l’Euro
À l’occasion de l’Euro, Nostalgie
propose une nouvelle émission
qui sera diffusée du 11 juin au 11
juillet. Au programme, 21 cap-
sules attendent les auditeurs de
la radio leader en Belgique. Cette
nouvelle émission intitulée « Mes
arrêts sur image » portera le
même nom que le livre de Mi-
chel Lecomte, sorti en 2020. L’an-
cien chef des sports de la RTBF ra-
contera comment la Belgique a
marqué l’histoire du football, à
travers ses plus beaux souvenirs
et les meilleures performances
de nos Diables rouges. Rencontre
avec un jeune retraité qui re-
prend du service, pour son plus
grand plaisir... et pour le nôtre
aussi.
0 On vous retrouve sur
Nostalgie, cela peut
surprendre. Pourquoi ce
choix ?
Je ne renie pas la RTBF, au
contraire. Il va d’ailleurs être
beaucoup question de la RTBF et
c’est assez logique. Nostalgie me
donne l’opportunité d’être à
nouveau journaliste et d’avoir
l’occasion d’écrire. En tant que
jeune retraité, c’était une très
belle opportunité.
0 Au niveau du contenu de
l’émission, retrouvera-t-on des
anecdotes déjà présentes
dans votre livre ?
Il y a des points communs, des
ancrages mais c’est toujours
amené différemment. Cette
émission va aussi me permettre
d’aborder les souvenirs que je
n’ai pas évoqués dans mon livre.
0 Jeune retraité, votre travail
11
effectuée par les Airbus A319 Fransens, responsable de vers le Kosovo est prévu à sens. la mécanique, l’Union euro-
et A320 de la compagnie.
« La crise du Covid a rebattu
les cartes. Maintenant que la
reprise s’amorce, les compa-
gnies aériennes saisissent
l’aviation commerciale de 18h20. L’atterrissage est an-
BSCA.
49,99 €/TRAJET
noncé vers 21h.
Dans un premier temps,
cette liaison sera saison-
Côté pratique, vous pouvez nière : elle sera assurée jus-
200 DESTINATIONS AU
CATALOGUE
Cet été, quelque 200 desti-
nations européennes seront
péenne tergiverse encore
sur certaines modalités du
pass sanitaire, censé aider
les voyageurs à franchir plus
facilement les frontières eu-
toutes les opportunités », ex- d’ores et déjà réserver vos qu’au 14 septembre. proposées au départ de l’aé- ropéennes. Un f lou artis-
plique Ingrid Tahon, Avia- billets en ligne - Mais si l’évaluation est favo- roport de Charleroi. On est à tique qui tempère encore
tion Exécutive. Les négocia- http://www.eurowings.com rable, elle pourrait trouver peu de chose près à hauteur l’ardeur des voyageurs. -
tions entre BSCA et la compa- -, à partir de 49,99 € pour un des prolongements, et qui de l’offre mise à disposition M-G.DESCAMPS
gnie allemande ont été me- aller simple. Les départs de sait, d’autres têtes de pont en 2019.
nées fissa : 10 jours Pristina sont programmés depuis Charleroi. « Euro- Mais si les compagnies aé-
ont suffi les mardis à 14h30 pour une wings a un pied dans riennes mettent le paquet
pour régler arrivée à Charleroi sur le l’étrier. Il faut le conser- pour relancer au
la question. coup de 17h30. Le retour ver… », déclare Hervé Fran- plus vite
Avec 26 des-
tinations des-
servies dans
les 17 pays de
l’Est, essentielle-
ment par Wizz
Air, Ryanair et Be-
lavia, Charleroi
n’est pas en
terre in-
connue.
Son exper-
tise est recon-
nue. Et cela n’a bien sûr pas
échappé à Eurowings, qui Une nouvelle route, un nouveau
ajoute donc Pristina, la capi- pays pour l’aéroport carolo. © Belga
tale kosovare, au catalogue
destinations. « C’est aussi la 200083371102
démonstration que, désor-
mais, nous ne sommes plus
perçus comme un aéroport
régional, mais comme le
Mettez
deuxième aéroport de Bel-
gique », souligne Hervé
votre Boulangerie-Pâtisserie
à l’honneur en votant
pour votre artisan préféré
www.maitre-boulanger-patissier.be
Actif, le retraité ! © D.R. Je
vous manque ?
vote
Pas du tout ! J’ai plutôt tourné la avant
page. Mon rôle de chef de rédac-
tion ne me manque pas. Ici, c’est le 25 juin
un travail de journaliste, ce que 2021
je reste dans l’âme.
0 Dans quelques jours, vous
allez vivre un Euro sans devoir
diriger la rédaction des sports
de la RTBF. Quel sera votre
état d’esprit ?
Je vais donner la pleine mesure
à la passion et à l’émotion. J’ai
un très gros défaut, mon talon
d’Achille réside dans l’émotion-
nel ! Parfois, ma femme me dit :
« Mais enfin Michel, ce n’est que
du foot ! » Et puis surtout, je vais
vivre cet Euro avec la certitude
que je n’aurai pas d’emmerdes.
(rires) -
CAMILLE ULENS
à noter Dès le 11 juin du lundi au
vendredi à 8h20 et 17h30 sur
Nostalgie et sur Nostalgie.be.
11
 12
POLITIQUE : JOUR J POUR TOUT SAVOIR SUR LES CONDITIONS DE VOS VACANCES À L’ÉTRANGER
Ce sera finalement
2 tests PCR gratuits
Le Premier ministre l’a annoncé ce jeudi, mais pas pour ceux qui ont refusé de se faire vacciner
À
quelles conditions
pourrez-vous prendre
vos vacances à l’étran-
ger cet été ? Les dé-
tails seront rendus publics en fin
d’après-midi, à l’issue d’un
Comité de concertation (qui
débutera à 14h). On vous avait
annoncé hier que la générosité
du gouvernement se limiterait à
un seul test PCR gratuit, la
proposition sur la table du Kern
(Conseil des ministres restreint)
de jeudi. Finalement, on double-
ra la mise. Le Premier ministre
l’a annoncé, hier, à la Chambre :
ceux qui n’ont pas eu l’occasion
de se faire vacciner bénéficie-
ront de deux tests PCR gratuits.
> Les voyages, vedettes du Co-
mité de concertation (Codeco).
Le 1er juillet entrera en vigueur le
certificat Covid européen qui per-
mettra de voyager dans l’Union
européenne (la Belgique aimerait
déjà tester l’outil dès la mi-juin
sur la base d’accords bilatéraux
avec des pays comme la France).
Pourront le détenir les vaccinés
contre le Covid-19, ceux disposant
d’un test PCR négatif daté de
moins de 72 h (voire d’un test an-
tigénique négatif vieux de moins
de 24 h), ainsi que les personnes
qui disposent d’anticorps car elles
ont été contaminées jusqu’à six
mois auparavant. Vu que plu-
sieurs pays européens (comme
l’Espagne) considèrent que l’on
est vacciné après avoir reçu deux
doses (+ deux semaines pour lais-
ser le temps au vaccin d’offrir une
protection efficace. Pour le John-
son&Johnson administré en une
dose, on compterait même 3 se-
maines), le gouvernement devrait
offrir deux tests PCR (ceux qui se-
ront pris en considération par de
nombreux pays) gratuits à ceux
qui n’ont pas encore eu l’occasion
de se faire vacciner et, fatalement,
à ceux qui n’ont reçu qu’une
seule dose. En seront exclus ceux
qui auront décliné l’invitation. Il
est probable que le rembourse-
ment sera limité (60 € maxi-
mum ?), mais on a appris hier que
les laboratoires facturent désor-
HORECA
« On a besoin du respect des clients »
Le comité de concertation de ce
jour est aussi très attendu dans
l’Horeca. « Notamment pour les
heures d’ouverture, l’autorisa-
tion de plexis ou non, le nombre
de personnes à table ou encore
les perspectives pour le mois de
juillet », nous dit Thierry Neyens,
président de la fédération Horeca
Wallonie.
Depuis l’autorisation de l’ouver-
ture des terrasses, les restaura-
teurs s’organisent. Mais ce n’est
pas toujours simple. « Je ne sais
pas si c’est vraiment lié au Co-
vid », poursuit Thierry Neyens. « Il
y a dans l’absolu, toujours des
gens irrespectueux qui ne res-
pectent pas les horaires, les
consignes des établissements,
c’est un problème d’éducation.
Heureusement, c’est une minori-
té. Il existe d’ailleurs des forma-
tions pour l’Horeca pour gérer les
conflits avec les clients ».
Tom, le patron des Tuileries by
Tom à Esneux, est un homme
mais les tests à l’assurance mala-
die à 40,44 € par test (47,18 € au-
paravant). On saura bientôt si ça
signifie des tests moins chers pour
les citoyens.
> Que se passera-t-il au retour
des vacances ? Alors que la
carte européenne des vacances
passe de plus en plus du rouge à
l’orange, voire au vert (deux cou-
leurs qui ne sont plus synonymes
de quarantaine au retour), les
Belges complètement vaccinés se-
ront dispensés de test et de qua-
rantaine au retour d’une zone
rouge. Les non-vaccinés seront
vraisemblablement dispensés de
quarantaine mais devront passer
un test PCR dès l’âge de 6 ans. Pré-
cision et là, on en revient aux dé-
parts en vacances : il appartiendra
à chaque pays de décider à partir
de quel âge le « passeport corona »
Chaque foyer
pourra recevoir
quatre personnes
à l’intérieur
est obligatoire. Au retour, il fau-
dra sans doute toujours remplir
un Formulaire de localisation du
passager (PLF).
> Un plafond de 50.000 per-
sonnes pour les grands événe-
ments de l’été ? Un autre sujet
sur la table, selon « La Libre ». Dès
la mi-août, le public sera autorisé
dans des festivals de grande am-
pleur comme Tommorowland ou
des manifestations sportives tel le
Grand Prix de Francorchamps.
Pour y accéder, un « Covid safe ti-
cket » sera émis entre la mi-août et
la fin septembre (sur la même
base que le « passeport corona »
européen). Des réticences se font
entendre, ce qui amènerait les au-
torités à les limiter à 50.000 spec-
tateurs. Tomorrowland, c’est
200.000 personnes.
> Assouplissements du 9 juin
confirmés. On n’en parle plus,
car les conditions (moins de 500
lits occupés en soins intensifs et
Tom, à Esneux. © M.SP.
heureux. Il a repris le travail
(même s’il a fait de l’emporter), il
a donné un sacré coup de fraî-
cheur à sa terrasse et, surtout, il a
retrouvé le contact avec les
clients. Même si ce n’est pas tou-
jours facile. « Je suis conscient
que les clients ont eu 7 mois de
frustration mais notre personnel
n’en peut rien », nous dit-il.
ANNULATIONS, GROSSIÈRETÉ
« Alors oui, il y a un vent de liber-
té mais au-dessus de cela, il y a un
protocole à respecter ! » Tom n’est
pas le seul à devoir parfois un peu
VENDREDI 4 JUIN 2021
80 % des 65+ et personnes avec co-
morbidités vaccinées) sont rem-
plies depuis plusieurs jours. Télé-
travail (un jour par semaine), re-
présentations culturelles, spec-
tacles, etc. (200 personnes à
l’intérieur, 400 à l’extérieur), ré-
ouverture des saunas, cinémas,
bowlings, etc. Tout sera confirmé.
> La bulle des contacts sociaux
« disparaît ». Chaque foyer pour-
ra recevoir 4 personnes à l’inté-
rieur (enfants non compris). On
passe de règles strictes qui s’im-
posent à votre vie privée à une
gestion des risques « en bon
père… ou bonne mère de fa-
mille ». Pas de problème pour em-
brasser vos convives s’ils sont vac-
cinés comme vous. Sinon, la pru-
dence s’impose. Tout sera claire-
ment expliqué ce vendredi.
> D’autres assouplissements
sur la table ? On vous parle ci-
contre de l’Horeca. Le ministre des
Indépendants, David Clarinval
(MR) va demander la fin de règles
restrictives pour le commerce
(shopping à deux, etc.), sur fonds
de soldes qui s’annoncent… -
DIDIER SWYSEN Chaque pays décidera de l’âge à partir duquel un « passeport» corona s’impose. © Belga
Certains en font déjà le point le plus compliqué de la réunion de ce vendredi
Horeca : la grande bataille des heures de fermeture
Ce vendredi, une confirmation par le ministre des Indépendants, « Avec l’Euro de football, on d’évoluer pendant les mois d’été.
attendue par le secteur Horeca : David Clarinval (MR) et tout le cherche à pousser les célébra- Certains en font déjà le point le
la réouverture, le mercredi 9 gouvernement flamand, mi- tions vers l’extérieur, même si plus problématique mis sur la
juin, des infrastructures inté- nistre-président Jan Jambon c’est compliqué du point de vue table ce vendredi.
rieures des restaurants et des (N-VA) en tête. de la communication et de l’or- Si la question sur l’utilisation du
cafés entre 8h et 22h, autorisant Du côté francophone, en tout cas ganisation. » plexiglas (pour séparer les tables
jusqu’à 4 personnes par table (ou pour ce qui est des gouverne- Les tenants d’un seul horaire de et ne pas respecter la distancia-
les membres d’un même foyer ments régionaux, c’est beaucoup fermeture à 23h30 répondent du tion d’1,5 m) semble avoir été
familial), moyennant une dis- moins l’enthousiasme, tant chez tac au tac : « Dès le 26 juin, il évacuée, d’autres questions,
tance de 1,5 m entre les tablées. Elio Di Rupo (ministre-président pourra y avoir des décisions aux comme celle relative au nombre
Le même jour, l’heure d’ouver- Wallon, PS) que Rudi Vervoort penalties à l’Euro. Là, on risque de personnes (plus de 4) autour
ture des terrasses passera de 22h (ministre-président bruxellois, même de dépasser 23h30 ». d’une même table, seront proba-
à 23h30. PS). Ils semblent donc plus en- On verra donc si un consensus blement reportées à ce futur
Cette double confirmation ali- clins à suivre les experts que la peut être trouvé sur cette harmo- comité et n’entreraient donc pas
mentera la grande question qui proposition ne fait pas rire, genre nisation dès ce vendredi, mais en vigueur avant juillet.
sera inévitablement débattue « c’est déjà un gros assouplisse- c’est très loin d’être gagné… Ou Rappelons, qu’à la demande du
demain : ne serait-il pas plus ment, n’exagérons rien ». si la question est reportée à un PS, les hôtels (et lieux spécialisés
logique d’harmoniser ces ho- « Ces heures différentes de ferme- Comité de concertation ultérieur dans ces services) devraient être
raires en supprimant la ferme- ture correspondent à une logique (d’ici la fin juin), puisque les autorisés à servir le petit-déjeu-
ture à 22h ? La demande est sanitaire », explique un observa- règles pour l’Horeca, à l’intérieur ner dès 6h au lieu de 8h. -
D.SW.
relayée, au niveau des autorités, teur averti de ces questions. et à l’extérieur, continueront
SPORT-NOUVEAU PROTOCOLE
Les vestiaires et douches
« sévir » : des personnes qui ré-
servent mais ne viennent pas, des
resteront fermés le 9 juin
Le Codeco de ce vendredi ne compétitions pour les sportifs
personnes qui veulent s’installer
devrait pas bouleverser le mi- professionnels et amateurs
à 6 ou plus à table (la règle, c’est
lieu sportif ni apporter de nou- peuvent reprendre à l’excep-
4), des clients qui n’ont pas vrai-
veaux assouplissements, du tion des sports de combat.
ment envie de quitter à 22 h...
moins à court terme. > Le fitness peut reprendre.
« Mais les règles sont là donc, ici,
On le sait, la date du 9 juin va > Les sports dits de contact
nous servons le dernier verre à
permettre à certaines compéti- peuvent reprendre (danse,
21h30 même si cela ne plaît pas. Le sport se relance. © V.L.
tions de se relancer. On pense sports collectifs, escrime, etc.).
Et du coup, certains, heureuse-
aux interclubs de tennis (pas > La taille des groupes en in-
ment ils sont peu, ne sont pas
toutes les catégories), à la sai- térieur est de 50 personnes. > Un public de maximum 400
agréables avec le personnel… qui
son de baseball ou aux cham- > La taille des groupes en ex- personnes peut assister à des
n’y est pour rien ».
pionnats de balle pelote par térieur est de 100 personnes. compétitions sportives profes-
Tom a préparé la réouverture, à
exemple. > Les stages peuvent avoir sionnelles ou amateurs en exté-
l’intérieur, pour le 9 juin. « Pas
C’est dans ce contexte que le lieu sans nuitée pour un ou rieur, sous réserve de l’autorisa-
question pour nous de faire deux
protocole des activités sportives plusieurs groupes de 50 per- tion communale.
services, je vais limiter les places à
et physiques a été adapté ce sonnes jusqu’au 24 juin. Le > Par contre, les vestiaires et
la moitié de la capacité, soit 15
jeudi par l’AISF (Association In- groupe peut passer à 100 per- douches restent fermés sauf
couverts. Pour que ce soit
terfédérale du Sport Franco- sonnes à partir du 25 juin et pour le sport professionnel et
agréable pour tout le monde. Le
phone) en conséquence des avec nuitées. les sportifs sous statut, les pis-
personnel est prêt, j’ai même ren-
dernières décisions politiques. > Un public assis de maxi- cines, les stages sportifs et les
forcé les équipes pour ne pas
Voici les dernières modifica- mum 75 %, sans dépasser 200 sports nautiques pour mettre
avoir de débordements », se ré-
tions effectives à partir du 9 personnes, peut assister à des des vêtements secs.
jouit le patron… Qui nous laisse
juin. compétitions sportives profes- Enfin, les règles de l’Horeca
car il a du boulot en cuisine : la
> Réouverture des infrastruc- sionnelles ou amateurs en inté- sont évidemment de rigueur
terrasse est pleine ! -
MURIEL SPARMONT
tures intérieures. rieur, sous réserve de l’autorisa- pour les buvettes. -
> Tous les entraînements et tion communale. J.N.
12
VENDREDI 4 JUIN 2021
CE SAMEDI DANS VOTRE JOURNAL
VOUS AVEZ
RENDEZ-VOUS
AVEC…
Jérémie
Makiese
« Je suis un cœur
FOOTBALL
Euro 2020 : patrouilles renforcées
les jours de matches des Belges
Les zones de police attendent le Codeco de ce vendredi pour finaliser leur stratégie
e 11 juin, jour du lance-
L ment de l’Euro 2020
(même si on est en
2021), approche à
grands pas. L’heure est donc
venue pour les communes et
polices de se préparer. Le ren-
forcement des patrouilles est
prévu en de nombreux endroits.
Mais le but n’est pas de « casser
la fête ».
Les communes reçoivent bien
des demandes pour installer un
écran géant lors des matches de
la Belgique à l’Euro. Mais les
conditions étant tellement
strictes, les organisateurs ne se
bousculent pas non plus au por-
tillon. Pour rappel, le nombre de
spectateurs sera limité à 400 à
l’extérieur et à 200 à l’intérieur.
L’organisateur devra prévoir un
système de gestion de foule sur
le site, à l’entrée et aux installa-
tions sanitaires.
Néanmoins, il y aura bien des
écrans le jour des matchs des
Diables, notamment dans les ca-
fés. À Hannut, le bourgmestre
Manu Douette a même lancé
une idée : il donne son autorisa-
tion aux cafetiers de la Grand-
Place pour installer des écrans
« plus grands qu’une télé », style
rétroprojecteurs. Ils devront ce-
Posez toutes vos questions à Yves
Van Laethem ce vendredi
en direct de 13h30 à
14h30, sur sudinfo.be
Le porte-parole interfédéral de la
lutte contre le coronavirus sera
notre invité, ce vendredi, pour
répondre aux questions que
© Photonews
à prendre»
pendant être orientés vers les
terrasses pour éviter tout ras-
semblement.
EVITER LES REGROUPEMENTS
Car c’est bien ça le risque : que
les supporters se regroupent à
proximité des cafés pour profi-
ter d’un écran destiné aux
clients. Le chef de corps de la
zone Stavelot-Malmedy, Bernard
Goffin, précise néanmoins que
le but « n’est pas de casser la
fête ». Il s’agira surtout de raison-
ner et de dissuader de com-
Il sera important
de dialoguer
en amont
pour prévenir
plutôt que guérir
mettre des imprudences. À Na-
mur, le bourgmestre Maxime
Prévot incite par exemple les
gens à bien réserver une place
en terrasse ou à regarder les
matches depuis chez eux.
Mais quoi qu’il en soit, les com-
munes vont devoir anticiper.
Nous avons fait un tour des
zones de police à Bruxelles et en
vous vous posez. Gestes
barrières, port du
masque, contacts
rapprochés, vacci-
nation, voyages et
saison estivale sous
surveillance : vous
pourrez interagir
avec lui et obtenir les
réponses à toutes
vos questions.
Wallonie pour voir comment
elles se préparaient en vue de
l’Euro. Si la plupart affirment at-
tendre les décisions du Comité
de concertation de ce vendredi
pour se positionner clairement,
ils sont nombreux à affirmer
que les dispositifs policiers se-
ront bien renforcés. Et pas seule-
ment lors des matches des
Diables. Du côté de Verviers par
exemple, on rappelle que les
communautés d’Italiens et de
Turcs sont importantes. Il se
pourrait donc que la zone ren-
force également l’effectif en cas
de matches impliquant leurs
onze nationaux.
L’arrondissement verviétois a
l’intention de doubler les pa-
trouilles les jours de matches.
Dans le Luxembourg, on
confirme aussi un renforce-
ment. Tandis qu’à Bruxelles, on
annonce « une attention particu-
lière sur l’Euro ». À l’inverse, du
côté de Huy-Waremme, on nous
indique que les contrôles ne se-
ront pas spécialement renforcés.
Les patrouilles seront les mêmes
que celles mises en place depuis
la réouverture de l’Horeca.
EFFECTIFS RÉDUITS
Il faut dire que l’Euro intervient
aussi à une période particulière.
Du côté de Grâce-Hollogne, on
précise déjà qu’il sera difficile de
« durcir » le ton. Surtout à cause
DISCUSSIONS TOUJOURS EN COURS
Le test PCR moins cher
d’un peu moins de 7 €
Depuis le 1er mai, il y a une ré-
duction de prix pour un test
PCR. Depuis lors, les labora-
toires peuvent en effet facturer
les tests qu’ils effectuent à l’as-
surance maladie à raison de
40,44 € par test. Auparavant, ils
étaient remboursés de 47,18 €.
Ceci a été confirmé par An-So-
fie Soens, porte-parole de l’In-
ami. On devrait savoir dans les
prochains jours si cela signifie
que ceux qui ont besoin d’un
test négatif pour voyager le
paieront dès lors moins cher .
Les tests PCR pour ceux qui
doivent être testés après un
Adrien
« Spécial Vélo »
Devyver
« On m’appelle
le grimpeur »
Objectif : ne pas tuer la fête tout en faisant respecter les mesures. Pas simple... © PhN.
des effectifs réduits pendant les
vacances, des récupérations à
évacuer et du manque général
de personnel dans les petites
zones. À Dinant, on évoque éga-
lement la complexité des
contrôles. C’est pourquoi la po-
lice interviendra surtout s’il y a
effectivement des rassemble-
ments. Dans les zones plus ru-
rales de la province de Liège no-
contact à haut risque ou en cas
de symptômes du Covid-19
continuent, eux, à être intégra-
lement remboursés, tout
comme le test obligatoire pour
les voyageurs revenant d’une
zone rouge. Seuls ceux qui
veulent voyager et doivent se
faire tester avant doivent payer
ce test PCR, désormais, donc, à
un moindre coût.
Cette réduction du prix tient
notamment compte du coût de
l’opération de réalisation d’un
test PCR, ainsi que les matières
premières nécessaires à celle-ci,
explique-t-on à l’Inami. -
13
Thibaut
Roland
« Je vais venger
tous les
Poulidor »
« Spécial Vélo »
© Sebastien Smets, ISOPIX, Photonews, Belga, D.R.
(ex-Standard)
Vedran
Runje
Il préface
Belgique-Croatie
tamment, on espère pouvoir nanciers des cafés comptent
compter sur un renfort de la po- faire au niveau des écrans ». Ce
lice fédérale. dialogue est aussi prôné du côté
Enfin, prévoir une stratégie ne de Ciney où deux demandes de
se limite pas à prévoir une aug- diffusion sur TV ont été intro-
mentation des contrôles. À Ni- duites pour les matches des
velles, le chef de corps de la zone Belges. Les organisateurs se sont
prévoit, outre des patrouilles néanmoins déjà engagés à cou-
aux alentours des terrasses, la per la diffusion et le son dès la
mise en place d’un dialogue en fin du match. -
amont pour « voir ce que les te- SA.B. AVEC LES ÉDITIONS
L’AMÉLIORATION SE POURSUIT
377 patients hospitalisés
en soins intensifs
L’amélioration dans nos hôpi-
taux se poursuit. Il y a eu en
moyenne 80,3 nouvelles admis-
sions à l’hôpital par jour de per-
sonnes positives au Sars-CoV-2
entre le 27 mai et le 2 juin, soit
une baisse de 24 % par rapport à
la période de référence précé-
dente. Par ailleurs, 1.122 pa-
tients (-23 %) sont à l’hôpital,
souffrant de Covid-19, dont 377 La vaccination avance. © Ph.N.
en soins intensifs (-26 %), selon
les derniers chiffres publiés jeu- 131 lits occupés en soins inten-
di matin par l’Institut de santé sifs de moins. Il n’y avait plus eu
publique Sciensano. aussi peu de personnes à l’hôpi-
Au cours des 7 derniers jours, le tal depuis début octobre, et de-
nombre total de lits d’hôpital oc- puis fin février pour celles se
cupés a diminué de 341, dont trouvant aux soins intensifs. -
13
14 VENDREDI 4 JUIN 2021

LE TEST CONSO DE LA SEMAINE

NOTRE EXPERTE A TESTÉ

Les gressini sous la loupe

C’est le moment des apéros. Testons les gressini à déguster avec la charcuterie, la tapenade...
NOTRE SPÉCIALISTE LE PRODUIT GAGNANT

Granforno,
au pesto
9/10
Maria
Casa d’Italia « On goûte directement le pesto et c’est plaisant,
parce que pas trop fort. Le format est idéal, le
« Du croquant, croustillant aussi ».
du goût »
Direction Suarlée, en pro- 1,33 € • 125G
vince de Namur, dans le
zoning Ecolys. Ici, nous
sommes dans une entreprise
familiale, avec le papa Giu-
seppe aux commandes mais 8/10
aussi sa fille Maria. Depuis
plus de 10 ans, la famille s’est 8/10 8/10 8/10
spécialisée dans l’épicerie
italienne, d’abord dans le
centre de Namur, avant le
zoning où l’espace est plus
adapté pour proposer de
nombreux produits. Et on y Delhaize, bio, aux graines de Delhaize, aux olives noires Carrefour, flûtes aux graines de Granforno Torino à l’huile d’olive
trouve de tout : du vin, des sésame sésame
pâtes, des sauces, des charcu-
« Il a une très bonne odeur, peut-être un peu « On goûte l’olive, c’est différent mais c’est « C’est très croquant et j’apprécie les graines « Il est standard et classique mais de bon
teries, des fromages… À gras, mais ça plaira aussi. Il croque comme il agréable, on a un peu d’originalité ». de sésame tant visuellement que pour le goût, j’ai l’impression de reconnaître la
destination de tout le monde : faut ». goût ». marque. Neutre mais bien ».
le particulier, le restaurateur,
le traiteur…
1,69 € • 120G 1,49 € • 120G 0,99 € • 125G 1,17 € • 100G
DE L’OLIVE
Dans l’épicerie, on trouve
aussi les gressini, que l’on sert
volontiers en antipasti, une
spécialité italienne égale-
ment : « Chez nous, on a une
préférence pour le gressini à
8/10 8/10 8/10 8/10
l’olive ou au romarin. On le
mange avec une belle assiette
de charcuterie, du jambon de
Parme, des olives », nous dit
Maria. Idéal pour l’apéro. Un
bon gressini ? « C’est un
Leader price, Gressins à l’ita- Leader price, Grissini sésame Colruyt Boni, Grissini nature Intermarché, Gressins graines
format pas trop imposant, ce lienne light de sésame
n’est pas trop friable et c’est « Le format est sympa, il est croquant, peut- « On a un produit correct, du sésame au bon « Il est peut-être un peu plus cuit mais cela « Il se casse facilement, il est plus léger mais
croquant ». Maria a testé nos être un peu fin mais il est dans la bonne goût, croquant comme il faut ». reste plaisant parce qu’on a du goût en cela reste un produit correct, le goût est là ».
produits à l’aveugle, voici son moyenne ». bouche. Le format est standard, donc bien ».
verdict. - > M.SP.
2,49 € • 400G 1,49 € • 125G 0,90 € • 100G 0,99 € • 125G

8/10 7/10 6/10 5/10

Intermarché, Gressins au sé-
same bio
« On a du croquant, on a du goût, on a du
sésame, c’est standard mais efficace ».
Carrefour, Flûtes olives & roma-
rin
« On goûte bien le romarin, peut-être un peu
trop à mon goût. Il reste bien croquant mais
fort épicé ».
Delhaize, Torinesi à l’huile
d’olive
« Le format est plus petit, on est dans le
classique, mais il conviendra moins à l’apéri-
tif. Il est dans la moyenne ».
Spar, Grissini sésamo
« Il est croquant mais il manque vraiment de
goût, le sésame ne ressort pas du tout ».

1,59 € • 125G 1,17 € • 100G 1,49 € • 125G 1,89 € • 130G

LES BOISSONS DE LA SEMAINE — Epicentro Nero d’Avola rouge — Bourgogne Mâcon François Martenot

On reste dans le vin cette se-
maine. Et nous avons sélection-
né, avec le consultant vin
Maxime Lebrun, deux vins
rouges, un Italien et un Fran-
çais.
Carrefour a en effet sélectionné
des nouveautés dans l’assorti-
ment vin pour cette année
2021.
Avec des dizaines de nouvelles Cépage : Nero d’Avola puissant, boisé et riche. Cépage : 100 % Pinot noir puissant
« propositions » pour les ama- Origine : Italie, Sicile En accompagnement : Ce vin Origine : France, Bourgogne En accompagnement : Il
teurs. Des vins à déguster, à Au nez : des fruits noirs et va parfaitement convenir avec Au nez : De la fraise, de la conviendra très bien avec du
conserver, à boire entre amis… du bois de chêne du bœuf, un barbecue mais framboise et du clou de girofle gibier, du fromage mais aussi
et de toutes les couleurs pour
En bouche : On a des mûres, aussi des pâtes En bouche : de la cerise et de de la volaille comme le lapin
toutes les saisons. On vous pro-
pose deux crus à moins de 10 du cassis, c’est assez com- Prix : 9,99 €, disponible dans la mûre qui donne une très Prix : 7,99 €, disponible dans
euros qui s’accordent avec diffé- plexe. Au final, c’est long, les Hyper et Carrefour Market bonne balance et une fine les Hyper et Carrefour Market
rents plats. Vous avez le choix ! avec de beaux tanins. Il est acidité en final. Il est fruité et

14
 200082401702

VENDREDI 4 JUIN 2021 15

C’EST DE PLUS EN PLUS TENDANCE

Cora se lance dans

le textile d’occasion
C’est la première enseigne belge à proposer ce type de service
’initiative a déjà été

L testée en France dans

les magasins Auchan.
Aujourd’hui, c’est Cora
Belgique qui a décidé de propo-
ser à ses clients un dressing
d’occasion. Pour faire de bonnes
affaires mais aussi pour gagner
de l’argent en se débarrassant
de vêtements qu’on ne porte
plus.

Les hypermarchés Cora sont de

plus en plus attentifs aux enjeux
écologiques. Après avoir lancé un
partenariat avec Cash Converters
pour proposer des électroména-
gers et des articles informatiques
d’occasion (au magasin de Ro-
court uniquement pour le mo-
ment), l’enseigne a décidé depuis
2 mois de se lancer dans le textile
de seconde main.
C’est vrai que c’est de plus en
plus tendance, en atteste le suc-
cès d’applications comme Vinted.
Avec ce nouveau service, Cora de-
vient le premier acteur de la
grande distribution belge à pro-
poser au sein même de ses maga-
sins un espace spécialement dé-
dié aux vêtements d’occasion.
Le textile
d’occasion
fait fureur
en ce moment
L’idée n’est cependant pas nova-
trice puisqu’en France, Auchan
surfe depuis plusieurs mois sur la
même vague. Cora s’est d’ailleurs
allié la même entreprise que le
géant français pour mener à bien
les opérations. Il s’agit de Pata-
tam, une marque basque, leader
européen du traitement de la se-
conde main depuis 2013. C’est
Patatam qui se charge de collec-
ter et de trier les vêtements récu-
pérés auprès de la clientèle.
COMMENT ÇA MARCHE ?
Premier cas de figure : vous sou-
haitez acheter des vêtements
d’occasion à meilleur prix. C’est
tout simple : l’espace « Mon dres-
Un sac rempli de vêtements propres et en bon état, c’est 5 € sur la carte du magasin. © Cora
sing d’occasion(s) » est bien balisé
et se situe à proximité du rayon
textile classique. Pour le mo-
ment, l’hypermarché ne propose
que des vêtements enfant et
femme. Les prix n’excèdent pas
les 10 €. Quelques exemples : un
t-shirt enfant pour 2 €, une petite
robe pour 3 € ; un top femme
pour 3 €, une jupe ou un jeans
femme pour 8 €. En fait, le prix
est unique selon le type d’articles.
Second cas de figure : vous sou-
haitez vous défaire de vêtements
que vous ne portez plus. Pre-
mière chose à faire : s’inscrire sur
www.mondressingcora.com.
Lorsque vous vous rendrez dans
un Cora, vous trouverez des sacs
spécifiques pour la collecte des
vêtements (dans le rayon des oc-
casions). Vous remplissez le sac
chez vous, vous scannez le code
inscrit sur le sac et vous allez en-
suite le déposer dans un Mondial
Relay (les adresses sont rensei-
gnées sur le site de mon dressing).
Les vêtements doivent bien en-
tendu être propres, sans trou ni
tache, avec tous les boutons, ne
pas être déformés ou remplis de
bouloches. C’est l’entreprise Pata-
tam qui est chargée de contrôler
la qualité des articles. Tout ce qui
n’est pas conforme est bien en-
tendu écarté et rentre dans un
autre de cycle de récupération.
Si votre sac a été correctement
rempli, vous recevrez un mail
qui vous donnera droit à 5 € sur
votre carte Cora. Dans le cas
contraire, il vous sera notifié, tou-
jours par mail, qu’il y a un souci.
Pas de 5 € donc. Sauf la première
fois, explique-t-on chez Cora. À
noter que les vêtements envoyés
ne sont pas restitués.
À LA MODE
Les vêtements d’occasion mis en
vente chez nous proviennent des
différents points de collecte de
Patatam, y compris étrangers.
Recycler les vêtements est vrai-
Depuis le 1er juin
L’occasion dans tous les Ikea
Ikea a aussi testé le seconde
main mais cette fois bien en-
tendu en ce qui concerne les
meubles achetés dans ses maga-
sins. Mons a été l’antenne
pilote. La crise sanitaire a un
peu freiné ce nouveau service
mais Ikea a tout de même pu
constater que le client semblait
ment dans l’air du temps.
D’autres enseignes en France ont
décidé aussi de s’y mettre. Ainsi
Pimkie (qui malheureusement
est en faillite en Belgique) expéri-
mente dans certaines de ses bou-
tiques françaises la vente de vête-
ments d’occasion au kilo. C’est
30 € le kilo en été, 20 € en hiver.
Autre exemple : C&A qui a décidé
de mettre en ligne une plate-
forme de revente de vêtements
d’occasion. Baptisé oC&Az, ce site
met en relation les particuliers
qui souhaitent céder ou acheter
des produits C&A. La France est le
premier marché où la chaîne
teste ce dispositif. -
M.PAREZ Tout pour
s’évader !
satisfait de cette opportunité et
que beaucoup posaient des
questions sur la faisabilité.
L’enseigne a donc décidé
d’étendre ce service à tous ses
magasins depuis le 1er juin,
certaine que le succès sera au
rendez-vous dès que la crise
sanitaire sera derrière nous. -

ILS ONT SOUFFERT

Plus de 20 % de faillites dans le secteur « mode »

© Dominik Ketz

Le secteur du vêtement, de la entendre à mesure que l’impact

chaussure, du textile a drôle-
ment souffert de la crise corona.
Notamment parce que ces ma-
gasins non essentiels ont dû fer-
mer de longs mois. Puis le
« shopping plaisir » a été inter-
dit : on a pu retourner pour
s’habiller mais tout seul et 30
minutes max.
Ainsi, le consommateur a aussi
opté pour une autre manière
d’acheter, pour ses vêtements
aussi : par internet.
L’industrie de la mode s’attend
à ce que 20 à 25 % des entre-
prises fassent faillite en raison
de la crise sanitaire. C’est ce que
déclare Isolde Delanghe, direc-
trice de Mode Unie, dans une
interview accordée à Gondola.
Le secteur de la mode est à bout
de souffle après les lockdowns
successifs et les mesures liées à
la crise sanitaire. Les appels à
l’aide du gouvernement se font
de la crise s’intensifie. « Si l’on
regarde les chiffres de Graydon
(soit l’agence qui cartographie
la santé financière des entre-
prises), la situation ne se pré-
sente pas bien », déclare Isolde
Delanghe.
ILS ARRÊTENT
« Nous prévoyons 20 à 25 % de
faillites dans le secteur de la
mode. Certains d’entre eux sont
Préparez vos
des entrepreneurs qui décide-
ront d’arrêter prématurément,
comme en témoigne notam-
ment un entrepreneur : ‘J’ai 58 Malgré la reprise, les magasins de vêtements rament. © SP
excursions et
séjours sur
ans et dans les circonstances ac-
tuelles, l’effort n’en vaut plus la deuxième confinement ont dez-vous a été un troisième
peine.’ Mais une autre partie certes apporté des améliora- coup dur », évoque Isolde De-
des faillites proviendra des en- tions, mais pas suffisamment langhe. « Même avec la reprise
treprises qui ne pouvaient pas pour améliorer structurelle- en juin, le chiffre d’affaires de la
garder la tête hors de l’eau. », ment la situation des commer- saison estivale est encore infé-
explique le magazine spécialisé. çants. « Il y a eu une reprise des rieur d’environ 27 % à la nor-
Les assouplissements interve- ventes mais pour les détaillants male ». Dur, dur… -
nus après le premier et le de mode, le shopping sur ren- M.SP.

15
 16
EN PARTENARIAT AVEC SUDPRESSE ET LE SOIR
Le respect des mesures baisse,
surtout pour les contacts !
L’étude de l’UCL sur le respect des mesures pointe l’importance d’un cadre pour l’été
e respect des mesures
L sanitaires s’étiole au fil
des semaines selon
l’étude réalisée par
l’UCL en partenariat avec Sud-
presse et Le Soir. Une diminu-
tion que l’on observe surtout au
niveau de la limitation des
contacts et du maintien de la
distance physique.
Les Belges francophones ont be-
soin de contacts sociaux ! S’il y a
bien un enseignement à tirer de
l’étude de l’UCL, menée en colla-
boration avec Sudpresse et Le
Soir et portant sur les comporte-
ments sanitaires des citoyens
(port du masque, lavage des
mains, distanciation physique et
limitation des contacts, NdlR),
c’est celui-là : « On observe une
chute du suivi des mesures trop
Olivier Luminet,
directeur de l’étude,
prône des scénarios
clairs qui
montreront à quoi
devront ressembler
nos réunions
sociales de l’été
coûteuses en termes de relations,
au contraire de celles qui dé-
pendent davantage de nous et de
nos comportements indivi-
duels », résume Olivier Luminet,
professeur à la faculté de psycho-
logie de l’UCLouvain et directeur
Vigilance
Certains
se radicalisent
de plus en plus
Plus les Belges francophones,
auprès de qui l’étude a été réali-
sée, font confiance aux experts
et aux médias, plus ils ont ten-
dance à observer un respect éle-
vé des mesures. À l’inverse, les
personnes qui ont une très
faible confiance envers ces
deux acteurs affichent un ni-
veau de suivi des comporte-
ments faible. Un constat que les
chercheurs avaient déjà pu
pointer lors de leur premier
rapport portant sur le mois
d’avril. « Ce qui est interpellant
ici, c’est de voir qu’au sein de ce
sous-groupe, il y a une sorte de
radicalisation », indique Olivier
Luminet. « C’est un sous-groupe
auquel il faut être particulière-
ment attentif car on y retrouve
des personnes qui ont perdu
toute confiance en tout. »
Alors qu’au sein de celui-ci le
niveau de respect était déjà
faible pour l’ensemble des
quatre mesures sanitaires, ce-
lui-ci chute encore. Et plus rapi-
dement que chez les personnes
qui font davantage confiance
aux experts et médias. « Ces per-
sonnes sont devenues ‘anti-
tout’, antisystème. » C’est no-
tamment dans ce sous-groupe
que l’on retrouve les personnes
que l’on peut qualifier de
« complotistes », qui rejettent
parfois jusqu’à l’existence
même de la pandémie. -
de cette étude exclusive.
Globalement, le respect des
règles diminue à travers le
temps. Mais cette diminution est
clairement plus marquée pour la
distanciation physique et la limi-
tation des contacts sociaux. Alors
que du 1er au 11 avril, le niveau
de respect de la distance phy-
sique était élevé chez 53 % des
répondants, ce pourcentage est
retombé à 41 % entre le 13 au 18
mai. Les Belges francophones
ont notamment moins tendance
à éviter les déplacements non es-
sentiels ou à privilégier les activi-
tés seuls. Ils se retrouvent plus
fréquemment dans des situa-
tions qui peuvent conduire à un
non-respect de la distance...
C’est au niveau de la limitation
des contacts sociaux que le res-
pect de la mesure chute le plus.
Aujourd’hui, les Belges dé-
laissent les rendez-vous virtuels
au profit du présentiel. Ils sont
aussi moins enclins à éviter les
petits rassemblements dans les
lieux privés ou à éviter les inter-
actions sociales en personne
avec les autres.
Dans ce contexte, l’étude révèle
que les personnes empathiques
sont tiraillées entre le fait de gar-
der leurs distances pour protéger
les autres ou leur venir en aide.
« En temps normal, l’empathie
est associée à un suivi des com-
portements sanitaires plus fort.
Mais face à une personne qui
souffre, il y a l’envie de passer du
temps avec elle. »
DES LIBERTÉS CADRÉES
Pour Olivier Luminet, lutter
contre ce besoin fondamental de
contacts serait contreproductif.
« Il faut donner plus de libertés.
Mais le tout est de mieux ca-
drer », explique-t-il. S’il est
convaincu que l’été 2021 sera
plus agréable, il est aussi d’avis
que’il ne sera toujours pas nor-
mal. Et le professeur d’en expli-
quer la raison : « Pour atteindre
l’immunité collective, il faut que
70 % des Belges soient complète-
ment vaccinés. Et il faut toujours
Nos lecteurs ont participé
Une étude en 5 temps
Nos lecteurs ont été appelés à
participer à cette enquête de
l’UCLouvain sur les comporte-
ments vis-à-vis des gestes bar-
rières. Jusqu’à présent, trois
récoltes de données ont été
effectuées. Il en reste deux. À
chaque fois, ce sont les mêmes
personnes qui sont appelées à
Le masque est entré dans les mœurs © Isopix
Niveau de respect des mesures sanitaires*
Distance physique
10%
16% 41%
33%
Limitation des contacts
8%
17%
40%
35%
attendre quelques semaines
avant de bénéficier d’une immu-
nité complète. Cela nous amène
donc à la fin de l’été. »
C’est pourquoi il espère que les
autorités communiqueront clai-
rement à propos du cadre à res-
pecter pour l’été. « Il ne faut pas
être prescriptif mais donner des
scénarios clairs aux gens de ce à
quoi devront ressembler nos
réunions sociales de l’été », ex-
plique-t-il. « On peut imaginer
des vidéos qui mettent en scène,
par exemple, la manière
concrète d’organiser une fête
avec ses amis. Cela va aussi aider
les gens anxieux qui, sans cadre,
auraient peur d’y participer. »
On se souvient à ce propos du
« guide du parfait hôte » du
porte-parole Yves Van Laethem
qui expliquait comment recevoir
ses invités « comme au resto » en
octobre dernier. Un scénario qui
avait suscité pas mal de réactions
et moqueries. « Ce n’est pas parce
répondre aux questions. La pro-
chaine collecte va démarrer et les
chercheurs demandent aux parti-
cipants de garder leur motivation
pour pouvoir préparer au mieux
les stratégies d’intervention afin
de lutter efficacement et collecti-
vement contre la pandémie,
notamment en cas de rebond. -
Lavage des mains
10%
17%
35%
Port du masque
9%
13%
24%
que ça fait rire que ce ne sera pas
quelque chose qui comptera »,
estime Olivier Luminet. « Quand
on rit, on retient. »
Selon le chercheur, cet encadre-
ment à l’approche de l’été est es-
sentiel car il existe un risque que
la norme change. L’étude de
l’UCL révèle en effet que « nos
comportements sanitaires sont
Autres résultats
Lavage des mains stable :
de bon augure pour l’avenir !
Le port du masque reste la me-
sure la plus suivie, même si ce-
la baisse également. Entre le 13
et le 18 mai, 54 % des répon-
dants à l’étude affichent un ni-
veau élevé de respect de la me-
sure. « La norme a changé »,
souligne le professeur Olivier
Luminet. « À moins d’être dis-
trait, on a toujours un masque
lorsque l’on sort de chez soi.
On voit un comportement
nouveau qui devient une habi-
tude, quasiment un réflexe. »
Par contre, il y a une tendance
à la porter beaucoup moins
fréquemment lorsqu’on est
avec des amis, même s’ils ne
font pas partie de nos contacts
rapprochés. « Voir le visage des
gens en entier fait partie de
l’interaction humaine fonda-
mentale. Cela nous gêne donc
de voir des amis dans un
contexte qui n’est pas natu-
rel. »
DE BON AUGURE
Le respect du lavage des mains
reste quant à lui particulière-
ment stable. « Le lavage des
mains est beaucoup plus fré-
quent avant et après l’entrée et
la sortie dans un lieu public
alors que ce comportement
l’est beaucoup moins quand
une personne retire son
masque ou s’est touché le nez,
les yeux ou la bouche », note
l’étude. Pour Olivier Luminet,
ces résultats sont de bon au-
gure pour la suite. « Par le pas-
sé, on a observé qu’après de
graves épidémies de grippe,
certains comportements se
Élevé
39%
Modéré
Faible
Très faible
54%
*Résultats datant du
13 au 18 mai 2021
largement déterminés par le re-
gard des autres ». Si l’entourage
d’une personne très respec-
tueuse des mesures commence à
se relâcher, cette personne pour-
rait elle aussi basculer. « Elle
pourrait être amenée à choisir
entre continuer à suivre les me-
sures ou perdre ses amis… » -
SABRINA BERHIN
Un réflexe ! © 123RF
maintenaient et les épidémies
suivantes étaient moins graves.
On peut donc espérer que la
même situation se produira. »
Il souligne également que,
lorsque l’on met à disposition
des gens de quoi accomplir un
geste - comme du gel hydroal-
coolique à l’entrée d’un maga-
sin -, ces derniers vont l’exécu-
ter sans même réfléchir. « Il
faut donc encourager les lieux
publics à garder cette habitude
bénéfique. »
Plus globalement, les nou-
veaux résultats permettent de
confirmer une tendance déjà
observée : les femmes res-
pectent mieux les mesures que
les hommes tout comme les
plus de 56 ans les respectent
davantage que les plus jeunes.
Les personnes avec un niveau
d’éducation plus élevé ap-
pliquent quant à elles moins
les comportements sanitaires.
Enfin, plus on est anxieux par
rapport à la santé ou plus on
perçoit la gravité des consé-
quences d’une infection, plus
on aura tendance à respecter
les mesures. -
16
VENDREDI 4 JUIN 2021
BRÈVES
Le 10 juin
Éclipse solaire annulaire
de 11h17 à 13h25
Une éclipse solaire annu-
laire – un mince anneau
de Soleil restant visible au-
tour du disque noir de la
Lune – se produira le jeudi
10 juin. En Belgique, le
phénomène céleste sera
partiellement visible. Ceux
qui voudront l’admirer de-
vront porter des lunettes
conçues pour l’observation
des éclipses, afin de se pro-
téger les yeux. À 11h17,
heure belge, la Lune et le
Soleil entreront en contact
pour la première fois. À
mesure que le Soleil s’élè-
vera dans le ciel vers le sud-
est, le degré de couverture
de l’éclipse augmentera
progressivement. À 12h19,
l’éclipse maximale aura
lieu. Ensuite, la Lune dispa-
raîtra progressivement de
devant le Soleil. À 13h25, la
Lune fera son dernier
contact avec le Soleil et
l’éclipse sera terminée. -
Le 15 juin
Le roi Philippe reçoit
le président Joe Biden
Tournée européenne pour
le président américain. Joe
Biden participera, du 11 au
13 juin, au sommet du G7
en Cornouailles. En
Grande-Bretagne, donc, où
le président démocrate sera
reçu par Elizabeth II en per-
sonne le 13 juin. Joe Biden
traversera ensuite la
Manche pour atterrir à
Bruxelles où a lieu un som-
© Belga
met des leaders de l’Otan le
14 juin. Le 15 juin, il sera
reçu en matinée au palais
de Bruxelles par le roi Phi-
lippe et le Premier mi-
nistre, Alexander De Croo.
Et le 16, il sera à Genève
pour une rencontre avec
Vladimir Poutine. -
Coronavirus
Une date mais pas d’heure
sur les tests PCR
Plusieurs Bruxellois ont re-
marqué que les résultats
des tests PCR voyage in-
diquent la date mais pas
l’heure de prélèvement.
Une information pourtant
cruciale car de nombreux
pays demandent un test
PCR négatif de moins de 72
heures. La Cocom parle
d’une erreur humaine qui
ne se reproduira plus. Tan-
dis que SynLab, le labora-
toire qui effectue les ana-
lyses, déclare que cette in-
formation n’est jamais
communiquée aux pa-
tients car, habituellement,
ce n’est pas nécessaire dans
un dossier médical. La si-
tuation ne devrait plus se
reproduire. -
Recherche
Des bébés pieuvres en-
voyés dans l’espace
La Nasa a envoyé jeudi 128
bébés pieuvres ainsi que
5.000 animaux microsco-
piques à la station spatiale
internationale (ISS). La
pieuvre a un système im-
munitaire semblable au
nôtre et 128 bébés seront
utilisés pour étudier les ef-
fets des voyages spatiaux
sur les interactions entre
microbes et animaux. -
VENDREDI 4 JUIN 2021
PRODUITS DU TERROIR
La Wallonie, accueillante
jusque dans l’assiette
La richesse du terroir, la créativité et le savoir-faire des artisans sont des atouts
artir à la découverte des
P producteurs, des bras-
seurs ou encore des
artisans, c’est s’offrir
des escapades wallonnes
pleines de charme et gour-
mandes…
Et si on profitait de nos va-
cances pour partir à la décou-
verte des artisans de chez
nous qui font de la Wallonie
une destination gourmande,
accueillante et généreuse ?
PASSIONNANTES VISITES
« S’il est clair que les gens
viennent en Wallonie en
connaissant la bière ou le cho-
colat qui sont des produits
phares, la Wallonie a une
foule d’autres artisans à faire
découvrir : des escargotières,
des cultures de safran, des
producteurs de circuit court,
du whisky wallon… », ex-
Fromage, salaisons, la Wallonie regorge de bons produits. © WBT
La brasserie Dubuisson, à Pipaix
À la découverte de la plus ancienne brasserie de Wallonie
C’est à Pipaix (Leuze-en-Hainaut)
que la Brasserie Dubuisson, la
plus ancienne brasserie de Wal-
lonie, a vu le jour en 1769, fon-
dée par Joseph Leroy, un ancêtre
du côté maternel du propriétaire
actuel, Hugues Dubuisson. Sur
son emplacement actuel, huit
générations de brasseurs Dubuis-
Une expérience immersive dans le monde de la bière. © Coralie Card
« Les touristes
connaissent la
bière ou le
chocolat mais la
Wallonie a une
foule d’autres
artisans à faire
découvrir »
Sandrine Delcourt, WBT
son se sont transmis les recettes
de père en fils même si la tradi-
tion brassicole remonte encore
plus loin, quand Joseph Leroy et
son équipe brassaient de la bière
au château de Ghyssegnies, juste
en face de l’actuelle brasserie.
Aujourd’hui, l’entreprise reste
fidèle à ses traditions et à ses va-
17
©Domaine des Grottes de Han - Guy Evrard
en collaboration
avec
plique Sandrine Delcourt, res-
ponsable du marketing et des
Produits touristiques de Wallo-
nie Belgique Tourisme (WBT).
Dans ce cadre, VisitWallonia a
créé une série de brochures et
de visites pour découvrir un
terroir unique, une culture,
un folklore mais aussi des spé-
cialités de chez nous.
« Du côté des brasseries ou des
distilleries, par exemple, notre
brochure reprend les établisse-
ments qui sont visitables, avec
une offre qui permet de ren-
contrer un brasseur ou un dis-
tillateur, pour tous types de vi-
sites (petite brasserie, établisse-
ment semi-industriel…) »,
ajoute Sandrine Delcourt.
Rappelons que VisitWallonia
propose des brochures avec 40
visites gourmandes, des visites
de 89 brasseries, 46 vignobles
et distilleries, des découvertes
de producteurs locaux mais De nombreuses brochures sur les balades gourmandes sont disponibles. © Denis Erroyaux
aussi un sentier des abbayes
trappistes ou une route des déguster une fondue au fro-
spécialités. Sans oublier les mage ou au chocolat dans de Cyril Chocolat à La Roche
bistrots de terroir, ou la Géné- magnifiques paysages ? -
ration W, un noyau de chefs et
d’artisans qui défendent la
L.B.
Des recettes anciennes
et traditionnelles
à noter Plus d’infos sur www.vi-
cuisine wallonne et les pro-
sitwallonia.be/gourmandise
duits du terroir.
À La Roche-en-Ardenne, la cho-
DE BELLES SURPRISES colaterie Cyril Chocolat propose,
« On peut encore vraiment DÉCOUVREZ LE depuis 1993, des produits choco-
être surpris. Il y a plein de DOSSIER COMPLET latés, des chocolats personnalisés
choses inédites à découvrir : ainsi que des visites dégustation.
de nouveaux produits, des ini- « Nous fabriquons des pralines,
tiatives… Il y a constamment pâtes à tartiner, tablettes... De fa-
un renouvellement de l’offre çon artisanale, en nos ateliers,
et des nouveautés à décou- avec des fèves de cacao issues
vrir », conclut Sandrine Del- d'une culture durable. Nous sé-
court. Un dernier exemple lectionnons des matières pre-
pour vous convaincre ? Que mières de qualité, en privilégiant Qualité d’abord ! © WBT
diriez-vous d’une « frome- les productions régionales », ex-
nade » qui permet de partir en plique Anita Lemaire, co-gérante qui distingue la chocolaterie de
randonnée avec un sac à dos de l’entreprise familiale. ses concurrents ? Ses produits,
contenant un caquelon et de Une entreprise qui a été créée par bien évidemment, mais aussi ses
son mari, Yves, en 1993. « Il a dé- emballages personnalisés. « Nous
marré seul puis je l’ai rejoint imprimons nos emballages et
avant que nos enfants ne ceux de nos clients qui peuvent
viennent à leur tour. » Le nom de
l’entreprise ? « Le C vient de cho-
nous les demander pour toutes
occasions, pour des écoles, des
colat, le Y de Yves et le L de Le- entreprises... »
leurs : elle est toujours une bras-
maire. Et on trouvait que ça son- Cyril Chocolat propose égale-
serie 100 % indépendante et pro-
nait bien », ajoute Anita. ment des visites dégustations qui
duit des bières 100 % naturelles,
permettent de découvrir un film
sans additifs artificiels. Dans la
RÉPUTÉES, LES PRALINES! sur la fabrication des pralines, de
gamme, il y a notamment la
Quand on lui demande quelles déguster quelques produits avec
Bush, la Bush Triple, la Cuvée des
sont les spécialités de la chocola- le chocolatier, sans oublier le
Trolls, la Pêche Mel Bush ou en-
terie, elle n’hésite pas. musée du Chocolat qui accueille
core la Surfer et la Brousse Pres-
« On est réputé pour certaines divers objets anciens en lien avec
tige de Charmes.
pralines comme la Manon ou en- le chocolat.
La brasserie a également un
core les truffes et les orangettes La famille promet des visites da-
Beerstorium qui permet à l’au-
Gauthier Fraiteur. © D.R. qu’on fait avec des recettes plus vantage interactives pour l’année
thenticité et à l’interactivité de se
anciennes et traditionnelles qui prochaine. -
rencontrer. L.B.
plaisent dans notre région ». Ce
une dimension ludique avec un
EXPÉRIENCE INÉDITE escape game intégré dans le mu-
« Être la plus ancienne brasserie sée ».
de Wallonie est évidemment un Après la visite, la dégustation
atout. Nous proposons une expé- tant attendue se fait dans la ta-
rience innovante et inédite par verne. « Mais là aussi, on veut se
rapport au monde brassicole », différencier des autres. La bière
explique Gauthier Fraiteur, atta- ne vous est pas simplement ser-
ché de communication de la vie sur un plateau. On s’installe à
Brasserie Dubuisson, à propos une table et on parle au télé-
du Beerstorium. « C’est une ex- phone (avec un message préen-
périence assez interactive. On registré) avec un maître bras-
peut visiter le musée de façon as- seur », ajoute Gauthier Fraiteur.
sez classique via des écrans, des Interactif jusqu’au bout
archives et des documents mais donc… - Une affaire de famille ! © M. Dellicour
aussi en jouant et en apportant L.B.
17
 18 VENDREDI 4 JUIN 2021

CONSO

Les Diables, un « bon outil »

pour le marketing
De la bière rouge, des nouvelles chips, des télés gratuites… Les enseignes surfent sur le foot
e sport, ça réunit tout le

L monde ! Et l’Euro va ravir de

nombreux Belges. Surtout
en cette période. Alors,
autant que l’on puisse voir nos
Diables partout, et aussi dans le
commerce. Ils sont ainsi sur les
capsules de bières, les hambur- Leonidas.
gers, les pralines…

Les Diables vont bientôt faire par-

tie de notre quotidien et c’est tant
mieux. A côté de leurs prestations
sur le terrain, on les retrouve un
peu partout sur le marché. Les
grandes enseignes surfent sur
notre équipe nationale avec des
« collectors », des promotions, des
photos…
Impossible d’être exhaustif mais Jupiler.
voici ce que l’on trouve, notam-
ment, en magasin.
0 DES BURGERS AU FER ROUGE. Jupiler fait encore mieux cette Colruyt. Jusqu’au 29 juin, les
Sponsor des Diables Rouges, année et va jusqu’à changer de… clients reçoivent un maillot de
McDonald’s rassemble tous couleur. Pendant deux mois, cette « F.C. Colruyt » à partir de 30€
les Belges derrière bière en édition d’achat parmi les 10 marques
l’équipe nationale. limitée sera participantes (Jupiler, Coca-Cola,
Tous les restaurants toute rouge, Belviva, M&M’s, Lipton, Devos
McDo du pays pro- comme les Lemmens, Côte d’Or, Zwan, Lays
posent deux nouveaux Diables et l’en- et Ola). Vous pouvez combiner des
burgers, marqués au semble du pays. produits des 10 marques et donc
fer rouge, créés en En outre, au su- choisir parmi plus de 350 pro-
collaboration avec les permarché, vous duits participants. Les produits
Red Devils. trouverez des sont exposés dans les magasins.
0 DES CHIPS NOIR, Jupiler dont les 0 UN BALLON DE FOOT GRATUIT.
JAUNE, ROUGE. Autre capsules portent C’est ce que propose OKay, qui La bière rouge
partenaire officiel la… tête de vos annonce : « Olé, oléé, olééé… Tu de chez Jupiler.<