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Je dédie ce modeste travail à celle qui ma donné un sens à ce domaine, à cette vie..
Nous tenons à remercier dans un premier temps, Monsieur Allani Hamda, gérant du
Bureau d’étude GC2, pour son hospitalité, la pertinence de ses conseils et ses critiques
constructives. Pour les moyens qu’il a bien voulu mettre à nos dispositions pour notre
apprentissage.
- PARTIE C - ................................................................................................... 81
Chapitre VII. Etude de trafic .......................................................................... 82
VII.1. Volume de trafic ................................................................................. 83
VII.1.1 Trafic actuel ......................................................................................................................... 83
VII.1.2 Trafic prévisionnel ............................................................................................................... 85
A l’évolution passée et future du Produit intérieur brut PIB; ............................................... 85
" لم لم تعبد لها الطريق ياعمر," لو تعثرت بقرة على طريق العراق لسئلني هللا عنها
Dans la période allant d’Octobre 2011 au février 2012, les inondations et la chute de
neige ont causé plusieurs glissements de terrain dans le Nord-Ouest de la Tunisie. Ces
phénomènes ont touché, notamment, les pistes vicinales, provoquant la coupure de plusieurs
routes et engendrant des dégâts matériels considérables, ce qu'on appelle ''''مناطق في حالة عزلة.
Pour cela le ministère d’équipement et de l’habitat a lancé les études et travaux dans
plusieurs endroits.
Notre vocation dans ce domaine s’est portée en fin de cycle d’ingénieur sur un projet
intitulé " Réparation des points de glissement dans le cadre d'aménagement du Lot5-1,
Ain Beya -FERNANA- ".
Au total le projet comporte cinq points de glissement dont les travaux d'aménagement
ont été attribué aux intervenants suivants :
Les vents dominant le Nord Tunisien sont des vents d’Ouest et des vents de Nord-
Ouest. Ce type du vent provoque une baisse de température et une hausse des précipitations
particulièrement en hiver.
Bâtiments :
Construction de bâtiments divers (Superstructures et Infrastructures) ;
Etudes de fondations :
Lots spéciaux (fluides, électricité, gaz, etc) .
Hydraulique et environnement :
Etude hydrologique et hydraulique ;
Adduction en eau potable, assainissement des eaux usées ;
Etude de barrage ;
Projet Hydro-agricoles, périmètres irrigués ;
Equipements divers : station d'épuration, station de pompage ;
Etude socio-environnementale ;
Etude de mitigation des impacts environnementaux et plans de gestion
environnementale .
Infrastructure de transport :
projet routiers, autoroutiers, aéroportuaires, voies ferrées ;
Aménagement du territoire ;
Travaux de terrains ( topographique, Bathymétrique, géotechnique, etc) ;
Etude de rentabilité économique des projets ;
Planification des transports et enquêtes de trafic ;
Etudes de glissement de terrain .
Ouvrages d'art:
Echangeur et ouvrage d'art complexe en sites urbains
Ouvrages de franchissement (pont en béton armé, pont en béton précontraint,
ponts à ossatures mixtes) ;
Ouvrages hydrauliques divers, murs de soutènement ;
Notes de calcul et plans divers pour tout type d'ouvrages d'art .
"" من اجتهد وأصاب فله أجران ومن اجتهد ولم يصب فله أجر واحد
Sommaire
CHAPITRE I. ETUDE HYDROLGIQUE...........................................10
CHAPITRE II. ETUDEH YDRAULIQUE............................................16
Dans le cadre de notre étude, l’eau était le principal facteur déclenchant le désordre du
Lot 5-1. Pour cela, la présente étude sera la phase la plus déterminante.
Au total, huit bassins versants ont été identifiés. La délimitation des bassins
versants a permis le traçage du schéma général du fonctionnement du réseau
hydrographique intercepté par les routes qui sont présentées ci-dessous.
En revanche, les bassins en forme d'éventail (tel que BV1, BV2 BV3 BV4 BV5),
présentant un temps de concentration plus court, auront les plus forts débits de pointe
Interprétation :Les temps de concentration issus des deux méthodes sont très
proche pour les bassins quasiment circulaires (Kc de l'ordre de 1 à 1.2), et ils se divergent
pour les bassins allongés . On retiendra la moyenne entre les deux méthodes.
4
Les deux formules sont détaillées en Annexe
Pour les trois derniers bassins, le débit de pointe sera calculé en écartant les temps
de concentration extrêmement courts obtenus par la formule Ventura, qui entraineraient,
bien évidement, une surestimation des débits de pointe.
Une fois le temps de concentration est calculé, l'intensité de pluie correspondante sera
déduite à partir des courbes Intensité-Durée-Fréquence (IDF).
A titre indicatif, pour BV1:i(tc=6min , T=50 ans) = 804 x 6-0.635= 2.458 mm/h
C'est à dire qu’on estime-à une grande probabilité - que l’intensité maximale que ce
bassin peut atteindre durant les prochains cinquante ans, vaut 2.458 millimètre par heure.
T = 50 ans pour les écoulements interceptés par la route moyennant des ouvrages
transversaux (dalots). Cela est due au caractère de plus en plus imprévisible des crues
et au changement climatique ;
Le débit de point issu de la méthode rationnelle est désormais surestimé. Pour cela on
retiendra celui issu de la méthode de Frigui.
Cela nous a permis d'identifier l’état physique des ouvrages existants ; le lot5-1
dénombre au totale neuf ouvrages hydrauliques composés majoritairement par des buses
simples de diamètre de 1000-1200 mm. Le reste d’ouvrages correspondent à des dalots (1x1)
et (2x1).
La plupart des ouvrages sont en mauvaise état : les fossés latéraux, sont embouchés
par des arbres, les buses et les dalots sont semi-enterrés et érodés à l'amont, cela est due à
l'absence d'un entretien quotidien à la pluviométrie intense de la zone. Le glissement a causé
un dysfonctionnement des ouvrages et une rupture au niveau des caniveaux.
12
Les différents constats sont détaillé en Annexe, -Tableau 9 -
L’identification et le recoupement des écoulements sur les cartes d’état major avec les
écoulements relevés par la topographie. Cette identification permet d’attribuer les
ouvrages existants aux bassins versants correspondants ;
capacité
Bassins Débit (m3/s) ouvrage existant Etat physique
(m3/s)
BV1 1,42 buse φ1000 0.875 En bon état
BV2 0,92 buse φ1000 0,875 Dysfonctionnel
BV3 (pt1) 2,80 buse φ1200 1.38 Dysfonctionnel
BV4(pt2) 1,82 dalots 1(2x1) 3.2 Dysfonctionnel
BV5(pt3) Dysfonctionnel
3,10 buse φ1000 0,875 avec érosion
intense en aval
BV6(pt4) 2,33 buse φ1000 0.875 Dysfonctionnel
BV7 (pt5) 1,03 dalots 1(2x1)
4.075 Semi -enterré
buse φ1000
BV8 0.92 dalots 2(1x1) 3.2 Semi -enterré
Conclusion : On conclue que la plupart des ouvrages existants sont soit à moitié
bouchés, soit entièrement enterrés. Quelques ouvrages ont une capacité hydraulique
supérieure au débit de projet mais vu leur état d’envasement, ils n’assurent plus leur
fonctionnalité.
L’eau de surface ruisselée par les bassins versants et par la plateforme routière
sera acheminée respectivement par des « fosses de crête » et des fossé de creux,
collectée par des puisards afin d’être évacuée par un dalot et un coursier en
gabion en aval prolongé d'une vingtaine de mètres .
Concernant l'eau souterraine, elle sera acheminée par les éperons, collectées au
niveau de l’assise du massif avant d’être acheminée vers des regards en béton puis
évacuée en des points de rejet situés suffisamment en aval de la zone.
Les dalots seront dimensionnées en fonction de débit d’eau collecté par ces deux
types de fossés ;
13
les coupes transversales sont détaillé dans le plan d'exécution, voir Annexe, Figure 1, 2et 3 -
III.3 Dimensionnement
III.3.1 Dimensionnements des dalots
Le débit est donné par la formule suivante14 :
Q = 1.6 x L x 𝐇 𝟑⁄𝟐
La figure et le tableau suivant illustrent respectivement la forme et les dimensions des dalots.
Ouvrages Capacité
Débit Dalot projeté
Hydrauliques
OH1 1,42 Dalot (1x1 ) 1,6
OH2 0,92 Dalot (1x1 ) 1,6
OH3 2,80 Dalot (2X1 ) 3,2
OH4 1,82 Dalot (1,5x1 ) 2,4
OH5 3,10 Dalot (2x1 ) 3,2
OH6 2,33 Dalot (1,5x1 ) 2,4
OH7 1,03 Dalot (1x1 ) 1,6
OH8 0,92 Dalot (1x1 ) 1,6
14
Les notes de calcul seront détaillées en Annexe, paragraphe III.3.1 Dimensionnement des dalots
15
les notes de calcul sont détaillées en Annexe, Tableau 11 -
𝑄
y = b =2z ; B =4z, tout calcul fait : Z=(5.69 𝐾√𝐼);
16
La formule et les notes de calcul sont détaillées en Annexe
17
Les dimensions des fossés de crête/creux sont détaillées en Annexe, Tableau-13 e 14 -
18 Pour plus de détailles sur l'effet rhéologique des éperons, voir Partie -B- paragraphe VI.1.1.1. "Aspect hydrogéologique"
"L'expérience est le meilleur enseignant mais elle n'est pas la plus amicale , elle
peut même être méchante. Les ruptures exigent une attention et comportent
toujours des leçons concernant ce qu'il ne faut plus refaire ! L'apprentissage à
partir des ruptures, permet, de la manière la plus fiable, d'anticiper ce qui peut ne
pas fonctionner dans d'autres cas.''
M. Alain GUILLOUX
-TERRASOL-
Sommaire
CHAPITRE III. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE................................................................25
CHAPITRE VI. SYNTHESE DE LA CAMPAGNE GEOTECHNIQUE................................34
CHAPITRE V. SOLUTION DE CONFORTEMENT.........................................................45
Glissement rotationnel : Ilse produit dans les sols homogènes et dans un talus en
bordure de cours d’eau où l’érosion est active. Sa surface de rupture peut atteindre quelques
mètres de profondeur sous la croute, dans l’argile intacte et elle adopte une forme
approximativement circulaire.
Glissement transrationnel : On rencontre ce type de glissement dans les sols stratifiés
(hétérogènes) ou dans les roches fissurées ; il se produit généralement au contact entre le
substratum et le matériau de couverture et elle adopte une forme plus ou moins plane.
L’épaisseur des terres glissées peut atteindre plusieurs dizaines de mètres.
Glissement complexe : c’est une combinaison entre les deux types
Glissement permanant : c’est le mouvement qui s’étend sur une longue période. La
masse de terre se déplace régulièrement en aval le long d’une surface de rupture existante.
Glissement spontanée : c’est un mouvement relativement rapide qui se produit le long
d’une nouvelle surface de glissement et qui se déclenche d’une manière subite avec des
vitesses instantanées élevées.
Tableau 6-Classification du glissement selon la vitesse
Vitesse de glissement Glissement
0 - 2 cm/an Permanant
2 - 10 cm/an Permanant/Spontanée
Plus que 10 cm/an Spontanée
IV.1.3Critères de profondeur
Les glissements de terrain peuvent être classés selon la profondeur estimée de la
surface de glissement. On distingue ainsi trois subdivisions :
Glissement superficiel : 0 – 2 m.
FS = Qmax /Q
Q : Cette valeur définit la sollicitation appliquée au massif (force H, force V, moment M).
Le fait de réduire les pentes des versants naturels et talus ou de réduire leur hauteur ;
diminue les contraintes de cisaillement le long des surfaces de glissement potentielles ;
augmentant ainsi le coefficient de sécurité.
En outre, la mise en œuvre de banquettes en pied de talus, assure une butée et réduit
les contraints de cisaillement dans le sol.
Quand la masse de sol glissée devient perturbée et de cohésion réduite, elle doit être
enlevée et remplacée. L'enlèvement de la masse glissée jusqu'au-dessous de la surface de
rupture ne devra être entamé qu'après amélioration de la stabilité du terrain (généralement par
drainage).
Après enlèvement de la masse glissée, le talus est reconstitué, soit avec les matériaux
de cette masse, soit avec un remblai de meilleure qualité. Le remplacement de la masse
glissée doit être précédé par la mise en œuvre d'un système de drainage adéquat derrière le
remblai.
Le coût de cette méthode peut être assez élevé surtout lorsque le glissement est
profond et la zone concernée est étendue.
techniques qui peuvent être mises en œuvre pour atteindre cet objectif relèvent de deux
options fondamentales :
Pour atteindre les deux objectifs ci-dessus, on utilise les techniques suivantes :
Tranchées drainantes.
Masques et éperons drainants.
Les tranchées drainantes sont des ouvrages couramment utilisés pour diminuer le
niveau de la nappe. Elles sont implantées sur le site de façon à venir recouper les filets d’eau
(lignes découvrant dans un horizon homogène, couche aquifère, venues d’eau ponctuelle), Le
choix de l’implantation (dans le sens de la plus grande pente ou dans un sens parallèle aux
lignes de niveau), de la profondeur et de l’espacement des tranchées dépend des résultats de
l’étude hydrogéologique et conditionne l’efficacité du drainage. Ces tranchées peuvent être
réalisées de plusieurs façons à la pelle mécanique, à la trancheuse et la haveuse de paroi qui
peut être constituée par :
Des graviers et des sables lavés, contenant peu de particules fines (< 3 %) recouverts
par une couche de terrain végétal d’environ 50 cm d'épaisseur.
Une couche de graviers lavés d'une épaisseur de 5 à 20 mm, complètement enveloppée
dans un géotextile mis à contact avec le terrain à drainer. Le remplissage de la
tranchée est ensuite complété par une couche de sable, puis par du terrain végétal.
Les masques drainants sont des ouvrages en matériaux granulaires grossiers mis en
place en parement de talus ; leur rôle est d’annuler la pression interstitielle dans la portion
correspondante de terrain, mais leurs caractéristiques très frottant, apportent également un
gain de stabilité. Les éperons drainants sont des sortes de masques discontinus ; s’il est inutile
ou difficile de réaliser un masque, on se contente de faire des saignées remplies de matériau
drainant régulièrement espacées. Ce sont des excavations étroites (environ 1 m) mais pouvant
atteindre une profondeur supérieure à 7 m, qui comporte une cunette bétonnée surmontée par
un système de drainage de section variable et par une structure porteuse perméable.
Les éperons drainants est une excavation allongée de faibles profondeur et largeur sont
disposés selon la plus grande ligne de pente du versant, avec un espacement qui dépend à la
fois de la hauteur de l’éperon, de la longueur du drainage et de la profondeur de la surface de
glissement.
Un mur en pierres sèches, disposées en couches inclinés d’environ 30° vers le terrain,
avec un niveau de graviers et de sable entourant le tube drainant.
Il existe de nombreux types d'ouvrages de soutènement, qui ont été conçus pour
répondre aux situations les plus diverses.
Leur morphologie.
Leur mode de fonctionnement.
Les matériaux qui les constituent.
Leur mode d'exécution.
Leur domaine d'emploi privilégie (urbain, montagneux, aquatique,...).
Dans ce qui suit, on s'intéressera seulement à l'étude du point N°4 au PK49+100 qui
est désormais le plus critique. Ce choix a été effectué selon les critères suivants :
Talus accidenté : Les sols dans cette région renferment des couches d’argile et leur
équilibre est d’autant plus fragile qu’ils sont en pente forte.
Système de drainage dysfonctionnelle ; les buses sont mal dimensionnées, les fossés
sont bouchées par les plantes ce qui a favorisé la stagnation d’eau, donc, la saturation
d’argile.
Surcharge supplémentaire : solution du type mur en gabion assez lourd avec trafic
moyennant active
On a conclu que la rupture d’équilibre survenue au point N°4 a été par origine à
l’augmentation des forces déstabilisantes liées à l’hétérogénéité du sol et le pendage des
couches assez fort dans la direction du glissement et à la diminution des forces résistantes
stabilisantes liées à l’augmentation de la pression interstitielle.
19
Voir Annexe, Tableau -15-
Horizon I :Argile de faible consistance couverte par un remblai routier (au niveau de
la plateforme routière). Cet horizon forme une couche argileuse moyennement
plastique, de couleur grise à noirâtre, à matrice marneuse. Elle s’étend sur une
profondeur variable entre 5 à 6.30 m sur la coté en amont, et entre 2.5 à 6 m de coté en
aval. Un échantillon intact a été prélevé à ce niveau et les résultats de laboratoire ont
permis de retenir les paramètres mécaniques et physiques dans le tableau ci-après.
Horizon II :Marne Argileuse : Cet horizon forme une succession de niveaux marneux
feuilletés durs de couleur grisâtre à noirâtre constituant le substratum de la zone, ce
niveau s’étend jusqu’à la profondeur investigue.
20
Pour plus de détailles sur le programme des deux campagne, voir Annexe, Tableau -16 et 17-
21
Voir annexe, Figure -9, 10, 11 et 12 -
SD21 1.8
SD22 2.5
SD23 8.6
SD24 5.4
Point 4 (PK49+100)
SD25 3.6
SC4 4.5
SP4 4.7
PS 3.8
22
Les sondages destructives sont détaillée en Annexe, Figure 19,20,21,22, et 23 -
niveau du sondage carotté SC4 réalisé du coté en aval de la plateforme, donc la nappe
phréatique dans cette zone est régnée sur la couche marneuse
Horizon d (kN/m3) W(%) Sr(%) Indice des vides e (%) Porosité n (%)
Argile brunâtre 15.7 25,2 99,07 68.66 40.79
Pour les paramètres de résistance au cisaillement (CU+u), pour les deux phases
Marne grisâtre 19 66 12 39
23
Voir Annexe, Figure -13 et 14-
Le choix de l’utilisation d’un essai consolidé non drainé avec la mesure de la pression
interstitielle (CU+u) dans ce type de projet, a pour but de déterminer les paramètres
intrinsèques à long terme (C’, Φ’), pour gagner du temps et même du budget d’essai. Pour
cela on va adopter les ordres de grandeurs issues par le géotechnicien.
Argile Brunâtre 15 à 20 1 à 10 18
Marne grisâtre 25 20 20
Essais In situ24
De point de vue paramètres de résistance, les essais pressiométriques réalisés dans les
deux phases de reconnaissance ainsi que les pénétromètres statiques ont permis de relever les
ordres de grandeurs ci-après :
24
Voir Annexe, Tableau -19- Figure -24-
25
Voir Annexe, Figure -26-
La géométrie de la pente
Les charges extérieures agissant sur le massif
La stratigraphie des couches de la pente
Le niveau de la nappe phréatique
Le mécanisme de rupture observé.
Argile Brunâtre
Marne grisâtre
Niveau de la nappe
26
La méthodologie de travail a été détaillé en Annexe, paragraphe V.3 Analyse rétrograde
La rupture de la pente est très souvent due à une remontée du niveau de la nappe
phréatique jusqu’à la surface du terrain naturel, donc il faut tenir compte de ce paramètre dans
l’analyse rétrograde.
19
18
Angle de frottement (°)
17 Zone indemne
16
15 Zone vulnérable
14
13
12
5 6 7 8 9 10 11
Cohésion C' (kPa)
Après plusieurs itérations avec le code TALREN, les calculs ont données un
coefficient de sécurité proche de 1, pour une surface de glissement en forme de loupe. Le sens
de glissement est parallèle au sens d’écoulement du l’eau. La surface est délimitée en
profondeur par le toit du substratum des Marnes grisâtres fracturés (6.30 m de l’axe de la
route existante)
Pour cela et dans ce qui suit pour la simulation de différentes solutions, on retiendra
les valeurs suivantes :
L’analyse des calculs au niveau de la section centrale du modèle, met en évidence trois
coefficients de la sécurité variant en fonction du niveau de la nappe
Argile Brunâtre
Marne grisâtre
Niveau de la nappe
Niveau moyen
Figure 27-Potentiel de stabilité avec niveau de nappe moyen (Fs =1,48) (sortie de logiciel
TALREN 4)
Niveau bas
Figure 28-Potentiel de stabilité avec niveau bas de nappe (Fs =1,78) (sortie de logiciel
TALREN 4)
À la fin de la saison des pluies, lorsque la nappe monte au-dessus du niveau moyen, le
coefficient descend à 1.00 et le mouvement de glissement sur l’interface se déclenche, ce qui explique
l’activité du terrain pendant la saison pluvieuse.
En effet, la masse instable est à l’équilibre total lorsque le niveau de la nappe se trouve
au niveau bas par le rabattement naturel de la nappe qui démarre en début de la saison sèche.
Niveau de la nappe Fs
Haut 1.01
Moyen 1.48
Bas 1.78
Facteur de sécurité
Phase
Min Max
Travaux 1.3 1.4
Service 1.5 1.6
Au niveau de l’assise de la chaussée, les matériaux mous seront purgés avant d’être
substitués par un remblai sélectionné. Afin de minimiser les risques d’altération de la base du
massif renforcé, le dossier d’exécution prévoit une imperméabilisation de l’assise du massif
moyennant un radier en béton banché couvert par une géo-membrane correctement protégée
des deux faces par des nappes de géotextile. Les eaux souterraines acheminées par les éperons
seront collectées au niveau de l’assise du massif avant d’être acheminées vers des regards en
béton puis évacuées en des points de rejet situés suffisamment en aval de la zone.
27
Les phases de travaux sont détaillées en Annexe, Tableau -20-
Cette méthode permet de vérifier la stabilité du talus à court terme pour la phase des
travaux en tenant compte de la géométrie de talus
𝐂𝐮
𝐅𝐬 =
𝐍𝐬 × 𝛄 × 𝐇
Avec,
28
La méthode de Taylor est détaillée en Annexe
Pour cela on a conclu que l’angle de talus au côté aval du mur, est de 60° environ par
rapport à la verticale pour la couche marneuse et qu’est indispensable pour la stabilité, d’autre
part, la frontière entre la couche d’argile brunâtre et celle d’argile grisâtre a une inclinaison de
l’ordre 10° qui est aussi indispensable pour la stabilité
Pour s’affranchir de ces problèmes, on a proposé de tenir en compte des deux aspects
suivants :
Aspect hydrogéologique
Aspect géométrique
Il est à noter que mécaniquement, la couche d’argile brunâtre, avec les paramètres
qu’elle présente n’est pas stable avec cette pente, alors on exécute en même temps des
éperons drainants transversaux à la route pour abaisser le niveau de la nappe d’eau et par la
suite amortir les pressions interstitielles dans le massif argileux.
29
Le glissement survenue lors de phase travaux est détaillée en Annexe , Tableau21-
30 Les coupe transversales des différents type d'éperon, voir Annexe, paragraphe VI.1.1.1Aspect hydrogéologique
Dans le cas général, les dimensions des éperons sont choisies en fonction du niveau
statique de la nappe, de la nature des matériaux à purger et de la contrainte dans la zone
suspectée des circulations souterraines.
Suite à une visite et après les constats de terrain, cette zone est suspectée à des
circulations souterraines, pour cela on va prévoir un réseau d’éperons drainants pour les trois
sections :
Section Amont : les éperons sont prolongés en amont d’une quinzaine de mètres
jusqu’à la zone de stagnation, d’une part, pour soulager les matériaux dans cette zone
avec un espacement de quatorze mètres à cause de la contrainte du terrain et, d’autre
part, pour que le niveau d’eau passe progressivement de l’éperon type 2 vers l’éperon
type 1 tout en respectant des pentes compatibles avec l’évacuation de l’eau (pente
minimale de 2%)
Pour cela il faut calculer la section critique d'écoulement du talus, et choisir le nombre
d'éperons et leur profondeur afin d'assurer le drainage de la section d'eau calculée.
𝐒𝐜 = 𝐥 × 𝐏 × 𝐋𝐩 × 𝐍
Avec :
Dans notre cas, la profondeur choisie est celle de la couche argileuse, ce qui permettra
de substituer cette couche avec un matériau de meilleure qualité, soit P= 5.60 m
𝟒𝟔𝟐
𝐍= = 𝟏𝟒. 𝟕𝟕
𝟎. 𝟖 × 𝟓. 𝟔𝟎 × 𝟕. 𝟕𝟐
𝟏𝟏𝟎
𝐄𝐬𝐩 = 𝐄 ( 𝟏𝟓 ) ≈ 𝟕. 𝟎𝟎m.
Section Aval : Ce sont des éperons de même dimension que les éperons de cote
amont, qui ont pour fonctionnalité de déboucher sur le terrain naturel.
Simulation de la rupture à travers le code TALREN
Les éperons drainants jouent un rôle primordial dans la stabilité des talus. Le
coefficient de sécurité est augmenté de Fs=1.13 à Fs=1.43
Recommandation :
- Pour optimiser le nombre d’exutoires, on pourra tabler sur une moyenne d’un
éperon (amont) pour chaque cinq éperon (de la section centrale).
- Utilisation des matériaux à forte perméabilité (25/40) en respectant la dureté
des matériaux contre l’usure
Cet aspect a été proposé parce qu’il permettrait avec le concours du système drainage,
de faire diminuer la pression interstitielle dans le massif et adoucir le talus en aval par la
création d’une banquette pour soulager la tête de talus.
Cette solution consiste à garantir une sécurité totale pour les ouvriers et même pour les
usagers de la route par :
Diminuer la base de talus par 6.30m et conserver la même hauteur d’ancrage pour le
massif 4
Simulation de la rupture
La stabilité est acceptable puisque le facteur de sécurité Fs = 1.38, reste encore dans la
fourchette de la stabilité pour la phase travaux {1.3 ; 1.4}
VI.1.2Phase service
Pour cette phase, on va Pré dimensionner le massif en remblai sélectionné renforcé par
des nappes de grillages métalliques traitées contre la corrosion avec un parement en gabion et
vérifier la stabilité interne du massif du type « Terramesh »
VI.1.2.1Tête du massif31
𝐄×𝐒
EA = (kN//m)
𝐞𝐬
En tenant compte des coefficients de sécurité partiels liés aux différents paramètres
(endommagement mécanique lors de la mise en œuvre, extrapolation des mesures, agressions
de l’environnement, incertitude de fabrication), on aboutit à une résistance de calcul de l’ordre
de 35 KN/m en cas d’un remblai graveleux.
31
La technique de tête de massif est détaillée en Annexe
Endommagement/extrapolation/incertitude/agressions/vieillissement 0.7
Mais pour la facilité de la mise en place sur chantier, on adopte un espacement des
nappes de renforcement de 1.00 m.
Problématique
Cette solution bien que techniquement fiable s’avère être gourmant en matériaux de
carrière, d’ailleurs, le suivie des travaux en phase d’exécution, on mise en exergue une
grande difficulté pour l’entreprise pour assurer l’approvisionnement du chantier en matériaux
de carrière (ballast 25/40 et 40/70).
Nous nous sommes donc proposé de développer une solution alternative permettant de
contourner cette problématique. La solution proposée aura l’avantage de mobiliser en volume
moins important de matériaux, tout on garantit un facteur de sécurité meilleur.
Il s’agira ici de mettre en place une solution de confortement type rigide « Mur de
soutènement »
VI.2.1 Pré-dimensionnement
32
Voir Annexe , Tableau -29- et Figure -31
33 Voir Annexe, Paragraphe VI.2.2
Si on remarque bien que l’ancrage du mur dans la couche argileuse qui est localement
instable, car on va utiliser la technique des tirants et des micropieux
Mur 5 20 0 30 25 10 10 13.33
Dans notre cas. La poussée de terre appliquée sur le système est celle de la couche de
remblai sélectionné
Pour le cas de surcharge routière q sur le terrain, cette dernière induit une
augmentation de la contrainte verticale σv à toute profondeur z.
Terre surcharge
ELS ELU
ELU ELS
34
Voir Annexe, Paragraphe VI.2.3 calcul des sollicitations
Soit le diagramme des forces appliquées sur l’écran du mur en considérant que le tirant
agisse sur la stabilité du mur sont les efforts horizontaux (sollicités à l’arrachement).
L’inclinaison des tirants varie entre 15 et 45° pour cela on va adopter une inclinaison de
30°
35
Voir Annexe, Paragraphe IV.2.4 Les tirants d'ancrages
Nous projetons d’utiliser un tirant d’ancrage type DYWIDAG WR32 qui est
caractérisé par une traction unitaire permanente admissible Tadm = 458 KN pour une
inclinaison de 30°, l’espacement longitudinal dL peut être déterminé par :
𝑻𝒂𝒅𝒎×𝑪𝑶𝑺 Ө
dL=
𝑻
Longueur de tirant
Le tirant d’ancrage sera scellé dans la couche de la marne compacte, le linéaire qui le
précède étant libre. La longueur de scellement Ls des tirants dans cette couche sera
déterminée à partir de la traction limite de service Ts
TL = ×DS×LS×qs
Section d’acier
𝟏. 𝟓𝟒 × 𝐓𝐫
𝐀𝐬 ≥
𝛔𝐬
Coefficient 1.20
36
Voir Annexe, Paragraphe VI.2.5 Les micropieux
L’inclinaison des micropieux varie entre 15 et 45° pour cela on va adopter une
inclinaison de15°
On va considérer la même gamme de produit DYWIDAG pour les micropieux qui est
constitué d'une armature en acier et d'un coulis en ciment injecté dosé à 1200 kg/m3.
QL = QLp+ QLS
Avec
QL s = T L
C’est l’effort limite mobilisable par frottement latéral sur la hauteur du micro pieu.
Elle est donnée par :
𝒉
𝑸𝒔𝒖 = 𝑷 × ∫ 𝒒𝒔 (𝒛) 𝒅𝒛
𝟎
Qp = 15% QS
L’expression des charges limites en compression Qu et d’un micro pieu est la suivante :
Qu = Qpu + Qsu
Et puisque les éléments de fondation sont mis en œuvre sans refoulement du sol, on
aura :
Qc = 0.5xQpu + 0.7xQsu
𝑸𝒑 𝑸𝒔
Qadm = +
𝟐.𝟖 𝟏.𝟗𝟗
Les justifications requises consistent à vérifier que la charge axiale de calcul en tête
d’un élément reste comprise entre deux limites notées Qmin et Qmax. Les valeurs Qmin et
Qmax sont définies ci-après en fonction de la combinaison d’actions considérée :
En considérant les combinaisons aux états limites ultimes suivantes pour les efforts
appliqués sur le mur :
𝟖𝟒𝟑.𝟗𝟔
Fs =𝟐𝟑𝟕.𝟗𝟓= 3.5 1.5Condition vérifiée
Ici, il s’agit en particulier d’analyser la stabilité du talus provisoire de pente 1/1 mis en
place
à
l’ava
nt de
l’em
place
ment
final
du mur.
37
Voir Annexe, Paragraphe Vérification de la stabilité externe
Phase service :
D’où la meilleure note donnée est égale à : 30(Total de pondération) * 5(Fort) = 150.
Le total de chaque option est calculé de la manière suivante :
Totale =∑(𝐏𝐨𝐧𝐝é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐱 𝐥𝐚 𝐧𝐨𝐭𝐞 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝éà 𝐜𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐨𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧)
38
Le principe de la méthode adopté pour l'étude d'impact est détaillé en Annexe
Un massif en pierre cassées 40/70 de hauteur ≈10 m renforcé par des nappes de
grillages métalliques et soutenue par douze parements en gabion (Lx1.00x1.00)
la réalisation des tranchée de 80 cm de large espacés de 7m et qui descendra jusqu’au
niveau du substratum et la mise en place des pierres cassées 40/70 entourés par des
géotextiles de filtration.
Au niveau de l’assise de la chaussée, les matériaux mous seront purgés avant d’être
substitués par un remblai sélectionné.
Au côté amont, la solution préconise la mise en place des fossés de crêtes /creux et
deux parements en gabion (1.00x1.00x1.00)
Le tableau qui suit récapitule les montants généraux, toutes taxes comprises (TTC)
arrondis en DT, des travaux de la solution rigide .
39
Voir Annexe, Tableau -42-
40
Voir Annexe, Tableau -43-
L'exécution de différents phases d'un mur en voile nécessite des matériel de forage
adéquate . En Tunisie à peine cinq entreprises ont la possibilité technique pour ce type de
projet.
.
Le tableau qui suit récapitule les montants généraux, toutes taxes comprises (TTC)
arrondis en DT, des travaux de la solution rigide .
41
Voir Annexe, Tableau -44-
Cr 1 : Disponibilité du 3 4
matériel/matériau et de la
42
Voir Annexe, Tableau -45-
Cr 4 : Délai d'exécution 2 5
Cr 5 : Impact sur
4 2
l'environnement
Total 17 19
SOMMAIRE
CHAPITRE VIII. ETUDE DE TRAFIC...................................................... 72
CHAPITRE VIII. ETUDE GEOTECHNIQUE ROUTIERE....................... 79
CHAPITRE XI.............................................................................................. 88
La place prise par la circulation routière dans l’économie du pays rend nécessaire la
connaissance précise de l’importance générale et de la répartition de cette circulation. Dans
tous les pays on exploite des renseignements statistiques dont l’utilité est multiple ; sur le plan
de l'économie, sur le plan d'aménagement des zones et sur le plan de la construction routière.
Le but du cette étude est de déterminer la classe du trafic. Le présent chapitre se base
ainsi les étapes suivantes :
Interprétation :Il ressort de ces résultats que le trafic recensé (hors 2 roues) au niveau
du PK40+000, se compose essentiellement de véhicules légers (94.74% du trafic) et plus
particulièrement de voitures particuliers (62.87%) et de camionnettes (30.66%). Quant au
trafic des poids lourds, il représente 5.26% du trafic total, et se compose essentiellement
d'engins agricoles (3.96%) avec 95 tracteurs agricoles par jour. Le transport en commun (cars
de sociétés régionales de transports)est relativement faible puisqu’il représente que 0.83% du
trafic total recensé (hors 2 roues).remarquons aussi qu'aucune véhicules de type F2, G1 et G2
a été recensé sur ce tronçon, ça correspond aux tankers, portes chars et engins de travaux
publics.
En ce qui concerne le trafic 2 roues, il est aussi relativement faible, puisque sa part
dans le trafic total (véhicules et 2 roues), est de 3.07%. 44
44L'interprétation des ces résultats nous aide a bien choisir le type d'aménagement à retenir (le nombre des voies, la largeur
des accotements,..), voir paragraphe VIII.4.1Structure retenue et paragraphe IX.3 Aménagement retenu
Les horizons retenus pour l’estimation du trafic prévisionnel sont les suivants :
Les années 2017, 2022, 2027 et 2032 qui correspondent à des périodes
quinquennales après la mise en service du projet.
Type Année
Route PK Section
véhicule 2012 2017 2022 2027 2032 2037
Cette durée permet de garantir à la route un bon comportement durant une longue
période et de planifier son renforcement dans des bonnes conditions.
VIII.3Calcul de trafic
VII.3.1 Méthodologie du travail
Sur la lumière de l'étude de trafic actuel et prévisionnel, on ressort trois taux de
croissance sur trois périodes de calcul. Pour cela on retenu une méthodologie de travail
adéquate.45
Trafic 11 0 0 0 95 20
Tc,totale,corrigée = Tc,totale x Cr
Le but de ce chapitre est de déterminer avec précision les différentes classes de sols
afin de dimensionner la structure neuve de la chaussée en connaissant l’assise sur la quelle
sera réalisée cette structure. le présent chapitre consiste à :
50
Les différents dégradations et leur causes on été détaillés Annexe, Tableau-44-
Remarque : les coupes lithologiques des deux sondages montre bien l'existence d'une
couche de marne au-dessus de la structure de la chaussée, ce qui diffère des coupes issues des
deux autres compagnes géotechniques (réalisé par HSF et Geoconseil dans le cadre des
investigation des points de glissement)52.
Pour cela on a considéré que l'argile s'étale sur toute la section comme étant un sol
support.
51 Voir Annexe, Figure -45, 46 -
52 Pour plus de détailles voir Partie -B- paragraphe V.2.1 Contexte Lithologie
53
Les essais laboratoires d'identification sont détaillées e Annexe, Figure -47,48 et 49-
IX.2.4 Interprétation
Les résultats issus des analyses granulométriques montrent bien qu'il s'agit d'un sol fin
avec un pourcentage des tamisât inferieur à 80mm relativement important (de l'ordre de 85%).
L'indice de plasticité Ip est relativement faible (de l'ordre de 15%) avec une limite de
liquidité de l'ordre de 35%. le sol est moyennant cohérent. Cela se traduit par la courbe
granulométrique à ossature argileuse.
L'indice CBR est supérieur à 20, le sol support est classée S4" Matériaux présentant
des bonnes caractéristiques "56.
Interprétation : Le calcul des indices CBR pondérés d'une façon optimiste (à 95% de
l'OPM) donne des valeurs élevées, ces valeurs classent le sol en S4, "matériaux présentant de
bonnes caractéristiques".
54
La formule est détaillé en Annexe
55 Voir Annexe, Figure 50 et 51-
56
Voir Annexe , Tableau -45-
Conclusion: Les sols supports de la route sont dans leur quasi-totalité limoneux et
argileux peu plastique. Tenant compte de la pluviométrie de la région et de la courbe
granulométrique à ossature argileuse-limoneuse avec un IP faible (de l'ordre de 15%). Nous
optons pour une classe de sol S3 pour le dimensionnement de la nouvelle chaussée.
La valeur résiduelle de la chaussée est déterminée par l'indice de structure global SN.
En tenant compte des déformations diagnostiquées lors de la visite de chantier, les
coefficients de rigidités retenus pour les différentes couches se base sur le schéma suivant57:
57
Les coefficients de rigidité des matériaux traités et non traités sont détaillées en Annexe, Figure 52 et 53-
58
On a retenue la moyenne entre le coefficient de rigidité de la couche de base (0.12-0.1) et celui de la couche
de fondation (0.11-0.08)
Selon la valeur de l'indice de structure global SN59, la structure existante est classé
comme suit :
bicouche 0.08 2 2 2
Classe de la structure C4 C3 C3
En ce qui concerne ces élargissements, le problème à résoudre est d'éviter les ruptures
entre l'ancienne chaussée et l'épaulement. Il en résulte que le dimensionnement des
élargissements ne se traite pas comme le cas d'une chaussée neuve séparée.
Etant donné que les sols sont les mêmes sous la chaussée actuelle et sous
l'élargissement, on doit avoir des indices de structures équivalents:
59
Voir Annexe, Figure-54-
D'autre part, comme la couche de renforcement sera la même sur la largeur totale de la
nouvelle chaussée et pour éviter toute fissure prématurée, l'épaisseur de la couche de
fondation de l'épaulement doit être équivalente à celle de l'ancienne chaussée. Ceci permet
aussi un meilleur drainage de la plate-forme. Pour y parvenir, on doit tenir compte des fiches
utilisées pour la chaussée neuve et le renforcement.
La structure en place est classée C3, le trafic estimé est classé T4 et nous avons classé
le sol support traversé comme un Sol S3. Le choix retenue se base sur la disponibilité des
matériaux a proximité du projet , pour cela on a retenu les structures suivantes :
Revêtement (B.C) 2 cm 2 cm 2 cm
Base/Renforcement(G.C 0/20) 25 cm 25 cm 15
60 On majorera les épaisseur de la fondation de 15% si l'on utilise une grave naturelle correspondant aux spécification ,voir
Catalogue Tunisien Fiche N°2 ) en annexe-page000-
IX.4.2 Recommandation
En présence de l'eau, on constate que la portance chute (de 35 à 8%), le sol support est
alors très sensible à l'eau. Tenant compte de la pluviométrie de la région et de la courbe
granulométrique à ossature argileuse-limoneuse avec un IP faible, on recommande de mettre
en place une couche de 1m de remblai sélectionné comme étant une couche d'assise. Cela
permet d'éviter la remonté des eaux souterraines par capillarité. On doit bien évidement
prévoir un système de drainage adéquat dans le but d'éviter la remontée capillaire des eaux
souterraines61.
Pour les routes de type Route en relief difficile, les caractéristiques géométriques du
tracé en plan sont résumées dans le tableau suivant:
Le profil en long est composé d'éléments rectilignes caractérisés par leur déclivité
(pente ou rampe), et des raccordements circulaires (ou paraboliques) caractérisés par leur
rayon.
Pour des raisons de confort dynamique et de confort visuel notamment, les paramètres
géométriques du profil en long doivent respecter les caractéristiques limites résumées dans le
tableau ci-après :
Déclivité maximale 7% 6% 5%
La priorité a été donnée alors aux aménagements qui influent le plus sur la sécurité :
Aménagements de visibilité sur les points difficiles du tracé;
Aménagements du tracé (traitement des virages accidentogènes);
Amélioration des accotements.
69
Les notes de calcul sont détaillées en Annexe
Panneau de prescription ;
Panneau de danger ;
Glissière de sécurité ;
Ligne discontinue .
S= 25/R = 0.6 m
(72)Rappelons que le TJMA des poids lourds de type F1 vaut 30 camions par jour à l'horizon de 2030, voir chapitre IV
(73)" Lorsqu'on ne peut pas offrir cette largeur, on peut admettre dans certains cas que le semi-remorque sorte de sa voie sur
la gauche (lacet et autres virages avec bonne visibilité sur les routes à trafic lourd très faible), ou bien qu'il morde sur une
bande dérasée, qui dans ce cas doit être revêtue et d'une structure suffisante". Voir ARP, paragraphe 6.3.b -page100-
(74)
Ce sont les règles d'enchaînement des courbes qui assurent principalement la sécurité. Voir paragraphe 3.1.a "Pour
l'aménagement des routes existantes" -page64-
(75)"Deux courbes circulaires successives de sens opposés raccordés par deux arc de clothoïde"
(76)un tel faible rayon peut être sûr s'il est précédé d'un virage de rayon comparable (or R1=R2=40m)
(77) Lorsque leur implantation crée des difficultés, on peut réduire la longueur des clothoïdes. Voir paragraphe 6.3.e -
page101-
(78) Non compris les raccordements progressifs. Voir paragraphe3.1.c "Succession des courbes et des raccordements "-
page66-
(79) Voir ARP, paragraphe 4.1 "Vitesses" -page75-
Il s'agit d'une longue descente rapide (L=70m, p=4.5%) suivie d'un point
difficile du tracé en plan (un virage de courbure R=20m). pour le corriger a moindre
cout on a jugé que c'est inutile de prévoir un grand rayon de courbure lorsqu'une
régularisation de la courbure est suffisante.
(80)La variation de dévers peut sans inconvénient commencer avant le début de la clothoïde éventuelle. Voir paragraphe 6.3.e
-page101-
𝑑2 23.42
e= = = 1.7m
8𝑅 8𝑥40
(81) Ca correspond au valeur minimal pour un relief difficile mais "cette notion de rayon minimal se justifie principalement
pour des raisons de confort et non seulement de sécurité". Voir ARP, paragraphe 3.1.a "Pour l'aménagement des routes
existantes" -page65-
(82) Voir ARP, paragraphe 3.1.a "Cas particuliers" 3.1.a -page 64-
(83) Voir paragraphe VI.3.3"Signalisations et équipements" -page00-
(84) Voir ARP, Annexe 3 "Visibilité", paragraphe 3.b "Masque mobile en courbe à droite" -page127-
(85) Voir ARP, paragraphe 3.3 ". Coordination du tracé en plan et du profil en long " -page71-
RESUME
Ce rapport a porté sur la réalisation d'un projet de réparation d'un point de glissement
dans le cadre d'aménagement d'une piste rural.la présente étude se base sur l'étude de
drainage, l'étude de glissement, le dimensionnement et la conception géométrique de la
chaussée.
Mots clés : bassins versants, dalots, analyse rétrograde, stabilité de talus, mur en
voile, route.